Maereva, suite à la cérémonie de la répartition, avait décidé de se prendre un bon bain, qui lui ferait sûrement du bien après cette bien longue journée. Curieuse de nature, ce n’était pas uniquement pour prendre un stupide bain qu’elle se dirigeait vers les salles de bains, bien qu’à la base cet endroit soit fait pour ça. Elle voulait seulement savoir comment on faisait les bébés à quoi ce mythique lieu appartenant à Poudlard ressemblait. Quelques Serdaigles avaient raconté que c’était un lieu immense, que les baignoires ressemblaient à des piscines de vingt mètres de fond, mais plus profond que ça. D’autres disaient que c’était des endroits minuscules et il qu’y avait toujours tellement de monde qu’on ne pouvait y aller qu’une fois par semaine. Et que d’ailleurs, ça ne donnait pas très envie de se baigner, l’eau étant toujours froide pour les élèves. Enfin, bon, la jeune Serdaigle avait appris à ne pas trop écouter les autres, elle se ferait son opinion, et ne doutait pas sur le fait que le directeur n’était pas un tortionnaire doublé d’un sadique.
Bref, la naine de première année arriva ENFIN à destination après avoir faillit mourir plus de dix fois en cours de route et cela dans d'affreuses circonstances. Cela faisait quand même un moment qu’elle le cherchait, ce fameux endroit où elle pouvait être tranquille à prendre un bain, bien qu’elle n’aimait pas l’eau ! Elle poussa la porte de la salle de bain. Pile à ce moment-là, un coup de vent assez violent retentit dans la pièce, vu que l’unique fenêtre s’était mal fermée, et toutes les bougies s’éteignirent. Pour Maereva, le fait d’observer la pièce, c’était raté. Eh bien, tant pis. Maintenant, deux solutions se posaient à elle. La première étant de repartir et de prendre son bain plus tard, la seconde de rester. La première méthode était la plus simple, mais elle ne voulait pas lâcher l’affaire ainsi. Fichue curiosité qu’elle possédait ! La seconde était légèrement plus risquée. Elle risquait de se cogner contre elle ne savait quoi, vu sa maladresse et sa si mauvaise connaissance des lieux. Elle réfléchit longuement, comme elle en avait la fâcheuse habitude depuis qu’elle était haute comme trois pommes, habitude qui souvent énervait les autres, vu qu’elle pouvait parfois laisser des blancs d’une longueur effroyable.
Finalement, elle s’avança, un peu hésitante, après avoir posé par terre de quoi s’essuyer. Bien évidemment, un malheur n’arrivait jamais seul. Le sol était terriblement glissant, elle venait de se retrouver par terre, sur le derrière. Elle n’avait pas prévu cela. On aurait dit que quelqu’un avait fait exprès de rendre le sol glissant. Comme on le disait « jamais deux sans trois ». En plus de continuer à glisser sur son pauvre petit derrière, elle termina sa glissade dans l’eau de la baignoire. Sa robe qui était devenue trempée après sa chute dans le lac puis avait séché pendant la répartition et le dîner était de nouveau trempée … C’était grave, mais ce n’était pas le pire. L’eau devait avoir au moins un mètre vingt de profondeur. Ne n’était pas beaucoup pour pas mal de personne, mais elle faisait à peine un mètre. Minute ! Elle était de nouveau trempée ? Cela voulait forcément dire qu’elle n’était pas seule dans la piscine baignoire. Mais cela, elle ne s’en était pas encore rendue compte. Déjà qu’elle était en train de penser à son décès très probable vu qu’elle ne savait absolument pas nager, le reste elle s’en fichait. Enfin, pour dire la vérité, elle était en train de faire défiler les onze dernières années de sa vie …