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 Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)
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  • Narcissa Bower
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MessageSujet: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyLun 31 Juil - 1:14:05

Narcissa se baladait, comme souvent ces temps ci, elle tenait bien sur beaucoup d’importance au fait qu’elle devait rendre ses devoirs à temps, ce qu’elle faisait toujours, parce qu’elle ne dormait pas beaucoup, cela lui arrivait de passer même la nuit penchée sur ses devoirs et ainsi de s’endormir dans la salle commune.
Mais cela lui laissait donc beaucoup de temps libre qu’elle passait à tenter de se détendre, faire le vide dans sa tête, oublier tant de choses qui la perturbaient..
Ses lieux habituels étaient les cachots, le lac, le parc, mais elle se lassait de ses endroits, puis elle en avait marre de voir du monde partout autour d’elle..
La Serpentarde avait même été faire un tour au Cimetière, puis aussi à cet endroit, elle avait été dérangée.
Elle ne savait plus trop où aller à présent, elle marchait vers le parc, puis passa la cabane du vieux lourdaud, elle méprisait cette homme..


*Ha maudit soit cet homme.. Que dis-je cet homme ! Cet hybride répugnant plutôt!*

Puis aperçut la forêt interdite, la vert et argent n’avait encore jamais eu l’occasion d’y pénétrer, personne n’était dans les environs, c’était donc le bon moment, elle allait enfin pouvoir visiter cette forêt mystérieuse, crainte de tous..
Elle n’était pas du genre suicidaire, mais cependant assez aventureuse, elle n’était pas des plus courageuses, mais ne se laissait pas emporter par la peur, et toutes autres émotions d’ailleurs..
A part peut être la haine, qu’elle laissait volontairement ressortir quand elle était confrontée à des personnages qu’elle méprisait..


Elle se dirigea donc, d’un pas plus rapide qu’à ses habitudes et avec détermination vers la forêt.
Arrivée à la lisière, elle scruta les environs, s’assurant bien que personne ne l’avait remarquée..


*Mieux vaut être prudente tout de même*

Pensa-t-elle en se retournant pour ainsi entrer véritablement dans la forêt, elle gardait sa main droite serrée sur sa baguette, prête à exercer ses pouvoirs au moindre aspect étrange.. Parce que même si elle n’avait jamais pénétré dans la forêt, elle savait pertinemment que celle-ci n’était pas vraiment un endroit sur..
Narcissa aimait se sentir quelque peu en danger, braver les interdictions, mais elle savait parfaitement où se trouvait ses limites, elle ne se serait pas aventurée comme ceci sans d’abord avoir évaluer quelque peu la situation.
En effet, Narcissa Bodom était une jeune personne, mais très réfléchie et mure pour son âge d’une part, puis d’autre part, son apparence le confirmait, elle était assez grande par rapport à ses camarades de première année..


La jeune fille s’engouffrait à présent dans la forêt, elle ne voulait pas cependant marcher trop loin, même s’il ne faisait pas totalement nuit, l’endroit dégageait seulement de faibles lueurs, elle s’arrêtaun instant, observant autour d’elle.
Ici, elle était à l’abri du vent, ne voulant pas continuer davantage -du moins pour l’instant- la Serpentarde se dirigea près d’un immense arbre, puis s’assit à son pied.
Elle restait là quelques temps, à oublier ses soucis, ne se préoccupant que de son bien être à présent et étrangement, elle se sentait dans une sorte de sécurité, pas celle qui nous préserve, mais celle qui nous repose…
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyLun 31 Juil - 4:40:04

Une journée de plus à espérer qu'il y aurait quelque chose à faire. Depuis quelques temps, Drago n'était plus très occupé et le sentiment d'avoir toujours un projet ou un cours à l'horaire lui manquait. En effet, dans l'Esprit de Noel probablement, les cours étaient de plus en plus rares, possédant de moins en moins de contenus et les professeurs semblaient lasses de leur enseigner quoi que ce soit ayant de la valeur. Le jeune Préfet se disait même qu'il apprennait davantage en se gavant d'ouvrages et grimoires de toutes sortes. En effet, le Serpentard était de plus en plus autodidacte, apprenant même certains sortilèges dans les livres puis sortant s'entraîner dans la Salle sur Demande quand l'occasion se présentait. Il se sentait revivre que de connaître, assouvir sa soif d'apprentissage pour une soirée, c'était un sentiment agréable à l'héritier Malefoy.

Même ses devoirs de Préfet semblaient moins lourds, il n'avait presque pu de rondes officielles à effectuer, moins en moins de rapports et il ne faisait que de donner ce qui il y a quelques semaines à peine l'avait conduit à presque avoir trop à faire, c'était drôle comment les choses changeaient en si peu de temps. Une autre chose qui lui déplaisait, moins de cours, moins de points pour Serpentard et cela, cela l'énervait un peu. Il ne pouvait se mettre en tête de devoir léguer à une autre Maison l'honneur de posséder la fameuse Coupe des Quatre Maisons, c'était insupportable comme pensée.

Mais bon, Drago avait donc décidé de s'occuper un peu et ses pas le menait dans la Foret Interdite, endroit où il s'était passé quelques petites choses, assez banales, mais qui manquèrent de faire apparaître un léger sourire sur les lèvres minces du Préfet. Presque chaque endroit de Poudlard et des environs lui inspiraient un quelconque souvenir désormais, et lui devenait presque nostalgique en y repensant. Certes, physiquement, il était aussi droit, froid et hautain mais la tête s'envolait dans les limbes des songes...


*Tiens, il faudrait peut-être m'assurer que j'ai ma baguette, au cas où bien sûr.*

Depuis l'épisode du Lac qui remontait à sa première année, Drago ne se rendait jamais à un endroit potenciellement dangereux, et particulièrement la Foret Interdite, sans le soutien et la sécurité qu'apportait sa baguette magique. Assuré d'avoir celle-ci, il avança d'un pas accéléré pour ne pas se faire repérer par des condisciples car c'était pas pour faire joli qu'elle s'appelait la Forêt Interdite..

Tout paraissait si sombre malgré le jour qui venait de tomber dans cet endroit, c'était un changement flagrant. La Forêt semblait être en permanence plongée dans les Ténèbres, seulement quelques faisceaux lumineux passant à travers la végétation faisant plusieurs mètres. De très grands arbres, vieux de plusieurs siècles, semblaient ajouter une touche ancienne à l'endroit. Source de magie, une aura étrange entourait l'endroit, une aura inspirant le respect autant qu'elle semblait menaçante.

Drago se baladait depuis une vingtaine de minutes, admirant le paysage s'offrant à lui et demeurant sur ses gardes sur l'apparition d'une créature magique. Pourtant, au pied d'un arbre imposant, il remarqua une silhouette qui n'avait rien d'une créature et tout d'une personne.

Laissant le sentier qu'il empruntait, il se décida à aller voir de plus près l'identité de cette personne. Plus il approchait, plus il se permettait de mettre un visage sur l'anonymat qu'offrait la distance. Il savait que c'était une fille, c'était certain et lorsqu'il fut à une dizaine de mètres, il se rappela d'avoir croisé cette fille, une Serpentard à son insigne, dans les Cachots. Elle avait pu le repérer vaguement mais, les yeux clos, il ne croyait pas qu'elle possède ainsi le jugement de la distance. Drago décida donc de l'interpeler tout de suite pour ne pas s'infiltrer dans sa zone de...détente?


Bonjour, désolé de te déranger mais je t'ai aperçu de loin et j'ai décidé de mettre un nom sur ta personne. Je suis Drago Malefoy, Préfet de Serpentard et tu es... ?
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  • Narcissa Bower
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyLun 31 Juil - 14:08:32

Cela faisait longtemps à présent que Narcissa était assise au pied cet arbre immense, bien sur parcourir la forêt ne lui aurait pas déplut, mais si elle s’engouffrait en profondeur et qu’elle ne se trouvait pas en mesure de retrouver son chemin, elle se plongerait ainsi dans de sérieuses difficultés..
Parce que même si elle se sentait à son aise en cet instant, tout pouvait basculer d’une minute à l’autre, un bon nombre de créatures si monstrueuses, effrayantes et dangereuses logeaient dans cette forêt. Ce n’était donc pas vraiment le bon endroit pour perdre son chemin et donc s’égarer..
C’était ainsi que la jeune Serpentarde était restée appuyée contre cet arbre, fermant quelque fois les yeux, pour ressentir plus pleinement ce bien être, éloignée de tout encombrement malvenu. Bien sur, sa baguette était toujours serrée fermement dans sa main droite, à l’intérieur de sa robe. Bien qu’elle fermait les yeux quelque fois, ce n’était sûrement pas pour cela qu’elle somnolait, bien au contraire, tous ses sens étaient en éveil.
La vert et argent ne semblait guère endormie, ou même fatiguée, sa position le démontrait, on sentait qu’elle était prête à bondir sur la moindre chose inquiétante, telle une tigresse sur sa proie.
Parfois, la première année entendait quelques craquements, mais rien d’anormal ne pouvait l’inquiéter, après tout ce n’était pas un simple parc, mais une immense forêt, il était donc tout à fait logique d’entendre quelques bruits étranges, sans forcément s’alarmer.
Cependant, la jeune fille restait sur ses gardes, méfiante.


Ce qui était tout à son honneur quand elle entendit des craquements plus intense, elle crut dans un premier temps qu’elle avait à faire à un animal ne représentant aucun danger, mais quand elle ouvrit les yeux, une silhouette lui était apparut.
Cette ombre s’avançait vers Narcissa, malgré les fines lueurs de ce coucher de soleil, qui pénétrait assez difficilement dans la forêt par quelques espaces vides parmi les branches des arbres, la Serpentarde n’arrivait pas à distinguer qui était cette personne, car à présent, au fur et à mesure que la silhouette se rapprochait, il s’agissait d’un humain.
La vert et argent se releva précipitamment sortit sa baguette, la tenant fermement levée devant elle.


La personne était proche, c’était un jeune homme, à la vue de son écusson, il était à Serpentard. Puis Narcissa le voyait parfaitement à présent, il se présenta à elle, mais la jeune fille l’avait tout de suite reconnut.
Car en effet, il s’agissait de Drago Malefoy, l’unique héritier Malefoy.
Cela faisait longtemps que la Serpentarde voulait voir de près ce jeune homme, après tout, il descendait d’une très noble famille, au sang pur bien évidemment, il représentait la dignité.
Elle abaissa donc tout de suite, sa baguette, la rangea délicatement dans sa poche, puis répondit de son ton habituel, froid, mais d’une voix posée et apte à la conversation :


- "Enchantée. Mon nom est Bodom, Narcissa Bodom."
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyMar 1 Aoû - 23:14:20

Le jour semblait filer assez vite car, depuis son entrée, le soleil avait eu le temps de sombrer pour laisser les ténèbres l'entourer. C'était d'ailleurs habituel car, lorsque Drago suivait ses pas ou se perdait dans ses pensées, il perdait tout repère temporel. Un peu lassant quand il y avait quelque chose à l'horaire plus tard mais qui permettait au Serpentard de s'évader quelques fois, sans aucune raison. C'était d'ailleurs un phénomène qui arrivait particulièrement souvent ces derniers temps. En effet, le jeune homme appréhendait positivement les vacances qui ne tarderait pas à arriver.

En effet, Drago avait prévu déjà de prendre du repos, de se régaler d'ouvrages dont Lucius s'était porté acquiéreur depuis un moment concernant, majoritairement, l'Ancienne Magie. Il les avait, en majorité, racheter à un collègue de travail avec l'envoûtant pouvoir de persuation de Malefoy Père. Drago ne se préoccupait guère du comment et du pourquoi mais s'était montré très intéressé par ses ouvrages. Donc, ce serait une période d'accroissement des connaissances et du savoir pour le deuxième année.

En ce moment, le jeune homme terminait ses pas qui l'amenaient près de la Serpentard contre l'arbre. Il remarqua qu'elle avait quelques fois les yeux ouverts mais ne semblait pas se rendre compte de sa présence, comme si elle était dans une transe. C'était plutôt intéressant. Cependant, le Vert et Argent savait que, à défaut de voir, celle-ci était réceptrice et tous ses sens étaient à l'affut du moindre mouvement qui représenterait une menace ou encore un danger.

La distance les séparant se rapetissant à vue d'oeil, le craquement que faisait les chaussures de Drago sur les branches cassés et certains objets typique d'une Forêt tira la jeune fille de sa torpeur. Drago ne cherchait pas à se faire discret, il n'en avait aucune intention puisqu'il venait en sa direction dans un but strictement pacifique, à quoi bon se mettre à dos une condisciple?

Bref, lorsqu'il se présenta, la Serpentard était redressée et écoutait ses paroles. C'était par pure manière que le jeune homme se présentait, sachant pertinemment que très peu des Serpentard ignoraient son identité et son interlocutrice ne faisait pas partie des exceptions. Elle baissa machinalement sa baguette lorsqu'elle mit un nom sur la silhouette et ouvrit la bouche, laissant son ton froid mais calme l'introduire. Drago l'écouta avec attention puis rétorqua à ses paroles.


Moi de même, Narcissa. Tu es également à la recherche du calme et de la sérénité qu'apporte la Forêt Interdite quand elle n'est une menace de par ses occupants?

Drago avait répondu de son ton neutre, mais respectueux. Lorsqu'il décidait d'entamer une discution, il mettait de côté son non moins célèbre ton froid, voire glacial. Le jeune homme attendit, par la suite, une réponse de Narcissa. Narcissa, elle possédait le même nom que sa mère, étrange coïncidence...
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  • Narcissa Bower
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyMer 2 Aoû - 0:17:21

Le ton qu’avait employé Drago Malefoy pour répondre à la jeune fille était dépourvu de froideur, au contraire ce celui de Narcissa.
Pourtant elle ne voulait en aucun cas paraître désagréable à l’égard du jeune homme, bien au contraire, mais elle ne pouvait rien y changer, quand elle changeait de ton, c’était comme si qu’elle déformait sa voix. Donnant quelque chose d’assez étrange à entendre, elle ne s’y risquait donc pas.
Puis, toute personne dotée d’intelligence, ce qui était le cas de Drago, pouvait se douter assez facilement que la jeune Serpentard n’était pas d’humeur massacrante, et était donc apte à avoir une conversation courtoise et polie.


La vert et argent gardait toujours ce ton, qui la suivait depuis son enfance.
Elle n’avait aucune raison de parler autrement, sa famille a toujours parlé ainsi.. Elle n’a connu que la malveillance et la froideur durant toute sa jeunesse, chez ses parents. La chaleur et l’amour sont des sentiments qu’ignoraient la jeune fille, entre elle et sa famille, la seule liaison qui existait était le respect et la crainte.
Même si à première vue, on penserait que Narcissa était une enfant pourrie gâtée jusqu’à l’os, ce qui était sûrement le cas, elle n’a jamais connu d’enfance véritablement heureuse, celle que mérite les enfants naturellement.
Mais tout ceci avait forgé le caractère de la jeune fille, l’amour était banni de son vocabulaire, d’ailleurs elle ne savait pas ce que c’était réellement, ne l’ayant jamais vécue.


Ses parents lui avaient donné le nom de Narcissa, qui le portait très bien, vu les sentiments égocentriques de la jeune fille..
Ce prénom d’ailleurs était le même que celui de la mère de son interlocuteur, Narcissa Malefoy.
La Serpentard ne savait guère si son camarade l’avait remarqué ou non, mais c’était sûrement le cas, ce nom n’était pas des plus répandus..
Tant mieux d’ailleurs, puisqu’elle aimait se sentir assez exceptionnelle, elle ne supportait pas de faire comme les autres, elle avait un tempérament bien trempé, qui lui a beaucoup servi.
Et de ce fait, la vert et argent s’était sortit de quelques situations délicates, avec tact et ruse.


- "Exactement, tout ce brouhaha m’exaspère au plus au point, tout le monde semble surexcitée, encore plus qu’à l’ordinaire, à cause de toutes ces festivités écoeurantes .."

En effet, la jeune fille détestait toutes ces célébrations stupides qui menaient à rien, toute cette gaieté absurde, tout ceci passait au-dessus d’elle, sans l’affecter davantage …

- "La forêt, elle seule est calme et reposante. Je pensais être la seule à apprécier la tranquillité de cette atmosphère.
Beaucoup n’osent s’approcher et ainsi profiter de ses bienfaits, à cause de cette peur qui leur ronge les entrailles.."
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyJeu 3 Aoû - 4:32:00

L'intonation de Drago n'était pas froid car il n'en avait pas ressenti la nécessité mais demeurait neutre, très neutre. On ne pourrait en aucun cas y déceler le moindre sentiment, encore moins son fond de pensée. Lorsqu'une discution s'entamait, le jeune Préfet laissait son ton glacial et arrogant de côté pour ne pas froisser son interlocuteur. C'était une précaution qu'il avait adopté depuis que certaines discutions qui auraient pu être très enrichissantes s'étaient terminés par l'expression glaciale du jeune homme. Cependant, son visage exprimait toujours sa non moins célèbre froideur légendaire, bordée par le masque d'impassivité de Drago.

Par expérience, celui-ci savait que l'intonation de Narcissa n'était en aucun cas offensant ni même se voulant désagréable. Il était au courrant que la plupart des Sangs Purs maintenait toujours et en toute situation, excluant la colère, ce ton froid en apparence mais pourtant pour ceux qui y prêtaient oreille était apte à poursuivre une discution. Lui s'en défaisait quelques fois mais aucun des Gryffondors ou des Poufsouffles auraient pu se vanter d'avoir entendu ce subtil changement de ton.

Légué comme un héritage, l'air froid et hautain des Malefoy affublait chacun de ses descendants de même que la prestance et la droiture de leur membre. L'intonation avec un léger accent britannique était de même, qui s'était quelque peu ajusté car, initialement, les Malefoy avaient majoritairement vécu en France, chargé d'influencer la Royauté. C'était ce qu'ils avaient fait et les avait donné leur titre d'aristocrate que l'ascendance Malefoy pouvait se vanter d'avoir encore aujourd'hui.

La fierté du Sang, de la Lignée donnait à tout Malefoy une confiance en soi exceptionnelle, de même qu'une éducation stricte et basé sur les notions du respect, excluant toute faiblesse que certains appelaient la fraternité, l'amité, l'amour. Pourtant, certaines relations, bien sûr, se faisaient mais toujours dans un but précis, qui avantagerait ou qui pourrait avoir une influence quelconque. Comme par exemple, Narcissa Bodom donnait l'occasion à Drago de discuter avec une bonne cadence, une conversation civilisée et donnant une relation aux Malefoy avec la Famille Bodom. Tel était les Malefoy depuis déjà quelques siècles, tel avait été le noble fardeau du jeune Drago Malefoy.


Nous sommes deux dans ce cas, je n'apprécie pas particulièrement, voir pas du tout, être dérangé et c'est ce qui arrive très souvent depuis quelques jours, en particulier depuis l'annonce du Bal et, comme tu l'as justement dit, des Fêtes Moldues qui animent les Sang-de-Bourbe. Il faut croire qu'ils n'ont que cela à faire, les Moldus, inventer des raisons pour qu'il y ait de la «joie» dans l'air. Futilité...

Quelle raison aussi stupide que de célébrer l'anniversaire d'un homme qui serait mort il y a plus de deux mille ans? Qui aurait pu avoir une telle idée que d'inventer un homme qui était dénommé le Sauveur par ces Moldus, auraient-ils encore moins d'intelligence que de penser que quelqu'un, là-Haut, possédait le contrôle sur leur triste existence. Si vraiment il y avait un quelconque Dieu, aurait-il permis au monde de se pervertir de la sorte?

Cette Forêt est un havre de paix, la sérénité de ceux qui savent l'apprécier à sa juste valeur et c'est plutôt rare. Une atmosphère proposant au visiteur le choix de rechercher l'action ou, au contraire, de donner libre cours à sa recherche de repos. Cependant, elle est capricieuse. La Forêt est maîtresse de tout ce qui se trouve ici, même des visiteurs. Elle décide comment se déroulera l'intrusion, de manière violente ou reposante.

La peur, un mot qui devrait être rayé de tout vocabulaire. À quoi sert la peur? La peur en elle même n'est qu'une crainte fondée sur un rien, une faiblesse de l'humain qui s'est forcé de se cherché des ennemis là où il n'y avait personne. C'est quelque chose qu'il faut vaincre rapidement car certains finissent consumé par elle...


Drago posa son regard sur l'horizon. La Forêt Interdite était une source de curiosité, mêler à une certaine crainte d'être confronté à plus fort que soi. C'était certes magnifique et son contenu était des plus intéressants, seulement, peu avait l'occasion d'apprécier sa subtilité et sa beauté. La Serpentard avait-elle développer une attirance du danger ou seulement l'envoûtant attrait de la Forêt l'avait attiré en ce lieu...
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  • Narcissa Bower
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyJeu 3 Aoû - 15:15:47

Narcissa écoutait attentivement les propos de Drago Malefoy, elle était restée dans la même posture, debout devant lui, depuis le début de leur conversation, elle changea simplement de jambe d’appui, l’autre commençait à être quelque peu endolorie…

Elle repensait à toutes les festivités qui se préparaient dans le château, elle était complètement écoeurée, rien ne lui aurait fait plus plaisir, à cet instant même, de chambouler toutes leur préparation.
La jeune Serpentard détestait Noël, cette fête n’avait rien à voir avec le monde des sorciers, invention purement moldue, donc de ce fait, complètement stupide et inutile…


*Si seulement, on célébrait le 31 Décembre, au moins cela servirait à quelque chose…*

La jeune fille pensait que commémorer la naissance du Seigneur des Ténèbres était nettement plus importante que celle d’un moldu puérile.
D’ailleurs, elle détestait les moldus, quand elle était petite, elle s’était égarée du Manoir familiale, puis s’était retrouvée nez à nez avec l’un d’entre eux, c’est à ce moment que Narcissa a découvert ses pouvoirs.
Le garçon, qui était plus âgé que Narcissa, l’embêtait, puis à la fin de leur ‘élégante discussion’, il poussa la jeune fille violemment, et celle-ci tomba à terre.
Quand elle se releva, elle était d’une colère folle, sa rage étincelait dans ses yeux émeraude, puis les vêtements du jeune moldu s’enflammèrent soudainement, ce qui provoqua un rire narquois chez la jeune fille, ce rire qui ne l’a pas quitté depuis cet instant, son seul et unique rire à ce jour.
C’est aussi depuis ce jour, que sa haine envers les personnes ne disposant pas de pouvoirs s’est forgée, avec l’appui pesant de ses parents, bien entendu.


La vert et argent regarda son interlocuteur de façon nettement plus approfondie qu’auparavant, avant de lui répondre.

- "Parfaitement Drago, si tu permets que je t’appelle ainsi, pour ma part, cette sublime forêt m’a accueillie de la manière la plus reposante qu’il soit, elle m’a plongé dans un gouffre de sérénité, que je n’avais pas eu l’occasion d’apprécier depuis fort longtemps.. Dame Solitude s’est joint à moi ici, nous avons cessé notre collaboration à ton arrivée, mais cela ne va pas pour me déplaire.
En effet, j’aurai pu tomber sur n’importe qui, j’apprécie que ce soit un Noble Serpentard."


Un léger vent frais avait réussi à s’immiscer entre les branches des arbres, puis il venait caresser le corps de Narcissa, celle-ci était peu vêtue, malgré ce froid de janvier.
Mais elle ne ressentait pas le froid, même si celui-ci était entré au plus profond d’elle, la jeune fille ne le craignait pas, elle savait l’amadouer.
Quelques mèches de cheveux s’étaient glissées sur son visage pâle, comme souvent, elle rejeta ses longs cheveux noirs en arrière, d’un bref mouvement de tête.
Puis elle reprit la parole:


- "Tous les sentiments peuvent être dangereux, il faut savoir et pouvoir s’en détacher, ce qui n’est pas le cas de tout le monde.. La peur est en effet la cause de beaucoup d’incidents fâcheux, elle paralyse les faibles et les soumet à sa simple et unique volonté.
Celui qui n’est pas capable de s’en détacher, n’est pas capable de vivre."


La peur était un sentiment également railler du caractère de la Serpentard, pourtant, il n’était pas détaché de sa vie, puisqu’elle s’en servait sur les autres, quelques élèves avaient déjà subi les conséquences des manigances et ruses de la jeune fille.
Dont une élève de poufsouffle, elle ne se souvenait plus de son nom, mais qu’importe, la petite entrevue s’était déroulée dans les cachots, et la vert et argent avait pris un malin plaisir à faire souffrir son ‘adversaire’.
Narcissa ne comprenait pas comment des Sang de bourbe, des traîtres à leur sang puissent étudier à Poudlard, ils étaient la honte des sorciers.
Puis également comment des hybrides pouvaient résidés près de l’école, comme ce Hagrid, c’était un lourdaud, un infâme saoulard, tout ceci était à cause de ce vieux débris de Dumbledore, sa nomination a été la pire chose qui soit arrivée à Poudlard, avec bien sur également l’arrivée du célèbre balafré.
La jeune fille avait déjà eu une brève entrevue avec Potter dans le parc, il avait fuit comme un lâche, mais la Serpentard savait qu’elle avait touché un point sensible.
En effet, elle était plutôt douée pour trouver la faille de son adversaire, et ainsi pouvoir remuer le couteau dans la plaie, ce qui le faisait faiblir à vue d’œil..
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyMar 12 Sep - 3:05:38

[hj: Un énorme retard, je ne sais pas si ce topic t'intéresse encore mais je prends le risque en postant de nouveau. Désolé pour le délai entre les deux, j'espère qu'au moins, le texte te satisfera. Sans vouloir être vantard, je trouve que c'est un des meilleurs que j'ai écris...]

Drago était toujours un peu surpris que tous, du moins majoritairement, l'écoute avec un intérêt palpable. Lui qui parlait souvent de manière abstraite, générale ou légèrement philosophique, il demeurait intéressant aux yeux de personnes. Auparavant, il demeurait des heures et des heures face à ses grimoires, n'obtenant aucune conversation intéressante avec ses compagnons de Maison. Cela avait grandement changé. Aujourd'hui, les Sangs Purs apprenaient que la bénédiction d'un Sang sans souillure était sans doute un grand avantage mais qu'il fallait plus que ce simple titre pour prétendre au nom d'un Sorcier de Sang Pur, il fallait la prestance, l'intelligence, la ruse, l'audace et même une certaine forme de courage pour maintenir les grandes attentes de leur famille respective sur leur épaules jeunes et légèrement chétives.

Par exemple, il remarquait immédiatement l'attrait, l'intérêt de ses paroles pour Narcissa Bodom. Bien qu'aussi froide et impassible, comme tout bon Serpentard qui se respecte, une légère ouverture, ouverture volontaire dans le masque d'impassivité, laissant à Drago la possibilité de voir de ses prunelles grises acier qu'il ne parlait pas pour rien. C'était un sentiment agréable, pensait le Préfet, que de ne pas parler pour ne rien à dire à quelqu'un ne connaissant rien à rien.

Les festivités au Château laissait une ambiance des plus chaleureuses, même après, qui dégoûtait en un sens le Préfet de Serpentard. Toute cette joie, ce bonheur, ces sourires rayonnants était un virus contagieux auquel il faisait tout pour éviter. Il ne supportait pas les chants et encore moins les allusions à une célébration aussi puérile et insensée qu'était le Temps des Fêtes. Heureusement, cela se terminerait bientôt, au plus grand soulagement de son état psychique car, évidemment, ces petits comiques réaliseraient que le Ho Ho Ho pouvait rentrer au placard jusqu'à l'année prochaine, et seulement si on l'oubliait?

Stupides fêtes Moldues. La seule célébration que Drago appréciait était sans doute la Hanoukka, autrement nommée l'Halloween pour le drôle de coïncidence que les Moldus, en ce trente et un octobre, se déguise à leur manière, en «mage», «sorcière» et «enchanteur», souillant en passant le célèbre, même de leur côté, Merlin l'Enchanteur. Moldus crétins, et si seulement ils n'ignoraient pas ce qu'ils représentent à cette occasion. Enfin, le concept des déguisements, de la présence de l'orange et du vert, celui concernant les friandises et les non-moins célèbres soirées données au Manoir en cette occasion spéciale...

La voix de son interlocutrice le sortit brusquement de ses pensées, laissant cependant le temps à son esprit de revenir sur les propos qui l'intéressaient, ceux de Narcissa. Il l'écouta avec attention, fixant la longue chevelure ébène de la Serpentard tandis qu'elle flottait au gré du vent. Lorsque celle-ci eut terminé, il rétorqua de sa voix tout aussi neutre qu'à la précédente.


Havre loin de ceux qui troublent la paix de Poudlard, ceux qui laissent leur bon sens de côté à la moindre occasion et qui donnent tout pour avoir l'air plus imbécile qu'ils ne le sont déjà.

Le sentiment d'une sécurité pourtant menacée par les milles et un dangers de cet endroit, c'est une sorte d'allégresse pour l'être, un sentiment controversé entre la sérénitude du moment et le danger du suivant. C'est pourquoi dame Solitude balance ces moments contradictoires pour qu'on puisse les apprécier à leur juste valeur, l'inestimable..

Il ne trouva ni nécessaire d'ajouter quoi que ce soit aux paroles de Narcissa. Bien sur, il fut heureux de voir de ne pas avoir troublé trop profondément la solitude de son interlocutrice mais il aurait été déplacé d'ajouter à cela, tout comme à ses propos sur son nom. En fait, c'était davantage une formule de politesse qu'une réelle question.

Tandis que Drago fut intrigué par un subtil mouvement derrière les arbres, plus loin, une brise se leva, caressant la peau laiteuse du Préfet de deuxième année. Le vent était léger, une cadence langoureuse et l'entremêle, le pêle-mêle du froid et de la douce chaleur diffusée au moment du contact entre la brise et le corps. Les cheveux de Narcissa, longs, suivirent le mouvement de la brise mais furent immédiatement rejeté vers l'arrière par leur propriétaire. Leur escapade s'était terminé très rapidement. Narcissa reprit la parole et Drago y plaça son entière attention pour répondre par la suite.


Les sentiments peuvent être une faiblesse ou une force, dépendamment de la maîtrise que l'on possède sur eux. Une colère contrôlée, une fureur contenue ou une tornade implicite peuvent devenir un précieux atout dans un face à face. Seulement, la difficulté est de ne pas craquer sous le jouc de ses émotions intenses. Il faut être incroyablement puissant et sage pour l'obtenir, seul la patience peut permettre d'arriver à ce point.

Se détacher d'un sentiment n'est pas la meilleur chose à faire, par-contre. Il demeure tout de même enfoui à quelque part, puisqu'on ne peut se défaire totalement d'un d'entre eux sans les perdre tous. Le seul à devoir être irradié est la peur mais le seul exil possible est le chemin des oubliettes, loin, très loin de la surface, qui doit demeurer neutre en toute situation, que ce soit sa plus grande crainte ou son point fort, la maîtrise de soi est la clé de tout bon Mage.

Pourtant on donnait, dans certains grimoires, la propriété à la peur de faire disparaître toute faiblesse quand celle-ci était surmontée. Seulement, c'était beaucoup plus difficile à faire qu'à dire. Une peur surmontée, c'est une peur qui est plus que relayer aux Oubliettes mais complètement effacée, transgressant les lois physiques pour débalancer le système en y effaçant une donnée implacable. Tout humain avait une faiblesse, une erreur relative, celle de ne pas être froid à tout moment, craindre pour mieux surmonter, bûcher pour mieux réusssir.

C'était l'un des objectifs auxquels Drago prétendait vouloir obtenir. Il ne désirait ni des Optimals à toutes les matières, cela lui serait inutile dans le futur, mais un pouvoir, un contrôle, la connaissance et le savoir. Pour y aspirer, il devait cesser de craindre sa plus grande ennemie: la peur de l'échec. Depuis qu'il était né, il subissait la pression d'être le premier né de la descendance Malefoy et portait ce fardeau avec fierté. Seulement, plus de maturité égalait plus de responsabilité et il pouvait compter sur Lucius pour ne pas le ménager, c'était d'ailleurs ce que le Serpentard désirait. Tout était si contradictioire, ce besoin d'être submergé pour être plus libre par la suite...
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyVen 15 Sep - 21:52:50

[Ce topic m'intéresse encore, oui. Ta réponse est exellente, j'aime beaucoup, merci.]

Pendant quelques instants, l’héritier Malefoy sembla quelque peu perdu dans ses pensées, son esprit vagabondait, mais ce fut pendant un court instant. Car dès que Narcissa eut prit la parole, il l’écouta avec intérêt, laissant s’échapper ses idées.
En effet, les deux Serpentard s’écoutaient parler avec attention, complétant chacun la réponse de l’autre, ils étaient assez d’accord sur l’ensemble, mais avaient des façons un peu différente d’affirmer leurs opinions.
De toute façon, la jeune fille ne souhaitait pas dévoiler le fond de ses pensées, elle restait impassible, comme à son habitude, mais contrairement à la plupart des élèves, Drago Malefoy ne connaissait pas le mépris et la haine que Narcissa dégage habituellement de ses conversations..
Après tout, son interlocuteur, n’était pas n’importe qui, fils de Lucius et Narcissa Malefoy, héritier de la famille, Sang Pur bien entendu. Certes, un très bon parti dans le monde des sorciers.


La vert et argent regardait son compagnon d’un instant, d’une manière plus prononcée que précédemment, durant la conversation, elle était bien trop occupée, pour se rendre compte à quel point le jeune homme était séduisant. Elle changea rapidement son regard, espérant qu’il n’avait pas aperçu cette légère faiblesse de la part de la Serpentard.
Pas par honte, mais, ce n’était pas vraiment une attitude flagrante chez Narcissa, la séduction n’était pas son fort, bien qu’elle soit très belle et attirante.


Quand Drago eut finit de parler, la jeune fille ne répondit pas de suite, non pas parce qu’elle ne savait quoi dire, juste qu’elle avait envie d’un bref silence, profiter de ce calme. En plein milieu de la forêt interdite, elle se sentait rassurer, elle n’avait rien à craindre.
Enfin, c’était ce qu’elle ressentait à cet instant, mais après avoir parfaitement prit conscience des paroles de son interlocuteur, elle remit rapidement ses idées en place.
La première année se rendit compte qu’à l’endroit où ils étaient, bien qu’ils ne furent pas très loin, un danger quelconque pouvait survenir à n’importe quel moment.


La forêt est mystérieuse, énigmatique. C’est une controverse naturelle. Je crois que c’est cela qui me plait le plus en elle. Toutes deux, nous sommes assez semblables, mais pourtant si différentes…
Le calme, la sérénité, je croyais les avoir perdu à jamais, je les ai retrouvés ici, j’en suis contente.
Il est vrai que Poudlard se détériore à mon goût, plus moyen d’être tranquille dans cette école. D’une majeure partie à cause de tous ces parasites venus polluer notre environnement et notre culture…


La vert et argent pensait bien entendu à tous ses sang de bourbe, sang mêlés, et autres traîtres… Tous ceux-ci l’écoeurait profondément. Elle aurait aimé que l’école subisse un nettoyage et se débarrasse de la vermine.

Les sentiments sont très complexes, la difficulté de les maîtriser est assez élevée. Avec de l’entraînement, de l’ambition, du travail, de la motivation, on y arrive. Mais ce n’est pas une tâche à prendre à la légère…
La patience… oui j’ai encore beaucoup de mal avec cela, je ne suis pas véritablement patiente, mais très déterminée. Les deux ne vont pas vraiment ensemble tu me diras, c’est assez complexe quelquefois..


Narcissa était restée assez immobile depuis le début de leur discussion, elle s’avança légèrement vers le jeune homme, ils étaient plus près mais une bonne distance les séparait tout de même encore..

Drago, à part de réputation, je ne connais rien de toi.. Je me doute bien que tu ne vas pas me dévoiler toute ta biographie à notre première entrevue. Mais j’aimerai si tu le désires, que tu me parle un peu de toi, quels sont tes centres d’intérêt, comment te sens-tu dans cet univers, à Poudlard… enfin, ce que tu voudras…

La jeune Serpentard s’était dit pourquoi pas, cela faisait déjà un moment qu’il conversait, pourquoi ne pas poser des questions quelque peu plus réservées… En attendant la réaction du jeune homme, elle observa autour d’elle un bref instant, puis reporta toute son attention sur le Préfet de Serpentard…
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyLun 25 Sep - 2:41:51

[hj: Après trois cent nouvelles années de retard, je me reprend un peu ce soir, bonne lecture et j'ose espérer que cela excusera mon retard!]

L'éternel abîme dans lequel le Préfet se voyait entraîner dans les coins et recoins de son esprit. Parfois, certains évènements, heureux ou pas, bien ou pas, instructif ou pas, mais ayant marqué de manière singulière le jeune héritier refaisait surface sans crier gare et son esprit l'enchaînait à la mémoire de ses moments, peu importe le moment et sans crier gare. Il était habitué, pour son jeune âge, Drago Malefoy avait déjà du vécu derrière lui, du vécu que peu de jeunes de 12 ans peut se vanter, ou désire cacher, d'avoir eu à vivre. Pourtant, c'est avec fierté et respect qu'il portait sur lui son nom, avec les bienfaits et les contrecoups comme répercution. Il savait pertinemment que rien n'arrivait pour rien, par exemple cette discution, là-devant, camouflée sous les pensées qui jaissaient de la fontaine des mémoires du jeune homme.

Pourtant, même dans les profondeurs abyssales de cet univers, l'attention et l'écoute de Drago était indéfectible. En fait, les deux Rusés ne laissaient aucune miette des paroles se perdrent, prennant le soin de les prendre en compte puis d'y répondre de la manière s'y prêtant le plus. D'ailleurs, leur opinion était souvent complémentaire et relativement semblable mais chacun avait une manière propre de l'exprimer, ses propres idéaux et ses exemples et contrexemples. C'était étrange, ce lien tracé entre ces personnes différentes sur plusieurs points mais se rapprochant lorsque la conversation tendait sur un sujet en particulier.

Lui, le Préfet, ne songeait pas le moins du monde à cacher ce dont il était fier de prôner l'idéal, ses opinions, ce qu'il pensait. D'ailleurs, sur ce point, Drago avait l'office d'être sec. Personne ne devait contredire ses paroles. Contredire et n'être pas d'accord, c'est tout à fait différent. Si les propos et les bases fondamentales de son opinion était sensée, jamais le deuxième année ne chercherait le trouble. D'ailleurs, ne disait-on pas qu'il fallait de tout pour faire un monde. De plus, Drago appréciait de converser et de débattre. La conversation d'avec Narcissa prenait donc un intérêt particulier car celle-ci parlait de manière très juste, près de ses valeurs mais en évitant soigneusement de tout mettre.

Drago sentit le regard insistant de son interlocutrice pendant quelques instants, un regard pesant qui s'allégea un moment après, comme si la jeune fille se rendait compte de ce qu'elle faisait. Courtois, il évita soigneusement de paraître au courrant d'avoir senti ce regard. Ce n'était pas la première fois, pour une raison inconnue, peut-être son Sang, son Rang, son Statut, sa personne tout simplement, les Malefoy étaient des gens à part, sans fausse modestie. Ils incarnaient le Mal, la crainte, le respect et l'intérêt d'un, la haine, les mauvais, la colère d'un autre. Qu'avait-il à dire de plus, rien du tout!

Un silence prit l'espace des mots, emplissant les cavités d'oxygène de cette substance des plus intéressantes. Les bruits de la Forêt reprirent rapidement le dessus. Drago commençait à être habitué à ses silences, Narcissa n'était pas la seule à faire ainsi. Lui, et probablement beaucoup d'autres. On se laissait imprégner, baigner dans le flot de paroles pour être encore plus prêt à répondre, être pleinement conscient de ce qui a été dit et reste à dire.


Je ne suis on ne peut plus d'accord. La Forêt Interdite regorge de mystère, de suspens, de danger et de l'envoûtant sentiment de devoir toujours être sur ses gardes, les réflexes à fleur de peau pour sa propre survie. L'éternel combat de la paix et du non-repos. Une controverse naturelle, comme tu l'as si bien dit.

En effet, on trouve parfois des embranchements des plus innatendus au moment où on y croit le mien. L'engouement qui est tien pour ce lieu, le mien est tissé dans un lien qui me lie à un autre endroit, comme si son destin était étroitement entrelacé du mien. Pourtant, ce n'est qu'un endroit, si on regarde d'un oeil rapide. Derrière ces apparences, c'est un monde, un petit monde, composé d'êtres, d'objets, d'un caractère et d'un attrait particulier. L'illustre paire, l'indélebile trace que laisse dans l'âme son équivalent, celui de l'endroit correspondant à ce qu'on est, là, à quelque part sous l'enveloppe charnelle...


Il marqua un silence profond, comme pour se laisser le temps de se plonger dans ses propres paroles, ferma même doucement ses paupières et les réouvrit quelques secondes plus tard, son regard acier sur Narcissa qui, elle, venait de reprendre la parole. Il l'écouta, patiemment, intéressé et complètement attentif à ses paroles.

En effet, plus complexe qu'on ne peut seulement l'imaginer. Tout sentiment, quel qu'il soit, possède son propre univers, ses propres difficultés. Pour en maîtriser qu'un seul, c'est déjà un exploit remarquable. D'ailleurs, ce n'est qu'en contrôlant avec un mord, solidement et ne pouvant défaillir, qu'un Mage atteint sa toute puissance.

Il faut plus qu'un entraînement, plus que de l'ambition, plus que des efforts, plus qu'une motivation, non, il faut être au stade d'épanouissement de l'être. C'est une théorie compliquée mais que chaque sorcier à ses propres stades, et certains sont favorables à une puissance, un contrôle. Ce serait l'équivalent d'une vie d'entraînement, une infinité d'ambition, du travail à perpétuité et un siècle de motivation. Bien sur, ces facteurs ne sont pas négligeable mais il faut plus que de l'humanité pour y arriver, plus qu'un Mage ou qu'un Sorcier, c'est la Toute-Puissance.

La patience, c'est ce qui est le plus difficile à obtenir quand on est dévoré d'ambition. On désira accéder rapidement à une puissance mais sans être conscient de ce que cela entraîne. Voilà pourquoi c'est si difficile à obtenir, ce simple terme qu'est la patience. Car, une fois qu'on possède une infime partie de ce tout, on devient plus puissant, plus près de notre meilleur, plus près de l'âme, plus près du but...


Il remarqua le rapprochement de la jeune fille mais ne dit rien et se contenta d'appuyer son dos contre un arbre. Le temps filait rapidement quand on partageait une discution intéressante, voilà quelques heures qu'il se tenait là, debout, face à Narcissa Bodom. D'ailleurs, à nouveau, la jeune fille lui adressa la parole. Ses mots le surprirent car il ne lui arrivait que très rarement de se faire demander aussi directement et avec des termes aussi crus. Pourtant, encore une fois, Narcissa conservait son contrôle et ses mots étaient pesés, balancés, pour l'équilibre parfait de son monologue.

On me connait très rarement autrement que de nom, en fait, je dirais même que personne ne me connait vraiment. Peut-être est-ce que je suis plutôt fermé mais il faut dire que personne ne semble intéressé de savoir si ce qu'on dit de moi, de mon Nom, de mon Sang, est réel.

Je veux bien parler, si tu en fais de même, cependant, j'ignore que dire ou par où commencer. Cela n'est pas inné chez moi, ce dialogue.


Drago réfléchit quelques instants, ses centres d'intérêts? Comme ces pensées n'étaient pas habituelles pour le jeune homme. Pourtant, la discution prenait une tournure des plus innatendues. Il n'aurait pas crut qu'il entamerait quelque chose sur lui aussi directement. Facilement, il partageait son opinion, ses idées, le fond de sa pensée mais jamais de ce qu'il était, sans vouloir dire ce qu'il représentait. Après près d'une minute de songes, il dit quelque chose, quelque peu maladroitement à ce qu'il lui sembla, mais rien de dramatique. Son ton habituel mais il avait l'impression de se heurter contre les mots, sensation des plus étranges...

J'ai un profond respect pour les matières en rapport l'intelligence et la logique: les Potions, la Métamorphose et j'aimerai probablement l'Arithmancie, que j'aurai comme option dès l'année prochaine. L'apprentissage, le savoir, les connaissances, il n'y a rien qui n'égale ça, pas même une montagne de Gallions. J'échangerais volontiers mon or contre le Savoir Absolu pour ensuite le regretter, car chaque bouchée de cet univers au goût particulier me laisse chaque fois sur une faim qui n'est jamais étanchée, un soif qui ne m'abreuve jamais...

Il marqua un pause, un brin surpris de ses paroles. Il leva les yeux, croisant le regard d'ambre de sa compagne, et lui demanda simplement.

Et toi, qu'est-ce qui t'intéresse?
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptySam 30 Sep - 18:45:53

[HJ: Tes posts sont d'une grande qualité, ils escusent toujours ton retard.. Puis moi, étant en internat, je ne dispose pas non plus du temps qui me serait nécessaire pour te répondre plus rapidement..]


Drago ne semblait pas avoir remarqué le regard insistant de la jeune Serpentard, ou peut-être avait-il soigneusement évité de montrer qu’il en était conscient..
Soit l’un, soit l’autre, de toute façon l’acte était accompli, Narcissa faisait donc celle qui n’avait rien fait, et rien ne s’était produit..
La jeune fille était contente qu’elle et le préfet partage les mêmes avis, les mêmes opinions, leur réponses se complétaient, ils tombaient toujours d’accord d’une façon ou d’une autre.
La conversation était très intéressante, cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas tenu un discours semblable avec une quelconque personne. Sans doute justement parce que les personnes que la vipère rencontraient auparavant étaient beaucoup trop quelconques pour la noble Serpentard..
Elle avait trouvé dans l’héritier Malefoy, un confident. Puisqu’elle ne parlait presque jamais, ou très peu. C’était le seul, depuis qu’elle était à Poudlard, avec qui elle avait conversé de la sorte. Cela lui plaisait, ça la changeait de ses discours haineux envers les autres élèves, surtout des autres maisons.
Mais aussi en ce moment, avec les élèves de sa propre maison, ils semblaient devenus tous idiots, sans semblant d’intelligence. Beaucoup s’aveuglaient par amour, ce qui désespérait la Serpentard..
Une relation, oui pourquoi pas, une complicité entre deux êtres, cela pourrait être intéressant.
Mais l’amour véritable, nan ça jamais, surtout que ça ne sert strictement à rien. Narcissa était convaincue que l’amour était le sentiment des faibles, un bouclier derrière lequel se cachaient beaucoup de monde pour fuir leur peur, leur crainte, leur ennui même. Bref, la faiblesse extrême, ce sentiment exécrable repose sur des principes infondés, une lâcheté de l’âme, une absence prolongée et indéterminée de l’esprit.
Tout cela était vraiment navrant..


Après avoir finit son discours, Drago marqua une pause, puis ferma les yeux.
Il avait peut-être besoin de faire le point, réfléchir paisiblement, ou tout simplement se sentait-il à l’aise, et agréablement accompagné..
Il les rouvrit quelques secondes plus tard, puis reposa son regard métallique sur la vert et argent. Certains disaient que le préfet de Serpentard avait le regard plus froid que la glace, qu’aucun semblant de sentiments ne pouvaient se dégager de celui-ci. Mais Narcissa, qui avait elle-même le regard plongée dans celui de son préfet, le trouvait passionnant, ce gris métallique était troublant, lui donnait un aspect rebelle derrière ce masque d’impassibilité qui collait constamment à l’héritier Malefoy.
Narcissa devait être une des rares personnes à pouvoir lire de façon plus intense dans les yeux du jeune homme, depuis plusieurs heures qu’ils parlaient ensemble, la première année était parvenue à distinguer plusieurs petits détails, dont celui-ci. Elle en était fière, capter le regard de quelqu’un renseignait déjà sur le niveau de captivité. La jeune fille semblait intéresser le beau Drago, du moins ses paroles l’intéressait..


Encore une fois, après la prise de paroles du préfet, Narcissa tombait d’accord avec ses propos. Elle savait pertinemment que la route qui mène au pouvoir est on ne peut plus difficile.
Acquérir une parfaite maîtrise de soi, pourra ensuite lui permettre d’acquérir la puissance qu’elle espère, rien ne comptait plus dans l’esprit de la jeune fille en ce moment.
Elle était pourtant encore très jeune, mais son ambition et son sens de la détermination étaient déjà très développés, ils allaient se peaufiner au fil du temps passé dans cette école de magie. Elle en était à sa première année, les études allaient être longues et sans doute quelque fois périlleuses, mais elle en avait besoin, le savoir et la connaissance étaient primordiales. On ne devient pas puissante seulement grâce à ses facultés ambitieuses, on se doit de développer sa culture, parfaire ses aptitudes.


Drago remarqua le léger rapprochement de la vert et argent, celui-ci s’adossa ensuite contre un arbre. Pour la fuir, pour l’inviter à se rapprocher, non impossible.
Mais la jeune fille qui était assez joueuse, tenta le coup et se rapprocha encore plus du Serpentard.
Les deux rusés étaient proche maintenant, Narcissa eut aucun mal à percevoir l’étonnement et la surprise que provoqua sa précédente question.. Mais la jeune file était comme cela, quand elle avait envie de dire ou de faire quelque chose, elle le faisait savoir. Tourner autour du pot n’était visiblement pas dans ses habitudes.
Pourtant, elle savait alléger son langage et lui donner une tournure moins crue.
L’héritier Malefoy ne répondit pas tout de suite à sa question, dans un premier temps, la Serpentard pensa qu’il tenterait de contourner sa question pour ne pas y répondre directement. Il était légèrement dérouté, sans doute n’aurait-il pas cru que Narcissa allait en venir à des points plus personnels.
Ils avaient partagés leurs idées, pensées, philosophies de vie même pourrait-on dire. Mais ce qui se cache à l’intérieur, ce qui était le plus difficile à raconter, c’était cela que la rusée voulait savoir..
Le jeune homme parlait toujours sur le même ton, un ton neutre. Mais ses paroles se dégageaient de façon moins fluide que précédemment, sa vois était plus lente, peut-être un peu moins assurée.
Parler de lui de cette manière ne devait sûrement pas être dans ses habitudes quotidiennes, d’ailleurs il en était exactement de même pour la vert et argent, elle ne se livrait à personne.
Mais le préfet lui avait répondu, honnêtement qui plus est, elle partageait un bon moment avec lui, alors pourquoi ne pas se lancer également..
Pour une fois, elle allait parler de faits plus personnels, elle n’aurait jamais eu une conversation telle que celle-ci avec une personne sans intérêt.
Malefoy était quelqu’un d’intéressant, bien sûr il était noble, de sang -pur, élève à Serpentard, il imposait le respect, tout cela charmait évidemment la jeune fille. Mais il avait encore d’autres atouts en sa faveur, il était séduisant, intelligent, cultivé. Son discours était intéressant, développé, recherché.
Bref, elle appréciait amplement leur entrevue..


Il lui répondit, à la fin de sa prise de paroles, Narcissa resta silencieuse, elle l’observait, intriguée par ce personnage qu’elle ne connaissait pas quelque temps auparavant. Jamais elle aurait pensé qu’il serait aussi passionnée par la connaissance.

- Merci de ma faire confiance, de me livrer quelques uns de tes secrets, quelques bouts de ton être.
Je dois t’avouer que tout ceci n’est aucunement dans mes habitudes, mais tu es une personne exceptionnelle à mes yeux. Enfin, ce que je veux dire, c’est que je ne parle en aucun cas de cette façon avec le premier venu.


La Serpentard voulait que son compagnon en soit conscient, elle insista donc sur ce point.

- Ce qui m’intéresse, pour l’instant c’est d’acquérir autant de connaissances pratiques, techniques et théoriques que je peux. Je veux m’élever au sein des sorciers, je ne veux pas être un simple mortel, incapable de quoi que ce soit. Je veux marquer l’histoire, je veux être connue et reconnue par mes exploits, ma force, ma puissance.
Bien sûr, tu me diras, je suis bien jeune pour penser ainsi.
Je te répondrai que la pensée n’a pas d’âge.
Mon ambition me hante jour et nuit, je suis focalisée sur le désir de faire mes preuves, de vivre une omnipotence.


C’était la première fois que le vert et argent disait cela à quelqu’un, elle espérait ne pas avoir à le regretter, Malefoy semblait être digne de confiance, mais si jamais il lui prenait l’envie de divulguer un brin de leur discussion à qui que ce soit, toute cette soudaine complicité serait rompue. La jeune fille serait profondément déçue..
Mais pour une fois, elle essayait de ne pas penser tout de suite au mal, pourtant le pessimisme la rongeait ses temps ci. Avec Drago, elle en faisait abstraction.
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyDim 15 Oct - 3:35:40

[hj: Encore désolé du retard, je l'écris toujours parce que ça me dérange toujours de faire patienter les gens. Bonne lecture!]

Le regard, une chose aussi intéressante, aussi remplie de choses qu'on ne pourrait seulement imaginé connaître. Dans un seul regard s'établissait l'âme de la personne, tout ce qu'elle était était reflétée avec une frappante exactitude dans cette mince prunelle de couleur, cet imprimé de l'esprit, ce chemin sinueux menant aux confins les plus éloignés de l'être. C'était surprenant de parler en terme aussi cru d'une chose qui, chez les naïfs, on croit banal, mais le regard équivalait à des heures et des heures de conversation, si on voyait avec candeur et exactitude ce qu'il reflétait, en dépit des efforts que la personne met à s'y camoufler ses secrets, son savoir, ses idées, elle-même. On voyait à travers les yeux avec une remarquable similitude le degré de compréhension, certaines lueurs qui marquaient une emotion plus profonde ainsi que l'état psychique de la personne en question. Quand on dit qu'une image vaut mille mots, on ne peut seulement qu'imaginer la valeur d'un regard, inestimable..

Depuis des heures que Drago se trouvait dans les bois, dans la Forêt Interdite, accompagnée de Narcissa Bodom, une Serpentard d'une année sa cadette mais qui, pourtant, parlait en des termes aussi réfléchis et instruits que le Préfet de Serpentard. Le Rusé n'avait jamais cru que l'âge changeait quoi que ce soit, sinon à murir et à devenir et affiner l'idée que l'on se fait de soi-même, de la vie, de l'avenir. Pourtant, il se rappelle de son enfance des choses qui, ni aujourd'hui ni jamais, changeront en lui. Sa détermination particulière, fougueuse, impétueuse, son respect pour tout ce qui est en rapport à l'intelligence, le brillot, le savoir, cette manie de toujours avoir raison, à l'encontre de la contenue et des manières, il était précisément certain que ses opinion, du moins pour lui, était celle qu'il suivait avec raison. Cependant, le Vert et Argent ne tentait pas de soudoyer les gens, les façons différées de penser était d'autant plus intéressante quand on les échangeait, particulièrement si on avait des piliers, des hypothèses, des raisons et des causes pour les appuyer.

Ce qui se passait ici, accompagné de la brise de Dame Nature, était des plus intéressantes. Leur conversation était ponctué d'un opinion commun, de paroles qui menaient dans une direction semblable mais donnant à l'autre encore plus de raisons d'aller en ce sens, un niveau de conversation élevée puisqu'ils conversaient de matière dont les jeunes de 13 et de 12 ans ne sont habituellement pas intéressés. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas été aussi complaisant dans une discussion, aussi vif, aussi alerte, aussi intéressé. Il se rappela, en lien avec ses dernières pensées, la dernière rencontre qu'il avait eu avec un Serpentard de deux ans son aîné, Sebastian Eidan. Qu'était-il donc devenu, celui-là? Des mois que le Rusé ne l'avait pas vu, ni entendu, ni même croiser. Étrange tout de même mais Drago décida de remettre à plus tard ces questions.

Narcissa Bodom était sans doute une fille de Sang Pur instruite, conditionnée très tôt comme lui à cette existence au fiel poison du pouvoir, de l'ambition, de la froideur et de l'incroyable adversion pour l'amour, le vrai, cette chose qui rend le plus puissant des Mages vulnérables, la décadence de la puissance, la fin de toute insensibilité, une faille dans une armure, la cotte de maille brisée. Lui aussi partageait cette pensée. D'ailleurs, jamais Drago Malefoy serait totalement amoureux, c'était contre ses principes, contre lui-même. Il reconnaisait le fait que de se partager avec quelqu'un, de manière plus intime qu'en conversant, c'était un sentiment profond, d'allégresse et de complaisance psychologique. D'ailleurs, cela caractérisait davantage le respect profond, pondérée d'une infime tendresse qui, du moins pour le Serpentard, n'était que très rarement voir jamais été clairement relaté.

Il avait déjà eu Orphée Parker, avec qui les choses s'étaient terminés abruptement après quelques mois, le Serpentard avait perdu la quantité exacte. Ils étaient du moins restés bons amis et, pour Drago, s'était suffisant, ou du moins plaisant, Orphée était une personne intéressante et pleine de vie, du moins l'était-elle en ce temps, car, dit-on, celle-ci se referme sur elle même à la manière d'une huître. Cela serait regrettable, elle perdrait cette vivacité, cette joie de vivre qui la caractérisait et qui lui rendait son particulier.

Il dut clore ses yeux pour marquer une pause, laissant un court répit à son esprit qui se perdait de conjonctures à hypothèses, de paroles en pensées, de la voix de Narcissa jusqu'à ses abîmes et les confins de sa tête, créant certains liens entre les paroles de la jeune fille ainsi que des brins de souvenir qui se raccrochait à un terme énoncé. De plus, son esprit se complaisait de l'aise que lui apportait cette discution, éveillant son esprit, affamé de discutions intéressantes et ponctuée de sujet des plus divers, éveillant en lui sa soif de connaissance.

Drago était quelqu'un de mystérieux, se plongeant volontiers dans le mystère qui entoure ce qu'il est, derrière ce masque, derrière ce minois blond et son visage de porceaine, derrière ses yeux gris acier qui, pourtant, reflète avec exactitude ce que l'instant représente pour le Capitaine de l'Équipe de Quidditch de Serpentard. Il adorait l'aura de mystère que son mutisme concernant sa propre pensée, sa pensée qu'il gardait à la manière de Cerbère qui contient la porte des Enfers, dans la Mythologie.

On le disait également complexe, car cerner le Serpentard n'était pas aussi simple que de dire Accio. Non, le jeune homme était un enfant, un enfant qui se plaisait à laisser planer sur lui le doute, l'inconnu, la douce saveur de l'intérêt, à la manière d'une soif qu'on étanche jamais. D'ailleurs, à sa manière, il n'était pas le typique Serpentard, du moins pas toujours, pas totalement, pas à tout moment. Biensûr, il restait corps et âme dévoué à la cause du noble Salazar Serpentard, le mage le plus puissant des Quatre, mais il y avait cette partie, infime, présente, cachée, conservée précieusement entre les tissus du Serpent...

Une chose qui était aussi claire que de l'eau mais à la fois si trouble était bien cette ambition sourde, cette ambition de rejoindre les Grands, ceux qui ont marqués la communauté sorcière, ceux qui ont fait de ce monde ce qu'il est aujourd'hui, avec ses bons et ses mauvais côtés. Il était clair pour l'héritier Malefoy qu'il deviendrait quelqu'un, non pas un sorcier quelconque, mais bien quelqu'un dont on reconnaitrait la suprématie, la grandeur, la puissance. Jamais il ne se contenterait de demeurer le fils Malefoy, né de Narcissa Black et de Lucius Malefoy. Non, il serait connu en tant que Drago Lucius Malefoy, rien de moins, rien de plus.

D'une parcelle de son âme, il savait qu'il deviendrait puissance, prestigieux, connu, reconnu, respecter, détester. Cependant, il ne se contenterait de cette intuition. Le principal défaut de Drago était ce besoin d'être plus, non pas pour les autres, mais pour lui, son propre dessein devait être incroyable, inusité, rendant insondable cette vérité de dire qu'il serait bel et bien un grand Mage. Le Vert et Argent possédait dans son sang, dans ce liquide grenat qui par son lien avec les Malefoy lui ouvrait certaines portes, la caractéristique du dépassement de soi, à son extrême niveau.

Tandis qu'il jeta un regard sur la Serpentard qui était encore et toujours à ses côtés, Drago remarqua que suite à son geste qui eut collé son dos contre la surface, le tronc de l'arbre, Narcissa fit un pas, puis un autre, puis un autre jusqu'à venir près de lui, dans une proximité ne laissant que quelques espaces les séparant. Il n'eut pas de réaction, pas de réaction particulière à ce rapprochement inusité mais qui, au fond, ne changeait rien. Les mots étaient le partage d'une intimité qui était notoire, dans les mots, on mettait de soi, chaque mot signifiait une partie de celui qui le prononce, le rejoignant sous plusieurs aspects.

Le Serpentard repensa à la conversation, pendant un instant, lorsqu'il arriva sur le passage de la question de Narcissa concernant ce qui, en arrière de ce visage d'ivoire, ce qui l'intéressait. Drago savait pertinemment que sa voix s'était peut-être troublée, car il n'avait jamais eu l'occasion de se partager ainsi, ni avec ses parents, Orphée, ou toute autre connaissance un tant soi peu proche. Pourtant, il avait répondu à la question, avec un court délai certes, mais il l'avait fait. La jeune fille qui l'avait prononcée était une fraîche connaissance, bien qu'ils discutent depuis plusieurs heures. C'était un sentiment étrange, qui faisait tourner ses convictions, mais qui au fond était plaisant, il savait que Narcissa, simple intuition, partageait cette situation, celle de ne partager qu'avec soi sa personnalité, ce qui la caractérisait elle, en tant que Narcissa Bodom.

En fait, en dehors de son nom, Bodom, il ne connaissait d'elle que ce qu'elle dégageait, ce qu'elle ressemblait, ce qu'elle avait partagé avec lui. Il remarqua qu'il ne connaissait personne plus loin que ce stade, ce qui ne le surprit pas, Drago n'était pas du genre à s'attarder avec monsieur et madame tout le monde à ce genre d'exercice.

Drago sentait le regard, ce regard empreint d'intérêt, d'intrigue, de ce désir profond de sonder quelqu'un, en l'occurence lui dans l'immédiat. Il ignorait si elle découvrirait quelque chose à se mettre sous la dent pusiqu'il était conscient de ne pas être des plus expressifs. Elle reprit la parole, le Serpentard l'écouta avec attention et ponctua cette écoute de quelques hochements de tête puis, finalement, rétorqua:


C'est étrange, cela doit être la première fois que je m'attarde à tenter de poser des bases, à mettre en mots ce qui caractérise mes intérêts. Consciemment, je les ai toujours connus, pourtant, en monologue, cela parait se tordre, se distordre, perdre de cette profondeur qui les caractéristique là, derrière, dans cet esprit qu'on ne suggère que de prendre légèrement.

Cela m'est aussi étranger, cette proximité étroite avec ce que je suis, du moins ce que j'ai à être, être à devenir, avoir été et deviendra. Je partage donc ce baptême avec toi, toi qui semble aussi consciente que ce sont des paroles qu'on ne partage qu'une fois, du moins lorsque l'occasion se prête à la discution, bien entendu...


Il marqua une pause que Narcissa ponctua par de nouvelles paroles qu'il écouta pour y répondre par la suite.

Je partage cette manière de penser, mais je n'y songeais pas en tant qu'intérêt mais plutôt comme ce qui a trait à mon destin, celui pour lequel je travaille aujourd'hui à ce qu'il soit comme je l'entends dans le futur, lorsque ce compagnon de mes pensées atteindra son apogée...

Les connaissances n'ont pas d'âge, rien n'a d'âge que pour celui qui se limite à cette étroite manière de penser. Tant et aussi longtemps que l'esprit est à l'éveil, dans cette état frôlant la catatonie inversée, l'allégresse mentale, cet éveil à ce qui l'intéresse, ce qui lui servira, servira les desseins d'un futur que l'ambition laisse entendre merveilleux mais dont ce sera l'intelligence et le pouvoir qui aura le dernier mot...


Et puis il attendit, attendit une réaction de la Verte et Argent.
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptySam 21 Oct - 17:06:17

La nuit était déjà tombée depuis un bon moment mais Narcissa ne s’en était pas vraiment aperçue. Quand on est entré dans une bonne conversation, le temps et l’espace s’atténue pour ne laisser place qu’au pouvoir des mots..
Même près de Drago, la jeune fille commençait à avoir du mal à cerner son visage, mais qu’importe elle n’avait pas envie de l’éclairer de sa baguette magique.
Ils restèrent donc là, dans l’obscurité, pas besoin de se voir lorsque l’on s’entend, et les deux Serpentard s’entendaient justement à merveille..
Leurs discours étaient ponctués d’intérêt, de vivacité, de liberté d’expression. Chacun exposait son point de vue, laissant libre cours à son esprit, en totale confiance.
La Vert et Argent n’avait jamais connu cela, se livrer à quelqu’un n’était sûrement pas dans ses habitudes.
Pourtant là, elle avait franchit un pas avec ce jeune homme, un inconnu pourtant.. Même s’ils parlaient depuis déjà longtemps, on ne se livrait pas à quelqu’un à la première rencontre. Narcissa en y réfléchissant devenait un peu honteuse..
C’était une fille noble, qui avait l’habitude de faire els choses dans un ordre strict, respecter els coutumes. Elle a été élevée comme cela, c’était dans sa ligne de conduite. Que dirai ses parents s’ils la voyaient dans une telle situation, conversant ainsi de plus avec un garçon.. Bien entendu c’était un noble Serpentard, descendant d’une bonne famille, la Sang Pur,.. Mais ils penseraient naturellement qu’ils n’ont pas à tenir ce genre de discussion..
Cependant, la Vipère s’en moquait, qu’importe l’avis de mes parents se disaient-elle. Pour une fois, elle braverait les interdits, les règles. Elle voulait se sentir libre, rien qu’une fois..


- Oui, nous partageons donc ce baptême de paroles.. Je repensais justement à la tête que feraient mes parents s’ils me voyaient converser de la sorte.. Ils seraient sûrement enjoués d’une part parce que tu es descendant d’une noble famille, cela leur permettront de faire connaissance de façon plus directe avec tes parents..

Parce que comme les parents de Narcissa étaient tous les deux Mangemorts, ils avaient sûrement déjà été confrontés aux Malefoy..
Les partisans du Seigneur des Ténèbres se connaissent tous entre eux, au moins de nom. Après, l’approche se fait de près ou de loin.. Et elle reprit la parole:


- …Mais notre sujet de réflexion les gênerait cela ne fait aucun doute..

Voilà maintenant qu’elle se mettait à parler de ses parents. La Vert et Argent voulut tout de suite changé de sujet, mais Drago avait ponctué sa réflexion de nouvelles paroles, ce qui rassura la jeune fille..

* Plus de gaffes maintenant, j’arrête de m’enfoncer dans des milieux trop sombres.. *

- oui je suis d’accord. Mais pour moi, ces façons de pensée rejoignent aussi bien mes intérêts que mon destin. Puisque mon plus grand intérêt est mon futur..
Le présent n’a pas beaucoup d’importance à mes yeux, du moins le présent d’aujourd’hui, des jours à venir..
Les études sont bien entendu importantes, elles me permettront d’acquérir des bases solides,..
Mais mon apprentissage se fait surtout en dehors des cours..


Narcissa était impatiente d’être arrivée à son âge adulte.. Poudlard la rendait de plus en plus avide de pouvoir.. Elle n’en pouvait plus de tous ces êtres ignobles peuplant le château.. Elle s’en prenait à tout le monde, elle s’est même disputée avec des Sang Pur, ce qui était très rare chez la Serpentard, et assez navrant..
Mais tout le monde commençait sérieusement à l’exaspérer, elle se battait souvent, et pas qu’à la baguette.. Elle voulait faire du Mal aux autres, de toutes le manières possibles, intimidation, sorts, coups divers,…
Quand sa majorité sera atteinte, là vraiment elle commencera à être la vraie Narcissa bodom, ici tout ce qu’elle faisait était superficiel. Sa méchanceté et sa haine ne pouvait pas ressortir comme elle le désirait. D’une part parce qu’il y avait un certain nombre de règles, et avec tout ce qu’elle avait fait déjà, elle serait peut être exclue à l’heure qu’il est, si jamais quelqu’un de peu conciliateur l’avait vue..
D’autre part, la Vipère n’avait pas acquis suffisamment de choses, elle était encore inexpérimentée en matière de magie. Bien qu’elle soit déjà fort débrouillarde au niveau des sorts d’attaque, ceci grâce à son père, elle n’était malheureusement pas encore digne de combattre aux côtés du Seigneur des Ténèbres pour exemple…
La route vers le succès sera dure et peuplée d’obstacles, la Serpentard le savait bien.. Mais elle y arriverait, sa détermination l’emportait sur tout, elle était obstinée.


Il se faisait bien tard, la Vert et Argent était persuadée de ne pas trouver le sommeil encore cette nuit. Cette discussion était fort intéressante, elle n’avait pas envie de la stopper maintenant. De toute façon, la nuit serait courte qu’elle aille se coucher maintenant ou pas, alors autant continuer..
Elle attendrait que son interlocuteur se décide en premier, si quelque chose traduisait la fatigue de celui-ci, elle comprendra qu’il est temps de rentrer au château, sans bien sûr se faire prendre par Rusard, ou un professeur ou alors un quelconque élève ramolli du cerveau, qui ne trouverait rien d’autre à faire que de la dénoncer..
Mais pour l’instant, la jeune fille restait là, aux côtés de Drago Malefoy, à livrer des paroles interdites, des paroles étant ancrées dans son âme et son esprit, qui n’avaient pas le droit d’y sortir, cependant l’héritier Malefoy a fait tomber cette interdiction ce soir..
La Vipère ne regrettait pas l’évacuation de ses mots, le libre cours de sa pensée, mais elle y songeait tout de même.. Tout ceci la travaillait puisque ce n’était pas du tout dans son genre de procéder ainsi..
Pourtant certains pourront dire qu’ils n’avaient rien partagés ce soir, mais leur conversation avait pourtant été riche en exaltation et émotion, cela ne faisait aucun doute..
Narcissa allait se rappeler de cette nuit, comme de celle qui lui a fait franchir des limites qu’elle s’était fixées, sous le poids imposant de ses parents..


La nuit commençait à se faire fraîche, la Serpentard n’avait toujours pas froid pour autant.. Ses bras et son cou étaient dénudés, ses cheveux noirs ébènes flottaient au gré du vent qui s’intensifiait, malgré l’abri que produisait les arbres de la forêt..
La jeune fille passa une main dans ses cheveux, s’étira le bras droit, puis dit d’une voix monotone:


- Je crois que je ne vais pas tarder Drago, Morphée n’est pas très accueillante envers moi ces temps ci, le peu de sommeil que je lui vole ne suffit pas à combler ma fatigue..
Mais si tu désires rester ici, continuer à parler avec moi, je n’en vois pas le problème, sans doute n’arriverai-je pas à m’endormir encore cette nuit, alors.. À toi de voir..


La deuxième année n’avait pas nécessairement envie de quitter le jeune Malefoy, elle était bien à discuter avec lui, puis n’était pas vraiment fatiguée..
Elle avait simplement envie de bouger, la forêt ne l’attirait plus. Elle voulait quitter cet endroit, qui pourtant l’avait accueillie de bon cœur et où elle s’était sentie si bien pendant de longs instants..
La Vert et Argent était comme cela, elle se lassait vite des choses, il lui fallait des occupations souvent, et variées.. Pourtant elle aimait beaucoup se retrouver seule, faire le vide, essayer de ne plus penser à rien.. Ce qui était dur pour la Serpentard, habituée à un esprit tourmenté de toute part..
Voilà sans doute pourquoi elle n’appréciait plus d’être hébergée par la forêt, comme elles étaient semblables, si harmonieusement compliquée.. La jeune fille ne voulait plus être dépendante de ce nouvel havre de paix. Elle souhaitait d’ailleurs n’être dépendante de rien, la domination ne s’exerçait que dans un sens, Narcissa était la dominante, et le reste du monde, les gens, les choses, la matériel, l’immatériel, le réalisme, l’irréel, le plein, le vide, le néant, l’oubli… Tout ! Tout était le dominé..
La Vipère replongea son regard océan dans celui de son partenaire d’une nuit, et attendit une réponse de sa part…
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyVen 10 Nov - 23:15:19

La nuit commençait à faire tomber un voile ténébreux par-delà les arbres majestueux de la Forêt Interdite. Recouvert d'un drap d'ébène, tout semblait à la fois plus calme, plus paisible mais également plus sournois, plus dangereux, se prêtant à divers stratagèmes ou encore se donnant volontairement aux spéculations concernant ce qui était caché là-bas, tout là-bas, entre les arbres millénaires, les troncs qui jonchaient le sol, la Nature épanouissante qui se voyait retirer ce soleil d'automne, ce doux soleil qui berçait la Nature avant leur repos d'Hiver, le moment où les apparences tomberaient et que les premiers flocons de neige couvrerait de son blanc manteau la Nature que l'on voyait pour le moment, ici et là, partout autour de soi.

Bien sûr, cela n'avait pas échappé aux prunelles grises du jeune homme mais il ne s'en souciait guère, l'ombre ne l'avait jamais importuné et sans doute cela se prolongerait tout au long de son existence à peine entamée. Il laissait les derniers rayons de soleil provenant de loin, très loin, mourir près de lui, laissant maintenant le pouvoir à l'obscurité qui reprit rapidement son territoire, son domaine, sa propriété sans ne rien demander d'autre que le monopole exclusif de ce petit coin de pays. Drago avait également remarqué qu'il distinguait de moins en moins bien le visage fin, les longs cheveux couleur de jais et le regard bleu profond de son interlocutrice, mais savait pertinemment qu'elle était toujours là, proche de lui, et qu'elle n'entendait que les paroles qui lui viendraient naturellement aux lèvres, puisque Narcissa possédait un bon, voire très bon niveau d'élocution. D'ailleurs, si ce n'avait pas été le cas, toute la discution aurait été différente, bien différente. Jamais il n'aurait parler de ses intérêts avec quelqu'un ne possédant pas le talent de maîtriser ses mots, anticiper des paroles, respecter les propos de quelqu'un d'autre et de pleinement en comprendre le sens. Peu de gens, même parmis les Serpentards, pouvaient se vanter de le posséder entièrement, des brimes peut-être, mais c'était un talent inné que malheureusement peu de sorciers traînent ou possèdent encore aujourd'hui, encore une déchéance du Sang-de-Bourbe..

Tandis que l'esprit de Drago songeait à un peu n'importe quoi, passant du plus insignifiant détail jusqu'à certaines choses qui le tracassaient, qui le tourmentaient. Des questions sans réponse qui laissait le Préfet pantois, sans réplique, chose que le troisième année n'appréciait pas du tout. Il savait pertinemment qu'à cet âge, à treize ans, on ne peut pas tout maîtriser, on ne peut pas tout comprendre, on ne peut pas tout dire, on ne peut pas agir comme on le veut, ou du moins complètement. Pourtant, qui était les personnes qui en avaient décidé ainsi, de quel droit s'octroyait-il pour pouvoir dire qui était ou non capable pleinement d'agir et d'en subir les conséquences la tête haute, peu importe l'acte, en accepter les conséquences? Il ne le savait, et cela il le comprennait parfaitement, et il en subissait les conséquences. D'ailleurs, c'était les tourments que chacune des questions qui restaient inexpliquées dans son esprit donnait, en soi, un nouveau lot d'interrogation. Donc, Drago en était venu à la conclusion que, plus on pose de questions, plus on en a. On pourrait dire que c'était un dénouement logique et ne désirant pas des longs moments, des minutes, des heures pour y aboutir à cet échappatoire, mais, en fait, il fallait être bien sage pour par-contre continuer de s'en poser en sachant qu'elles demeureront probablement irrépondus pendant longtemps, voire à jamais...


Je crois que les parents posent les bases de leur critère lors de l'enfance, enseignant petit à petit à leur descendant comment devenir une meilleure personne et que, malgré tout, ils jugent savoir ce qui est bon ou ce qui est mauvais pour eux. Cependant, ils ne pensent pas nécessairement que la voie qui nous est tracé est parallèle à la leur, et encore moins qu'elle en est différente...

Il marqua une pause et remarqua que ses paroles étaient toutes sauf clair. Drago pensa l'espace de quelques secodnes et reprit, entre les monologues de Narcissa.

Je m'explique, en contexte, cela dirait plutôt que l'expression du visage de tes parents au moment où tu converses avec moi, Drago Lucius Malefoy, ne serait peut-être pas celle que tu crois, ou peut-être que si. Les parents agissent en fonction de leur notion du bien-être de leur enfant, sans pouvoir présager que ces derniers sont capable d'agir en leur propre connaissance pour acquiérir la sérénitude d'un profond bien-être apporté non seulement grâce à leurs parents mais également par le chemin qu'ils tracent d'eux-même, guidé de près ou de loin par une autorité qui les surplombe..

Tandis que Drago terminait son exposé sur ce qu'il avait dit précédemment, la Serpentard reprit la parole, dans un ton qui ne laissait pas place à l'imagination. Il sembla très clair au Préfet que Narcissa ne désirait pas s'y attarder particulièrement, même si le changement fut léger, très léger. Courtois, il évita donc le sujet qui ne lui tenait pas à coeur et continua donc sur ce dont ils avaient lancés, précédemment. Ce fut même Narcissa qui reprit, faisant suite à ses propres paroles. Bien entendu, Drago regardait de ses prunelles grises son interlocutrice, et cela même dans la pénombre. Bien sûr, il voyait plus une silhouette que les traits précis de Narcissa, mais il réussissait quand même à la distinguer dans cette obscurité grandissante.

Si, bien sûr, j'acquiesce à tes propos. Pourtant, je ne vois pas mon futur comme un intérêt mais plutôt comme une certitude absolue. Je ne peux pas dire, ni même prédire ce qu'il sera, mais j'ai l'étroite conviction que quelque chose m'attend, quelque chose de grand, de puissant, de fort. Qu'est-ce que cela peut être? Je n'en ai pas l'ombre d'idée. Bien sûr, j'ai des suppositions, des hypothèses et même certains scénarios qui sont probablement erronés, eux aussi. La vérité, c'est qu'on ne peut réellement savoir ce que sera ce Destin qui nous interesse tant, ce Destin qui compte tant, ce Destin qui obnubile ceux qui désire en avoir le plein contrôle.

Cependant, il semble que le présent d'aujourd'hui est le passé de demain, et on dit que le futur est fondé sur les piliers du précédent, qui plus est les évènements marquants qui eurent lieu là où tout semblait pourtant morne, monotone, ennuyeux, irritant. Ce passé de demain, ce présent d'aujourd'hui, il faut le vivre d'autant pleinement qu'on ne sait pas ce qui nous attends, et cela même dans un futur rapproché...


Comme il l'avait dit précédemment, Drago avait l'intuition que quelque chose d'intéressant se dessinait là-bas, au loin, sur sa ligne du temps. Au moment où il ne pouvait qu'émettre supposition par-dessus supposition, qu'il espérait être quelque chose qui lui rapporterait sur le plan des valeurs auxquelles il tenait énormément. Le Préfet de Serpentard avait un penchant particulièrement perfectionniste, allant du moindre travail jusqu'à la dissertation de Botanique. Il caressait l'ambition, l'ambition même d'ambitieux, il était dévoré et conscient de l'être par ce désir, ce désir profond, qui lui dictait son existence par l'aperçu d'un lendemain à la hauteur de ses attentes. Contrairement à d'autres, l'héritier Malefoy pouvait avoir le mérite d'au moins mettre le doigt sur ce défaut, ou cette qualité, qui le consumait en vue de son but ultime: la puissance. Les autres branches n'étaient que des préludes, des préliminaires, des soutiens et des piliers pour ce qu'il désirait profondéement: le Pouvoir.

C'était fondamental, encré profondément dans son esprit, dans sa tête, dans son corps, dans son coeur. Jamais il n'aurait à subir ou à supporter des ordres, des demandes, jamais il ne devrait suivre un chemin qu'un autre que lui lui indiquerait, il aurait le pouvoir de choisir, d'agir, de dire, de voir comme bon lui semblerait. D'ici là, ce moment béni dont il caressait jalousement l'ambition, il devrait oeuvrer en cette direction, acceptant les ordres, refoulant ce profond sentiment d'irritement à chaque fois qu'il se pliait à une règle énoncée par un hurluberlu ou une personne quelconque. Il devait, à treize ans, se plier, et non pas envers seulement quelques personnes, mais également envers les adultes, les professeurs et même parfois face à ces Sangs-de-Bourbe qui détruisaient l'aristocratie Sorcière en souillant de leur main sale, de leur sang sale, de leur personnes indigne la moindre parcelle de ce lieu, de ce pays, de ce continent, de ce monde, tout simplement..


Il se faisait tard, mais il y avait longtemps que le Blond ne ressentait plus ni la morsure du froid, ni celle qu'infligeait habituellement le sommeil quand celui-ci venait à manquer à l'organisme. Le jeune Malefoy subissait l'assaut d'un flot de pensées, de souvenirs, de questions à chaque fois qu'il étendait son corps dans son lit à baldaquin, dans le Dortoir qu'il partageait avec quelques Serpentards, comme Spartak, Kyle et Sebastian. Pourquoi? Il n'avait toujours eu aucune réponse, et il ne s'attendait pas à en avoir une, un jour ou l'autre. Quoi qu'il en soit, les bras de Morphée était fermé hermétiquement ou presque pour le Gardien de Serpentard qui ne voyait pas de meilleure occasion de profiter de ce «fait» qu'en partageant une agréable conversation avec une personne intéressante, et c'était précisément une description adéquate du moment qu'il passait en compagnie de la jeune Narcissa Bodom.

Lui, ne voyait pas de problèmes à rester ici, ni même à se remettre sur pieds et à se déplacer, en direction de n'importe où, de n'importe quoi, de quoi que ce soit, en fait. Drago savait pertinemment s'adapter à n'importe quelle situation, il faisait facilement la transition quand cela ne lui posait aucun inconvénient, bien entendu. Si la conversation et le moment se prolongeait, il en serait tout aussi agréablement gré que si Narcissa, pour une raison quelconque, devait retourner à son Dortoir et qu'ils remettraient à plus tard un futur et probable entretien. D'ailleurs, il ne pourrait en être autrement, les deux jeunes gens s'entendant de cette manière.

Drago était conscient que son interlocutrice était la meilleure amie de sa cousine, Drusiella, et cela ne lui dérangeait pas. Certes, il savait qu'il croiserait à un moment donné ces deux Serpentards dans le Cachot ou quoi que ce soit, et il aurait l'avantage de connaître les deux Dames de Serpentard. Il comprennait pourquoi Drusiella en disait le plus grand bien, même s'il était bien rare que cette dernière lui parle en propos indécents d'un quelconque Serpentard, soit elle le gardait pour elle, soit elle s'entendait majoritairement bien avec tout le monde. Quoi qu'il en soit, il était en face de Narcissa et non de sa cousine, alors il laissa s'envoler ces pensées tandis qu'il remarqua le mouvement de la jeune femme à ses côtés et posa à nouveau son regard gris acier sur elle quand elle reprit la parole. Étrangement, celle-ci parla dans les propos qui venaient justement de lui traverser l'esprit, quelques secondes auparavant...


Je n'impose jamais de dictatiels précis, je m'ajuste habituellement en conséquence de ce que les gens désirent, et non le contraire, si, bien entendu, cela ne contredit pas ce que je pense. Je suis plutôt à m'ajuster quand cela en vaut la peine. Si tu veux discuter, je suis rarement en pénurie de réplique, alors s'il cela te plaît de prolonger notre conversation, cela va de soi qu'on peut aller en ce sens. Sinon, je ne t'en serai pas gré.

Il se redressa contre l'arbre puis se remit sur ses deux jambes en un temps deux mouvements. Une fois debout, il défroissa grossièrement ses vêtements puis tendit sa main à Narcissa qui était toujours contre le sol, assise à une courte distance de l'endroit où le Préfet était lui-même, il n'y a même pas une minute...

J'imagine qu'entre-temps, je peux te proposer de se dégourdir un peu les jambes. Ce n'est pas que l'immobilité me déplait, mais je ne vois pas de meilleure façon de profiter de ce voile noir qui englobe entièrement les lieux de Poudlard pour en voir ce qui en vaut réellement la peine, et cela ne signifie pas pour autant que ce qui nous ait donné de voir est nécessairement présent lorsque l'astre du Jour fera son apparition..
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyDim 12 Nov - 16:44:20

[HJ: Tu vas me disputer, tu m'avais dit de prendre mon temps, mais je n'ai pas pu résister.. Puis je n'avais pas envie de faire mes devoirs, alors c'est une bonne escuse ! Razz
Bon donc voilà, j'espère au moins que ma réponse te plaira...]


Narcissa écoutait attentivement parler son interlocuteur, elle se demandait pourquoi ne s’étaient-ils pas rencontrés avant, ils conversaient déjà depuis fort longtemps, ils avaient encore tant de choses à se dire, tant de sujets à explorer, tant d’idées à partager, exploiter…
La vie n’était sûrement pas assez longue pour pouvoir parler de tout ce que l’on avait envie, de pouvoir éclaircir des faits et des réalités oubliés, cachés. La Serpentard aimerait tant connaître tout sur tout, dépasser les limites de la connaissance, abreuver sa soif de pouvoir. Mais cela semblait si irréel et impossible, elle souhaitait si souvent l’inaccessible, que tout lui semblait devenir simplet.
Pourtant la jeune fille se montrait délibérément, la vie n’est pas qu’un vaste terrain de jeu, elle est infiniment complexe, basée sur des successions d’épreuves et de difficultés.
Rien que cette conversation était difficile, pourvoir exprimer ses pensées en totale liberté, chose que la Vert et Argent n’avait jamais accomplie auparavant, sans forcément rentrer dans les détails. Dans des évènements qui devraient rester dans le fond de son esprit. Comme parler de ses géniteurs, elle comprit rapidement que c’était une erreur, donc essaya d’éviter de prolonger le sujet. L’héritier Malefoy avait complètement deviné qu’elle ne souhaitait pas s’attarder sur le sujet, il donna sa vision de la situation brièvement et n’étoffa pas davantage le fond de sa pensée, ce qui réjouit la jeune fille.


Drago se remit donc à parler du sujet qui les intéressaient tout à l’heure, en l’occurrence leurs intérêts. La Serpentard partageait son idée de futur avec Narcissa. Elle aussi savait pertinemment que quelque chose de grand et de puissant l’attendait, elle ne pouvait bien entendu pas complètement définir ce que cela serait. Mais elle était pressée de le découvrir, quitter l’école, prendre sa vie en main, solitaire.
On ne pouvait pas véritablement dire que l’avenir lui faisait peur, mais en tout cas elle craignait que tout ne se passe pas selon ses plans, ses attentes. La jeune fille aimerait déjà à douze ans pouvoir tout contrôler, avoir le monopole de sa vie et d’une partie de celle des autres. Faire du monde son jouet, faire des gens des pantins. D’ailleurs, beaucoup d’entre eux n’étaient réduits qu’à cela, ils erraient sans but, complètement ternes…
La Serpentard n’était pas vraiment une fille joyeuse et pleine d’entrain, c’était le moins que l’on puisse dire. Mais elle croyait tout de même à la vie et ce dont elle était capable d’offrir. Tellement qu’elle tenait à cette vie, elle ne voulait pas la quitter et souhaiterai trouver le moyen de braver la Mort..
C’était donc pour cela que le fait d’être puissante et cultivée dépassait ses envies, hantait ses désirs, emprisonnait son esprit.


- Et bien, vois-tu je suis pressée en quelque sorte d’atteindre ma majorité, les jours passés ici commence quelque peu à m’ennuyer. Je n’en suis qu’à ma deuxième année, j’ai encore le temps me diras-tu, pourtant je sens que ma place n’est pas ici, je ne me sens pas véritablement dans mon élément.
Enfin, tu dois sans doute penser que je suis stupide, et je m’en excuse, suis-je peut être trop perfectionniste et n’arrive pas à trouver des bien faits dans les fondements de cette école..


Un léger silence s’imposa ensuite entre les deux Serpentard, la Vipère avait confié à contre cœur à son interlocuteur qu’elle allait sans doute rejoindre son dortoir. Mais puisqu’il ne semblait pas vouloir partir, Narcissa en fut plus enjouée. Puisqu’elle avait prononcé ces paroles simplement dans le but de savoir quelles étaient les pensées de Drago envers le besoin ou non de mettre un terme à leur discussion. Bien sûr c’était vrai que la Serpentard ne trouvait pas le sommeil, ses nuits étaient agitées, elle avait du mal à trouver le sommeil. Des soirs de longue fatigue, elle parvenait à s’endormir mais elle se réveillait souvent en sursaut après des rêves atroces, des cauchemars plutôt..

Des esprits semblaient venir hanter chacune de ses pensées, l’empêchant de dormir. Les fantômes de son esprit ne voulait pas que la jeune fille ferme ses paupières. Fermer les yeux empêchent de voir la réalité, réalité qu’elle cherchait à fuir justement bien souvent..
Narcissa ne pourra retrouver le sommeil paisible dès lors qu’elle aura trouver la paix intérieure et fait le vide de ses pensées sinistres..
Pourtant il semblerait que ce ne soit que le commencement, elle est encore très jeune, son idéologie va s’accentuer, ainsi que le côté morbide de ses idées au fil du temps.. Et rien ne changerait cela, elle est destinée à œuvrer pour le Mal, lui seul l’aidera à grimper les échelons de la communauté des sorciers, le pouvoir n’appartient pas aux faibles mais à ceux qui ont l’audace et l’ambition nécessaire pour le rechercher..
C’était donc ainsi que la Vipère suivait les traces de son modèle, le Seigneur des Ténèbres en personne. Il devrait être un modèle pour tout bon sorcier qui se respecte, c’est un personnage légendaire, de part ses idées, sa réussite, sa puissance, ses actions, son être entier…


Le préfet voulait donc continuer de parler avec la Brune, celle-ci le souhaitait également, mais en changeant de lieu. Elle était assise depuis déjà un bon moment sur le sol dur et froid au pied de l’arbre où était appuyé Drago. Celui-ci s releva prenant soin de défroisser légèrement ses vêtements.
La Vert et Argent allait en faire de même, mais son camarade lui tendit la main avant qu’elle ne bouge. La Serpentard prit donc cette main fine et délicate pour l’aider à se mettre debout, chose qu’elle fit rapidement.
Puis il reprit la parole, à la suite de cela, la jeune fille lui répondit:


- Tu as raison, la Nuit nous offre ses délices, elle est belle et immatérielle. Le jour, c'est la vie des êtres, mais la Nuit, c'est la vie des choses.

Après cette simple phrase, Narcissa prit conscience qu’elle tenait toujours la main de son interlocuteur. Elle le regarda dans les yeux, les seuls organes qui resplendissaient toujours dans cette pénombre grandissante.

La jeune fille frissonna très légèrement, pourtant elle n’avait aucunement froid. Elle ne pensait plus à la fraîcheur de cette soirée, elle ne pensait plus à rien d’autre de toute façon. Simplement à ce moment délicieux qu’elle était en train de passer en charmante compagnie.
D’une seconde à l’autre, la Serpentard reprit ses esprits, lâcha soudainement la main du Blond et se mit à marcher spontanément.
Elle ne voyait pas vraiment où elle mettait les pieds, elle était tout de même bien avancée dans la forêt interdite et retrouver la sortie de ces Ténèbres ne serait pas sans difficultés. La deuxième année s’arrêta donc, se retourna pour voir si Drago la suivait. Elle ne distinguait pas grand-chose, elle eut donc l’idée de sortir sa baguette de sa jupe et prononça distinctement
:

- Lumos

La lumière que produisait la baguette de la Serpentard n’était pas vraiment puissante, mais au moins elle lui permettait de voir quelque peu aux alentours..
Elle s’avança de quelques pas, en cherchant son camarade des yeux, puis quelque chose la piqua à la jambe. Elle s’arrêta, éclaira sa jambe à l’aide de sa baguette. Une ronce l’avait écorchée, elle saignait faiblement et avait déchiré son collant.


- Ah maudite plante !

Dit-elle, elle ne voulait pas passer pour la petite fille qui se plaint pour un rien, mais la valeur de ses collants en soie était tout de même importante. Ils n’étaient pas à la portée de n’importe quelle sorcière..
Ce léger incident passé, elle remonta sa baguette, le jet de lumière de celle-ci atterrit juste dans les yeux du préfet de Serpentard. Narcissa abaissa donc de suite sa baguette, ce n’était pas vraiment poli de pointer ainsi sa baguette sur quelqu’un, même si pour cela elle était contrainte de ne pas le voir..


- A vrai dire, mon sens de l’orientation n’est pas des plus talentueux, je suis quasiment incapable de choisir le chemin approprié, ma conscience me dirait plutôt d’aller à droite.
Mais je n’en suis pas sûre, quelle direction prendrai-tu ?


En effet, la Serpentard ne se repérait pas facilement à la première vue. C’était comme les cachots avec certaines personnes.. La Vert et Argent avait eu le loisir de les explorer de nombreuses fois dès son entrée à Poudlard, elle les connaissait bien. On ne pouvait pas dire complètement, car ces lieux étaient un véritable labyrinthe, mais elle ne s’y perdait plus.
La Vipère se rappelait du nombre d’élèves des autres maisons qu’elle avait torturé et martyrisé, elle jubilait rien que d’y repenser..
Surtout en première année contre une poufsouffle, elle lui avait lancé de nombreux sorts, puis l’avait laissé ainsi, bloquée et sanguinolente en plein milieu des cachots..
D’ailleurs, en y repensant, Narcissa n’avait jamais recroisé cette fille, sans doute était-elle toujours coincée dans son domaine, cela fit sourire légèrement la jeune fille..
C’était rare que la Serpentard se préoccupe du bien être des autres élèves de l’école. À vrai dire, elle n’avait pas beaucoup d’amis, les rares personnes avec qui elle parlait amicalement étaient, soit des dignes représentants de Serpentard; donc des Sang pur bien évidemment. Soit un nombre très restreint de personnes de Serdaigle, enfin très restreint c’était le moins que l’on puisse dire, elle connaissait une Serdaigle avec qui elle n’avait jamais eu de problèmes en parlant.


Même avec des membres de sa propre maison, il lui était arrivé de se disputer, des traîtres il y en a partout, même à Serpentard, et cela contribuait dangereusement à mettre la Vert et Argent en colère..
Entre ceux qui pactisaient avec les bouffondor, ceux qui séchaient les cours, faisaient perdre des points à sa noble maison.. Tous ces êtres l’exaspéraient, ils n’avaient aucune fierté, aucun amour propre, c’était déplorable..
Heureusement encore que tous n’étaient pas comme cela, déjà sa meilleure amie Drusiella Rosier l’avait beaucoup aidé. Si elle n’était pas là, Narcissa aurait sûrement pété les plombs et commis des actes impardonnables. En effet, le jeune Serpentard n’avait pas totalement les pieds sur terre, au-delà des apparences, elle était un peu volage, contourner le règlement était une chose qu’elle avait déjà exercé auparavant.
Entre autres, se retrouver dans des lieux dangereux et interdits, comme c’était le cas en ce moment.
Mais elle ne risquait rien puisqu’elle se trouvait en compagnie de son préfet, encore fallait-il que personne ne les surprennent en rentrant au château.
Mais pour cela, il fallait avant tout trouver la sortie..


Cependant, passer la nuit seule avec Drago dans la forêt n’allait pas non plus pour lui déplaire, le seul soucis était que la forêt n’était pas des plus confortables.
La jeune fille était habituée au luxe et au confort, dans son Manoir tout était raffiné, élégant, sombre, aux allures gothiques. Parfaitement organisé et décoré aux bons soins de sa mère, Lycoria Bodom. Elle appréciait sa demeure, mais elle voulait qu’elle lui appartienne, à elle seule.
De toute façon, Drago allait trouver la sortie, c’était évident, puis les deux jeunes gens s’étaient levés dans un premier temps pour continuer leur conversation, en se dégourdissant les jambes, alors rien ne pressait. Ils n’étaient pas non plus à l’autre bout de la forêt, la Serpentard avait du mal à se repérer simplement à cause de l’obscurité de l’endroit voilà tout, en plein jour, tout aurait semblé beaucoup plus évident et systématique..
Narcissa chassa ses pensées, et attendit la suite des évènements, le choix de Drago.
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyMer 27 Déc - 0:14:08

[Je peux avec déplaisir me vanter d'avoir pris tout mon temps, pour ma part Rolling Eyes]

Le silence de la nuit noire tombait, mais il était tout bonnement ignoré par les deux Verts et Argents. Partout, un sombre et pénible silence digne des plus grands chefs d’œuvre d’épouvante, et c’est ce qui effrayait dans la Foret Interdite. Il ne s’agissait pas tout simplement des créatures qui y tapissaient, ni même des gens qui s’y cachaient, mais également du suspens que créait ce silence lourd, pesant, inquiétant. Drago appréciait l’esprit serein de la Foret dont on n’entend que de légers murmures, les sons d’une Foret en sommeil, s’allongeant avec paresse dans le Domaine de la Nuit, le sien, celui de Serpentard, celui qu’il préférait et dans lequel il se complaisait. Là où Narcissa et lui se trouvait, dans un coin plutôt paisible de la Foret, on entendait les hululements des hiboux et chouettes, certains bruits sans grande précision et le frémissement des feuilles des arbres. Pourtant sombre, la lumière lunaire reflétait sur la mince pellicule de neige qui recouvrait le sol tel un manteau. Dans la pénombre, la lumière était. Dans la lumière, l’ombre était. La nuit était assez froide, mais ni l’un ni l’autre ne s’en plaignait. Sang froid d’un serpent, Drago n’avait jamais ressenti cette sensation désagréable que le vent glacé qui fouette contre une peau, contre un visage. Il sentait la brise, mais non sa fraîcheur. Il sentait le froid, sans le ressentir.

D’ailleurs, il était trop occupé à converser avec son agréable compagne pour y voir un moindre désagrément qui plus est n’existait pas. Les deux jeunes gens conversaient déjà depuis un moment, des heures, des heures filant dans le Sablier comme des minutes, les minutes comme les secondes. On ne compte pas le temps quand on y prend plaisir, c’était ce qui convenait d’appeler pour l’interaction entre les deux Serpentards. Ils allaient sur tout et sur rien, mais davantage sur tout. Ils parlaient en sage, pourtant seulement âgé de 12 et 13 ans. De vieilles âmes dans de jeunes corps, comme il paraissait poétique de parler en ces termes. Pourtant, ils exploraient comme de vieux sages un futur incertain, mais dont, cœur d’enfant, on désire obtenir. Ils allaient de sujet en sujet, passant confortablement d’un à l’autre avec l’expérience d’un vieux conteur, pourtant, tout pour eux ne pouvait que refléter la réalité inévitable, une part de succès dans ce monde cruel pour ceux qui n’ont pas la force d’y vivre et surtout, d’y survivre. Il ne se contenterait jamais du nécessaire, et il ne croyait pas que Narcissa soit également satisfaite de ce peu, car il aspirait à plus, toujours plus, plus haut que le ciel, plus haut que les Cieux, dépassant l’entendement et la raison. Sa vie, il la vivrait au-dessus de tout. Pas question d’être un substitut ou de vivre comme le sorcier moyen. Non, Drago Malefoy était fait d’un tout autre métal : la réussite.

L’avenir, un sujet qui lui tenait tant à cœur. Sans véritablement s’en rendre compte, lui aussi vivait pour le moment où il serait dorénavant maître de sa Destinée, maître de son destin et pour vivre son rêve d’être un puissant sorcier, sa prétention lui disait le plus grand, mais la raison lui disait de devenir le meilleur sorcier possible, et à ce point-là, d’en dépasser les limites. D’ailleurs, les Malefoy n’avaient aucune limite, ils étaient l’élite, les Grands dans ce monde de petit, les Dieux dans ce monde d’insectes, car ils étaient Sangs Purs, la Royauté parmi la horde de bourgeois et de paysans. La limite était l’excellence, et Drago aspirait profondément à l’atteindre, voire même frôler la perfection. Incroyable comme un petit garçon de cet âge peut être perspicace, mais quand on vit treize ans, treize longues années pour le meilleur et pour le pire, dans le Manoir des Malefoy, au Wiltshire, on apprend à vivre avec sagesse, car on ne survit pas longtemps dans ce monde de mesquinerie, de soudoyerie et de malices, si on apprend pas très jeune à se débrouiller et à faire confiance en ces capacités. Drago, tout comme son père Lucius, avait réussi à remporter ce premier round haut la main, car mal dit-on des Malefoy, ils n’en demeurent pas moins persévérant et doté d’un certain savoir faire qui, par sa logique froide et placide, déplait à ceux qui ne vivent pas dans ce monde, ce monde unique, palpitant, difficile, mais où il est oh combien valorisant d’exister et de vivre...


Il est clair que cette vie sera différente, dépourvu de cette routine dans laquelle l’École nous enferme, mais il ne reste pas seulement que nous sommes en train de vivre les fondations de la personne que nous serons dans ce futur qui t’attire tant. Oui, les jours à Poudlard sont du pareil au même la majorité du temps, mais il ne suffit qu’à toi d’en faire le calvaire des uns et l’euphorie de ta personne. Il suffit de mettre le doigt sur un détail pour passer du mode ennui à l’euphorie.

Nous sommes jeune, j’en suis conscient, mais il est déjà temps aujourd’hui de prévoir ce que sera demain. Ici, tout est déjà placé, les pions sont contrôlés par d’autres et nous ne sommes que les marionnettes qui suivent un plan déjà tracé précisément. Cet ennui m’exaspère également, de savoir que d’autres font mes choix, que d’autres font ce qu’ils croient juste sans m’en dire un traître mot, juste parce qu’ils insinuent que l’âge est synonyme de maturité et de compréhension sur le monde. Pourtant, ce soir, tu m’as prouvé avec brio que l’âge n’est qu’une raison, et que la raison n’a pas raison d’être. Les faits ne devraient pas être évoqués selon une moyenne, mais bien avec chacun d’entre nous. J’imagine que cette manière de pensée déplairait à l’autorité, dont fait partie le professeur Dumbledore et le corps professoral de Poudlard, le Ministère et pourquoi pas nos parents?


Il n’insinuait pas que ses propres parents et ceux de Narcissa les traitent comme des bambins, mais que toute personne en position d’autorité tienne à garder la rêne le plus longtemps possible. Même dans sa tête, cela prenait tout son sens, complètement logique. En y pensant, il songeait qu’il ferait probablement ce genre de raisonnement et le même genre de chose, pourtant, l’injustice flagrante n’était visible que pour un jeune homme de 13 ans ambitieux comme il l’était, et probablement par une jeune fille de 12 ans brillante et ambitieuse. Étrange comme les grands esprits se rencontre, qui aurait cru que dans la nuit noire, deux jeunes Serpentards auraient pu s’accorder le temps de vivre pleinement cette discussion et échange qui se mettait encore en place après quelques heures. L’impression était de voir deux amis converser, mais qu’est-ce que c’était, c’était plutôt deux jeunes gens partageant certaines caractéristiques précises et le même genre d’idéaux qui avançaient leur point de vue en respectant celui de l’interlocuteur. Cette maturité, cette preuve de leur maturité singulière ne faisait qu’accroître l’idée du monde qui disait que de plus en plus, on voyait les jeunes passer de l’enfance à l’âge adulte, car on ne voit plus le monde à travers les yeux d’un enfant quand on se trouve dans le tourbillon de l’ambition, le cyclone de la recherche du pouvoir. Quand on y goûte, on ne s’en passe plus. Quand on se délecte du fruit de la puissance, de ce fiel poison qui, dans les veines, redonne vitalité et vigueur, donne la saveur de demain, les papilles se délectant avec ravissement de ce qui les attends et de la confiance que fait acquérir ce poison, cette mentalité, ce désir, cette obsession.

Drago offrait sa main à la jeune femme qui s’en aperçu quelques instants plus tard, puis la prit dans la sienne, délicate, d’un blanc porcelaine, cette main se referma sur la paume du Préfet de Serpentard et sentit à peine le poids de la jeune femme. D’ailleurs, cette dernière se releva rapidement, comme si un démon était à ses trousses. Seulement, elle semblait probablement simplement lasse de stagner tel de l’eau trouble sous cet arbre depuis déjà un bon moment. Il lui adressa un léger sourire, puis, au bout de quelques secondes, celle-ci reprit la parole, répondant au précédent propos du blond. Pourtant, il n’y avait rien à répondre et il ne fit qu’un léger hochement de tête, simplement par politesse de mentionner qu’il avait écouter et compris les propos dans la voix douce de Narcissa, qui depuis un moment, avait quelque peu laissée de côté cette voix froide qui lui était propre. Lui-même n’avait presque plus ce qui faisait de lui le désagréable Drago Malefoy, méprisant, hautain, haineux, injuste et typiquement Serpentard. Ce flot de compliments le ravissait, mais il en abandonnait quand même la source quand l’occasion s’y prêtait, rarement, mais c’était un cas d’exception.

Drago remarqua lui aussi que leurs deux mains étaient toujours entrelacées depuis qu’il l’avait aidé à se redresser. S’il n’avait pas posé les yeux sur sa main en se demandant ce qui la réchauffait ainsi, il ne s’en serait peut-être nullement aperçu avant un bon moment. Sa seconde observation fut le regard profond de Narcissa contre ses prunelles grises, confondant ce regard avec le silence qui s’était établi depuis le dernier monologue de Narcissa. Un léger soubresaut fit vibrer la main frêle de sa compagne, qu’il ne put pas identifier avec précision, pourtant, il ne songea pas à retirer sa main, laissant les choses comme elles étaient. D’ailleurs, il n’eut pas à la faire, car Narcissa sembla se rendre compte de la chose également, car elle retira subitement la main en se dirigeant d’un pas lourd plus loin. Drago haussa légèrement un sourcil et la suivit, conservant cependant une distance et une cadence plus lente qu’à l’habitude, car même si ses prunelles étaient habituées à la faible luminosité de la nuit dans la Foret Interdite, il n’en restait pas moins que c’était assez probable de s’enfarger dans une racine ou dans un rocher. Le Vert et Argent ne quittait cependant pas la silhouette de Narcissa dans son champ de vision, la perdre était la dernière chose dont il avait envie. Trouver quelqu’un dans cette sombrissitude s’avérerait fort périlleux, et il n’avait pas envie de devoir avertir les professeurs qu’une deuxième année s’était égarée dans la Foret, et d’expliquer qu’il en était plus ou moins responsable. Pas qu’elle fut sous sa tutelle, mais plutôt parce qu’elle l’accompagnait.

Un Lumos détonna dans le silence de la Foret, et visant dans sa direction. Il fit quelques pas en s’avançant pour que la deuxième année le repère et continua d’avancer, gardant une distance légère entre eux. Pourquoi? Il n’en avait aucune idée, un pressentiment, peut-être, et ce fut quand elle entendit un mécontentement qu’il entendit qui lui fit signe de s’approcher davantage. D’ailleurs, pourquoi était-ce Narcissa qui se trouvait en premier plan et qu’il la suivait. N’accélérant pas le pas, prudent, il s’approcha de la jeune fille et remarqua que son collant était troué et qu’elle semblait avoir une légère écorchure au niveau du genou. Drago lui adressa un léger sourire amusé, il ne se moquait pas, mais au moins c’était un accident bénin qui leur rappelait d’être prudent en ces lieux mythiques et reconnut pour son danger. Ce sourire fut aperçu plus que prévu, car une lumière vive s’approcha rapidement devant ses yeux. Son premier reflexe fut de reculer la tête, et aussitôt la lumière changea de direction et une voix se fit entendre. Le Préfet l’écouta avec attention et un sourire cette fois bel et bien amusé prit d’assaut ses lèvres fines. Quand elle termina, il lui répondit, un ton légèrement amusé par ses précédentes paroles.


Je dirais seulement un peu étrange, car on se plonge dans la Foret Interdite. Tout dépend si l’envie nous prend de rentrer paisiblement au Château ou tout au moins sortir de la Foret, ou encore préfères-tu explorer en cette nuit sombre l’endroit. Je ne vois pas d’inconvénient ni à l’un ni à l’autre, mais amusons-nous à suivre ta conscience et voyons où cela nous mène. Ça peut devenir amusant, quand même, qui peut prétendre connaître du bout des doigts ce lieu mythique…
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyMer 27 Déc - 15:14:24

[ HJ : niarkhéhé J'ai pris également tout mon temps..^^ I love you Laughing ]

Drago insinuait dans ses paroles que Narcissa ne faisait pas son âge d’esprit. Elle en était consciente, mais cela lui faisait plaisir de l’entendre d’une bouche externe, surtout celle de Drago Malefoy.
L’âge ne voulait rien dire. On peut être très cultivé, intelligent à 12 ans, et être un imbécile profond à 30 ans..
Tout est relatif de toute manière..
La Serpentard avait ce goût inné pour les discussions intéressantes. Bien qu’elle ne parlait pas beaucoup, tout simplement parce que rares étaient les personnes qui en valaient véritablement la peine..
Elle avait trouvé pourtant ce soir une de ces personnes exceptionnelles, la Vert et Argent partageait un moment des plus agréables, comme elle n’en avait si peu vécus.
Narcissa acquiesça une nouvelle fois aux propos de son interlocuteur, leur façon de pensée sur le sujet coïncidait tout à fait. Les méfaits de l’arrêt sur l’âge, la pseudo autorité du monde adulte, les contraintes de l’école…


L’épisode des mains avait quelque peu troublée la jeune fille. Son préfet avait du sûrement être étonné de la voir réagir ainsi. Ce n’était pas qu’elle était timide, loin de là, simplement qu’elle ne savait pas vraiment s’y prendre avec la gente masculine. Jamais elle n’avait eu de petit ami, elle ne semblait vraiment pas faite pour une relation amoureuse, mais une entente quelque peu sentimentale et rassurante ne lui était pas interdit.
Elle s’était rarement trouvée seule avec un garçon à Poudlard, elle se souvenait de Dante, avec qui elle avait échangé quelques mots dans la Tour d’Astronomie, mais rien de plus.
Puis un autre Serpentard qui l’avait vu peu vêtue dans la salle de bains…
Malgré cela et quelques autres petites entrevues, Narcissa partageait pas vraiment son temps avec des garçons.
Bien entendu, Drago était supérieur à tous les autres jeunes hommes de Poudlard, de par son sang pur, son appartenance à une très noble famille, son intelligence, son savoir faire, son physique avantageux, le respect et la crainte qu’il impose sur les gens. Et toutes autres qualités qui le mettaient en valeur. Qualités que la Vipère appréciait vivement.

La Vert et Argent avait donc poursuivi son chemin, puis aperçu le léger sourire amusé de son coéquipier. Se moquait-il d’elle ? Non, sûrement pas, amusé voilà tout, enfin Narcissa essayait de s’en convaincre. Son écorchure la piquait un peu, mais rien de grave.
Elle était plus déçue pour ses collants que pour sa jambe un tantinet abîmée.
Puis après avoir stupidement éclairé Drago de sa baguette, voilà que celui-ci échappa un nouveau sourire amusé, à la suite des paroles de la Brune.
Il lui répondit de cette voix calme, d’un ton semblable à ce sourire.
La deuxième année le regarda, puis sourit à son tour. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait pas sourit comme ça.
Il ne s’agissait pas d’un rictus de victoire, d’un sourire mesquin comme à son habitude, mais bel et bien d’un amusement, d’un plaisir. La jeune fille se sentait vivante et même peut être un peu enjouée.
Cette rencontre lui avait plus, et continuait de lui plaire de minutes en minutes en s’accentuant petit à petit.
Puis elle reprit la parole, se rapprochant davantage de son préfet:


- Très bien, nous suivrons ma conscience… La droite sera notre direction, bien qu’elle soit remplie de ronces.
Mes jambes s’en remettront, mais pas mes collants.


La jeune fille esquissa à nouveau un léger sourire, puis regardant Drago face à face, elle voulait continuer de parler, mais elle n’y parvenait pas.
Ses mots étaient bloqués, sa gorge nouée refusait d’émettre des sons.
Elle se contenta de rester immobile face au Blond, de plonger son regard océan dans les prunelles grises et profondes du Serpentard, elle s’y perdait volontairement. Rien ne semblait pouvoir la perturber, le monde s’écroulerait, elle tomberait avec lui, sa dernière vision aurait été plus que merveilleuse…
Après quelques secondes ainsi, le vent qui passait dans le coup de la Vert et Argent la fit reprendre ses esprits. À l’abri des arbres, cette le sifflement était peu perceptible, il faisait simplement son apparition lorsqu’il se faufilait au gré des branches nues.
Ce même vent était intervenu sur le préfet de Serpentard en jouant avec une de ses mèches blondes.
La jeune fille s’approcha plus près de lui et dégagea délicatement cette mèche du devant de ses yeux. Le geste était très élégant et délicat, sa main était douce et fragile.
Rien ne l’avait poussé à faire ce geste, il était venu automatiquement.
Après avoir pris conscience de ce geste, elle pensait que son préfet allait peut être le trouver déplacé, elle s’excusa donc.


- Pardonne moi.

Rien que ces simples mots, elle n’avait pas l’envie d’en dire plus, d’ailleurs même avec efforts, elle n’y serait guère parvenue, sa gorge se noua une nouvelle fois. Jamais encore la Vipère n’avait connu un tel sentiment. Elle, si cruelle d’habitude, jamais elle n’aurait cru elle-même être capable de douceur envers un être humain.
Pourtant, ce jeune homme était particulier, de par ses nombreuses qualités, mais pas seulement. Parce qu’un beau et riche Serpentard au Sang pur pouvait se trouver ailleurs, ce n’était pas le seul garçon de Poudlard digne de cela.
Mais lui était différent, ce que Narcissa vivait avec Drago, elle ne l’aurait vécu avec personne d’autres.
C’était lui qu’elle avait choisi pour se livrer, lui qui la comprenait un tant soit peu, lui qu’elle admirait…

La deuxième année ne savait plus trop que faire à cet instant, rester là à contempler le jeune homme, repartir.
Elle était plus qu’une bécasse baveuse, alors elle se décida donc à reprendre chemin, c’est-ce qui était convenu de toute façon. Le Blond lui avait suggéré de suivre sa conscience, que cela pouvait se retrouver amusant.
À vrai dire, elle ne savait aucunement où se chemin allait les mener, mais qu’importait, de toute façon, la Vert et Argent n’avait plus aucune envie de retourner au château. Elle aurait plutôt souhaiter ne jamais y retourner et passer l’éternité en si charmante compagnie…
Ce sentier -qui n’était d’ailleurs pas un sentier- était en effet remplie de ronces, elle éclaira le sol de sa baguette pour tenter de s’y frayer un chemin. À vrai dire, sa conscience lui avait plutôt fait défaut…
Elle se retourna une nouvelle fois vers son compagnon, et lui dit d’une voix douce et d’un ton un tantinet amusé:


- Une chose est sûre, mon avenir ne se déroulera pas dans le domaine des guides…

Narcissa tentait de faire passer cela sous le compte de la rigolade, mais intérieurement, elle était plutôt gênée. Elle restait plantée là comme une potiche, et avait l’air de ne pas trop savoir quoi faire de ses dix doigts, elle les tournoyaient nerveusement.
Quel drôle de comportement, elle ne comprenait pas exactement ce qui lui arrivait, bien qu’elle se doutait fortement que le charmant garçon en face d’elle en était la cause…
La Brune avait besoin d’être rassurée à ce moment, elle se sentait assez idiote et plutôt perdue. Sa tête était remplie de différentes questions, son esprit la tourmentait comme ce n’était pas permis.
La petite poupée gothique et sûre elle d’habitude, plongeait une nouvelle dans une mélancolie troublante, sans vraiment savoir quoi faire pour s’en détacher.
Ce qu’elle avait envie, c’était que Drago la prenne dans ses bras, la rassure et la cajole. Mais elle rêvait éveillée en pensant à cette idée.
Pourquoi s’intéresserait-il à elle, alors que des centaines de filles sont à ses pieds.
Toutes des bécasses pensaient Narcissa, elle se voyait supérieure à elles. Mais pourtant, aux yeux de Drago, elle n’était sûrement rien, ou alors simplement une bonne connaissance.
Pour une fois, la Vert et Argent avait laissé de côté son assurance qui la la quittait pas, elle doutait.
Sentiment qu’elle détestait par-dessus tout, le doute ne nous permet pas d’avancer dans la vie, à un moment donné il faut faire des choix.
Son choix était fait, mais qu’en était-il de celui de son coéquipier.
Elle ne souhaitait pas tenter le Diable, et se retrouver humiliée et blessée. Malgré ce masque d’impassibilité qu’elle arbore fièrement auprès des autres élèves, devant ce jeune homme, sa mélancolie était de mise. Elle était changée sous sa forme de poupée de porcelaine, douce et fragile, au lieu d’une Vipère sanguinaire, dont elle jouait le rôle à merveille auprès des autres.


L’héritier Malefoy ne connaissait que très peu Narcissa, pourtant il était sûrement la personne qui la connaissait le plus de l’école, seulement en une soirée.
Mais connaissait-il son comportement extérieur, sa réputation dans Poudlard, peut être en avait-il eu des échos, tout cela ne lui plaisait peut être pas.
Bref, elle se posait une montagne de questions existentielles, qui n’avaient pas de place habituellement dans la vie courante de la jeune fille.
La Vipère agissait toujours comme elle le souhaitait, sans faire plus attention au monde qui l’entourait. Ne se souciant guère du regard et du jugement que portaient les autres sur elle.
Ils n’étaient pas importants à ses yeux, c’était donc tout à fait logique.
Mais Drago, lui était important aux yeux de la Vipère, donc elle faisait attention à ce qu’il pouvait penser d’elle. Espérant qu’il la considère comme étant plus qu’une bonne connaissance.
Elle n’allait bien sûr pas le forcer à faire quoique ce soit, d’ailleurs même en le voulant, elle ne l’aurait pas pu.
Mais sans doute avait-il comprit qu’il lui plaisait, et pas qu’un peu..

Toujours, sans trop savoir quoi faire, et essayant de marcher dans cet endroit escarpé, elle y réfléchissait.
Soudain elle se stoppa, ses jambes étaient complètement égratignées et la piquaient légèrement, du sang coulait le long de son mollet, mais rien de bien grave.
La Serpentard se retourna une nouvelle fois vers son préfet, avant ça vers lui, l’envie de l’enlacer était omniprésente, mais jamais elle aurait osé, puis elle savait se tenir.
La peur d’être rejetée jouait aussi sûrement…
La jeune fille se positionna à côté de lui, le regardant toujours dans les yeux. Le regard était primordial pour la Vert et Argent, il était le miroir de l’âme, on pouvait tout distinguer dans un regard.
Le Blond savait bien dissimulé ce qu’il ressentait. Mais en ce moment particulier, Narcissa ne cachait plus rien, ses yeux à elle devait pétiller de mille feux..
D’une manière naturelle, la poupée prononça ces quelques mots, d’une voix calme et joueuse:


- Que faisons-nous ?
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyJeu 28 Déc - 7:09:51

Dans la Forêt Interdite, il faisait nuit noire. On ne distinguait pas au-delà de ses pieds, et même encore moins parfois. Sans montres, ils auraient probablement perdu leur repère temporel, car aucun rayon lumineux ne devait jamais filtrer dans cette région de la Foret, car il semblait au jeune homme que les espèces d'arbres et de plantes qui s'y trouvaient n'était pas de ceux qu'on voit à la lumière du jour. Crispé, d'un brun foncé ou noir, les tronceaux, troncs, branches et racines étaient dur, durs comme de la pierre. Drago aurait difficilement fait la différence entre une racine et un gros morceau de pierre, si on mettait de côté sa forme. De gros troncs d'arbres, des arbres centenaires si haut qu'on n'en voyait que quelques branchages dépourvu de feuilles ou arborant quelques touffes de couleurs automnales. Est-ce que l'été venait même visiter ces arbres gigantesques, parfois? Le Vert et Argent en doutait et trouvait que cela donnait un certain charme, un envoûtant et étrange charme qui régnait ici, dans la pénombre, dans la sombrissitude de la Foret Interdite.

Dans ce charmant paysage digne des plus belles oeuvres d'Agatha Christie, se trouvait deux jeunes gens, une jeune femme et un jeune homme, âgé respectivement de 12 et 13 ans, qui partageaient un moment spécial, une genre de discution qui n'arrive que très rarement avec un nombre très restreint de personne. Drago était enchanté de partager un moment aussi intéressant et instructif avec Narcissa. Ce seul nom parvenait à lui mettre aux lèvres divers expressions, une vague de mot. Narcissa, le nom de sa Mère, le nom de la chair de sa chair, le Sang de son Sang. Cette femme blonde aux allures divines dont la beauté pourrait être comparée à celle d'une divinité. Cette femme froide, cruelle, passionnée, comme un poison. Aussi délicate qu'une rose et aussi fragile qu'un pétale, sa Mère résidait être sa force et une faiblesse. Faible d'aimer, et la force de voir comment il était fier d'elle, de ce qu'elle était, ce qu'elle lui avait inculqué et enseigné. Cette grande femme, mariée à Lucius Malefoy, n'en demeurait non seulement une génitrice, mais également sa fierté.

Il remarqua que la Vert et Argent acquieçait à ses paroles, il n'en fut guère surpris. Leurs idées coïncidaient et s'emboitaient à la perfection, et quand leur point de vue divergeait, ils parvenaient quand même à trouver un élément commun qui, la plupart du temps, les mettait en voie de trouver un quelque chose qui relierait leurs deux dits, leurs paroles se complètaient de manière parfaite, ou presque, car la perfection n'est pas de ce monde, la perfection des défauts. Les contraires s'attirent, et les Serpentards en étaient la preuve. Froids, distants, mesquins et hautains, ils se consumaient dans la discution, corps et âme, se plongeant avec délice dans cette rivière sinueuse des mots. Jamais un mot ne prennait naissance que s'il avait une raison précise d'exister, d'être. C'était ce qui les différenciait, eux Verts et Argent, de la moyenne des élèves. Les mots, précieux trésors, n'étaient pas lancé pour ne rien dire. Ces petits cadeaux, ces petites pierres précieuses, ne s'évoquaient que quand ils prennaient toute leur saveur, toute leur valeur...

De simples sons qui, à l'oreille d'un autre, avait un pouvoir immense, incroyable. Ils pouvaient, à eux seul, indiquer un lieu, décrire une émotion, donner un opinion, partager un point de vue, énoncer une hypothèse, répondre à une question, lancer une interrogation. Un univers de possibilité s'offrait à celui qui maîtrisait l'art pourtant subtil de la parole. Oui, la plupart des êtres Humains étaient dotés de la capacité de mouvoir leur lèvre pour en tirer des sons, des bruits, des mots. Pourtant, peu d'entre eux en trouvait et en comprennait le divin présent des Dieux. Il était si facile de communiquer, d'ouvrir grand sa cavité buccale pour voir indiquer et gaspiller les mots qui passaient à un débit torrentiel à travers des lèvres, des mots qui pourtant à force d'être répété, redit, retravaillé, resasser, remodifier encore et encore perdait leur couleur, leur goût, leur consonnance, leur vitalité. Ils devenaient gris cendre, un goût amer, sale, un son tout à fait banal, ils ne devenaient rien d'autre qu'une autre luxure humaine...

Dans l'obscurité, un sourire léger étincelait sur les lèvres minces du Préfet. Il aimait se sentir envahi par la philosophie de la Foret, comme si les feuilles lui inculquait leur vécu, si le vent lui donnait son savoir, si la noirceur lui faisait voir au-delà des apparences ce qu'était vraiment l'existence. Il se trouvait à proximité de la jeune femme, qui venait de lui adresser un sourire vrai, unique. Drago en comprit le sens et la profondeur, sans même avoir besoin de dire quoi que ce soit. Ce sourire, à l'embrissure des lèvres pleines de la deuxième année, prennait toute sa saveur, puisant dans la rareté du moment la beauté et la fragilité de ce léger rayon de soleil. Narcissa s'approcha de lui encore un peu, jusqu'à ce que leurs coudes se frôlent à chacun ou presque de leurs pas.


Je fais confiance à ta conscience, sinon il arrivera ce qu'il arrivera, je me fie pleinement à ce Destin qui régit nos existences...

Drago posa les yeux sur les jambes de Narcissa, au niveau de ses genoux, ou un brin plus haut. Ses collants étaient bel et bien déchirés, et l'humour de la jeune fille était d'autant plus apprécier qu'elle demeurait discrète. Un sourire prit naissance sur ses lèvres en sentant le regard de la Vert et Argent sur lui tandis qu'il avait les yeux baissés. Drago remonta la tête pour croiser le regard profondément bleu de la jeune femme. Ce moment dura longtemps, ou pas, il l'ignorait. Le fait étant qu'il ne cherchait pas à retrouver le sens des réalités jouait en sa défaveur. Ce fut la brise qui fit reprendre conscience à la Rusée qui fit, en direction du Préfet, quelques pas, légers, inaudibles, et approcha sa main de son visage. La main délicate de Narcissa se posa contre la peau d'albâtre de Drago, repoussant une mèche de cheveux doré de devant ses yeux. Le jeune homme ne dit rien, se laissant faire comme une boniche. Il fut tiré hors de ses pensées que par deux mots, deux mots simples, mais qui brisaient à eux seul le silence...

Il n'y a pas de quoi.

Stupides stupides paroles. Autant les mots sont beaux, autant à mauvais essieux ils peuvent troubler sans même s'en rendre compte. Pourtant, 'Cissa semblait être consciente que les mots coupaient net le moment, et c'était peut être pour cela qu'ils avaient été prononcés, sinon Merlin seul sait comment de temps les deux jeunes gens auraient pu rester immobile, jouets du vent.

Ce fut même à cet instant que les jambes de Narcissa se remirent à avancer, et elle reprit en direction du chemin de droite, ou tout du moins ce qui faisait figure de chemin. Drago se remit en marche lui aussi, une fraction de secondes plus tard. L'endroit était parsemé de ronces, de racines, et n'était que guère pratiquable. Soit, les choses se corsaient. Le Préfet ne craignait pas quelques égratignures, et il aperçu l'immobilité de sa compagne un peu plus loin. Il fit encore quelques pas pour l'écouter parler, et un rire cristallin, léger, s'éleva dans la Foret, troublant le silence dans lequel ils étaient plongés.


C'est peut-être un coup de malchance...

Il arriva à sa hauteur et lui prit doucement le bras, l'incitant à avancer avec lui. Drago ne voulait pas battre retraite, il avait confiance dans les capacités de guide de Narcissa et ce même si elle même en doutait. Le pire qui pouvait arriver, c'était d'y rester coincer pendant quelques temps, mais une baguette dans la poche, Drago ne le craignait pas. Le Préfet ne connaissait pas une ribambelle très impressionnante de sortilèges ultra puissants, mais il n'était pas dépourvu du moindre talent d'ensorceleur. Très jeune, il avait appris à se suffir à lui-même, et le temps ne change pas quelqu'un.

Drago fit quelques pas à l'avant, s'enfonçant dans la Forêt Interdite, ou tout du moins il aurait pu le croire. Peut-être se dirigeait-il vers la sortie, mais pour l'instant, il laissait le Destin maître de son jeu. D'ailleurs, un peu d'aventure ne tue personne, et il n'avait rien à perdre dans la Foret, à part la tête, si on n'était pas doté de ce sens profond, cette attirance pour le mystère, l'inconnu, l'étrange, le silence. D'ailleurs, il n'était pas seule, Narcissa était là, avec lui, et sa présence était réconfortante, malgré que Drago n'en eut pour le moment aucunement besoin. Pouvoir compter sur quelqu'un, ce n'était pas un luxe, mais plutôt une nécessité parfois.

Ils arrivèrent après un moment dans un carrefour où les arbres semblaient laisser un plateau au beau milieu de nulle part. Rendu à cet endroit, la jeune femme arriva à sa hauteur, maintenant que le chemin était plus pratiquable et moins étroit. Il faisait longtemps qu'il avançait à son avis, mais la fatigue n'y était pas. Drago posa les yeux sur Narcissa et remarqua que la blancheur immaculée de sa peau au niveau des jambes perlaient de fines gouttelettes de sang et les collants s'effilochaient de plus en plus. Ses jambes à lui n'avaient rien, protégé par le pantalon. Il avait ressenti quelques griffures du branchage, mais le Préfet ne pensant plus à la jupe de sa compagne, continuait de percer à travers les ronceaux.

Puis, il croisa à nouveau le regard océan de Narcissa et remarqua à quel point ce dernier brillait. Drago fut ébahi de la beauté et de la profondeur des prunelles de son interlocutrice. Elle semblait si pétillante de vie, si vivante, si heureuse, comme si... comme si quoi, en fait? La deuxième année s'adressa à lui avec un ton qu'il ne lui connaissait pas, mais qui lui allait à merveille. Le ton joueur lui donnait un certain charme dont il n'était pas sûr d'être totalement indifférent. Avec un ton tout aussi amusé et un brin hautain, seulement par envie de provoquer, il lui répondit.


Continuer notre périple ou s'assoir un instant sur nos rosiers, histoire de se revigorer, dépendamment de vous, mademoiselle..
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyJeu 28 Déc - 20:03:08

Narcissa s’étonnait de ses sourires. Jamais semblai-il elle n’avait été aussi heureuse. La dernière fois qu’elle connut un véritable instant de jouissance, ce fut lorsqu’elle entendit le choixpeau magique crier son admission à Serpentard. Un sourire de bonheur et de fierté c’était alors dessiné sur les lèvres de la jeune fille.
Serpentard était et devait être un honneur pour tout bon sorcier qui se respectait, et c’était amplement le cas de la deuxième année.
Toute sa famille avait été dans la maison des Serpents, durant des générations et des générations, alors pourquoi il en aurait été autrement pour Narcissa, le venin du Serpent coulait dans ses veines.

Depuis cette instant, lors de la répartition, la Brune n’avait plus sourit de la sorte, ni ressentit une certaine joie profonde, jusqu’à ce soir.
Elle semblait véritablement renaître, elle qui jouait à la Morte souvent, redonnait un sens à la vie, du moins son préfet redonnait un sens à sa vie…
Quand elle s’approcha de lui, Drago lui fit part de la confiance qu’il avait envers la jeune fille, il la suivrait donc au long de ce chemin difficile d’accès. Elle en était contente. Même si la Vert et Argent savait pertinemment à présent que cette route n’était sûrement pas la meilleure, ils l’emprunteraient quand même tous les deux.

Lorsque Narcissa prononça ces deux mots « Pardonne-moi », son préfet répondit qu’il n’y avait pas de quoi. Cette réponse la rassura, mais en même temps elle regretta légèrement ses paroles. En effet, briser la complicité de ce moment n’était pas ses intentions, mais elle ne savait pas vraiment comment d’y prendre, ayant aucune expérience.
La Serpentard essayait de se laisser aller, mais son habitude de tout vouloir diriger et contrôler était présente et tenace dans l’esprit de la jeune fille.
Lorsque Narcissa stoppa sa marche et fit part de ses appréhensions à Drago, un léger rire troubla la sérénité de la forêt. Le Blond parla de malchance. Le Vert et Argent ne l’entendait pas de cet oreille, comment parler de malchance quand elle se retrouvait avec le plus magique des hommes…
Bien sûr, elle ne lui dit pas cela de cette manière, elle atténua ses pensées:


- De la malchance non je ne pense pas, j’ai eu au contraire beaucoup de chance ce soir.

La jeune fille n’en dit pas plus, c’était à lui de l’interpréter comme il le désirait.. Elle avait dit cela accompagnée d’un petit sourire malicieux.
Oui, elle était contente d’être là.
Même si chemin était peu praticable, qu’elle avait les jambes abîmées, que son collant était à jeter.. Qu’importait, ce n’était que matériel. Le vrai, le vivant s’offrait à elle, la deuxième année ne voulait pas en perdre une miette.
Puis, le jeune homme vint attraper doucement le bras de Narcissa de manière à poursuivre leur chemin.
La Serpentard était contente de se retrouver au bras de Drago, il l’aidait à avancer, ils marchèrent tous deux côte à côte dans cet endroit époustouflant, qui accueillait deux petits Serpents.

Au fur à mesure qu’ils marchaient, Narcissa oubliait ses préoccupations habituelles, qui ne la quittaient que très rarement, voire jamais. Puisque même endormie, elle rêvait, ses rêves ou plutôt cauchemars la troublaient et l’empêchaient de dormir. Ses nuits étaient toujours agitées, elle ne dormait rarement une nuit complète. Depuis qu’elle était à Poudlard, cela ne lui était encore pas arrivé..
Arrivés, à une intersection, le chemin devenait assez dégagé, la Vert et Argent ne sentait plus les ronces s’agrippées à ses pauvres jambes.
Lorsqu’ils s’arrêtèrent, Drago répondit à la jeune fille qu’ils pouvaient continuer ou se poser un instant.
Elle aimait le ton qu’il avait employé, suivant celui de la demande de Narcissa, un brin joueur et provocateur. Elle se plaisait dans la provocation, fait qu’elle adoptait le plus souvent avec ses ennemis. Mais pour le coup, avec son préfet, c’était amusant et assez jovial.

Cela faisait un bout de temps qu’ils marchaient ensemble, la perte d’obscurité et de branchages signifiaient sans doute qu’ils se rapprochaient de la sortie de la forêt interdite.
Puis ainsi debout, la Serpentard reprit conscience de la douleur provoquée par les blessures sur ses jambes.
Puisqu’il n’étaient, à son sens, plus loin de la sortie, à quoi bon continuer pour ensuite se quitter.
Puisque Drago n’en voyait visiblement pas d’inconvénients, la Brune décida donc de s’asseoir et se reposer un instant sur le doux tapis qu’offrait cette clairière.


- Nous pouvons nous asseoir là-bas.

La Vert et Argent désigna de la main un endroit tout près d’eux, au pied d’un immense arbre, plus gros que celui sur lequel reposait la jeune fille lors de leur rencontre quelques heures auparavant.
Elle entraîna le jeune homme à sa suite pour s’asseoir en ce lieu.
Elle le regarda de son air malicieux propice à son état présent, puis lui fit encore un sourire. Décidemment, elle rayonnait.
Il n’y avait pas de raisons saugrenues, simplement elle se trouvait bien à présent.
Profitant de ce moment de détente, elle posa les yeux sur ses jambes, le résultat n’était pas très joli. Il fallait au moins qu’elle retire ses collants, qui s’accrochaient à sa peau à cause du sang qui coulait.
La Serpentard les enleva délicatement, l’air frais envahissait ses jambes frêles et piquait ses quelques écorchures.

Après cet épisode passé, elle rabattit ses jambes sur le côté, et reporta son entière attention sur le jeune homme à côté d’elle.
Ce garçon qu’elle admirait. La jeune fille avant cela admirait deux personnes, deux hommes. Son père en premier lieu, un brave homme au pouvoir grandissant. Puis un maître de la Magie Noire, le plus grand Mage Noir de tous les temps…
Les deux Serpentard avait parlé longuement quelques temps auparavant de leur avenir, comment l’imagineraient-ils.
Narcissa se posait elle-même souvent la question, aurait-elle la force suffisante pour suivre un chemin similaire à celui de ses géniteurs. Combattre aux côtés du Seigneur des Ténèbres. Oui devenir Mangemort faisait parti des souhaits de la jeune fille, puis elle était également poussée par son père. Moins sa mère, ayant peur et voulant assurer une minime protection à sa fille.
Mais de toute façon, elle ne voulait pas que ses parents lui dictent ses choix, elle seule était maître de son destin.
La seule personne capable de lui dicter des faits à accomplir serait le Lord Noir en personne et lui seul, si jamais elle rentrerait sous ses rangs.

Mais pour l’instant, elle devait se concentrer sur ses études, une novice ne serait pas capable de séjourner une simple journée aux côtés du plus grand de tous les Mages Noirs.
Même si elle se sentait assez lasse de l’école, il fallait relativiser, elle était là pour apprendre, pas pour s’amuser et se faire des amis. C’était ce qu’elle avait toujours pensé.
Mais, ce soir, sa vision changeait quelque peu. En effet la Vipère se rendait compte que des sentiments peuvent aussi exister dans le cœur d’une jeune fille.
La future adolescente qu’elle était, se formait de jour en jour, sa mentalité changeait, sa vision sur les gens aussi..
Déjà, elle vivait moins dans la solitude. Lors de sa première année à Poudlard, la petite Serpentard était toujours solitaire, elle ne parlait à personne, ou juste de quoi ne pas perdre la parole..
Mais au cours de son année, elle avait déjà beaucoup plus évolué, si bien qu’à la fin, elle s’était fait plusieurs bonnes connaissances, et même une certaine amitié.
L’union faisait la force après tout, mais la bonne union. Il fallait avant tout diviser pour me régner, se séparer des êtres pollueurs dans l’école des sorciers, ceux ne méritant pas leur place. Cela ainsi fait, les méritant pourront régner en maître.
Narcissa avait toujours appris à bien choisir ses relations.

Aux côtés de Drago, confortablement installée, elle se sentait bien.
Les élèves de l’école, les professeurs, les cours, le vieux directeur, tout semblait tellement loin.
La Vert et Argent n’y pensait plus, profitant pleinement de ce moment.
Un instant intime et complice, deux élèves de Serpentard assit au beau milieu d’une clairière, au seuil de la forêt interdite.
Le cadre pourrait paraître angoissant, mais pour la jeune fille il était totalement angélique.
La Brune plia ses collants et les mit dans la poche de sa veste. Puis, elle se décala vers son préfet, pencha sa tête pour se reposer sur l’épaule de celui-ci.
Puis elle profita de cette absence de contact visuel, pour murmurer:


- Je souhaite que cette nuit demeure éternelle…

La deuxième année ne savait pas si Drago l’avait entendu ou non. D’ailleurs, peu importait, elle le pensait vraiment, ce moment était magique, puis elle ne voulait pas le voir s’arrêter. Alors tant mieux s’il avait perçu ses paroles murmurées, mais pas inaudibles.
D’ailleurs, elle ne savait pas l’heure qu’il était, n’ayant pas de repère temporel sur elle. Tant pis, même si elle rentrait lorsque le jour fait son apparition..
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptySam 27 Jan - 6:15:35

[Pardon pardon du retard Embarassed]

Il trouvait particulièrement que la jeune femme qui l'accompagnait semblait prise d'un nouvel entrain, une certaine forme de joie qui lui allait tout sauf mal. Par le passé, il l'avait rarement vu sourire, et la voir rayonner ainsi ne faisait que rendre la soirée plus agréable. D'ailleurs, elle n'était pas la seule à apprécier, car il fallait croire que cette conversation s'était muée en une complicité qu'avec très peu de gens Drago pouvait comparer un tel évènement. Il y avait eu Kyle et Sebastian, mais ce n'était pas du tout la même chose, oh non, pas le moins du monde. Avec les deux jeunes hommes, ils s'étaient très bien entendus, tout suite, sans faire de cérémonie. Bien entendu, cette entente était réciproque, et les deux Serpentards étaient aujourd'hui ce qu'il qualifierait comme des amis. Pourtant, ce qui se passait là, en ce moment même, ne se comparait à rien qu'il ne connaisse, sinon les courts instants qu'il avait passé avec Orphée.

Même en y songeant tandis qu'il parcourait et foulait son pied sur le sol de la Foret Interdite, des instants profond comme celui-ci ne se tiraient pas hors de sa mémoire qui, pourtant, lui était toujours fidèle. Il se rappelait des moments au Lac, deux dans la Salle sur Demande, mais rien qui ne soit comparable à l'étrange proximité entre Narcissa et lui. Sur certains points, il ignorait même à quoi rapporter cette discution qui se prolongeait en excursion dans la Foret Interdite, et ce malgré la froideur de la brise, la noirceur de la Nuit, car on était loin des rayons lunaires qui se frappaient contre le mur de branchages là-haut, au sommet des arbres. Il devrait contenter de vivre le moment et de ne pas songer plus loin que le bout de sa baguette, mais Drago n'était pas fait de ce bois-là, pas de celui qui accepte tout sans se poser de question, non, il devait comprendre, tenter d'établir un lien avec du connu. Il n'était pas un très grand amateur d'un plongeon dans l'inconnu, si on exclut certains évènements de sa courte mais déjà assez riche de souvenirs existence.

Il se rappelait de sa Répartition, un moment béni dans son existence. Drago se rappelait de la fierté de son père, sa Mère qui l'attirait à lui, saturée d'orgueil en regardant son unique héritier. Ce moment, Drago ne l'oublierait jamais, et n'avait pas arrêter d'y songer depuis le fatidique évènement. À son idée, il semblait au Préfet que c'était ce jour qu'on lui avait réellement offert une renaissance, il n'était plus uniquement le petit Drago dans le camp dont il était seul partisan, non, on lui offrait beaucoup plus, d'édifier ce que le grand Salazar Serpentard n'avait cesser de croire, la supériorité de sa Maison, des Sangs Purs, de l'Élite de la société sorcière, en les Malefoy, en les siens, en lui.

Il dut sortir de ses songes pour traverser une partie du chemin particulièrement dangereux si on n'était pas attentifs. De nombreuses racines jonchaient le sol, ce qui, pour le jeune homme, était devenu relativement habituel dans le sentier, mais des branchages griffus, lacérant la peau qui n'était pas couvert par les vêtements, la visibilité était moins bonne et il craignait de perdre la jeune femme dans ce chemin plein d'embûches. Drago ralentit la cadence, sentant 'Cissa derrière lui, le frôlant légèrement. Désormais sûr de ne pas perdre la trace de la Vert et Argent, il continua son chemin, dans le silence le plus complet, si on faisait exception des bruits typiques d'une Foret, et quelques autres faisant office dans la Foret Interdite.

Il ne sentait pas les branches fouetter contre son visage, mais plutôt la caresse de la main de Narcissa contre la peau de son visage. Ce geste ne l'avait pas dérangé, cela lui avait même plut, d'une certaine façon, mais il en avait été légèrement troublé. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, le Préfet n'était pas de ceux qui avait eu accès à de telles marques de, de quoi déjà. Comment appelait-on ce genre de gestes, ce genre de marques, des attentions qui à elle seule valent une centaine de mots et qui, malgré le peu de temps qu'elles durent, paraissent éternelles? Le mot ne lui venait pas à l'esprit, peut-être volontairement. Que craignait-il au juste, ou qu'est-ce qu'il cherchait à ne pas comprendre dans le geste de Narcissa.

Il continuait leur ascension vers le résultat du chemin choisi par sa compagne. Le passage plus embrouillé semblait passé, et la jeune femme s'accorda la possibilité de pouvoir glisser quelques mots dans une semi-sérénité retrouvée, en réponse à ses dernières paroles, celle du Préfet. Drago l'écouta avec attention, et sans autre réaction immédiate qu'un sourire qui lui vint d'instinct aux lèvres. Bien entendu, cela laissait largement la place à l'interprétation, mais le jeune homme n'était pas de ceux qui se faisaient des idées. Seulement, le ton légèrement empreint de malice qui, probablement, était accompagné d'un sourire, lui faisait sentir par intuition que cela s'approchait très près d'un compliment qu'elle lui adressait indirectement. Bien entendu, il refusa à son esprit le droit de songer plus loin et d'analyser dans les moindres détails les paroles de sa compagne.

Il sentait la peau douce de Narcissa sous sa paume, Drago la tenait toujours avec délicatesse, sans une poigne réellement forte, mais suffisamment pesante pour ne pas que ses doigts glissent sur la peau d'une blancheur qui, pour quelqu'un d'autre, pourrait être troublante. Cependant, le teint albâtre du jeune homme s'apparentait sans très grande différence à celui de la Vipère. Ce contact entre la peau de 'Cissa et la sienne n'était pas particulièrement troublant, ni même intime, mais il restait que c'était un contact qui émanait de deux personnalités des Verts et Argent profondément peu porté sur les autres, s'animant d'un désir profond d'un avenir prometteur et n'étant jamais rassassié, désirant ardemment le pouvoir dans leur futur. Il s'agissait d'un grand pas, un pas que les deux partis ne s'accordaient pas souvent, ni dans le passé ni dans un futur plus ou moins lointain.

À Serpentard, on ne se fiait pas rapidement à son prochain, on craignait, sans gêne, de se voir encombrer d'un quelconque imbécile ou d'une tache, une souillure dans la Maison des Serpents. On ne se fiait qu'à soi même, ne sont-ils pas l'Élite de la société, ne sont-ils pas, chacun, les meilleurs? Pourquoi alors s'associer à des gens qui, à leur sens, leur sont inférieur. Lorsqu'on ne vit pas dans cette atmosphère depuis sa plus tendre enfance, qu'on y est pas immergé depuis son premier regard sur le monde, cela est difficile à croire. Pourtant, pour Drago Malefoy, il s'agissait d'un fait véridique. Il n'avait pas eu besoin de conditionnement à ce sens, c'était tout simplement inné comme comportement dans le jeune homme. Bien entendu, il avait rapidement appris qu'à toute bonne règle, il y a des exceptions, mais il s'agissait quand même d'une large moyenne dont la totalité des Sangs Mêlés et Sang-de-Bourbe se trouvaient irrémédiablement inclus, et ce sans la moindre considération.

Le chemin déboucha finalement sur une espèce de clairière, où la densité des arbres étaient beaucoup moins forte, qu'on povuait comparer à ce que les Moldus appelaient les «haltes» dans une excursion en foret. Totalement sauvage et indomptable, la Foret Interdite s'était bâtie selon ses propres caprices, et ce lieu n'était le résultat d'aucun coup de baguettes et «architecture» moldue. Non, pas le moins du monde. Cet endroit était le fruit du hasard, de la Nature en elle même qui avait fait son travail sans rechigner, parsemé au gré des Vents la logique de l'endroit. Il s'y sentait bien, justement parce que l'endroit était le fruit de sa propre création, il ne dépendait de rien ni personne, et s'offrait le loisir de piéger les âmes fragiles. L'intelligence et la quiétude émanait de l'âme de l'endroit.

Ils avancèrent pour quitter le chemin puis se trouvèrent face à face. Drago remarqua assez rapidement les écorchures nombreuses sur les collants de la jeune femme. Lui avait été majoritairement protégé par ses pantalons, mais quelques branches avait grafigné sa peau immaculé sous le tissu. Cependant, c'était infiniment minime, comparé au sang qui perlait sur les genoux de la Vert et Argent.

D'ailleurs, s'assoir quelques instants ne leur ferait pas de mal, le Soleil devait commencer à se lever, car même d'ici on décelait quelques rares éclats de lumière. Même s'il y avait moins d'arbres, les touffes de feuilles couvraient comme un toit l'endroit, et les rayons lui rappelaient une lumière plus vive que celle de la Lune. La jeune femme semblait également de son avis, puisqu'elle décida d'aller s'assoir quelques temps. Elle lui pointa l'endroit qu'elle désigna comme propice à cet effet. D'ailleurs, c'était tout bonnement logique. Un large arbre dominait sans difficulté les autres leur offrirait un excellent dossier puis il n'y avait pas de racines visible, un si gros arbre devait avoir les racines profondemment enfoncé dans le sol, ne causerait pas de problèmes pour s'assoir avec un tant soi peu de confort. Narcissa l'entraîna à sa suite vers cet arbre, lui adressa un sourire rayonnant auquel Drago ne put faire autrement que de même.

Le Préfet s'assit contre l'arbre et, d'instint, clot ses pupilles grises quelques instants de délice. Ses jambes lui vouaient culte de leur offrir du repos et son esprit le remerciait d'une soirée aussi intéressante et qui, pour l'heure, n'était pas terminée. Lorsqu'il réouvrit ses yeux, il ne put pas ne pas voir le geste de Narcissa qui retirait ses collants. Le geste était anodin, mais captiva le regard du jeune homme. Ses jambes d'une blancheur immaculée étaient tachés de gouttes de sang coagulé, et d'autres non. Il releva ensuite les yeux pour les poser sur l'horizon. L'endroit était ravissant, du moins à son humble avis. Ce n'était pas le décor enchanteur d'une cheminée diffusant une chaleur bienfaitrice, d'un canapé somptueux et confortable, d'une pièce assez spacieuse et d'une vue imprenable sur une étendue d'eau, mais cela valait quand même le coup d'oeil.

Drago n'était pas le type même du jeune homme parfait. Oh, pour être intelligent, il pouvait avoir tous les mérites, pour son physique, il pouvait remercier Lucius Malefoy. Pourtant, du reste, il n'était pas de ceux qui se contente de vivre dans un Manoir spacieux, ne connaissant rien d'autre que le luxe et la chaleur. Non, il appréciait les ténèbres, le froid, les lieux sombres et inhospitaliers, qui lui rappelait la froideur et la noirceur de sa personne. Le Préfet n'était ni optimiste, ni pessimiste, il voyait les faits tel quels, froidement, ne laissant place qu'à la logique. Il ne laisserait pas les choses aller à leur guise, non, il lui fallait le contrôle des évènements, des rencontres, de ce qu'il fait, de sa vie, en fait.

Son songe sur lui même fut interrompu par une nouvelle charge contre son épaule. Il détourna légèrement sa tête et remarqua la chevelure d'un brun ébène de la jeune femme et en déduisit rapidement le fait établit qu'elle venait de poser sa tête contre son épaule. Puis, en plus de ce nouveau contact, des mots s'envolèrent parmi la douce brise qui les enveloppaient en ce moment même. Drago en entendit quelques parties, mais pas l'intégralité. Ce n'était pas faute de ne pas avoir écouter, mais il en devinait le sens, et non pas parce qu'il avait compris, mais parce qu'il pensait de la même manière...
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptySam 27 Jan - 20:38:42

Narcissa avait donc laissé filer cette phrase. Sa voix était calme, douce, le ton était infiniment bas. Sans doute Drago en avait perçut une partie, mais la Serpentard ne releva pas la tête pour confirmer ou non cette pensée. Elle préférait rester immobile, la tête délicatement posée sur l’épaule de son compagnon. La deuxième année se sentait dans une sécurité infinie, rien ne pouvait lui arriver tant qu’elle resterait dans près de son préfet.
Cet ensemble de nouveaux sentiments la perturbaient légèrement. Même si bien sûr, la jeune fille qu’elle devenait se sentait bien, un étrange frisson parcourut le long de sa colonne vertébrale. Ce n’était pas de la peur, au contraire. Mais un sentiment indescriptible, empli d’incertitude, de changement,.. C’était vraiment bizarre un tel bouleversement.

La Brune aux yeux clairs se releva doucement, essayant de chasser cette nouvelle vague de trouble. En y réfléchissant, ce léger choc est nettement compréhensible. La Vert et Argent n’a jamais eu jusqu’à cette nuit, des relations amicales, voire plus avec une personne de la gente masculine. D’ailleurs, ses relations avec les gens ont toujours été des plus tendues. Mis à part Dru, Narcissa n’avait réellement sympathisé avec personne d’autres. Des bonnes connaissances, oui elle en avait, mais cela n’allait pas au-delà. Elle se contentait de brèves discussions, non pas intéressantes, mais il n’y a jamais eu figure de liens forts entre ces diverses personnes.
Tandis qu’avec Drago, en ce moment, une relation qu’elle n’avait jamais connue prenait forme. La Vipère plongeait dans l’inconnu, et elle détestait cela. Elle aurait aimé se laisser guider par ce que lui dictait son cœur, mais c’était trop dur. La Serpentard agissait toujours par esprit de ruse, avec beaucoup de tact. Elle réfléchissait avant de commettre des faits, ou de prendre la parole. Jamais la deuxième année n’avait encore écouté ce que lui disait son cœur. Pour elle il ne s’agissait pas d’un organe si important que cela. Bien sûr, il servait à vivre. Mais il n’existait pas pour que l’on suive ce qu’il nous dictait de faire, la manière dont on doit procéder.
Cet acte était, selon la Vipère, réserver aux faibles. Eux seuls agissait en écoutant leur cœur, la loyauté, l’amitié,.. Les guidait. Tout cela était répugnant et vide de sens. Narcissa ne souhaitait en aucun cas devenir comme tel, prisonnière des liens sentimentaux, non ça jamais.

Après ce petit moment de réflexion intérieure, la jeune fille détourna le regard resté fixé sur l’horizon. Bien que le spectacle était agréable à regarder. Avec ce lever de soleil, la clairière s’illuminait fébrilement, le décor s’éclairait un peu.
La Vert et Argent porta donc ses yeux sur Drago, lui-même était faiblement éclairé, son visage semblait étincelé et rayonné, bien que la pénombre de l’endroit n’était pas tout à fait dissimulée.
La Brune se demandait comment un garçon pouvait à lui seul faire changer le cœur dur et froid qui lui appartenait. Pour la première fois, il s’ouvrait pour quelqu’un mais il était encore tôt pour véritablement songer à cela. Il fallait procéder calmement, tout en douceur. L’apparition des sentiments forts, outre la haine et la colère était une chose vraiment nouvelle pour la jeune fille. Cela semblait arriver à tout le monde, mais pas à elle. La Serpentard se montrait toujours décalée par rapport aux autres, elle ne voulait en aucun cas faire partie de la cohue, se fondre dans la foule d’élèves et n’être que le miroir d’autres jeunes gens. Non, Narcissa cherchait toujours à se démarquer, d’une façon ou d’une autre. Jamais elle ressemblerait à ‘madame tout le monde’, elle était différente, elle le savait. Rien que de mépriser tout le monde et d’exister outre leur désagréable présence montrait son détachement à cette assemblée de veracrasses.

La Vert et Argent ne reprenait pas la parole maintenant, elle voulait garder une certaine sérénité, un apaisement.
Un moment passa donc, accompagné d’un silence à faire pâlir quiconque dans un endroit pareil. Mais les deux Serpents s’étaient aventurés dans des coins bien plus sombres de la forêt interdite, ils avaient longuement marchés dans les ronces et diverses branchages. Ce lieu maintenant devenu presque angélique n’enchantait plus la Vipère. Elle semblait vite se lasser des endroits, ayant parcouru tout l’entourage, la nature environnante des yeux. Mais le simple fait d’être en harmonie avec cette nature, plongée dans un calme inhabituel, presque anormal, puis surtout être en si bonne compagnie, redonnait rapidement tout son charme à l’endroit.

La jeune fille gardait les yeux rivés sur son préfet, elle voulait lui faire part de ses questionnements, lui décrire ce qu’elle ressentait, ce bouleversement de sentiments en elle, changement dont elle ne s’était pas encore habituée. La Serpentard, si froide, cruelle, dénuée d’émotions, semblait changée. Bien entendu, le jeune homme était le seul à lui produire cet effet là. Elle savait approximativement pourquoi, s’étant rabâché plusieurs fois les qualités du Blond. Mais cela semblait irréel, elle ne pouvait pas, elle ne devait pas.. Mais pas quoi véritablement ? Son esprit était confus.. Comment à parler à son camarade, lui juste en face d’elle.. Si elle-même ne comprenait pas totalement..
La deuxième année détestait se retrouver dans de pareilles situations, le doute, l’incertitude s’ajoutait encore et encore.. Comme si sa vie n’était pas à déjà compliquée et mise à l’épreuve..
Mais c’était assez bête de s’en faire pour cela.. Après tout, elle se sentait si bien avec lui, puis il ne semblait pas qu’il en soit différent de son côté.. Mais peut-être n’était-ce qu’un semblant d’amitié qui naissait envers Narcissa dans le cœur de Drago, pas autre chose.. Tandis que pour la Brune, il en était autrement.. Elle ne savait pas vraiment comment interpréter cela, de l’amour ? Non ce n’était pas cela.. C’était impossible, elle ignorait ce que produisait un tel sentiment, mais quelque chose lui disait qu’il ne s’agissait tout de même pas d’un phénomène aussi fort. Puis elle connaissait le jeune Malefoy depuis seulement quelques heures, même si ce laps de temps lui avait prouvé que c’était un garçon exceptionnel, puis c’était sans aucun doute possible, un des plus heureux moments de sa vie..

Elle nageait pas non plus en plein bonheur, puisque ce plaisir était assez bref, à moins qu’elle prolonge comme elle avait souhaité cette nuit pour l’éternité..
Mais la Vipère gardait toujours ses positions, elle n’atteindrait une béatitude extrême que lorsqu’elle serait arrivée à une sorte de sagesse par la connaissance de l’ordre de l’univers.. Fait qui paraît impossible, mais la Serpentard cherchait à chasser ce mot de son vocabulaire. Elle veut braver les inaccessibilités, pour parvenir à un état de satisfaction. Étant assez perfectionniste, la parfaite satisfaction serait très dure à développer, créer et apprécier pleinement. Mais dès lors que l’on se fixe des objectifs, puis que l’on est prêt à tout pour réussir, le chemin menant au bonheur se fait déjà plus clair, moins accidenté.

Pour l’instant, la Vert et Argent vivait intensément le présent, de tout façon, nous ne pouvons pas éviter le temps présent. Le plaisir est intense mais éphémère. La seule consolation est de se dire qu’il gagne en intensité ce qu’il perd en durée..
La Serpentard ne voulait pas perdre l’occasion, elle se jeta donc à l’eau et se livra au jeune homme:


- Drago, je ne crois pas au hasard.. Mais il semblerait que la Providence t’es mis sur ma route cette nuit.

En effet, la jeune fille croyait en la providence.. Cette puissance personnelle qui oriente l’histoire humaine et semble lui donner une signification importante. Le contraire mais en même temps le lien avec le destin, une force impersonnelle qui cherche à déterminer le cours des évènement. Contre cette force, l’intervention humaine ne reste qu’impuissante..
Ces deux forces étaient liés, l’une ne pouvait pas agir sans l’autre. Cependant, Narcissa pour cette fois s’appuyait sur la Providence, ce fut elle qui incita Drago et qui guida ses pas vers elle cette nuit..
La Serpentard prit une légère inspiration, puis elle reprit, d’une voix douce et posée:


- Ce que je veux dire, c’est que tu es une des rares personnes… Enfin, la seule et unique personne à me faire cet effet. Une étrange sensation de bien être m’a envahie cette nuit. Sentiment que je n’ai jamais profondément connu jusqu’à maintenant..

La jeune fille semblait moins sûre d’elle-même qu’à l’ordinaire. Parce qu’il est extrêmement dur de révéler ce que l’on ressent au fond de soi à quelqu’un, surtout lorsque l’on est pas du tout habitué à cela..
La Brune aux yeux clairs adressa un léger sourire à son préfet, puis baissa les yeux en lui prenant délicatement la main. Ce geste accompli, elle releva son regard aquatique pour le plonger dans celui du jeune Malefoy. Elle faisait passer doucement son pouce de haut en bas contre la paume de Drago. Puis elle ajouta:


- ..Je sens que je peux avoir confiance en toi.. Et je tiens déjà beaucoup à toi..

La Vert et Argent se sentait soulagée, elle s’était vidée d’un poids.. Peut-être que Drago allait lui révéler qu’il ne ressentait rien du tout pour elle, qu’elle restait simplement une bonne connaissance. Dans ce cas ci, elle ne savait pas très bien comment elle allait réagir, mais de toute façon, il fallait qu’elle lui dise..
Ses yeux se baladaient entre les deux pupilles du jeune homme, elle voulait y lire le fond de son âme et le fond de son cœur..
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptySam 17 Fév - 2:41:39

Les mots s’étaient élevés, magnifiques, dans la douce brise qui caressait les deux jeunes Serpentards qui étaient assis, paisiblement, contre un large arbre qui les dominait en hauteur, mais en dépit de son feuillage épais et haut, Drago s’y sentait bien, comme si cet arbre faisait état d’un abri, envers et contre toute logique. S’il se mettait à pleuvoir, il serait rapidement victime d’une inondation que les feuilles attraperaient, si le tonnerre commençait à gronder, non seulement il serait dangereux de rester sous ce dossier plutôt agréable, surtout si les éclairs venaient tambouriner contre cette petite partie de la Grande-Bretagne dans laquelle se trouvait Poudlard, et la Foret Interdite. D’ailleurs, la situation se prêtait au bien être, et le rythme régulier du cœur du jeune homme lui confirmait qu’il était tout à fait à l’aise. Il sentait la présence dont la proximité, quelques heures plus tôt, lui aurait paru troublante. Pourtant, dans son esprit, ce n’était que pure logique de voir Narcissa dans cette position, contre lui. Étrange…

Elle semblait si paisible, contre lui, Drago pouvait percevoir sa respiration et presque les rythmes de son cœur, ainsi aurait-il pu savoir s’il battait comme le sien, las, comme s’ils ne risquaient rien, comme s’ils étaient à un endroit aussi paisible que la Salle Commune. Hors, c’était tout le contraire. La Foret Interdite était un lieu qui n’était sans doute pas interdit sans raison, bien que le jeune Malefoy n’eut jamais encore affaire à une horde de créatures dangereuses, le danger était là, pesant pour certains, mais ce n’était pas le cas pour le Préfet en ce moment même. Si les arbres ne s’offraient pas à son champ de vision, il en aurait peut-être oublié sa présence, ici, d’ailleurs, ses yeux se fermèrent, rompant le contact visuel avec cette légendaire verdure.

Les yeux fermés, il ne percevait plus le doux hâle du jour qui se levait plus loin, très loin de l’endroit où il se trouvait, à son sens. Il ne voyait plus les arbres, les nombreux arbres qui entouraient cette clairière naturelle, il ne voyait plus non plus la jeune femme, mais il ressentait sa présence, il ressentait également le tronc de l’arbre contre son dos, la caresse du vent et quelques légers rayons de soleil sur sa peau d’albâtre. Ces sensations le comblaient, et son sens de la vue ne lui était pas requis pour atteindre un tel bien être. Drago ne sentit même pas un sourire lui venir aux lèvres, sans raison. Il ne chercha pas à en savoir le sens, ni même le ravaler. Si Narcissa le voyait, elle pourrait l’interpréter à sa guise, car il n’était aucunement négatif de le voir sourire, lui, fils de Lucius Malefoy.

Contrairement à sa compagne, rien de précis ne lui venait en tête, trop préoccupé par l’envahissement de ce sentiment étrange qu’est le bien être. Le jeune homme n’était jamais complètement bien, il y avait toujours ce petit évènement qui arrivait, ou un dérangement, ou tout simplement son esprit qui se refusait à satisfaire ce besoin pourtant primaire de ne pas toujours penser. Derrière tout plaisir, se cachait quelque chose qui l’empêchait d’en être un total. Par exemple, le fait de devenir Capitaine de l’Équipe de Quidditch fut un évènement marquant et extrêmement positif pour le blond, mais pourtant, il se sentait coupable quant au fait que les Verts et Argent n’avait pas gagner de match depuis que l’équipe était sous sa tutelle. Bien entendu, un autre aurait attribué cela à l’Équipe, à la malchance ou encore ou à un coup de vaine de la part de ses adversaires, mais lui, non. Il prenait tout pour lui, cela était parfois lourd sur les épaules d’un jeune homme de treize ans, mais en général, il le vivait assez bien. D’ailleurs, n’avait-il pas été élevé pour être supérieur aux autres, n’était-il pas un Malefoy, et un Malefoy n’a pas de faiblesse, pas de talon d’Achille, il est tout simplement parfait, parfait en tout point.

Pourtant, ce poids sur ses épaules semblait s’être dissipés comme un petit gâteau devant Goyle ou Crabbe. Il n’avait tout simplement aucune arrière-pensée, ni même raison d’en avoir. C’était délicieux, comme sensation. Drago se sentait tellement léger, tellement bien, qu’il aurait voulu que, comme Narcissa l’avait dit, cette nuit soit éternelle. Elle avait exprimé sa pensée en même temps que celle du Préfet, mais c’était encore plus intense là, maintenant. Puis, une autre sensation se fit sentir quand la Brune porta son regard sur lui. Le Préfet savait pertinemment qu’elle le regardait, et cela était loin de lui déplaire, en fait. Quand avait-il, la dernière fois, ressenti quelque chose du genre? Il ne trouvait pas, mais il n’avait pas envie réelle de le savoir. Pour une fois, il devrait profiter du moment présent au lieu d’en chercher une précédente expérience...

Ce silence, ce doux silence qui englobait pourtant tous les bruits de la Foret semblait se taire, même les bêtes semblaient respecter le moment en taisant leur bruyance présence. La ravissante demoiselle, toujours la tête contre son épaule, avait son regard profond fixé encore sur le jeune homme. Il le savait, oh pour le savoir il le savait. S’il ne se décidait pas à tourner la tête, c’était qu’il ne savait pas ce qui se passerait s’il le faisait, du moins s’il décidait de le faire. Pourtant, c’était impossible pour le jeune homme, pas sur un coup de tête, non. Drago n’était pas comme tout le monde, il ne se laissait pas totalement aller. Bien entendu, cela lui ferait perdre quelques expériences, et n’est guère bon parfois, mais il ne pouvait pas se résoudre à sauter à l’eau en ne sachant absolument pas ce qui s’y trouve. C’était une part intégrale de lui, et même s’il voulait contourner, uniquement pour ce moment, ce qu’il était, cela marcherait sur son principe d’être toujours soi-même. Drago se heurtait souvent à ses principes, les convenances, son caractère, sa personnalité, tout ça refermait singulièrement les gestes que, ne contournant aucun de ces «traits», le jeune Serpentard pouvait faire. Il vivait avec cela depuis, enfin depuis toujours.

Ce qui se passait en cette aube dans la Foret Interdite n’était pas commun, pas habituel, et cela même dans le cas du jeune Drago Malefoy. Du haut de ses treize ans, il avait déjà beaucoup vécu, quand on songe à ce que la moyenne d’âge fait à cet âge, lui, son enfance, il l’avait déjà vécu quelque part, dans un passé qui lui passait déjà lointain. Quand avait-il, pour la dernière fois, n’avait eut rien d’autre à penser que sa propre recherche de ce qu’était le plaisir, que de s’amuser dans l’immense Manoir des Malefoy? Il devait avoir à peine trois ans, soit il y a plus d’une décennie. Il fut surpris de songer à cette période de sa vie dont il ne se rappelait plus rien, sinon le sentiment de n’avoir à penser à rien, à ce que tout lui soit offert sans qu’il n’aie à faire quoi que ce soit pour l’obtenir, ce que d’autres appelleraient avoir tout cuit dans la bouche. Quel étrange songe quand on se retrouve en délicieuse compagnie, voyant mourir la nuit pour laisser la place à sa jumelle le Jour…

Il le refaisait, encore une fois, il se perdait dans ce passé sans vivre ce présent qui, durant ce temps, continuait de filer comme des grains de sable dans un Sablier. Voilà pourquoi des moments mémorables qu’il vivait semblait si court, tellement éphémère, il se perdait dans le passé au lieu de consumer le présent à petit feu. C’était que le jeune homme était également habitué à prendre tout, sans considération, et de ne faire preuve que de très peu de patience. Pourtant, un moment agréable comme celui-ci était à se délecter avec des baguettes, pour allonger ce que le Temps nous arrache déjà si rapidement. Comme si la jeune femme le ramenait à elle, ou plutôt justement au présent, elle s’adressa avec une voix douce, paisible et calme. Drago détourna légèrement la tête, signe qu’il l’écoutait avec attention que ses paroles l’atteignirent, le flattèrent même. De la part d’une personne comme Narcissa, des dires comme ceux-là, ce n’était pas n’importe quoi, ni très fréquent.


Ce sentiment est partagé, et la Providence fut d’une bonté hors du commun de nous offrir une nuit comme celle-ci.

Douce, douce Providence. Sœur de celui qu’on appelle Destin, mais qui est expressément à la fonction de guider l’Histoire Humaine vers ce qu’elle doit être, sans artifice. Ce qui doit être est, ce qui se dit est une capacité purement humaine, mais qui est guidée par cette parfois dure Providence. Si Drago se refusait à se laisser aller à ce Destin en tenant fermement la bride, il ne pouvait qu’être marionnette de la Providence, qui se faisait généreuse dans son cas, du moins jusqu’ici. Le Destin était ce qui lançait les dés de l’Existence, et la Providence mettait toutes les capacités de l’Homme à déjouer son frère, comme une vieille histoire fraternelle.

Narcissa reprit la parole, mais ses mots se faisaient plus fébriles, moins hermétiques. Elle semblait légèrement différente, mais une différence qui s’apprécie, qui fait plaisir à l’âme à défaut de se faire percevoir réellement par l’esprit. À ses paroles, les mots vinrent aux lèvres du jeune homme, qui lui répondit doucement.


J’aurais pu ne rien dire, car tu résumes à la perfection ce que je pense. Tu es vraiment quelqu’un d’exceptionnel, et cette nuit m’a fait découvrir quelque chose dont, désormais, je ne me passerais absolument pas.

En effet, il ne voyait pas comment il ne pourrait pas connaître Narcissa après cette nuit, sentir sa présence, entendre sa voix, l’entendre parler avec conviction de ce qui lui tient à cœur, l’entendre tout simplement lui parler comme elle ne faisait à personne d’autre, ou du moins à très peu de personnes. Ce sentiment était étrange, faisait surface dans le jeune homme sans crier gare. D’ailleurs, il n’était pas au bout de ses peines. Il croisa le regard d’un bleu aussi profond que pâle et un sourire léger, mais agréable. Narcissa lui prit avec douceur la main. Drago fut surpris, mais se laissa faire. Tout de suite, il sentit cette chaleur contre sa peau glacée, froide, comme elle l’était toujours.

Il ne quittait pas du regard celui de ‘Cissa, pas depuis que celle-ci l’avait relevé depuis son geste envers son Préfet. Drago sentait la douceur satinée de la main de Narcissa se promenant sur la sienne, doucement. Le jeune homme ne fit rien, se laissant totalement faire, un geste qui lui semblait étrange dans cet univers froid dans lequel il était immergé totalement.


Tes sens ne te trompent pas, Narcissa, d’aucune manière…

Il quitta le nid pourtant si rassurant de sa main contre la sienne, attiré par la porcelaine de ce visage qui le regardait fixement, en quête d'une réponse que les mots ne pourraient en rien apaiser. Il passa doucement sa main sur sa joue, glissant doucement tout près de ses lèvres, sans quitter l'océan de ses yeux...
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MessageSujet: Re: Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy)   Envie soudaine aux dernières lueurs... (PV Drago Malefoy) EmptyDim 25 Fév - 17:17:02

Narcissa s’était donc confiée sereinement à son camarade. Elle ne voulait pas lui cacher ce qu’elle ressentait au moment présent, d’ailleurs cela ne servirait à rien. Révéler ce qui était dissimuler à l’intérieur de son être, n’était pas du tout dans les habitudes de la Serpentard. Bien au contraire, il s’agissait de la toute première fois, elle en fut contente que ce baptême se fasse avec un être qu’elle appréciait tant, avec Drago Malefoy..

Le jeune homme acquiesça les propos de la Vert et Argent, lui aussi semblait prendre goût aux bienfaits que la douce Providence mettait sur leur chemin. En effet, cette nuit fut magique, extraordinaire. Même si la magie était bien sûr de mise à Poudlard, ce moment l’était encore davantage. Il s’agissait d’une magie profonde, la sorcellerie de l’âme, les déviances de l’esprit. Mélange de sentiments et de troubles s’entremêlant, le tout créant une ambiance de rêve et de sérénité. Oui, la Brune aux yeux clairs semblait être plongée en plein rêve, jamais elle aurait cru qu’un tel évènement puisse lui arriver. À tout le monde certainement, mais pas à elle. Pourtant, c’était ce qui se passait en ce moment. La Vipère subissait un bouleversement au fond d’elle-même. Mais elle appréciait cela, étrangement..

La jeune fille ne redit rien aux paroles de son compagnon, d’ailleurs les mots sont parfois de trop dans des situations telles que celles-ci. La Ténébreuse vivait un évènement spécial, qu’elle ne voulait en aucun cas gâcher. Elle profitait donc du plaisir que lui produisait l’écoute de la voix de Drago. Ses paroles paraissaient si sincères, et complétaient celles de Narcissa.
Leurs pensées et leurs avis étaient similaires, les deux jeunes Serpents s’entendaient sur tous les points. Fait extrêmement rare chez la deuxième année. D’habitude, personne ne la comprenait. Ainsi, elle restait toujours solitaire, pensant que de toute façon mieux vaut être seule que mal accompagnée. Mais lorsque la compagnie est plus qu’agréable, comme c’est le cas en ce moment, ne pas en profiter serait un acte produisant presque la damnation éternelle..

Lors de sa seconde prise de parole, la Vert et Argent avait légèrement changé son timbre de voix, pour un ton plus hésitant, trahissant son inexpérience en la matière. Drago l’avait sans doute remarqué, pourtant cela ne changea en rien sa manière de parler à la jeune fille.
Les mots du préfet de Serpentard arrivèrent délicieusement aux oreilles de la Rusée. Cela lui fit plaisir, elle appréciait que l’on juge correctement de sa valeur. Mais lorsque c’était les autres qui parlait d’elle, cela n’avait pas de sens. Ce fait était rare, mais quand il se produisait, la Brune les écoutait, mais ne les entendait pas. Tandis que quand Drago le dit, elle l’entend vraiment et elle le croit.

Le Blond se laissa totalement faire quand la Ténébreuse lui prit la main. Ses doigts glissaient de part et d’autre de sa paume, d’un geste doux et délicat. Le contact était froid, et si plaisant. La Brune au teint pâle aimait ce contact froid, elle ne voulait plus se passer d’être en contact avec la peau du jeune homme. Encore davantage lorsque le troisième année lui confirma sa pensée, Narcissa savait à présent et en était sûre et certaine, qu’elle pouvait avoir une totale confiance envers Drago.
Pourant ce dernier se dégagea de son étreinte, la Vipère en fut étonnée, mais guère longtemps. Puisque son préfet dirigea aussitôt sa main vers le visage de la jeune fille. Il caressa lentement et doucement sa joue, descendant plus bas, d’un geste toujours aussi délicat, s’arrêtant sur ses lèvres. La Serpentard appréciait tellement ce contact, ses sens étaient en éveil, mais elle ne bougeait pas, profitant pleinement de ce moment d’intimité d’une rareté infime, si exceptionnel. Submergée par ce plaisir, les yeux de la Brune se fermèrent. Puis se rouvrirent instantanément, ne voulant pas perdre le contact avec le regard métallique du Blond.

Sans aucune forme d’artifices, la Vipère est tombé sous le charme du Serpent. Elle semblait hypnotisée, mais ne l’était pas pour entièrement pour autant. La deuxième année savait garder son sang froid, même dans des situations assez délicates. Mais, personne ne pouvait le nier, ses facultés de résistance étaient durement mises à l’épreuve face au jeune homme. Puis, elle ne se donnait pas vraiment de limites et n’avait pas envie de résister au Blond.
Le Serpent symbolise la ruse, mais aussi le renouveau. N’était-ce pas ce qui est en train de se passer, un renouveau sentimental, une immortalité de l’âme, engendrée par la naissance d’une complicité entre deux êtres représentatifs de la maison de Serpentard.
Le Serpent est mythologique être engendrant la fascination et la peur. Alors pour une jeune fille ténébreuse, portant les couleurs des Vert et Argent, comment ne pas tomber sous le charme du plus grand des Serpents de l’école en ce moment.. Oui, Narcissa Bodom était complètement charmée par Drago Malefoy, préfet de Serpentard.
Fait surprenant quand on connaît le tempérament de la Rusée, mais pas invraisemblable ni immoral, loin de là cette idée.. En y repensant, ce phénomène pouvait même paraître des plus logiques..

La Ténébreuse se laissait donc faire elle aussi, la main du jeune homme jouait avec ses lèvres. Ses parties charnues si bien dessinées de couleur rouge sang. Ce maquillage, dans le cas de Narcissa ne servait pas à augmenter sa séduction, mais à pigmenter son apparence extérieure, et ainsi contribuer à son esthétique.
La jeune fille, séduite par ce comportement donna un léger baiser sur un des doigts du jeune homme. Elle n’avait pas calculé ce geste avant de l’effectuer, mais il vint naturellement, sans arrière pensée. Simplement elle avait envie de le faire, et la Serpentard ne se refusait pas ce désir.
Il en fut de même lorsqu’elle se déplaça fébrilement, se mettant ainsi sur les genoux, plus proche encore du garçon. La douleur que lui produisait ses genoux auparavant ne se faisait plus ressentir. La légère brise avait séché le sang et refermé la plaie. Puis, de toute façon elle n’y pensait plus, l’esprit uniquement focalisé sur le visage du jeune homme près d’elle.

Après ce léger baiser sur le bout du doigt, la Vert et Argent déplaça sa tête vers la joue du Blond, ses lèvres non apaisées par ce feu intense, vinrent déposer un autre baiser sur la joue de Drago. Ceci, en signe de respect et d’affection à son égard, car leur relation devenait proche..
Elle ignorait qu’elle serait la réaction de son camarde, mais ce geste elle avait envie de le faire, c’était une suite logique aux évènements. Geste fait dans le feu d’une action, qui se développait et s’accentuait au fil des heures, dont les deux jeunes gens profitaient ensemble dans la forêt interdite..
Lieu que la jeune fille n’avait plus envie de quitter, car que se passerait-il ensuite, de retour à Poudlard, en compagnie des autres élèves, des adultes, de tout le corps enseignant.. La Vipère ne souhaitait pas que cette nuit ne demeure par la suite qu’un bon souvenir. Elle ne pouvait plus se passer de Drago après cela.. Comment imaginer la suite des évènements, la vie morne et terne habituelle au château, ainsi elle resterait sans la présence de son préfet près d’elle. La Serpentard ne voulait plus se passer de la peau froide et douce du jeune homme, sentir son contact, entendre se paroles réconfortantes dans un univers hostile. Ensemble, ils seraient forts pour lutter contre la vermine et tenter de ramener l’ordre à Poudlard..



[HJ : Désolée pour la longueur piètre, mais mon Rp est plutôt accentué sur les sentiments, il est donc difficile de développer davantage.. J’ose espérer que le contenu parviendra tout de même à te plaire..]
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