*Nom: McGregor
*Prénom: Juliette
*Age de vôtre personnage : 11 ans
*Age du posteur (au moins 14 ans) : 14 ans
*Comment avez vous connu le site? Grâce à un TopSite


Une journée magnifique s'annonçait en Angleterre. Les nuages commençaient tout doucement à s'éloigner, laissant apparaître un ciel bleuté où voletaient des dizaines d'oiseaux affolés par le brouhaha inhabituel qui régnait en cette heure matinale. Des centaines de gens s'accumulaient sur le quai 9 3/4 de la fameuse gare de KingCross. Une locomotive rouge crachait de la fumée, suivie de dizaines de wagons où des enfants se penchaient aux fenêtres et saluaient leurs parents. D'autres tentaient d'échapper à l'étreinte de leurs mères, les yeux rougis par les larmes.
Des personnes sortaient d'une barrière, venant de la gare où tous les moldus se trouvaient. Un chariot métallique commença à sortir mais il s'immobilisa soudain, ne laissant pas apparaître la personne qui le magnait. Des gens rigolèrent en le voyant et soudain, une voix s'éleva de la barrière, une voix féminine :

Quelqu'un aurait-il l'amabilitééé de m'aider ? Ce n'est pas que l'endroit ne soit pas confortable mais ... il n'est pas confortable ! Je suis restée coincée, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un train à prendre alors .... Haaaahoooooooouuuuuuu ....

La jeune fille venait d'être tirée vers l'avant par une dame âgée, portant un chapeau noir délabré, qui s'éloigna avant même que l'élève puisse la remercier. Elle était tombée par terre à cause de la brutalité de sa sortie et s'aperçut que nombre de gens la regardaient. Elle se releva à adressa un grand sourire à tout le monde, découvrant son visage au teint clair, ni trop pâle, ni trop bronzé. Ses yeux bleus-gris s'accordaient avec le T-shirt qu'elle portait. Son jean large qui lui tombait sur les hanches lui donnait un air décontracté. Ses cheveux chatins clairs lui tombaient sur les épaules et elle les releva en une queue de cheval grossièrement faite. Elle s'appelait Juliette McGregor et venait d'une famille qui étaient sorciers depuis un demi millénaire, ayant toujours vécu en Ecosse. Le voyage depuis ce pays avait été long car Juliette avait du prendre un train moldu, ce auquel elle n'était pas habituée, et elle avait fait un bon nombre de gaffes lui attirant l’attention de la plupart des passagers. Mais elle ne s’en souciait guère ! Elle avait un caractère jovial et ce genre d’incidents la faisait plus rire que pleurer !

Elle monta donc dans le train et chercha un compartiment qui n’était pas vide pour ne pas se sentir trop abandonnée. Elle en choisit un avec une jeune fille qui devait avoir à peu près l’âge de Juliette, c'est-à-dire 11 ans, et un garçon plus âgé qui était probablement son frère, compte tenu de leur ressemblance. Elle les salua, mit ses deux valises et son sac à dos sur les portes bagages et s’installa sur le siège contre la vitre pour pouvoir contempler le paysage. Malheureusement pour elle, ses deux voisins de compartiments n’avaient pas l’air très sociables et n’étaient pas partis pour décrocher un seul mot du voyage. Juliette renonça à changer de compartiment car le train s’ébranla et démarra en douceur pour sortir de la gare et entrer dans la campagne anglaise. Elle mit son front contre la vitre et soutînt sa tête avec une main …. Le voyage commençait.

Un bout d’une demi heure, Juliette commençait déjà à s’ennuyer. Elle ne supportait pas de ne parler à personne alors que ce train était remplit d’élèves. Elle se leva et jetta un œil dans le couloir où des dizaines de premières années parlaient bruyamment, s’extasiant de ce qu’ils voyaient ! C’était différent pour Juliette car sa famille allait à Poudlard depuis longtemps et chacun lui avait décrit avec attention tout ce qu’elle verrait … Même si elle était vraiment heureuse d’être ici et qu’elle était impatiente de s’installer au château, elle ne pouvait être étonnée de ce qu’elle voyait. Elle s’assit donc à nouveau dans son compartiment et eut un léger soupire. Les champs qu’elle voyait à perte de vue lui rappelaient tant ceux qu’elle avaient traversés en Allemagne, affamée et épuisée. En effet, à l’âge de 6 ans, la tante de Juliette, Suzanne McGregor, la première mage noir de toute la famille, avait enlevé la jeune fille et son grand frère pour aller s’enfermer deux ans avec eux dans une petite ferme au fin fond de l’Allemagne. Le but était de les initier à la magie noire … mais les parents de Juliette lui avaient sans cesse répété qu’il ne fallait pas se servir de cette magie ! C’est pourquoi pendant deux ans, elle ne parla presque jamais, elle ne sourit pas l’ombre d’une fois ! A l’âge de huit ans et demi, elle réussit à s’échapper, bravant les pièges qui entouraient la maison. Et c’est ainsi qu’elle avait erré longuement dans la campagne allemande avant d’être recueillie par une villageoise et de retrouver ses parents, qui avaient sombrés dans la déprime. Cette mésaventure avait eut un seul aspect positif : elle avait permis à Juliette d’acquérir un sang-froid et un courage exceptionnels. Depuis, elle avait repris une vie normale chez elle, avait même appris à voler sur un balai (taillé par son grand-père dans les arbres des forêts écossaises) et avait savouré tous les moments passés avec sa famille. Sa tante et son frère ne furent malheureusement pas retrouvés … Ils s’étaient probablement cachés et Juliette savait que Suzanne reviendrait pour lui faire regretter de s’être enfuie …

Juliette eut un frisson en repensant à tout cela ... Elle savait qu’un jour elle devrait faire face à son passé mais ce jour était encore loin. Perdue dans ses pensées, elle ne se rendit pas compte que le train ralentissait et que les élèves commençaient à s’agiter. Ses voisins de compartiments si peu aimables firent tout de même un geste en la prévenant qu’il fallait sortir du train.

Hein, quoi ? Qui ? Où ? dit-elle lorsqu’elle revînt à la réalité.

Elle mit quelques secondes à comprendre la situation et poussa un petit cri aigu avant de se jeter sur sa valise pour prendre sa robe noire de sorcier et l’enfiler par-dessus ses vêtements. Elle se précipita dans le couloir à présent vide et se jeta hors du train au moment où les portes se refermaient. Elle soupira de soulagement et suivit la foule d’élèves qui s’engageaient sur un chemin, derrière un homme d’une taille inhumaine appelant tous les premières années. Elle jeta un œil à ses futurs camarades de classe et tous lui parurent plus petits que leur âge mais en réalité, c’était plutôt elle qui était plus mature que les autres. Ils marchèrent quelques minutes avant d’arriver au bord du lac et d’apercevoir le château de Poudlard. Même si elle l’imaginait bien comme ceci, d’après le récit de ses parents, elle fut tout de même impressionnée par la beauté et la grandeur du bâtiment. Elle sourit malgré elle, tellement elle était contente d’être arrivée. Toutes les premières années durent monter dans des barques afin de traverser le lac et environ vingt minutes plus tard, ils étaient tous devant les portes du château. Ils pénétrèrent dans le hall d’entrée, magnifiquement décoré et illuminé puis se dirigèrent vers la grande salle, celle où l’on prenait les repas, et furent accueillis par des applaudissements de la foule d’élèves qui s’étendaient le long des tables de chaque maison. Juliette les examina et songea à la maison où elle désirait le plus aller.

**Pas Serpentard déjà … à moins que le choixpeau ait un sérieux problème, il ne risque pas de m’y envoyer … Serdaigle … je crois que je n’aurais jamais le courage de travailler autant qu’ils le font …. Poufsouffle, à la rigueur, mais Gryffondor … La maison de mes parents, de mes grands-parents. J'aimerai tellement y être, je serai tellement fière ! **

Elle fut tirée de ses pensées pas la voix du professeur McGonagall, annonçant le nom du premier élève de première année qui allait être réparti. Il s’avança, les yeux exorbités, les lèvres tremblantes, jetant des regards apeurés autour de lui et s’assit sur le tabouret en posant le choixpeau sur sa tête qui le répartit à Serdaigle. La suivante qui tirait la langue à tout ce qui bougeait fut, comme s’y attendant Juliette, envoyée à Serpentard. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que la directrice des Gryffondors annonce :

-McGregor Juliette

La jeune fille s’avança d’un pas déterminé, ignorant tous les regards portés sur elle et porta enfin le choixpeau sur sa tête, priant mentalement pour rejoindre la table des Gryffondors.

Hummmm.....





Je dirais........





GRYFFONDOR!