*Nom: Ribbers
*Prénom: Camillia
*Age de vôtre personnage : 11 ans
*Age du posteur : 15 ans
*Comment avez vous connu le site? Sur un TopSites

Camillia avait suivi les autres jusque dans la grande salle. Tout le monde avait l'air en émoi. Lorsque les portes s'ouvrirent, elle sourit légèrement, presque imperceptiblement. Plusieurs yeux s'étaient tournés vers les nouveaux arrivants, eux en l’occurrence, et donc vers elle. Camillia soutint les regards avec fierté. A 11 ans, elle avait déjà l'air d'en avoir quatorze. C'était vraiment le genre de fille que l'on pouvait juger uniquement sur son apparence. Elle arborait une silhouette grande et musclée et un corps arrondi par les formes de l'adolescence. Une lourde masse de cheveux blonds flottaient dans son dos. Camillia avait l'habitude de les attacher en une longue queue de cheval, mais elle les laissait détachés pour les grands jours. Son regard était vif, franc. Il se déplaçait rapidement alors qu'elle parcourait la grande salle des yeux. Il exprimait la sûreté, fierté. Et, toujours, une pointe de défi brillait dans ses yeux bleus. Sa peau légèrement nacrée faisait ressortir leur couleur. Camillia ne s'était jamais plainte de son physique. Autour d'elle, elle n'avait jamais attiré que les compliments, admirations, jalousies.

Elle ne s'en était jamais formalisée, elle ne se vantait pas de sa beauté. Elle n'avait pas une beauté réelle, mais elle plaisait parce qu'elle était mince, drôle, sympa...Et blonde. Camillia était une jeune fille pleine de vie, on ne pouvait pas nier ses atouts psychologiques. Dotée d'un sens de réflexion rapide, elle gardait toujours son sang froid et savait réagir très vite en situation difficile. C'était déjà une enfant assez provocatrice, mais en grandissant, le désir de danger avait grandi. Camillia aimait le risque. Elle n'hésitait pas à piétiner les règles qu'on lui fixait. Elle aimait s'amuser...à sa façon. Toutefois, elle avait aussi des défauts, bien que les gens autour d’elle lui ne aient jamais attribué que des qualités. Incroyablement obstinée, n’était pas né celui qui la ferait changer d’avis. Elle détestait qu’on la critique, qu’on la conteste, et pouvait se montrer désagréablement susceptible. Quant aux points faibles, Camillia n’en disait jamais rien. A personne. Elle se savait très vulnérable lorsqu’on la menaçait de toucher aux êtres qui lui étaient chers. Un autre grand défaut : Camillia ne savait pas s’arrêter. Même reconnaissant qu’une chose était déraisonnable, elle la poursuivait jusqu’au bout. Pour parvenir a ses fins, elle était prête a tout.

Camillia écouta avec attention les noms qui étaient appelés. Pas question de rater le sien. Cependant, alors qu’une élève se faisait envoyer à Poufsouffle, une scène entre elle et sa mère lui revint.

Sa mère était une sorcière de grande renommée, qui travaillait au ministère de la magie. Son père, quant a lui, avait été longtemps sans travail jusqu'à ce qu’il trouve un petit travail dans une boutique moldue dans la ville où ils habitaient tous les trois. Camillia était née a Oxford, dans un quartier assez chic et avait toujours bien vécu. Sa mère était riche, elle-même était très gâtée par la vie, elle était intelligente, jolie… Bref, elle n’avait jamais fait face à la cruelle réalité. Elle avait appris très tôt qu’elle était sorcière. Ses parents étaient eux même des sorciers, et ils lui avaient même appris quelques rudiments. Camillia, à l’âge de 8 ans, trop impatiente d'aller dans une ecole de sorcier, se mit a faire n'importe quoi a l'école. Les professeurs, désorientés par un tel changement (Camillia étant pourtant une élève serieuse et appliquée), ne comprirent pas. Camillia persistait dans son idée sans lâcher prise, comme d'habitude. Ses parents, a la fin de l'année, ne savaient plus quoi faire, ayant peur que cela recommence a la rentrée, et sachant Camillia capable de tout pour parvenir a ses fins. Pourtant, cette dernière dut attendre patiemment de recevoir sa lettre. Chaque année passée entre ses huit ans et ses onze ans fut une année râtée, a supporter une fois de plus. Le jour de ses onze ans, en cadeau d'anniversaire, Camillia eut droit a sa lettre d'inscription a Poudlard.

La scène en question s’était passée juste avant sa rentrée. Sa mère était dans la cuisine et l’appela. Camillia ne savait de quoi elle voulait lui parler, mais elle sut a son expression que c’était quelque chose d’important. Sa mère la fit asseoir, et lui expliqua avec un air grave qu’elle était allée a Serdaigle, que son père était allé a Serdaigle, que toute sa famille y avait été, et qu’il aurait été souhaitable (sa mère accentua fortement ce dernier mot) qu’elle y aille aussi.
Camillia avait senti la moutarde lui monter au nez.

« Je ne décide pas dans quelle maison j’irai, c’est clair ? Tu devrais pourtant savoir comment ça marche ! »

Elle s’était toujours demandé pourquoi sa mère lui avait dit ça.

« Camillia Ribbers ? ! » Répéta la voix impatiente de McGonagall.
Camillia leva les yeux. Les regards étaient posés sur elle, suivants celui du professeur de métamorphose. Elle s’aperçut qu’elle s’était laissée emporté dans une vague de souvenir.

*Reveille toi bon sang !*

Elle s’avança avec un calme incroyable jusqu’au tabouret. Elle saisit le choixpeau, s’assit, le posa sur sa tête. Toujours avec cet habituel sang-froid. La sentence allait tomber. Camillia ne savait pas dans quelle maison elle irait, mais quoi qu’il arrive, elle affronterait son destin.

Hummmm......





Je dirais........





GRYFFONDOR!

Camillia fit, pour la première fois depuis son arrivée, un sourire franc qui pouvait être vraiment qualifié de sourire. Ce genre de sourire n'était pas reservé aux grandes occasions, non, mais elle ne l'avait pas ressorti depuis un bout de temps. On lui avait pourtant toujours dit qu'elle avait un magnifique sourire. Ce n'était pas faux.

Le regard amusé et fier, elle posa le choixpeau sur son tabouret. Un autre nom fut immediatement appelé. Elle lança un dernier regard au vieux couvre-chef frippé et abimé. Incroyable qu'il ait tant d'importance.

*Merci mon vieux !*

Songea-t-elle avec reconnaissance.
Toujours avec ce regard fier, la démarche sure, elle s'avança vers la table des gryffondors. Non seulement elle était dans la maison dont elle avait, au fond, toujours souhaité de faire partie, mais en plus, elle n'était pas dans la maison que voulait lui coller sa mère. Même si Serdaigle, était une maison très respectable, elle avait un tel epsrit de contradiction qu'y être répartie aurait été une deception. Une sorte de défaite face a sa famille.

Maintenant qu'elle était la seule Gryffondor de son arbre généalogique, autant être a la hauteur...

Camillia le dévisagea d'un air amusé.

"Ok...Ouais, Ok..."

Répondait-elle en souriant a chacune de ses explication (a laquelle elle ne comprenait rien). Ca garçon était donc prefet. Comment s'appellait-il pour commencer ? L'avait-il dit dans son flot de bienvenue ? En tout cas, quoi que soit son nom ou son titre, il avait l'air d'un gentil garçon. Elle s'assit a ses côtés en souriant a tous les regards qu'elle croisait. Elle se sentait heureuse, vraiment. La répartition continuait, d'autres élèves furent envoyés a Gryffondor. Sa maison. Elle y était. Camillia se sentait vraiment plus fière que jamais.

En détournant les yeux vers la table, elle s'aperçut qu'elle mourrait de faim. Elle n'avait rien mangé dans le train, et a présent elle allait profiter du diner. Elle gouta même des trucs qu'elle n'aurait même pas mangé en rêve tellement ça avait l'air bizarre. Après tout, c'était une aventurière, non ?

"Au fait, dit-elle a Ron après avoir bu une gorgée de jus de citrouille et fait une grimace incroyable, Je m'appelle Camillia Ribbers."