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 Un matin...
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MessageSujet: Un matin...   Un matin... EmptySam 12 Aoû - 20:14:42

Un courant d'air. La porte de la grande salle s'ouvrit et une jeune fillepénétra dans l'immense pièce. Sicada se dirigea sans même y penser à la table des serpentards. Elle avait passé la nuit à discuter avec une première année de serpentard qui s'était montrée des plus sympathique. Elle s'étira et s'affala sur sa table. Une nuit blanche. Malgré sa fatigue, elle aimait ça, c'était de bons souvenirs, comme au temps où elle passait la plupart de ses nuits en dehors de son dortoir. Ce temps où elle avait Emma, Drago, Orphé, Shaula, Jacen et Kyle comme amis... mais la plupart l'avait grandement déçue... en effet, où étaient-ils tous passés ? Ceux qu'elle avait revu avait changé, les autres restaient cachés et Sicada ne voulait pas leur courir après. Après tout s'ils ne voulaient pas la revoir pourquoi elle, ferait tout pour les retrouver ! Déjà Kyle l'avait trompé avec sa meilleure amie, Shaula, Emma restait introuvable et quand elle demandait de ses nouvelles aus autres fils et filles des Serpent ils haussaient stupidement les épaules. Vendetta était au château mais elle ne l'avait jamais croisé mais... le voulait-elle vraiment ? Ce stupide individu avait plongé tête baissée dans les filets d'une amie, Pénombre. Cette dernière était répuétée à Poudlard pour sortir avec tout le monde. Malgré tout Sicada l'aimait bien... elle avait eu la chance de converser avec elle un soir, dans la salle commune. Depuis son retour elle ne l'avait guère vu mais quelque chose lui disait qu'il allait y avoir du changement... Jacen, elle l'avait vu hier soir et normalement, il n'allait pas tarder à pénétrer dans la grande salle à manger du collège. Shaula elle... aucunes idées sur sa vie. Elle n'avait pas daigné la revoir. Drago... oui Drago et Orphée n'avaient pas vraiment changé... elle avait pu échanger quelques mots avec la jeune fille de Serpentard et avait nourri une véritable conversation avec le jeune Malefoy. Elle était au moins sûre d'une chose : elle pouvait avoir confiance en eux...

D'un geste machinal elle leva sa main et la tendit vers le pichet de jus de citrouille. D'un mouvement habile, elle en versa une quantité considérable dans son verre. Enfin elle le porta à ses lèvres et le but d'une traite. Puis elle laissa tomber sa tête entre ses bras. les bras de la salle résonnait à ses oreilles comme une berceuse et la Vert et Argent était bien en ce moment. Les pensées sans endroit fixes, ses yeux fermés, ses cheveux agissant comme couverture rousse sur son cou et le haut de son dos. Ainsi de loin, on aurait cru à une tache de confiture à l'abricot ( Razz ). La jeune fille semblait endormie mais...
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MessageSujet: Re: Un matin...   Un matin... EmptyLun 21 Aoû - 11:02:17

[Désolée, en ce moment je ne suis pas tip top inspirée mais je ne voulais pas te faire attendre plus longtemps ^^'']

Elle ne savait plus depuis combien de temps elle se trouvait dans cette pièce sombre et humide, putride. Son corps brisé, contusionné, la rappelait sans arrêt à l’ordre, lui interdisant le moindre repos, le sommeil, ce si désiré sommeil. Son œil tuméfié la faisait souffrir. Mais moins que son bras fracturé par ceux qui la retenaient prisonnière dans cette infâme cage malsaine. Il faisait si noir dans cette pièce à l'exiguité opressante et insultante. Une bête en cage, voilà à quoi la Serpentarde était réduite. Enfermée contre sa volonté dans ses désirs de Liberté.

Encore un effort, juste un pas.

Les abîmes l'appelaient depuis tant de temps déjà, les ombres dansantes autour d'elle lui faisaient perdre ses répères spatiaux et la poursuiveuse avait pris l'habitude de se murmurer une vieille contine de son enfance pour garder pieds dans la réalité, assise au sol, fatiguée, si fatiguée.

Veiller, exister, survivre. Survivre. Il n'y avait plus que ça.

Et malgré son accablement physique, l'esprit de la brune aux yeux clairs ressassait sans cesse, ni relâche les derniers événements. Elle avait perdu toute notion du temps depuis si longtemps, une éternité, tout lui semblait si loin, comme issue d'une autre vie, de la vie de quelqu'un d'autre. Les temps heureux, les éclats de rires, ce superbe coucher de soleil sur le lac qu'elle avait jadis admiré en compagnie d'Elloki. C'était si loin, si irréel... Il avait pu s’écouler des semaines, voire des mois, sans que Pénombre ne s'en rende réellement compte. Le temps n’existait plus pour elle, la troisième année n'en avait plus la moindre conscience. Il n'y avait plus que la haine, le besoin vicéral de se venger, de tuer, de frapper... Elle se concentrait sur la haine qu’elle éprouvait pour ses bourreaux, et se dit qu’au fond, elle avait de la chance de n’avoir été torturée que par ces deux-là. Tant d’autres auraient pu passer s'acharner sur elle comme ses deux sadiques le faisaient. La poursuiveuse eût un rire amer, un éclat éteint et fade qui trancha faiblement le silence pesant de la pièce.


Plus de nuit, plus de jour. Plus que la douleur et l'odeur putride de la Mort.

Ses tortionnaires avaient pris l’habitude de la ramener dans sa prison dès qu’ils en avaient fini avec elle.. Ses bourreaux. Des inconnus, des Mangemorts, torturée. Elle ne comprenait pas, elle ne comprenait plus ce qu'il attendait d'elle. Cela durait depuis si longtemps et la douleur était telle qu'elle n'écoutait plus vraiment les questions, elle ne le pouvait, ses propres cris couvraient leur voix graves, leurs insultes et leurs rires... Leurs rires. La jeune Craft ne cherchait plus qu'un moyen de se tirer de là, de cet enfer, une ouverture, une faille, n'importe quoi mais quelque chose...

Par pitié.

De toutes manières, s'ils voulaient réussir à la briser moralement comme ils étaient parvenu à la détruire physiquement, ils pourraient toujours rêver. Jamais elle ne céderait, jamais elle ne le permettrait plutôt la Mort. Jamais, au grand JAMAIS elle ne leur ferait cet ultime plaisir... La Serpentarde sentait plus que ne savait que c'était cela qui l'attendait, elle ne savait même plus ce qui lui permettait de garder un tant soit peu l'illusion de s'en sortir. Une sorte de détresse l'habitait toujours dans ces si rares moments de solitude, livrée à elle même avec soulagement et effroi, au moins lorsqu'elle était meutrie, elle ne pensait pas, elle ne pensait plus à ce qui avait précédé sa capture. La brune ne pouvait présentement plus que songer à ce qu'ils lui avaient fait, à ce qu'ils lui faisaient endurer jour après jour, heure après heure. Chaque minute devenait heure, journée, mois. Aux personnes qu'ils avaient fait souffrir volontairement, par plaisir, elur assénant quantités de Doloris pour finalement les rendre fous, les tuer. Sous ses yeux. Ils l'avaient forcés à regarder, à contempler leur oeuvres morbides.

Encore et encore, les coups, les menaces et les Doloris. Ces douleurs auxquelles on ne s'habitue jamais vraiment. Pénombre ne pouvait pas se permettre d’être faible. Sinon, ils la détruiraient, sinon ils l'anéantiraient, ils lui prendraient sa fierté, son orgueil et c'est tout ce qui lui restait. Elle ne serait plus rien. Le cliquetis des chaînes la ramena brutalement à la réalité et la porte s'ouvrit à la volée. Un regard cruel, un visage froid et dur se dégagea de derrière le métal de la plaque muselée. Sans crier gare, il leva brusquement sa baguette dans un rictus carnassier vers elle et sa voix grave, insuportablement suave s'éleva dans le sombre cachot :

" Doloris. "

Sous le choc émotionnel, Pénombre se releva brutalement, en sueur et troublée, sa respiration irrégulière et saccadée. Lorsqu'elle rouvrit les paupières, elle fut littéralement éblouie par la lumière du jour et elle plissa les yeux dans une esquisse de douleur avant qu'elle ne s'y habitue progressivement. Le soleil n'était pas très haut sur l'horizon mais il filtrait déjà par une des vitres d'un lieu qu'elle ne reconnut pas immédiatement alors que des respirations légères et régulières choquèrent quelque peu les idées de la jeune fille. Où était elle ? Est ce que .. Sa main s'égara sur quelques chose de doux, de chaud, d'un rien humide. Des draps. Un cauchemar ? Son regard finit par s'habituer à la puissante lumière de l'astre doré et elle reconnut aisément les aspérités d'un plafond qu'elle avait si souvent observée dans ses trop souventes introspections nocturne. Le Dortoir des filles de Serpentarde. Troublée et perturbée par la réalité de ce rêve, de ce cauchemar, la brune s'empressa de quitter sa couche, déjà souillée par les ressentis détestable qui l'avait envahie lorsque son inconscient avait pris le dessus sur son esprit. Rapidement, elle s'habilla du formel uniforme des filles de sa maison, attrapa sa besace taillée dans un cuir étonnement noire pour descendre enfin dans la grande salle.

Et alors que ses pas résonnaient dans le dernier couloir qui conduisait à la grande salle, son estomac la sollicita d'un grognement sourd à satisfaire un besoin vital. Trop fatiguée pour lutter contre l'ordre du corps, Pénombre se décida à gagner la table des Serpents et qu'elle ne fut pas son immense surprise de reconnaitre cette chevelure à la teinte si particulière. Rouge feu, rouge sang. Sicada. Silencieusement, la poursuiveuse s'assit sur le banc de bois juxtaposant la longue table des verts et argents sans quitter des yeux la jeune fille. Etait ce bien elle ? Depuis tout ce temps.. Comment était ce possible ? Mais surtout pourquoi ? La troisième année resta un instant à la regarder le visage blafard et d'une pâleur maladive, sans oser y croire, sans un mot comme on contemple un oiseau dont on pressent l'envolée proche. Elle posa sa besace juste à côté d'elle dans un silence quasi parfait et lorsque la jeune Craft se décida enfin à croire ce que lui clamait ses yeux, elle entama la conversation d'un ton amical dans lequel s'entendait aisément une joie et un bonheur transcendant :

" Il y a peu de chance que je sois éveillée si je peux te voir et sentir ta présence si distinctement. Cela faisait bien longtemps que tu n'étais pas venu marcher dans mes songes... Sicada. "
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MessageSujet: Re: Un matin...   Un matin... EmptySam 26 Aoû - 19:22:36

[J'ai aucune inspiration, c'est affreux mais bon, je me lance...]

Perdue, elle était perdue. Autour d'elle des bruits, des voix, des pas, des raclements de bancs, quelques cliquetis de couverts et elle crut même entendre le son des paroles du vieux directeur, Dumbledore. La jeune fille, toujours avachie sur la table, songeait. C'était sûrement une de ses activités favorite. Penser. Penser tout simplement, à tout et à rien à la fois. Sicada était une enfant qui semblait des plus banale. Un fort caractère, plutôt bonne élève, quelques idées rebelles. En apparence oui elle était tout ce qu’on attendait d’une élève de Serpentard, en apparence seulement. La petite rousse avait toujours vécu dans le bonheur. Gâtée par ses parents, ils se pliaient à tout ses caprices et elle aimait posséder. Elle avait toujours été douée en magie et son entrée à Poudlard n’avait fait que l’aider à la maîtrise de ses dons. Mais les années avaient passé et son attitude avait changé, beaucoup changé. Elle s’était renfermée sur elle même, se plongeant plus profondément dans l’écriture et la nuit. Puis Orphée et les autres étaient arrivés et elle avait connu des moments étrangement heureux et sincère. Mais tout bonheur a une fin et alors qu’elle semblait se rapprocher de ce qu’on aurait pu appeler, le bien, son père l’avait tirée par la manche et elle s’était retrouvée à nouveau dans l’ombre. Ces quelques jours avec le mangemort avait été affreux. Mais pas pour elle, non, elle ne se rendait pas compte… Sicada avait été complètement changée. Dans ses idées… du moins c’est ce que pensait son père. Il avait eu pour but de la former pour son avenir, en effet elle devait devenir mangemort, tout comme lui. Il l’avait emmenée à une réunion, lui avait appris des choses dont elle ne se doutait même pas de l’existence. Puis il l’avait remise à Poudlard, affirmant au directeur qu’il s’agissait d’un simple problème de famille. Un problème de famille. C’était un peu le cas oui. Puis alors Yfer avait été direct : elle devait faire ses preuves auprès de son père avant de les faire auprès du Seigneur Des Ténèbres. Oui, avait dit Sicada. Oui Papa. Mais n’était pas né celui qui savait lire dans les cœurs. La jeune rousse allait faire la mission ordonnée par son père, simplement parce qu’elle aime ses parents et veut leur montrer qu’elle est capable de mieux faire qu’une simple fillette. Mais avant tout… elle doit faire ce dont elle rêve depuis deux ans, deux ans déjà ? Et c’est seulement maintenant qu’elle s’y met ? Que le temps passe vite…

Il devait y avoir bien dix minutes d’écoulées lorsqu’elle entendit une voix. Elle n’eut même pas à lever la tête pour connaître l’identité de son interlocutrice. Pénombre. Cette douce voix aux intonations poétiques, il n’y avait pas de doute à avoir. C’était un hasard. Un simple hasard ou alors… non c’était stupide. Oui la chance avait guidé les pas de la jeune Serpentard jusqu’à Sicada. Et puis n’était-ce pas seulement avant hier que leur regard s’étaient croisés dans les couloirs du château ? La rousse ne savait si sa camarade avait compris qu’elle désirait lui parler mais en tout cas ça tombait bien et elle ne comptait pas laisser passer une telle occasion de lui toucher un mot. Oui bien sûr, avant, elle s’était renseignée. Elle avait longtemps observé les pas de Pénombre, sa façon de marcher, sa façon d’être, de réagir à telle ou telle situation. Elle avait réussi à trouver le registre des lires empruntés à la bibliothèque, une nuit. Et elle avait vu que les volumes lus par la Vert et Argent relataient souvent… d’animagus. De tout sur ces êtres étranges mais surtout, comme en devenir un. Ce n’était qu’après être certaine de ses idées qu’elle avait trouvé ses yeux.


Pénombre… crois-tu que j’oserais pénétrer des pensées les plus intimes ? Non tu ne rêves pas…

Son visage relevé, on discernait clairement des cernes sous ses yeux d’émeraudes. Sa tignasse de feu était animée par des mèches enflammées, mèches de cheveux qui se soulevaient sur son crâne, rebelles. Son regard habituellement noir et lointain était plutôt neutre, voire frais. Elle regardait sa camarade de maison presque avec sympathie malgré que leurs liens resteitn limités. Mais Sicada avait su, la première fois qu’elle avait rencontré la jeune fille, qu’elles deux s’entendraient bien. Non, inutile de discuter, de parler, d’être grande amie. Non, tout cela n’était que du superflus, du synthétique, de la vitrine. C’était différent pour les deux jeunes élèves. Et alors que l’aube pénétrait doucement la grande salle, les élèves arrivaient en masse et l’espace quelques secondes auparavant vide se remplit d’un coup, les rendant invisible aux yeux de tous. De tous ? Qui peut savoir…
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