Artemis était encore perdu à cause de la fête des Escaliers et leur subite envie de danser la salse, sauf qu'un escalier n'est pas encore en droit de danser, et encore moi la salsa, faudrait pas nous prendre pour des cruches ! Donc résumons, Artemis montait, puis descendait, avant de remonter pour redescendre un étage plus bas. Les escaliers l'avaient même laisser seul en plein milieu de la tour !! La portion s'était décrochée et avait pensé qu'un repos s'imposait, bref un escalier c'est très énervant.

Il était maintenant dans un étroit couloir à la chaleur étouffante. Des bougies se mouvaient joyeusement tandis que la cire brûlante s'étirait sur la surface blanche et lisse du matériel inflammable. Parfois un liquide transparent suintait avant de glisser et de tomber sur une coupelle dorée dans un "ploc" à peine perceptible mais terriblement stressant. Et au bout de ce couloir angoissant se trouvait une porte aux couleurs vives, Artemis n'arriva pas à lire le petit écriteau à cause de l'absence de lumières en fin de couloir.

Il s'aventura et ouvrit la porte et se retrouva alors dans une salle ronde, des baignoires de toutes les formes et de toutes les couleurs se trouvaient dans cette salle. Il ouvrit la bouche et resta bouche bée devant ce spectacle remarquable, comme si cette salle tombait à point nommé. Il ota ses vetements et se glissa contre le bord froid de la première baignoire à portée de main et commença à faire pivoter les robinets d'eaux chaudes de grands moulinets de poignet avant qu'un grincement suraigu perce le silence, tout de suite remplacé par un bruissement magnifique, doux, qui vous caresse. L'eau montait dans la baignoire d'une taille assez imposante, Artemis laissa le contact de l'eau le submergeait, tant la douceur de ce bain était attenuante.

*Trop bon. *( la remarque qui tue xD )

"Je n'ai jamais parlé de te faire de mal.. Joana O'Donnell."

Il venait d'apprendre son prénom en lisant la petit plaque qui se trouvait derrière elle, puis il bifurqua son regard rougeâtre sur elle avant de faire quelques mouvements de brasse et de se ficher devant elle, obstruant presque complètement son champ de vision. Il ne voulait pas partir, il se sentait bien pour la première fois depuis son arrivée, pourquoi s'obstinait-on à gacher ses moments de plaisir. Pourquoi derrière le visage angélique de cette Joana, se cachait un démon qui essaye de creuser vos faiblesses et vous crache insultes et immondités au visage sans chercher à vous connaitre. Avait-il été envoyé dans la bonne maison ? Artemis était aussi là pour se faire des amis, mais se faire insulter par ses soi-disants camarades, ce n'était pas prévu au programme.

"Si j'avais eu l'étiquette serpentarde, tu m'aurais tout de suite salué et tu te serais présentée comme Joana O'Donnell, prefete de la Maison Serpentard. Je ne pensais pas que les choix du Choixpeau Magique influençaient tant sur les relations inter-maisons. Je ne cherche pas l'affrontement, je le déserte. Tu pourras me traiter de tous les noms et même prononcer ce terme effroyable de Sang-De-Bourbe puisque j'en suis presque un. On ne fera pas la différence, pourtant moi je ne te vois pas comme une personne détestable, non tu resteras Joana O'Donnell, préfète de Serpentard. Je ne sortirai pas, tu es une fille intéressante malgré ton tempérament vénimeux mais je m'arme de patience, peut être que tu laisseras la coquille de méchanceté qui t'entoure se briser à ce moment là, je pénétrerai cette forteresse de poison."

( j'raconte n'importe quoi, ça doit être fondamentalement merdique -_- )

(ouh la... pas merdique, plutôt marrant même... mais un peu bizarre quand même...)

Joana regarda le garçon avec étonnement. Il avait dû apercevoir son nom sur son badge de préfète (même si je ne crois pas qu'il y ait le nom dessus, mais bon). mais ce n'était pas cela qui la surprit le plus. C'était la suite. En bon petit pouffy qu'il était, il essayait de faire ami-ami avec elle. Ce n'était pas la première fois qu'elle tombait sur un partisan du "faites l'amour, pas la guerre". Elle pointa sa baguette en direction du garçon tout en lui indiquant de reculer un peu. Elle ne l'avait pas autorisé à s'approcher.
Sa baguette toujours en avant, elle se mit à répondre.

- Alors tu crois vraiment que c'est parce que tu aurais été un serpentard que j'aurais été gentille avec toi ? On voit bien que tu viens d'arriver. Tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes à l'intérieur de chacune des maisons. J'ai mon cercle d'amis, dont même certains serpentards ne font pas partie, et ce n'est pas être un serpentard qui t'aurait donné le droit de t'approcher ainsi de moi, alors garde tes distances, joli coeur.... "Coquille de méchanceté", "forteresse de poison" ? Tu fais dans la poésie ? Je suis certaine que la première imbécile venue de ta maison tomberait à tes pieds. Malheureusement, tu es face à un auditoire absolument pas réceptif, en ma personne.

La jeune fille, faisant toujours face au pouffy, se hissa sur le rebord du bain et se releva.

- Bien, si tu n'es pas décidé à partir, je vais le faire moi-même. Ta présence m'insupporte trop, et ça me lasse... dit-elle en se saisissant d'un peignoir brodé aux insignes de sa maison.

( Je suis strange en HrP, et ça se voit dans mon RP )

Il se mordilla la lèvre inférieure, elle venait de le bousculer très légèrement avec sa baguette en lui enfonçant dans le ventre par la même occasion. Une goutte de sang perla le long de son menton et chuta dans l'eau qui remplissait la baignoire dans un ploc sonore. Et d'autres suivirent, un ploc ploc ploc, très régulier, un métronome sanglant qu'Artemis s'empressa d'arreter en essuyant sa lèvre d'un revers de la main. Il frissonait, cette jeune femme l'intriguait, il était sur que d'autres auraient pris ses menaces pour des réalités et auraient fui en gémissant, mais le Poufsouffle était étrange. Il ne partait pas parce qu'il n'avait pas peur, ni par provocation d'ailleurs, il était juste fasciné, mais il ne le montrait pas.

"Oh j'en suis sur, j'ai vu des tas de Serpentard autour des longues tables de la grande Salle. Et je t'ai vu toi, lors de la Salle de la Répartition en train de parler à quelqu'un, l'identité de ce quelqu'un me passe par dessus la tête, mais c'était un Serpentard. Dans le tout que j'ai vu ici, tout est rose dans les maisons, mis à part ces disputes Poufsouffles, ou Pouffy, contre Serpentard, appelle les comme tu veux, il prononça cette fin dans un souffle, puis il rouvrit brusquement ses yeux en entendant le terme «Joli Coeur». Quel est ce surnom à l'origine douteuse ? Tu t'exerces souvent au métier de donneuse de surnoms et de leçons. Je ne suis pas là pour que tu tombes à mes pieds, d'ailleurs personne n'est là pour ça. Je cherche la camaraderie et je récupère des coups de baguette, dis que les Poufsouffles sont idiots, moi compris, je ne peux le démentir puisque je ne sais ce que je suis. Tu dis non receptif, mais ton «cercle d'amis» a bien du réussir à percer le mur que tu dresses devant toi en guise de protection."

Il la regarda sortir et poussa un petit rire nerveux en voyant qu'elle s'appretait à partir.

"Qu'entend-je ? Notre noble Serpentarde s'apprete à partir, elle s'avoue donc vaincue face à un petit Poufsouffle de première année. Quand ton cercle d'amis saura ça, ils n'hésiteront pas à te le rappeller, j'en suis sur.

Il sortit à son tour du bain et revêtit un peignoir aux couleurs de la maison noble Serpentard sans y preter une réelle attention. Il allait sortir pour la laisser sortir. Non sinon elle aurait eu ce qu'elle voulait, cela ne devait pas arriver, il devait rester, lui tenir tête ? Il n'y arriverait surement pas, elle avait un caractère bien trempé. Rien ne pouvait la faire changer d'avis à ce moment, elle avait de quoi détester Artemis, deux choses : Poufsouffle, 1ère année. Surement les deux catégories de Poudlard qui l'horripilaient le plus, et alors les deux combinés.

"Qu'entends tu par ce «genre de choses» ? Parler de quoi exactement. Peut être que Joana O'Donnell a honte de quelque chose et préfère se garder ce secret en dressant une barrière d'immondité à l'approche de quelqu'un. Elle a peut etre peur aussi ? Tu as surement déjà ressenti la peur, ce sentiment qui vient te saisir aux entrailles, te menant dans de sombres abysses sans pour autant oublier de t'envahir de cet autre psychisme : l'adrénaline."

Artemis haussa un sourcil et se rendit compte qu'elle semblait soudainement préoccupée, mais quand elle rattaqua, le garçon se dit qu'il ne l'avait pas perdu en cours de route.

"Pénombre Craft ? Peut etre croiserais-je sa route un jour, la vie est faite de hasard. Comme le hasard de t'avoir croisé ce soir, gachant ainsi la superbe soirée que tu voulais surement te préparer. Si je venais à me résoudre de m'excuser, tu serais surement ravie d'assouvir ton sentiment de grandeur, de domination. Tu cherches à écraser les autres sous tes paroles aux mots envenimés. Chacune des lettres qui sort de ta bouche est d'un des plus purs poisons et tu es toi même une fleur déchiquetée, qui ne se résout plus quà dominer les autres par tous les moyens qui existent."

Il renifla, ses pupilles s'étaient profondément dilaté, il prit une nouvelle grande bouffée d'air et se remit à parler, flot de mots incessants qui sortaient imperturbables comme le vrombissement d'une voiture moldue.

"Oui je t'ai vu, il me semble inutile de le répéter. Etant de première année, je me suis fait répartir, je ne serais pas surpris que tu m'aies vu plutôt, pour me huer en sifflant ou pour te moquer de moi en me montrant du doigt, tu es tout à fait le genre de personnes à faire cela. Se moquer des autres, connais tu le terme de compassion ? J'en doute."

Il la pointa du doigt avant de se raviser et de croiser ses bras devant sa poitrine, redressant son visage avec provocation.

"As-tu un jour ressenti un quelconque sentiment à part la peur, la colère, la haine et tout la ribambelle qui va avec. Non, c'est vrai, tu fais subir, en ce moment, tu ressens ennui et exaspération et tu penses que je suis un sombre idiot qui ne fait que parler et étaler des mots sans dire ou penser un traitre mot de ce qu'il raconte. Ce que tu essayes de me faire ressentir, c'est de la crainte, que je te craigne. Tu veux t'imposer. Je n'en ferais rien."

( Très intéressante la chtite Joana )

(argh, mais c'est pas un peu fini de me psychanalyser ?)

** Mais qu'ont-il tous à essayer de me psychanalyser, nom d'un scroutt à pétard ! Les pouffys de nos jours ne sont plus ce qu'ils étaient avant. Ils étaient pas mal finalement, quand ils retournaient gentiment pleurnicher dans leur coin. Nooon, maintenant, il leur faut essayer de trouver une raison à tous les comportements antipathiques....**

La jeune irlandaise soupira intérieurement. C'était encore plus exaspérant que les simples idiots qui tenaient tête pour prouver leur valeur.

- Non, vois-tu, je suis une infâme créature sans sentiments. Cependant, si tu tiens à essayer de détailler ma psychologie et d'expliquer le but de mes actions, qui, pour ma part, n'est que celui de gâcher l'existence à la vermine, tu pourras essayer de te renseigner auprès de quelques de tes petits amis à qui il a déjà pris la stupide idée d'essayer de le faire. Malheureusement, je crains que leurs recherches n'aient pas abouti....

La jeune fille le regarda sortir de l'eau à son tour. Mais ? Que faisait-il avec un peignoir de sa maison à elle ?

- Je crois que tu t'es trompée... Tu n'es pas un Serpentard, à ce que je sache. Les serviettes de Pouffy se trouvent de l'autre côté, là-bas. Au passage, profites-en pour jeter cette chose-là. M'étonnerais que quelqu'un de ma maison veuille encore porter cela, maintenant. fit-elle avec une moue dégoûtée.

- Oh, j'allais oublier. Je ne me serais pas rabaissée à me soucier de toi, ne serait-ce que pour te conspuer à la répartition. Je suis bien au-dessus de cela...

( Zut pas de smileys sons xD Bon celui là est parfait : )

*Elle fait une de ses têtes, comme l'autre dans les escaliers. Mon visage doit ressembler au postérieur d'un Gobelin. J'espère qu'il ne lise pas dans les pensées de très loin, ils me foutent la trouille ces gars là. Avec leur visage de... de... de... ils sont indescriptibles d'ailleurs. C'est moche un gobelin... Mais bon cette Joana n'est pas une gobeline, c'est même tout le contraire, heureusement... J'pense trop moi, j'vais finir par parler tout seul. *

Au moins il lui avait pas sauté dessus avec sa baguette, tout de façon à part lui enfoncer dans le nez, il aurait pas su lui faire grand chose puisqu'il ne connaissait bonnement aucun sort.

"Tu dis ça pour que je lache prise et qu'ainsi tu puisses rester tranquille. Ta psychologie je la laisse aux professionnels du métier, je ne suis qu'un garçon de onze ans. L'aurais-tu déjà oublié Préfète ? Il faut tout de même que tu arrives à tenir tête à un mioche dans mon genre. Et ta phrase est étrange, tu veux que je continue, ou tu veux me faire peur en disant que ma vie ne sera jamais tranquille tant que tu existeras. *Ciel j'en ai pour des années...* Tes amis, je les croiserai peut être avant cette autre Pénombre Craft qui semble être bien loin de ce que tu attends d'une Serpentard à tes yeux..."

Il posa le plat de ses mains contre la baignoire et observa son peignoire en riant doucement. Quelle coincidence, il était sur qu'après cela, Joana prendrait le peignoir du bout des doigts et irait le bruler. Quelle perspective amusante.

"Oui j'ai vu ça. Je ne suis pas encore Serpentard mais rien n'interdit dans le reglement de porter le peignoir d'une autre maison. D'ailleurs je trouve que le vert me seye à merveille, je sens que je vais garder ce peignoir, mais j'enleverais ce blason qui siffle à énerver un fou, quoique ce n'est pas très difficile. Et je ne vais pas le brûler, ça te ferait plaisir, et je déteste te faire plaisir."

Il la fixa et fit un sourire ravi avant de poser ses poings sur ses hanche et de pousser un soupir ravi.

"Ne jamais oublier ce genre de détail, ironisa-t-il, je ne suis pas en instance de survie si tu ne me dis pas que tu ne lm'as pas quitté des yeux durant la Répartition. Tout de façon c'est rasoir de voir défiler des élèves."

Joana comptait cette fois bel et bien partir, le temps de vérifier que son sort avait fonctionné correctement. Cependant, il fonctionna au-delà de ses espérances. En effet, l'autre imbécile avait sauté en arrière pour éviter le sol et venir d'atterrir, d'un grand plat du dos (qui devait être assez douloureux) dans le bassin. Et au lieu de nager pour revenir à la surface, il ne bougeait plus...

** Mais attend, je ne l'ai pas pétrifié, pourtant. Je n'ai fait que le rendre muet. Ralala, mais quel blaireau de chez blaireaux, celui-là ! Tomber évanoui dans un bassin après s'être reçu un "Bloclang". Tiens, il va en entendre parler pendant un moment...**

La jeune fille s'approcha du bassin, d'un air de dire qu'il était vraiment désespérant, ce Pouffy, et pointa une nouvelle fois sa baguette en sa direction.

- Mobilis-corpus

Le corps du garçon s'éléva dans les airs, et vint se poser sur le sol auprès du bassin. Celui-ci ne bougeait toujours pas. Histoire de vérifier qu'il n'était pas mort, elle plaça deux doigts au niveau de sa carotide. Non, il est encore malheureusement vivant. Maintenant, il s'agissait de le réveiller...

** Et si je le laissais là ? Il va finir par se réveiller tout seul, non ? En tout cas, hors de question de lui faire du bouche-à-bouche ou quoi que ce soit de ce genre. On va appliquer une méthode plus radicale.**

Un sourire mesquin aux lèvres, elle s'agenouilla auprès du garçon.... et lui mit une paire de claques pour le réveiller. Aussitôt, elle se redressa et recula de quelque pas. On ne pouvait pas prévoir les réactions de ces bêtes-là au réveil.....

( Roh tu voulais vraiment pas laisser le sujet là xD Rusard serait venu chercher le pauvre mec dans la baignoire en pensant qu'il avait trop bu xD )

*J'ai mal au crane moi, mais comment tout cela est arrivé... Pourquoi suis par terre avec une -sublime- jeune fille qui s'amuse à me mettre des baffes ? Un résumé de la situation s'impose pour nos pauvres téléspectateurs qui n'avaient pas suivi. Donc :
Rewiiiiiiiiiiiiiiiiind ( Bzzz bzzz bzz )

Alors qu'il avait 3 ans, Artemis réussit à monter sur le pot tout seul.

Hum ? C'est quoi ce bordel... On est allé trop loin ! Bon on revient un peu avant... Ah oui ! J'arrive dans la salle de bain pour me reposer et voila qu'elle débarque avec son air : "C'est-mon-territoire-dégage !". Moi en héroique bonhomme, je sors ma baguette magique et je lui lance des tas de sorts !! Mais elle se défend et réplique aussi fort que moi ! Mais ça continue, ah ! A un moment elle s'arrete de jouer à : " Je-lance-tous-les-sorts-que-je-connais" pour jouer à : "Veux-tu-m'épouser ?". Je savais pas que j'avais un tel charme, mais bon... Je les emballe toutes moi et mon charme légendaire. Même Apollon est moche à côté de m..*

Il se prend alors une violente baffe de la part de Joana. Sa tête oscille dans l'air et il ouvre un sourcil en hoquetant de surprise. Une marque rouge reste en suspens sur sa joue. Il regarde autour de lui avant de lever un doigt en l'air, prouvant qu'il réfléchit ( Menteur ! ).

*Un vilain Troll desplages Montagnes a voulu me tuer, et Joana m'a sauvé de cet affreux monstre. Comment la remercier ?*

Il ouvrit sa bouche pour dire merci, mais aucun son ne sortit à sa propre surprise. Il haussa alors les épaules et embrassa Joana à pleine bouche avant de reculer et de lever son pouce en souriant.

*V'la, j'l'ai remercié. J'peux partir.*

Il rassembla ses affaires et ouvrit la porte d'entrée / sortie pour se préparer à détaler.