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 Quand l'estomac l'emporte sur la raison
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MessageSujet: Quand l'estomac l'emporte sur la raison   Quand l'estomac l'emporte sur la raison EmptyLun 31 Juil - 15:46:15

~ 22h ~

A moitié avachie sur son lit aux couleurs de Gryffondor, Sam réfléchissait... Après une longue journée à s'ennuyer, elle avait envie de passer sa soirée à faire autre chose que d'enfoncer son nez dans un quelconque bouquin d'Histoire ou de Potions. Et puis surtout, elle avait faim. Rien d'étonnant à celà, Samantha Lillie Richards avait toujours faim, quelle que soit l'heure de la journée, quel que soit le contexte. Une bombe pourrait s'abattre sur Poudlard, si elle était en train de manger, elle finirait sa part de tarte avant d'aller sauver le monde.
La jeune fille avait donc faim, rien d'exceptionnel. Le problème, c'était que le dîner était terminé depuis bien longtemps, les elfes avaient déjà remballé tous ces mets délicieux qui étaient retournés dans les cuisines.

Les cuisines... Ce mot résonnait dans la tête de Sam comme le mot "terrain de Quidditch" résonnerait dans celle d'un passionné de ce sport ou comme "benne à ordures" résonnerait dans la tête d'un Serpentard... En résumé, le p-a-r-a-d-i-s. La jeune fille savait exactement où celles-ci se trouvaient, elle se souvenait de ce qu'on lui avait dit. "Dans le hall d'entrée, se mettre face à l'escalier principal. A droite il y a une porte qui mène au cachot des Poufsouffle, sous la Grande Salle. Avancer dans le couloir jusqu'à voir un tableau d'une nature morte, une coupe de fruit. Chatouiller la poire et... buffet à volonté !" (made by le cousin de Sam)... Mais... "surtout n'y va pas Sam, c'est interdit !" (made by Môman). Mais qui écoutait sa mère quand on était dans le plus grand repère de Magie de tout le Royaume-Uni ? Sûrement pas Sam ; elle avait envie d'y faire un tour, elle irait un jour. Et bien pourquoi pas maintenant ? Après tout, c'était le meilleur moment pour y aller quand l'estomac criait famine.
Dans un élan de courage, Sam se leva de son lit et descendit dans la salle commune où l'agitation régnait. Les jeunes Gryffondor discutaient, faisaient leurs devoirs, jouaient aux échecs etc... April s'avança en silence jusqu'au portrait, presque sur la pointe des pieds, de peur qu'un préfet passe dans le coin. On ne sait jamais.

Le tableau pivota et la jeune fille s'engagea discrètement dans les couloirs sombres de Poudlard. P'tit coup d'oeil à gauche, p'tit coup d'oeil à droite... Personne. C'est parti ! C'est ainsi qu'elle parcourut les couloirs froids du château, priant de toutes ses forces pour ne pas croiser le concierge ou sa chose avec trois poil sur le dos dans sa périlleuse aventure... Une fois dans le hall d'entrée, elle prit la porte à droite de l'escalier principal et continua dans le corridor. La jeune Gryffondor était rassurée, qu'est-ce qu'elle risquait maintenant ? Après tout, personne n'allait s'amuser à vérifier si un élève n'allait pas dans les cuisines... Au bout du couloir, elle se retrouva face à un tableau représentant une coupe de fruits. Sachant exactement ce qu'elle faisait, Sam approcha ses doigts de la poire et se mit à la chatouiller. Après quelques gloussements 'poireux', une porte s'ouvrit et des parfums enhivrants en sortirent. Ca sentait le clafouti à la cerise, le jus de citrouille, et les beignets au chocolat... Vous avez dit chocolat ?! Sam s'avança dans la pièce, l'eau à la bouche et sourit à la dizaine d'elfes qui s'approcha d'elle en lui proposant des aliments tous plus apétissants les uns que les autres. Sam attrapa le beignet chocolaté qu'on lui proposait et commença à manger avec apétit...


|Pour mon chatain clair XD|
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MessageSujet: Re: Quand l'estomac l'emporte sur la raison   Quand l'estomac l'emporte sur la raison EmptyLun 31 Juil - 19:59:27

Ce n'était plus l'heure de se promener. Les retardataires regagnaient leurs salles communes respectives pendant que les torches s'éteignaient progressivement. Le hall d'entrée, où le rassemblement habituel autour du panneau d'affichage avait eu lieu, se vidait lentement mais sûrement. Mais le couvre-feu ne faisait peur à personne. Surtout pas à un jeune garçon brun qui se tenait sous la lueur tamisée (composée essentiellement de quatre couleurs : le rouge, le bleu, le vert et le jaune) dégagée par les Sabliers Géants, seule source de lumière du hall. Les pierres que contenaient les Sabliers en question, brillaient d'un éclat magique. Comme hypnotisé par cette lueur, Nathanaël regarda deux rubis se détacher du reste du tas, et s'envoler jusqu'à disparaître quelque part au niveau du sommet. Quelque part dans les profondeurs les plus reculées de son esprit, une petite voix supposée être sa conscience retentit, le tirant de sa rêverie.

Gryffondor venait de perdre deux points. Sûrement que les préfets étaient en train de faire leur ronde quotidienne, et s'il ne filait pas sur les chapeaux de roues rejoindre sa salle commune, Gryffondor aurait encore moins de chances de rattraper Serpentard, dont le sablier grouillait sous le poids des émeraudes. Jetant un dernier regard aux Sabliers, Nathanaël se retourna vers l'imposant escalier menant aux étages supérieurs, bien décidé à ne pas faire perdre de points à sa maison.

C'est alors qu'il vit une crinière rousse passer à vitesse grand V à quelques mètres de lui, et rejoindre un mini escalier près de la porte à double battant de la Grande Salle. Escalier qui, à en juger par son emplacement, menait aux cachots. O_o

Il hésita, se posant toutes les questions possibles et imaginables. Mais son hésitation ne dura pas plus de cinq secondes. La curiosité finit par l'emporter. Au diable le couvre-feu! Tous les préfets avaient l'air de patrouiller les couloirs d'au dessus : aucune personne dotée d'un semblant d'intelligence n'allait se jeter dans la gueule du loup, et la fille descendait justement pour se réfugier dans les cachots. A moins qu'elle ne soit elle-même préfète...

Mais Nathanaël était réputé pour sa spontanéïté et son tempérament fonce-dans-le-mur. Ce qui explique le fait qu'en moins de deux, il s'était retrouvé dans le cachot, cherchant la petite rousse du regard.

Il fallait vraiment être bigleux pour la louper. Elle était là, postée au beau milieu du couloir -assez vaste pour un cachot- devant un énorme tableau représentant une coupe de fruits dont la taille était proportionnelle à celle du tableau : géante.

A part la taille, le tableau n'avait vraiment rien d'exceptionnel. Alors voir quelqu'un le fixer de la sorte vous faisait philosopher (= se poser toute sorte de questions auxquelles il est impossible de répondre). Peut-être était-elle une adepte de l'art et s'intéressait à la nature morte ?

A vrai dire, il avait été un peu déçu. Quelque part au plus profond de lui même, il s'attendait à une sorte de réunion nocturne secrète, une organisation clandestine, ou autre idée saugrenue. Et lorsque, avec ce genre de pensées menant une ronde endiablée dans votre tête, vous vous apercevez que la fille est seule et qu'elle ne fait que chatouiller une poire, ... HEIN ? O_O j'ai bien dit "chatouiller" ? Nath se demanda un instant s'il ne rêvait pas, ou si la fille n'était pas frappée. Mais non, elle était bel et bien en train de promener ses doigts sur la surface du tableau, et la poire remuait dans tous les sens en poussant des éclats de rire absolument affreux.

Mais il se rendit vite compte que l'état mental de la fille n'avait rien à voir dans tout ça. Le tableau pivota sur ses gonds, laissant apparaître une large ouverture dans le mur. Quelle idée de placer un passage secret derrière une poire qui a un rire à vous déchirer les tympans ?!

La fille était déjà à moitié entrée, lorsque Nath se rendit compte que le tableau était en train de se refermer. Naturellement, il n'allait pas rester là à regarder cette poire hilare les bras croisés. S'il était venu ici, autant aller jusqu'au bout. Il s'élança dans le couloir et parvint à placer son pied droit entre le mur et le tableau. C'est alors qu'il tentait de repousser le tableau pour pouvoir se glisser dans la pièce secrète qu'une odeur sucrée qu'il détestait tant emplit ses narines. Bon, les cerises ça allait. Mais ô horreur et damnation! ça sentait le gâteau au chocolat.


"YUCK !! Help, on veut m'asphyxier !"

Tout être normalement constitué adule, aime, ou du moins supporte, l'odeur du chocolat. Je sais à quoi vous pensez. Mais non, détrompez vous, Nathanaël Gyllenhâal avait une constitution tout ce qu'il y a de plus normal. Ce profond dégoût de tout ce qui avait trait au cacao et compagnie était simplement dû à une over-dose magistrale de chocolat lorsqu'il avait sept ans. Je vais vous épargner les détails de cette anecdote désastreuse. Disons juste que pour l'instant, il avait une folle envie d'arrêter de respirer le temps de trouver les toilettes les plus proches. Sauf qu'il était coincé entre le mur et ce satané tableau.
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MessageSujet: Re: Quand l'estomac l'emporte sur la raison   Quand l'estomac l'emporte sur la raison EmptyLun 31 Juil - 20:22:14

Sam plongea goulûment ses dents dans la pâte tendre du beignet, amenant sa main sous la pâtisserie pour éviter de faire tomber par terre le coulis de chocolat qui s’en échappa. Les yeux fermés, la fillette prenait le temps de se délecter de sa gourmandise, la pâte de chocolat s’imprégnant dans sa bouche. A peine avait-elle croqué dans la pâtisserie si délicieuse que deux elfes de maison se jetait sur elle armés de torchons pour essuyer ses mains trempées de chocolat. La jeune fille prit un air gêné, montrant que ce n’était vraiment pas la peine. Elle adorait se lécher les doigts après non mais ! On ne gâche pas la nourriture, surtout quand il y a du cacao dedans !

Le chocolat, c’était tout un mode de vie chez mam’zelle Richards. Quand tous les enfants de son âge prennent du lait ou du thé le matin, Sam boit un chocolat chaud – ou froid suivant les circonstances -. Parfum de crème glacée favori ? Le chocolat. Histoire Moldue préférée ? Charlie et la Chocolaterie. Histoire sorcière préférée ? Leny et la cravate en chocolat. Depuis toujours, le chocolat était LA drogue attitrée de Sam. Déprimée ? Rien de tel que du chocolat pour remonter le moral. Heureuse ? Faites péter le chocolat pour fêter ça ! [chocolat – Malibu] On se demandait, des fois, si elle ne voyait pas la vie en marron… Noir, blanc, au lait, n’importe quel chocolat – à condition qu’il soit de bonne qualité attention ! Faut pas exagérer non plus – lui convenait.

Mais c’est alors qu’un cri de désespoir empreint de douleur vint la stopper brusquement et plutôt violemment alors qu’elle savourait la pâtisserie chocolatée. Ah non ! Pas d’accord ! Le chocolat c’est sacré ! Revenez quand elle aura fini son beignet ! Bon… Par chance, elle l’avait déjà pratiquement totalement engouffré – ça en devenait presque boulimique chez elle -. Elle avala rapidement la dernière bouchée en se retournant vers la porte-tableau par laquelle elle s’était introduite une petite minute auparavant.

Et Sam se retrouva nez à nez, ou plutôt nez à épaule avec un jeune garçon d’environ dix-quinze centimètres son aîné, des mèches noires dans tous les sens et la moitié de son corps de l’autre côté du tableau… Hein ?! Comment avait-il fait pour… Bref, là n’est pas la question. Il fallait surtout l’aider à se sortir de ce pétrin, ou plutôt de cet encadrement de porte. Et puis qu’est-ce qu’il faisait là ? Ce n’était pas l’heure du couvre-feu ? Ces jeunes d’aujourd’hui… tous irrespectueux des règles… Bon, en même temps, si on le prend comme ça, que faisait-elle là, elle ? La porte Sam, la porte !

La petite minuscule Gryffondor se jeta contre le tableau et poussa de toutes ses forces jusqu’à ce que la porte bouge de quelques centimètres, permettant la libération du garçon. Comme quoi, le proverbe est bien vrai : « Petit, mais costaud ! » Fière d’elle, Sam tira sur le bras déjà écrasé de son camarade pour l’enlever de l’encadrement de la porte qui se referma dans un bruit sourd. Les yeux de la fillette furent instantanément attirés par le blason doré et rouge du jeune garçon. Un Gryffondor ! Chouette, un coupain ! clown M’enfin, tous les Gryffondor n’étaient pas des modèles… Prenez Sam par exemple… N’empêche, quelle chochotte ! Bon, OK, ça devait faire un peu mal, mais de là à ne plus respirer… Son regard bleu avec une expression de malice, Sam posa les mains sur les hanches.


Se faire asphyxier parce qu’on est coincé dans une porte, c’est pas un peu exagéré par hasard ?
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MessageSujet: Re: Quand l'estomac l'emporte sur la raison   Quand l'estomac l'emporte sur la raison EmptyMar 22 Aoû - 20:45:09

La porte –qui, en réalité, était plus lourde qu’on ne l’aurait cru- retenait toute l’attention de Nathanaël. Le dos contre le mur, un pied tentant en vain de repousser le lourd tableau aux dimensions imposantes, la réserve d’énergie du Gryffondor aux cheveux d’ébène s’épuisait à une vitesse fulgurante. Sa tenacité le mènerait à sa perte, on le lui avait toujours dit. Et, dans son combat contre cette satané nature morte (vivante en l’occurrence), il ne réalisa même pas que quelqu’un –la petite rousse de toute à l’heure- l’avait tiré d’affaire. En moins de deux, il s’était retrouvé dans la pièce qu’il tenait tant à explorer. Un simple regard aux alentours le fit réaliser qu’il avait été à des années lumière de se douter qu’il s’agissait des cuisines de Poudlard.

La pièce était pauvrement meublée. Et c’est le cas de le dire, elle ne comportait en tout et pour tout cinq tables, plus quelques chaises et d’autres choses qu’une cuisine digne de ce nom se devait de contenir. Ce détail était d’autant plus frappant que la salle en question rivalisait en superficie avec la Grande salle. Ce qui frappait le plus, en fait, c’était la disposition toute particulière des tables, qui rappelait en tout point celle de la salle à manger. Pour compenser le grand vide issu du manque de meubles, un nombre incalculable de biscuits en tout genre s’entassaient en équilibre précaire sur une bonne partie de la surface boisée des cinq tables. Un peu plus loin vers le fond de la salle, trônaient d’autres plats accompagnés de quelques piles de vaisselle sale – les restes du copieux dîner de tout à l’heure.

L’effet de surprise s’étant étouffé, Nathanaël détacha (non sans peine) ses yeux des friandises qui ne demandaient qu’à rejoindre son estomac. C’est là qu’il vit, avec un léger sursaut (Poudlard ne cesse de surprendre), une bonne dizaine de minuscules créatures agglutinés autour de lui, leurs grands yeux rappelant des balles de tennis l’observant de la tête aux pieds. Une pile d’assiettes menaçant de s’ébranler d’une minute à l’autre dans les mains de l’une d’entre elles.

Il serait resté comme figé encore longtemps, si une « délicieuse » odeur de chocolat n’avait pas soudain empli ses narines. Sortant de sa rêverie, Nathanaël se retourna vers ce qu’apparemment, on qualifiait de « porte » ici. Ses yeux se posèrent sur la petite Gryffondor –car c’était bien une Gryffondor- aux cheveux roux, qui était en train de s’empoisonner croquer à pleines dents dans un éclair au chocolat particulièrement énorme, son autre main armée d’un bon brownie bien brown. A ce moment-là, son estomac fit un petit bond suivi d’un bruit des plus bizarres, et son envie de dégurgiter tout ce qu’il avait avalé quelques heures plus tôt devint plus forte que jamais. Il fit mine de s’élancer vers la porte-tableau, quand, stoppé dans son élan par la première réflexion intelligente du soir, il réalisa que la rouquine lui bloquait le passage. Ben oui, elle était juste devant la sortie, dangereusement armée. Il se retrouvait coincé dans cet enfer chocolaté.

([…]There’s always SAMthing in your way, what can you say, you’re gonna have a good day […] (the click five) X] )

Grimaçant, le jeune garçon tendit le bras droit devant lui, comme pour se protéger d’un danger inexistant.

*Elle veut vraiment m’achever !*


« Pose ça ! Non, mieux, jette le ! Regarde, il y a une poubelle juste là ! »

Il indiqua d’un geste une poubelle (la seule visible en tout cas) qui était en réalité (naturellement) assez éloignée. Il fallait savoir sacrément bien viser pour l’atteindre de là où ils se trouvaient.

« C’est mauvais pour la santé ! » dit-il comme pour justifier ses propos. « Puis ça laisse des traces de chocolat autour de la bouche. Puis t’as les mains complètement collantes après, on dirait que tu les as trempées dans un pot de super glue ! »

« Et en plus, ça fait grossir ! » compléta-t-il avec ce qui lui semblait un argument solide. Pour la plupart des filles, en tout cas.
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MessageSujet: Re: Quand l'estomac l'emporte sur la raison   Quand l'estomac l'emporte sur la raison EmptySam 26 Aoû - 19:04:00

Le pauvre garçon en aurait vécu des choses dans sa soirée. A commencer par se faire écrabouiller par un tableau monstrueusement gigantesque qui, en plus, représentait une coupe de fruits. Encore mourir écrasé par un grand chevalier en armure aux airs de tueur, ça aurait pu passer, faire noble, mais des fruits, une pauvre petite nature morte, c’était carrément ridicule. Heureusement que Sam avait été là pour lui éviter de mourir dans la honte. Qu’est-ce qu’on ferait sans elle ? On se le demande...

Le Gryffondor sauvé in extremis par notre si géniale ET douée ET intelligente ET bien sous tout rapport ET modeste rouquine avait l’air complètement désemparé. On aurait dit que c’était la première fois qu’il voyait des elfes de maison de sa vie. Bon c’est vrai, un elfe de maison, ça n’a pas un physique à tomber par terre. Rien à voir avec ceux des contes moldus décrits comme humanoïdes, blonds, beaux etc. Où est-ce que les Moldus allaient chercher leurs idées ? Surtout en ce qui concerne des créatures qu’ils n’avaient jamais vues de leur vie, qui était l’imbécile qui avait pu leur dire que les elfes étaient beaux ?

Maintenant que son collègue de maison était hors de danger – qui soi dit en passant était un danger mortel qui aurait pu faire le sujet d’une histoire dont Sam aurait été l’héroïne -, Sam pouvait reprendre son repas nocturne là où elle l’avait laissé. Elle attrapa un brownie ainsi qu’un éclair au chocolat, hésitant sur lequel des deux elle allait dévorer en premier. On aurait pu croire un tyran qui s’interrogeait sur les moyens qu’il allait utiliser pour torturer sa victime afin de la faire parler. Alors, on l’écartèle ou on lui chatouille la plante des pieds avec une plume d’oie ? D’après Sam, ç’aurait été l’écartèlement qui l’aurait le moins fait souffrir. Bref, elle choisit finalement l’éclair au chocolat dans lequel elle mordit violemment. A peine avait-elle avalé une bouchée que déjà elle en prenait une autre, prenant tout juste le temps de se lécher les doigts et d’essuyer les traces brunes autour de sa bouche. Le dos appuyé contre la grosse porte tueuse de petit garçon pas-si-petit-que-ça, les yeux à peine fermés, la petite Gryffondor se délectait de chaque bouchée.

Le garçon s’approchait d’elle rapidement, et Sam se demanda même s’il n’allait pas lui rentrer dedans. Cela eut pour effet de l’arrêter net dans son goûter et elle manqua même de lâcher son éclair, chose très grave quand on sait qui est Samantha Lillie Richards. Il avait en fait l’air terrorisé par les deux délices de pâtisserie que Sam tenait entre ses petites mains. Pourtant ça n’a rien de dangereux un gâteau tant qu’il ne reste pas coincé en plein milieu de vote gorge, vous fait devenir violet pour ensuite vous tuer violemment. Non, vraiment, c’est doux un gâteau.

Le jeter ? Un éclair au chocolat ? Assassin ! Briseur de rêves ! Non mais oh pas d’accord ! Qu’il essaie de lui prendre sa nourriture des mains et il regretterait de ne pas s’être fait écraser par le tableau ! Sam ramena ses mains contre elle et se tourna légèrement, protégeant ainsi ses précieux biens au cas où il prendrait l’envie folle et désuée d’attaquer les gourmandises. Depuis quand le chocolat était-il mauvais pour la santé ? Bon peut-être pour certains. Mais pour Sam, c’était le remède miracle à tout et n’importe quoi (et surtout n’importe quoi). Pour les traces autour de la bouche, c’était vrai, mais elle les essuyait quand même ! Elle ne mangeait pas comme un porc ELLE (Tyson *o*). Super quoi ? Gueuluh quoi ? C’était quoi que ce truc de barbare ?


Super gueuluh ?

En plus ça fait grossir... L’argument bidon par excellence. LA phrase interdite. Quiconque osait dire ça à une fille risquait de finir ses jours dans la minute qui suivait. Le jeune garçon devait être inconscient... ou alors c’était un kamikaze suicidaire. Oui, ça devait être ça. D’abord il cherchait à mourir écrasé par un tableau. Ensuite il tentait de se faire assassiner par une pauvre rouquine sans défense. Sam lança au Gryffondor un regard noir, qui voulait dire « si tu veux survivre, cours vite ».

Tu veux mourir toi non ?
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MessageSujet: Re: Quand l'estomac l'emporte sur la raison   Quand l'estomac l'emporte sur la raison EmptyDim 27 Aoû - 7:12:54

Nathanaël avait été déçu de voir que la rouquine n’était pas convaincue par ses arguments qui pourtant étaient en béton. Se goinfrer de chocolat à minuit alors que les tables grouillaient sous le poids d’une dizaine de délices à l’état pur sans compter le fait de risquer sa vie en descendant aux cuisines sans croiser un préfet… Cette fille état vraiment une Gryffondor. Une Gryffondor masochiste. Et, qui plus est, elle s’obstinait à lui empoisonner davantage l’existence en refusant de se débarrasser des deux asphyxiants. Une Gryffondor sadique. Non, vraiment, il ne pouvait pas mieux tomber.
« Mourir, moi ? Pas spécialement. Par contre, toi, on dirait que c’est le cas. »

Il bascula sa tête en arrière, cherchant une issue, lorsque son regard se posa sur une dizaine de plats remplis de gâteaux, bonbons aux couleurs pétantes et aux formes bizarroïdes, d’éclairs, et bine sûr, de toute une série de délices au chocolat… qui flottaient. Les créatures aux yeux globuleux, se rendant compte qu’un autre élève était entré, l’assaillirent. Ce n’est qu’après quelques secondes de réflexion intense qu’il réalisa que chacune d’entre elles tenait un plat et tentait de le pousser vers Nathanaël. On aurait dit une bande de marchands qui se battaient pour vendre leurs articles. Réellement assailli, Nath tenta de reculer. Je dis bien ‘tenta’ car quelque chose de dur l’interrompit dans son élan. Sous l’effet de surprise, il tangua, puis perdit carrément l’équilibre. S’attendant à heurter les dalles gelées des cuisines, il eut la stupéfaction de retrouver sa magnifique chute amortie par quelque chose de moelleux. Ses mains avaient plongé dans quelque chose qui ressemblait au toucher à un tas de mousse à raser. Portant sa main droite à son visage, il s’aperçut avec dégoût qu’il s’agissait de la crème chantilly.

*Beûûrk !*

Les créatures bizarroïdes l’avaient entouré. Visiblement, ils n’avaient pas pensé qu’un illuminé dans le genre Nath serait tombé à la renverse. C’était mal le connaître… La pas douée attitude l’avait choisi pour cible dès sa plus tendre enfance.

Nathanaël leva les yeux vers les créatures stupidement agglutinés autour de lui, le dévisageant avec leurs grands yeux ronds. D’abord le chocolat, maintenant ça. C’était officiel, il déclarait la guerre aux elfes de maison. La S.A.L.E dont il avait entendu parler quelques heures plus tôt n’avait plus aucune chance de le voir rejoindre ses rangs.

Se redressant sur ses coudes, il fit pivoter sa tête à un peu moins 180° et coula son regard vers la rouquine littéralement morte de rire (ou de s’être trop goinfrée de chocolat ?). Marrant hein ? Se retrouver avachi dans un gâteau bourré de crème chantilly… Aurait de loin préféré une tarte aux fraises.


« Tu connais pas la super glue ? Attends, je vais te montrer »

Il tendit son bras gauche et s’empara de son sac étalé à quelques deux mètres de lui, qui avait miraculeusement évité les bouts de chantilly qui avaient éclaboussé les alentours. Il le vida de son contenu sans plus de cérémonie que ça, et se mit à chercher le petit tube de super glue qu’il trimballait avec lui partout où il allait. Après d’intenses recherches, il finit par le brandir d’un geste triomphant au-dessus de sa tête.

« Passe-moi ton éclair ! »

Sans attendre la réponse, il tendit un bras pour atteindre l’éclair précieusement gardé dans les mains de la petite rouquine. A la vue de son expression, on aurait dit que son pire cauchemar venait de se réaliser. Elle s’était aggripée à ce petit bout de pâte et de chocolat comme s’il s’agissait de son bien le plus précieux.

« Allez, c’est pour la bonne cause ! » ajouta Nath, avec un petit soupir. « Triplement bonne, même. »

Au terme de quelques efforts, il parvint à arracher le pauvre petit éclair des mains de la Gryffondor, et étala négligemment une bonne dose de super glue dessus. Après quoi son bras droit décrit un cercle (presque) entier et le lança à travers la vaste salle. L’un des elfes s’élança pour rattraper ce petit bout de bonheur des gourmands, histoire de limiter les dégâts. Il réussit à le rattraper in extremis, à la grande satisfaction de Nathanaël. Au moment où l’elfe s’avança vers la poubelle, le garçon se tourna vers la petite rousse et lui indiqua la créature d’un geste de main : elle était maintenant en train de se débattre avec cet éclair qui ne voulait plus se détacher de ses petites mains.

« C’est très efficace quand on sait s’en servir. »

Il s’avança vers le plateau rempli d’éclairs tout frais, en saisit un et le tendit à Sam.

« Remboursement time. Bon, celui là est pas à moitié entamé puis il est sûrement moins bon que l’autre mais c’est toujours ça de gagné. »
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MessageSujet: Re: Quand l'estomac l'emporte sur la raison   Quand l'estomac l'emporte sur la raison EmptyDim 3 Sep - 10:35:39

Sam protégeait encore et toujours les pâtisseries chocolatées chères à son ventre ses yeux de l’envahisseur. On ne savait jamais avec les gens comme lui. Il pouvait se jeter sur elle à tout moment pour détruire les mets sacrés. Non vraiment, elle n’avait pas confiance, il y avait dans les yeux de ce garçon un je-ne-sais-quoi, une drôle de lueur qui disait que le chocolat n’était plus en sécurité à ses côtés. Mais remarquez, peut-être était-il allergique au cacao. La Gryffondor ouvrit des yeux grands comme des Vifs d’or à cette idée. Ca existait des gens comme ça ? Si c’était ça, Sam le plaignait, le pauvre devait atrocement souffrir de sa vie sans chocolat. Il fallait être gentil avec les gens qui souffrent, la fillette se radoucit donc instantanément et le regarda avec pitié.

Les elfes de maison avaient été étrangement lents avant de se jeter violemment sur le jeune garçon. Pour Sam, ils avaient accouru au quart de fraction de seconde, traversant toute la cuisine. A peine avait-elle été rentrée qu’ils s’étaient disputés pour atteindre ses mains et y placer des tonnes de nourriture, entre deux révérences. Et ce n’était que maintenant qu’ils remarquaient la présence du jeune Gryffondor… A croire qu’il suffisait d’avoir une couleur de cheveux qui se voyait même dans le noir pour qu’on ne vous oublie pas. Mais, pour s’excuser, les elfes de maison s’étaient tous pressés sur lui avec deux fois plus de nourriture que pour Sam. En voilà même un qui apportait un énorme – mais quand je dis énorme... ça aurait servir de château à une famille de Billywig – gâteau tout blanchâtre, surmonté d’un pic – que dis-je c’est un pic, c’est un cap, c’est une péninsule ! – de chantilly. Rien que l’odeur de la crème lactée donnait des hauts le corps à Sam. Autant, s’il avait été en chocolat, elle se serait jetée dessus, autant la chantilly, ... Yuck !

Le pauvre Gryffondor était donc agressé de toutes parts par les petites créatures avec leurs plats de toutes les couleurs et de toutes les formes. Totalement désemparé, il reculait pour essayer de se débarrasser d’eux, mais sa route était barrée par le...


« Attention ! Le ... »

Trop tard. Le garçon avait buté contre la génoise et tombait déjà dans la crème fouettée avec plus ou MOINS de grâce et de délicatesse. Quant à sa dignité... ce n’était même pas la peine d’en parler.

« ... gâteau. »

Le jeune homme avait l’air d’aimer la chantilly autant que Sam. Il n’y avait rien de pire que la chantilly. A part peut-être les haricots verts, et encore, même pas sûr. Faudrait comparer. Haricots verts trempés dans la chantilly... Yuck ! Quand elle le vit, comme ça, recouvert de mousse blanche qui puait le sucre et le lait mélangés, étalé sur le sol, sa seule et unique réaction fut d’éclater de rire. Avons-le, la situation était plus que comique, ça ne le faisait peut-être pas rire lui, mais Sam, elle, en avait littéralement les larmes aux yeux. Il n’avait d’ailleurs pas l’air d’apprécier qu’elle se bidonne autant. Valait peut-être mieux arrêter, faut pas oublier que le pauvre souffrait d’une vie sans chocolat !

Encore cette super gueuluh ? Le temps qu’il attrape son sac, pas très loin des chaussures de la rouquine, elle essuya ses vêtements qui avaient été cibles de quelques petites giclées de chantilly. Sam s’aperçut bien vite que la super gueuluh n’était pas si super que ça, c’était un tout petit tube en plastique qu n’avait rien d’exceptionnel. La fillette en avait presque oublié sa moitié d’éclair – j’ai dit presque – et quand il lui demanda son éclair, elle mit un temps à réaliser de quoi il parlait. Entre temps il s’était jeté sur ses mains pour tenter de le lui voler. Sam s’y agrippa tant bien que mal et le regarda avec effroi.


« Non c’est pas bon pour toi... C’est au chocolat ! Oh et puis t’as qu’à bouffer ta super gueuluh ! Dégage ! »

Mais il ne faut pas se leurrer. Sam avait beau avoir de la force, il était beaucoup plus grand qu’elle et même si elle avait tenté de le griffer avec ses ongles, il avait récupéré la pâtisserie. Y’en avait pleins d’autres à côté, pourquoi celui là ? Pourquoi son sien à elle ? Il était maintenant en train de faire couler un drôle de truc visqueux – on peut pas dire liquide parce que justement, le plus bizarre c’est que c’était pas liquide – de son tube en plastique qu’il mit sur le gâteau. Sam, rongée par la curiosité, ne lâchait pas le garçon des yeux, et plus particulièrement ce qu’il faisait à l’éclair. Il le jeta ensuite à travers la pièce et la rouquine dut étouffer un cri de désapprobation. Ça ne disait toujours pas à quoi servait la super gueuluh. Elle tourna ses yeux vers le Gryffondor avec un regard d’incompréhension. C’est bien, tu sais lancer des pâtisseries et détruire les rêves des petites filles, et alors ?

Suivant les gestes du grand brun, elle regarda le petit elfe qui avait eu la malchance de rattraper l’éclair qui ne pouvait maintenant plus s’en défaire. Il était littéralement collé au gâteau. Comment ça se faisait ? Un éclair de lumière passa dans les yeux de la fillette, c’était donc ça la super gueuluh ! Ah je veuuuux ! C’était trop bien ça ! Pourquoi y’avait pas ça chez elle ? Et pourquoi il connaissait ça et pas elle ?

Sous le regard noir des elfes de maison qui n’avaient pas apprécié la blague de son camarade, la Gryffondor s’assit sur le rebord d’une table de bois – qui, étant donné de la disposition des cinq tables géantes, devait représenter celle de Serdaigle – et tendit la main pour prendre l’éclair tout neuf que lui offrait le jeune garçon.


« Merci ... euh ... toi. C’est génial ta super gueuluh, T’as trouvé ça où ? »
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MessageSujet: Re: Quand l'estomac l'emporte sur la raison   Quand l'estomac l'emporte sur la raison EmptyDim 3 Sep - 13:08:37

C’était fou de voir à quel point les filles étaient chiantes paresseuses radines jalouses possessives. S’agripper à un éclair, à moitié entamé qui plus est, au point d’en percer la pâte bien moelleuse et tremper ses ongles à rallonge dans une masse couleur chocolat presque liquide qu’était la crème qui recouvrait son mini bout de bonheur, c’était pas de la folie ça ? Surtout qu’après ça, il fallait vraiment être cingléE pour s’envoyer dans la bouche un machin à ce point bourré de microbes. Par conséquent, son geste surprotecteur –rien qu’à peine ^^- vis-à-vis de l’éclair ne découlait que d’une impérieuse nécessité d’empêcher Nath de s’en emparer. Plutôt mourir. Et après on se demande pourquoi on ne leur a jamais confié de responsabilités politiques. Responsabilités tout court d’ailleurs. Non mais franchement, vous voyez une femme à la tête d’un Etat, vous ? Ce serait carrément suicidaire.

« Le chocolat c’est bon pour personne. Faut pas croire les gens qui disent que c’est bon pour le moral, c’est de l’arnaque qui tue. J’en ai fait l’expérience, mon moral ne demande qu’à remonter en flèche après en avoir mangé un gramme. Ils essayent juste de t’en vendre le plus possible, voilà tout. Au final, ce n’est qu’un mix pourri de cacao, de sucre et autres produits dégueu couleur terre mouillée. Et puis… regarde toi… »

Il scruta la pièce à la recherche d’un miroir ou un quelconque objet susceptible d’y ressembler, mais en vain. Les elfes de maison (surtout de sexe féminin en fait, mais on l’aura compris) devaient avoir trop peur de consacrer trop de temps à soigner leur image avec des miroirs accrochés un peu partout, et risquer d’être en retard sur leur boulot. D’où l’absence de ces derniers.

« Non, laisse tomber. Bref, t’as du chocolat juste là. » il indiqua la joue droite et une partie du menton. « Tu manges comme un tyson porc ^^ »

Bon, vu les circonstances, Nathanaël était peut-être mal placé pour en parler. Son dos était entièrement recouvert d’une mousse blanche dégoulinant le long de sa robe flambant neuve – et déjà à jeter ! Il s’était attendu à ce que les elfes débarquent sur les chapeaux de roues et lui lancent un sort de nettoyage, comme il se devait, mais il devait déjà avoir très sommeil à cette heure là, le petit Gryffondor aux cheveux d’ébène. Puisqu’une moitié de lui était apparemment plongée dans une existence complètement surréaliste. Il rêvait quoi. Des elfes, le traiter en roi après le coup de la super glue ? Non, décidément, il était fatigué ce soir là.

Ne supportant ni l’odeur, ni l’aspect de cette crème blanche dans laquelle il avait eu la maladresse d’atterrir, Nath ne voyait qu’une solution. Abandonner sa robe de sorcier toute neuve. Oui, car trimballer sur vos épaules un vêtement à ce point imprégné de chantilly, non merci, vraiment très peu pour moi. Surtout que c’était également dangereux pour ses camarades : il ne voulait pas être la cause d’un empoisonnement (à coup de chantilly) massif. Alors bon… autant la laisser aux elfes. Petit cadeau de dernière minute. Histoire qu’ils ne l’oublient pas. Avec un peu de chance, il aurait peut-être droit à un cadeau d’anniversaire de leur part, qui sait. C’est donc pour cela qu’il s’en débarrassa vite fait bien fait, en la roulant en boule et en la balançant sous la table la plus proche.


« La super glue ? Ca se vend un peu partout dans Londres. Tu sors jamais de chez toi ou quoi ? D’ailleurs, t’auras du mal à en trouver si tu continues à dire « Gueuluuuuh ». C’est GLUE. C’est aussi simple que ça. »
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MessageSujet: Re: Quand l'estomac l'emporte sur la raison   Quand l'estomac l'emporte sur la raison EmptyVen 8 Sep - 17:50:16

C’était fou de voir à quel point les garçons étaient chiants, chiants, chiants, chiants, chiants. Qu’est-ce qu’il y connaissait lui au bonheur de tremper ses doigts dans du chocolat fondu pour ensuite se les lécher goulûment hein ? Des femmes à la tête d’un état ? Il y en avait eu pleins ! Margareth Tatcher Artemisia Lufkin, la première ministre de la Magie ! Millicent Bagnold, il n’y a pas si longtemps. Et franchement, quand ce sont les hommes qui dirigent, vous voyez le bordel que ça donne... Alors je peux vous assurer que y’a pas de quoi être fier. Vous avez peur de donner des responsabilités aux femmes ? Mais ça ne peut vraiment pas être pire, ça ne serait forcément que mieux ! D’ailleurs, Sam avait trouvé sa voie, elle serait ministre de la Magie... juste pour vous montrer bande de misogynes !

Le chocolat bon pour personne... Mieux valait être sourd que d’entendre ça. Le chocolat, c’est la santé. Ça soigne (presque) tout. Du moins quand il s’agissait de Sam. Alors peut-être que pour le reste du monde c’était mauvais, mais ce n’était pas « bon pour personne », puisqu’une personne en était satisfaite. Logique... Et puis il n’y avait pas QUE du cacao et du sucre, qu’est-ce qu’il y connaissait lui à la torréfaction du chocolat, à tout le travail sur le cacao, la pâte, le beurre de cacao, les di_méthyl_benzene le gluten ou autres ?! [faut pas s’inquiéter, j’ai fait mes TPE sur le chocolat]. Dans son énervement intérieur, la fillette en avait oublié son éclair tout neuf qui avait légèrement coulé sur ses mains. Mains qu’elle avait utilisé pour frotter sa bouche, pour enlever les traces de chocolat... Imaginez donc le visage de la Gryffondor en cet instant !


« Et puis. regarde-toi… »

Quoi ? Sam pencha la tête en avant et haussa les épaules, essayant de comprendre ce qui le gênait dans sa tenue, rien d’extravagant si ? La jeune fille releva la tête et interrogea son camarade de maison du regard. Celui-ci montra du doigt une partie de son visage, apparemment tachée de brun. Sam essuya violemment sa joue avec ses mains encore pleine de pâte chocolatée et quand elle réalisa que ça allait en empirant – il faut dire que lui rigolait comme une baleine – elle jeta un coup d’œil à ses mains avant de comprendre. Quoi je mange comme un porc ?

T’as vu ta tête, t’as vu tes bras ? Ils sont tellement maigres des fois on dirait un velux [délire perso OFF]

« Tu t’es vu quand t’as bu ? [OFF j’ai dit !] Tu manges la chantilly par le dos toi ? »

La jeune Gryffondor aurait bien tenté de lui lancer un Récurvite, qu’elle réussissait généralement plutôt bien, mais la chance n’étant pas avec elle ce soir-là, elle préféra s’abstenir. Il risquait de fuir en courant si elle lui trouait le dos avec un sort mal lancé. La pas douée attitude se faisait sentir, c’est moi qui vous le dis ! Elle opta donc pour aller chercher deux serviettes que lui tendit un petit elfe effrayé (probablement par la super gueuluh). La fillette en lança une au garçon et déplia brusquement celle qui lui restait dans les mains pour frotter énergiquement son petit visage plein de tâches de rousseur. Quand sa tête ressortit de la serviette, sa robe de sorcier pleine de crème avait disparu. Après une seconde d’incompréhension, elle haussa à nouveau les épaules et retourna s’asseoir sur son coin de table. Comment qu’il disait ? Pas gueuluh ?

« Glue... Okay. Si si je sors, mais j’en avais jamais vu. Un bon sortilège de glu perpétuelle est aussi efficace. Mais beaucoup moins marrant j’avoue. »

Ce qui était drôle, c’était le fait d’étaler soi-même la colle liquide. Sam se demandait ce qui arriverait si la personne qui l’utilisait dérapait et s’en mettait sur les doigts. Après tout, est-ce qu’il resterait collé à la chose qu’il avait entre les mains ou au petit tube en plastique ? Ca paraîtrait logique mais personne ne voudrait s’en servir dans ce cas. Mais qui s’en servait d’ailleurs ? Les gens avaient tendance à préférer la facilité au loisir, donc pourquoi inventer de la Super Glue alors qu’on avait un sort fait pour ça. M’enfin ce jeune garçon avait l’air étrange, on pouvait pas lui en vouloir.

« Au fait, t’appelles comment ? »
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