*Nom: Malaverta

*Prénom: Calicia

*Age de vôtre personnage : 11 ans

*Age du posteur (au moins 14 ans) : 21 ans

*Comment avez vous connu le site? Par une amie.

Calicia sortit de la maison, faisant claquer fortement la porte derrière elle

*pour peu que mes parents m'entendent avec le raffut qu'ils font! De toute manière ils ne noteront pas ma disparition avant des heures, enfin si je ne suis pas rentrée avant.*

Calicia avança d’un pas rapide jusqu’au terrain de vol, son balai dans une main, son autre main essuyant rageusement les vicieuses larmes qui s’étaient mises à couler sur ses joues pâles. Ses cheveux blonds et légèrement ondulés voletant furieusement, se calquant sur le rythme de sa marche. Arrivée au terrain elle s’élança comme un boulet de canon dans les airs. Au fur et à mesure qu’elle virevoltait, prenant simplement plaisir à voler sans pour autant chercher à faire des prouesses, ses yeux bleu, qui avaient viré au noir sous l’émotion, retrouvèrent leur paisible couleur, celle des mers profondes, paisibles et joyeuses.

Dans les airs Calicia oubliait tout, seul le vent qui fouettait son visage et faisait virevolter ses cheveux l’importait. Des secondes, des minutes, voire une heure s’écoula ainsi. Dans l’insouciance de tout, le sentiment de liberté étant le seul maître de cet instant. Malheureusement toute bonne chose à une fin, Calicia avait apprit cette leçon il y a longtemps de cela maintenant. Et la nuit qui avait été fraîche au premier abord, était devenue glaciale au fur et à mesure que le temps s’écoulait, obligeant Calicia à quitter le cocon protecteur que représentaient les airs pour elle. Elle retourna alors sur la terre ferme, retrouvant en même temps l’enfer qu’était sa vie.

Calicia resta un instant sans bouger, ne voulant pas retourner dans la lugubre maison. Elle se mit à réfléchir sur sa vie. Ses parents, deux sorciers sangs purs, s’étaient connus dans leur école, Poudlard. Griselda Vistaclor et Archian Malaverta s’étaient mis ensemble lors de leur septième année à l’école de Magie de l’Ecosse et ne s’étaient plus quittés, se mariant à la sortie de l’école. Un an plus tard Calicia Malaverta était née, et c’est là que le couple avait commencé à déraper. Au départ Griselda fut enchantée de cette nouvelle arrivée, tout comme son mari. Bien sûr Griselda avait eu une petite moue désapprobatrice quand son mari s’était précipité sur ‘leur petite merveille’ plutôt que sur elle, et Archian l’avait remarqué se dépêchant d’aller l’embrasser pour s’excuser mais il était loin de se douter de ce que cette toute petite moue était annonciatrice. S’il avait su…

En effet Griselda Malaverta adorait par-dessus tout être au centre de l’attention de son mari ainsi qu’être choyée par celui-ci. Mais avec l’arrivée de Calicia, Griselda s’était vue reléguée au deuxième rang dans le cœur de son mari, et ça elle ne l’avait pas supporté, son amour pour sa fille s’était consumé et seule sa jalousie à son égard était restée.

Et cette situation avait menée à celle d’aujourd’hui... Plus tôt dans la journée Calicia avait reçu sa lettre d’admission à Poudlard, son père, très fier d’elle, l’avait emmené au chemin de traverse sans attendre sa femme, qui était partie voir une amie, et en plus des fournitures scolaires exigées il avait offert à sa fille un balai tout neuf. En revenant à la maison, le père et la fille avaient retrouvé Madame Malaverta, livide de rage, les attendant de pieds fermes dans le salon et en voyant le balai elle n’avait plus tenu. Elle avait explosé, traitant son mari de dépensier, que celui-ci ne releva pas. Griselda voyant cela s’était tournée vers sa fille et avait commencé à lui reprocher leur mésentente, qu’elle devait être contente qu’ils se disputent à nouveau. Et ça Archian n’avait pas apprécié, sa voix pleine de colère s’était alors elle aussi élevée.

Maintenant Calicia était là, indécise, mais finalement elle se décida. Sa mère ne pourrait jamais dire que Calicia s’était défilée devant elle. Calicia ne baisserait jamais les bras devant sa mère, à plusieurs reprises elle avait cherché à montrer son amour pour sa mère, allant jusqu’à la défendre devant son père. Mais elle avait fini par se rendre compte que quoi qu’elle fasse celle-ci ne serait contente que le jour où elle aurait coupé toute relation existante entre sa fille et son mari. Depuis Calicia s’était rebellée, montrant ouvertement son désaccord face à sa mère, mais essayant le plus possible de ne pas mêler son père dans leurs disputes.

Avec un soupir Calicia rentra chez elle, la dispute n’était malheureusement pas finie, et son arrivée ne passa pas inaperçue.

- Méchante fille ! Tu es contente maintenant ! Ton père veut me jeter dehors ! Sale petit serpent ! Tu as bien joué ta comédie ! Tu vas enfin pouvoir mettre ta mère à l’écart et garder ton père rien que pour toi ! Sale petit serpent sournois !

C’est ce que lui hurla sa mère en l’apercevant et Calicia sentit la moutarde lui monter au nez. Trop, c’était beaucoup trop. Un volcan sembla exploser chez Calicia, son regard tourna au noir charbon, elle parla d’une voix venimeuse, lâchant toute la rancœur qu’elle avait retenue, ne réfléchissant pas aux conséquences de cet acte.

- Je préfère être un serpent sournois plutôt qu’un aigle stupide ! Et encore je me demande ce que la maison des aigles te trouvait ! Tu n’es qu’une femme imbue de toi-même, jalouse de ta propre fille parce que ton mari lui accorde plus d’attention qu’à toi ! Papa te jettes dehors ? Tant mieux ! Cela fait longtemps que je ne te considère plus comme ma mère ! Tu ne me considères pas comme ta fille alors tu ne mérites pas le titre de mère ! Et pour une ancienne Serdaigle tu n’es guère clairvoyante ! C’est toi toute seule qui as crée les disputes et as peu à peu éloignée ton mari de toi ! Tu vas partir ? Et bien je dis tant mieux ! Ca nous fera des vacances ! Cette maison retrouvera enfin son calme et sa joie de vivre !

A peine Calicia avait elle fini sa phrase que sa mère lui avait envoyé une claque magistrale. Un silence pesant s’abattit dans la pièce alors que la joue pâle de Calicia rougissait, laissant la trace d’une main apparaître. Le silence fut brisé par une voix pleine de rage qui s’exprima.

- Je te hais.

Calicia tout en disant cela regardait sa mère d’un regard de pur haine, Griselda se rendant compte q’elle était sûrement allée trop loin se tourna vers son mari, le regard larmoyant, mais le regard de colère froide de celui ci l’empêcha de dire quoi que ce soit.

Ce soir là Griselda Malaverta partit de la demeure familiale pour ne plus jamais en refranchir le seuil.


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Enfin elle était à Poudlard, dans la grande salle, qui était d’ailleurs magnifiquement décorée. Dès son entrée dans la grande salle Calicia avait surtout été attirée par le ciel étoilé.

*Magnifique, vraiment. Pouvoir regarder les étoiles en mangeant, j’adore !*

Revenant sur terre, Calicia regarda les autres élèves de première année qui étaient autour d’elle. Elle avait un peu discuté avec certains d’entre eux mais était néanmoins restée méfiante. Sa mère lui aura au moins apprit qu’il ne fallait pas se fier aux apparences. Calicia attendit donc silencieusement que son nom soit cité et qu’elle se fasse répartir.

Les jours qui s’étaient écoulés jusqu’à son arrivée ici étaient passés très vite. Son père avait réaménageé la maison, cherchant à effacer toute trace de sa futur ex femme, tandis que Calicia parcourait rapidement ses livres. Du peu qu’elle avait lu elle était plutôt attirée par les potions et les défenses contres les forces du mal. La métamorphose avait aussi suscité son intérêt.

- Calicia Malaverta.

Calicia fut brusquement ramené sur terre. Son nom avait enfin été appelé. Elle s’avança lentement jusqu’au tabouret, son visage reflétant sa joie enfantine et sa fierté d’être ici. Une fois assise, elle sentit qu’on posait le Choixpeau sur sa tête, et c’est avec impatience qu’elle attendit son verdict.

*J’espère juste qu’il ne va pas me mettre à Poufsouffle ! Père déteste cette maison et je risque de me prendre un sacré savon si j’y vais.*

Huummm ....






Je dirais ...






SERPENTARD !!

[Très belle fiche ]