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 Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]
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  • Ethel Perks
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MessageSujet: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyMer 5 Déc - 18:20:44

Fin du mois d’Août 2000, fin des vacances d’été quelques semaines avant la rentrée.

Plus on avançait dans le temps, plus Ethel avait l’impression qu’elle n’en avait plus de temps, justement. Et pourtant, ce n’était encore qu’une ado. Elle était encore dans l’âge où les adolescents n’en avaient encore pas grand-chose à faire du monde qui les entourait. A une exception près. Les derniers évènements avaient secoué la vie de la jeune galloise comme celle de nombreux sorciers.

Ce moldu. Ce fou qui avait tiré dans la foule le jour de la commémoration. Elle essayait de relativiser, de penser qu’il devait avoir ses raisons. Mais rien à faire, elle avait une haine grandissante dans son petit corps. Une haine surtout d’avoir été au beau milieu du champ de bataille sans pouvoir faire grand-chose.

Enfin si. On n’avait cessé de lui répéter qu’elle avait fait son devoir de préfète en tentant de rassurer puis de rassembler les élèves de sa maison. C’était d’ailleurs la raison pour laquelle, sans doute, elle avait reçu un nouvel insigne pour la nouvelle année. « Préfète-en-chef ». Voilà encore des responsabilités qui lui tombaient dessus sans qu’elle n’ait rien demandé. Oh, bien sûr, elle ferait un magnifique boulot. Elle prenait toujours à cœur ses responsabilités. Elle avait toujours été la plus jeune. Alors, veillez sur ses cadets, vous imaginez bien combien ça pouvait la changer.

D’ici quelques semaines, elle retrouverait le chemin vers la voie 9 ¾ puis le château, son dortoir, ses salles de classes. Sa seconde maison quoi. Mais, encore une fois, cela serait différent. Il leur faudrait se méfier encore plus du monde qui les entourait. Finalement, l’ouverture du Code Magique, est-ce que c’était une bonne idée ? Oui, dans un sens, puisqu’il y avait bien des enfants nés-moldus à Poudlard. Mais pour les autres ?

*
* *

Plongée dans ses réflexions, l’adolescente n’avait pas remarqué qu’elle avait avancé bien plus loin que la trajectoire qu’elle s’était prévue. Elle se trouvait, maintenant, non loin du Chaudron Baveur. Elle regarda sa liste. Il lui restait encore quelques ingrédients à acheter pour le cours de potions. La pluie coulait à grosse goutte.

On était bien loin du temps estival qu’il faisait encore, quelques jours auparavant. Ca sentait la rentrée, tiens !

Tentant d’échapper aux gouttes qui lui tombaient dessus comme une invasion de chocogrenouilles, elle avançait à tâtons, cherchant à éviter les flaques d’eau qui se faisaient de plus en plus nombreuses. Le sol glissait. Il était aussi instable que pouvait l’être Ethel sur un balai lors d’un entrainement de Quidditch. Les cheveux collant sur son visage, elle faisait aussi peur à voir que les Banshees qu’ils avaient étudiées en cours l’année précédente.

Elle avançait aussi vite qu’elle le pouvait, voulant rejoindre au plus vite le préau du Chaudron Baveur. Plus vite elle serait au sec, plus efficace serait le sortilège qu’elle lancerait pour se réchauffer, en plus du feu qui crépiterait dans la pièce.

Mais, c’était sans compter sur l’immense flaque qui se dressait devant elle et qu’elle ne remarqua pas tout de suite.

Elle avançait. Enfin, « elle pataugeait » était l’expression exacte. Elle pataugeait donc et …

BADABOUM !

Elle finit par se retrouver à quatre pattes sur le sol, trempée de la tête aux pieds, les livres éparpillés autour d’elle.


« Nom d’un hyppogriffe ! C’est pas vrai ! »

Elle tenta de rassembler au mieux ses bouquins. Les gens se pressaient autour d’elle, pour se mettre à l’abris le plus rapidement possible, sans un regard pour la jeune gryffonne.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyMer 5 Déc - 23:59:33

Août 2000. L'été avait été étrangement bipolaire dans son appréciation : très mauvais suite à tout ce qui s'était déroulé entre Mai et Juin 2000, entre la séparation douloureuse et inattendue d'avec Lynn, la dégradation de l'état de santé de son père Francis Desoya le conduisant à sa mort brutale et traumatisante à la fin de Mai, son enterrement le lendemain et ces fichues semaines pourries de négociations familiales sue l'héritage et les responsabilités, le désastre de la manifestation étudiante de Mars 2000 et ses rudes conséquences pendant l'été, et pour finir en beauté le fiasco complet de la Commémoration du Phénix en Mai 2000 à laquelle avait participé sa petite soeur des sang et or, Honor, rentrant cette année en troisième année, qui avait été heureusement QUE blessée mentalement et physiquement et non tuée. Il ne s'en serait probablement pas remis sinon et aurait viré dans ce que les britons de son état nomment "mental break down". Et de par sa condition de sorcier et son état d'animagus loup non déclaré, il pourrait se révéler assez ennuyeux et dangereux s'il pétait tout à coup un violent câble comme il savait si bien le faire dans ses humeurs les plus noires. Heureusement, avec un peu de chance et les influences positives de ses deux meilleurs amis, aka son presque-frère allemand Tomas et sa best des best Lavande, il avait su endurer toutes ces épreuves et en ressortir presque intact. Presque...

De Juin jusqu'à Août, il avait commencé un exil volontaire d'Angleterre pour le Nouveau Monde, les Etats-Unis d'Amérique chez de vieilles connaissances de son défunt père pour essayer de s'en remettre et de réfléchir à ce qu'il ferait suite à cela dans un cadre éloigné, plus calme, et chez des "relatives" amicaux, accueillants et chaleureux.Tout en entretenant de vives et intenses correspondances épistolières avec ses deux meilleurs amis, sa soeur et lui s'étaient pour le reste totalement coupés du monde anglais, pour essayer de reconstruire ce qui avait été fortement ébranlé par le mauvais sort. Entourés par une famille aussi bienveillante que présente s'ils en avaient besoin, entourés par Jackson, Emily et Elena du clan des Darsy, ils avaient péniblement commencé à tolérer de considérer de tourner la page du décès et écrire un nouveau chapitre en dépit du personnage humain tant aimé et maintenant disparu. En dehors de ses meilleurs amis, très peu de personnes étaient au courant du décès qu'il avait enduré, et le jeune adulte espérait que cette discrétion perdure autant que possible. La pitié qu'ils voyaient chez les gens leur donnant des condoléances les rendaient autant malades de tristesse qu'ils leur rappelaient le vide creusé par la disparition irrémédiable et éternelle du parent aimé. Et si Al' pouvait le supporter, le masquer aisément en société par son cynisme et sa jovialité apparentes naturelles, sa soeur en était moins capable et en souffrait doublement. L'instinct protecteur renforcé par l'influence du loup en lui ne tolérait pas l'idée que l'une de son sang, l'une de son clan puisse souffrir d'une manière ou d'une autre, et la sécheresse périodique et rare du garçon pouvait le laisser transpirer quand on allait trop loin avec sa frangine. Pas chercher à causer des ennuis à la petite, ou vous aurez le grand frère enragé à vos trousses, ce qui n'est décidément pas une bonne idée quand on connaît les talents de l'aspirant médicomage, ancien pouffy, ancien batteur redoutable de Quidditch et au tempérament irascible quand cherché !


Août avait été décidément le mois où il avait mûrit et tranché sa décision. Il déclinerait poliment l'offre et l'invitation de la prestigieuse université sorcière internationale de Salem et avait renouvelé son inscription à l'UMA en année supérieure, troisième pour être précis et année des CALMARS si l'on suivait la nouvelle maquette des études universitaires. Great Rolling Eyes Une année d'examens youhou tout ce que le flemmard de service aime Sad ! Mais pas le choix malheureusement... et il tenait à concrétiser son rêve de devenir médicomage, de préférence à la prestigieuse institution de Sainte Mangouste, pour sauver des vies et aider les gens dans le besoin. Il avait eu assez de morts, assez de casses, assez de pertes, assez d'impuissance pour se décider. Il ne détruirait plus, il réparerait. Il ne blesserait pas en premier, il soignerait. Il ne chercherait pas à se venger ou à tuer, il préserverait la vie autant qu'il le serait juste et possible. Il avait mûrit. L'adolescent attardé et imprudent en lui se mourrait lentement, brisé comme la chrysalide d'un cocon, pour laisser la place au jeune adulte cherchant sa place en société, qui n'avait pas oublié ses idéaux de jeunesse et de justice, mais les accorderait cette fois avec la réalité... dans le cadre de l'acceptable bien entendu. Il ne supporterait toujours pas l'injustice, là dessus il ne pouvait rien y faire...

Bon, c'était bien joli tout cela, mais il devait aller chercher ses fournitures pour l'année à suivre, du coup. Il avait filé à sa frangine ses vieux bouquins présents sur la liste de cette dernière, et devait maintenant s'occuper des siennes. Dans l'ordre : recharger certaines de ses réserves d'ingrédient en potions, acheter la nourriture à hibou, prendre ses nouveaux livres - en avait un bon paquet, surtout qu'il prenait les optionnels pour les potions et la botanique - chercher les ouvrages de potions qu'il avait commandé pour ses recherches personnelles et quelques autres broutilles. Bon. Il s'était résolu à transplaner sur le CHemin de Traverse pour aller chercher tout cela. Avec un léger soupir, il laissa un mot sur son bureau pour prévenir ses hôtes américains et transplana à longue distance droit vers Londres Sorcière.

Seulement, il y a comme quelques petits soucis avec le transplanage à distance. En effet, souvent, plus la distance parcourue est longue, moins est assurée le lieu d'atterrissage et plus le transfert pompe en énergie magique. Pire encore en escorte, mais là il était seul, rôdé à la technique du haut de ses vingt ans, avec une endurance magique non pas exceptionnelle mais au moins respectable depuis son rituel animagus, en pleine forme et concentré sur la tâche. Cela limite normalement les risques d'erreur, non ? Puis il n'était pas Lavande et ne s'était pas planté à l'examen. Le petit hic, c'est qu'il était Alan Jonathan Desoya. Et de sa qualité unique de Alan, il était très souvent le malheureux sujet de cette terrible divinité perfide et cruelle qui est la malchance. En particulier avec le transplanage, avec lequel deux fois sur trois il était condamné à endurer des "rencontres percutantes" qui se terminaient plus ou moins bien selon les cas. Par exemple, en première année, il avait percuté une grosse vache obèse de sorcière humaine qui l'avait abasourdi d'insultes. Le bon point, c'est qu'il avait aussi retrouvé son pote Manu Perks qui l'avait vengé, esprit légendaire de solidarité pouffy toujours en vigueur et d'actualité chez les anciens de la maison des humbles et des justes. Ou encore en Deuxième année, il avait rencontré Lynn Bower de cette manière. Une rencontre... heu... disons ni mauvaise ni bonne. Tout dépendait du point de vue. Bonne en ce sens qu'il avait fait la connaissance d'une personne extraordinaire dont il avait été éprit et avec laquelle il était sorti en ami pendant plusieurs mois, en petit ami pendant presque trois mois avant une rupture douloureuse et brutale qui l'avait laissé très amer. Et s'était seulement légèrement adoucie à l'enterrement de son vieux, avec le bouquet de lys blancs. Lynn... il laissa un profond soupir lui échapper. En l'espace de presque quatre mois, il avait mûrit et commencé à accepter le fait, à le rationaliser et commencer à considérer un probablement potentiel pardon envisageable envers l'ancienne sang et or, d'abord en vertu d'une promesse qu'ils s'étaient faite encore amis puis consciemment acceptée : que quoi qu'il advienne s'ils venaient à sortir ensemble, que si les choses tournaient mal, ils redeviendraient les bons amis qu'ils étaient devenus. Alan pouvait être rancunier quand il se sentait trahit, mais il tenait toujours une parole donnée. Il avait juste besoin d'un peu de temps. Peut-être proche serait le temps où il sortirait de son prudent silence radio obstiné et passerait à la boutique de la jeune femme... peut-être... on verra bien. Ce sera selon son humeur. Mais pas encore tout suite. Non, pas encore...


Ayant réussi à convaincre son amie d'enfance de le laisser un peu seul, il avait troqué ses habits de travaux dans les champs pour, après une bonne douche chaude, une paire de jeans élégants d'un noir sombre, et un tee-shirt tout aussi noir au col légèrement en "v" jusqu'à la base de son cou - pomme d'adam, qui mettaient en valeur sans excès sa physionomie de bon sportif - ancien joueur de Quidditch à Poudlard, pratiquant régulier, nageur intensif, joggeur régulier - que Elena avait absolument tenu à lui offrir, désespérée par la garde robe de son ami d'enfance. Al' avait protesté au début - il l'aimait bien son style cool, relâché, juste classe et simple, les groopies lui fichaient un peu plus la paix ainsi, mais suite à un "black-mail" de l'américaine, il avait toléré les mettre de temps à autres. Ah les filles je vous jure... portant de chaudes chaussettes grises, il avait chaussé par dessus elles des kickers noires de ville simples et habituelles, attrapa de mauvaise grâce son sac à bandoulière, sa montre à gousset dans sa poche, s'assura de la présence de sa baguette magique à sa ceinture, et un long imperméable-coupe vent au vu du temps pourri anglais comme il le connaissait si bien. Une fois de plus, il ne prévint pas Lavande ni Tomas, ayant dans l'idée de passer en "coup de vent" comme la dernière fois. Il n'aimait pas encore rester trop longtemps sur le territoire anglais.

Mais donc nous disions, malchance lui jouant encore un vilain tour, au moment exact où il redevenait tangible, il se rendit compte qu'il s'était trompé de quelques mètres de son lieu d'atterrissage habituel, et que quelqu'un était en proche rapide en sa direction, distrait visiblement. Il eut tout juste le temps de s'exclamer rapidement en anglais de sa voix grave légèrement plus aiguë sous l'influence de la panique :

- Oh not again... Watch out ! ...

Trop tard.... la rencontre se fit, une fois n'est pas coutume, percutante à souhait pour les deux partis concernés. Et en l'espace de quelques secondes à peine, patatra, il était tombé à terre, postérieur de son jean en plein dans la flaque d'eau de rue. Et zut, il était neuf le truc... damn it... un peu sonné bien qu'habitué à ce genre de malchance, il grommela entre ses lèvres des termes incompréhensibles. En même temps, vous me direz, se prendre quelqu'un en pleine tronche au sortir d'un sortilège de déplacement de longue distance, c'est pas la joie et ça sonne un peu. Même pour le grand dadai qui s'était légèrement renforcé pendant l'été physiquement en aidant à la gestion de la ferme Darsy pendant près de trois mois. Alors qu'il revenait à lui - pleinement du moins - il remarqua aussi avec mécontentement que sa capuche avait glissée et qu'il se prenait de la flotte dans la tronche. Great. Trempé jusqu'à la moelle des os en plus ! Mais comme il revenait à ses sens pour comprendre ce qui était arrivé, un zeste d'odeur familière inattendue parvint à son odorat affiné. Surpris, il fronça des sourcils, des yeux noirs virant avec une lueur perçante vers l'autre victime de la situation, incrédules, avant de déchanter en dévisageant une personne autre que le gars qu'il avait pensé trouver en premier lieu. Une fille... mais plus il la regardait plus il lui trouvait un truc familier. Bizarre. Il la connaissait pas pourtant... il l'estimait à première vue comme dans les dernières années de Poudlard, et ne sortit de ses observations réflexes qu'à la voix de la concernée. La voyant gesticuler dans tous les sens sans que personne ne l'aide à récupérer ses courses - et se rappelant avec ironie de la rencontre d'avec Lynn - il soupira à personne en particulier avant de lancer d'une voix légèrement grave et pas dénuée de chaleur non inamicale :

- Honestly... encore ? Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ce genre de trucs ... oh don't mind this. Désolé, pas eu le temps d'esquiver. Attends, je vais t'aider à ramasser ton barda.

Se secouant et se concentrant un peu, il prit sa baguette magique et visualisa les livres encore à terre avant de marmonner entre ses lèvres un sortilège qu'il maîtrisait très bien, l'Evanesco, sortilège de disparition - réapparition des objets, un peu comme le transplanage mais adapté au objets autres que soi. Les livres manquants - pesants ! - vinrent petit à petit se rassembler sur l'un de ses bras comme support de ces derniers, il se redressa suite à cela et rangea sa baguette magique dans son étui, observant du haut de ses deux mètres moins treize centimètres la jeune femme, lui adressant un sourire cordial, désolé et amical, tandis qu'il lui tendait sa main libre pour l'aider à se relever :

- Sorry 'bout this ! Transplaner de l'autre bout de l'Atlantique c'est pas de la tarte et j'ai comme fait une légère erreur de calcul sur mon lieu d'arrivée, et la malchance a voulu que tu arrives au mauvais moment. T'as rien de cassé j'espère ?

(HJ MP pour commentaire ou si besoin édition Razz HJ)
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  • Ethel Perks
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyJeu 6 Déc - 12:11:47

Et voilà le résultat. Elle était là, genoux dans une flaque d’eau, à tenter de ramasser ses affaires depuis quelques minutes, en plein climat d’indifférence des passants qui semblaient lui passer au travers comme s’il eut s’agit d’un revenant. Et comme si ça ne suffisait pas, alors qu’elle parvenait à peine à se relever, livres en mains, voilà qu’on lui rentrait dedans ! Bon sang ! C’était pas vraiment son jour. Mais alors pas du tout !

Le jeune homme, dont elle ne distinguait pas tout à fait le visage vu la quantité de flotte qui lui dégoulinait sur le visage, se confondit en excuse. Pas grave, mon gars, elle était déjà trempée jusqu’aux os la Perks, de toute façon !


« Honestly... encore ? Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ce genre de trucs ... oh don't mind this. Désolé, pas eu le temps d'esquiver. Attends, je vais t'aider à ramasser ton barda. »

Le ton de sa voix était chaleureux et amical. Ce qui changea l’adolescente de l’indifférence complète des gens qui circulaient dans la rue jusqu’à l’instant. Enfin, c’était quand même normal ! Vous imaginez vous si, non seulement après l’avoir bousculée il s’était mis à lui crier dessus ? Vu l’état dans lequel se trouvait l’adolescente, pas sûr qu’il serait resté sur ses deux pieds indemne l’animal ! Certes, il était certainement plus avancé qu’elle en ce qui concernait la magie, mais elle n’aurait même pas réfléchi un seul instant. On a le sang chaud où on ne l’a pas ^^

Elle le remercia gentiment, d’une voix bredouillante et tremblante. L’eau ruisselante était plutôt glacée que chaude. Le contraire ne l’aurait nullement dérangée.

« Euh … Merci. Fais attention à la flaque, on s’croirait au lac de Poudlard tellement elle est profonde ! », Répondit-elle pour relâcher un peu l’atmosphère.

Ses livres, dispersés un peu partout autour d’eux, réapparurent grâce à un enchantement lancé par le jeune homme. Complètement trempés certes, d’ailleurs elle se demandait si l’encre existait encore. Mais, au moins, ils étaient tous là. Elle n’aurait même pas imaginé ce que cela aurait été si elle avait dû tout racheter. Non pas qu’elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux, excepté peut-être son guide sur les potions et celui de botanique, mais des livres ça coûtait cher quand même.
Lorsqu’elle se fût complètement redressée, elle en profita pour identifier complètement son adversaire. Il était grand. Bien plus grand qu’elle. Enfin, avec son petit mètre soixante-cinq, elle paraissait effectivement minuscule face à sa taille gigantesque. De quoi vous rendre parfaitement craintive en cas d’attaque. Mais, non ! Elle était à Gryffondor, il ne lui faisait pas peur !


« Sorry 'bout this ! Transplaner de l'autre bout de l'Atlantique c'est pas de la tarte et j'ai comme fait une légère erreur de calcul sur mon lieu d'arrivée, et la malchance a voulu que tu arrives au mauvais moment. T'as rien de cassé j'espère ? »

Revenant à ce qui s’était passé, c’est-à-dire au carambolage en bonne et due forme, la galloise en profita pour vérifier qu’effectivement, elle n’avait rien. Peut-être un ou deux bleus, une culotte complètement trempée, des cheveux collant son visage qui devait lui donner l’impression d’être prête pour Halloween ... Mais sinon, non. Tout semblait aller bien !

« Non, je crois que ça va ! La faute à cette fichue flaque d’eau ! J’ai le don pour me mettre dans des situations pas croyables ! », lança l’adolescente, dans un ton relâché pour faire redescendre les tensions.

Elle se saisit de la main qu’il lui tendait et se releva avec un peu de peine. Wahou ! Même debout devant lui, il lui paraissait vraiment gigantesque. Il était impressionnant.

Bon, c’était pas tout ça, mais ils continuaient bêtement à se tremper tous les deux …


« Je me rendais au Chaudron Baveur afin de me protéger de la pluie. Enfin, jusqu’à ce que tu me rentres dedans … Ca te dit qu’on aille s’y abriter ? Ou prendre une douche glaciale te convient ? »

La jeune fille venait de parler avec une aisance pas croyable. Sans doute parce qu’elle ne l’avait pas encore regardé bien dans les yeux. Elle ne distinguait toujours pas les traits complets du jeune homme. Mais, elle devait certainement avoir l’air fin si ses joues avaient pris une petite teinte rosée de gêne et d’intimidation.

« Je t'envie ... Ca doit être bien de transplaner ! Enfin, pas très agréable à ce qu'on dit, mais rapide au moins ! »

Bon sang ! Ce qu'elle pouvait être bavarde. Il fallait croire qu'être en présence d'un garçon lui déliait facilement la langue. Plus en prenant de l'âge d'ailleurs.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyJeu 6 Déc - 20:13:37

« Euh … Merci. Fais attention à la flaque, on s’croirait au lac de Poudlard tellement elle est profonde ! »

Et voilà le résultat en effet : deux jeunes gens, un étudiant de troisième année universitaire de l'UMA et une élève de sixième année de Poudlard au sol, se faisant face, tous deux trempés comme des éponges gorgées d'eau, lessivés littéralement, au plein milieu d 'une gigantesque flaque d'eau sur le pavé du Chemin de Traverse. Indiquant par là que le temps avait été singulièrement pourri sur Londres depuis au moins plusieurs heures, si ce n'est plusieurs jours, ou les pluies diluviennes particulièrement intenses. Ou comment bien terminer sa journée en somme Rolling Eyes bon sang qu'il était heureux que ni Lavande ni Elena n'aient été témoins de la scène, il n'aurait jamais cessé d'en entendre parler sinon... et rire surtout ! S'attendant à moitié à une vive réprimande inutile comme les personnes de la gente féminine savent si bien le faire... et ben non. La chose prit une tournure qu'il apprécia nettement mieux : quelqu'un capable de relativiser le ridicule d'une situation et d'en plaisanter pour alléger l'atmosphère. Cela lui fit tant plaisir de constater que telle attitude se cultivait encore de nos jours, l'ancien pouffy laissa un léger sourire amusé glisser sur ses lèvres et renchérit avec un zeste de malice :

- Pas faux. Mais j'pense qu'il manquerait quelques strangulots, deux ou trois sirènes et surtout un gros gentil Kraken, tu ne crois pas ?

C'était pas forcément la blague la meilleure qu'il eut jamais fait de sa vie, son humour était particulier, mais vu ce qu'il venait de traverser en quelques mois, c'était déjà un bel exploit de sa part. Il s'était relevé avec aisance au bout de quelques minutes et l'observait avec une attention minutieuse, guettant ses réactions et essayant de cerner quelques brides de son caractère en écoutant ses réparties et observant son attitude. Ce qu'il vit pour le moment ne lui déplût pas, à voir si cela continuait en ce sens.Une vague de nostalgie le toucha au souvenir de l'école de sorcellerie. En dépit de tout ce que sa génération à lui avait enduré, l'école et son atmosphère particulière lui manquaient un peu. Il enviait un peu sa sister sur ce point, et se souvint avec un petit amusement du pari qu'il avait fait d'un jour se faire passer pour un élève de Poudlard de septième année, avec l'uniforme qu'il avait conservé précieusement quelque part chez lui...

« Non, je crois que ça va ! La faute à cette fichue flaque d’eau ! J’ai le don pour me mettre dans des situations pas croyables ! »

Amusé son sourire ne fit que s'élargir de quelques centimètres encore. Elle n'avait pas l'air méchante, savait prendre une situation ridicule en dérision légère, et surtout elle n'avait pas peur de lui, alors que d'autres avaient été intimidés pour nettement moins par sa taille et son apparence respectables et un peu intimidantes quand on ne le connaissait pas. Puis même si elle était une fille, qu'il ne connaissait pas et donc devait se méfier, elle n'avait pas l'air méchante et pas dénuée d'humour, donc titillait sa curiosité naturelle. Surtout qu'elle se disait élève de Poudlard par sa référence et ses observations antérieures, et que tant qu'un petit quelques chose dans son "odeur" que dans ses traits faciaux lui rappelaient une certaine personne qui avait été très haut dans son estime. Il comptait donc bien enquêter et faire connaissance en dédommageant sa part de responsabilité dans la situation, social et chaleureux de nature qu'il était et demeurait. Néanmoins il fut rassuré en apprenant qu'elle n'avait rien, et laissa un sourire complice prendre place et détendre son expression alors que les yeux d'un noir d'encre et de nuit prenait une lueur amusée, curieuse et chaleureuse en miroir à sa voix et ses paroles quand il répondit :

- T'inquiète, je souffre du même problème. Cela exaspère mes plus proches amis parfois, mais ils se marrent bien dans les situations cocasses. Ca date pas d'hier en plus, plus un truc que je me traîne depuis Poudlard. Des fois je me demande même si je ne suis pas maudit là dessus !

Comme il lui avait tendu une main adjuvante pour la relever, il le fit sans trop d'efforts, elle était plutôt légère étant fille par nature. La pluie continuait de tomber, mais il ne prit pas la peine de remettre sa capuche d'ores et déjà détrempée. Heureusement qu'il avait coupé assez courts ses cheveux sinon il serait désespéré de la tête qu'il aurait présentement. Ne sachant pas trop quoi dire, il préféra rester silencieux, cherchant une manière de relancer la discussion ou de poliment s'excuser pour faire ses courses, l'observant avec attention mais sympathie en attendant. Heureusement, elle le délivra de la tâche en reprenant :

« Je me rendais au Chaudron Baveur afin de me protéger de la pluie. Enfin, jusqu’à ce que tu me rentres dedans … Ca te dit qu’on aille s’y abriter ? Ou prendre une douche glaciale te convient ? »

Pas intimidée pour un sou, hein... assez franche, courageuse, et pas avec cette attitude si hautaine qu'on souvent eut les anciens serpents de sa connaissance. Pas tous, mais souvent. Elle lui rappelait sur quelques points sa propre frangine, ce qui l'amusa un peu question franchise et "je n'ai peur de rien ou presque". Il considéra la proposition quelques secondes, réfléchissant à ce qu'il devait faire, avant de lui offrir un léger sourire amusé et sympathique. Il serait dommage de refuser l'occasion de faire une bonne connaissance à cause d'un maudit souvenir et de sa fin en queue de poisson imprévue. Ainsi, il répondit avec un peu plus d'enthousiasme curieux et de chaleur :

- Well... j'ai des courses à faire pour la fac, mais je ne suis pas à la minute près. Il tombe des cordes et j'aime pas non plus me transformer en éponge humaine. Cela fait longtemps que je n'ai pas vu ce cher vieux Tom en plus ! Puis rester ici c'est la meilleure manière de se choper une pneumonie. Ok alors, allons au sec, ça va pas s'arranger avant un petit moment vu la tournure que ça prend... en route !

Il resta silencieux les premières minutes, attendant que la demoiselle lui emboîte le chemin pour se remettre à marcher, se mettant légèrement devant pour fendre la foule si insupportable de sa haute stature, néanmoins attentif aux faits, gestes et paroles de la jeune femme aussi malchanceuse que lui. Il allait risquer une question quand elle prit une fois de plus de court :

« Je t'envie ... Ça doit être bien de transplaner ! Enfin, pas très agréable à ce qu'on dit, mais rapide au moins ! »

Et là, ce fut comme l'heureuse tentative réussie pour briser la glace de prudence du jeune étudiant, dont le sourire oscilla entre la simple et respectueuse cordialité vers une chaleureuse amicalité sympathisante de minute en minute, comme il admit sur un ton léger et badin alors qu'ils arrivaient au porche du Chaudron Baveur :

- J'avoue ! Franchement entre sept heures et des poussières de vol par avion et quelques secondes par magie, le choix est vite fait ! Laisse moi deviner, tu es en sixième ou septième année ? Tu envisages de passer l'examen de transplanage ? Tu verras, la vie est tellement plus simple ensuite ! Genre te lever plus tard pour aller en cours, ou voyager dans le monde plus aisément que par poudre de cheminette ! Nettement plus libre et plus indépendant !

Il ouvrit la porte par réflexe et pénétra dans l'établissement après qu'elle l'eut fait, se tournant vers elle avec un léger sourire en lui proposant :

- On est nettement mieux au sec et au chaud c'est bien vrai ! Tu te mets à la table que tu veux. Je vais me commander un thé, tu veux que je t'offre quelque chose pour me dédommager de l'incident de tout à l'heure ? J'espère que tes livres ont rien... installe toi, je vais prendre les commandes !

C'était la moindre des choses, après tout il était responsable de la situation à cause de ses légers soucis avec le transplanage ! Puis comme cela il pourrait se reposer du coût magique du voyage, avec une boisson chaude, au sec, et une discussion sympathique en visiblement bonne compagnie. Qui titillait sa curiosité naturelle, même vis à vis d'une fille. Peut-être ressortirait-il quelque chose de bien de cette situation ? Social et gentil de nature une fois l'approche fait, l'ancien pouffy était naturellement bienveillant envers les étudiants de Poudlard, après tout cela ne faisait que trois ans qu'il en était parti. Souriant, il parti saluer Tom et donner les commandes une fois connues...
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  • Ethel Perks
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyJeu 6 Déc - 21:09:55

Ethel se demandait comment elle pouvait encore sentir les gouttes de pluie tomber tellement elle était trempée. Elle regarda Alan. Le jeune homme était aussi trempé qu’elle. Au moins, elle n’aurait pas à se sentir ridicule devant lui, tellement elle ne devait plus ressembler à grand-chose. Mais, il fallait avouer qu’ils auraient bientôt grand besoin de se sécher, parce que ça commençait légèrement à piquer … Même l’eau du lac ne devait pas être aussi froide ! Ethel en était persuadée.

En parlant de lac, Alan rebondit sur les créatures qu’on disait peupler l’étendue d’eau du château. Rien qu’à entendre des mots comme Strangulots, la galloise frissonna. Où bien était-ce le froid. Où avez-vous vu qu’une Gryffonne peut-être peureuse ? Hein ? Bon !


« J’ai pas vraiment envie qu’un tentacule visqueux vienne s’agripper avec tendresse à ma cheville, si tu veux mon avis ! », répondit-elle au tac-au-tac, avec beaucoup de légèreté.

Alan s’était relevé. Ethel, quant à elle, galérait un peu plus. Ses souliers, trempés, étaient plus lourds que d’ordinaire et semblaient la clouer au sol. Elle n’aurait pas dit non à un peu d’aide même si son tempérament habituel du « c’est-bon-je-peux-le-faire-toute-seule » reprendrait sans doute le dessus.

Pour le moment, elle ne ressentait pas le besoin de se méfier du jeune homme. Est-ce qu’elle aurait dû ? La question, elle ne se la posait même pas. La situation se déroulait tout à fait naturellement. Ils s’étaient bousculés, maintenant ils papotaient comme si de rien. Un peu comme dans ces films moldus dont elle avait entendu parler un jour.


Le jeune étudiant ne semblait pas embêté par sa présence. Bien au contraire, il n’avait pas cherché à partir. Du moins pas encore. Pour le moment, il continuait à engager la conversation, avec un certain engouement d’ailleurs.

« T'inquiète, je souffre du même problème. Cela exaspère mes plus proches amis parfois, mais ils se marrent bien dans les situations cocasses. Ca date pas d'hier en plus, plus un truc que je me traîne depuis Poudlard. Des fois je me demande même si je ne suis pas maudit là-dessus ! »

Alan était quelqu’un de maladroit visiblement. Tout comme elle. C’était pour ça qu’il semblait si bien la comprendre. Cela fit doucement rosir les joues d’Ethel.

« Tu étais dans quelle maison à Poudlard ? », lui demanda-t-elle avec beaucoup d’intérêt.

Elle avait pris la main qu’il lui avait tendue. Il avait la peau étrangement chaude malgré le froid qui régnait autour d’eux.

Ils prirent le chemin du Chaudron Baveur, un peu de chaleur leur ferait le plus grand bien. Elle lui avait emboité le pas. En bon gentleman qu’il était, il avait désiré la laisser passer devant lui.


« J'avoue ! Franchement entre sept heures et des poussières de vol par avion et quelques secondes par magie, le choix est vite fait ! Laisse-moi deviner, tu es en sixième ou septième année ? Tu envisages de passer l'examen de transplanage ? Tu verras, la vie est tellement plus simple ensuite ! Genre te lever plus tard pour aller en cours, ou voyager dans le monde plus aisément que par poudre de cheminette ! Nettement plus libre et plus indépendant ! »

Il lui donnait envie à parler de transplanage malgré tous les petits inconvénients que cela pouvait contenir. Il lui tardait vivement de pouvoir passer l’option à Poudlard.

« Je viens de rentrer en sixième année. Il me reste encore un an pour décider de ce que je ferai l’an prochain. Passer l’option ? Ouais, ça me tente bien ! Ca a son petit côté pratique quand on y pense ! »

Ils pénétrèrent enfin dans l’enceinte du Chaudron Baveur. La différence de température était évidente. C’était comme si une vague de chaleur avait fondu sur eux d’un seul coup.

« Bon sang, ce que ça fait du bien ! », lança-t-elle avec toujours autant de légèreté.

Par réflexe, elle se mit à rougir. A trop l’ouvrir, elle se causerait certainement des ennuis.

Il lui proposa très gentiment de lui offrir quelque chose à consommer. Elle se sentit un peu gênée, mais ne se sentait pas de refuser. Alors elle acquiéça d’un signe de tête.


« Je vais prendre un thé également ! »

Alors qu’il partait déjà en direction du comptoir, Ethel avisa une table près de la cheminée et s’y installa rapidement. Les vêtements lui collaient à la peau, ça en devenait très désagréable.

La situation était étrange, mais pas désagréable. Avouez-le, rencontrer un inconnu dans la rue. Enfin, lui rentrer dedans par inadvertance et ensuite accepter une invitation très alléchante … C’était à la fois effrayant mais tout aussi excitant.

En attendant le retour d’Alan, elle observa le décor alentour. Chez Tom, rien n’avait changé. C’était rassurant !
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyJeu 6 Déc - 22:29:06

« J’ai pas vraiment envie qu’un tentacule visqueux vienne s’agripper avec tendresse à ma cheville, si tu veux mon avis ! »

Il lui jeta d'abord un regard incrédule, sans mot devant la répartie, avant de laisser échapper malgré lui de ses lèvres un franc rire grave et chaleureux. Bon sang, la dernière fois qu'il avait rit aussi franchement devait remonter à Mai, au moins, en ce qui concernait tout ce qui n'était pas ses meilleurs amis. Décidément, même humour, un énorme bon point pour l'inconnue dans l'élévation au sein de sa sympathie. Sans se forcer, tout naturellement, en dépit des larmes glacées et abondantes du ciel, il continua ainsi de rire ouvertement quelques minutes, avant de se reprendre difficilement, de secouer légèrement la tête pour récupérer de son sérieux, mimant un air faussement songeur, en fait plaisantin au possible :

- Well... understandable. Puis j'pense qu'il aime trop le lac de Poudlard et terroriser ses élèves pour venir s'ennuyer ici, tu ne crois pas Wink ? L'auditoire certes est plus vaste, mais moins intéressant comme cibles d'une bonne chair de poule...

D'ordinaire, il vouait une maladive méfiance, quand ce n'était pas une cordiale et prudente répulsion, vis à vis de la majorité de la gente féminine. Là il n'en ressentait pas le besoin, curieusement. Pourtant, depuis Adler et Elisabeth, comme il aimait les surnommer en référence au canon policier littéraire de Doyle et son héros de toujours Holmes, il n'en était devenu que plus prudent. Là, il n'en sentait pas le besoin. Non... une sorte d'obscur sixième sens lui donnait un bon feeling. Son amimae ne montrait par les crocs, n'avait pas sorti les griffes et ne grondait pas en lui. Du moins pas encore. Il fut surpris et prit de court en la voyant légèremenr rougir, se demandant s'il avait fait par inadvertance une de ces gaucheries lui étant par moment naturelles, alors que ses intentions étaient des plus amicales, des plus respectueuses et des plus pures qu'il soit. Il allait d'ailleurs s'en assurer quand elle reprit par une autre question :

« Tu étais dans quelle maison à Poudlard ? »

Il se détendit légèrement, ne pouvant retenir un mince sourire amusé. Ah. La question - passage obligé vis à vis des anciens de l'école de magie écossaise, entre eux ou vis à vis des actuels élèves de Poudlard. D'un bon naturel si de bonne humeur, d'un bon fond indéniable, l'étudiant garda un ton chaleureux et léger en répondant avec fierté évidente dans son propos, commençant par une question avant de répondre proprement dit :

- Ah... dis-moi plutôt, dans quelle maison me mettrais-tu à première vue ?

Gardant les bras sagement croisés sur son manteau coupe-vent, une lueur sympathique et gentiment joueuse illumina le regard de nuit de l'étudiant, comme il attendait la réponse de la rouge et or. Il l'attendit quelques minutes, avant de lui faire mine de ne rien dire, toujours souriant, et de reprendre, ménageant le suspens :

- Et bien procédons par élimination logique, ce sera plus amusant. Déjà, tu peux enlever Serdaigle, je ne suis pas assez bosseur et intellectuel pour cela. On m'a déjà dit que j'aurais eu ma place à Serpentard, mais non, mes origines et ma personnalité m'en empêchent en dépit de mon amour des potions. Le plus souvent on a voulu me mettre à Griffondor au vu de ma forte propension aux ennuis et ma franchise, mais non. Alors, le gagnant est... tu as bien deviné, Pouffsouffle. Et damn proud of it ! A mes yeux, la meilleure des maisons du monde, une ambiance irremplaçable ! Bien que je reste assez ouvert d'esprit vis à vis des maisons ! Et toi ? Laisse moi deviner... Gryffondor ?

Ils continuaient de marcher aussi rapidement que possible sur le Chemin surchargé et détrempé, Alan de plus en plus rattrapé par sa gentillesse et sa curiosité naturelles envers des gens sympathiques, alors que nerveusement il s'excusa dans un murmure de son côté bavard irrécupérable qui le rattrapait. Point commun avec Lavande, sans doute... puis la discussion revint sur le transplanage et ses intérêts, la scolarité aussi :

« Je viens de rentrer en sixième année. Il me reste encore un an pour décider de ce que je ferai l’an prochain. Passer l’option ? Ouais, ça me tente bien ! Ca a son petit côté pratique quand on y pense ! »

Sixième année ? Soit... calcul mental rapide... quatre ans de moins que lui. Soit approximativement dans une moyenne d'âge de dix-sept ans. Lui était en décalage puisque son anniversaire était en Juillet avec les autres de sa promotion. Bon jusque là ses déductions ne l'avaient pas détrompé pourvu que cela dure ! Avec un sourire amical l'étudiant répliqua d'une voix chaleureuse et d'un timbre légèrement grave :

- Sixième année ? Ouah les choses sérieuses commencent dis-moi ! Même si c'est l'année suivante qui est super rude... les ASPICS hein ? Bon courage ! Une plaie ces exam's, m'en souvient... ça a été les BUSES j'imagine ? Moi j'suis en troisième année à l'UMA, à l'université sorcière quoi ! J'suis dans la filière magico-soins, j'avais commencé l'an passé une spécialisation médicomagie mais avec les réformes et tout... àa a été reformaté. Et je passe les CALAM... oh pardon, au temps pour moi ! L'habitude... les CALMARS ! Un peu comme les BUSES mais niveau universitaire si tu vois... ah on y est presque, je vois le porche tant mieux !

Ils venaient tout juste de rentrer au chaud et au sec, alors que la jeune femme s'exclamait avec légèreté combien cela faisait du bien de se trouver là, puis sembla gênée de ce qu'elle venait de dire. Histoire de la mettre à l'aise de son mieux, Al' eut un mince sourire rassurant aux lèvres et fit signe qu'aucun mal n'a été fait. Il appréciait grandement les gens francs et naturels, et étant aussi de ce genre là, il ne la reprendrait pas sur ce point. Avec un léger rire il alla au comptoir et salua avec cordialité le bon vieux Tom si connu des anciens de Poudlard, prenant commande, tout en observant par réflexe ses alentours, notant la place prise par.. ah fallait qu'il sache comment l'appeler quand même ! >< C'est la moindre des choses en cordialité et bonnes manières ! Tom lui signala qu'on les leur apporterait à la table, alors l'étudiant revint tranquillement vers la sixième année, prenant place après avoir perché au porte-manteau son coupe-vent détrempé, encore glacé par les vêtements imbibés à rabort d'eau de pluie et de sol sur la chaise d'en face, commentant avant de se présenter :

- Bon choix pour la place près de la cheminée ! Bon, ça va arriver, Tom va les amener quand ce sera prêt. Ah au fait, j'ai oublié de me présenter ! Je suis Alan Desoya, tu peux m'appeler Alan. Et toi ? Ca va te paraître bizarre mais t'aurais pas un frère ou un cousin du nom d'Emmanuel Perks, aussi connu comme Manu, ex batteur de Quidd' et Candy Killer de renom ? Ex pouffy qui plus est ?
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  • Ethel Perks
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyJeu 6 Déc - 23:10:52

C’était plus fort qu’elle, son caractère fonceur de lionne reprenait le dessus assez facilement et Ethel avait tendance à dire tout haut ce qu’elle pouvait penser tout bas. Heureusement, elle savait canaliser ce tempérament par une sagesse d’esprit qui grandissait au fur et à mesure qu’elle prenait en âge. Sur le moment, elle pensa avoir parlé trop vite ou alors dit une bêtise bien plus grosse qu’elle. Elle s’attendait même à ce qu’Alan se moque d’elle et la prenne pour une gamine écervelée qui n’avait pas fini de grandir.

Effectivement, l’étudiant se mit à rire. Mais, aux vues du pétillement de son regard, sa répartie l’avait plutôt fait rire dans le bon sens du terme. Sur le coup, Ethel le regarda d’un air de dire « ben, qu’est-ce que j’ai dit de si drôle ? », avant de l’accompagner dans ses éclats de rire.
Si on les observait de loin, on pouvait trouver la scène bien étrange.

Ce qui rassura encore plus la galloise ce fût la réaction qu’eut Alan en enchainant à son tour sa bêtise.


« Well... understandable. Puis j'pense qu'il aime trop le lac de Poudlard et terroriser ses élèves pour venir s'ennuyer ici, tu ne crois pas ? L'auditoire certes est plus vaste, mais moins intéressant comme cibles d'une bonne chair de poule... »

C’était bon signe. Au moins, ils étaient sur la même longueur d’ondes au niveau de la bêtise. Et, depuis Lilou ou encore quelques autres camarades de Poudlard avec lesquels elle trainait encore, Ethel n’avait plus croisé de personnes qui partageaient les mêmes sentiments qu’elle. Enfin, il y avait eu William. Mais, avec le temps, les deux adolescents s’étaient éloignés. Ethel n’avait pas vraiment supporté qu’un essaim de donzelles en chaleur lui tourne autour sans arrêt.

« En tout cas, loin de moi l’idée d’aller me baigner dans le lac, même en plein jour. Même si j’ai bien failli …. », Elle se mit à rougir, « mais c’était juste pour sauver mon honneur de lionne, d’abord ! »

L’adolescente eut une adorable moue boudeuse. Oui, des fois, il lui arrivait de foncer sans réfléchir. Mais, juste occasionnellement et seulement si on frôlait d’un peu trop près son ego de Gryffonne.

C’était agréable de parler avec Alan. Il y avait quelque chose de bizarre cependant. Cet étrange feeling alors qu’il ne se connaissait que depuis quelques minutes. Ce n’était pas des choses qui arrivaient très souvent, d’ordinaire …

La complicité entre eux semblait tellement bonne qu’il s’amusa bientôt à la mettre à l’épreuve. Dans quelle maison il était ? Elle hésitait. Mais, elle n’eut pas le temps de formuler de réponse qu’il enchaîna.


« Et bien procédons par élimination logique, ce sera plus amusant. Déjà, tu peux enlever Serdaigle, je ne suis pas assez bosseur et intellectuel pour cela. On m'a déjà dit que j'aurais eu ma place à Serpentard, mais non, mes origines et ma personnalité m'en empêchent en dépit de mon amour des potions. Le plus souvent on a voulu me mettre à Griffondor au vu de ma forte propension aux ennuis et ma franchise, mais non. Alors, le gagnant est... tu as bien deviné, Pouffsouffle ».

Elle n’en aurait presque pas douté. Il se dégageait de lui une certaine aura de bon-vivant. Sa manière de parler, d’aller vers les autres, la chaleur dans sa voix … C’était des qualités dignes de la maison d’Helga qu’Ethel avait déjà remarqué chez Ambrine et d’autres de ses camarades.

Maintenant, il s’agissait pour Alan, de deviner la sienne. Ce que le jeune homme tenta sans tarder.


“Et damn proud of it ! A mes yeux, la meilleure des maisons du monde, une ambiance irremplaçable ! Bien que je reste assez ouvert d'esprit vis à vis des maisons ! Et toi ? Laisse moi deviner... Gryffondor ? »

Soit il avait les capacités d’un devin soit il avait rapidement procédé par élimination. En tout cas, il était très fort. Mais, ne voulant pas s’avouer vaincue si vite, elle chercha à le tester.

« Et qu’est-ce qui te laisserait penser ça ? », dit-elle dans un sourire toujours aussi doux et innocent.

Ils marchaient toujours, se rapprochant de leur but premier. Le chaudron baveur. La discussion trainant toujours autour des études. Il était à l’UMA. Ses ainés étaient passés par là et son tour à elle viendrait bientôt. Encore fallait-il savoir où elle atterrirait.

« Sixième année ? Ouah les choses sérieuses commencent dis-moi ! Même si c'est l'année suivante qui est super rude... les ASPICS hein ? Bon courage ! Une plaie ces exam's, m'en souvient... ça a été les BUSES j'imagine ? Moi j'suis en troisième année à l'UMA, à l'université sorcière quoi ! J'suis dans la filière magico-soins, j'avais commencé l'an passé une spécialisation médicomagie mais avec les réformes et tout... àa a été reformaté. Et je passe les CALAM... oh pardon, au temps pour moi ! L'habitude... les CALMARS ! Un peu comme les BUSES mais niveau universitaire si tu vois... ah on y est presque, je vois le porche tant mieux ! »

Oui, en sixième année. Elle opina du chef. Plus qu’un an avant d’entrer dans la vie d’adulte. Enfin, il fallait qu’elle profite de sa sixième année autant que possible. C’était la dernière année sans exam à la clé.

L’atmosphère, ainsi que son corps, se réchauffaient peu à peu. Etait-ce dû au feu de bois qui crépitait dans la cheminée ou bien la présence d’Alan y était-elle pour quelque chose ?

En tout cas, elle appréciait grandement sa compagnie. Elle ne se sentait plus comme une enfant en sa présence. En même temps, vous allez me dire « normal, à seize ans ! ». Ou pas.

Elle passa ses mains sur ses bras puis ses épaules pour se réchauffer un peu, mais avait oublié un léger détail. Sa blessure, survenue lors de l’attaque du sorcier moldu, bien que superficielle, était encore largement présente et assez douloureuse par moment. Surtout les jours de pluie.

Elle grimaça en gardant sa main à l’endroit même de la blessure, mais tenta de ne rien laisser paraitre plus longtemps. Elle n’était pas une faible.
D’ailleurs, Alan était là pour lui changer les idées.


« Ah au fait, j'ai oublié de me présenter ! Je suis Alan Desoya, tu peux m'appeler Alan. Et toi ? Ca va te paraître bizarre mais t'aurais pas un frère ou un cousin du nom d'Emmanuel Perks, aussi connu comme Manu, ex batteur de Quidd' et Candy Killer de renom ? Ex pouffy qui plus est ? »

En entendant le nom de son frère, le visage d’Ethel se mit à briller à nouveau. Qu’est-ce qu’elle était frère de son ainé, son modèle, son protecteur.

« Si en effet, Manu est bien mon grand frère ! Et il est également ex batteur de Quidditch, Grand Candy Killer et a fait son parcours à Poufsouffle. Je lui ressemble beaucoup à ce qu’il parait. Mais, pour ce qui est de son titre, je suis en train de le récupérer à grands pas à Poudlard ! » , annonça-t-elle, fièrement.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyVen 7 Déc - 3:48:26

« En tout cas, loin de moi l’idée d’aller me baigner dans le lac, même en plein jour. Même si j’ai bien failli …. mais c’était juste pour sauver mon honneur de lionne, d’abord ! »

Le jeune homme ne fit presque aucun effort pour masquer son sourire de plus en plus rayonnant et amusé. Un des rares points en commun qu'il avait eu avec les griffons de son époque était un pareil à attirer les situations à risque/impossibles/absurdes avec une aisance des plus débilitantes, adorer les défis idiots et impossibles et faire de bonnes blagues pas toujours drôles. Cette part en lui s'était pas mal éteinte, retirée depuis son entrée à l'UMA il y a bientôt deux ans déjà, mais elle n'était pas totalement disparue. Une certaine complicité resta dans sa voix alors qu'il prit un air faussement sévère, les bras croisés sur son manteau, mais un éclat pétillant et malicieux dans son regard de nuit qui trahissait tout doute de son potentiel manque de sérieux habituel :

- Et bien, c'est sérieux tout ça ! Sauver l'honneur des lions, hein... je vois que les choses ne changent pas autant que je ne l'aurais cru. Bah. Après, c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité si je te fais la morale... je n'ai pas été très sage dirons nous niarkhéhé . Loin de là. Si l'épisode Mister Wisefall te dit quelque chose il y a un peu plus de quatre-cinq ans sous la tyrannie Ombrage, tu devrais voir de quoi je veux parler.

Il eut un sourire mystérieux aux lèvres, tout en se souvenant avec douloureux délice de cette époque là, son époque sommet, reine en conneries et défis idiots de tout poil juste pour préserver sa réputation de farceur et de rebelle à toute autorité jugée excessive. A cette époque où il aimait jouer avec la limite extrême des règlements, où il connaissait Poudlard comme sa poche de jour comme de nuit. Il avait été soulagé d'apprendre que sa soeur n'avait pas prit sur lui à ce propos là. Les professeurs se seraient arrachés les cheveux si le deuxième Desoya qu'ils recevaient était aussi "terrible" que le premier. L'aîné. Lui. Même s'il s'était drôlement calmé depuis la Boucherie, la perte de son complice préféré et son entrée à l'UMA. Bien entendu, il en avait fait quelques unes en première année, mais sinon il était plutôt sage. Son dernier "exploit" remontait à Mai de cette année, avec une fugue brillante, spectaculaire et magnifiquement réalisée de Sainte Mangouste avec une partenaire d'infortune. Ah là là, mauvais patients qu'ils étaient...

« Et qu’est-ce qui te laisserait penser ça ? »

Ils en étaient revenus à des sujets un peu plus sérieux, scolarité et tout le tralala tout en reprenant la route vers un lieu sec, abrité de la pluie, réchauffé et de préférence avec une bonne boisson chaude pour se sécher et reprendre un peu de chaleur. Il avait dévoilé avec fierté sa maison d'origine quand il était à Poudlard, et deviné avec un peu de déduction celle de son interlocutrice, d'où la précédente question de cette dernière avec un sourire doux et innocent qui ne le trompa néanmoins pas. Ah, elle le testait donc ? Très bien ma chère, rarement il déclinait un défi, surtout quand il pouvait prouver l'utilité des techniques d'observation et de déduction comme exposées, bien entendu adaptées et enrichies, dans les romans policiers de Conan Doyle. Un sourire enjoué et malicieux aux lèvres, il répondit avec une assurance qu'il avait si rarement eue ces derniers temps, à l'aise sur ce genre de sujets :

- Facile ! Il m'a juste suffit de t'observer. Quand nous nous sommes... disons rencontrés de manière percutante, j'ai remarqué plusieurs choses : d'un, tu ne t'es pas énervée, ce qui ôte le type moyen de Serpentard. De deux, tu n'avais pas peur de moi, inconnu et dont l'apparence ne va pas forcément en ma faveur en ce point. Là ça peut pointer vers le griffon. Troisièmement, tu n'as pas le sérieux irréprochable qu'on souvent les aiglons. Ensuite, tu es nettement plus sympathique et ouverte d'esprit à la plaisanterie qu'un grand nombre de serpents que j'ai connu, ce qui te porte donc vers le griffon ou le blaireau. Enfin, tu sembles aimer les défis à risques et tu n'as pas peur de l'inconnu : cela te différencie un peu des plus sages blaireaux ou des aiglons si sérieux, bien que je sois une exception à la règle en ce point. Ce sont plus souvent les serpents ou les griffons qui s'adonnent à ce genre de choses. Donc, si on synthétise : quelqu'un d'assuré, non intimidable, n'étant pas un intellectuel, ouvert d'esprit, très franc, dit ce qu'il pense, aime les défis risqués et reste courageux, en testant son courage. Et la maison qui réunit le plus ces traits est celle de Godric Gryffondor si je ne m'abuse. Impression confirmée quand tu as parlé toi-même de l'honneur des lions, un concept bien propre à la maison des téméraires et des courageux. Ai-je commis une erreur quelque part ?

La jeune femme était plus jeune que lui, et pourtant il la trouvait sympathique, appréciait sa compagnie. Elle savait plaisanter, ne pas s'énerver trop vite et ne pas tout prendre au sérieux. Et toujours cette impression de familiarité quelque part... ses sens de loup attiraient son attention sur ce point, ce qui parfois le faisait légèrement froncer des sourcils alors qu'il essayait de comprendre ce qui retenait tant son attention. C'était frustrant ! Puis il était curieux de nature, et bon ex pouffy qui se respecte sur ce point là, plutôt chaleureux, ouvert d'esprit et amical tant qu'on ne lui hurlait pas dessus ou qu'on ne le traitait pas avec irrespect ou arrogance. Alors c'est tout naturellement qu'il avait accepté la proposition d'aller chercher refuge contre la pluie au Chaudron Baveur et proposé d'offrir une boisson chaude à la jeune femme. Tant par bonnes manières - après tout, il était en grande partie responsable du désastre percutant de tout à l'heure - que par envie honnête de continuer une conversation plus intéressante que ce à quoi il aurait put s'attendre d'une fille - ces êtres étranges, merveilleux dans le sens ancien du terme, inquiétants, insaisissables et manquant souvent cruellement de logique - et surtout plus jeune que lui. Elle avait donc monté dans son estime et piqué sa curiosité et sa bonne humeur...

Le temps que les boissons - deux thés, dans le doute comme elle ne lui avait pas précisé il avait commandé un thé noir typiquement anglais de base et lui s'était prit un thé noir irlandais un peu plus fort pour les études qui l'attendraient en fin de journée. Se remettre dans le bain universitaire en quelques sortes... Rolling Eyes - arrivent une fois préparées, l'étudiant s'était installé dans la chaise en face de celle de la jeune femme, ôtant son manteau détrempé et s'installant confortablement dans le dossier de la chaise, un cuir élimé mais confortable malgré tout. Il se présenta donc, posant la question qui le taraudait tant depuis la rencontre percutante, à savoir la présence ou non d'une potentielle connexion familiale plus ou moins distance avec l'un de ses bons amis ancien pouffy, à savoir Emmanuel Perks, le bon vieux Manu. La réponse qu'il obtint ne le surprit guère - il le pressentait en un sens par déductions logiques - mais lui arracha un mince sourire :

« Si en effet, Manu est bien mon grand frère ! Et il est également ex batteur de Quidditch, Grand Candy Killer et a fait son parcours à Poufsouffle. Je lui ressemble beaucoup à ce qu’il parait. Mais, pour ce qui est de son titre, je suis en train de le récupérer à grands pas à Poudlard ! »

Il croisa les bras et prit un air songeur, alors qu'il retenait ces nouvelles données et les ajoutaient avec d'autres précédemment reçues. Silencieux quelques minutes, il emboita ainsi certaines pièces du puzzle - certaines remontant à un an ou deux quand même de la bouche de l'autre intéressé de la discussion - de manière à ce qu'une conclusion logique, presque infaillible, déboucha de ce rapide procédé déductif et logique lui étant tout naturel. Gardant un sourire amusé et bienveillant, il entreprit ensuite de répondre d'un ton léger, chaleureux et amical qui ne masquait rien de sa haute estime amicale vis à vis de son ancien collègue aîné des noirs et or ;

- Ma foi, bon courage, il a établi un très grand record à battre vis à vis de son titre ! Ouaip, j'avais des doutes. Vous avez, j'sais pas, comme une sorte d'air de famille. Manu est un des rares amis de Poudlard, et de ma maison qui plus est, qu'il me reste, tout comme Kael Gammach. J'ai eu l'honneur d'avoir été son partenaire batteur au Quidditch entre ma deuxième et début de cinquième année, nous faisions une assez bonne équipe. J'l'avais revu en première année ici, sur le Chemin, mais au glacier suite à un petit incident de transplanage, j'le voyais souvent à la piscine universitaire ensuite. Après il a été diplômé et moi pas mal occupé de mon côté... j'ai entendu qu'il est devenu langue de plomb, ce qu'il voulait. Bonne nouvelle ! Tu serais donc, si j'ai bien entendu, la plus jeune. Ethel Perks, c'est bien cela ? Et tu as une soeur aînée, Sally Ann, qui a été à Serdaigle. Comment je le sais ? Quand j'ai revu Manu il y a deux ans, nous nous sommes quittés par la suite puisqu'il devait te retrouver ensuite. Il m'a parlé de vous, et j'ai une assez bonne mémoire quand je le veux...

Il s'interrompit un moment, bavard mais comme tout le monde ayant besoin de reprendre son souffle et de marquer une pause oratoire, avant de reprendre avec une question curieuse et amusée :

- Et j'ai entendu parler de toi par quelqu'un d'autre de ta maison. Il n'y a pas si longtemps en fait. Est-tu certaine que le nom de Desoya ne te dit absolument rien ? Parmi les plus jeunes de ta maison ? Comme indice, la personne concernée a déjà eu quelques soucis avec certains professeurs, dont celui de duels, monsieur Mac Carter si ma mémoire est bonne, et est hyperactive, très franche, voire à la limite de l'arrogance à certains moments. Tu vois ?

Il pensait bien entendu à sa soeur cadette, Honor Desoya surnommée "Horror" par son si gentil et surprotecteur grand frère niarkhéhé , sa petite soeur adorée et qu'il adorait tant embêter, et réciproquement. Qui allait entrer là en troisième année chez les lions, née moldue très fière de ses origines, ouverte d'esprit mais n'aimant pas les attaques en traître impulsive bien que plus sage que son aîné, et plus sérieuse, plus studieuse. Une petite jeune fille aux cheveux bruns au carré et aux yeux bruns comme ceux de leur mère respective, Susan Desoya. Qui effectivement avait eu des ennuis avec monsieur Mac Carter, comme il avait eu l'occasion d'en discuter avec ce dernier en le rencontrant par pur hasard - ou pas, par pure malchance - à Pré Au Lard, et quelques autres enseignants pour son impulsivité. Et Alan ne serait qu'à moitié surpris d'apprendre qu'elle ait commis quelques petites infractions ou aurait eu quelques démêlés avec certains élèves. Après tout, c'était dans le sang Desoya d'avoir du caractère, d'être fier de ses origines, de les défendre et d'avoir un esprit naturellement libre et carré sur l'honneur et les valeurs...
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyVen 7 Déc - 18:52:52

« Et bien, c'est sérieux tout ça ! Sauver l'honneur des lions, hein... je vois que les choses ne changent pas autant que je ne l'aurais cru. Bah. Après, c'est un peu l'hôpital qui se fout de la charité si je te fais la morale... je n'ai pas été très sage dirons nous . Loin de là. Si l'épisode Mister Wisefall te dit quelque chose il y a un peu plus de quatre-cinq ans sous la tyrannie Ombrage, tu devrais voir de quoi je veux parler ».

Et Alan continuait de se moquer de la stupidité qu’avaient les lions de vouloir sauver son honneur à tout prix. C’était pas lui qui s’était retrouvé les fesses dans l’eau glaciale du lac un après-midi de novembre, quoi ! Enfin bon … Il s’excusa rapidement en ajoutant que lui non plus, dans sa prime jeunesse, n’avait pas été des plus sérieux.

Il évoqua ensuite un épisode de l’époque assez sombre d’Ombrage ? Si Ethel s’en souvenait ? Elle parvenait à sortir de sa mémoire quelques souvenirs désastreux mais celui-ci ne voulait pas s’en échapper. Alors oui, cela avait dû la marquer.


« Oui enfin, brièvement. Bien que je sois partie un an après l’arrivée d’Ombrage à l’école. Mes parents refusaient que j’y reste si Dumbledore n’y était plus », répondit-elle simplement.

Elle regardait Alan. Il avait dans ses yeux quelques-unes de ces étincelles que l’on a dans le regard lorsqu’un souvenir assez marquant nous hante. Mais, cela semblait lui plaire. A vrai dire, se moquer d’Ombrage avait dû être fort divertissant quand on sait combien cette harpie était dure à berner.

Les sujets de conversation allaient et venaient. Ils s’enchainaient comme si un lien logique les liait alors que non en fait. C’était plutôt le contraire.
Maintenant, Alan rebondissait sur le souvenir que la galloise avait laissé de son frère.


« Ma foi, bon courage, il a établi un très grand record à battre vis à vis de son titre ! Ouaip, j'avais des doutes. Vous avez, j'sais pas, comme une sorte d'air de famille. Manu est un des rares amis de Poudlard, et de ma maison qui plus est, qu'il me reste, tout comme Kael Gammach. J'ai eu l'honneur d'avoir été son partenaire batteur au Quidditch entre ma deuxième et début de cinquième année, nous faisions une assez bonne équipe. J'l'avais revu en première année ici, sur le Chemin, mais au glacier suite à un petit incident de transplanage, j'le voyais souvent à la piscine universitaire ensuite. Après il a été diplômé et moi pas mal occupé de mon côté... j'ai entendu qu'il est devenu langue de plomb, ce qu'il voulait. Bonne nouvelle ! Tu serais donc, si j'ai bien entendu, la plus jeune. Ethel Perks, c'est bien cela ? Et tu as une soeur aînée, Sally Ann, qui a été à Serdaigle. Comment je le sais ? Quand j'ai revu Manu il y a deux ans, nous nous sommes quittés par la suite puisqu'il devait te retrouver ensuite. Il m'a parlé de vous, et j'ai une assez bonne mémoire quand je le veux... »

Quoi ? Il pensait que le Manu n’était pas simple à battre ? Il ne savait vraiment pas à qui il avait à faire, dans ce cas. Il faut dire aussi qu’elle avait été élevée à bonne école. Par Manu, justement. Son titre, elle l’avait presque à portée de main. Il faudrait juste qu’elle écrase Megan. Et, ce ne serait pas évident. En somme, c’était un excellent challenge pour la gryffone qui aimait les défis.

« Ne t’inquiètes pas pour ça ! Je m’entraine assez durement, depuis des années, pour lui arriver à la cheville ! », Lança-t-elle en riant.

Puis Alan reprit de plus belle. Elle qui s’était trouvée trop bavarde, jusqu’à présent, le jeune homme en tenait une couche également. Mais bon. Cela voulait dire que sa compagnie ne lui déplaisait pas, finalement.


« Et j'ai entendu parler de toi par quelqu'un d'autre de ta maison. Il n'y a pas si longtemps en fait. Es-tu certaine que le nom de Desoya ne te dit absolument rien ? Parmi les plus jeunes de ta maison ? Comme indice, la personne concernée a déjà eu quelques soucis avec certains professeurs, dont celui de duels, monsieur Mac Carter si ma mémoire est bonne, et est hyperactive, très franche, voire à la limite de l'arrogance à certains moments. Tu vois ? »

Ethel fouilla alors dans sa mémoire. Si la personne dont il parlait faisait partie des plus jeunes, comme il le disait, son nom devrait lui revenir.

Cette personne lui avait parlé d’elle, disait-il ? Honor Desoya ?

Bon, le nom de Mc Carter lui disait au moins quelque chose. Difficile d’oublier le nom d’un abruti pareil. Même Rogue à côté, qu’ils avaient surnommé « Cheveux Gras », à l’époque des Carrow, paraissait moins sot. Enfin, Mc Carter n’était pas sot. Disons qu’il ne choyait pas ses élèves.


« Tu sais, je croise tellement d’élèves dans les couloirs et plus encore depuis que je suis préfète-en-chef, qu’il m’est devenu impossible de retenir tous les visages ! », répondit-elle d’une voix douce.
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptySam 8 Déc - 6:27:15

« Oui enfin, brièvement. Bien que je sois partie un an après l’arrivée d’Ombrage à l’école. Mes parents refusaient que j’y reste si Dumbledore n’y était plus »

Son air joyeusement taquin et doucement moqueur par nature s'effaça un bref moment, le temps de quelques secondes comme il repensait à cette époque. Pas si lointaine chronologiquement - entre quatre et cinq ans - mais il s'était passé tellement de choses dans le monde magique et dans sa propre vie au cours de ces deux dernières années qu'il avait l'impression que cela faisait une éternité. Silencieux l'espace de quelques secondes, l'étudiant dressa distraitement son regard vers le ciel nuageux à souhait et fortement pluvieux, les bras légèrement plus relâchés bien que toujours dans leur position initiale. Là haut, là haut, son vieux devait tenir compagnie à Patrick, au feu ex complice pouffy, si précieux en ces années là... et Adler devait vivre, survivre misérablement quelque part dans l'Allée des Embrumes, dans un gang, comme il n'avait pas réussi à la tirer de ce piège sans fin et de cette misère. Repenser à cette époque lui rappelait leur amitié déchue, ébranlée par les sombres évènements, les navrantes décisions de chacun, les conséquences de la Boucherie, l'amertume du mensonge de Adler et de sa tromperie amicale. Une dague de glace, suintant le poison frigide et cruel des serpents, qui ne cesserait jamais complètement de poignarder son coeur et sa conscience face à l'échec qu'il avait enduré, les trahisons qu'il avait subit... Sa voix se fit plus grave et profonde, infiniment plus sérieuse et passa comme une brise fraîche lors d'une chaude et chaleureuse journée, essayant d'être légère néanmoins :

- Oh lucky one... c'était une sage décision de leur part. Tu as évité les plus mauvaises années et les heures les plus noires de Poudlard. Chanceuse. 'Fin j'dis cela, je sais que j's'rais allé nulle part ailleurs. Pas sans eux... m'enfin c'est derrière nous tout cela ! Oui, c'était un de nos plus belles réussites. Ça a marché un bon moment en plus c't'histoire, mais sans mes chers deux complices d'alors je n'aurais pas réussi. C'était un bon travail d"équipe Wink

Il força un léger sourire à revenir sur ses lèvres, tentant de chasser la mélancolie si tenace qui s'amusait à jouer avec ses pensées et à les assombrir à souhait ces derniers temps. Le temps de quelques nano secondes, les visages rieurs d'une certaine vipère et d'un certain blaireau lui revinrent à l'esprit, douloureusement. Avant que, dans un sursaut suprême de volonté d'aller de l'avant, il les chassa dans les tréfons de ses souvenirs. Juste au moment où ils commençaient à muer en quelque chose de nettement moins sympa à se souvenir : du genre le cadavre de Patrick et la silhouette misérable, farouche et folle à lier de Adler première du nom. Il les replaça habilement par les meilleurs souvenirs qu'il avait de Tomas et de Lavande, tant récents que moins récents, et cette subtile opération de l'esprit de quelques secondes sembla fonctionner comme espérer puisqu'il sentit ses humeurs sombres s'envoler pour un état d'esprit nettement plus lumineux, chaleureux et relaxé. Là dessus l'étudiant conclut en faisant un pas en direction du célèbre pub sorcier limitrophe entre le monde moldu et sorcier, un clin d'oeil amical et un sourire le plus insouciant possible aux lèvres :

- So, you're coming or else ? Si on reste plantés là on va vraiment finir en éponges humaines, bien que l'on ne soit pas en sucre ! Better not to catch a cold, right ?

|...|

... Et c'est ainsi qu'un peu plus tard ils se retrouvèrent au sec à l'une des tables du Chaudron Baveur. Alan aimait bien cet endroit : aussi démodé, vétuste et petit qu'il soit, il y avait toujours une espèce de chaleur insensible aux affres du temps qui y perdurait. Les années avaient beau passé, le sentiment de contentement, de détente qui y étaient liés demeuraient aussi vifs que jamais. Ils étaient au sec, commençaient à reprendre chaleur humaine tout en discutant joyeusement. L'étudiant était quelqu'un de naturellement chaleureux et social, plus encore de bonne humeur comme en ce moment, une fois sa méfiance naturelle dépassée. S'il n'aimait pas trop les membres de la gente féminine en général, les rares individus de ce clan étrange qui parvenaient à capter son attention, et à la garder à la durée avaient une certaine place dans son estime, et se détachaient nettement du lot comme "exceptions à la règle" comme se la représentait le jeune homme à tendances parfois légèrement misogynes, certes. Mais parfois il arrivait à nouer de bons liens de camaraderie ou d'amitié cordiale : comme il l'avait fait avec Hayden Rosenheart ou Mégane Decircée pour ne citer que les deux principales concernées. Voire parfois jusqu'à une amitié plus forte, comme Ophélia Benson dont il n'avait hélas plus de nouvelles depuis son départ précipité en Grèce. Sans oublier sa meilleure amie Lavande Brown, ou encore son amie d'enfance aussi irremplaçable que définitivement irrécupérable, Elena Darsy.

Ses relations avec les filles allaient rarement au delà de l'amitié - quand elles allaient jusque là déjà - en raison de sa prudence et d'une certaine fraîcheur sur la question vis à vis de mauvais souvenirs des rares tentatives en ce sens, souvent trop brèves et trop remplies de regret, de douleur et autres sentiments négatifs. La première avec Honor Woodsen, dans ses années à Poudlard. Une relation bizarre qui finalement était morte née, morte dans l'oeuf si l'on puis dire. Après des sentiments ignorés par l'un comme l'autre pendant trois ans, une mort "supposée" pendant deux ans et de terribles retrouvailles, tout cela avait viré au vinaigre quand ils s'étaient rendu compte que leurs chemins prenaient des directions différentes, voire radicalement opposées et pour leur bien commun devaient prendre des distances et couper les ponts pour de bon. Lavande, quand ils étaient en première année universitaire, lui avait fait prendre conscience indirectement de ce fait, suite à de désastreux souvenirs dont il ne voulait plus se rappeler, ces derniers l'ayant laissé presque mort littéralement si Lav' n'avait pas été là par chance.


Plus tard, très tardivement en deuxième année, il avait développé des sentiments réciproques avec une connaissance faite par hasard avec Lynn Bower, qui était alors en septième année à Griffondor. Une puissante amitié basée sur des hobbys communs et une certaine affinité, qui s'était muée suite à quelques petits incidents dont il refusait toujours de se souvenir sur le moment à une forme d'amour réciproque. Après quelques débuts hésitants et compliqués à souhait, tendus, ils étaient sorti ensemble pendant près de trois mois, dans une relation plus platonique qu'autre chose qui leur convenait jusque là très bien à tous deux, peu pressés d'aller au delà pour des raisons diverses et respectives. Sauf que cela avait finit aussi brutalement que douloureusement, quand Lynn avait pensé que pour leur bien réciproque - tout en admettant qu'il n'y était pour rien et n'avait rien fait de mal dont il puisse se reprocher - ils devaient cesser leur relation. Oh douloureux et amers adieux. Cela remontait à bientôt trois mois. Il commençait à peine à guérir, à accepter de tourner la page, mais aurait encore besoin de temps. Du temps pour pardonner à Lynn. Du temps pour songer à quitter la protection douce et rassurante du statut de célibat. Du temps pour déployer ses ailes et les risquer de nouveau au feu tantôt chaleureux tantôt dévastateur de ce genre de relations... il n'était pas encore tout à fait remis et moins encore tout à fait prêt...

Néanmoins cela ne l'empêchait pas d'ouvrir certaines portes vis à vis de la gente féminine, tant que cela restait dans les niveaux rassurants de bonnes connaissances, camaraderie, amitié mais jamais au delà. Par deux fois il avait pâtit, il ne voulait pas vraiment se risquer à une troisième pour l'instant. Comme un animal blessé, il avait renforcé les murailles autour de son coeur, des murailles froides comme la pierre, aussi épaisses et impénétrables que les murs de la citadelle de Troie, teintées de prudence et cimentées par l'amertume et les échecs passés. Mais chauds aussi, comme mêlées par les limites, les frontières, les murs infranchissables du niveau d'appréciation, d'amitié et de respect. Pour l'instant, il se protégeait en reprenant de la distance sur le problème, mais gardait un esprit néanmoins ouvert. Si l'on remontait deux années en arrière, il n'en aurait sans doute pas fait autant. Comme quoi les influences conjointes de Miss Brown et de Mister Herz commençaient à lui mettre réellement du plomb dans la cervelle avec le temps question sociabilité. Même si bon, le chemin à parcourir était encore bien long... Rolling Eyes

« Ne t’inquiètes pas pour ça ! Je m’entraîne assez durement, depuis des années, pour lui arriver à la cheville ! »

Le rire léger de la jeune femme de quatre ans plus jeune que lui arracha au jeune homme un mince sourire amusé, tandis qu'un rire contenu mais non pas moins présent fit vibrer légèrement la frontière de ses lèvres. On reconnaissait bien l'influence Perks, que cela concerne l'aîné, la benjamine ou la cadette dont il avait entendu parler et dont il connaissait plus ou moins l'existence. Il appréciait le rire de la sang et or, chaleureux et pur, qui lui rappelait un peu celui de son feu meilleur ami de Poudlard. Ce cher Arsène apprenti sorcier... ou encore le rire de Lynn quand il n'étaient encore qu'amis, mais il chassa cette pensée qui allait teindre son esprit d'une nuance aigre dont il préférait largement se passer pour le moment. Comme les commandes arrivaient, il remercia Tom qui disposa leur commandes respectives devant eux d'une formule adaptée, un léger sourire et un hochement de tête discret. Soufflant sur son thé qu'il savait par habitude encore brûlant, il prit la tasse entre ses mains pour se réchauffer un peu avant de commenter avec un sincère sourire amusé, d'une voix posée et chaleureuse :

- En même temps j'aurais étonné que Manu ne prenne pas un disciple parmi ses frères et soeurs pour défendre son titre après son départ de l'école. Vous avez de la chance d'avoir un métabolisme qui vous permet à tous deux de préserver ce titre. Ma mère serait folle de rage si ma soeur ou moi-même faisions ce genre de défi. Je crois qu'on serait écroulés sous des avalanches de beuglantes ! Elle est un peu à carreau concernant la nutrition et la santé, la vieille...

Après s'être montré tant bavard, il se replia quelques temps dans la réserve et le silence, prêtant une oreille attentive à Ethel, surveillant par réflexe leurs alentours tout en ne dénotant rien de suspect ou de sujet à inquiétude suite à ce bref contrôle. Fichue animae aussi paranoïaque que lui qui n'arrangeait rien à la chose. Il restait songeur, son regard noir perçant restait pensif et soucieux alors qu'il se rappelait une réaction de la griffonne un peu plus tôt, dans la rue pluvieuse. Il n'avait rien dit alors, mais immanquablement ses sourcils s'étaient légèrement froncés, et son regard de nuit sans lune s'était légère étrécit. Elle s'était frotté les épaules, et ses traits s'étaient crispés. Cela n'avait duré que quelques instants, mais cela ne lui avait pas échappé pour autant, lui étant un mauvais patient notoire question patience lors de ses séjours à Sainte Mangouste, une tête de mule par excellence pour admettre quand il s"était blessé, quand c'était sérieux et refusait avec un entêtement légendaire à se laisser soigner de bon grès par autre personne que lui-même. Cela exaspérait souvent son entourage ou les médicomages/médecins moldus, qui devaient souvent prendre les grands moyens ou réussir par miracle à le mettre dans une impasse verbale pour qu'il daigne les laisser le soigner. Fichu caractère, qu'ils disaient. Et lui n'en souriait qu'avec plus de fierté encore. Autant il était insistant vis à vis des blessures de ses proches qu'il était nettement plus laxiste envers lui-même, presque obtus à admettre ce qu'il considérait comme une faiblesse, très très récalcitrant à admettre qu'il avait parfois autant besoin de l'aide d'autrui qu'il n'en donnait à ses proches ou ceux dans le besoin. Caractère parfois difficile, mais cela faisait tant parti de sa nature que de son charme, et heureusement souvent on le lui pardonnait en le connaissant mieux et sachant ses autres qualités irremplaçables. La seule solution trouvée par ses meilleurs amis pour qu'il se comporte mieux - essaye en tout cas - et prenne mieux soin de lui était de le lier par la parole, par la promesse. Car sa grande "faiblesse" était qu'il donnait une grande valeur à la parole donnée, et chérissait les vertus de l'honneur stipulant qu'il devait toujours tenir, respecter un serment prêté, du moins de son mieux. Puisque bon, Alan attirait souvent malgré son bon vouloir les ennuis, se trouvait souvent en des situations impossibles plus ou moins méritées dont seules ses compétences diverses, ses talents, son intelligence vive et sa débrouillardise lui permettaient de se sortir... plus ou moins en bon état, pas toujours en un seul morceau... mais au moins encore en vie. C'était déjà pas mal, non ? Puis il s'était calmé quand même ! na

« Tu sais, je croise tellement d’élèves dans les couloirs et plus encore depuis que je suis préfète-en-chef, qu’il m’est devenu impossible de retenir tous les visages ! »

Un sourire amical et compréhensif glissa sur ses lèvres, alors qu'il prit sa tasse avec minutie d'une main et testa la chaleur du thé. Bon. Encore un peu chaud. Il la reposa, réfléchissant quelques secondes durant à comment introduire ce qui le travaillait depuis tout à l'heure - conscience d'aspirant médicomage qui le rattrapait - médita sur ses mots, avant de choisir l'approche lui semblait la plus convenable. D'abord, répondre à la remarque, comme si de rien n'était, après venir au petit détail qui le taraudait. Ainsi il commenta d'une voix légère et chaleureuse :

- J'peux comprendre. En même temps, ça me rassure, ça veut dire qu'elle prend pas trop exemple sur moi. Ce ne serait pas dans son intérêt. Préfète-en-chef tu me dis ? C'est une sacré responsabilité mais honorable aussi ! On en parlait cet été, et ton nom est tombé dans la discussion quand je lui ai demandé de me raconter son année, comme préfète de sa maison. Puis même sans être préfet c'est pas de la tarte de se souvenir de tous les visages des écoliers, même parfois de sa propre maison ! J'me souviens que j'étais vraiment incorrigible sur ce point : à part mes deux meilleurs amis de l'époque et quelques têtes, j'étais infichu de mettre un nom sur un visage. Même si curieusement les visages je retenais.'Fin je restais surtout avec mes potes, donc ça peut expliquer. Heureusement je m'améliore depuis mon entrée à l'UMA et mes responsabilités au BDE comme responsable accueil des nouveaux étudiants. Même si des fois j'mets un temps fou à identifier certaines têtes trop discrètes... ça se résout pas en un jour je suppose.

L'étudiant haussa légèrement des épaules pour marquer son propos, son regard de nuit parfois strié d'étranges nuances d'un bleu sombre presque noir selon la lumière restant fixé sur son interlocutrice. Il prit une gorgée du thé juste assez chaud alors, profitant des forts mais subtils arômes frais et musqués du thé irlandais pur, infusé juste comme il fallait. Cela l'aiderait à garder un esprit clair et acéré pour ses hélas nécessaires révisions de rentrée ce soir. Il laissa un silence léger et confortable se poser quelques minutes, sans cesser d'observer avec attention les réactions et expressions de la sang et or, avant de reposer tranquillement sa tasse, presque avec un flegme tout britannique selon un oeil extérieur de la scène. Glissant un moment sur l'épaule suspecte de ses déductions antérieurs de la jeune femme, son regard se reporta bien vite dans les yeux de cette dernière, comme il entrelaçait les doigts de ses propres mains de manière à presque poser son menton sur ces derniers, un regard profond et perçant dans ses prunelles noires, avant qu'il ne lance d'une voix calme, grave et une tonalité oscillant entre chaleur badine et un brin de sérieux concerné :

- J'ai remarqué tout à l'heure que tu t'étais crispée quand tu as frotté tes épaules dans l'idée je présume de te réchauffer quand nous étions sous la pluie. Ça m'a pas donné l'impression que ça allait. Je n'ai rien dis pour ne pas blesser une possible fierté si propre aux lions, mais cela me préoccupe. Tu es sûre de ne pas t'être blessée aux bras ou aux épaules ?

Il n'insista pas pour le moment, se contentant de garder ses prunelles sombres rivés dans celles de la jeune femme, guettant ses expressions et ses réactions, prêt à détecter le moindre signe de mensonge, d'omission ou de douleur refoulée. L'être humain était réellement fascinant pour l'observateur attentif et averti, et si on était un peu connaisseur dans la matière, sa capacité fort répandue d'expressivité faciale comme corporelle au général pouvait trahir bien des choses, et l'étudiant étant lui-même un parfait exemple en la matière pour les très rares élus sachant déchiffrer ses propres codes derrière son visage insouciant et joyeux, n'en était que plus sensible dans son observation. La possibilité d'une blessure non refermée ou du moins pas entièrement guérie le préoccupait un peu, tant en raison de ses études, de son souci naturel du bien-être d'autrui quand ce dernier se montrait sympathique que du fait qu'il s'agissait de la frangine d'un vieux et très bon pote. Ayant - un peu - appris néanmoins quelques minces et dures leçons de diplomatie avancée et de semblants de délicatesse de Lavande et Tomas, il n'insistait pas encore, lui laissant la pleine liberté. Lui répondre honnêtement, mentir ouvertement ou subtilement - bien que dans ces cas là il le saurait et n'abandonnerait pas sa surveillance pour autant, tout en n'était pas du tout rassuré - ou éviter le sujet en louvoyant. Mais dans les deux derniers cas, ses soupçons n'en seraient que plus éveillés, et il ne serait que plus attentif au moindre signe de douleur. Patiemment, sans vouloir mettre la pression mais en gardant son sérieux, il se redressa légèrement et prit de nouveau sa tasse de thé, la portant à ses lèvres sans la quitter du regard. Attendant sa réponse pour savoir comment réagir par la suite. Abandonner - en apparence - le sujet, être rassuré en cas de réponse sincère ou insister avec douceur et le plus de tact lui étant humainement et mentalement possible, c'était à la jeune préfète en chef de le décider par ce qu'elle lui répondrait en retour...

(HJ : MP si besoin édition sur Alan ou Akiko I love you HJ)
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptySam 8 Déc - 10:35:44

« Oh lucky one... c'était une sage décision de leur part. Tu as évité les plus mauvaises années et les heures les plus noires de Poudlard. Chanceuse. 'Fin j'dis cela, je sais que j's'rais allé nulle part ailleurs. Pas sans eux... m'enfin c'est derrière nous tout cela ! Oui, c'était un de nos plus belles réussites. Ça a marché un bon moment en plus c't'histoire, mais sans mes chers deux complices d'alors je n'aurais pas réussi. C'était un bon travail d’équipe ! »

Elle savait qu’Alan avait raison et que ses parents avaient effectivement pris la bonne décision en décidant de l’envoyer loin de la guerre, avec Sally. Mais, résidait parfois encore en elle, ce sentiment d’inconfort et de culpabilité vis-à-vis des élèves qui étaient restés à l’intérieur des murs de l’école, sous le pouvoir des Carrow. Pourquoi elle, avait-elle eu droit à un régime de faveur et non les autres ? Même Alan avait résisté contre les mages noirs dans ces lourdes heures. Certes, il était plus âgé, avait donc plus de connaissances qu’elle en matière de DCFM mais non. Ce sentiment lui restait en travers de la gorge, bien qu’adoucit avec les années.

« J’ai entendu parler de la résistance à Poudlard. A la maison, on s’inquiétait beaucoup pour Manu. L’envoi de hiboux étant déconseillé, parce que les réseaux étaient surveillés par les mangemorts. Mais, j’aurais tout de même voulu être là, pour mériter mon statut de préfète autrement que pour ma ‘bonne conduite à l’école’ ».

Elle continuait d’observer Alan. Diverses réactions se succédaient sur son visage. Elle s’en voulait. D’aussi mauvais souvenirs n’auraient jamais dû revenir sur le tapis. Mais, le jeune homme semblait faire tout son possible pour masquer ses émotions.

« So, you're coming or else ? Si on reste plantés là on va vraiment finir en éponges humaines, bien que l'on ne soit pas en sucre ! Better not to catch a cold, right ? »

Elle sourit, pressa le pas et le suivit donc à l’intérieur.

Confortablement installés sur des coussins moelleux, ils continuèrent à bavasser. Depuis Billy, elle n’avait pas eu beaucoup de liens avec les garçons. Elle considérait Apollon comme un guignol et de toute façon, celui-ci s’intéressait à Ange Dawster. La pauvre. Elle ne savait pas vraiment dans quoi elle se mettait avec l’indomptable Griffon.

Et pourtant, elle était dans un âge où on commençait à s’intéresser beaucoup aux garçons. Plus qu’à ses études, parfois. Mais, n’étant pas une brillante élève, elle préférait ne pas se risquer sur ce terrain-là. Et puis, il n’y avait pas beaucoup de garçons intéressants dans son entourage. Elle les trouvait trop gamins. Quidditch par-ci, blagues par-là … Elle avait grandi, Merlin !

Elle lui souriait. Du moins, elle faisait en sorte de redessiner un sourire sur ses lèvres pour rassurer le jeune homme que l’épisode des mauvais souvenirs était terminé. Sa blessure n’aidant pas à lui faire complètement oublié, ceci-dit.


« En même temps j'aurais étonné que Manu ne prenne pas un disciple parmi ses frères et sœurs pour défendre son titre après son départ de l'école. Vous avez de la chance d'avoir un métabolisme qui vous permet à tous deux de préserver ce titre. Ma mère serait folle de rage si ma sœur ou moi-même faisions ce genre de défi. Je crois qu'on serait écroulés sous des avalanches de beuglantes ! Elle est un peu à carreau concernant la nutrition et la santé, la vieille... »

Comme s’il avait compris qu’il fallait passer à autre chose, Alan était revenu sur les liens familiaux qui ramenaient la jeune fille à Emmanuel Perks. Oui, elle n’était pas peu fière d’avoir repris le titre de son frère. Enfin, de tenter de le récupérer. Il n’y avait rien de meilleur que la gourmandise. Mais, elle faisait attention à son poids, tout de même.

« Attends, c’est normal ! », répondit-elle malicieusement, « Ce titre c’est une affaire de famille. Et ce n’est pas pour rien que je lui ressemble. Enfin, ça c’est ce qu’il dit sans arrêt ! »

Ses yeux pétillaient lorsqu’elle sourit une nouvelle fois à Alan. Elle l’observait continuellement. Tout comme elle, il semblait pouvoir passer du bavardage intense à la réserve, comme si c’était un simple costume qu’il fallait changer. Au fond, elle lui trouvait quelque chose de bien. De rassurant. D’attirant même. Mais ça, elle ne savait pas encore trop comment l’interpréter.

« J'peux comprendre. En même temps, ça me rassure, ça veut dire qu'elle prend pas trop exemple sur moi. Ce ne serait pas dans son intérêt. Préfète-en-chef tu me dis ? C'est une sacré responsabilité mais honorable aussi ! On en parlait cet été, et ton nom est tombé dans la discussion quand je lui ai demandé de me raconter son année, comme préfète de sa maison. Puis même sans être préfet c'est pas de la tarte de se souvenir de tous les visages des écoliers, même parfois de sa propre maison ! J'me souviens que j'étais vraiment incorrigible sur ce point : à part mes deux meilleurs amis de l'époque et quelques têtes, j'étais infichu de mettre un nom sur un visage. Même si curieusement les visages je retenais.'Fin je restais surtout avec mes potes, donc ça peut expliquer. Heureusement je m'améliore depuis mon entrée à l'UMA et mes responsabilités au BDE comme responsable accueil des nouveaux étudiants. Même si des fois j'mets un temps fou à identifier certaines têtes trop discrètes... ça se résout pas en un jour je suppose ».

Il faudrait vraiment qu’elle se mette à la recherche d’Honor Desoya. Au moins, si elle venait à revoir Alan, elle pourrait enfin lui dire qu’elle avait mis un visage sur un nom. Et puis, si c’était son grand frère, elle devrait retrouver chez sa cadette quelques traits de ressemblance.

Il faudrait aussi qu’elle ait une discussion avec Manu. A trop parler d’elle autour de lui, elle finirait par croire qu’il lui cherchait un parti intéressant, histoire de la caser à sa sortie de Poudlard. Remarque, connaissant le gallois, ça n’étonnerait même pas sa sœur.

Enfin. Pour le moment, discuter avec Alan lui allait très bien. Apparemment, c’était un jeune homme assez comique qui savait également faire preuve de responsabilité, comme il l’avait indiqué avec son poste au sein du BDE. Et quand on y songeait, sa nature d’ancien Poufsouffle n’y était certainement pas étrangère.

Elle remarqua que les yeux du jeune homme avait dévié sur son épaule. Si celle-ci n’avait pas été douloureuse et si l’adolescente n’avait pas grimacé, elle se serait demandé ce qu’il pouvait regarder avec autant d’insistance. Et, alors qu’elle avait voulu cacher toute faiblesse, ben pour le coup, c’était raté.


« J'ai remarqué tout à l'heure que tu t'étais crispée quand tu as frotté tes épaules dans l'idée je présume de te réchauffer quand nous étions sous la pluie. Ça m'a pas donné l'impression que ça allait. Je n'ai rien dis pour ne pas blesser une possible fierté si propre aux lions, mais cela me préoccupe. Tu es sûre de ne pas t'être blessée aux bras ou aux épaules ? »

Il n’en demanda pas plus. Il se contenta de la regarder avec une certaine douceur avant de prendre sa tasse de thé et de la porter à ses lèvres. Laissant ainsi à Ethel toute possibilité de répondre ou non à sa question.

Bon, ben puisqu’il y faisait allusion, autant répondre à la question, non ? De toute manière, passer un évènement sous silence n’en effaçait jamais le réel souvenir qui martelait les esprits.


« En fait, j’ai pris une balle moldue récemment. Mais, je n’aime pas vraiment en parler. Mc Gonagall a dit que c’était un acte héroïque, que j’avais sauvé un élève. Mais, Pomfresh a dit que c’était stupide et je suis plutôt de son avis ! »

Elle sourit avec ironie.

« C’est d’ailleurs, plus ou moins pour ça qu’on a dû me nommer préfète-en-chef. Mc Go m’a dit que c’était pour mon sérieux irréprochable. Elle ne doit pas réellement savoir ce qui se passe certaine fois au sein même de son école … »
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyDim 9 Déc - 5:15:56

« J’ai entendu parler de la résistance à Poudlard. A la maison, on s’inquiétait beaucoup pour Manu. L’envoi de hiboux étant déconseillé, parce que les réseaux étaient surveillés par les mangemorts. Mais, j’aurais tout de même voulu être là, pour mériter mon statut de préfète autrement que pour ma ‘bonne conduite à l’école ».

Alan laissa un mince soupir échapper à ses lèvres, ses traits plus sérieux et sombres, bien qu'il prit garde de ne rien montrer des mauvais souvenirs, du moins de leur impact persistant sur lui, pourtant bientôt trois ans après les faits. Distraitement, il passa une main dans sa nuque, à peine dérangé par le contact tactile humide et frigorifique à souhait, dans un geste plus fort que lui, un tic nerveux devant le sujet dérangeant qui était évoqué. Qu'il essaya d'évacuer rapidement, de louvoyer pour leur bien respectif en concluant d'une voix pourtant posée et chaleureuse, inhabituellement sérieuse et grave :

- Après c'est un choix personnel, et nulle décision n'est mauvaise, toutes sont valables, entre le replis stratégique et rester pour la défense. J'ai choisi de rester sur place pour défendre le château avec mes deux meilleurs amis de l'époque, défendre nos convictions... et les miens. Je suis rentré seul de ce cauchemar, mais au moins ces tarés n'ont pas réussi leur plan. C'est déjà bien en soi.

Sur ce il ne laissa pas l'occasion de prolonger le sujet, essayant de le faire comprendre à son interlocutrice d'un regard, et finalement tous deux laissèrent derrière eux le sujet aussi glissant que les pavés détrempés du Chemin de Traverse, pour éviter que son coeur à lui déjà bien lourd de regrets ne s'abandonne dangereusement à la mélancolie pernicieuse qui n'attendait qu'un signe pour venir le ronger de nouveau. Bien qu'il fut fort pessimiste pour l'avenir de l'Angleterre sorcière à la lumière des récents évènements, il garda cette pensée pour lui, tout en jurant silencieusement à ceux qu'il avait perdu qu'il protégerais les siens, tant amis que proches, et essayerait de protéger ses valeurs et ses idéaux. La paix était bien trop douce et bien trop fragile pour être risquée de sitôt. Il rêvait d'un monde sorcier à peu près stable et juste dans lequel sa soeur puisse grandir sereinement. Des enfants comme sa frangine, ou encore la petite Ambrine, ou Akiko qu'il avait rencontré par hasard à Pré Au Lard.. ou en de plus sombres circonstances pour la deuxième. Pourvu que la guerre qu'ils avaient supporté à l'époque puisse être, réellement, la "Der des der's", pour les années à venir et pourquoi pas l'infini... bien que les humains, sorciers comme moldus, soient hélas trop stupides, trop vains, trop primaires par nature pour réussir à protéger un trésor aussi fragile, délicat et menacé...

Ils étaient donc arrivés au refuge intemporel, d'un vétuste charmant et à l'atmosphère chaleureuse qu'était le Chaudron Baveur. Le lien ténu entre les deux mondes auxquels il appartenait: moldu par ses origines et son sang, pure souche s'il vous plait et premier sorcier jamais né dans les lignées tant maternelles que paternelles aussi loin qu'il puisse remonter à sa connaissance ; sorcier par ses dons innés, son éducation, son statut civil, sa vie quotidienne, son réseau d'amis, tant son passé, que son présent mais aussi son futur. Une double culture qu'il défendait avec hardiesse, tant d'un côté que de l'autre - en secret et autres pour les moldus of course - et dont il ne saurait se défaire, satisfait de cette dernière dans sa plénitude. Son point de vue sur la question pouvait être assez bien défendu par le parti politique sorcier du MCR, bien qu'il fusse assez méfiant de la politique : le Mouvement Centriste Modéré. Et les rares fois où il avait été questionné sur ses opinions, il n'avait nullement caché tant son scepticisme, sa prudence, sa relative neutralité que son ouverture d'esprit. Honnête, il l'était, un peu trop des fois, mais souvent on le lui pardonnait à la longue, son excès de franchise parfois un peu trop abrupte. Il avait été à bonne école avec l'ermite solitaire de Chatham, génie de l'informatique..

Actuellement il prenait un plaisir inattendu à la discussion. Pas qu'Alan n'aimât par les échanges verbaux et autres discussions - bien au contraire ! - mais il était très agréablement surpris par son interlocutrice : loin de se comporter comme les groopies qu'il méprisait tant, loin comme ces filles vaines, futiles, braillardes, idiotes et collantes, en cela elle se rapprochait de la catégorie très positive de personnes telles que Ophélia, Mégane... ou Lynn et Lavande, mais encore un peu loin de cet échelon là. Il ne la connaissait pas encore assez pour trancher si fermement. Donc, il était positivement étonné de sa maturité inattendue doublée paradoxalement d'une chaleur franche, naturelle et honnête. Et une fierté bien digne des disciples ou anciens élèves des lions ! Il répondait ainsi par des interventions plus ou moins ouvertes, plus ou moins denses ou réservées, très attentif aux réponses d'Ethel, sa curiosité et sympathie grandissantes à chaque minute passées en sa compagnie :

« Attends, c’est normal ! Ce titre c’est une affaire de famille. Et ce n’est pas pour rien que je lui ressemble. Enfin, ça c’est ce qu’il dit sans arrêt ! »

Il retint à peine un léger ricanement amusé à cette remarque, les yeux noirs pétillants de malice alors qu'il se souvenait très bien de l'aîné des Perks. Il l'avait bien connu quand même, en plus d'une demi-dizaine d'années d'études magiques dans une maison commune, et partenaire de Quidditch à la batte dans l'équipe des noirs et or pendant trois ans. De tels propos de la part de Manu, nan, franchement il n'était pas surpris. Un sourire doucement amusé et malicieux se glissa sur ses lèvres alors qu'il se fit en pensée la remarque qu'il doutait un peu qu'elle prenne exemple sur lui sur certains aspects. En fait, se positionnant à la place du grand frère, lui même ne verrait pas d'un bon oeil - sur-protecteur et il l'assume na - que sa soeur se mette à croquer les garçons et à en dresser un dense cahier de chasse ou ne soit un peu trop festive à certaines soirées. Bon sur ce dernier point, toutes deux étaient des filles et, normalement, sauf rares exceptions, elles étaient plus raisonnables que leurs comparses masculins sur ce point. Du moins... disons légèrement plus ? Même si tout aussi franchement il doutait que sa soeur tombe dans cet extrême, quand on sait que c'est en grande partie ce qui leur a arraché prématurément leur père en Mai 2000, causant son départ imprévu et son absence de l'école écossaise de magie pendant plus d'une semaine, une semaine et demi entre la fin Mai et début Juin 2000, juste revenue pour les examens de fin d'année... ne pas y penser... Gardant un sourire chaleureux il commenta simplement :

- J'admets que cela ferait un joli doublet. Là dessus je n'ai pas été très généreux avec ma frangine question titre à défendre. Puis elle est trop sage et trop studieuse pour prendre ma relève, ce qui n'est pas un mal. Par contre j'ai bon espoir de la convertir au Quidd' et à devenir bonne connaisseuse des farces et attrapes. Et j'crois que je lui ai refilé la fierté à défendre l'honneur de nos origines, et malheureusement ma grande gueule vis à vis de certains profs... Mal m'en a prit ! Cela rend folle notre mère des fois et nous on s'en marre pas mal. J'arrive pas à être sévère sur ce point, mea culpa titeuple

C'est alors que la discussion revira dans une tonalité plus sérieuse, comme Alan soulevait avec une rare diplomatie délicate sa préoccupation vis à vis de la tension douloureuse précédente de la jeune femme. Voyant à sa tête qu'elle allait lui répondre et que visiblement cela n'était pas lié à un vulgaire accident ou une situation de tous les jours, il prit le temps de poser sa tasse, légèrement penché vers elle et l'oreille toute ouïe alors qu'elle lui expliquait :

« En fait, j’ai pris une balle moldue récemment. Mais, je n’aime pas vraiment en parler. Mc Gonagall a dit que c’était un acte héroïque, que j’avais sauvé un élève. Mais, Pomfresh a dit que c’était stupide et je suis plutôt de son avis ! C’est d’ailleurs, plus ou moins pour ça qu’on a dû me nommer préfète-en-chef. Mc Go m’a dit que c’était pour mon sérieux irréprochable. Elle ne doit pas réellement savoir ce qui se passe certaine fois au sein même de son école … »

Il eut un regard nettement plus sérieux et légèrement désapprobateur, mais resta silencieux, la laissant terminer. Elle souriait, avec ironie, mais il sentait bien que cela la travaillait quand même. Et si c'était un sujet qu'elle n'aimait pas, ils n'allaient pas en parler longtemps. Néanmoins, il tenait quand même à soulever quelques remarques concernant ce qu'elle disait. Il n'était pas un spécialiste de l'étude la personnalité de Mc Go' - qui n'avait même pas été sa directrice de maison - mais il tenait aussi à ce que la jeune femme ne voit pas tout cela négativement et reconnaisse ses qualités à leur juste mesure. Il souffrait du même défaut dont devenait champion dans la détection de cette attitude. Et il comptait bien faire comme Lavande l'avait fait envers lui ; une tape derrière la tête, ferme mais gentille, et surtout là verbale, calme. Ses traits, bien que toujours reflets de sa bonne humeur, ne masquaient nullement une légère contrariété. Et ainsi il fixa son regard noir perçant dans les yeux de la sang et or, une fois qu'il eut trouvé ses mots, faisant remarquer d'une voix chaleureuse mais décidée à ce qu'elle écoute à ce qu'il avait à dire :

- Tout d'abord il ne faut pas te mésestimer. Je ne suis peut-être pas un modèle de bonne conduite, mais après sept ans à Poudlard je vois à peu près comment les choses marchent sur place. S'ils t'ont nommée préfète, puis préfète en chef, c'est forcément pour un fichu tas de bonnes raisons ! Tu crois qu'ils le donnent à n'importe qui cette responsabilité ? J'en doute, personnellement ! C'est pas dans une pochette surprise que l'on obtient ce titre, tu ne crois pas ?

Ses traits se détendirent aussitôt, avec un léger sourire amical et chaleureux aux lèvres pour la rassurer. Il n'était pas fâché, voulait juste mettre les points sur les "i". Histoire de détendre un peu le sujet il essaya de mettre un peu d'humour, et sa voix prit une tonalité légèrement amusée quand il reprit :

- Si tu l'as, c'est que tu dois le mériter, d'une manière ou d'une autre. J'suis pas bien placé pour en juger comme je te connais pas, mais c'est marrant... deux très jeunes préfètes de ma connaissance se sont presque demandé la même chose il y a un peu moins d'un an. Ça doit être un symptôme commun à foule de nouveaux préfets, si ça se trouve Wink ! Puis dis toi que sauver une vie, c'est pas rien. Je ne pense pas que cela soit stupide personnellement. Au contraire, c'est digne de respect. Bon c'est con de se faire blesser, mais si c'est protéger quelqu'un... disons que ça pardonne un peu. Pomfresh est franchement sèche des fois. Le courage est une valeur précieuse, quand elle n'est pas témérité et surtout pour protéger une vie innocente. Tu devrais être fière. Puis t'es restée en vie, c'est tout ce qui compte. Marrant, quelqu'un m'avait fait sensiblement la remarque il y a quelques mois. Préfète aussi.

Il eut un mince sourire songeur à la pensée des deux préfètes en question, celle des blaireaux et celle des aigles. Comment les connaissaient-il ? L'une rencontré par pur hasard dans la boutique de farces et attrapes Weasley du Chemin de Traverse il y a un an, la deuxième... en écosse en lui sauvant la vie ainsi qu'à son camarade sous une nuit désastreuse de pleine lune, puis par correspondance. Les dernières lettres qu'il avait reçu des deux concernées après la Commémoration affreuse étaient porteuses globalement de bonnes nouvelles, meilleures que ce qu'il aurait craint. Akiko avait été blessée pareillement, à son souvenir. Désireux de détendre de nouveau l'atmosphère, il chercha quelques secondes une transition possible, et une fois trouvée, lança d'une voix amicale et chaleureuse, relaxée, posant une question sans prévenir :

- Bon, complètement hors sujet, mais laissons ce sujet de côté. Sais-tu ce que tu veux faire après ta septième année ? Une petite idée ? Du genre aller à l'UMA comme Manu ou directement sur le marché du travail ?

(Hj Idem qu'avant I love you )
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyDim 9 Déc - 13:25:20

« Après c'est un choix personnel, et nulle décision n'est mauvaise, toutes sont valables, entre le repli stratégique et rester pour la défense. J'ai choisi de rester sur place pour défendre le château avec mes deux meilleurs amis de l'époque, défendre nos convictions... et les miens. Je suis rentré seul de ce cauchemar, mais au moins ces tarés n'ont pas réussi leur plan. C'est déjà bien en soi ».

Le ton était donné, il était inutile d’insister d’avantage sur le sujet. Alan s’était battu au péril de sa vie pour en sauver d’autres. Comme beaucoup d’autres gens, il avait sacrifié beaucoup de choses pour la cause qu’il défendait. Et le fait d’avoir perdu des êtres qu’il avait chéris expliquait la froideur de son ton soudain. Ethel aussi avait perdu des camarades durant la bataille et sa souffrance était telle qu’elle n’avait même pas été présente pour tenter de les défendre.

Le sujet ne se prolongea pas. Ethel préférant passer à autre chose. Tant parce qu’elle voyait bien qu’Alan devenait froid à l’évocation du passé, qu’elle-même finirait par broyer du noir.

L’ambiance chaleureuse du Chaudron Baveur leur permit d’oublier les souvenirs sombres et ternes. Malgré tout ce qu’il avait dû traverser, l’établissement continuait à resplendir de toute la notoriété qu’on lui connaissait. La boisson y était toujours aussi délicieuse.

La jeune fille faisait son possible pour redonner, à l’ambiance établie entre Alan & elle, la chaleur et la douceur qui s’y étaient introduites dès le départ. C’est la raison pour laquelle elle avait évoqué le concours de sucreries détenu jusque-là par la famille Perks. Dévoilant ainsi son petit penchant pour les petites douceurs acidulées.


« J'admets que cela ferait un joli doublet. Là-dessus je n'ai pas été très généreux avec ma frangine question titre à défendre. Puis elle est trop sage et trop studieuse pour prendre ma relève, ce qui n'est pas un mal. Par contre j'ai bon espoir de la convertir au Quidd' et à devenir bonne connaisseuse des farces et attrapes. Et j'crois que je lui ai refilé la fierté à défendre l'honneur de nos origines, et malheureusement ma grande gueule vis à vis de certains profs... Mal m'en a pris ! Cela rend folle notre mère des fois et nous on s'en marre pas mal. J'arrive pas à être sévère sur ce point, mea culpa ».

En entendant cela, Ethel prit gentiment la mouche. Plus par fierté que parce que ce qu’elle entendait pouvait la vexer. Mais, elle tenait à se faire entendre.

« On peut être un grand gourmand et un bon élève, Monsieur Desoya ! Vous en avez la preuve vivante devant vous ! Préfète-En-Chef et préfète des Lions, la cadette Perks organise de temps à autres des concours secrets de gobage de chocogrenouilles ! »

C’était vrai quoi ! Avant elle, Page avait été une excellente préfète une sous-capitaine puis Capitaine de Quidditch hors-pair et une excellente concurrente en gobage de chocogrenouilles. Ethel pouvait bien faire de même.

Ce qu’elle avait voulu éviter se produisit. En portant la main à son épaule, elle avait attiré dessus l’attention d’Alan qui n’avait pas eu besoin d’un diagnostic médical approfondi pour remarquer que sa cadette avait quelque chose qui clochait.

Comme à son habitude, elle avait cherché à défendre son honneur en se culpabilisant un maximum alors que, le plus souvent, ce n’était pas sa faute. Ce que Alan, en bon pédagogue, lui fit remarquer.


« Tout d'abord il ne faut pas te mésestimer. Je ne suis peut-être pas un modèle de bonne conduite, mais après sept ans à Poudlard je vois à peu près comment les choses marchent sur place. S'ils t'ont nommée préfète, puis préfète en chef, c'est forcément pour un fichu tas de bonnes raisons ! Tu crois qu'ils le donnent à n'importe qui cette responsabilité ? J'en doute, personnellement ! C'est pas dans une pochette surprise que l'on obtient ce titre, tu ne crois pas ? […]Si tu l'as, c'est que tu dois le mériter, d'une manière ou d'une autre. J'suis pas bien placé pour en juger comme je te connais pas, mais c'est marrant... deux très jeunes préfètes de ma connaissance se sont presque demandé la même chose il y a un peu moins d'un an. Ça doit être un symptôme commun à foule de nouveaux préfets, si ça se trouve ! Puis dis-toi que sauver une vie, c'est pas rien. Je ne pense pas que cela soit stupide personnellement. Au contraire, c'est digne de respect. Bon c'est con de se faire blesser, mais si c'est protéger quelqu'un... disons que ça pardonne un peu. Pomfresh est franchement sèche des fois. Le courage est une valeur précieuse, quand elle n'est pas témérité et surtout pour protéger une vie innocente. Tu devrais être fière. Puis t'es restée en vie, c'est tout ce qui compte. Marrant, quelqu'un m'avait fait sensiblement la remarque il y a quelques mois. Préfète aussi ».

Son discours avait quelque chose de rassurant. Elle le connaissait peu mais elle commençait à penser que c’était un jeune homme emplit d’une certaine sagesse d’esprit. Il devait avoir raison, dans le fond.

Et puis, en y réfléchissant bien, avoir été préfète lui ouvrirait peut-être des portes pour l’avenir. Non pas qu’elle courrait après les opportunités, mais si cela pouvait lui apporter quelques avantages dans une société où il fallait de plus en plus prouver ses valeurs, elle pourrait toujours s’appuyer sur ses titres pour décrocher une place dans une bonne université, puisque c’était la voie qu’elle semblait avoir choisie.

D’ailleurs, Alan s’engagea rapidement sur le sujet.


« Bon, complètement hors sujet, mais laissons ce sujet de côté. Sais-tu ce que tu veux faire après ta septième année ? Une petite idée ? Du genre aller à l'UMA comme Manu ou directement sur le marché du travail ? »

Fort heureusement, elle avait commencé à se pencher sur la question depuis un petit moment.

« Je pense aller à l’UMA. Je suis pas une Serdaigle, je ne mange ni ne dors en pensant Etudes, mais je me dis que j’en apprendrai d’avantage et que je découvrirai sans doute des branches qui, jusque-là m’étaient inconnues ».
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyLun 10 Déc - 5:25:15

« On peut être un grand gourmand et un bon élève, Monsieur Desoya ! Vous en avez la preuve vivante devant vous ! Préfète-En-Chef et préfète des Lions, la cadette Perks organise de temps à autres des concours secrets de gobage de chocogrenouilles ! »

What the... Shocked ? Les yeux ronds, presque comme des billes d'encre noire pure, de surprise pure et sincère, l'étudiant resta quelques secondes coi devant une telle virulente et inattendue affirmation. La surprise, encore présente, laissa un peu de place à la curiosité comme il ressentait une légère trace de mince irritation caractérielle de la griffonne. Avant d'éclater franchement de rire, un rire franc et chaleureux, s'installant un peu plus encore dans le dossier de sa chaise. Presque il en pleurerait de rire tellement le quiproquo était aussi monstrueux en évidence que délicieux en qualité. Se reprenant par la suite - n'aimant guère se trouver sous le feu des projecteurs ou attirer l'attention - le grand jeune homme garda un sourire facétieux et grandement amusé sur ses lèvres, répliquant avec une lueur pétillante éclairant l'obscurité naturelle de ses prunelles, jouant le jeu tout en restant calme et relax :

- Je n'en doute pas, Miss Perks, je n'en doute pas une seule seconde ! Pas la peine de sortir les griffes hein ! J'me souviens vaguement d'une préfète de ta maison, Page, qui organisait ce genre de concours. Ne te méprends pas sur mes propos voyons ! Si l'on ne pouvait être bon élève et grand gourmand, je ne ne sais honnêtement pas ce que seraient celle qui sert de me soeur cadette... ou Patrick à sa manière. Puis bon, tu connais le proverbe : "quand le chat n'est pas là les souris dansent". C'est un peu pareil pour ma soeur et moi dans le monde sorcier, sans l'oeil perçant de la patronne... Wink

Il garda une mince trace de rire pendant quelques minutes, l'esprit nettement plus léger et lumineux qu'à son arrivée... disons percutante et fracassante dans un Chemin de Traverse pluvieux à souhait, glacé, humide et glissant comme des savonnettes minérales. Aussi plaisantin et léger qu'il pouvait se montre, l'aspirant médicomage avait aussi grandement mûrit ces deux dernières années, et particulièrement la dernière : à croire que père son père, perdre à jamais une... Adler et les autres déceptions l'avaient amené à se responsabiliser à certains moments... pas tout le temps heureusement ! Sinon il ne serait plus un Desoya qui se respecte na et cela c'était tout bonnement hors de question. Il avait un héritage à doublement assumer, enrichir et faire perdurer, lui venant tout droit de son feu père...

Quelques minutes ses pensées s'égarèrent dans un troupeau de souvenirs ramenés par l'idée de gourmandise et des défis de ce genre. Des mémoires qui avait le bon goût des sucreries, du chocolat et de la chaleur tant humaine, magique que naturelle. Des souvenirs gorgés de rire innocents, souvent concentrés en une immense et chaleureuse salle où l'or et le noir prédominaient en couleur, cachée au sein des cachots de l'école. La bonne ambiance, le temps qui passe et les choses qui restent. Patrick, et ses paris idiots, dont l'un de ce genre. Le regard exaspéré d'une certaine "Missy" des verts et argent. Les chocogrenouilles, la collection de cartes du monde sorcier, les plumes en sucre, les patacitrouilles... ah les dragées de Berthie Crochue partagées souvent avec Patrick, ou avec des collègues de maison ! Et même après cela... le parfum subtil de ces innocentes douceurs réconfortantes et apaisantes perdurait dans le temps, ne disparaissait pas dans son essence, mais seulement modifiait sa forme, ses formes, ses apparences, son contexte. Ainsi ce n'était plus le dortoir des collégiens, c'était à présent des chambres universitaires. Que ce soit la sienne en solitaire au troisième étage ou celle de Lavande en colocation au deuxième, ces petites merveilles titillant les papilles s'échangeaient avec Lavande et Tomas, ou d'autres amis et connaissances universitaires. Ou avec sa frangine pour les anniversaires ou en colis épistoliers. Le sourire se fit légèrement plus posé et mélancolique, mais il restait encore présent, comme par un lien logique diffus et méconnu ils changeaient à nouveau de sujet...

Alan avait donc accepté son explication concernant sa blessure, mais n'avait pu s'empêcher de lui soulever quelques remarques d'une sagesse qui l'étonnait lui-même. Sans doute le grand-frère rôdé qui parlait de quelque part au fond de lui. Les habitudes se perdaient difficilement, surtout celle du "donner de bons conseils mais avoir du mal à les appliquer à soi-même". C'était bien son genre à lui, cela. Pourtant il était très loin, mais trèèèèèès loin d'être le modèle de référence en question de sagesse. Sinon il se mentirait à lui-même, et rejetterait impitoyable l'ancien Al' des blaireaux, Wisefall, Alvis et tous ces autres alias qu'il avait tôt ou tard endossé pour faire de mauvais tours ou se révolter contre une autorité qu'il jugeait alors abusive. Cela l'étonnait autant que cela lui faisait un peu peur ; arriverait-il à rester lui-même, à ne pas perdre sa personnalité joviale, malicieuse, taquine et légèrement imprudente sur les bords qui était la sienne ? Qui lui était signature, qui lui était sa fierté ? Il ne savait pas. Il veillerait en tout cas à ne pas se perdre, à ne pas s'égarer sur la route nouvelle s'offrant à lui, sombre, brumeuse, incertaine et cahoteuse... mais il n'était ni l'heure et il n'avait pas l'envie de penser philosophiquement sur le moment. Logiquement, passe encore, philosophiquement... Merlin que non !

« Je pense aller à l’UMA. Je suis pas une Serdaigle, je ne mange ni ne dors en pensant Etudes, mais je me dis que j’en apprendrai davantage et que je découvrirai sans doute des branches qui, jusque-là m’étaient inconnues ».

Il eut un sourire compréhensif et amical, curieux, comme il écoutait avec attention les infos qu'elle lui précisait. Marrant, il se retrouvait un peu en elle à la même époque. En sixième année il n'avait pas du tout le même projet professionnel que celui vers lequel il se dirigeait avec assurance désormais ! Aucune idée précise de métier, de formation, juste des idéaux, l'envie de mettre le bazar à une hiérarchie injuste et de botter les fesses autant que possible des fouteurs de trouble et autres mages noirs qui commençaient à faire souffrir son école ! Restant bon enfant et l'humeur badine, détendue, le jeune homme reprit un peu de son thé avant de répondre, toujours légèrement souriant :

- Si cela peut te rassurer, j'ai connu une ancienne Serdaigle auror qui m'avait dit de penser au loisir aussi, pas qu'au boulot. Après l'UMA, c'est franchement pas le travail à la chaîne, plus encore les deux premières années. Ça se complique un peu après, mais rien d'insurmontable je t'assure. Après tout, un fainéant patenté de mon genre a très bien réussi à "survivre" jusque là et prendre actuellement du plaisir aux études, j'pense que tu rencontreras pas d'soucis !

Il marqua une légère pause, un peu songeur, avant de fixer de nouveau son regard emplit de sympathie derrière le noir d'une nuit sans lune, et de reprendre de cette même voix grave, posée et chaleureuse qui le caractérisait dans ses meilleures humeurs de l'année, du moins pas dans les mauvaises et avec les personnes qu'il appréciait ou au moins estimait :

- Quand j'étais en sixième année j'avais franchement aucune fichue idée de ce que je ferais. Oh bien sûr j'étais dans le mouvement "Un pour tous et tous contre le taré de mage noir", j'avais envisagé le métier d'auror... avant de me raviser après la Bataille. J'ai compris que c'était pas pour moi. Finalement, j'me suis dis qu'ayant vu bien assez de casse dans ma vie, je préférerais essayer de réparer maintenant, de soulager, de soigner les gens dans le besoin. De contribuer comme je le pourrais à la protection, préservation de la vie. Me rendre utile en un sens tout en considérant mes spés en potions et botanique... D't'façons c'était ça ou apothicaire, donc le choix a été vite fait Razz !

Nouvelle pause, avant qu'il n'ajoute pour conclure son présent propos sans rien perdre de sa chaleur ou du ton amical dans la tonalité de sa voix :

- D'ailleurs si t'as des questions à propos de l'UMA, hésite pas à me demander. Manu a du sans doute te donner une vague idée du truc, mais sait-on jamais, des précisions ou je ne sais quoi. D'un cela serait un plaisir de te renseigner, de deux j'y suis rôdé depuis un an et demie. Tu verras, l'UMA c'est vraiment sympa. Ça a pas l'atmosphère de Poudlard, certes, mais ça a son charme et surtout c'est dans Londres même ! C'est cool de ne plus se sentir "isolé" de la communauté magique !
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  • Ethel Perks
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyLun 10 Déc - 17:50:39

Bon, elle y était peut-être allée un peu fort en réagissant ainsi. On était une Gryffondor ou pas. Après, il fallait assumer. Ceci dit, elle n’était pas non plus tête brûlée à ce point. D’ailleurs, elle ne se souvenait déjà plus pourquoi elle s’était légèrement emportée. Et puis bon, il y avait plus mâture comme réaction tout de même. Si à seize ans elle réagissait encore comme une enfant, elle n’irait pas bien loin dans son approche du monde des adultes. D’ailleurs, cette réaction presque trop enfantine ne surprit que trop Alan.

« Je n'en doute pas, Miss Perks, je n'en doute pas une seule seconde ! Pas la peine de sortir les griffes hein ! J'me souviens vaguement d'une préfète de ta maison, Page, qui organisait ce genre de concours. Ne te méprends pas sur mes propos voyons ! Si l'on ne pouvait être bon élève et grand gourmand, je ne ne sais honnêtement pas ce que seraient celle qui sert de me soeur cadette... ou Patrick à sa manière. Puis bon, tu connais le proverbe : "quand le chat n'est pas là les souris dansent". C'est un peu pareil pour ma soeur et moi dans le monde sorcier, sans l'oeil perçant de la patronne... »

Attention, l’étudiant connaissait son grand frère, Emmanuel. Il ne serait pas bon pour la cadette qu’un tel comportement soit rapporté à son protecteur. Non mais vous imaginez la scène ? C’te honte quoi !

Bref, ce petit moment orageux dissipé, le ton changea à nouveau.


« Si cela peut te rassurer, j'ai connu une ancienne Serdaigle auror qui m'avait dit de penser au loisir aussi, pas qu'au boulot. Après l'UMA, c'est franchement pas le travail à la chaîne, plus encore les deux premières années. Ça se complique un peu après, mais rien d'insurmontable je t'assure. Après tout, un fainéant patenté de mon genre a très bien réussi à "survivre" jusque-là et prendre actuellement du plaisir aux études, j'pense que tu rencontreras pas d'soucis ! […]Quand j'étais en sixième année j'avais franchement aucune fichue idée de ce que je ferais. Oh bien sûr j'étais dans le mouvement "Un pour tous et tous contre le taré de mage noir", j'avais envisagé le métier d'auror... avant de me raviser après la Bataille. J'ai compris que c'était pas pour moi. Finalement, j'me suis dit qu'ayant vu bien assez de casse dans ma vie, je préférerais essayer de réparer maintenant, de soulager, de soigner les gens dans le besoin. De contribuer comme je le pourrais à la protection, préservation de la vie. Me rendre utile en un sens tout en considérant mes spés en potions et botanique... D't'façons c'était ça ou apothicaire, donc le choix a été vite fait ! […] D'ailleurs si t'as des questions à propos de l'UMA, hésite pas à me demander. Manu a du sans doute te donner une vague idée du truc, mais sait-on jamais, des précisions ou je ne sais quoi. D'un cela serait un plaisir de te renseigner, de deux j'y suis rôdé depuis un an et demie. Tu verras, l'UMA c'est vraiment sympa. Ça a pas l'atmosphère de Poudlard, certes, mais ça a son charme et surtout c'est dans Londres même ! C'est cool de ne plus se sentir "isolé" de la communauté magique ! »

Alan avait cherché à la rassurer de son mieux sur ses actes passés et s’inquiétait maintenant de son avenir. Apparemment, le fait qu’elle ne sache pas encore ce qu’elle désirait faire exactement ne semblait pas alarmant. Au moins avait-elle quelques idées qui lui trainaient en tête. Ce qui était déjà beaucoup. Ethel n’était pas du genre bosseuse mais n’était pas non plus une fainéante. Et, rien que le fait qu’elle évoque entrer à l’UMA d’ici deux ans, était déjà une preuve qu’elle ne comptait pas rester à ne rien faire. Elle savait le chemin semé d’embuche, mais elle avait assez de tempérament pour aller au bout du défi qu’elle se lancerait.

« Disons que j’ai quelques idées mais assez différentes les unes des autres. Ou pas finalement. On dirait que la filière de Médicomagie me tend les bras. Mais, c’est bien loin des chemins qu’on prit Manu, Sally et Joach’. C’est même carrément différent je dirais ! »

Elle marqua une courte pause.

« Je crois surtout que j’ai envie de continuer à montrer que je suis déterminée à aller au bout de ce que je dois faire. Peut-être pas de manière aussi suicidaire et dangereuse que j’ai pu le faire ici, lorsqu’il s’agissait de montrer que j’étais pas une chocogrenouille toute détrempée, mais en montrant que même si je suis pas un hibou savant, j’ai quand même quelques connaissances à exploiter ! »

N’empêche que, parler des études était parfois un bon moyen d’éviter un sujet qui pouvait fâcher. Quoi que pouvaient en dire les adolescents, ben ça avait parfois son avantage.

Si elle ne se sentait pas prête à en dire d’avantage sur sa « blessure de combat », la galloise se disait qu’elle en aurait bien l’occasion si le temps était clément avec elle et lui permettait de garder contact avec Alan. Après tout, en plus d’être étudiant en Médicomagie, il avait du vécu. Elle sentait qu’elle pouvait lui confier tout un tas de choses. Pour d’autres, elle estimait que cela devait encore rester secret.
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyMer 12 Déc - 23:15:07

« Disons que j’ai quelques idées mais assez différentes les unes des autres. Ou pas finalement. On dirait que la filière de Médicomagie me tend les bras. Mais, c’est bien loin des chemins qu’on prit Manu, Sally et Joach’. C’est même carrément différent je dirais ! »

Bonnes nouvelles après bonnes nouvelles, décidément il semblerait qu'après une période aussi glacée et pluvieuse que cette maudite journée de fin Août-Début Septembre 2000 Merlin ait daigné lui laisser un petit brin de soleil dans toute cette sinistre grisaille. L'étudiant ne savait pas pourquoi il arrivait - en omettant Lavande, Elena, Ophélia, Hayden et Mégane - en général à mieux s'entendre avec les filles légèrement plus jeunes. Etaient-elles moins compliquées ? Plus franches ? Plus naturelles ? Il ne savait pas vraiment. En fait, quand il y pensait un peu plus sérieusement, avec lui c'était pas bien compliqué : soit le feeling passait, voire très bien, soit le feeling passait pas, voire pas du tout. Pas de réponse de Normand possible, pas de "pt'ête ben qu'oui p't'êtes ben qu'non", pas d'entre deux. C'était soit tout blanc, soit tout noir. A de très rares occasions un gris pouvait être toléré, mais vraiment rarement, c'était un des quelques points que lui reprochait souvent sa meilleure amie Lavande. Les filles souvent comprenaient pas comment faire les choses simplement, dire les choses simplement. Bon, elles étaient peut... sans doute pas toutes comme cela, néanmoins foule de ce genre pullulaient comme des insectes répugnants au sein de l'UMA. Si faire connaissance et se lier d'une profonde amitié avec Lavande et retrouver Elena avait déjà grandement aidé à rationaliser le jeune homme sur ce point, à traiter quelque peu son scepticisme cynique et sa légère misogynie, le problème ne se résoudrait pas en un jour. Un jour... peut-être. On verra bien !

Quoi qu'il en soit, l'étudiant restait dans cette humeur joviale et chaleureuse qui avait été la sienne après avoir constaté que suite à une rencontre percutante - absolument pas voulue sinon en comique de répétition par une cruelle créatrice, mauvaises langues na - il avait néanmoins fait une connaissance prometteuse, et plutôt sympathique. Fallait pas croire, mais en dépit de sa misogynie légère et périodique, les rares personnes de la gente féminine qui parvenaient à dépasser ou contourner cette muraille de cynisme méfiant ne faisaient que gagner son attention et sa sympathie. Tout de suite plus aimable, et daignant baisser les armes pour écouter et en apprendre plus sur son interlocutrice. Parfois cela pouvait aller de la bonne camaraderie - Hayden - à un début prometteur d'amitié - Ophélia et Mégane - jusqu'à l'amitié sincère et plus ou moins proche - Lynn avait le froid, Lavande et Elena. Un sourire honnête et chaleureux resta sur ses lèvres comme il commenta à la suite des propos de la lionne :

- Ils ont fait quoi comme formation ? Possible que j'ai vu ta soeur aînée, mais dans la multitude des nouvelles têtes depuis deux ans, j'ai un peu de mal à me souvenir. Ah section médicomagie... bon mon avis n'est du coup plus très objectif, mais je ne peux que t'encourager sur cette idée ! C'est la meilleure des sections ! Et on a le prof le plus populaire selon les filles, le prof Vawdrey de soins avancés ! 'Fin, il est bon prof, faut le lui accorder. Bah tu sais, c'est bien de marquer sa différence. Après tout c'est marquer son indépendance d'une certaine manière ! Puis le plus important c'est de choisir quelque chose qui te plaît, dans lequel tu pourras t'épanouir et faire plus tard un boulot qui te conviendras !

Après tout c'était ce qu'il avait fait. Et quand il avait échangé depuis la première année avec Tomas qui était en filière générale et de vagues connaissances d'élite magique, Alan n'avait nullement regretté son choix. Il avait trouvé sa voie, sa vocation, il en était persuadé. Un instant des ombres traversèrent son esprit, spectres invisibles, éternel et terrifiants des jumeaux Remord et Regret, lui rappelant en son cortex cérébral le souvenir de son père convulsant sur le sol de la maison de Chatham, alors qu'il venait tout juste de rentrer, qu'il avait essayé désespérément avec ses connaissances de gestes de premiers secours moldus tant que sorciers à sa portée de le sauver, pendant qu'un pote prévenait les urgences moldues. S'il arrivait réellement à devenir un bon médecin ou un bon chercheur... s'il n'échouait pas une fois de plus... ah... dire qu'il se croyait guéri... on dirait bien que c'est vraiment long à se refermer ce genre de plaies béantes au coeur, irréparables et rappelant l'abyssal vide laissé par la personne disparue, si chère, si précieuse... disparue... gone with the wind... forever...

« Je crois surtout que j’ai envie de continuer à montrer que je suis déterminée à aller au bout de ce que je dois faire. Peut-être pas de manière aussi suicidaire et dangereuse que j’ai pu le faire ici, lorsqu’il s’agissait de montrer que j’étais pas une chocogrenouille toute détrempée, mais en montrant que même si je suis pas un hibou savant, j’ai quand même quelques connaissances à exploiter ! »

Il eut un léger rire amusé à ces paroles empreintes de fierté et de détermination souvent propres et partagées par foule de lions ou ancien lions de sa connaissance. Mais aussi un peu mélancoliquement alors qu'il se remettait presque à sa place, à dire des paroles proches lors d'une fin de sixième et septième années. "Envie de continuer à montrer que je suis déterminé à aller au bout de ce que je veux faire... que même si j'suis pas un intello geek ou un fainéant doublé d'un trouillard je suis capable d'exploiter mes points forts et me rendre utile, pour une fois ! Au lieu d'être un fouteur de merde j'ai envie de faire quelque chose de moi, vous allez pas me décourager en si bon chemin, si ?!". Ses propres mots. Arrogant brisé qu'il était. Frustré qui s'était un peu calmé depuis deux ans, mais avait effectivement trouvé sa voie. Cela ne s'était que confirmé quand il avait du s'occuper en urgence, dans des situations désespérées, d'une directrice des aurors à stabiliser après avoir enduré blessures par magie et presque hémorragie en plus d'avoir des jumeaux dans son ventre avec l'aide de Lavande, les deux étudiants en médicomagie alors de première-deuxième année étant les seuls en état de prodiguer des premiers soins de base. Stressant, mais qu'il avait été heureux de savoir qu'il avait pu aider à préserver la vie d'une amie et de ses deux enfants. L'image des deux oursons enchantés qu'il avait envoyé l'année passée lui arracha un sourire léger et détendu. Puis il y avait eu les deux enfants en écosse - et lui même - et pareil, le même sentiment de contentement qui avait rejeté l'impuissance comme ce qu'il avait ressenti à la Boucherie de Poudlard ou encore en Mai... repoussant ces pensées mentalement, il commenta tout en terminant sa tasse de thé, de nouveau reposée sur sa petite assiette :

- Bonne manière de penser, Ethel. Tant que tu gardes tes objectifs en tête et que tu fais le minimum d'investissement au boulot - 'tin Lav' se demanderait si je suis pas malade si elle m'entendait dire cela et Tomas si je me suis pas cogné le crâne quelque part mais passons c'est pas moins vrai Rolling Eyes - je suis certain que ça ira. Tu as du caractère et de la détermination, you'll rock, I'm sure of it. Après avec les réformes ils ont refondu ensemble en Magicosoins les spé Médicomagie et Magibiologie. Faut pas l'oublier celle là. Surtout pour les amateurs de Botanique comme Neville... j'l'avais considérée fut un temps en première année...

Un sourire malicieux se prononça plus encore sur ses lèvres, en une mince ligne fine, comme il ajouta d'un ton joueur faussement sombre et mystérieux, avant de reprendre sa tonalité grave et chaleureuse en retenant un rire en pensée :

- Pour être apothicaire et être capable de préparer le plus de breuvages divers et variés à mon envie... des remèdes... ou des choses nettement moins gentilles... ou nettement plus drôles face aux piégés ! Ah là là, j'adore les potions, même Rogue avait pas réussi à ne pas me mettre Optimal à mes Aspics et Efforts Exceptionnels aux Buses. Juste parce que je... j'avais été un peu impertinent une fois et qu'il est aussi rancunier qu'un gobelin auquel on soutire un gallion. J'aime créer des potions, et m'essayer aux plus difficiles. Ou chercher en terrains encore inconnus aussi... et du coup j'aime bien la bota, ça marche très bien ensemble pour la recherche et la composition... surtout avec un esprit curieux, inventif et... un peu farceur à ses heures perdues niarkhéhé
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptySam 15 Déc - 13:12:33

« Ils ont fait quoi comme formation ? Possible que j'ai vu ta soeur aînée, mais dans la multitude des nouvelles têtes depuis deux ans, j'ai un peu de mal à me souvenir ».

Ethel chercha dans ses souvenirs ce que lui avaient raconté Manu & Sally-Ann. D’Emmanuel, elle savait qu’il sortait de trois ans passés à l’université et qu’il travaillait maintenant au ministère. Pour cela, il avait dû faire la filière Académique, si elle ne se trompait pas dans ses déductions. Une filière intéressante. La galloise avait commencé à regarder les programmes, mais ce n’était pas celle qui l’attirait le plus. Les matières qu’on y retrouvait était intéressantes mais, ayant toujours eu plus d’affinité avec les potions et la botanique, elle se voyait plus prendre la filière de Médicomagie.

« Emmanuel a fait la filière Académique et vient d’obtenir un poste en tant que Langue de Plombs. Pour ce qui est de ma sœur, je ne le sais pas vraiment. Elle ne m’en a pas beaucoup parlé ».

Pour Sally-Ann, elle n’en savait pas beaucoup. Elles avaient pourtant passé les dernières années ensemble, mais n’avait pas réellement communiqué.

Du coup, Alan repartit sur son interrogation qui la concernait directement. Elle lui avait dit viser la section Médicomagie. En fait, comparée aux autre filières, c’était vraiment celle qui semblait correspondre le plus, à la fois à ses résultats mais également à ses matières favorites.


« Ah section médicomagie... bon mon avis n'est du coup plus très objectif, mais je ne peux que t'encourager sur cette idée ! C'est la meilleure des sections ! Et on a le prof le plus populaire selon les filles, le prof Vawdrey de soins avancés ! 'Fin, il est bon prof, faut le lui accorder. Bah tu sais, c'est bien de marquer sa différence. Après tout c'est marquer son indépendance d'une certaine manière ! Puis le plus important c'est de choisir quelque chose qui te plaît, dans lequel tu pourras t'épanouir et faire plus tard un boulot qui te conviendra ! »

Ethel sourit à l’étudiant. Voilà enfin quelqu’un qui ne lui disait pas « Elle fera comme ses ainés, c’est bien ». Elle avait toujours eu horreur de ça et avait tout le temps essayé de se démarquer de sa fratrie. Pas qu’elle ne les aimait pas. Bien au contraire. Mais elle avait toujours eu en horreur qu’on la couvre et qu’on la compare aux autres. Elle était Ethel Perks, une personne bien unique avec ses propres choix et entendait bien le rester.

« En fait, je veux pas faire comme eux c’est sûr. Mais je pense aussi que c’est ce qui me plait. Enfin, je ne me vois pas d’affinité pour les autres matières. Le vol n’est pas ma matières favorite donc je ne me vois pas dans la section de Quidditch Professionnel et, même si je me prête à loisir à la rédaction de la gazette de l’école, je n’ai pas envie de finir journaliste ni au ministère. Ce que je veux moi, c’est aider les autres ! », répondit-elle dans un élan de fierté.

Apparemment Alan semblait d’accord avec sa manière de penser. Ce qui la conforta un peu plus dans ses choix.

« Bonne manière de penser, Ethel. Tant que tu gardes tes objectifs en tête et que tu fais le minimum d'investissement au boulot - 'tin Lav' se demanderait si je suis pas malade si elle m'entendait dire cela et Tomas si je me suis pas cogné le crâne quelque part mais passons c'est pas moins vrai - je suis certain que ça ira. Tu as du caractère et de la détermination, you'll rock, I'm sure of it. Après avec les réformes ils ont refondu ensemble en Magicosoins les spé Médicomagie et Magibiologie. Faut pas l'oublier celle là. Surtout pour les amateurs de Botanique comme Neville... j'l'avais considérée fut un temps en première année.. »

Elle avait du caractère et de la détermination qu’il disait. Ben oui, c’était pas étonnant qu’elle soit chez les Lions. Il croyait quoi lui ?!

Elle se souvenait de Neville. Elle était en première année lorsqu’elle avait intégré l’AD et elle avait pu constater combien l’ancien Gryffon était tout sauf une poule mouillée en plus d’avoir des prédispositions, tout comme elle, pour la botanique et les potions. Si cela n’avait pas été le fruit du hasard, on aurait pu croire qu’elle avait eu de l’admiration pour lui et l’aurait pris comme modèle. Mais il n’en était rien ^^


« Pour être apothicaire et être capable de préparer le plus de breuvages divers et variés à mon envie... des remèdes... ou des choses nettement moins gentilles... ou nettement plus drôles face aux piégés ! Ah là là, j'adore les potions, même Rogue avait pas réussi à ne pas me mettre Optimal à mes Aspics et Efforts Exceptionnels aux Buses. Juste parce que je... j'avais été un peu impertinent une fois et qu'il est aussi rancunier qu'un gobelin auquel on soutire un gallion. J'aime créer des potions, et m'essayer aux plus difficiles. Ou chercher en terrains encore inconnus aussi... et du coup j'aime bien la bota, ça marche très bien ensemble pour la recherche et la composition... surtout avec un esprit curieux, inventif et... un peu farceur à ses heures perdues ».

C’est marrant comme elle se retrouvait dans Alan, finalement.

« C’est marrant, mais c’est la même chose pour moi ! », lui répondit-elle avec sagesse.
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MessageSujet: Re: Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan]   Il pleut, il mouille, c'est ... La rentrée ! [PV Alan] EmptyMar 18 Déc - 22:07:32

« Emmanuel a fait la filière Académique et vient d’obtenir un poste en tant que Langue de Plombs. Pour ce qui est de ma sœur, je ne le sais pas vraiment. Elle ne m’en a pas beaucoup parlé »

Filière académique, hein... comme la copine de Tomas, s'il avait bien tout suivi ces derniers temps. La filière des grosses têtes sérieuses qui aiment s'enterrer sous des tonnes de livres, de vieux parchemins à l'encre écaillée ou presque illisible. Ceux en gros qui aiment se compliquer la vie ou se prédestinent à enseigner à des mouflets insupportables ou réfléchir sur des problèmes insolubles à en donner la migraine. Selon l'entrée du dictionnaire Desoya. Langue de plomb. Heu... c'est quoi déjà comme truc ? Ca a rapport avec le ministère, ça il en était presque certain, mais pour le reste il s'avouait totalement inculte. Faudrait qu'il lui demande la prochaine qu'il le croiserait, le père Manu. Il approuva en silence la suite de ses propos, quoiqu'un peu surpris d'entendre que Ethel ne savait pas quelle formation suivait sa frangine aînée. Bon certes, il n'avait qu'une soeur lui et il était l'aîné de surcroît, puis la gamine était jeune. Mais quand même... il laissa passer cette songerie en commentant simplement, sa voix toujours tranquille et chaleureuse :

- J'avais pas beaucoup parlé études avec Manu, mais c'est une bonne surprise que tu m'énonces ! Langue de plomb hein... pas trop mon genre perso, je ne suis pas assez bosseur et motivé pour cela, mais je respecte totalement ! Tu sais que pour son stage y a... un an ? Deux ans ? Je ne sais plus... bref, pour son stage il l'avait fait à l'UMA. Comme prof suppléant de magie noire. C'était marrant de le voir de l'autre côté du bureau, ça faisait un peu drôle je dois le reconnaître. Sans doute mes cours hors programme où je participais tant soit peu. Faut dire que le prof tutélaire était vraiment une charogne puante et méprisable, et encore je surveille mes mots...

Son sourire se ternit, quelque peu au souvenir dudit enseignant, et son visage se tira légèrement, plus sombre. Mc Alrich... ses doigts se resserrèrent insensiblement sur la anse de sa tasse alors vide. L'une des pires années avec un cours pour lequel il partait plus qu'en froid. Puis ce taré de professeur, outre de lui faire perdre son temps de manière fort agaçante et vaine, s'était mêlé de ce qui ne le regardait pas, avait mené un rude interrogatoire avec l'une de ses... anciennes amitiés, usait des impardonnables comme s'il s'amusait à jongler avec des balles en mousse. En outre, il avait "humilié" Lavande à une des réponses d'un cours, laissé pré-supposément entendre implicitement devant tous les gens de l'unité d'enseignement ses activités hors cours de recherches pas toujours très correctes légalemen, l'avait traqué par la suite et surtout avaler du véritasérum de force et fait parler malgré lui. Al' avait été heureux d'entendre qu'il avait été viré ou s'était barré de l'université en tout cas. Laissant un soupir lui échapper, il se concentra sur les propos d'Ethel, le temps présent et une discussion nettement plus intéressante et agréable, se détendant de nouveau :

« En fait, je veux pas faire comme eux c’est sûr. Mais je pense aussi que c’est ce qui me plait. Enfin, je ne me vois pas d’affinité pour les autres matières. Le vol n’est pas ma matières favorite donc je ne me vois pas dans la section de Quidditch Professionnel et, même si je me prête à loisir à la rédaction de la gazette de l’école, je n’ai pas envie de finir journaliste ni au ministère. Ce que je veux moi, c’est aider les autres ! »

Alan eut un sourire fortement amusé qui fleurit sur ses lèvres, repensant un temps à la réflexion qu'il s'était faite il y a un peu plus de deux ans, et presque les mêmes mots lui revenaient à l'esprit. Il reprit, corrigeant certains propos avec les toutes nouvelles réformes, d'une voix chaude et badine :

- Comme je comprends ! Bon, sauf que j'aime le vol mais je me voyais pas du tout le faire en professionnel, bosser au ministère que nenni, et me chercher plus d'ennuis que je n'en attire déjà, non merci ! Heu, d'ailleurs, elle existe plus la filière Quidd'. Ils l'ont fermée avec les réformes, pas assez d'étudiants je crois puis d'autres trucs... y a une option maintenant, je la prendrais pas cependant. Pas le temps, surtout que je veux un stage et approfondir mes recherches tout en profitant un peu de mes potes.

La remarque suivante d'Ethel lui arracha un mince sourire amusé, ce n'était pas totalement faux d'ailleurs. Et peu fréquent aussi. Il observa le temps au dehors, la pluie s'était calmée et le Chaudron était nettement plus dépeuplé. Le temps était étrangement sombre d'ailleurs. Fronçant des sourcils, il s'excusa du regard et chercha dans l'une de ses poches, en ressortant une élégante, bien entretenue et de bonne facture montre à gousset dorée ensorcelée, qu'il ouvrit pour consulter l'heure, avant de lancer :

- Bon, il est pas tôt et ça a l'air de se calmer. Pas que ça me déplaise de bavasser, au contraire, mais connaissant une certaine excitée de service américaine, elle va péter un câble si je m'attarde trop sans prévenir et va être insupportable toute la soirée. Puis j'ai quelques trucs à aller prendre aussi. T'as encore quelque chose à prendre d'ailleurs ?

(HJ A toi de voir si on finit là dessus, je commence à sécher d'idées Embarassed Je te laisse le choix, MP moi si pb. Désolé de l'attente mais mon cerveau était en bouillie aha HJ)
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