* Nom: Windfall

*Prénom: Lellia

*Age de vôtre personnage : 11 ans

*Age du posteur (au moins 14 ans) : 20 ans

*Comment avez vous connu le site? Par tourdejeu.fr


Puis vous devez faire votre présentation en RP ( 20 lignes minimum)


Elle avait attendu toute sa vie cet instant, enfin sa vie n’avait pas été des plus longues il faut bien l’avouer, 11 ans ce n’était rien surtout face à ce château majestueux. En arrivant, Lellia avait eu un petit frisson qui lui avait parcouru tout le dos, peu à peu le doute et la peur s’était insinuée en elle. Et si elle n’était pas prise chez les serpentards ? Tout le monde dans sa famille y avait été, ses grands parents, ses parents, même ses cousins et cousines, en fait, à bien y réfléchir il ne devait pas y avoir eu un seul Windfall chez Gryffondor, Poufsouffle ou Serdaigle. Avançant peu à peu devant cette grande porte elle avait eu envie de s’enfuir de partir loin de l’inévitable, pendant toutes ces années elle avait essayé de cacher ses vrais sentiments, pour qu'ils ne se rendent pas compte à quel point elle n’était pas comme eux. Elle ne ressemblait à personne dans sa famille, parfois, elle se demandait même si elle n’avait pas été adopté, mais c’était une hypothèse des plus stupides, c’était une sorcière, venant d’une famille de sang pur, rien que l’hypothèse que ses parents aient pu peut être un jour vouloir durant un court instant de folie, adopter un bébé, était totalement fou. Non, il fallait se rendre à l’évidence elle était différente tout simplement, et elle s’en était toujours tellement voulu. Elle se souvient qu’un jour alors qu’elle venait de faire un autre cauchemar et qu’elle allait jusqu’à la porte de sa nourrice elle entendit les voix de ses parents résonner dans le salon. Ils se disputaient, chose qui n’arrivait presque jamais, voir même jamais. Alors forcément Lellia curieuse comme tous les enfants de son âge s’arrêta et écouta, elle ne comprit pas tout et oublia une bonne partie de ce qui avait été dit mais ce dont elle se souviendra à tout jamais c’est qu’il était question de Vous-savez-qui et qu’il n’était pas critiqué, loin de là même. Ce fut la seule petite preuve qu’elle eut que ses parents étaient bien plus proches de la magie noire qu’ils n’auraient jamais voulu le dire.

Ce fut sur ce souvenir que se battit une bonne partie de la personnalité de Lellia et surtout son impression de différence, elle ne partageait pas et ne partagea jamais l’avis de ses parents et à partir de ce jour, elle cacha chacun de ses sentiments, ne laissant apparaître qu’une Lellia à la fois douce avec les personnes qu’elle aime et cassante avec les personnes qu’elle ne supporte pas. Elle aime ses parents, c’est un fait indéniable, mais elle déteste leur façon de penser, leurs manies de se croire supérieur aux autres, leur haine des moldus, bref, touts ces défauts qu’elle n’aurait jamais supporter chez une autre personne que ceux qui l’ont élevé. Malheureusement, en grandissant ses sentiments furent de plus en plus difficile à cacher à ceux qui partageaient sa vie et elle commença tout d’abord à faire des commentaires que ses parents trouvèrent déplacés.

« Je ne déteste pas les moldus, ils ne m’ont rien fait. »

Puis, elle prit position face à des décisions injustes et des préjugés

« N’insultez plus personne de Sang de bourbe ! »

A présent, elle ne pouvait plus cacher ses sentiments, elle l’avait fait pendant trop longtemps, elle n’attaquait pas directement ses parents car elle les aimait et ne voulait pas qu’ils la rejettent mais elle ne supportait que l’on se prenne à plus faible que soit et elle multipliait de plus en plus souvent les affronts envers les idées de ses parents et de leurs amis. Elle passe donc de l’image de la fille prodigue que tout le monde aime à celui du vilain petit elfe de maison. Alors, forcément quand elle apprit qu’elle était reçu à Poudlard elle était incroyablement heureuse. Elle vivrait loin de ses parents et pourrait dire ce qu’elle veut, penser ce qu’elle veut.

Ce ne fut que dans le Poudlard Express que son appréhension commença à monter, elle avait beau imaginer les nouveaux amis qu’elle pourrait se faire, toutes les choses qu’elle pourrait apprendre, les cours de défense contre les forces du mal tout particulièrement parce que si il y avait une chose que détestait Lellia c’était de rester à ne rien faire, les matches de Quidditch qu’elle pourrait voir et peut être même si elle avait de la chance auxquels elle pourra participer, son appréhension se transformait en peur. Elle devait être prise chez les Serpentards mais il y avait peu de chance pour qu’elle soit prise alors ses parents la rejetteraient publiquement. Oh pas totalement non, ce sont de bons parents et ils ne déshériteraient jamais leur fille parce qu’elle n’a pas été prise dans la bonne maison mais ils ne s’occuperaient plus d’elle, ils ne l’aimeraient plus. Elle en était convaincu, pour eux Poudlard avait une expérience, voir même L’expérience la plus importante de leur vie.

A présent, on comprend mieux pourquoi cette jeune fille, aux cheveux aussi noirs que ses yeux et à l’allure athlétique tremble en attendant de rentrer dans la grande salle. Elle n’a pas la même appréhension que les autres, elle, elle a une véritable raison de craindre la décision du choixpeau magique car quel qu’elle soit, elle lui sera néfaste, si elle rentre chez les Serpentards ses parents seront heureux et fiers mais Lellia se sentira à jamais différente de ses camarades et si elle prise dans une autre maison, ses parents seront plus que fâchés même si elle en sera soulagé. Quand le groupe de première année purent enfin rentrer dans la grande salle, Lellia n’en revenait pas, on lui avait pourtant que cette salle était magnifique, enfin aux dires de son père c’était un endroit quelconque qui manquait de classe et ce, très certainement à cause de ce vieux fou de Dumbledore. Lellia avait beau commencé à se réchauffer, ses tremblements eux ne s’arrêtaient pas, elle avait pourtant attendu cet instant avec tant d’impatience et maintenant elle aurait volontié reprit le train direction Londres. Quand enfin elle entendit son nom, elle crut que ses jambes allaient se dérober sous elle, elle ne put pas faire un seul pas pendant quelques secondes et elle fit enfin un pas quand on la rappela. Pourtant, elle marchait d’un pas sûr et décidé, comme toujours elle arrivait parfaitement à déguiser ses émotions et il aurait fallu être tout près d’elle et pouvoir regarder tout au fond de ses grands yeux noirs pour y lire toute l’appréhension et la peur qui y résidait. Elle s’assit enfin, on mit le vieux bout de tissu sur sa tête et elle put entendre ces mots….

Hummm......




Je dirais......




GRYFFONDOR!


PS : super fiche

(HJ: voilà c'est chose faite, merci de l'aide)


Lellia n’en revenait pas, elle était chez les Gryffondors, cette fois ci c’était sûr ses parents ne lui adresseraient pas la parole au moins jusqu’aux vacances de Noël, pour la première fois dans sa famille un Windfall n’était pas à Serpentard, mais ces….comment disait son père déjà ? Ces sangs de bourbe amoureux des moldus, oui c’était bien cela, une magnifique expression n’est ce pas ? Après quelques secondes d’hésitation durant lesquelles elle se demandait si elle allait osé protester, elle se leva et se dirigea vers la dite table en jetant des regards en biais vers la table vert et argent qui aurait dû être la sienne.

*Au moins le rouge me va mieux au teint que le vert.*

Son visage n’exprimait rien, ni joie, ni peur. Elle regarda quelques visages avant de s’asseoir là où il y avait suffisamment de place pour elle, la jeune fille s’assit en silence et détailla les visages qui l’entouraient, se moquant de paraître hautaine ou quoi que ce soit d’autre en ce moment. En fait, tout ce qui l’importait, tout ce qu’elle voulait c’était se retrouver seule, loin de tout ces gens, de tout ce bruit. Elle se mordit la lèvre inférieur et réalisa que tant qu’elle serait là elle pourrait être elle-même, et à quoi cela lui servirait il de s’inquiéter pour ses parents, elle n’avait qu’à ne plus y penser et elle verrait bien leur réaction une fois chez elle. Elle essaya de sourire mais après quelques secondes de vains efforts elle décida que pour la soirée elle avait le droit de déprimer et de se montrer sous son mauvais jour. Les autres penseraient sûrement que ce n’est dû que par la peur de la nouveauté et dès le lendemain elle espérait bien avoir repris sa joie de vivre et qu’elle commencerait sa nouvelle vie de la meilleure des manières qu’il soit. Après tout, elle n’était pas si mal tombé, elle aurait pu être avec ces « rats de bibliothèque de Serdaigle » ou ces « incapables de Poufsouffle »…même si elle était convaincu que ces petits noms d’amour que donnait toujours son père à ces maisons n’avait absolument rien de vrai. Elle détailla à nouveau les visages qui l’entouraient comme pour se convaincre que ce qu’elle vivait été réel.