|  Sujet: Sous la pluie d'un soir ...  Ven 26 Mai - 17:19:33 | |
| Korah marchait d'un pas rapide et silencieux sous la pluie de cette soirée qui s'annonçait orageuse. Le vent sifflait si fort que Korah n'entendait que ça dans tout le cimetiere, et il faisait flotter sa cape dans les airs tel une aile noire emboîtant les pas de la jeune fille. Celle-ci avait rabattu la capuche de sa cape sur son visage, et ainsi on ne discernait que sa silhouette dans le brouillard.
Korah observait les différentes tombes qui se dressaient par ci par là, désordonnées et certaines d'entre elles brisées en deux parties, et elle essayait tant bien que mal de lire les noms à moitiés écaillés des personnes décédées.
Elle était venue ici à la recherche des tombes Wëngren appartenant à ces ancètres. Mais parfois, quand on vient quelquepart dans un but précis, il arrive que l'on trouve autre chose que ce que l'on cherchait au départ ...
Et c'est ce qui arriva à Korah. Elle arriva devant une série de pierres tombales affichant le nom "Mariano". Intriguée, elle s'approcha et lu les prénoms : - Citation :
- Ian Mariano (1914-1949, Moldu) et Judith Mariano (1915-1968, Moldue) reposent ici en paix.
Jack Mariano (1935-1990, Sorcier) et Rita Mariano (1937-1987Moldue) reposent ici en paix.
Yoann Mariano (1949-1994, Sorcier) repose ici en paix.
Terry Mariano (1994-2001, Cracmol) repose ici en paix. Korah n'en crut pas ses yeux. C'était bien le dernier endroit où elle se serait attendue à voir sa tombe ! Alors comme ça, Terry, son ami d'enfance, avait eu un père sorcier ? Et il avait été un Cracmol ? * Terry ... tu m'as toujours caché ça ... * S'en fut trop pour elle. Elle se laissa tomber à genoux devant la tombe de son seul ami, et laissa les larmes couler sur ses joues aussi abondemment que ses souvenirs déferlaient dans sa tête. Toutes les choses qu'elle avait vécue avec Terry ... Ce n'était pas juste ... il était mort bêtement ... d'une maladie Moldue, en plus ... Les Moldus n'étaient décidément que des ... des ...
Korah n'arrivait plus à penser. Elle voyait juste déferler d'innombrables souvenirs devant ses yeux, et ne sentait même plus toutes les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle ne se rendit pas compte que sa capuche s'abaissa sous une rafale de vent, d'ailleurs elle n'entendait même plus le vent. Elle n'entendait plus rien, ne sentait plus rien, à part la douleur d'un passé perdu. |
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