[Voilà, tu me dit si tu attendait quelqu'un en particulier... Mais bon j'ai répondu... J'espère que l'idée te plaira. Etant donné que le sujet n'est pas un PV je me suis permis de répondre.]

Telemach venait d’entrer dans la salle commune qu’il habitait de sa présence depuis près d’un an maintenant. Il connaissait en profondeur chaque recoins chaque coin sombre, il avait eu le temps de l’étudiait, notamment pendant les entraînement de Quidditch.

Il remarqua soudain, que le feu contrairement à l’accoutumer était encore allumé. Il avança, en pointant sa baguette dirigée vers les bûches enflammaient. Il ne pensait absolument pas que l’on puisse trouver des gens encore debout, ou tout juste réveillé à cette heure-ci... D’ailleurs, pourquoi rentrait-il à une heure aussi tardive ? Il remarqua bientôt, une jeune fille, qui était assise sur le fauteuil, la jeune fille, nouvelle première année avait l’air désemparée, comme si elle avait peur du feu qu’elle regardait d’une telle façon que l’on aurait dit qu’elle le voyait comme un être munis d’une âme... Il fut surpris en voyant le reflet rougeâtre du feu s’animait dans les cheveux noirs ébènes de la jeune Serpentarde. Il allait lancer un sortilège, mais finalement se ravisa, la jeune fille, qui risquait de ne pas connaître ce sort, risquait de se sentir agressé. Il remit sa baguette dans sa poche. Et d’un pas fier et vif, presque conquérant, il avançait pour marquer de sa présence le territoire. Cette fille se plierait à sa volonté, ou y succomberait, elle n’avait pas le choix, elle lui devait le respect c’était lui l’aîné.

Il s’assit sur le fauteuil placé en face de la jeune fille, les ombres que le feu dessinait données au visage de Telemach un aspect profondément méchant. Le contraire en aurait étonné plus d’un... L’avantage que Telemach avait sur la jeune verte et argent, c’était de connaître de l’adversaire son physique et le lieux de rencontre, elle ne connaissait pas la salle commune comme il la connaissait, elle ne voyait pas son visage, et surtout elle ne voyait de ses yeux que deux reflets orange, jaune et rouge, qui étaient en réalité les flammes qui se reflétaient dans le regard vert émeraude de Telemach.

« Bonsoir... Tu ne devrais pas dormir dans la salle commune le premier soir... C’est en effet ce soir, que les troisièmes et quatrièmes années, torturent, les premières années, et les ridiculisent... La plus part d’entre vous s’en sortira sans rien... Mais il faudra vous montrez ingénieuse. »

Il savait qu’il était en position de force, mais son but n’était pas de la terroriser, le feu avait déjà fait cette partie là du travail. Il trouvait que cette « gamine » avait vraiment une chance rare, la pureté du bleu qui luisait dans ses yeux là était bel et bien un signe particulier, rare seraient ceux qui en auraient des plus bleus.

Il pensait bien, qu’étant un Serpentard forcené, qu’il valait mieux se faire des amis de toutes ses premières années que des ennemis, après tout parmi la masse certains seraient des amis, d’autres seraient des premières lignes de combat contre les gryffondors, efficaces car bien qu’inutile au niveau des sortilèges ils occuperaient les bouffondors pendant que les plus âgés prépareraient le combat et leurs attaques incessantes.

Telemach se leva et avant que la jeune fille ne puisse réagir, et tenter de contrer son attaque il lança un sortilège sur le feu, qui s’éteint comme une flamme de bougie sur laquelle on souffle, dégageant un nuage de fumée, et quelques toux de la part de la jeune fille.

« AGUAMENTI ! »

Il avait ainsi prouvé à la jeune fille qu’il ne fallait pas qu’elle joue les grandes trop tôt, elle aurait le temps de martyriser les jeunes nouveaux. Il lui prouvait donc qu’elle n’était pas de taille à lutter contre la précision et la puissance des sortilèges des deuxièmes années. Elle n’avait pas eu la vivacité nécessaire pour contrer Telemach, qui pourtant n’avait pas mis la barre bien haut, il avait sorti sa baguette assez vite mais pas aussi vite qu’il l’aurait fait en duel, et avait lancé le sortilège de façon bien audible. Maintenant la partie de cache-cache pouvait commencer.

« Tu as le droit de te servir de ta baguette. Pas de Lumos. Tu dois juste utiliser des sortilèges que tu lancerais en duel. Bien sur on ne voit rien, c’est ce qui fait l’intérêt de la chose. »

[Voilà, j'espère juste que je pouvais répondre... Sinon j'aurais repondu pour rien...]

HS : bien sûr que tu peux répondre, bien au contraire, j'attendais désespérement que quelqu'un me réponde et tu es le bienvenu.

Lysandra se remettais de sa honteuse frayeur. Elle en avait vu tant d'autres !!! Comment un vulgaire petit crépitement dans l'âtre avait pu provoquer chez la jeune fille un sursaut, même léger?? Lysandra avait beau faire fonctionner ses méninges, elle n'obtenait pas de raison valable.

* Je dormais, c'est sans doute pour cela !!*

** Même lorsque tu sommeilles, tu n'est pas aussi émotive habituellement !!!**

Lysandra était maintenant assaillie par l'irritation. Encore heureux, personne ne l'avait vue. Qu'auraient dit les camarades de sa maison, si ils avaient vu que la jeune fille était prise d'un mouvement de panique pour une chose aussi anodine. Elle n'aurait pas put supporter bien longtemps les quolibets des Verts et Argents. Elle s'affairait à scruter tous les endroits susceptibles d'être espionnés lorsqu'elle crut apercevoir une ombre à ses côtés. Voulant se rassurer elle-même sur sa hardiesse, elle observa la silhouette plongée dans la noirceur de la Salle Commune d'un air déterminé et défiant. Lui, d'un pas tranquille, continuait sa route jusqu'à un fauteuil se situant pile en face de celui de Lysandra. Une fois qu'il fut assez proche pour qu'elle puisse examiner son regard, elle n'eut aucun problème à comprendre le choix du Choixpeau. Ses yeux étaients si empreints de dureté, de méchanceté et de cruauté, qu'on aurait dit la Maison Serpentard créée pour lui. Après un regard, il lui adressa la parole, mais pour psalmodier des phrases qui ne plurent pas énormément à la nouvelle Serpentarde. D'accord, au départ, ce n'était certainement pas fait pour l'agacer, mais croire qu'elle se défilerait devant des troisièmes ou quatrièmes années simplement parce qu'ils avaient plus d'expérience et une meilleure carrure, c'était la blesser dans son orgueil, et Dieu sait combien elle l'était, orgueilleuse !!! Quant à l'ingéniosité, elle en avait à revendre, mais, de peur de passer pour une vantarde, elle se tut. S'accordant quelques instants de réflexion avant de répondre, pour bien formuler sa réponse, elle parla ensuite d'un ton froid, mais néanmoins sans méchanceté ni arrogance :
- Bonsoir...Je te remercie de ton conseil qui part sans doute d'un bon sentiment mais me paraît inutile, sans vouloir t'offenser, bien entendu, d'ailleurs, je vais t'en expliquer la raison...Il se trouve que, même en tant que Première Année, je ne laisse personne m'empêcher de faire ce que je veux ou bon me semble. Il est donc évident, que, si je désires dormir dans la Salle Commune, ce n'est pas une bande de Troisièmes ou Quatrièmes Années qui va m'en défendre, et le cas serait idem si ils seraient de sixième année et ferait le triple de ma taille.

Elle regarda la jeune homme avec un peu plus d'attention. Les traits de son visage dévoilait encore quelques signes de jeunesse, même si il paraissait légèrement plus vieux qu'elle. Il devait être en Deuxième ou Troisième Année, maximum, mais elle était certaine qu'il deviendrait plus tard un Serpentard accompli, tant sa façon de parler et son visage étaient durs, maléfiques...Alors qu'elle continuait à détailler chaque parcelle de son visage, le jeune garçon se leva brusquement, et, brandissant sa baguette en la pointant vers le feu, il dit distinctement un sortilège qu'elle ne connaissait pas mais qui, selon ce qu'elle venait de voir,déversait de l'eau et avait fait éteindre le feu en un éclair de temps. Sous le coup de la soudaine fraîcheur, elle frissonna quelque peu, mais discrètement. Ce sortilège lui semblait bien utile, et elle espérait l'enseigner bientôt, avant de se rappeler que tous les Professeurs içi, à part Rogue, ne valaient pas la peine d'être enthousiasmés en se rendant à leurs cours. Après avoir montré ses talents en matière de Magie, le Vert et Argent s'adressa une nouvelle fois à elle, d'une voix encore plus mystérieuse que la fois précédente, et ces paroles laissaient présager quelque chose dont elle n'avait bien compris le sens : voulait-il se battre en duel ou simplement qu'elle lançe des sortilèges pour voir de quoi elle était capable. D'une voix un peu plus renfrognée, elle lui répondit :

- Excuse moi, mais, pourquoi me servir de ma baguette ?? Je ne vois pas l'utilité de jeter des Sortilèges à l'aveuglette, non, enfin, peux tu m'expliquer clairement ce que tu souhaite, car je dois admettre que quelque chose m'échappe...

Elle n'avait bien sûr rien dit sur le fond de sa pensée ; elle savait pertinemment qu'il connaissait beaucoup plus de Sortilèges qu'elle et qu'elle n'aurait aucune chance façe à lui, mais ça, elle ne l'avouerait jamais...

Telemach s’était levé, avait éteint le feu. Il s’étonnait toujours du sang froid dont faisait preuve la jeune nouvelle. Elle était seulement trahie par sa voix dans laquelle Telemach décelait de l’angoisse mais aussi un brin d’excitation. Elle ne comprenait pas le but de jeu, auquel ils se livraient. Et bien Telemach lui voyait absolument où il voulait en venir.

« Ne te crois pas trop forte, je suis passé par là moi aussi, on arrive en première année, à Serpentard, on se croit très fort, mais je vais te prouver que dans la nuit tu ne saurais pas te défendre face à des troisièmes, même des deuxièmes années. Ce jeu est fait pour te montrer que tu serais en difficulté s’ils voulaient te mettre à l’épreuve. On lance des sortilèges pour se défendre et pour attaquer, si tu ne lance pas de sort tu n’as aucune chance de t’en sortir dans le monde des sorciers. Enfin moi je le voix comme ça, mais si tu penses pouvoir faire face aux sixième années avec tes poings, bonne chance. Maintenant on va devoir prendre nos baguettes et lancer des sorts là où l’autre se trouve. Bien sûr aucun sortilège de lumière. »

Telemach savait bien qu’il était en position de force. Il pouvait se déplacer à sa guise dans la salle commune sans toucher de meuble, alors qu’elle ne connaissait pas encore les coins, les meubles...

« Expelliarmus ! »

Le sortilège parti et poussa le fauteuil. La lumière engendrait par le sort avait permis à Telemach de localisait la jeune verte et argent.
Elle restait plantée sur place, comme si elle refusait de jouer, pourtant rien de mieux que ce jeu pour apprendre à connaître la salle par coeur. Mais lui se déplaçait avec agilité et vitesse, sans faire de bruit pour ne pas attirer l’attention des oreilles de la jeune fille, qui semblait figée sur place, peut être qu’elle tentait de découvrir où il était. Mais sa technique était plutôt suicidaire, sans bouger l’adversaire avait plus de chance de vous trouver en un sortilège dont la lumière suffirait à illuminer la zone. Il avait déjà réussi à la repérer une fois de cette façon, mais il attendait la contre-attaque de la nouvelle venue.

« Tu sais si tu ne te défends pas tu risques de devenir le souffre douleur de tout les serpents. Je suis sûr que tu as les capacités pour être une adversaire de bon niveau, alors pourquoi n’utilises tu pas ces capacités ? »

Cette question était en même temps, une question et une provocation, en parlant Telemach révélait son emplacement, peut être que cette mise à découvert de sa part allée booster la jeune verte et argent à attaquer et peut être même qui sait à prendre le dessus. Mais Telemach n’était pas de ces inconscients qui prennent des risques inconsidérés, il avait parfaitement calculé son coup, et espérait même une contre-attaque, mettant ainsi les deux jeunes élèves sur un pied d’égalité. La seule différence c’était l’expérience de Telemach en effet un an d’affrontement, un an de sortilèges lançaient, un an de coup encaissaient, il avait vu tout ce qu’il fallait voir au minimum dans la vie d’un étudiant à Poudlard, en une année, et il voulait que la jeune fille dont il ignorait jusqu’au nom soit aussi prête à faire face de façon magiques.

Rares étaient les personnes qui étant en position de faiblesse résistait à une telle occasion, remettre les pendules à l’heure, c’est comme ça qu’on disait, mais Telemach n’avait qu’une envie voir de quoi était faite cette élève qui avait un caractère hors du commun et une résistance assez forte pour résister aux incessantes provocations de Telemach.

*Allait réagis, ne te laisse pas faire, tu peux m’avoir je n’ai pas encore bougé, je suis là, tu le sais tu m’as entendu !*

Et comme Telemach n’était pas un de ces inconscients il décida que rien ne valait une bonne première ligne de défense au cas où ! Après tout s’il prévoyait d’être attaqué une fois, peut être que la jeune demoiselle en face de lui attaquerait deux fois pour briser sa défense... Du moins il l’espérait car rien n’était plus énervant qu’un(e) adversaire qui refuse le combat.
Il murmura le sort de façon à peine audible, de façon à se que la jeune fille ne l’entende pas, ou alors ne l’entende et se sente dévalorisée.

« Protego. »

[J'espère que la réponse te plairas!]

HS : la réponse me plaît beaucoup, je te remercie

Lysandra restait parfaitement immobile dans le noir, ayant compris ou le Vert et Argent d'un an son aîné voulait en venir. Mais une pointe d'appréhension naquit tout de même et réussit tant bien que mal à s'immiscer au creux de sa poitrine. Non pas qu'elle ait peur du Serpentard se trouvant devant elle, mais simplement la frayeur de se ridiculiser, elle, Première Année, ne connaissant presque aucun Sortilège d'attaque. Décidée à ne pas se laisser impressionner, lle brandissait sa baguette, invisible de son adversaire dans la Pénombre de la Salle Commune, et, après qu'il lui ait fait une leçon de morale et de logique sur les éventuelles agressions qu'elle pourrait subir, elle ferma les yeux, pourtant déjà dans le noir, pour mieux se concentrer sur la façon dont lui répondre :

- Je ne nie pas que je serais en extrême difficulté effectivement si il m'arrivait des ennuis avec des plus vieux que moi, mais ce que j'ai voulu interpréter dans mes paroles précédentes et que, qu'importe la puissance ou la force de l'adversaire en façe de moi, je doute qu'il me fasse assez souffrir au point que j'en vienne à me rabaisser devant lui, car cette chose ne m'est encore jamais arrivée. Je n'ai en effet pas l'incroyable stupidité de me défendre sans baguette, car je ne me laisse peut-être pas faire, mais je n'éxecuterais pas un combat sans baguette, qui relèverait du suicide.

Elle avait parlé, ce qui signifiait qu'elle avait donné le moyen au Vert et Argent de détecter son emplacement plus ou moins exact. Elle hésita entre se déplacer à pas feutrés, ou rester au même endroit, en admettant que le Serpentard croit qu'elle ait bougé.Ces quelques instants réflexions furent fatales à la jeune fille ; un jet de lumière aveuglant perça les Ténèbres de la Salle Commune pour venir frapper la poitrine de Lysandra qui se retrouva propulsée contre un fauteuil, le dos meurtri, la baguette ayant sêrement fait un bond de plusieurs mètres. Son agaçement mêlé d'une pointe de honte la poussa à se relever malgré le choc de ce Sortilège brutal, à chercher à tâtons sa baguette et la brandir, lorsque le jeune Serpentard lui adressa de nouveau la parole de sa voix masculine, mais suave malgré tout, elle lui répondit cette fois-çi pratiquement instantanément :

- Peut-être n'avons nous pas un point de vue identique, mais, selon le mien, être trop impulsif est une impardonnable faiblesse qui joueras bien des tours. Je préfère donc agir de manière réfléchie, maligne, plutôt que de foncer tête baissée, et je suis certaine que tu es d'accord avec moi, n'est-ce pas, car cette attitude est très proche de celle des Gryffondors et tu m'as l'air tout le contraire d'eux...

La dernière phrase qu'elle venait de dire semblait à première vue banale, mais pour elle, c'était un superbe compliment qu'elle venait de lançer au Serpentard. Sans perdre une seconde, ayant calculé son coup, sachant que lorsque le Serpentard écouterait sa réponse, il serait distrait, perdu dans son conbat effréné destiné à agacer les nerfs de la jeune fille, qui, ayant bien compris, restait impassible, neutre, froide et distante, elle lança un Sortilège parmi le nombre misérable qu'elle connaissait :

- Tarrentallegra !!!

Elle avait pris soin de bien viser l'endroit ou elle avait entendu le bruissement d'étoffe lorsqu'elle était agenouillée à la recherche de sa baguette, et, à en juger le rayon qui éclaira le visage par ailleurs aux yeux sublimes du jeune garçon, elle n'avait pas raté sa cible, mais n'en était pas certaine...

Le sortilège se heurta comme prévu à la barrière magique, qui céda sous le choc et l’impact du sort. Il n’avait en rien sous-estimé, cette jeune fille qui s’avérait être une guerrière dont chacune des attaques était une rafale de vent dévastatrice, mais il ne se plierait pas devant elle. Elle qui était plus jeune, moins puissante et moins expérimentée. Il en avait décidé ainsi.
Comme la fois précédente, il décida de placer une seule protection, mais cette fois-ci il avait un plan plus développé.

« Protego. » Dit il d’une voix si basse qu’il eu de la peine à l’entendre.

*Maintenant que je suis protégé, je sais ce qu’il me reste à faire.*

Ne prenant pas la peine de réfléchir plus, il lança un sortilège à l’endroit précis d’où une poignée de seconde avant, était parti le Tarrentallegra.

Si par chance le sortilège touchait l’adversaire son rire serait tellement audible, que Telemach repèrerait la jeune fille instantanément. Après tout, les tactiques d’attaques sont d’une immense diversité, surtout quand on a la fougue et l’envie de gagner. Et Telemach faisait parti des gens qui avait la défaite en horreur, bien sûr la jeune fille aussi préférait la victoire mais Telemach savait comment l’obtenir.

Il avança d’un pas en direction de la jeune verte et argent. Sourit il était vraiment le meilleur il avait bien calculé son coup et rien n’aurait d’impact si son plan fonctionnait a 50% il réussirait quand même.

Il utilisa donc une diversion, qui pour la jeune fille en face de lui n’en était pas une. Il lança sa robe de sorcier sur le porte manteau.

*Oui ! Super ça a réussi !*

En effet le manteau avait fait un bruit de tissus frotté qui avait attiré l’attention de la jeune fille.
Telemach profita de l’occasion en mettant la baguette a une dizaine de centimètres de la poitrine de la Serpentarde.

« RICTUSEMPRA ! »

*Le plan a réussi à 70% pour l’instant plus que quelques secondes et elle devrait tomber dans le fauteuil que j’ai positionné toute à l’heure avec mon Expelliarmus. Si ce n’est pas le cas, elle rira tant qu’elle tombera. Un Finite Incantatem, et ça sera bon.*

Telemach avait des projets pour la jeune fille, elle lui semblait tellement vive, tellement pleine de répartie, et elle possédait un venin précieux, qui faisait d’elle une émeraude aussi pure que les yeux de Telemach. Il n’y avait d’autre moyen pour lui que de lui montrer qu’il ne voulait rien d’autre que son bien, et si le bien d’un être passe par deux ou trois sortilèges après tout... Il fallait tenter le coup.

Au pire, et c’était bien là la pire chose qu’y pourrait arriver elle ne voudrait pas comprendre les intentions de Telemach et ne lui pardonnerait pas, et Telemach aurait perdu beaucoup plus qu’un peu d’énergie et de temps.

Au mieux, il obtiendrait d’elle sa confiance, et il pourrait devenir son ami, son confident lui enseigner les quelques sortilèges les plus utiles qu’il pourrait connaître de par son année d’étude supplémentaire.

Le sortilège partit avec une vitesse hallucinante. (Oui il ne sait passé qu’un dixième de seconde) il foudroya la jeune fille qui fut prise d’un fou rire presque diabolique. Telemach commençait à douter du bienfait de son action et préféra annuler le sortilège.

« FINITE INCANTATEM ! »

Le calme revint peu à peu. Telemach s’était assis dans un des fauteuils, un orage avait éclaté et les éclairs illuminaient les yeux verts émeraudes de Telemach.

[Là franchement j'ai foiré, je trouve celle le la pi-to-ya-ble! J'espère que ça te plaira quand même un peu...]

[Ne t'en fais pas, ton RP était très bien et me plaît toujours autant !! Et puis, le mien aussi là, j'aurais pu faire mieux !!! ]


Le rai de lumière fluorescent continua sa trajectoire jusqu'à son objectif final, à savoir la poitrine de Telemach. Elle, dont la modestie ne l'étouffait pourtant pas, s'étonna tout de même quelque peu de la précision dont elle avait fait preuve. Le Sortilège atteignit sa cible sans difficulté majeure, et, pendant une fraction de seconde, on put distinguer son sourire maléfique, ou plutôt rictus, brillant à la lumière du hâlo qu'elle avait fait sortir de sa Baguette. Le jeune homme avait été secoué par la puissance du choc, et, même si elle n'éprouvait aucune haine pour lui, elle en était satisfaite, se prouvant à elle même qu'elle était capable d'attaquer un deuxième année, même si le Sortilège et ses conséquences étaient bien minces, mais il ne fallait pas non plus s'attendre à mettre KO un adversaire deux fois, voire trois fois plus puissant qu'elle en matière de Magie. Elle cherchait aveuglément sa silhouette, sans parvenir à la localiser précisément, jusqu'au moment ou il se mit à sussurrer quelque chose qu'elle ne put malheuresement pas entendre, mais ouïe bien mieux, le froissement d'un tissu partant vers un côté opposé, ce qui signifiait sans aucun doute le déplacement de son adversaire. Sans perdre une minute, elle s'avança à pas discrets vers l'emplacement que sa robe lui avait volontairement dévoilé.

Plissant ses yeux pour avoir une tentative de netteté de la Salle mais s'apercut bien vite que cela était voué à l'échec. Sa Baguette toujours solidement scellée dans sa main droite, elle regardait de tous les côtés, les oreilles attentives aux moindres petits bruits qu'elle pouvait perçevoir. Ses paupières se refermèrent d'un seul coup devant un jet de lumière luminescent, qui, en quelque chose, parvint à elle sans qu'elle n'eut le temps de faire le moindre mouvement, son premier reflèxe ayant été de frotter de ses poings ses yeux meurtris par la lumière issue de la baguette du Vert et Argent. Mais, une seconde plus tard, elle ressentit l'impact du choc la heurter de plein fouet et dut se retenir à l'acoudoir d'un fauteuil pour ne pas tomber à la renverse. Soudain, contre son gré, contre toute volonté, elle se mit à rire, d'un rire incessant, sans joie, diabolique...Dans cette posture, elle n'était pas vraiment en état de réfléchir à la nature du Sortilège contre elle, mais, tout ce qu'elle savait, c'est que ses rires étaient incontrôlables, comme si ils échappaient aux ordres de son cerveau. Il lui donnait des crampes, lui donnait des difficultés respiratoires et se demandait si il allait la laisser comme ça jusqu'à ce qu'elle s'étouffe dans ces propres ricanements, quand soudain, il prononça un Sortilège, et ses rires se stoppèrent aussi instantanément qu'ils étaient apparus.

Se remettant quelque peu de cet incroyable Sortilège qui l'avait courbaturée, Lysandra essuya en même les larmes qui coulaient de ses yeux dues à ses rires trop forcés. Maintenant qu'elle put réfléchir posément, bien que son coeur battait encore la chamade, elle put se souvenir qu'elle avait déjà entendu parler de ce Sortilège, dans un livre quelconque qu'elle feuilletait parfois avant de s'endormir. Lysandra adorait lire, ce qui expliquait beaucoup de choses sur ses connaissances étrangement développées pour une élève de Première Année. Encore une de ces choses qui faisaient de la jeune Serpy un exemplaire unique, c'était qu'elle ne s'intéressait pas tellement au Quidditch : en vérité, elle aimait le regarder, supporter une équipe, mais son jeu était d'une telle médiocrité que l'idée ne lui venait même pas d'aller s'entraîner, et se contenterait d'applaudir l'équipe de Serpentard du haut des tribunes ; elle préférait de loin se plonger dans les profondeurs des lignes d'ouvrages, qui l'informait, l'intéressait et la distrayait. Toutefois, quand elle avait lu la définition de ce sortilège, elle l'avait trouvé d'un ridicule et d'un puéril incomparable, mais la pratique était beaucoup plus subtile, plus déstabilisante que la théorie. Il était diabolique car l'aversaire souffrait de ses propres états d'âmes, ou plutôt de ses propres faits.
Complètement rétablie maintenant, du moins psychiquement car son état physique n'avait pas été atteint, elle essaya de distinguer ou l'auteur de ce sort était situé. Elle observait de ses yeux flamboyants, ne sachant si elle devait éprouver pour lui de la colère ou de l'admiration. Choisissant une troisième voie, elle lui adressa la parole de sa voix tranquille et hautaine, comme pour lui montrer, que, malgré ses compètences au niveau des Sortilèges, elle ne se pliait pas devant lui :

- Eh bien, je pourrais dire que cette rencontre m'a été instructive, quoiqu'un peu abrupte, je dois l'admettre, mais je ne m'en plains pas...

Bien sûr, elle ne lui avouerait comme elle avait été ébahie de sa vivacité et de sa ruse, elle avait trop d'orgueil en son for intérieur pour cela...

Telemach entendait la respiration de la jeune fille qui se ralentissait peu à peu après avoir rit pendant plus d’une minute trente d’un rire pseudo-diabolique elle avait enfin grâce à un Finite Incantatem de Telemach retrouvée le calme. En effet Telemach avait lancé un Rictusempra dont l’effet principal était de provoquer des rires incontrôlables chez la personne touchée. Mais la jeune fille avait enfin reconnu que la rencontre était instructive, bien que ce ne soit pas le but premier du jeu, mais elle avait au moins compris la partie de la leçon qui expliquait clairement qu’elle était en position de faiblesse

« Je pense qu’on peut rallumer la cheminée ? Enfin ce n’est pas une question... »

Avec plus de vitesse qu’il ne le faut pour le dire et pour le lire, il sortit sa baguette et prononça d’une voix nette et détachée de tout sentiment le sortilège du feu.

« Incendio. »

La flamme se ralluma avec quelques difficultés, le bois reprit feu après quelques secondes pendant lesquelles le sortilège avait contré la puissance de l’eau en séchant d’un feu magique le bois. Les flammes crépitèrent et refirent surface et d’une magnifique lueur rouge orangée illuminèrent la salle commune. Telemach se leva et pris quelques bougies dans un des placards. Il utilisa la formule indiquait sur la boîte et les bougies attendirent d’être allumées pour s’envoler et laisser la salle baignait dans leur magnifique lumière.

Pour la première fois depuis son arrivée la jeune fille pouvait voir le visage de Telemach qui flottait dans le halo du feu et des bougies. Ses yeux verts ressortaient comme d’habitude de son teint blanc et de ses cheveux noirs.

Il regardait le feu comme si il y avait des choses qui se dessinaient dedans il y voyait soudain la tête d’un cheval, puis le corps majestueux d’un aigle. La magie certes n’avait pas que des atouts mais les quelques défauts, biens cachés, étaient largement compensés par les qualités innombrables qu’offrait la magie.

« Désolé, de t’avoir attaqué comme ça, je n’aurais peut être pas dû, mais ton comportement quand je t’ai dit de te méfier des gens de troisième et quatrième année, et plus si affinité, m’a tellement horrifié qu’il fallait que je te prouve par A+B que tu n’étais pas de taille... J’espère que tu ne m’en tiendras pas rigueur... »

Tout en disant sur cela Telemach appuyait sur certaines expressions du visage pour rendre plus vrai son discours, ses yeux exprimaient parfaitement la demande de pardon, et leur couleur était exceptionnellement indescriptible, au lieu du vert émeraude habituel, on pouvait voir aussi du bleu outremer, et du vert olive, le résultat de ce regard était particulièrement sinistre. D’un côté la beauté, était toute à fait équilibrée par la force du regard. La gentillesse presque naissante était là aussi mais était surplombée par le machiavélisme habituel dont les yeux ne se défaisaient plus depuis quelques temps, à chaque fois que Telemach pensait à une chose joyeuse ses yeux devenaient plus froids et chaque uns des pics de haines de Telemach était amplifié par les yeux de ce dernier. Au fur et à mesure ses yeux apprenaient à durcir leur couleur en fonction de la personne et du sentiment qu’éprouvait leur propriétaire, Telemach avait parfois l’impression que ses yeux étaient parfaitement indépendants.

*Elle a de l’avenir parmi nous, elle fera une très bonne élève et une excellente Serpentarde et vu qu’on apprend plus de la défaite que de la victoire je sais qu’elle ne s’en prendra plus aussi facilement à quelqu’un de plus âgé qu’elle du moins j’espère qu’elle a retenu la leçon, bien que ce ne soit pas vraiment une leçon mais plutôt un jeu...*

Elle l’impressionnait mais comme tout bon Serpentard qui se respecte Telemach était trop fier pour avouer que pour une première année elle se débrouillait plutôt bien même si elle avait encore beaucoup de chose à apprendre, la comptait parmi ses amis serait sûrement une bonne chose.

[désolé, pour la nullité du post et de l'attente!!]

[HS : arrête de te dévaloriser, ils sont très biens, tes RPs ]

Lysandra reprenait tranquillement son souffle, à présent certaine que ce petit combat amical était bel et bien terminé. Amical, oui, car ce genre de rencontre nocturne crée des affinités, elle ne le prenait donc plus de haut comme quelques instants auparavant, pour la bonne raison qu'elle s'était rendue compte qu'il était beaucoup trop respectable pour cela. Les deux Verts et Argents restèrent un certain moments silencieux, comme aucun d'eux n'osaient briser cet atmosphère étrange de calme lourd, plongé dans les Ténèbres de la Salle Commune. Jusqu'a ce que le jeune Serpy le rompe, en lui annonçant qu'il allait rallumer la fumée. Dans le noir complet, elle l'imagina, sa baguette pointée vers l'âtre, ses yeux qui semblaient être deux fragments de la plus pure des émeraudes perdus dans la concentration nécessaire au Sortilège. Après avoir prononcer d'une voix claire, nette et distincte la formule, elle vit un feu à première vue timide, mais qui, successivement, se métamorphosa en un véritable bûcher, les hautes flammes d'un impressionnant dégradé d'orange, de jaune et de rouge, s'élevant lentement, léchant les parois de la cheminée. La faible lueur qu'il produisait était suffisant à Lysandra pour distinguer la finesse des traits du jeune Vert et Argent, quoique durcis par ses mimiques méchantes froides, mais pas désagréables pour autant. Le teint aussi blanchâtre que celui de Lysandra et les cheveux aussi bruns. Leurs yeux étaient aussi hypnotisant, d'une couleur si pure...

Alors qu'elle continuait de scruter les détails de son visage, que, malgré elle, elle trouvait charismatique. Sa démonstration de force et de supériorité l'avait séduite mais elle se ressaisit bien vite lorsqu'il lui adressa de nouveau la parole, pour une chose qu'elle n'aurait jamais cru de lui, pour s'excuser !!! Décidément, que ce garçon était imprévisible !!! Si elle avait bien compris la dernière phrase, il lui demandait de ne pas lui en vouloir : mais pourquoi lui en voudrait t-elle?? En une partie de la nuit il avait réussi à lui faire une leçon de philosophie, de morale, et en plus de se trouver un ami, elle qui n'en avait pas encore beaucoup, voire pratiquement pas. Son regard électrique se posant sur celui du Serpentard, elle lui répondit d'une voix neutre :

- Je ne t'en veux pas, ne t'en fais pas, ce que tu as fais était peut-être brutal je l'avoue mais m'as appris, que dans la vie, il ne faut pas se montrer plus fort que ce que l'on est, et au contraire, je t'en remercie !!

Au cas ou vous ne l'aurez pas remarqué, même si c'est pourtant flagrant, Lysandra venait d'accomplir un effort exceptionnel pour avoir eu le culot de prononcer ces paroles !! Dieu sait qu'elle essayait toujours de se valoriser, mais là, elle s'était limite rabaissée devant le jeune homme et elle espérait qu'il ne prendrait pas ses paroles pour une faiblesse mentale. Elle voulait être appréciée à sa juste valeur, en particulier par ce jeune homme, pour une raison qu'elle ne saurait expliquer, qui lui échappait, tout simplement...Une idée lui venait, certes pas très lumineuse, mais qui l'empêcherait au moins de s'ennuyer ferme pendant le reste de la nuit, étant sûre qu'elle ne retrouverait plus le sommeil. Espérant qu'il ne la dénigrerait pas, elle lui proposa :
- Moi qui commençait à somnoler, je suis maintenant parfaitement réveillée, si il en est de même pour toi, que dirais-tu de rester un peu içi avec moi dans la Salle Commune, car je ne connais encore presque personne içi et il serait bon de faire quelques connaissances.

Elle regardait son visage qui restait de marbre, indéchiffrable. Son meilleur talent avait été surpassé par le jeune Serpentard, celui de cacher ses émotions, et pour cela encore, elle l'admirait, et elle souhaitait de tout coeur qu'il accepte son "invitation".

Evidemment, elle était intrigante, mais comme toute nouveauté, comme toute chose au commencement, il y a d’abords la découverte et l’intrigue. Elle intriguait beaucoup Telemach, elle était pour son âge, déjà très forte, beaucoup de charisme, beaucoup de force, et une certaine dureté, qui était vraiment aussi forte que le fut celle de Telemach un an au paravent. Telemach avait toujours dû compter que sur lui même, et il avait ainsi, sentit son âme comme son regard se refermer petit à petit pour finalement laisser place à ça, un jeune garçon qui n’avait de cesse que de se prouver qu’il était fort. Bien sûr, il l’était, mais qui aurait parié que Telemach Fribuste, fils de Mangemorts, et enfant perturbé par la non présence d’un père et par la présence trop envahissante d’une mère, serait capable d’apprécier, d’aimer certaines choses et certaines personnes ? Personne n’aurait fait ce pari, trop osé, trop fou, pour être vrai... Et c’était bien là le problème, en devenant aussi froid, aussi funeste que son père, plus méchant, et plus orgueilleux, mais surtout plus renfermer et plus associable que son père ne l’avait jamais été. Son père, qui avait fait de lui ce qu’il était maintenant, qu’il avait tant détesté, et qui avait forgé son caractère.

« En effet je suis aussi réveillé que toi, si ce n’est que moi je n’ai pas eu besoin de me réveiller puisque je ne m’étais pas assoupis dans un des fauteuils bien confortables de la salle commune... »

Faire connaissance ? Ne se connaissaient-ils pas encore assez ? Un duel pareil, il est vrai, bien qu’il n’y ai rien de méchant là dedans, créait un lien, un lien invisible, mais d’où découlerait leur amitié, leurs embrouilles, leurs moments de joie. Mais ça Telemach le savait puis, après, tout faire connaissance avec la nouvelle verte et argent, n’avait absolument rien de mal, ni rien de dégradant.

« Il y a des choses, que tu veux savoir, sur moi ? Des questions intelligentes, ou non ? »

Le regard de Telemach scintillait, il le sentait, la lueur verte émeraude jouait avec les reflets vifs aux couleurs agressives du feu. Le vert dominait largement sur le rouge récessif, et Telemach se doutait que le résultat devait être splendide, mais il se fichait, contrairement à l’habitué, de ce que pouvait penser la personne en face de lui. Telemach allait pour une fois, être franc avec quelqu’un, qu’il ne connaissait pas depuis bien longtemps, si ce n’est qu’il ne connaissait pas tout cour.

« Mais commençons par toi... Comment t’appelles-tu ? Il ne me semble pas que l’on est donné la chance à mes oreilles d’entendre ton nom, sûrement très mélodieux... »

Telemach pensait, et espérait que la jeune verte et argent aurait relevé la pointe d’humour dans sa question. Si tel n’était pas le cas, et bien tant pis, pour une fois que quelqu’un avait la chance de parler avec un Telemach de bonne humeur, si il n’en profitait pas dommage pour lui, Telemach savait être désagréable, d’ailleurs il faisait sa très bien... Mieux que tout autre chose...

[Pardon, pardon pardon, pour la longueur pitoyable du post, j'espère qu'il te plaira quand même un peu... Désolé!]

[La longueur est très bien, ne t'en fais pas...Moi aussi il n'est pas très long...]

Le feu reflétait ses flammes dansantes dans les yeux d'un bleu inimitable de Lysandra ou l'on pouvait aperçevoir au fond de ses pupilles un léger doute, très légèrement perceptible...Maintenant qu'elle avait proféré ces paroles, elle se questionnait fortement : avait t-elle bien fait ou non? Verrait t-il dans cette invitation une insinuation, alors qu'elle était totalement dénuée dambiguïté et d'arrières pensées. Effectivement, l'idée d'avoir des liens plus qu'amicaux avec ce garçon n'avait même pas effleuré l'esprit de la Verte et Argente, mais elle savait, en connaissance de cause, qu'une incompréhension ou un quiproquos pouvaient causer par la suite de bien regrettables malentendus. Elle se soulagea bien vite en entendant une partie de la réponse du jeune homme, qui ne se fit pas attendre, était du même ton, sarcastique et ironique, mais néanmoins teinté d'une nuance de sympathie à l'égard de la jeune fille, si toutefois elle avait bien interprété la douceur masquée derrière cette voix abrupt. Ne se trompant que très rarement, elle s'offrit le luxe de s'accorder le bénéfice du doute, en songeant que cette petite bataille improvisée avait permis non seulement d'apprendre quelques sortilèges à Lysandra, mais en plus de tisser un lien amical qui se révèle, elle l'espère du moins, long et d'une solidité sans égal.

Après cette élégante remarque sur son "dodo dans le fauteuil près du feu de la Salle Commune", il lui demanda poliment si elle voulait savoir des informations sur sa personne, mais exclusivement des intelligentes. Lysandra se sentit sur le moment blessée en son for intérieur. Comme si elle avait l'habitude de dire des choses idiote elle !!! Venant de la part de quelqu'un qu'elle connaissait depuis longtemps, elle se serait vexée, voir outragée de la sous-estimer à un point aussi bas, mais de la part du jeune Vert et Argent aux iris émeraudes, c'était plus compréhensif par rapport au fait qu'ils ne s'étaient encore jamais côtoyés auparavant. Le fait fut encore plus pardonnable grâce à la suite des paroles du jeune homme, qui la complimenta, chose qui effaça de sa mémoire l'offense qu'il lui avait faite et qui lui fit retrouver son sourire et son humeur légère.

Trouvant plus logique, vu la nature des question, de répondre en commençant par la dernière, elle éxecuta ce plan bien calculé, preuve entre tant d'autres de son incomparable intelligence. Elle répondit donc à ses trois phrases d'un seul coup, d'un ton se radoucissant au fur et à mesure que la discussion défilait :

- Pour le petit somme dans le fauteuil, il serait stupide, voir d'une idiotie sans limites de ne pas t'avouer que j'ai eu une journée éreintante et que ma capacité à tenir les yeux ouverts était considérablement affaiblie. Cependant, le sommeil marchant par cycles, comme tu dois très certainement le savoir, je me sens à ce moment même dans une forme olympique. Tu me demandes si mes questions seront intelligentes ?? Tu as, à mon avis, oublié, le temps de quelques secondes, la maison à laquelle j'appartiens, et, je tiens à te rappeler que ce n'est ni Poufsouffle, ni Gryffondor. Tu n'as donc rien à craindre quant à l'absurdité de mes paroles. Mon prénom...mélodieux, je l'ignore, peut-être, je peut dans tous les cas t'affirmer qu'il est ancestral, d'une telle originalité qu'il en devient rarissime, en bref, je m'appelle Lysandra. Et moi, à qui ais-je l'honneur de m'adresser ???

Le ton avait été un peu bourru tout de même lorsqu'elle avait mentionné qu'elle n'appartenait aux deux maisons idiotes ci-dessous, mais, vu le caractère et le calme exemplaire du jeune homme, elle était sûre qu'il ne s'en formaliserait pas le moins du monde, alors, elle avait pris le risque, comme elle avait déjà fait beaucoup de fois au cours de sa vie. Elle regarda le jeune homme, dont on ne pouvait distinguer la direction que ses yeux regardaient, et attendit patiemment qu'il trouve les mots pour formuler sa réponse...

[Désolée pour l'attente !!]

Lysandra regardait passivement et distraitement le jeune homme s'occuper du feu crépitant, son regard perdu dans ses pensées embrumées par tous les évènements de la journée et nocturnes qui s'étaient déroulés. Elle ressassait sa rencontre avec le jeune Vert et Argent sans pouvoir se retenir de s'extasier intérieurement sur l'étrangeté de leur rencontre. Alors qu'elle l'observait, elle ne put s'empêcher de constater que le jeune homme avait l'air d'aimer le goût du risque, maniant bravement les bûches pour ranimer le feu manuellement, alors qu'un simple sortilège aurait suffit, chose qu'il avait brillamment éxecuté auparavant, elle en conclut donc, qu'en bon Serpentard, il aimait prendre des risques et montrer sa force.

Vint le tour de sa présentation : il s'appelait Télémach, et il voulait lui demander quelque chose, mais se résigna...Le cerveau de Lysandra se mit à fonctionner au quart de tour...Etait-ce des paroles offensantes à son égard et qu'il s'était finalement ravisé? Son humeur changeant brutalement, elle le regarda d'un oeil noir, furieux, comme si elle était certaine qu'il avait voulu l'insulter, l'attaquer verbalement...Comment osait-il lui cacher des choses ??? Quoique ce soit, il dirait la vérité, chose sûre (croix de bois, croix de fer, si je ment, je vais en enfer).

Mais, comme si de rien n'était, il détourna la conversation, autre signe distinctif que Lysandra interpréta comme une précipitation, voulant cacher au mieux ses précedentes paroles, mais si il croyait que la jeune Verte et Argent était née de la dernière pluie, il pouvait se fourrer le doigt dans l'oeil !!! Toutefois, elle écouta ce qu'il raconta, il lui annonça qu'il était au courant pour le déroulement du sommeil, et s'étonna ouvertement que Lysandra n'ait pas cité les Serdaigles comme imbéciles. D'accord, elle ne les aimait pas, et elle était de mauvaise foi, mais pas à un degré tel haut point de ne pas reconnaître qu'ils avaient une certaines forme d'intelligence, mais qu'ils gaspillaient stupidement, en secourant toutes les racailles de Sang-De-Bourbes et j'en passe. Elle nota tout de même quelque chose qui la marqua, car, elle, n'aurait pas eu le courage de l'avouer, il avait précisé qu'il pouvait, par une malencontreux accident, elle en était certaine, se tromper.Et pour finir, il cherchait à savoir également son nom de famille !! En temps normal, cela n'aurait pas offusquée Lysandra le moins du monde, mais, les premières paroles du jeune homme ayant entraîné la fureur de Lysandra, ses yeux se mirent plus que jamais à lancer des éclairs foudroyants le visage de son interlocuteur et elle répondit d'une voix légèrement tremblante de colère :

Il est vrai que les Serdaigles ne sont pas de ce que je pourrais qualifier d'intelligents, mais ils n'ont tout de même pas l'absurdité innomable des deux autres maisons que pour qui j'éprouve une véritable haine... Mais, avant de te faire part de mon nom de famille, j'aimerais bien que tu me finisse la phrase que tu avais l'intention de dire il y'a de cela un court instant...

Elle espérait qu'il n'aurait pas perçu le ton légèrement menaçant dans sa voix qui avait été involontaire, du à la frustration de ne pas avoir pris connaissance de ses premières paroles...