A la découverte du château.

Il faisait nuit, mais ce n'était pas encore l'heure du couvre feu. Les cours étaient finis depuis un certain temps déjà mais Calicia n’en avait pas profité pour avancer ses devoirs. Il serait bien temps de le faire quand elle serait dans la salle commune. En effet Calicia était du genre couche tard alors entre le moment où le couvre feu serait établi et celui où elle aurait envie de dormir elle aurait largement le temps de faire une bonne partie de ses devoirs en avance, à n’en pas douter.

C’est pourquoi, présentement, Calicia vagabondait dans les couloirs afin de mieux se repérer dans le château plutôt que d’attendre inutilement dans la salle commune que le couvre feu sonne. Tant qu’à vouloir faire passer le temps mieux vaut le faire de façon constructive. Et la manière constructive de Calicia s’était découvrir de fond en comble le château afin de le connaître comme sa poche le plus rapidement possible, ainsi elle éviterait sûrement Rusard et son obsession du règlement. Calicia était certaine qu’il s’agissait là d’un frustré de la vie, sûrement parce qu’il était cracmol, c’était là une des rumeurs qui courait à son sujet et Calicia pensait qu’elle devait être véridique. Pour un cracmol, être entouré de jeune et talentueux petit sorcier et sorcière avait de quoi frustré et il était normal que cette frsutration s’abatte sur les pauvres élèves en question, surtout quand on était une personne aussi aigrie que Rusard. Calicia était même prête à parier que Rusard était un sadique ! Il n’y avait qu’à regarder sa chatte, Miss Teigne ! Déjà le nom en lui-même disait comme elle était casse pied. Et puis cette chatte donnait des frissons d’effroi dans le dos de Calicia. La manière dont elle regardait les étudiants de ses petits yeux rouge sang, comme si elle détaillait son futur repas, se délectant d’avance des pires supplices qu’elle pourrait lui faire endurer. Et ne disait on pas tel chat tel maître ? Surtout qu’ils se ressemblaient aussi du point de vue physique ! Ils étaient tout les deux rachitiques, une corpulence sèche et deux yeux scrutateur et malsains des yeux que l’on ne pouvait pas apparenter à ceux des aigles, non c’étaient plus des yeux porcins.

En tout cas Calicia ne voulait surtout pas se retrouver entre les pattes de ces deux là. Elle était donc entrain de déambuler dans le château plongé dans la pénombre, moment ou la lumière partageait son règne avec l’obscurité, entre le jour et la nuit, là où, petit à petit, l’Astre solaire cédait sa place à l’Astre lunaire. C’était un des moments préféré de Calicia, elle avait alors l’impression que la neutralité régnait sur le monde, avant de sombrer inexorablement ans les ténèbres, qui plaisait tout autant à notre jeune Serpentarde. Mais revenons en à son périple dans ce mystérieux château qu’est Poudlard et les nombreux secrets qu’il renferme. D’ailleurs ce soir là, au détour d’un couloir, notre jeune Calicia découvrit un des secrets de l’école. Calicia parcourait les couloirs, se faisant un plan mental au fur et à mesure de ses déambulations, quand elle parvint à un cul de sac. La jeune Malaverta allait faire demi tour et poursuivre une autre route quand elle remarqua une porte en bois massif à la fin du couloir, un peu dissimulé dans l’obscurité naissante. Elle s’en approcha, poussé par une pointe de curiosité, et remarqua que la porte était fermé par un verrou. Ceci ne fit qu’accentuer sa curiosité mais ça éveilla aussi son sens du défi. Cette porte était verrouillée? Très bien ! Calicia allait l’ouvrir, découvrir ce qu’il y avait derrière, refermer la porte puis retourner dans la salle commune des serpents, le tout sans se faire attraper par un professeur, ou pire, par le concierge et sa maudite chatte.

Notre jeune vipère regarda derrière, en vérité elle regarda dans tous les côtés, ne fit aucun bruit cherchant à capter un froufrou ou un bruit de pas qui aurait pu indiquer que quelqu’un d’autre qu’elle était présent en ces lieux, mais ne percevant rien elle sortit rapidement sa baguette et dans un geste souple et rapide elle la pointa sur le loquet de la porte tout en murmurant un bref ‘Alohomora’. Nul besoin de le crier ou de le dire à voix haute selon Calicia, en le murmurant il était tout aussi efficace et permettait en plus de ne pas rameuter une partie du château. D’ailleurs ceci fut vérifié quelques instants plus tard par le fait que dans le silence environnant un déclic s’entendit. Calicia saisit la poignée de la porte, la tourna doucement et eut le soulagement de voir celle-ci s’ouvrir dans un léger grincement. Calicia s’engouffra prudemment dans la salle, sa baguette toujours en main. Avec l’autre vieux fou comme directeur on pouvait s’attendre à tout moment à voir surgir un piège farfelu selon elle. Mais rien ne se passa, elle relâcha un peu de sa tension et ferma précautionneusement la porte derrière elle avant d’observer ce nouveau lieu. C’était une petite salle sans rie dedans, au plafond bas et peu éclairé. En fait, seules les fenêtres éclairaient un tant soit peu la salle qui était donc plongé dans une semi obscurité qui n’était pas oppressante. Elle s’avança un peu plus dans la salle et regarda de tous les côtés. Là, un peu plus loin sur sa gauche, elle le vit. Un objet ancien, à la surface lisse et un peu mat entouré d’un cadre doré, un miroir dont le verre ne reflétait rien. Elle s’en rapprocha, petit à petit, fascinée par cet objet qu’elle pressentait ancien et hors du commun. Et elle eut la surprise de constater que plus elle se rapprocha plus la surface lisse et mat du miroir se troublait et qu’une image, floue, cherchait à s’imposer.

Calicia continuait de s’approchait du miroir, totalement fascinée, oubliant tout se qui l’entourait, uniquement concentrait sur le miroir. Enfin elle fut debout devant lui, à quelques centimètres du miroir dont la surface laissa enfin place à une image nette. Calicia sursauta après l’avoir vu. Il s’agissait d’elle, mais en un peu plus âgée, et elle était au côté de son père et de son grand père paternel. Tout deux avait le sourire au lèvre et avait posé une main sur une de ces ses épaules. Ils arboraient une expression fière et Calicia avait un petit sourire heureux aux lèvres et elle portait à son cou une chevalière, la chevalière des Malaverta, pendu à une chaîne en argent toute simple.

La jeune fille restait là à observer le miroir, perplexe. Elle ne comprenait pas. Ce miroir ne reflétait pas la réalité, ça c’était certain. Mais que montrait il donc alors ? Calicia, totalement coupé de la réalité, se perdait dans ses réflexions, cherchant à percer le secret du miroir.

Margot avait regarder la nuit tomber, les autres élèves rejoindre leur salle commune, mais elle demeurait las.
Elle ne savait plus quoi faire, elle était en pleine forme, contrairement à son habitude, et elle n'avait pas envie de rester là les bras croisés à attendre qu'une chose merveilleuse lui tombe dessus.

Elle marchait donc, scrutant les moindre petits détails qui pourraient faire de cette nuit, la nuit la plus exceptionnelle de toute sa vie.
Malheureusement, elle ne trouva rien de semblable à ce qu'elle cherchait.
Mais que cherchait-elle ? L'amour ? Certes, Maggie cherchait avec détermination un petit copain parfait, mais elle ne l'avait même pas encore aperçu... Cherchait-elle une meilleure amie ? Oui oui, cela aussi Maggie le désirait hardiment, mais bon, elle venait de rencontrer Ambre Nocis, et elle avait l'air plutôt sympa, mais elle ne semblait pas disposée à se lier d'amitié avec Margot.

Enfin bref, Margot ne cherchait rien de particulier, juste quelque chose qui sorte de l'ordinaire...

La jeune rousse se laissait aller tranquillement, tout en pensant à un tas de choses qui occupaient son esprit.

Puis, quand Maggie releva les yeux, elle réalisa qu'elle était dans une partie du château dont elle ignorait totalement existence...

*oh non chuis perdue qu'est-ce que je vais faire ?*

A ce moment, la petite Serdaigle distingua une porte massive, que pouvait-elle bien abriter ?

Margot avait le coeur qui battait la chamade, elle brûlait d'impatience de découvrir quelque chose de palpitant.

Poussant la port qui était étrangement ouverte, Maggie constata avec stupéfaction que quelqu'un se trouvait déjà là.

C'était un fille, blonde, plutôt mignonne, et qui se regardait avec plaisir dans une glace.

*Mais quelle fille narcissique alors*
*Et vas-y que je me regarde*
*Ah qUe Je RIs de Me Voir SI BeeeEEEEeeelllleeee en CE MiRoiR AhahAhaAhh*

Mais Margot voulait en savoir plus lors elle s'approcha de cette fille et du miroir.
-Euh, salut ...
Puis elle regarda vers le miroir, il n'avait rien d'exceptionnel ce miroir, du moins rien qui méritait qu'on l'eût regardé de la sorte.

Mais en scrutant plus attentivement, Maggie vit son reflet, incroyablement changé. Elle était plus vielle, avec plus de formes adolescentes, toujours les même cheveux, mais elle était au bras d'un magnifique jeune homme blond, très souriant. La fille n'était même pas dans le reflet, mais elle était pourtant bien là, devant !

La petite sorcière se retourna, pour voir son prince charmant, mais il avait disparut.
Déçue, Margot regarda à nouveau son reflet, et "il" était là, l'amour de sa vie!

Maggie ne comprenait plus rien, elle était complètement désorientée.

- Tu vois ce que je vois ? demanda-t-elle alors à la jeune fille qui n'avait pas dit un seul mot depuis le début.
-Parce que je sais pas si j'ai des hallucinations, mais je vois des trucs, comment dire, pas vrai ^^