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 Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona]
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  • Narcissa Bower
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MessageSujet: Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona]   Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona] EmptySam 18 Nov - 23:22:31

Que faire dans un monde où la morosité est primordiale, c’est simple et Narcissa l’avait bien compris. Il fallait devenir le symbole même de la tristesse et de la mélancolie. Cette jeune fille l’incarnait à merveille, sous ses allures de petite poupée, semblant de porcelaine. Parce qu’elle ne se brise pas, quand elle tombe elle se relève toujours, et encore plus forte.
C’était une petite poupée aux allures gothiques, au visage d’ange, à l’âme possédée par le Mal.
La Serpentard semblait fragile, la tête souvent baissée, mais ceci était plus pour éviter les erreurs de la nature, se calmer et s’enfermer dans son propre univers. Elle ne voulait pas s’ouvrir aux autres, elle ne pouvait pas.
Une sorte de barrière s’était construite entre elle, son petit groupe de connaissances très restreints et le reste du château.. Tous ces êtres répugnants peuplant les couloirs, les dortoirs, les salles de classe de Poudlard la dégoûtait. Ils étaient abjectes et ne méritaient pas leur place au sein d’un enseignement magique..

La deuxième année commençait à vraiment trouver le temps long à Poudlard, elle était impatiente d‘être rendue aux vacances de Noël, celles-ci allaient se montrer bien réjouissantes d’ailleurs, vu le programme qui attendait la jeune fille..
Chassant une nouvelle fois ces pensées désagréables, la Vert et Argent prit la direction de la Tour d’Astronomie. Une belle balade nocturne était recommandée et même implorée par le cœur, le corps, l’esprit, bref tout l’être de la jeune fille!
Elle ne supportait plus de se trouver dans sa salle commune, bien qu’elle appréciait fortement la fosse aux Serpents, ce soir il fallait qu’elle bouge, elle en avait terriblement besoin.
La Vipère partit donc en trombe de la salle, n’adressant aucune parole à aucun de ses confrères, elle ralentit quelque peu dans les cachots, savourant cette marche en solitaire. Mais elle accéléra de nouveau l’allure, en pensant qu’elle pouvait rencontrer quelqu’un à tout moment. Elle n’avait pas véritablement envie d’être dérangée à ce moment, aucun son n’aurait pu sortir de sa bouche de toute façon.. Narcissa n’était pas terrorisée, ni même apeurée, mais elle semblait chamboulée, cela ne faisait aucun doute..
La Tour d’Astronomie était bien sûr très éloignée de sa salle commune, une marche assez longue s’imposait donc, mais qu’importe. La jeune fille marchait rapidement, ne se souciant de rien d’autre que de ces pas et du lieu où ils la menaient.

Enfin arrivée à destination, n’ayant rencontrée personne dans les environs, la Serpentard commença enfin à se rassurer, reprendre confiance.
Elle sortit un mouchoir d’un blanc éclatant, brodée à ses initiales et au blason de sa noble famille.
La Brune s’essuya brièvement le visage, de fines larmes coulaient sur ses joues pâles, elles glissaient, se tortillant comme des Serpents, elles semblaient nacrées, presque argentées. Grâce à la lueur que produisait le plus beau des astres, la Lune majestueuse, symbole de tant de légendes..
Ses douces joues ainsi séchées, la Vert et Argent releva la tête, pour ainsi contempler un ciel magnifiquement étoilé, ces petits points scintillaient de mille feu, sur cette vaste étendue de noir.
Il n’était pas très tard, cependant en ces jours, la nuit arrivait comme un cheval au galop, engloutissant tout sur son passage. Mais ce spectacle était radieux. Un moment simple, cependant remplie de mélancolie et de sérénité.
La Serpentard aurait souhaité que cette nuit soit éternelle, elle oubliait ses soucis, cette malédiction qui s’acharnait contre elle.
Elle se sentait libre.. Nous irons tout de même pas jusqu’à dire heureuse, de toute façon ce sentiment lui était totalement inconnu, mais calme cela ne faisait aucun doute.
La jeune fille était passée par deux sentiments extrêmes d’une minute à l’autre, elle était plongée dans l’énervement, la colère et le haine. Pour ensuite laisser place au calme, la sérénité et la mélancolie.
Et ceci grâce à cette vue imprenable, ce clair de lune baignant sur le domaine de Poudlard, ses étoiles qui nous remplissent la tête…
Narcissa était sereine, cela ne lui était pas arrivée depuis bien longtemps, elle ne voulait plus quitter cet endroit, elle aurait bien passé la Nuit ici, à l’abri de tout, sauf des conditions climatiques…
Mais cela à ce moment était complètement insignifiant, la Serpentard était éloignée des gens, des cours, de l’étouffement. Plus rien ne comptait, juste pour une Nuit…
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MessageSujet: Re: Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona]   Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona] EmptyDim 19 Nov - 13:22:09

Il faisait nuit, la chaleur du jour laissait peu à peu place à un bain de sérénité et à de plus furtive lueur venant des hauts plateaux où se dressait l'astre ardent qu'était le soleil. Se faisant plus discret dans les broussailles de Poudlard, la teneur des propos de Dante se fit révélatrice de son bien être face à l'arrivée de la nuit. La fraîcheur du vent sur la peau frêle du jeune homme et l'ombre de la lune prirent Dante à la gorge. Les souvenirs le perdaient; lui qui prenait tant de temps à s'interroger, en silence, de la véritable signification de ses fuites à répétition qui le menait toujours vers son plus grand point faible: la beauté. Il avait bien réfléchit, ce n'était pas un mensonge qu'il ruminait à longueur de journée mais le reflet de ce qui lui semblait la vérité. Tel avait été sa vie, une suite de regard accusateur et de mensonges prématurés.

Dante était arrivé deux années auparavant et savait parfaitement que son séjour dans l'école paraissait un vague camouflage qui ne serait, longtemps, qu'un souci pour ceux qui l'engageait. Il n'avait guère le temps nécessaire pour parfaire son apprentissage de la magie mais se montrait sous un masque d’indifférence et de fausseté pour paraître toujours heureux de se savoir en de bonne main. Mais Dante était peut-être trop aveugle pour voir qu'il était compromit? La haine l'avait aveuglé autrefois mais il savait désormais qu'il pouvait joué d'eux avec autant de facilité qu'il l'avait fait dans son enfance.


* Par les cornes de dragon, qu'est-ce que je fais encore ici? *

Dante, le corps allongé sur le rebord de son lit, s'était assoupit pendant quelques heures et avait complètement oublié l'envergure de sa mission. Seul il était, seul il resterait. Il n'avait jamais eu besoin d'ami dans Poudlard car il savait la traîtrise que pouvait lui apporter la confiance à un être proche. Il voulait tous le détruire, mais il était dit qu'il ne serait pas ainsi de sa vie. Qu'il ne serait pas un mangemort comme les autres, qu'il ne serait pas docile et que la vie ne lui réserverait que la place qui lui était du.

Le rêve du serpentard était flou et insaisissable. Ce n'était pas la première fois qu'il faisait des rêves tel que celui-ci. Ils n'avançaient jamais rien de mauvais proprement parlé mais l'angoisse qui le saisissant au réveil était plus qu'effarent.

Dante prit la direction des couloirs du château, persuadé que son coeur le mènerait à une réponse plutôt sincère et véritablement trop belle pour qu'il l'entende. La magie n'avait pas prit l'ampleur qu'il aurait souhaité dans sa vie, mais il en restait un élève adroit et assez ardu au travail. Ce qui le ramenait toujours à ce choix qu'il ne pouvait partagé avec personne.

Soudain, s'observant dans un miroir crasseux disposé à côté d'un tableau dans lequel un homme élégant mais prétentieux se surprenait à se gratter l'oreille, il lui sembla contenir en lui ce semblant d'hésitation et de peur en contemplant ce visage aux traits tirés, ses cheveux noirs corbeaux et ses allures de démon écoeuré. Mais c'est alors qu'en regardant plus brièvement le miroir qu'il vit l'ombre d'une jeune fille. La fenêtre était entrouverte mais il eu du mal à saisir les traits de la jeune fille éclairé seulement par quelques rayons de lune.

Le deuxième année monta sur le toit et resta là, un instant, les mains dans les poches, le regard perdu entre les courbes saillantes de la jeune fille et ne prononça mot pour ne pas briser le fragment de perfection qui s'offrait à lui.
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  • Narcissa Bower
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MessageSujet: Re: Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona]   Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona] EmptySam 25 Nov - 18:30:12

Narcissa était restée longtemps immobile, contemplant cette volupté, elle ne souhait plus bouger, souhaitait rester prisonnière de cet havre de paix qui s’offrait à elle. La jeune fille avait littéralement changé d’humeur, jamais depuis fort longtemps elle ne s’était pas montrée aussi sereine. Certes elle avait encore grandit, sa maturité s’était elle aussi accentuée. Bien qu’à seulement douze ans, la Serpentard était dotée d’une forte capacité de compréhension, de réflexion et de maîtrise de soi. Maîtrise qu’elle n’avait guère complètement bien entendu, cela était presque impossible. Mais une chose est sûre, la Vert et Argent était sur la bonne voie..
Au cours de cette scolarité, bien que pour le moment minime, elle s’était montrée plus que haineuse, dépressive à souhait. Mais la Vipère savait s’habituer au changement soudain, elle utilisait sa ruse pour toujours renverser la balance en s’appuyant sur ses atouts de manière à toujours mettre la chance de son côté. Narcissa avait bien sûr besoin de chance, l’ambition n’était pas la seule pièce du puzzle pour grimper dans la communauté des sorciers…


La Vert et Argent était donc restée ici, sans effectuer le moindre geste, les yeux rivés sur les petits points scintillants de toute part. Mais quelque temps après, le temps commençait à changer soudainement, le ciel se voilait, la pénombre s’accentuait de plus belle… Puis une fine et douce goutte de pluie vint tomber sur le front blême de la jeune fille, la gouttelette dégoulina gracieusement et délicatement le long de sa joue gauche. Tout comme ses larmes de nacre quelques instants auparavant…
Puis les gouttes se mirent à tomber les unes après les autres, plus rapidement, s’entremêlant. La Serpentard ne bougeait pas, toujours pas. Elle restait là, comme paralysée.


Soudain un violent coup de tonnerre la fit sursauter, elle se retourna brusquement et aperçue une ombre le temps d’un éclair.
La deuxième année ne savait pas de qui ou de quoi s’agissait-il, elle savait simplement qu’elle ne bougerait pas, qu’elle attendrait bien sagement en ce lieu, à cet endroit précis. Sans rien tenter, sans rien précipiter.
La pluie tombait à vitesse constante à présent, elle s’était calmée, elle était douce. Le tonnerre et les éclairs n’intervenaient plus. Il y avait simplement ce liquide froid mais curieusement agréable qui trempait la jeune fille jusqu’aux os.
Ses vêtements ruisselaient de toute part, ses cheveux ébènes étaient d’autant plus foncés et gouttaient sur le sol humide.


Narcissa recula, ses yeux infiniment clairs fixés sur cette ombre inconnue, la Brune attendait sa venue, quoiqu’il se pouvait se passer, elle était prête à l’affronter.
Bien que dans un état second, l’attaque demeurait le point fort de la Vipère, elle ne s’était encore jamais faite avoir, et cela ne commencerait sûrement pas cette nuit.
Elle ignorait l’identité de l’inconnu, de plus la Lune restait cachée derrière les nuages, l’obscurité se faisait persistante, la jeune fille avait de plus en plus de mal à définir cette forme, mais elle sentait qu’elle se rapprochait.
La Serpentard serra donc fort sa baguette, coincée sous sa jupe et prête à être sortie au moindre fait anormal, au moindre mouvement suspect.
La pluie se calmait peu à peu, la Vert et Argent tremblait comme une feuille, bien qu’elle ne ressentait même pas un léger soupçon de froid. Ses sens étaient troublés, sa respiration était haletante, son cœur battait à un rythme supérieur à la normale, faisant de grands bonds dans sa fine poitrine.
Mais la petite poupée sombre et mélancolique restait concentrée sur l’ombre qui s’approchait d’elle…
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MessageSujet: Re: Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona]   Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona] EmptyVen 1 Déc - 20:01:54

Dante, debout sur une toiture un peu précaire, ne cessa pas d’observer la jeune demoiselle. Il fut néanmoins conscient qu’il avait gâché là un pure moment de retrouvaille pour celle-ci et ne trouva aucunes excuses valables à ce geste sans guetter de loin ce plaisir qu’il avait de gâcher le bonheur d’autrui depuis sa naissance. Cependant, il s’approcha, se doutant qu’elle l’avait déjà remarqué. Le doute n’était plus possible. La jeune fille qui avait prit place depuis un moment sur le seul toit accessible d’accès aux élèves était bel et bien avertit de sa présence. Un rien embarrassé, le jeune garçon jaugea la demoiselle de tout son long, se demandant presque ce qu’à cette heure la fille faisait encore dans un tel lieu. Mais il ne servait à rien de demander cela à une serpentard sans qu’elle vous réponde par une autre question ou par un regard accusateur. Dante passa sa main dans ses cheveux noir jais. Son regard se perdit dans l’obscure soirée. Bien qu’il n’aimait pas particulièrement le blanc, cette couleur si vive qui teintait la lune d’un océan de pureté était avant-gardiste et si vrai. Cela le comblait et il comprit assez vite le sentiment qu’il avait brisé un instant plus tôt.

Le vert et argent se pencha légèrement et s’accrocha aux ardoises de la tour. Dans le cahot qu’il fit en avançant vers Narcissa, il vit que cette dernière s’était relevé et se préparait déjà à l’attaque de je ne sais quel animal ou pervers. Ses mouvements étaient flous mais le serpentard était assez entraîné et prévenant pour se douter que l’adolescente ne remettait pas simplement les bas de ses collants. Le bout de sa baguette transparaissant du tissu de sa robe, il saisit la sienne priant pour ne pas devoir s’en servir. La pluie se mit à tomber. Incessamment, semblant ne plus s’arrêter, collant à la peau du serpent avec autant d’accro qu’il en avait pour les femmes. Les gouttes perlèrent sur sa peau. Les larmes du ciel, chose qu’il n’avait pu, par ses propres moyens, reproduire de façon correcte aux yeux des hommes moldus ou sorciers. L’averse s’arrêta aussi vite qu’elle avait commencé. Trempé jusqu’au os, le serpentard prit sa baguette, se rapprochant toujours plus de la demoiselle.


« Lumos »

La formule retentit dans l’épais silence, pesant et monotone. Le visage de la demoiselle apparut alors au grand jour. Elle paraissait bien plus belle que dans l’ombre mais la beauté ne révélait rien au jeune homme. Il était bien trop méfiant pour laisser quiconque jouer de lui encore une fois. Il ne se risquait plus aux femmes. Elle l’avait toujours abandonnée, laissé pour mort, meurtrit et affaiblit. L’homme était bien plus fort seul, solitaire comme la bête de la nuit, infiniment plus bestial que quand il écoutait son cœur. Cet organe qu’on disait si sensible ne semblait plus vivre que dans l’attente. L’attente de celle qui ferait germer en lui ce piètre espoir qui demeurait encore dans sa misérable vie.

Le ciel s’était désormais rafraîchit d’une couleur plus bleu foncé. Il semblait d’avantage prit d’un air vagabond que d’une envie irrésistible de baigné le monde de ses larmes. Mais L’étrange bonne humeur de Dante semblait avoir ternit cette envie oppressante. Et d’après le faible sourire que fit le deuxième année, il en était ravie. L’ondée matinale était un moment à partager seule. Et quoi qu’on en dise, le serpentard n’avait jamais changer ses opinions sur quoi que se soit depuis ses 3 ans.

Dante détailla le visage de Narcissa, si magnifiquement dessiné. Ses lèvres empourprés par le froid, son visage ocre et dénudé de tout intérêt pour les autres et cet inexorable sentiment de manque qui cernait ses yeux noir encre. L’ondée avait emmêlée ses cheveux et sa mèche au milieu de son front gâchait la couleur aquarelle de ses yeux. L’élève approcha sa main de son visage et remit celle-ci à sa place initiale, dans le coin de son oreille. Un sourire se peignit sur les lèvres de Dante, il disparut assez vite en mesurant la distance qui les séparait. Si infime…

Il renonça. Elle ne voudrait pas d'elle comme elle n'avait jamais voulu d'un autre. Elle en aimait déjà un autre que lui, cette étincelle dans ses yeux le lui fit bien comprendre. Et d'après le peu qu'il savait de sa petite personne, chaque fois qu'il s'était risqué aux femmes, elle l'avait meurtrit et corrompu. Non, il ne céderait pas. Et puis... Cela n'en valait pas la peine. Il était bien trop sauvage et solitaire pour se raccrocher à une fille comme Narcissa. Elle avait besoin d'attention, et il le savait. Chose qu'il ne pouvait lui donner. Il ne devait pas se perdre et déjà, tous ses sentiments devenaient flou et plus il essayait de les saisir, plus il comprenait que c'était peine perdu.
Dante avait cette particularité. Il savait beaucoup plus de choses sur les autres que sur lui même. Son passé avait du jouer sur cette sorte d'amnésie fictive.

[Désolé si ce n'est pas à la hauteur de tes espérances mais avec le peu de temps dont je dispose sur le forum, j'ai fait de mon mieux.]
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  • Narcissa Bower
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MessageSujet: Re: Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona]   Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona] EmptySam 2 Déc - 18:59:56

L’inconnu s’approchait de Narcissa tout doucement. Celle-ci restait immobile, sa baguette en main. Elle n’avait pas peur, non. Simplement, elle se sentait troublée, n’étant pas habituée à être dans une telle situation de bien être, elle en oublia ses mauvaises pensées habituelles.
L’étranger à sa connaissance prononça un « Lumos » , la jeune fille reconnut donc la personne de l’ombre.
Il s’agissait d’un jeune homme de sa maison, en deuxième année également.
La jeune fille se sentit rassurée étrangement elle rangea donc sa baguette sous sa jupe. Elle aimait cette jupe, totalement noire, d’un tissus doux et délicat, semblable à de la soie. Mais un peu plus chaud sur le corps, en cette période glaciale, ce mois de Décembre si tenta et virulent.
La Vert et Argent ne craignait pas vraiment le froid, d’ailleurs elle ne craignait pas grand-chose…


Elle se sentait même plus en sécurité dans le froid, ayant toujours été habituée aux températures basses dans son manoir en pleine campagne, où les nombreuses pièces ne captaient pas la chaleur. Une cheminée dominait le salon, mais cette pièce n’était que très rarement occupée.
Pour cause, les parents de la Serpentard demeurait le plus souvent hors du manoir, vendant leur âme chaque jour que la vie faisait au plus noble et au plus respectable des mages noirs.
Narcissa, depuis son plus jeune âge avait été initiée aux pratiques de ses géniteurs, elle comprenait ce qu’ils faisaient et qui était le Seigneur des Ténèbres.
Ses parents lui cachaient pourtant toute leur vie, ils ne lui ont jamais parlé de leur rencontre avec le Lord noir, ni de leurs aventures, de leurs missions.
Bien qu’elle posait des questions incessantes ou fouinait dans tous les coins dans la maison. Mais sans doute que les parents de la petite poupée avaient caché à l’aide de puissant sortilèges ce qui devait rester dans l’oubli et la méconnaissance.

Quand elle se montrait trop curieuse, une bonne paire de claques arrivaient à la remettre dans le droit chemin. Malgré ses quelques brutalités d’enfance, la Vipère n’en voulait pas à ses géniteurs, au contraire. Elle pensait que c’était grâce à eux qu’elle s’était formée ce caractère fort, dur.
Bien sûr, Narcissa était très sombre, renfermée, assez solitaire et haineuse. Cela sûrement s’était forgé en repensant à son enfance douloureuse, son éducation stricte.
La Brune ferait n’importe quoi pour ne pas décevoir ses parents, ils doivent être fiers de leur unique héritière, elle ferait donc tout pour s’en montrer digne et à la hauteur de leurs espérances…



Poudlard ne se révélait malheureusement pas à la hauteur de ses attentes, l’école était peuplée d’êtres ignobles, ne méritant pas de connaître le moindre sortilège. De part leur sang salement souillé avec celui de ces infâmes moldus, et leur cervelle n’accédant pas celle d’un scrout à pétard..
La jeune fille faisait tout pour ne plus y penser, mais Poudlard se remplissait de ces personnes abjectes de plus en plus. On ne pouvait pas faire un pas dans le château sans se retrouver nez à nez avec l’un d’entre eux.
Espérant que le jeune homme en face d’elle soit de sang pur, la Vert et Argent l’observa attentivement. Il était à présent à découvert. Lui aussi était mouillé par l’averse passée, mais pas autant trempée que la jeune fille.
L’eau ruisselait sur toute la longueur de son corps. Son visage, d’un naturel très pâle, était d’autant plus blanc comme la neige.
Bien que son maquillage est disparu, ses lèvres avaient pris une légère teinte mauve, causée par le froid. Puis le maquillage de ses yeux avait fait couler quelques larmes noirs sur ses joues infiniment blanches.
Ce qui créait un contraste des plus radieux, une beauté fragile et cependant démoniaque.


La jeune fille observa le visage du garçon, elle était sûre qu’il était de la même année qu’elle. Cependant, elle ne connaissait pas son nom, puis ne lui avait jamais parlé, fait normal quand on connaît le manque de sociabilité de la Vipère.
Voyant qu’il n’abaissait pas sa baguette, la petite poupée gothique et mélancolique se dirigea vers lui.
Elle marchait de son allure habituelle, assez lente et gracieuse. L’espace qui les séparait n’était pas grand, elle parvint donc rapidement à la hauteur du jeune homme.
La Serpentard tendit sa main puis abaissa la baguette de son camarade. Elle fit ce geste accompagné de brèves paroles:


« Pointer sa baguette sur le visage de quelqu’un comme moi est malpoli, étrange que tu ne le sais pas »

La deuxième année parlait d’une voix neutre, mais cependant attristée, son ton de voix sûr et autoritaire s’était quelque peu dissipée par rapport à autrefois.
Mais ce n’était pas pour cela que la Brune allait se laisser marcher sur les pieds, il en était hors de question. Elle resterait cette fille haineuse, aimant détruire tout ce qui mettait en travers de son passage et tout ce qu’elle déteste.
Après une courte pause, la jeune fille reprit la parole, sur cette même voix, calme et mélancolique:


« Sinon, mon nom est Bodom. Narcissa.
Mais sans doute l’as-tu déjà entendu… »



[HJ: Comme je te l’ai dit, j’aime ton Rp, j’ai plutôt l’impression qu’en ce moment le mien laisse à désirer….]
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MessageSujet: Re: Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona]   Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona] EmptyMer 13 Déc - 14:57:45

Dante se crispa. Il avait l’étrange impression d’être observé, de se savoir en danger, dans l’angoisse constante que quelqu’un sache… Il avait prit le risque inconsidéré de se retrouver seul avec une femme. Il savait l’ampleur que prenait son geste mais ne s’en souciait que très peu malgré le mal être dans lequel la situation avait tourné.

Le vent soufflait, s’abattant sur chaque être comme un fardeau. La lune était désormais voilée, comme si l’accomplissement de sa peur se reflétait dans le ciel obscur. Certes, cela faisait un certains temps qu’il savait le bout de ses limites, mais la barrière entre son corps et son esprit était encore trop étroite pour se risquer à une fille de serpentard. Il s’en doutait.

La silhouette de la deuxième année se fit plus resplendissante et il distingua rapidement l’écusson de sa maison épinglé à sa veste. Elle parut rassurée de voir son visage. Lui-même ne pouvait en dire le contraire. Ce n’était pas le visage de la mort qu’il avait devant lui et celui-ci en paraissait bien loin. Le vent, glacial, frôla sa joue avec force, mais il ne se plaignit guère du froid, de la luminosité à peine perceptible, ni de la mystérieuse voix que prenait le souffle du vent à son oreille. Le visage de la vert et argent parut plus lointain mais toujours aussi vil et perturbant. S’il n’avait pas connu ses âmes froides qui aimaient tant l’attirer à elle, qui profitait de sa naïveté et de sa présence comme d’un objet, il aurait caressé sa joue sans arrières pensés, car elle lui rappelait étrangement sa mère. Mais il se pria de se contenir, car cette attitude n’était digne d’aucun être humain encore doter d’un état d’esprit sensé.

La jeune fille se fit plus calculatrice, et, en l’observant, on percevait chez elle un certain entendement qui fut, à son regard, un rien mal venu dans son cas. Dante s’apprêtait à remettre sa baguette à sa place initiale : au fond de la poche de son jeans mais il fut coupé dans son élan. Le regard froid mais malgré tout généreux devant le reflet de toute l’étendu de la bonté, invraisemblable aux yeux des autres, de Narcissa, Dante l’a regarda s’approcher. Les mots et les gestes n’auraient fait que trahir sa crainte et auraient briser ce moment unique. Dante soupçonna Narcissa de le savoir, à la fois trop indifférent pour lever les yeux vers l’absolu, et également beaucoup trop étrange pour se permettre le moindre geste furtif et déplacé qui aurait pu la froisser.

Il sourit face à la remarque de la serpentard. Elle avait l’air tout aussi amusé que lui en le défiant de la sorte. Un sourire aux lèvres, Dante prit une voix mielleuse et attendrie.


« Je sais que mon geste partait d’une mauvaise intention, mais, et je peut me tromper, il me semble que le vôtre ne nous démontrait pas l’infini bonté des serpentard face à la menace. Voyons-vous, on m’a toujours apprit à reconnaître un levé de baguette. Et le vôtre me semblait trop dissimulé pour refléter un quelconque moyen de me prouver votre bonne foi. »

La serpentard s’était approchée de Dante. A sa portée, il s’approcha d’elle, et corps à corps, il saisit la baguette de Narcissa, cachée dans le haut de sa chaussette en dessous de sa jupe. Le garçon observa la baguette et dit.

« Surtout quand on a une si splendide bijoux entre ses doigts, on en prend soin miss… »

Dante lança l’objet et, tourbillonnant sur elle-même, atterri sur la paume de sa main tel que l’extrémité de sa baguette soit pointé sur sa personne.

« Vous ne pourrez plus me reprocher de vous menacez d’une quelconque façon. »

Le vert et argent s’inclina, baisant la main de Narcissa aussi respectueusement qu’il l’avait fait autrefois et se releva.

« Ravi de vous connaître Narcissa. En effet, votre nom ne m’est pas inconnu mais je n’irais pas jusqu’à dire qu’il m’est familier. »

« Aussi, je me présente. Méryona Dante, chevalier en quête d’une destiné qui ne le laissera pas vide aux yeux du monde. »
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MessageSujet: Re: Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona]   Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona] EmptyDim 17 Déc - 16:14:14

Narcissa s’approchait donc du jeune homme, elle restait cependant impassible, en ne laissant rien dévoiler de son être. Le garçon avait seulement l’aperçu du paraître de la jeune fille, et semblait l’apprécier.
Elle marchait vers lui, l’allure assurée et hautaine.
Quand elle lui parla, celui-ci sourit suite aux paroles de Narcissa. Elle eut à cet instant envie de le secouer et lui demander s’il la prenait pour une comique stupide..
Mais la Serpentard se retint, elle avait appris à canaliser ses émotions, il y a quelques mois, elle lui aurait sauté à la gorge, juste pour un simple sourire…
Les émotions avaient toujours été une délicate épreuve pour la Vert et Argent, enfin surtout les émotions liées à la colère. La haine de la jeune fille était si forte et tellement ancrée dans sa personnalité, qu’il était presque impossible de s’en débarrasser..

La deuxième année s’était longuement entraînée pour acquérir une minime maîtrise de soi, bien entendu elle en était qu’au début de son entraînement. Le plus dur restait encore à faire. Mais une chose était sûre, la jeune fille était sur la bonne voie, elle ne reculait devant rien. Avancer dans la vie était son principal but dans la vie, elle ne souhaitait pas figurer toute sa vie au rang de simple petite sorcière.
Bien sûr, Narcissa avait déjà la chance de ne pas être une infâme moldue, et encore heureux, mais elle en voulait davantage, plus de pouvoir, plus de puissance, plus, plus et toujours plus !

La garçon en face de Narcissa prit la parole pour la première fois, il avait une voix affreuse, terriblement mielleuse et attendrissante, la Vipère détestait cela. Mais sans doute le faisait-il exprès..


- En effet, la bonté et la bonne foi n’est pas véritablement ce qui me caractérise et ce qui ne doit caractériser logiquement aucun élève de la noble maison de Salazar Serpentard.

La Brune avait dit cela d’une traite, sans reprendre son souffle, d’une voix totalement dénuée de chaleur.
Elle n’était cependant pas agressive, ni énervée mais restait prudente et méfiante.
Puis, sa voix naturelle était normalement toujours comme cela, bien qu’un peu moins congelée sur les bords…

Puis soudain, le garçon se mit à se pencher et prit la baguette de Narcissa. Celle-ci n’avait pas vu venir le coup. Alors là s’en était de trop! Personne n’était autorisé à toucher la baguette de la Vipère sans autorisation!
Puis voilà qu’il se mettait à lui donner des conseils, à faire tourbillonner sa baguette, la pointer contre lui.
Bref, il s’amusait. Mais la Serpentard n’était pas du genre à plaisanter, surtout en ce moment.
Elle voulait dire quelque chose, mais elle n’y parvenait pas, tout ce spectacle semblait tellement ahurissant. La Vert et Argent ne savait plus vraiment quoi faire, bondir sur le jeune homme et lui arracher les yeux, continuer de le regarder gesticuler de la sorte…
Puis il stoppa cours à ses réflexions, puisqu’il reprit la parole.
Il se nommait Dante. Dante Meryona. Il connaissait son nom, comme elle s’en était doutée, parce qu’elle était assez connue dans le château à présent.
Par contre, son nom à lui le lui disait pas grand-chose, sans doute l’avait elle déjà entendu dans une conversation, mais cela s’arrêtait là..

La deuxième année arracha violemment sa main de l’emprise du jeune homme, puis reprit sa baguette instantanément, ajoutant un regard noir en direction du jeune homme.
Ses yeux d’un naturel infiniment clair semblaient imprégnés des noirceurs de l’Enfer. Derrière ses airs de petite poupée gothique et mélancolique, se cachait un esprit véritablement diabolique…
Puis la mémoire lui revint aussitôt.


- Oui je me rappelle de toi en effet, tu as eu une petite entrevue avec ma meilleure amie il me semble…

La Brune prononça ses simples paroles sans en ajouter davantage, elle ne souhaitait pas s’étendre sur le sujet…
Elle remit sa baguette à sa place initiale, jetant un autre regard au jeune homme pour lui faire comprendre que s’il touchait une nouvelle fois à son bien. Son châtiment ne se résumerait pas qu’à un simple regard.
La Serpentard était coléreuse, haineuse et un brin sadique, puis en ce moment, elle ne se refusait rien…
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MessageSujet: Re: Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona]   Fuir, il ne reste plus que cela.. [ PV Dante Méryona] EmptyDim 17 Déc - 18:30:10

Dante l'a sentait bouillonner de l'intérieur. La pire faiblesse des gens qui composaient leur ligné et de leur monde se présentait sous ses yeux sous une forme plutôt avantageuse. Mais elle devait connaître cette faiblesse et l'accepter. C'était la première étape. Mais en était-elle fière? Apparemment, cet air hautain et sournois ne lui disait mot pour le contredire. Dès le premier regard, un mangemort accomplit l'a savait déjà facile à manipuler si ses émotions étaient dévoiler au premier inconnu. Une proie facile et qui aurait pu faire chanter son père à tout instant. C'était en ses termes qu’il avait entendu parler de Narcissa Bodom, alors âgée de 7 ans seulement.

Ne pas pouvoir se tenir en société était l'un des premiers acquit que son père avait travaillé. Ne pas montrer sa peur était un atout, elle ne semblait pas le savoir. Certes, il n'était pas pointilleux sur le concept mais il remarqua aisément la veine qui palpitait près de sa tempe. Il l'avait touché. Et cela, il en était infiniment fier.

Dante avait cette particularité sanglante de frapper, souvent dès la première rencontre, le point faible des femmes. Il avait une sorte de don pour les troubler, pour les détacher de la réalité sans pourtant profiter d'elle, ni physiquement, ni intellectuellement. Il avait des principes et y tenait. L'honneur et le respect avant tout. Le tact des Méryona avait fait de cette famille respecté un exemple pour tous. Mais désormais déchu, il voulait redorer son honneur, celui de son père, de sa mère et surtout le sien.

Narcissa semblait le défier, autant du regard que par sa forme principale: la parole. Mais il était indifférent à ce qu'on pouvait dire de lui, sur quoi on pouvait le critiquer. Il prenait sur lui pour ne pas être comme eux. Et surtout, pour se trouver dans les regards des autres, dans le regard des femmes.

Après la remarque de Narcissa, il s'en suivit un grand silence. Dante ferma un instant les yeux, pour profiter du lieu, de l'intonation de sa voix encore reflète dans la nuit, du souffle du vent qui l'empêchait de sombrer dans les rêves, ses rêves de mort et d'oppression dont un jour il ferait partit.


" Logiquement mademoiselle Bodom... mais cela n'est pas mon cas. Je trouve que le mal est un signe d'intelligence. Mais qu'elle ne doit être jugé et utilisé en dernière recourt est signe de folie, que dis-je?, de stupidité. "

Dante leva les yeux vers Narcissa. La froideur faisait partit de son être et ne semblait jamais se perdre à être douce. Une qualité en soit, mais aussi une grande faiblesse. Car il fallait paraître faible pour appater ses proies et ténébreux pour mieux les faire souffrir. Une approche calculée était mieux perçue, discrète et distingué que n'importe lequel des effets de surprise. La discrétion était le maître mot de son père. On l'avait d'ailleurs surnommé "Cataclysme ". Sa vitesse et son esprit l’avaient fait connaître de tous. Il était respecté, adulé et élevé aux yeux du mage noir.

Lui, humble serviteur, savait que son jour viendrait. Il fallait seulement attendre. Sa mission lui avait été confiée avant la mort de son père. Il avait analysé chaque point qui pourrait lui poser problème. Aujourd'hui, il rêvait de la façon dont s'exécuterait son plan. Ce cauchemar revenait innocemment dans son esprit. Le hantait. Mais il serait près le jour dit.


* Quand l'abysse tardera et que le glas sonnera, tu seras prêt.
Elle sera là, devant toi.
Accomplit ta mission comme je te l'ai dicté.
Ton coeur meurtrit se déchirera pour l'honneur de la famille que tu maudiras à jamais et dont le nom sera glorifier de tes traits.
Tu pleureras des larmes de sang, jusqu'à ce que ton corps guise sur le sol qui a accueillit, jadis, tes premiers pas. *


Le sang de Dante se glaça. Narcissa était la meilleure amie de Drusiella. Tout son corps se mit à trembler sous ses révélations. Il l'avait tant cherché après leurs rencontres. Mais elle semblait avoir disparu. Sans doute pour réfléchir, pour oublier, pour se retrouver. Le visage de Dante se décomposa. Il ne pu parler. D'ailleurs, il n'aurait su. Sa gorge s'était nouée.

Dante reprit ses esprits peu à peu. Pour lui, Drusiella avait été brutale et changeante. Pourtant, elle l'avait troublée. Sa tenue provocante et son allure lui avaient laissé croire qu'elle s'offrait à lui alors qu'il ne s'était jamais entrevu dans le passé. Il baissa la tête, les lèvres scellés par le ressentiment.


" Oui, c'est exact. Mais je ne sais que trop quoi penser d'elle. "
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