Nom : Cloud

Prénom : Tara

Age : 11 ans

Age du posteur : 15 ans (et toutes mes dents ! )

Comment avez-vous connu le site : Une amie est venue chez moi un jour et m’a initié au RPG, j’en ai fait pendant quelques mois, puis j’ai arrêté, les forums n’étaient pas d’assez bonne qualité. Elle m’a montré il y a quelques semaines cet endroit et m’a permis d’aller lire quelques postes en me connectant sous son perso. Elle a fini par me dire que je pouvais l’utiliser car faute de temps libre, elle ne pouvait plus venir assez régulièrement. J’ai refusé et voyant l’ambiance qui régnait ici, j’ai décidé de me faire mon propre personnage ! ^^ (Je suppose que vous vous demandez tous qui est ce perso… Suspense… c’est Samera ! Je vous dis de sa part que vous pouvez le supprimer, elle ne viendra plus.)

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La pluie, la pluie, toujours la pluie… Beurk ! Ce que ça pouvait être désagréable ! Enfin, si il n’y avait eut que la pluie, ça aurait encore pu passer, mais mélangée à un vent glacial prenant un malin plaisir à décoiffer les jeunes demoiselles soucieuses de leur apparence, c’était vraiment exécrable ! Le souffle froid dans les cheveux qui quelques minutes auparavant étaient soigneusement coiffés, lisses et soyeux et qui peu à peu, ressemblaient à une véritable crinière, cette chevelure qu’on avait travaillé pendant une demi heure afin d’être potable, quelle atrocité ! Mais je m’égare ! Nous ne sommes pas là pour parler de la météo ou de la meilleure laque « anti-frisottis », non, notre présence en ces lieux est beaucoup plus passionnante, enfin cela diverge selon les points de vue (comme dirait ma grand-mère, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas !).
Voilà une heure que Tara se battait avec ses longues boucles d’or brillantes et d’ordinaire parfaites. En cet instant, elle était loin de la petite poupée qu’elle était d’habitude, ses joues étaient rosies à force d’avoir été fouettées par le « blizzard » (elle aimait exagérer), ses grands yeux gris bleus ne cessaient de pleurer, non qu’elle soit triste, ils avaient toujours été sensibles à ce genre de chose, ses lèvres charnues et bien dessinées étaient violacées et sa peau ressemblait à s’y méprendre à celle d’une poule. Pourquoi tout cela arrivait-il aujourd’hui ? Le jour où elle devait être plus présentable encore que d’habitude ! Saleté de Grande-Bretagne, saleté de météo, saleté de jour, saleté de cheveux… (Quelle positivité !)
Après mîntes et mîntes essais tous infructueux, elle laissa tomber et se résigna à ressembler au commun des mortels. Elle jeta un coup d’œil exaspéré à son compagnon de compartiment qui dormait paisiblement, un filet de bave à la bouche, et dont les cheveux ne devaient pas faire plus de trois millimètres. Qu’est ce qu’il pouvait être moche ! Elle laissa sa bouche former un rictus de dégoût, ce qui révéla une rangée de dents bien blanches et parfaitement alignées.
Une voix l’arrêta dans sa contemplation et elle réveilla celui qu’elle baptisa « L’hideux », c’était la vieille dame vendeuse de sucreries. Elle n’en prit aucune, ce n’était pas bon pour la ligne, mais le petit moche en prit au moins deux tonnes ! (Quand je vous disais qu’elle aimait exagérer !). Après avoir goulûment dévorer, que dis-je, ingurgiter, les deux milles kilos de saletés et de diabète en sachet, l’ogre (nouveau surnom) se rendormit, la bouche maculée de chocolat et de matière collante.
Quel spectacle affligeant pour une fille comme elle ! Elle qui depuis toute petite était considérée par sa famille comme la réincarnation de Narcisse ! Et cette fois, c’était sans exagération : elle aimait se mirer sans cesse et se répéter qu’elle était belle, chaque matin et chaque soir, elle occupait la salle de bains pendant presque deux heures, ses vêtements étaient certes très beaux mais ils étaient les plus chers, elle se maquillait déjà afin de paraître plus vieille, et pour couronner le tout, son corps était déjà bien formé. Au premier coup d’œil on lui donnait facilement quatorze ou quinze ans.
Elle était fière de son image et très égocentrique. Sa passion était de se faire remarquer, d’être le centre des conversations et des commérages. Son ambition n’était pas bien grande, elle voulait être mannequin, vivre une vie de glamour, de gloire, de richesse, de lux et de sexe (ou d’aventures amoureuses torrides pour les plus sensibles.). Bien entendu, étant très jeune, elle ne réalisait pas vraiment ce que représentait cette folle vie qu’on pourrait qualifier d’ « Hollywoodienne », mais était persuader que c’était la meilleure. Quand elle avait avouer à ses parents son désire d’une vie aussi délurée, ils avaient presque fait un infarctus ! Etant tout deux des responsables de secteurs différents à Sainte Mangouste, ils désiraient voir leur fille unique suivre leurs traces, mais c’était plutôt mal parti !
En effet, la fillette n’avait jamais été assidue au travail, à l’école elle n’avait jamais excellé et lire était plus une corvée qu’un divertissement pour cet enfant capricieux.
Par contre, elle se démarquait en sport et cela depuis toujours ! C’était certainement car le sport faisait partie du « Guide minceur » et était un atout majeur pour avoir une silhouette irréprochable. Mais passons car je vais encore partir sur des chemins qui ne nous intéressent pas du tout…

Le train s’arrêta dans un « Tchou-tchou » sonore, ce qui fit sourire (ça faisait longtemps) Tara qui s’imagina dans un conte de fées. C’est vrai, après tout, même si le temps n’était pas au rendez-vous, ce jour allait changer la vie de « Paris Hilton » en modèle réduit et serait certainement mémorable ! Elle se leva, donnant au passage un coup de pied bien ajusté à « Shrek » qui se réveilla en sursaut, l’air complètement perdu, tel un homme des cavernes dans un magasin Gucci ou Louis Vuitton. Sa grosse malle derrière elle, elle ferma les yeux et posa le pied à terre. Elle les rouvrit bien vite en entendant le bruit qu’avait provoqué le contact de ses souliers neufs et de l’espèce de bouillasse épaisse, molle, informe et répugnante qui servait ici de sol. Cette fois s’en était trop !

- Mais qu’est ce que c’est que ça ?! On a construit le domaine sur un geyser de bouse de dragon ou quoi ?! C’est vraiment infâme ! Je veux retourner chez moi ! Je ne supporterai pas plus longtemps de sentir cette marre de boue sous mes pieds !

Elle essaya d’avancer mais elle était embourbée, quelque chose la saisit et elle vola dans les airs pour se retrouver collée contre une fourrure qui sentait le chien mouillé. Elle baissa les yeux et vit ses bottes à talons plantées dans le sol… Elle leva le regard et là, elle hurla ! Des taupes mortes pendaient à ses côtés et une immense broussaille noire l’empêchait d’apercevoir le ciel. Maintenant elle en était sûre, elle était prisonnière d’une créature très poilue… Peut-être une acromentule ! A cette pensée elle tomba dans les pommes et souhaita ne jamais se réveiller. Une voix forte mais rassurante retentit et elle se réveilla dans un endroit étrange… Etait-ce le paradis ? En tout cas si ça ne l’était pas, ça y ressemblait étrangement. Il n’y avait plus de vent, plus de pluie, pourtant le ciel (qu’elle pouvait à présent voir) était zébré d’éclairs, des bougies flottaient un peu partout et une magnifique musique résonnait contre les murs. Elle se redressa et rencontra de nouveau la chose poilue. Des frissons parcoururent son échine et elle hurla :

-Ausecours ! Une acromentule ! A l’aide !

Elle tomba lourdement sur le sol et une grosse voix venant de la broussaille hirsute lui demanda de rester en arrière pour s’occuper de la bête… La petite fille comprit alors que ce qu’elle avait pris pour un monstre à huit pattes était en fait un homme beaucoup plus grand que la moyenne et dont la pilosité était proportionnelle à la hauteur tout comme à la largeur.
Il baissa les yeux sur elle et elle croisa son regard sombre et perplexe, il n’avait apparemment pas vu l’ennemi, Tara n’ajouta rien, elle lui sourit timidement et elle se glissa dans la masse compacte d’élèves. C’est quand un abruti un peu maladroit lui marcha sur le pied qu’elle se souvint qu’elle avait laissé ses pauvres chaussures dans la bouse de dragon. Elle rougit alors comme elle n’avait jamais rougi et déglutit difficilement ce qu’elle venait de voir… Elle avait des chaussettes roses à dentelle, très confortables mais vraiment horribles ! Que faire ? Elle jeta des coups d’œil apeurés autour d’elle, personne ne faisait attention à sa personne et pour une fois c’était tant mieux !

Elle repensa alors à sa petite vie paisible. Elle n’avait pas un manoir, c’était vrai, mais sa maison était suffisamment grande pour répondre à ses besoins ! Chaque jour était pareil, elle se levait à six heures, allait dans sa salle de bain personnelle, faisait sa toilette pendant près de deux heures, elle déjeunait et partait à l’école moldue en bus à huit heures quinze. Pendant ce temps, ses parents transplannaient à l’hôpital magique. Une fois à l’école, elle retrouvait son groupe d’amies dont elle était la petite dictatrice (n’ayons pas peur d’employer les grands mots) et elle rentrait en classe pour voir des profs tout aussi moches les un que les autres. L’école c’était vraiment barbant, surtout les maths ! Logiquement, cette matière devait résoudre des problèmes mais dans l’esprit de Tara, ça en créait plus qu’autre chose ! Elle avait cinq heures de cette discipline par semaine et c’était beaucoup trop, c’est pour ça qu’elle avait sauté de joie en apprenant que cette année, elle n’aurait plus à voir Mr Mathé (Elle avait toujours su que ce gars était né sur la planète algèbre ! Il en portait même le nom !) et à entendre ses sempiternels : « Miss Cloud, vous le faites exprès ou votre blondeur a vraiment touché votre cerveau à l’endroit où se crée la logique elle-même ? », « Vous feriez mieux de réfléchir au lieu de vous barbouiller de fond de teint ! Peut-être que la couche est trop importante il qu’il vous est impossible de capter les informations que je vous donne ? », « Qu’avez-vous manger ce matin ? Du Jean-Claude Vandamme ? Vous rendez-vous compte des âneries que vous me sortez ? », Etc.
Enfin, à choisir, Mr Mathé était peut-être mieux que l’espèce de géant (elle ne se rendait pas compte qu’elle avait à moitié raison) qu’elle avait pris pour une araignée sanguinaire quelques minutes auparavant.

- Tara Cloud !

On l’avait appelé ? Oh non, elle ne pouvait pas se montrer dans cette état ! Enfin, c’était certainement comme à l’école, quand on demandait les présences ! Elle répondit alors qu’elle était bien là. On l’appela une nouvelle fois, la voix était sévère et semblait quelque peu énervée.

-Oui, je suis là ! Répondit la petite blonde aux pieds nus qui commençait elle aussi à être passablement de mauvaise humeur. Un jeune homme qui était à ses côtés lui glissa à l’oreille qu’elle devait aller sur le tabouret, devant tout le monde, pour être répartie comme les autres. Ce qu’elle pouvait être bête ! Elle n’était pas au paradis mais à la cérémonie de répartition dont ses parents lui avaient parlé ! Elle se sentit ridicule mais elle avança d’un pas décidé vers l’estrade, croisant le regard d’un homme qui ressemblait à s’y méprendre au héros d’un film d’horreur moldu, Resident Evil ou quelque chose dans le style…
Malheureusement pour elle, le sol était on ne peut plus glissant et ses chaussettes complotèrent pour la faire tomber. Elles réussirent et la pauvre fille se retrouva le nez contre le sol. Jamais elle n’avait été aussi humiliée de sa vie ! Elle faillit presque rester dans cette position afin de simuler un nouveau malaise mais le ton courroucé de la vieille femme qui avait une fasse de fesses au chignon démodé la fit bien vite changer d’avis. C’est décoiffée et pieds nus qu’elle parvint jusqu’à l’estrade où la vieille lui posa un chapeau troué sur la tête. Elle avait une tignasse aussi horrible que ça ? A cette pensée elle rougit et faillit se lever pour s’installer à la table la plus proche… Elle vit alors quatre tables aux couleurs différentes et se rendit compte que le chiffon qu’elle avait sur la tête était le fameux Choixpeau. Elle respira un bon coup et pensa qu’elle ne voulait pas aller à Serdaigle, ses parents y avaient été et ils avaient finis chefs médicomages… Non mais quelle honte !

*Envois-moi dans la maison la plus élégante, celle qui convient aux Apollons et aux Vénus, un endroit où la bonne humeur règne et par pitié, pas dans celle des demeurés…*

[J'espère avoir répondu aux critères! ^^]

Hummm...



Je dirais...



SERPENTARD !!!!




[Très jolie fiche ]

Merci le Choixpeau! Mais est-ce normal que mon nom n'apparait pas en vert quand je poste? Il faut atteindre un nombre de messages spécifique ou??.?

Edit: ça vient de se faire, je n'ai rien dit! ^^

Non c'était un oubli^^ Voilà c'est bon maintenant

Bon jeu