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 The Lord, par Dannia Jilhson
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MessageSujet: The Lord, par Dannia Jilhson   The Lord, par Dannia Jilhson EmptyVen 25 Aoû - 12:58:26

THE LORD


Citation :
Titre de la nouvelle : The Lord.

Présentation de l'histoire : La scolarité du garçon qu'était Voldemort s'est déroulée à Poudlard. Dans cette nouvelle, je raconte comment on l'a sorti de l'orphelinat, comment s'est passée sa première année d'études et surtout comment il est devenu au fil du temps ce qu'il est à présent. [Certains éléments seront sortis de mon imagination mais j'essaierais d’être la plus fidèle possible aux romans.]

Protagoniste(s) : Tom Elvis Jedusor.

Catégorie : Première année de Tom Elvis Jedusor à Poudlard.

Genre : Fantastique / Action aventure.

Nombre de chapitres : Indéfini.

Complet : Non.

[A chaque fois que vous verrez un passage en ~ ~, ça signifiera que les dialogues seront tirés des livres.]



--- CHAPITRE 1 : LA SOLITUDE. ---



Assis sur son lit, embarqué dans ses pensées d'enfant, Tom pensait à l'avenir. A ce qu'il allait bien pouvoir devenir si il restait ainsi, cloîtré dans sa chambre, refusant de manger et de participer aux multiples activités proposées par le gardiennage. Ses poils s’étaient hérissés. Il fallait absolument qu’il trouve une solution à tout ça et qu’il parte d’ici. Cet orphelinat allait finir par le rendre fou. En plus, depuis qu’il avait tué le lapin de Billy Stubbs, il avait été mis dans une chambre à part. Il ne pouvait plus s’amuser à ses loisirs, ses loisirs bien à lui… C’était tout juste si on remarquait sa peine. Il devait se divertir, se défouler comme n’importe quel garçon de onze ans. Rester enfermé ici à vie lui procurerait un lavage de cerveau tel qu’il ne voulait même pas y penser. Le jeune garçon leva les yeux vers la fenêtre. Il faisait grand soleil et tous les enfants gambadaient dans la pelouse, se prélassaient dans le patio et jouaient à des jeux tous plus stupides et puériles les uns que les autres.
Quelqu’un frappa à la porte et une jeune femme aux formes généreuses entra dans la chambre désertée. Elle ne vit qu’un petit bonhomme aux cheveux d’un noir intense qui la regardait sournoisement.


- Tu peux sortir, lui dit-elle froidement. Tu as plutôt intérêt à te tenir à carreaux aujourd’hui. Tu as du temps libre jusqu'à six heures. Ensuite, tu viendras au réfectoire.

Elle claqua la porte et la pièce redevint aussi silencieuse qu'avant son arrivée. Tom regarda l'horloge au dessus de son lit. Il était tout juste cinq heures et demi. Décidément, on lui laissait de moins en moins de temps. Tout le monde avait peur de lui à l'orphelinat et Tom en était conscient. Cela ne lui déplaisait même pas. En effet, il se produisait souvent des évènements assez étranges lorsqu'il était dans les parages...
Lorsqu'il arriva dans la cour, les cris s'étouffèrent puis se turent et tous les regards, inquiets, étaient rivés sur lui. Il marcha en direction de la balançoire. Les pensionnaires les plus téméraires reculaient d'un pas sur son passage, les autres partaient en courant.


**Il ne faudrait pas que vous restiez là, les gars. Si j'étais vous, je ne regarderais pas Tom Elvis Jedusor de cette façon... Inclinez vous donc devant... le Lord.**

Un sifflement le tira de ses folles idées. Il se leva d'un bond lorsqu'il réalisa que le bruit venait de derrière lui. Quelle honte, ce n'était qu'un serpent... Un petit serpent inoffensif. Avec une envie profonde d'effrayer ses spectateurs, il se mit à parler au reptile sans vraiment savoir ce que cela pouvait engendrer. De grands gestes significatifs commandèrent au serpent de se retourner vers le groupe d'orphelins. Soudain, sa voix se transforma littéralement. Elle devint stridente et, dans un seul souffle, qui se révéla étonnement long, Tom siffla une phrase dans une langue inconnue, comme une langue qu'on aurait inventé. Lui-même comprenait trés bien ce qu'il disait, mais tous les enfants le regardaient, comme pétrifiés, prêts à fuir au moindre faux mouvement.

- Sifflez, sifflez, petits serpents. Glissez, glissez, silencieus'ment. Venez attaquer les enfants. le Lord veut voir couler le sang.

Lorsqu'il eut finit de réciter ce qui lui était venu naturellement à l'esprit, des bruissements retentirent tout autour d'eux. Un horde de serpents envahit alors le jardin et tous ses jetèrent sur les autres petits orphelins sans défense dont les pieds étaient ancrés dans le sol. Le spectacle était répugnant. Le sang coulait abondamment des multiples morsures. Des cris de terreur et de douleur résonnaient dans le patio où le carnage se déroulait. Quelques gardiens accoururent et subirent le même sort. Toute cette boucherie ne cessa que lorsque un groupe de policiers se ramena. Tom n'avait pas spécialement envie d'avoir des démêlés avec la justice, en tout cas pas pour le moment. Car si il devait être arrêté, ce n'est pas en prison qu'il irait, mais peut-être pire... La prison ne l'effrayait pas. Etre enfermé dans une cellule n'avait rien de terrifiant, en tout cas tant que les gardiens ne l'interrogeaient pas. Il cessa immédiatement son petit numéro et tous les serpents se faufilèrent à travers les buissons et disparaissèrent.
Il eut par la suite quelques ennuis avec l'établissement et manqua d'être renvoyé. Il aurait encore préféré être renvoyé que de rester dan ce lieu pourrit. De plus, les gardiens redoublèrent de vigilance. Tom ne pouvait même plus faire deux pas en dehors de sa chambre sans être entouré de deux gardes du corps qui le suivaient à la trace. Il ne prenait plus les repas en compagnie des autres pensionnaires. On lui donnait seulement deux repas trés peu caloriques par jour ainsi que des calmants pour éviter toute tentative de fuite. Personne n'avait plus envie de le revoir dans les lieux publics. Mais le jeune garçon maigrissait de jour en jour et son état mental ne s’améliorait pas, loin de là. Ses nerfs étaient poussés à bout.
Jusqu'au jour où il reçut une visite inhabituelle. Non, ce n'était pas pour les repas. Dommage, il se sentait mourir de faim. C'était un homme immense, avec une grande barbe argentée qui pendait jusqu'à sa taille. Des lunettes en demi lune étaient posées sur son nez aquilin et reflétaient la lumière matinale. Il était vêtu d'une grande robe pourpre ornée d'or ici et là ainsi que d'un grand chapeau pointu assorti. Tom fut assez étonné de voir une telle personne apparaître dans cet endroit si peu propice aux déguisements. Même Mrs Cole, la directrice de l'orphelinat, qui accompagnait l'homme, paraissait outrée par la tenue vestimentaire de celui-ci. Dès qu'elle eut tourné le dos et fermé la porte, laissant ainsi son invité et Tom en face à face, l'homme prit la parole, s'approchant du jeune garçon en lui tendant la main :


~ - Comment vas-tu, Tom ?

Un instant, ce dernier se fut hésitant. Il finit par lui serrer la main. Il fit les gros yeux lorsqu'il vit que l'homme s'assit à côté de lui et qu'il reprit la parole.

- Je suis le professeur Dumbledore.

- Professeur ?
répéta Tom. C'est un peu comme docteur, non ? Qu'est-ce que vous êtes venu faire ici ? C'est elle qui vous a amené pour m'examiner ?

- Non, non,
répondit Dumbledore en souriant bêtement.

- Je ne vous crois pas, répliqua vivement le garçon. Elle veut qu'on m'examine, n'est-ce pas ? Dites la vérité.

Ces trois derniers mots furent prononcés avec un tact incroyable et une assurance hors du commun pour un enfant de onze ans seulement. Ses yeux s'étaient écarquillés et il fixait à présent Dumbledore d'un regard noir et intense. L'homme, qui, en y prêtant attention, se révélait vraiment immense, était toujours souriant. C'est ce qui frappa le plus Tom, et cela commençait à la mettre mal à l'aise. Sa méfiance redoubla d'intensité.

- Qui êtes vous ?

- Je te l'ai dit. Je suis le professeur Dumbledore et je travaille dans une école qui s'appelle Poudlard. Je suis venu te proposer une place dans cette école - ta nouvelle école si tu acceptes de venir.


Sa colère lui monta soudain aux joues. Furieux, il se leva de son lit d'un bond et se mit à hurler à tout bout de champs.

- N'essayez pas de ma raconter des histoires ! L'asile, c'est de là que vous venez, n'est-ce pas ? Professeur, oui, bien sûr - eh bien, je n'irai pas, compris ? C'est cette vieille pie qui devrait y être, à l'asile. Je n'ai jamais rien fait à la petite Amy Benson ou à Dennis Bishop, vous pouvez leur demander, ils vous le confirmeront !

- Je ne viens pas de l'asile,
dit Dumbledore avec apparemment beaucoup de patience. Je suis un enseignant et si tu veux bien t'asseoir calmement, je te parlerai de Poudlard. Mais bien sûr, si tu préfères ne pas y aller, personne ne t'y forcera...

- Ils n'ont qu'à essayer de m'y envoyer, ils verront bien,
lança Tom d'un ton railleur.

Il ne se laisserait pas embobiné aussi facilement.


- Poudlard, continua Dumbledore comme s'il n'avait pas entendu, est une école réservée à des élèves qui ont des dispositions particulières...

- Je ne suis pas fou !

- Je sais bien que tu n'es pas fou. Poudlard n'est pas une école pour les fous. C'est une école de magie.


Un long silence s'ensuivit. Tom restait comme paralysé par les dernières paroles de Dumbledore. Il scruta consciencieusement les yeux clairs de Dumbledore comme pour essayer de déceler une infime partie de mensonge.

- De magie ? répéta-t-il dans un murumure.

- Exactement.

- C'est... c'est de la magie ce que j'arrive à faire ?


Tout était plus clair à présent. Toutes ces choses qu'il parvenait à réaliser sans en savoir le pourquoi du comment. Il était donc vraiment exceptionel ! Ce n'était pas simplement un caprice d'enfant d'être supérieur aux autres, mais c'était réel...

- Qu'est-ce que tu arrives à faire ?

- Toutes sortes de choses,
répondit-il en un seul souffle.[/i] J'arrive à déplacer des objets sans les toucher. les animaux font ce que je veux sans que j'ai besoin de les dresser. Je peux attirer des ennuis aux gens qui me déplaisent. Leur faire du mal, si j'en ai envie.

Ses jambes tremblaient. Il se rassit sagement sur son lit.

- Je savais que j'étais différent des autres. je savais que j'étais exceptionnel. J'ai toujours su qu'il y avait quelque chose de spécial en moi.

- Eh bien, tu avais raison,
dit Dumbledore. Tu es un sorcier.

Tom releva la tête. A présent, son visage n'était plus marqué par la méfiance, mais par un bohneur qu'on pouvait lire sur chaque parcelle de son visage.

- Vous êtes aussi un sorcier ?

- Oui.


Ca expliquait au moins cet accoutrement.

- Prouvez-le, exigea Tom d'un ton impérieux.

- Si, comme je le crois, tu acceptes de prendre ta place à Poudlard...

- Bien sûr que j'accepte !

- Tu devras m'appeler "professeur", ou "monsieur". ~
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MessageSujet: Re: The Lord, par Dannia Jilhson   The Lord, par Dannia Jilhson EmptyJeu 31 Aoû - 13:26:53

--- CHAPITRE 2 : UNE DERNIERE SEANCE D'ACHATS. ---



Plongé dans la foule, Tom peinait à avancer. Son visage mince et déjà trés séduisant rayonnait parmi les autres. Ce garçon ne voyait rien à cause des personnes plantées devant lui et sentait les coups de hanches à droite, à gauche et encore à droite lui marteler le corps. Il suivit à contrecœur la femme replète qui avait courageusement accepté d’accompagner Tom lors de ses achats scolaires et ils entrèrent tous deux chez Madame Guipure. Le Chemin de Traverse avait déjà littéralement soufflé notre cher Tom, ainsi que lorsqu’il était passé devant quelques boutiques magiques, il n’en avait pas cru ses yeux. Mais lorsqu’il entra dans cette boutique, son cœur avait fait un bond. Ce n’était pas du tout ce à quoi il s’attendait. Lui croyait que les sorciers ne s’habillaient pas différemment des personnes sans pouvoirs magiques. Pourtant, de grandes capes et de larges robes de toutes les couleurs trônaient dans le magasin. Des mannequins avaient même été ensorcelés afin qu’il puissent bouger comme de vraies personnes et des chapeaux immenses et scintillants étaient posés sur leur tête. Tom regarda sa liste de fournitures avec l’espoir qu’il puisse acheter ce que bon lui semblait :

°°
Citation :
Uniforme :

Liste des vêtements dont les élèves de première année devront obligatoirement être équipés :
- Trois robes de travail (noires), modèles normal
- Un chapeau pointu (noir)
- Une paire de gants protecteurs (en cuir de dragon ou autre matière semblable)
- Une cape d'hiver (noire avec attaches d'argent).
Chaque vêtement devra porter une étiquette indiquant le nom de l'élève.

Livres et manuels :

Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants :
- Le livre des sorts et enchantements (niveau 1), de Miranda Fauconette.
- Histoire de la magie, de Bathilda Tourdesac.
- Magie théorique, de Adalbert Lasornette.
- Manuel de métamorphose à l'usage des débutants, de Emeric G. Changé.
- Milles herbes et champignons magiques, de Phyllida Augirole.
- Potions magiques, de Arsenius Beaulitron.
- Vie et habitat des animaux fantastiques, de Norbert Dragonneau.

Fournitures :

- 1 baguette magique
- 1 chaudron (modèle standard en étain, taille 2)
- 1 boîte de fioles en verre ou en cristal
- 1 télescope
- 1 balance en cuir.
Les élèves peuvent également emporter un hibou OU un chat OU un crapaud.

IL EST RAPPELE QUE LES ELEVES DE PREMIERE ANNEE NE SONT PAS AUTORISES A POSSEDER LEUR PROPRE BALAI.
°°

Tom ne se réjouissait guère de cette liste. Des habits que l’on ne pouvait même pas choisir soi-même. Très peu de choix… Mais malgré tout, il avait vraiment hâte, pour la première fois de sa vie, de faire du lèche vitrines. Il choisit alors soigneusement ses vêtements, ses premiers vêtements de sorcier. Il les enfila et se présenta à la couturière afin qu’elle effectue quelques retouches. Satisfaite, Madame Guipure prit les affaires et plia le tout dans un jolie sac en osier. Ensuite, à peine sorti de cet endroit, direction la ménagerie magique ! Plus ça allait, plus la bonne femme devenait encombrante. Mais ça n’allait plus durer, il ne s’inquiétait pas pour ça. Il lui adressa la parole pour la première fois de la journée :

- Au fait, vous vous y connaissez en magie ?

La gardienne parut surprise plus qu’autre chose, mais un peu de peur pouvait se lire dans ses grands yeux de Cocker.

- Moi ? Oh euh… non. Je fais juste mon travail. J’ai pour tâche de vous garder.

Tom acquiesça. Du haut de ses onze ans, il appréciait déjà d’être vouvoyé.

- C’est dommage de gâcher votre temps à traîner dans des boutiques qui ne vous intéressent nullement. J’ai vu des magasins qui vendaient de très belles céramiques de l’autre côté de la rue. Et il ne faut pas vous inquiétez pour moi, j’ai une bonne centaine de… euh Gallions ! en poche.

Il sourit aussi faussement que possible pour dissuader son interlocutrice d’insister. Celle-ci le regarda de son air niais, fit quelques pas en arrière et s’éclipsa. Enfin il était seul ! Il n’était que dix heures du matin et il pouvait voguer dans les rues de Londres sans craindre de manquer de quoi que ce soit.
Il entra dans la ménagerie où quelques perroquets et autres chouettes s’envolèrent en tout sens. Il passa dans les rayons, sans grande satisfaction à la vue de ces animaux si… banals. Il alla directement vers le comptoir.


- Pouvez-vous me donner la liste complète de tous les animaux que vous vendez, s’il vous plait ?

L’homme, grand aux yeux perçants, parut ne pas comprendre la demande du jeune garçon. Il ne répondit pas mais se mit à mimer des choses incompréhensibles. Une jeune femme arriva alors à côté de Tom et lui chuchota à l’oreille :

- Il est muet. Il a subit un sortilège Doloris tellement puissant qu’il en a perdu la parole…

**Un sortilège Doloris ?! Aucune idée de ce que ça peut-être.**


Il lui demanda alors simplement de tout écrire sur une feuille de papier. Là alors, l’homme du comptoir déballa un rouleau de papier jaunâtre très épais, une plume et un flacon d’encre noire.

**D’accord, si tu veux…**

Voilà ce que cela donna au bout de cinq minutes :

°°
Citation :
Oiseaux :
- Aigles (impériaux, royaux)
- Chouettes (hulottes, effraies)
- Hiboux (moyen Duc, petit Duc)
- Phœnix

Amphibiens :
- Grenouilles
- Crapauds

Chats :
- Chartreux
- Maine Coon
- Persans
- Siamois
- Sphinx

Rongeurs :
- Chinchillas
- Gerbilles
- Furets
- Lemmings
- Rats
- Souris Blanches

Autres :

- Farfadets
- Lutins de Cornouailles

Je pense que vous venez pour Poudlard, donc seulement les chats, les crapauds et les hiboux et chouettes sont autorisés pour les premières années.

Vous avez fait votre choix ?
°°

Tom ne prit même pas la peine de répondre à la question du muet. En lui lançant un regard plein de reproches, il quitta la boutique en claquant la porte. Où est-ce qu’il pouvait trouver un animal assez surprenant, que personne d’autre n’oserait apporter à Poudlard, mais qui ne lui revienne pas trop cher. Tout en réfléchissant à ce qui pourrait faire son bonheur, il passa devant la boutique dont il avait pour le reste de ses courses. Une grosse affiche indiquait :

°°
Citation :
Tous les accessoires pour la magie !
°°

Il rentra en trombe dans la salle et ne regretta pas de s’être fait remarquer par une entrée aussi fracassante. Aussitôt, un vieil homme accourut et lui proposa son aide. Il lui demanda alors d’aller lui chercher…

- Une paire de gants en cuir de dragon très résistants, un chaudron modèle standard taille 2 en argent, une boîte de fioles en cristal, une balance en cuir et un télescope, le meilleur, s’il vous plaît !

**Et plus vite que ça !**


Le vieillard fit comme il put malgré son âge pour respecter les délais du jeune Lord. Mais il ne put s’empêcher de faire une petite remarque :

- Euh, excusez-moi, mais il me semble que les chaudrons en argents ne sont pas autorisés à Poudlard…

- Vous êtes là pour vendre et c’est tout !
coupa Tom d’un ton sec.

Il sortit de la boutique, sans ses affaires, qu’il se ferait livrer directement à l’école. Il regarda de chaque côté de l’avenue, qui était à présent moins bondée que le matin, et son regard se posa sur une pancarte qui prenait une très grosse partie de la rue.


°°
Citation :
Chez Fleury & Bott
°°

Il bouscula quelques personnes au passage et se faufila dans la librairie. Des centaines et des centaines de livres de toutes sortes s’étalaient sur les étagères poussiéreuses. Les gros volumes sur l’histoire de la Magie comme les fins livrets pour enfants étaient exposés et attiraient le regard des clients. Juste le temps de passer la liste au bibliothécaire, celui-ci se ramena, les bras chargés de livres. Il les enfouis dans un grand sac et tendit le tout à Tom après que le jeune garçon lui ai payé. Une fois dehors, Tom s’assit un instant sur une marche et déballa ses affaires. Il était avide de savoir et il se hâtait déjà de pouvoir lire ces véritables mines aux trésors. Il se laissa ensuite guidé par les passants. Il demanda plusieurs fois son chemin car il ne savait absolument pas où trouver sa « baguette magique ».


Dernière édition par le Lun 4 Sep - 12:50:38, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: The Lord, par Dannia Jilhson   The Lord, par Dannia Jilhson EmptyLun 4 Sep - 12:49:15

--- CHAPITRE 3 : DES REVELATIONS ETONNANTES. ---


Bien entendu, Tom avait déjà vu à quoi ressemblaient des baguettes magiques lors de foires, de kermesses où des amateurs faisaient apparaître des lapins et des pigeons déplumés d’un haut de forme. Tout ce qu’il espérait, c’est que Poudlard n’avait rien à voir avec tout ça. On lui indiqua une boutique où aucune affiche, aucun panneau n’était visible. Mais à travers la couche de poussière qu’il y avait sur la vitrine, on pouvait distinguer des lettres blanches peintes à la main.

°°
Citation :
Ollivander – Spécialiste en baguettes magiques depuis 832 avant J.C.
°°

Tom poussa la porte grinçante et resta un moment sur le seuil avant de rentrer. La pièce était petit, encombrée de multiples étagères et d’un gros bureau antique qui trônait au milieu de la boutique. Tout était tellement silencieux qu’on aurait pu croire que personne ne vendait quoi que ce soit ici. Oui, en effet, il y avait des boîtes rectangulaires, longues et étroites entreposées dans les étagères, mais pas la moindre présence humaine… A première vue.

- Il y a quelqu’un là dedans ? demanda doucement le jeune orphelin.

Un homme d’apparence fougueuse apparut alors de derrière un pile de boîtes. Il s’arrête un instant et scruta les yeux de Tom. Celui-ci ressentit un certain gêne mais soutint son regard, froid et implacable, même du haut de son jeune âge, comme par défi.


- Hey, encore un p’tit dur ! lança l’homme.

Même si il n’avait pas une taille démesurée, il avait des yeux bleus effrayants et une tignasse brune que Tom n’avait encore jamais vu.


**Petit ?!**

- J’ai onze ans !

- Oui, oui. C’est bien ce que je disais. Quel est ton nom ?


Le « p’tit dur » déglutit pour que son nom paraisse le plus terrible possible.

- Tom Elvis Jedusor, dit-il.

- Ah oui ! Tom Jedusor ! C’était ton père, je présume ? C’est chez moi qu’il est venu acheté sa première baguette.

- Oui, peut-être, mais ce n’était pas un sorcier, comme moi.


L’homme, Ollivander de son nom, le regarda sombrement.

- Laisse moi deviner, tu ne connais pas encore le milieu de la magie.

Tom fit « non » de la tête. Alors le gérant prit une profonde inspiration.

- Même si ton père n’était pas un sorcier, il avait le droit d’étudier la magie, tu sais. On appelle ces gens des Moldus. Certaines personnes se croient supérieures aux Moldus car ce sont des sorciers et qu’ils ont, selon eux, bien sûr, un Sang Pur. Ces gens utilisent d’ailleurs des propos offensants pour parler des Moldus, comme Sang de Bourbe. Il vaut mieux ne pas parler de cette façon aux Moldus. Ce n’est tout de même pas leur faute s’il n’ont pas de pouvoirs magiques. Les Serpentards ont un état d’esprit un peu tordu, je trouve. Enfin, ne nous encombrons pas l’esprit, tu auras toute l’année pour…

- Les Serpentards ?
coupa Tom.

-Oui, les Serpentards. Je disait que tu comprendrais beaucoup de choses une fois que tu seras à Poudlard. C’est tout de même l’école de sorcellerie la plus réputée de Grande-Bretagne. En attendant, allons choisir ta baguette.

Ils se dirigèrent tous deux à l'arrière de la boutique où les meilleurs articles étaient entreposés. Tom n'avait jamais vu un endroit aussi sale. Lui, qui était habitué à la propreté impeccable de l'orphelinat, ne supportait pas que l'on ne prenne pas la peine de nettoyer les choses. Ollivander reprit la parole.

- Tu m'as l'air d'un client qui sait ce qu'il veut et j'aime ça. C'est pourquoi je cherche dans ce rayon...

Son regard fila sur les étiquettes des boîtiers. Il parut assez étonné lorsqu'il se posa instinctivement sur une boîte bleutée. Il la saisit alors et l'ouvrit sous les yeux écarquillés de Tom. Posée sur un petit coussin de velours, une longue baguette sommeillait, attendant de trouver un propriétaire qui puisse l'utiliser à bon escient. Tom la saisit dans ses mains mais rien ne se produisit. Il voulut faire un mouvement pour tester mais une pluie de fleurs tomba du plafond.

- Non ! Repose la, celle-ci est un peu trop molle pour toi. C'est sûrement la ventricule de dragon qui fait que le mouvement n'est pas assez intensifié. Inadaptation des caractères, c'est ce qui arrive... Peut-être que... tu pourrais essayer celle-ci.

Il lui tendit une baguette à la forme bizarre.

- 33,75 centimètres. En bois d'if, elle contient une plume de Phénix. C'est une baguette trés puissante. Je ne pense pas qu'elle convienne...

Lorsque le jeune Lord prit la baguette entre ses doigts, un souffle lui balaya les cheveux et il sentit la paume de sa main devenir brûlante. Ollivander avait l'air abasourdi et regardait la scène avec stupéfaction.

- Si elle vous a choisit, vous ne pouvez rien y changer. Cette baguette est à vous.

Tom sortit du magasin avec sa baguette en poche et une sensation étrange. Pourquoi Ollivander l'avait donc vouvoyé si subitement alors que depuis le début il le considérait comme un garçon banal plus qu'autre chose ? Peut-être était-ce dû à l'essai de la baguette qui avait révélé quelque chose au vendeur. Toutes ces questions trottaient dans sa tête. Mais une voix intérieure semblait lui répondre.

**Tu as beaucoup plus de capacités que tu ne le penses. Tu n'es pas un simple garçon comme les autres, Tom. Loin de là...**

La voix s'évanouit petit à petit. En tout cas, Ollivander lui avait recommandé de ne pas utiliser sa baguette pendant qu'il n'était pas encore à Poudlard, car il risquerait d'avoir des ennuis avec la justice. Une ouverture débouchait sur une petite allée sombre. Une pancarte directionnelle miteuse indiquait :

°°
Citation :
L'Allée des Embrumes
°°

Le nom du chemin suffit à pousser le jeune orphelin à errer dans les rues sinueuses et humides. Quelques pas mais toujours personnes ne venait mettre un peu de vie dans ce sinistre tableau. Tout était désert. Des rats venaient ronger les restes des repas laissés et courir dans les canaux d’égouts. A présent, une odeur pestilentielle flottait dans l’air. Tom n’aurait pas été surpris de découvrir un cadavre entre deux sacs-poubelles. Mais un bruissement attira son attention. Dans l’obscurité, il ne put distinguer très bien ce que c’était mais la chose émit un long sifflement qui le révéla tel qu’il était. C’était un serpent. Un long serpent noir, sans doute le même que la dernière fois car, déjà, l’animal ne broncha pas quand le garçon le prit autour de ses épaules. Tom le regardait déjà depuis un bout de temps, mais lorsqu’il réussit à capter le regard vif du reptile, il dit simplement son nom.

- Nagini.

Un instant, il eut cru percevoir une réponse, un hochement de tête. Mais ce n’était pas possible. Même si c’est ce qu’il désirait vraiment, il n’avait jamais vu un serpent agir ou parler comme un humain.
Avec son nouveau partenaire dans les bras, il longea les boutiques. Un peu de monde commençait à déferler dans ces rues sinistres et tortueuses. Il arriva enfin là où se pressaient tous les sorciers. Tous étaient vêtus de noir et d’une grande capuche qui leur recouvrait le visage. Une boutique dominait la petite place. Une boutique d’apparence assez repoussante. Dans la vitrine étaient exposés toutes sortes d’objets pour le moins… étonnants. Mais ce n’était rien comparé à l’intérieur de la boutique. Lorsque Tom entra, bien que le gore ne l’impressionnait pas du tout, ses cheveux se hérissèrent sur sa nuque. Des choses immondes pendaient du plafond : des crochets de serpents, des morceaux de chair, de provenance humaine apparemment, comme des mâchoires, des doigts soigneusement découpés… et d’autres choses toutes aussi répugnantes. A côté du comptoir, un bac remplit d’yeux. Une étiquette en indiquait à chaque fois le nom de l’animal. Ainsi, des yeux de chats, de chiens, de chevaux, de rats, ceux-là ressemblant étrangement à de petites billes de couleur, étaient à la vue de toutes les personnes qui entraient ici. Tom ne trouvait pas ça horrible, mais plutôt hilarant.


**Imaginez le nombre de vies qui ont été détruites pour remplir un bac !**

De l’avidité pouvait se lire sur son visage. Un homme d’aspect miteux apparut alors derrière le comptoir, arrachant Tom à sa contemplation.

- Bienvenue chez Barjow & Beurk ! Que puis-je pour vous ?

- Oh, rien de spécial,
répondit Tom. Je venais juste jeter un coup d’œil à vos… vos… Au fait, je peux savoir ce qu’on fait avec tout ça ?

- Tout. Vous pouvez utiliser certains de ces éléments pour fabriquer vos potions, ou simplement le plaisir de venir admirer ces merveilles ! Ici je vends ce que les sorciers du Chemin de Traverse ont peur de vendre de peur d’être mal perçus, mais moi je m’en fiche, étant donné que je suis déjà mal perçu… Autre chose, ou je peux retourner roupiller ?


Tom ne regarda pas une seule fois l’homme dans les yeux, il ne pouvait faire cet honneur qu’à très peu de gens, les personnes d’estime. Il continuait de regarder les centaines d’yeux avec une certaine démence sur le visage.

- Oui. J’arrive à parler aux serpents.

L’homme eut un léger mouvement de recul.

- Ah… Hum, intéressant.

- C’est tout ce que vous pouvez me dire ? Je pensais que c’était un don rare !

- Mais, certainement,
assura l’homme qui avait encore fait un pas en arrière. Vous êtes un Fourchelangue.

- Un quoi ?

- Un Fourchelangue,
répéta le vendeur. C’est assez rare, ne vous inquiétez pas. Le plus connu de tous les Fourchelangues est Salazar Serpentard.

Tom acquiesça, récupéra Nagini et prit quelques yeux dans sa poche avant de s’éclipser de la boutique sans aucun « au revoir », ni « merci ». La politesse n’avait jamais été son point fort.

**Salazar Serpentard…**
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