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 Heal me tender [Terminé]
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MessageSujet: Heal me tender [Terminé]   Heal me tender [Terminé] EmptyMer 18 Mar - 20:46:22

« Le travail c’est la santé », tu parles… Ce matin, Lucy Ann s’était levée pleine de bonne volonté, bien décidée à approfondir ses connaissances dans le domaine des créatures magiques, histoire de rattraper le retard qu’elle avait accumulé à cause de son absence prolongée. Si potasser la théorie grâce aux bouquins de zoologie magique ne posait pas problème, (la jeune sorcière aimait particulièrement en lire un chapitre le soir, bien au chaud sous sa couette, une tasse de chocolat à portée de main, imaginant que son chat Bizarr était telle ou telle créature étrange) rattraper la pratique, par contre… C’était une autre paire de manches, c’est pourquoi elle avait décidé de retrousser les siennes afin d’aller étudier quelques créatures dans leur milieu naturel. Bon, pas question d’aller taquiner le dragon seule, mais un peu d’observation ne serait pas bien « sorcier ».

Elle avait donc décidé de se rendre dans la forêt interdite, qu’elle connaissait assez bien, pour se livrer à quelques observations et s’exercer à trouver des créatures dans leur biotope naturel.
Au bout d’un certain temps à se promener à droite à gauche sans but réel, elle avait remarqué un vieux reste de cabane en ruine.

*Intéressant, ce tas de bois doit offrir un abri à pas mal de monde…*

Elle s’était donc prudemment approchée du tas de bois en question, et avait fait léviter quelques planches pourries afin de voir si son mille-feuille pourrait lui apporter quelque chose d’intéressant… La 3e planche dévoila au grand jour un troupeau de bandimons, espèces de créatures peu ragoutantes en forme de tas de moisissure surmonté d’une paire d’yeux.
*Beuh… Bon, c’est pas une licorne, mais c’est toujours mieux que rien*

Elle avait donc décidé de se munir d’une branche d’arbre afin d’en isoler quelques uns, mais malheureusement pour elle, l’un d’entre eux, le plus gros de la bande, s’avéra de nature belliqueuse et lui sauta sur le bras, bras qu’elle avait stupidement laissé découvert à cause des températures plutôt douces, et qui se retrouva recouvert des sécrétions de la créature.

Par réflexe, elle envoya valser le bandimon d’un mouvement violent du bras, mais le mucus recouvrait toujours son avant-bras gauche, qui commençait à prendre une magnifique teinte rouge violacée…

*######## de ******, ça brûle !* Aguamenti !

Un jet d’eau jailli de sa baguette pour laver la plaie de sa souillure, mais l’épiderme avait déjà eu le temps d’être bien attaqué, et semblait brûlé sur quelques degrés. De plus, les terminaisons nerveuses avaient eu le temps d’être atteintes, car elle commençait à ressentir vivement la sensation de brûlure.

*F*** !*

Sans attendre, elle transplana jusqu’à l’hôpital Sainte Mangouste, où elle espérait recevoir des soins le plus vite possible.

*Bon, ne pas paniquer, ne pas s’évanouir, ne pas vomir…* pensait-elle en se dirigeant vers la femme de l’accueil.
B…Bonjour, je me suis fait brûler par du venin de Bandimon, fit-elle en tendant son bras par-dessus le bureau, et ça fait super mal !

Je vois… fit l’employée en scrutant la blessure par-dessus ses lunettes. Attendez ici, continua-t-elle en désignant une série de banc situés un peu plus loin, on s’occupera de vous au plus vite.

*Au plus vite, au plus vite… Ca se voit que c’est pas toi qui douille, f****g employee !*


Dernière édition par Lucy Ann Donovan le Mer 1 Juil - 14:57:53, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Heal me tender [Terminé]   Heal me tender [Terminé] EmptySam 28 Mar - 1:15:25

Normalement les stages ne commençaient pas avant la troisième année, à condition bien sur d’avoir des notes et une attitude correcte. Mais Deryn savait depuis longtemps comment contourner ce genre de restrictions. Odysseus, son petit ami infirmier grec lui avait apprit qu’au fond, un bon hôpital ne disait jamais non à une paire de mains supplémentaires à partir du moment ou elles connaissaient leurs limites, savaient ne pas savoir et se rendaient utile sans jamais rechigner aux travaux les plus triviaux comme changer les draps des grabataires, donner leur bains aux vieux pervers, écouter patiemment les délires des patients de la salle 49.

Ce matin là, Deryn l’avait donc entièrement passé à écouter Lockhart parler d’exploits qu’il n’avait pas accomplit, lui singer des autographes qu’il oubliait dans la seconde et, accessoirement, lui faire boire à heures régulières, les potions déposées par les médecins. L’état de l’infortuné ex-écrivain ne s’améliorait pas mais, pour l’avoir eu un an comme professeur à Poudlard, Deryn ne s’en plaignait pas outre mesure. Ce n’était pas ce genre de couard qu’elle cherchait à soigner mais plus les Londubat et autres blessés grave de la Grande Guerre. Combattre la peur était le meilleur moyen de vaincre les ténèbres. Et si on pouvait trouver une potion pour cela ben ce serait vachement plus pratique.

La galloise faisait toutefois contre mauvaise fortune, bon cœur. Elle était entourée de gens mais aucun n’était assez près d’elle pour déclancher une crise, elle travaillait en bas de l’échelle certes mais pour un travail qu’elle aimait et dans lequel elle se sentait utile à la société. Certes elle n’était pas payée mais à l’Ordre non plus et de plus, avoir des connaissances dans le milieu favoriserait son insertion professionnelle à la fin de ses études. On ne s’y prenait jamais trop tôt pour travailler à son avenir.

De plus, ce petit boulot ponctuel lui permettait d’avoir une pharmacopée importante chez elle (même si elle ne prenait jamais rien de dangereux) et lui donnait des notions qui lui servaient en cours et même en dehors. Pour retaper Livious après ses chutes dans les escaliers par exemple, soigner les griffures du Charretier, voire guérir les petit maux de son frère quand il en avait (ce qui par chance était plutôt rare). Elle n’était jamais contre le fait d’aider son prochain et n’hésitait que rarement à proposer ses services. Enfin quand elle connaissait la personne, fallait pas charrier non plus.

Midi sonna. Deryn accepta un énième autographe, sortit de la salle, fit un léger détour pour jeter la dizaine de morceaux de papiers signés dans la poubelle et descendit à la cafet’. C’était plein. Mais remplit comme un restau d’hôpital à l’heure de la pause. Les Guérisseurs s’interpelaient, plaisantaient, parlaient de leur patients voire raclaient les chaises (pauvre sol) a grand bruit.

Sans regarder autour d’elle, Deryn fit quelques pas en arrière. Puis un autre, encore un autre jusqu’à ce que…


« Miss Cadell ? »

La jeune fille se retourna à un pas à peine de Lucy-Ann mais sans la voir. Elle chercha des yeux celle qui venait de l’appeler. La réceptionniste lui fit un grand sourire et lui indiqua un point derrière elle. Sans réfléchir, Deryn se retourna et tomba nez à nez (au sens presque propre du terme) avec sa camarade.

« Oh, pardon, je ne t’avais pas vue. »

Il lui fallut un peu de temps pour mettre un nom sur cette frimousse encadrée de cheveux roux. Elle l’avait souvent vue mais rarement parlé parce que …parce qu’elle traînait surtout avec son copain… un gallois si ses souvenirs étaient bons. Ouais, aux yeux verts, ami de Cad’. Manu. Et la copine de Manu c’était… Lucianne. Non. Lucy-Ann. Donovan ! C’est cela, Lucy-Ann Donovan, avec le rythme et la rime qui donnait un accent chantant au nom de la jeune fille.

Elle était pâle. Même pour une rousse elle était pâle et ses traits fermés laissaient supposer une douleur intense. Aussitôt, la jeune fille passa en mode « professionnel ». Elles auraient tout le temps de discuter après, certains soins n’attendaient pas.


« Dis-moi ce que tu as, je vais voir ce que je peux faire ou s’il faut que j’appelle un médicomage officiel. Tu as mal où ? »

De là où elle était, elle ne pouvait malheureusement pas voir le bras de la galloise par alliance mais s’il le fallait elle était tout à fait prête à l’examiner des pieds à la tête. Elle s’était d’ailleurs déjà agenouillée et regardait les pupilles de la jeune fille avec attention. Elle s’était également saisie de son poignet droit, pressant presque distraitement son index sur l’artère pour en calculer le pouls. Ce genre de gestes était devenu automatique. Même si un vrai guérisseur aurait préféré le poignet gauche pour plus de précision…
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MessageSujet: Re: Heal me tender [Terminé]   Heal me tender [Terminé] EmptyDim 5 Avr - 15:54:45

Occupée qu’elle l’était à ruminer sur son triste sort et à regarder la pointe de ses chaussures pleines de boues afin de ne pas se mettre à chouiner sur sa chaise, l’anglaise n’avait pas remarqué tout de suite que la jeune fille/ infirmière / aide-soignante qu’on lui avait envoyé n’était autre qu’une de ses camarades de filière.
Et, chose plutôt rare, elle connaissait son nom Et son prénom, pour avoir remarqué plusieurs fois son sérieux et son assiduité en cours, qu’il lui était arrivé de lui envier. Mais, pour l’instant, son cerveau bloquait sur autre chose, n’arrivant pas à faire le lien entre les couloirs et l’UMA et cette rangée de chaises de l’hôpital.

Vu son attitude et les gestes surs qu’elle employait, elle n’était visiblement pas là en touriste, et ne l’auscultait pas par pure charité. Mais n’était-elle pas un peu jeune pour expérimenter ses talents de médicomages sur ses confrères ? A moins que le règlement sur les stages ait changé pendant son absence sans qu’elle le remarque…
Enfin peu importe, le proverbe dit « on ne mord pas la main qui nous nourrit », et à plus forte raison celle qui nous soigne. La jeune fille avait l’air de savoir ce qu’elle faisait, et elle était prête à lui faire totalement confiance si ça pouvait la conduire à récupérer un bras neuf.

*Mon royaume pour un antidouleur*

Lucy Ann réussit à articuler, desserrant le moins possible les dents, car elle aurait alors un besoin impérieux de mordre dans quelque chose. Et le quelque chose le plus proche ne le verrait surement pas d’un très bon œil.

Pas de soucis, je ne t’avais pas vue non plus Deryn, d’ailleurs si je t’avais vue je ne me serais jamais doutée que tu appartenais à ce côté-là de la blouse blanche ! fit-elle en essayant tant bien que mal de sourire. Après tout, ce n’était pas parce qu’elle était en mode « ours mal léché qui a bobo » qu’elle devait le faire payer au reste du monde. De plus, elle n'avait pas passé son temps à se moquer de son frère qui était à l'article de la mort au moindre petit rhume pour se comporter de la même façon!

Plutôt que de se lancer dans un discours compliqué, la jeune femme tendit son avant bras gauche sinistré sous le nez de sa consœur rousse.
Me suis fait sauvagement attaquer par un bandimon mutant… déclara-t-elle afin que Deryn ne la prenne pas pour une masochiste ayant une prédilection pour les fers à repasser façon « elfe de maison en pénitence » au vu des brûlures étendues et pas très ragoutantes.

Bon, en fait je ne sais pas s’il était mutant ou pas, c’est moi qui invente pour m’expliquer comment j’ai fait mon compte pour me faire avoir par cette s*****rie de bestioles qu’on étudie dans les premières années à Poudlard… Me souvenais pas que ça faisait si mal… D’ailleurs au passage si tu pouvais me droguer ou m’assommer je t’en serais infiniment reconnaissante !
Elle scruta les yeux de sa sauveuse pour tenter d’y lire son diagnostic, s’il tendait plutôt vers «C’est rien du tout un peu de pommade, un bisou magique et hop ! Terminé » ou « mon Dieu quelle horreur va falloir amputer avant que la gangrène ne se propage » !

D’ailleurs, tu es tenue par le secret professionnel non ? Parce que si jamais le bruit se répand que je me fais mettre KO par des tas de poussière baveux je serais obligée de te tuer, tu le sais ça ?
Devant la nullité de son sens de l’humour, elle ne put s’empêcher de soupirer.
Désolée, mes blagues ont tendance à être proportionnelles à ma tolérance à la douleur, et je suis une vraie chochotte…
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MessageSujet: Re: Heal me tender [Terminé]   Heal me tender [Terminé] EmptyMer 22 Avr - 23:41:11

Le couloir n’était à ses yeux pas le meilleur endroit pour faire une consultation, sans compter qu’elle n’avait pas vraiment les connaissances pour faire quoique ce soit de compliqué et que sa camarade avait vraiment l’air de souffrir.

« Vaux mieux être de ce côté que de l’autre tu ne penses pas ? » rétorqua-t-elle avec un sourire amusé, montrant bien qu’elle avait comprit le besoin qu’avait sa camarade de plaisanter pour évacuer le stress. Elle-même n’était pas très douée pour faire de l’humour quand elle ne se sentait pas totalement à l’aise mais on ne fréquentait pas des médicomages pendant un certain temps sans apprendre quelques réparties.

Du regard, la jeune fille chercha une salle vide et repéra rapidement une porte entrouverte et plongée dans l’obscurité donc en toute probabilité vide. Cela fait, elle reporta son attention sur le bras brûlé de sa camarade. Il n’avait pas une jolie couleur mais ça restait superficiel. Elle se souvenait vaguement de la marche à suivre dans ce genre de cas. Restait à espérer que ses mains se souvenaient du reste. Enfin ce n’était pas bien compliqué non ? Laver la blessure, désinfecter, mettre une potion cicatrisante, lancer un sort pour la douleur et hop fini… non ? Tout en réfléchissant, Deryn écoutait les récriminations de sa camarade visiblement furieuse de s’être faite avoir. Bah. Ça pouvait arriver à tout le monde, même Papy Bachelard avait du se faire mordre par ses plantes de temps en temps. La rouquine ne pouvait s’empêcher de sourire devant l’énergie et la spontanéité de sa camarade. Il n’y avait ni violence ni méchanceté dans ses paroles et sa colère était surtout dirigée contre elle-même. Et surtout il n’y avait personne dans ce couloir qu’elles deux et la réceptionniste qu’elle connaissait. Elle pouvait donc se montrer plus naturelle qu’elle ne l’était à l’UMA.


« Justement, j’ai une batte de baseball cachée dans la pièce d’à côté. Suis moi et je t’assomme. Si tu ne m’as pas trouvée assommante avant, cela va sans dire. »

Pourquoi son propre humour était-il toujours aussi compliqué ? Elle aurait mieux fait de se taire tiens. Histoire de cacher son trouble, la rouquine se dirigea vers la salle visée, allumant les lumières de ce qui se révéla être une chambre d’hôpital comme tant d’autre et fermant la porte derrière sa camarade.

« Je suppose que tu as passé ton bras sous l’eau ? Sinon c’est la première chose à faire pour enlever les restes de sécrétions tout ça. Je crois qu’on a une pommade pour soigner ce genre de brûlures dans la réserve. Ça va t’engourdir le bras aussi. C’est ton bras maître ? »

Elle se dirigea vers une armoire qu’elle ouvrit à l’aide d’un pass et examina son contenu avec attention.

« Pour me tuer il va falloir prendre un ticket, y en a d’autre avant toi. Mais ne t’en fais pas, je ne dirais rien, sauf peut-être sous la torture ou sous véritaserum. De toute façon si je te fais quoique ce soit, mon idiot de frère risque de me tomber dessus et ça il n’y a rien de pire. »

Elle sourit, se mit sur la pointe des pieds et prit, non sans difficultés, un pot contenant une crème mauve dégageant une forte odeur de beurre de karité. Il n’était d’ailleurs pas exclu qu’il y en ait dans la recette. Elle prit également une bande, du sparadrap, une sorte de gant de toilette enchanté pour être toujours humide et une bassine. Elle se retourna alors vers sa camarade.

« Tu veux bien enlever ton haut et t’asseoir sur le lit s’il te plait ? Ça sera plus pratique. Mais tu ne m’as pas dit comment tu t’étais retrouvée à jouer à chat avec un Bandimon ? »

Deryn posa son matériel à côté de Lucy-Ann et posa le couvercle du pot de pommade sur la table de chevet avec un sourire. On pouvait lire « Bandibad – soigne et apaise les blessures causées par les Bandimons ».

« Je sais pas si je vais être capable de t’aider j’en ai peur. Peut-être faudra-t-il couper le bras. Je peux peut-être sauver le haut mais à partir du coude je crois bien… désolée »

Oui c’était mauvais. Mais l’humour médical est toujours mauvais.
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MessageSujet: Re: Heal me tender [Terminé]   Heal me tender [Terminé] EmptyDim 3 Mai - 19:45:15

Lucy Ann se laissa emmener dans une salle vide et examiner sans broncher. Certes, elle avait fait 3 ans de médico-soins, ce qui faisait statistiquement 2 ans de plus que sa camarade, mais après tout, si elle travaillait à Ste. Mangouste, c’est qu’elle devait être compétente. Plus qu’elle-même, en tout cas.
Si cette mésaventure était arrivée à quelqu’un d’autre, il se peut qu’elle ait été capable de le prendre en charge, mais quand ce genre de chose vous arrive, la douleur a tendance à court-circuiter les neurones valides. Elle s’en remettait donc totalement à son jugement.

Je t’en prie, fais donc, mais vise bien, frappe un coup sec et net, parce que sinon après tu risques de me revoir pour cause de fortes migraines !
*A bien y réfléchir, ça ne me dérangerait pas tant que ça, qu’elle m’assomme, tout bien réfléchi…*

Tout en s’asseyant sur la chose/brancard/table d’examen/lit qui se trouvait au beau milieu de la salle, elle écoutait les questions de Deryn avec attention. Professionnelle et tout et tout. En voilà une qui maîtrisait déjà l’effet placebo du praticien : comment mettre le patient en confiance et favoriser sa guérison en se montrant compatissant, concerné, même si ce n’était pas forcément le cas.

Oui, je me suis douché le bras à coup d’Aguamenti, mais je n’ai rien fait d’autre. Comme ce n’est pas mon bras maître, vas-y c’est bon tu peux y aller, engourdi-le autant que tu veux, ça ne me pose pas de problème. De toute façon j’ai appris à déballer mes chocogrenouilles d’une main !

*Tiens, si tu commences à parler sucreries c’est peut-être que tu n’es pas tout à fait à l’article de la mort tout compte fait !*

Maintenant arrivait une étape cruciale : retirer le haut. Il y avait bien la bonne vieille méthode classique, mais rien que la perspective de plier ou de faire frotter un bout de tissu sur son avant bras la fit grimacer d’avance. Elle soupira, regardant son t-shirt noir d’un air attristé.

C’est pour la bonne cause mon gars…

Elle sortit sa baguette d’une des poches latérales de son jean, et lança un sortilège de découpe au niveau des coutures hautes des épaules. Les pans de tissu retombèrent comme une peau de banane et l’ensemble du tissu dégringola au niveau de sa taille, dévoilant sa lingerie d’une couleur assortie à celle de la pommade.

Espérons que je réussisse mon Reparo, sinon je risque de passer pour une exhibitionniste en rentrant chez moi…
Elle leva ensuite de grands yeux interloqués vers sa soigneuse providentielle qui venait tout d’un coup de revêtir des airs effrayants de Reine de cœur au pays de Ste. Mangouste.

C… Couper le bras ?
Il lui fallu quelques secondes pour que l’information « humour » atteigne ses neurones. Le venin de Bandimon avait-il aussi des effets sur la cognition, ou bien Lucy-Ann avait-elle des problèmes pour faire fonctionner ce qui lui servait de cerveau ?

Ha, heu oui excuse-moi… Mais je te préviens, si jamais Manu remarque qu’il manque des morceaux à son jouet préféré quand je rentre, il risque d’aller se plaindre à Cad… M’enfin moi je dis ça, je dis rien… fit-elle en lançant un regard amusé à sa camarade, riant à moitié de l’absurdité de ce qu’elle venait de dire.
*Finalement, qui a dit que les hommes ne servaient jamais à rien ?*

Histoire de faire diversion sur sa tentative d’humour douteuse, la sorcière sauta sur la première diversion possible.

En fait pour te répondre, j’étais partie en expédition sauvage pour exercer mes talents de magiezoologue et rattraper un peu le retard accumulé sur le programme, et croyant avoir trouvé en ces sales bêtes des adversaires à ma taille… Tadam ! Me voici !
Moralité : ne loupe jamais les cours, ton karma te le fera payer à un moment ou à un autre… Quoique je pense que c’est pas trop ton style de faire l’école buissonnière, je me trompe ? Sinon tu serais dehors à faire la folle au lieu d’être ici avec moi et cette… Crème pour soigner les brûlures de Bandimon ? He beh, s’ils se sont donné la peine d’en inventer une c’est que je ne dois pas être la seule gourde à s’être fait avoir… Ca me rassure au fond… Est-ce qu’il existe une pommade miracle pour chaque type de blessure que peuvent infliger les créatures magiques ? Parce que si c’est le cas, je devrais peut-être songer à investir dans un petit assortiment, douée comme je suis, ça pourrait m’éviter quelques allers-retours ici…
Pas que ta présence me soit désagréable, au contraire, mais c’est toi qui finirait par avoir marre de mes jérémiades, parce que c’est plus fort que moi, quand ça va pas ou que je stresse j’ai tendance à parler parler… Un vrai moulin à paroles… D’ailleurs je vais me taire, sinon tu vas vraiment finir par m’assommer, je vais pas comprendre.


Lucy-Ann finit par s’allonger, tendant le bras, tenant sa langue. Il était vrai que sa rousse camarade était plutôt du genre discret, en général on n’entendait sa voix que pour participer en cours, et elle n’avait pas envie de se montrer plus enquiquinante que nécessaire.
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MessageSujet: Re: Heal me tender [Terminé]   Heal me tender [Terminé] EmptyMar 2 Juin - 1:25:31

Rassurée par les propos de son aînée, Deryn posa une noix de crème sur sa paume et commença à la faire doucement pénétrer dans le bras de sa camarade. Ce n’était pas aussi facile qu’on pouvait le penser. Il fallait réussir a masser un bras brûlé sans appuyer sur une zone douloureuse tout en restant assez ferme pour que la pommade ne reste pas superficielle. En somme, il fallait mettre la main à la pâte, toute visqueuse et violette soit-elle. L’idée fugace lui vint soudain que sa sœur ne pourrait jamais suivre la même voie qu’elle. Il y avait bien trop d’eau, de liquides et d’humeur pour la plus jeune des Cadell.

« Au pire j’ai probablement un T-shirt de rechange quelque part. »

Un sourire pour effacer le stress. Le sien surtout car elle ne savait pas du tout comment cette proposition serait prise. Certaines filles se piquaient de pudeur pour un rien et comme Lucy-Ann avait poussé le vice jusqu’à parler à son T-shirt, sa santé mentale pouvait être remise en cause. Et tout ça en priant pour qu’elle ne se vexe pas en pensant qu’elle la trouvait trop nulle pour un réparo. Les gens c’était compliqué et susceptible. Une raison supplémentaire pour ne pas les aimer.

Sans un mot mais sans non plus se formaliser de toutes les bêtises que le stress faisait dire à sa patiente (de toute façon, secret médical obligeant, pas une seule d’entre elles ne sortirait d’ici de son fait), elle continua de la soigner avant de la voir perdre plusieurs couleurs. Ah. Visiblement la blague préférée du Docteur Riagal avait fait mouche ici aussi. Et autant elle trouvait d’habitude ce genre de farces totalement immatures, autant elle comprenait maintenant pourquoi il les aimait tant. La foi des patients et surtout l’ignorance qu’ils avaient de l’état de leur propre corps était très amusante. Les taquiner la dessus était un vrai régal.


« Bah je dirais que je ne l’ai pas fait exprès. Peut-être même qu’en battant des cils ça pourra passer, tu ne penses pas ? »

Elle non. Elle connaissait Manu de réputation pour être un gars sérieux depuis sa relation avec la rousse et c’était un ami de Cadfael. Hyn qui choisissait toujours ses amis parmi les gens les meilleurs qui puissent exister. Et encore, elle restait objective, elle ne parlait que de son frère. Bref à supposer qu’elle puisse être sérieuse (ce qui n’était pas le cas. Le gallois, malgré ses origines et sa beauté ne l’intéressant pas plus que ça), il n’y avait aucun risque qu’elle le lui pique.

Mais il est notoire que d’insinuer que l’on pourrait attendrir son copain n’avait aucun effet positif sur le stress de son interlocuteur et cette fois ne démenti pas la règle. Lucy-Ann se mit à parler à toute vitesse. Deryn, gagnée par la nervosité à son tour ne réussit à en saisir que la première phrase et, en faisant des efforts après coup le sens général. Elle se sentit rougir. Elle avait eu vent de l’étiquette de première de la classe qu’on lui avait accolée et qui n’allait pas vraiment avec ce dont elle se souvenait de Poudlard. Au château, elle s’était toujours considérée comme moyenne même si elle était plutôt bonne en général. Mais comme elle ne se faisait pas remarquer, plus apeurée à la simple idée de s’imposer. Visiblement son tour de l’Europe et surtout Odysseus…Odysseus ne lui avaient pas que donné une vocation. Ils lui avaient également apprit à s’imposer un peu.


« Il y en a pour les problèmes les plus courant. Des potions contre le venin des Doxies, de la crème pour les brûlures de bandimon, je crois qu’il y a une potion pour les morsures de malagriff aussi mais je ne suis pas sûre. Je pourrais me renseigner pour te faire une liste de ceux qu’on a ici si tu veux. »

Elle restait serviable. Même si ce flot de parole l’angoissait plus qu’autre chose, elle ne voulait pas imposer sa propre phobie à sa camarade qui n’y était pour rien et qui évacuait son stress de la façon la plus agréable qui soit pour un médicomage. Parce que les blagues, il y avait pire. Il y avait les pleurnichards. Les vrais. Ceux avec des larmes. Et les agressifs aussi. Et ceux qui soutenaient mordicus qu’ils n’avaient pas mal. Bref tout un tas de gens étranges aux comportements les plus variés. Lucy-ann, elle, lui tirait la langue.

La rouquine arrêta son massage, s’essuya la main sur le gant humide et déposa une nouvelle couche violette sur une longue compresse qu’elle déposa sur le bras meurtrit. Elle prit alors la bande pour maintenir le tout, serrant assez pour pas qu’il s’en aille, pas trop pour ne pas couper la circulation. Elle aimait également la médicomagie pour ça. Un travail manuel, assez prenant pour éviter d’avoir à penser (et elle avait assez de sujets désagréables en tête en ce moment pour aimer ne pas s’y attarder).


« Tu as besoin d’un sort d’anesthésie ou celui contenu dans la crème fait l’affaire ? Je ne sais pas encore bien doser et puis la douleur est quelque chose de tellement subjectif qu’il est difficile de savoir. Si tu veux tu pourras passer me voir dans ma chambre demain, je te changerais le pansement. Pas besoin de revenir ici. En général d’ailleurs. J’ai un peu de tout dans ma chambre et elle est toujours ouverte aux amis. »

Or les amis de ses amis étaient ses amis. Même les petites amies des amis de son frère, puisque son frère, c’était elle. C’était ça la solidarité galloise. Quelque chose qui pouvait parfois dérouter ceux qui les connaissait moins bien.
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MessageSujet: Re: Heal me tender [Terminé]   Heal me tender [Terminé] EmptyJeu 4 Juin - 7:58:11

Lucy Ann avait finalement réussi à stopper son flot de paroles intempestives et se tenait sur sa table d’examen, bras tendu, le même air sage et discipliné que lorsque sa maman l’emmenait chez le médecin et qu’elle savait qu’elle aurait droit à un bonbon si elle ne s’enfuyait pas en hurlant en voyant venir le vaccin.
Bon, elle avait grandi depuis et la perspective d’un bras fonctionnel lui suffisait amplement comme récompense, mais ceci dit…

Ho oui, un t-shirt de rechange, très bonne idée, ça me fera un souvenir en plus… Il y a plusieurs coloris disponibles ou le désastreux sens de la mode hospitalier impose-t-il un truc laid genre blanc endive, canari délavé à la javel ou bleu tristoune ?
La perspective de remporter un t-shirt Ste Mangouste la faisait sourire intérieurement, lui faisant repenser aux t-shirts promotionnels abominables que ramenait son père de son entreprise quand elle était petite et qu’il lui fallait porter par ordre maternel, histoire de « faire plaisir », et qui se retrouvait toujours mystérieusement affublé des tâches les plus improbables et évidemment irrécupérables.

Pendant qu’elle se perdait dans ses souvenirs, la jeune sorcière regardait sa camarade s’affairer sur son bras, entre massage, tartinage et emballage, et ne put qu’admirer la précision et l’assurance de ses gestes. Plutôt rassurant, étant donné que c’était quand même son bras qu’elle avait entre les mains, pas qu’elle s’accorde une importance démesurée mais quand même, il pourrait encore lui servir.
Une fois le bandage terminé, elle admira le nouveau look de son avant-bras façon momie, qui avait un petit côté très rétro mais n’était pas franchement discret. Elle allait devoir trouver une explication plus glorieuse que « me suis fait attaquer par un bandimon » lorsqu’on lui demandait à quoi était due sa blessure de guerre. Aurait-elle bravé un dragon ? Sauvé un chaton d’une maison en flammes ? Non, de toute façon elle était toujours assez peu crédible dans ses mensonges, et finirait par se contredire à un moment ou un autre. Autant se tenir à la vérité, qui si elle était pitoyable avait au moins le mérite d’être exacte.

L’étudiante se retint de répondre à sa camarade « Non, pas de sort d’anesthésie, ça ira, par contre je veux bien un bisou magique ! » se doutant que ce genre de trait d’humour puéril ne faisait rire qu’elle. Au mieux, elle la prendrait pour une nunuche, au pire comme une perverse avec des méthodes de drague douteuses.
Hum, non ça ira merci, je devrais survivre sans le sort comme une grande, la crème fait déjà bien son boulot…

La proposition de la galloise la surprit un peu, elle ne s’y attendait pas étant donné qu’elles avaient jamais été spécialement proches… Mais après tout elle avait raison, elles vivaient toutes les deux sous le même toit alors… Et puis qui refuserait une infirmière à domicile ?

Merci Deryn, c’est vraiment une chouette proposition de ta part, que j’accepte avec plaisir ! Mon ego devrait sûrement répondre quelque chose du style « Non non, c’est bon, je changerais ce pansement toute seule » d’un ton fier et héroïque, mais ma raison sait que je ne suis déjà naturellement pas très douée de mes deux mains, alors d’une seule, je n’ose même pas imaginer, je finirais sûrement avec le bandage sur la tête.

Lucy Ann avait une sorte de don inné pour se faire passer pour une incompétente notoire, mais ses exagérations se basaient toujours sur le fait qu’elle pouvait être réellement maladroite et se conduire comme si elle avait deux pieds gauches à la place des mains.
Jetant un dernier regard à son pansement flambant neuf, son attention se porta de nouveau vers sa camarade :

Maintenant que tu m’as presque sauvé la vie grâce à tes compétences de graine de médicomage, je pense qu’on va te laisser tranquille, mes jérémiades et moi… Par contre au risque d’abuser de toi, pourrais-tu me passer de tes fameux t-shirts ? J’ai la flemme d’essayer de raccommoder le mien, fit-elle en lui lançant un regard las. La journée avait été assez éprouvant pour elle, entre son excursion, son agression, son transplanage et le reste, il y avait une jeune fille qui n’aurait pas de mal à s’endormir malgré la douleur ce soir.
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MessageSujet: Re: Heal me tender [Terminé]   Heal me tender [Terminé] EmptySam 20 Juin - 4:37:25

« Si tu veux, il y a aussi rose bonbon guimauve séchée depuis trois jours. Mais comme je te proposais l’un des miens c’est plus du noir, du vert ou du rouge foncé. Enfin si tu tiens vraiment à avoir un truc d’infirmier en papier je peux te trouver ça aussi. Tu le veux avec le pantalon assorti aussi ? »

Deryn souriait mais n’arrivait pas encore à surmonter assez sa timidité pour ne pas éviter son regard. C’était vrai que proposer ses propres habits se faisaient peu en général. Mais bon, c’étaient des T-shirt moldus de sport, larges et pratiques qu’elle utilisait surtout quand elle avait besoin de se sentir à l’aise et quand elle devait soigner des pervers. Parce que bon, les tenues officielles étaient quand même bien transparentes et en tant que novice, elle n’avait pas encore le droit à la belle robe-blouse blanche qui formait l’uniforme de sa profession. Enfin, cela viendrait bien un jour.

Concentrée sur sa tâche (qui, si elle était plutôt simple, demandait tout de même de l’attention. Elle ne voulait pas blesser sa patiente, elle n’en avait pas tant que ça.), la jeune fille n’ajouta rien, se contentant de poser les questions d’usage dans ce cas là. Sa voix était douce mais monocorde, sans jugement ou passion quelconque. Brûlure = pansement. Pas la peine d’en faire un article de la gazette.

Une fois le bandage terminé, elle recula d’un pas, laissant Lucy-Ann seule avec son œuvre. Elle se lava soigneusement les mains, rangea ses ustensiles avec un soin presque maniaque (elle ne voulait surtout pas qu’on puisse lui reprocher de mettre du désordre dans l’hôpital) et se frotta les paumes sur sa robe. Non, elle n’était pas nerveuse.


« Si ça peut consoler ton ego, dit lui que personne n’a besoin de le savoir et qu’il aura l’air encore plus ridicule sans. Il n’y a aucune honte à ne pas être très habile d’une main. De nombreux médicomages renommés ont besoin de leurs confrères quand ils sont blessés ou malades, c’est normal. Et de rien, c’est normal. Puis ça me permet de m’exercer, c’est tout bénef. Parce que je ne suis pas sure que le Professeur Vawdrey nous ait prévu des travaux pratiques. S’il est probablement du genre à aimer jouer au docteur je ne suis pas certaine que la chose l’intéresse lorsqu’il s’agit de le faire en groupe. »

A nouveau elle sourit et rougit un peu. Elle était toujours plus à l’aise lorsqu’elle était seule ou en tête à tête avec quelqu’un et son côté mauvaise langue ressortait un peu. Mais d’habitude c’était plus avec Livie ou sa famille qu’elle se laissait aller comme ça. Il fallait croire que Lucy-Ann et ses jérémiades la mettait à l’aise. Elle restait quand même un peu nerveuse. Elle ne la connaissait pas encore vraiment et avait peur d’aller trop loin dans ses blagues pas drôle.

Histoire de cacher (pour la énième fois) sa gêne, la jeune fille se tourna vers la porte et lança un accio sur un vêtement qui se trouvait dans les casiers du personnel. Le T-shirt noir vola à travers l’hôpital pour atterrir dans les bras de sa propriétaire qui s’empressa de le tendre à sa patiente.


« Laisse moi ton épave, je verrais si je peux la réparer après mon shift. »

Une hésitation. Elle n’était pas douée pour prendre congé mais savait qu’il était maintenant inutile de s’éterniser. D’autres avaient probablement besoin d’elle à l’heure qu’il était.

« Euh.. je suis désolée, je vais devoir te laisser. Tu pourras te débrouiller toute seule pour sortir ? Ce n’est pas très compliqué… »

Non, elle ne prenait pas Lucy-Ann pour une idiote. Elle voulait vraiment aider de son mieux l’amie de l’ami de son frère. Parce que pour un gallois, la famille et le clan, c’est sacré.

[HJ : Je te laisse clore – merci pour le topic et vraiment désolée pour le temps que j’ai mis à te répondre tout au long du topic. C’est la loose.]
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MessageSujet: Re: Heal me tender [Terminé]   Heal me tender [Terminé] EmptyMer 1 Juil - 14:56:47

La jeune sorcière écoutant l’énoncé de la collection printemps-été de Ste. Mangouste sans mot dire.

Rose bonbon desséché ? Heu… C’est pas que les sucreries ne soient pas mon rayon, ou que j’ai quelque chose contre les tenues écolos recyclables en papier et tout mais… Je crois que pour aujourd’hui je vais m’en tenir au classique, noir ça sera parfait.

Elle laissa ensuite la médicomage en herbe terminer son œuvre avant de remuer légèrement son bras, histoire de tester la mobilité que lui laissait le bandage. Pas de quoi remporter des championnats de gym tonique, mais elle ferait avec. Dommage qu’Halloween soit encore loin, ça aurait fait un excellent début de costume de zombie.

Je viendrais te voir avec plaisir pour changer cette chose, pas que je ne fasse pas confiance au professeur Vawdrey pour me livrer en tant que cobaye, mais je ne préfère pas jouer au docteur avec lui, que ça soit seule ou en groupe d’ailleurs… Je suis une femme casée ! fit-elle d’un air ironiquement solennel. Il était vrai que le professeur de Soins magiques était plus connu pour son « carnet de bal » bien rempli que pour ses compétences de médicomage. Pas qu’il soit incompétent ou quoi que ce soit, il faisait simplement moins usage de ses capacités de soigneur que de tombeur, à chacun ses choix après tout.

Lucy Ann attrapa ensuite le t-shirt noir que lui prêtait sa camarade, l’enfilant comme elle pouvait, c'est-à-dire de façon relativement comique, son bras gauche tout rigidifié par le pansement, on aurait dit une gosse de 3 ans apprenant à s’habiller hybridée avec un épouvantail. Mais elle réussit quand même à l’enfiler, et dans le bon sens en plus, l’honneur était sauf.

Merci, je te le rendrais dès que possible, lavé, repassé… Enfin repassé seulement si je trouve un elfe de maison à qui demander ça, quand je m’en charge moi-même d’habitude ce n’est pas brillant, mais avec un seul bras ça risque d’être un vrai massacre !
De par ses origines moldues, elle avait gardé l’habitude de s’occuper de ses tâches ménagères elle-même, car elle n’aimait pas l’idée de se servir d’une autre race comme ses larbins attitrés, ce que bon nombre de sorciers trouvaient saugrenu, habitués à cette domestication depuis toujours. Un autre clash des cultures comme il en existait beaucoup entre des deux mondes…

Tu peux t’amuser à réparer mon t-shirt si tu as le temps, sinon je pense que je pourrais en faire le deuil sans trop de problèmes, continua-t-elle pour changer le sujet de conversation. Quoi qu’il en soit, merci pour ton aide, je te revaudrais ça dès que possible ! Ne te préoccupes plus de moi, je saurais me débrouiller toute seule comme une grande, je te laisse à tes autres patients.

La jeune femme regarda sa collègue s’éloigner avec un sourire, remerciant sa bonne fortune d’avoir mis la galloise sur son chemin, il était bien plus agréable d’avoir affaire à une tête familière quitte à ce qu’elle ne soit pas très loquace plutôt que de devoir faire face à un inconnu se fichant de vous comme de sa première paire de moufles.

Parée de son nouveau t-shirt assez large pour en mettre deux comme elle, elle se releva de sa table d’examen pour sortir prendre un peu d’air frais. Chose bizarre pour une ex-médicomage, elle n’aimait pas les hôpitaux plus que ça. Tous ces gens malades, toutes ces morts, toutes ces souffrances condensées en un seul lieu… Ca donnait la chair de poule à son âme.

*Espérons que je n’aie pas à y retourner de sitôt !*

[Hrp] Merci à toi d’avoir pris sur ton temps pour ce Rp !
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