HJ: Vu que personne de ma famille est sur le forum, je vais les faire parler moi-même ^^.

Mickael était couché dans son lit. C'était un matin tout à fait typique. Sa chambre était sombre. Des flambeaux l'éclairaient car les rideaux étaient en permanence fermée. Mickael se leva. Le plancher était froid comme toute la maison d'ailleurs. C'était silencieux. Pas un seul son à part le bruit des pas du jeune homme sur le plancher de bois franc. Il n'y avait pas âme qui vive dans la maison des Imalio. Son père était parti au travail tôt le matin.

C'était un homme très important. Il se nommait Nilmali Imalio. Mickael éprouvait un profond respect pour son père mais pas plus. Il ne le l'avait jamais aimé et c'était réciproque. Son père ne s'était jamais vraiment occupé de lui même lorsqu'il était bébé et même encore aujourd'hui. Sa mère, elle, l'aimait profondément. Son nom était Melina Maldaro. Elle était obligée de servir son mari. Elle n'éprouvait pas beaucoup de sentiment envers lui. C'était la plupart du temps de la haine. Melina avait été forcé de se marier avec Nilmali car ses parents avaient besoin d'argent. Ainsi était né Mickael Imalio. Né d'une profonde haine et d'une infinie soif de pouvoir. Il n'avait pas eu la chance d'avoir de frère ou de soeur. Il était l'unique héritier des Imalio car son père était aussi enfant unique.

Melina avait dû sortir acheter de la nourriture car il n'y avait personne dans la maison. Il fit sa toilette et mis ensuite, une robe de sorcier au blason des Imalio. Mickael avait faim alors il décida d'aller prendre son déjeuner.

La maison était grande, très grande. Quelqu’un n'ayant jamais mis les pieds auparavant se serait perdu dans les longs couloirs. Il faisait sombre dans la Villa même si c'était le matin. Toutes les fenêtres étaient bouchées. Son père détestait la lumière du soleil.

Mickael arriva enfin à la salle à manger. Il ouvrit des grandes portes et entra dans la pièce.

Une grande table ornait le centre de la salle. Elle pouvait accueillir de nombreux invités. Malheureusement, elle ne servait pas souvent. La plupart du temps, le jeune homme mangeait seul à table mais lorsqu'il mangeait en famille, son père et sa mère était chacun à chaque extrémité de la table et lui, était dans la milieu. La plupart du temps, c'était des dîners silencieux.

Un elfe de maison arriva à toute vitesse pour tirer une chaise à Mickael. Ce dernier s'assis sans adresser une seule parole à l'elfe. Ce dernier savait parfaitement ce que voulait le jeune homme. Si par exemple, il aurait voulu autre chose, le Maître lui aurait fait savoir. Il repartit à toute vitesse en sens inverse; la direction des cuisines. Il revint quelque minute plus tard avec le repas. Il s'inclina bien bas après lui avoir servi et reparti aussi vite qu'il était venu.

Mickael mangea en silence. Lorsqu'il eut fini, il se dirigea vers la bibliothèque. Celle-ci se trouvait au deuxième étage de la maison. Il dut gravir un escalier pour se rendre. Il entra finalement dans la bibliothèque. Mickael éternua à cause de la poussière. Il s'avança au milieu de la pièce et se laissa choir sur un fauteuil; son fauteuil. Il prit ensuite un livre qu'il avait déjà commencé et le lut.

Mickael ne se leva que quelque fois pour aller manger et aller aux toilettes. C'était une de ses journées typiques. N'ayant rien à faire, il s'était habitué à se train de vie. Il ne parlait pas souvent et n'avait aucun ami alors il s'était habitué à lancer des regards glacials aux personnes qui le fixaient trop. Il sortait parfois dehors pour se promener dans l'immense parc qui s'étendait derrière la Villa. Mais pas aujourd'hui. Ce n'était pas le moment. Il pleuvait. Mickael l'avait su juste à l'odeur. La pluie avait une odeur caractéristique que le jeune homme adorait. Il avait appris à se débrouiller seul depuis qu’il avait l’âge de marcher.

Soudain, il entendit un bruit. Une porte s’ouvrait et se refermait aussitôt.

- Maman…

Il murmura cette phrase. Il s’empressa de ranger son livre. Il ouvrit la porte calmement et descendit les nombreuses marches. Il trouva sa mère dans le salon.

Melina se retourna quand elle sentit la présence de son fils derrière elle.

- Salut, mon chéri, dit-elle.

- Bonjour Mère, vous avez fait de bonnes courses ? demanda-t-il avec un regard illuminé. Il sourit à Melina. C’était les seules fois où il souriait. Jamais il n’aurait eu un sourire en face de son père.

- Oui, j’ai trouvé quelque chose pour toi.

Sur ces paroles, elle sortit un long emballage de papier. Elle le donna à Mickael. Ce dernier s’empressa de l’ouvrir. Il n’avait que très peu souvent de cadeaux. Si son père l’apprenait, ce dernier ne serait pas content du tout.

Mickael eut un autre vrai sourire quand il découvrit sous les multiples couches d’emballage un magnifique balai. C’était même le meilleur balai du moment ; un Éclair de Feu.

- J’espère qu’il te plait, dit sa mère avec un petit sourire.

- Oui, il me plait beaucoup Mère ! Je vais aller l’essayer de ce pas.

Il prit le balai et se dirigea vers la sortie.