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| | |  Sujet: Paper planes [PV Kirkounet] ![Paper planes [PV Kirkounet] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Lun 1 Aoû - 20:56:57 | |
| La journée avait été extrêmement longue. Autant les choses s'étaient drôlement calmée au niveau des opérations du Bureau des Aurors depuis quelques mois, le boulot était toujours présent. Certes, il n'était peut-être pas de la même nature que du temps de Voldemort, mais il ne manquait pas. L'évènement de l'heure était sans aucun doute la soirée de commémoration qui aurait lieu à Poudlard dans quelques jours. Et bien évidemment, le Ministre avait exigé qu'un grand effort soit déployé au niveau de la sécurité. Cela faisait donc des jours qu'Ophelia et son équipe établissaient un plan, à savoir qui serait posté où, que faire en cas d'urgence, les menaces possibles, et même la gestion des heures de repas. En bonne patronne, elle devait tout de même s'assurer que les Aurors présents puissent profiter de quelques bouchées. Elle devait également s'assurer de sa propre présence, à la fois en tant qu'invitée qu'en tant que chef des opérations de sécurité.
Il était donc 19h30 lorsque la Directrice du Bureau des Aurors quitta son bureau, verouillant la porte derrière elle d'un sort informulé. Elle portait aujourd'hui un tailleur d'un gris argenté, constitué d'une jupe serrée et d'un veston cintré, ainsi qu'un chandail turquoise à col tombant sous le veston. Le tout était complété d'une paire de talons hauts turquoises.Ce qui était probablement encore plus remarquable que la qualité de son accoutrement – qui était toujours aussi soigné, riche et tendance - c'était la quantité de paperasse qu'elle tenait dans ses mains. Elle avait décidé d'emmener quelques plans à la maison pour pouvoir les étudier avec Mark. Celui-ci avait eu une réunion durant l'après-midi et était directement rentré à la maison après coup. Elle tenait donc sa baguette du bout des doigts, tous les papiers et parchemins reposant dans un équilibre précaire sur ses bras. Après s'être assuré que le Bureau était vide et que toute son équipe de la journée était partie, elle sortie de la grande salle et en verouilla la porte aussi, en plus de la sceller du mot de passe du mois, que seuls les Aurors, elle et Mark connaissaient.
La jeune femme soupira, heureuse que la journée soit finalement finie, et se dirigea d'un pas lent vers l'ascenseur. Elle vit alors une silhouette y entrer, une silhouette qu'elle ne reconnu pas tout de suite. " Oh, attendez-moi! ", dit-elle en accélérant aussitôt le pas.
La Grecque avançait le plus rapidement qu'elle le pouvait, considérant dans son calcul à la fois la hauteur de ses talons et la quantité de papier dans ses mains. Il semblait, cependant, qu'à cette heure, ses calculs pouvaient comporter des erreurs. Un pas trop hâtif et la Directrice s'écroulait sur le sol du corridor, presque arrivée à l'ascenseur. Les papiers s'envolèrent un peu partout et, malgré elle et malgré tout le savoir-vivre dont elle était capable, Ophelia ne put retenir quelques jurons bien crus, à la fois en Anglais et en Grec. Pour un instant, elle oublia complètement que quelqu'un était juste à ses côtés, l'ayant attendu. Jusqu'à ce qu'elle voit le bout d'une paire de souliers d'hommes apparaitre dans son champ de vision alors qu'elle ramassait presque furieusement les papiers qui gisaient sur le sol. |
| | | | - Kirk Kelevra
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| | Sujet: Re: Paper planes [PV Kirkounet] Lun 1 Aoû - 23:38:33 | |
| La journée avait été rude, pour le petit policier. Son supérieur l'avait envoyé vérifier des rumeurs sur un trafic d'oeufs de Dragons qui se déroulait soit disant sous le nez du Ministère. Les hypothèses étant plutôt faible, le Ministère avait préféré envoyé qu'un seul homme. Et c'est sur Kirk que cette mission enfantine était tombée. Il avait reçu ses ordres, ainsi que quelques conseils, après le déjeuner, directement par son supérieur. Le jeune homme, aux yeux rouges, avait dû transplaner dans la minute pour se rendre dans l'Allée des Embrumes. Cet endroit était toujours aussi mal fréquenté, et les magasins suspects s'étaient multipliés depuis la chute du Seigneur des Ténèbres, mais, outre ces quelques détails, il y faisait bon à vivre. Là-bas, il avait dû se faire passer pour un intéressé, pour qu'on puisse l'amener dans une cave gigantesque, surement pas connue de la police. Devant lui, se trouvait une dizaine d'oeufs, de toutes tailles, et de toutes sortes.
Après avoir inspecté un oeuf, pour que l'illusion du connaisseur dure le plus longtemps, il avait dégainé sa baguette. Les trois autres personnes présentent ne semblaient pas spécialement étonnées et s'armèrent à leur tour. Le policier était un adversaire assez fort pour mettre en déroute trois sorciers illettrés. En moins de trois minutes, il avait stupéfixé les deux hommes, et lancé un sortilège de découpe sur la seule sorcière. Celle-ci avait perdu connaissance, ainsi que beaucoup de sang. Malheureusement, cette chienne avait réussi à lancer, elle aussi, un sort de découpe dans le bras du jeune homme. Il avait soigné, rapidement, les blessures profondes de la femme pour ne pas avoir de la paperasse à remplir. Quant à son bras, il n’arrêtait pas de saigner, mais ce n'était pas mortel. Après avoir récupéré les trois baguettes, Kirk avait appelé les renforts pour qu'ils viennent faire le ménage, et à peine furent-ils arrivés, que lui était retourné au Ministère écrire son rapport.
La mission s'était terminée aux alentours de 17h, et alors qu'il se dirigeait vers les bureaux, il croisa la nouvelle secrétaire, qu'il ne put s’empêcher de draguer pour faire connaissance. Une heure plus tard, il avait dû se mettre à son rapport pour pouvoir le terminer dans la journée. L'heure d'arrivée, celle de départ, le nombre de personnes présentes, le nombre d'oeufs, l'adresse exactes, et pleins d'autres détails étaient demandés. Heureusement aujourd'hui, Kirk n'avait pas à cocher la case de nombre de personnes mortes, ce qui lui aurait rajouté 8 pages d'autres questions. Même si lui vivait dans l’opulence, il trouvait fou que ce travail soit aussi mal payé. Après une seconde relecture, il signa enfin la dernière page, et plaça le dossier sur un bureau pour que celui-ci soit ensuite examiné par d'autres personnes avant d'être rangé dans des étagères poussiéreuses.
Dans l'ascenseur, alors qu'il allait partir, une jeune femme lui demanda de l'attendre. Elle portait dans ses bras, un nombre incalculable de feuilles. Le tas était si volumineux, que l'homme aux yeux rouges voyait à peine le haut de la chevelure noire. Il reconnue cette personne très rapidement, par sa voix, ses jambes, et sa baguette. Son pied bloqué toujours la grille de l'ascenseur quand,la Directrice du Bureau des Aurors tomba dans sa précipitation. Une pluie de feuille se déversa alors sur le sol, et sans même lever les yeux, la jeune mariée s'empressa de les ramasser. Elle était mignonne, et Kirk imagina l'élève de Poudlard. Il s'approcha d'elle, baguette en main. Elle était si vulnérable.
- Wingardium Leviosa, dit-il de sa voix suave en articulant chaque syllabe. Puis-je vous aider Madame Benson, renchérit-il en tendent sa main à Ophélia.
Les papiers qui avaient jonché le sol, étaient maintenant dans les airs, en train de s'installer les uns sur les autres. Une fois que la pile était formée, Kirk la pris dans ses bras, et offrit un baise main à sa supérieure.
- Vous n'êtes pas blessée patronne ? dit-il avec un grand sourire. J'espère que votre paperasse n'était pas rangée dans un ordre précis, en tout cas maintenant, ce n'est plus le cas. Vous semblez surchargée par le travail, qu'êtes vous donc en train de préparer pour ramener autant de feuilles chez vous.
Kirk était réellement content de voir la jeune femme. Après tout, ils étaient tous les deux d'anciens membres de l'Ordre, aujourd'hui des membres actifs du Ministère. Malheureusement, ils ne pouvaient se voir beaucoup, à cause du travail astronomique qui tombait chaque semaine, chaque jour.
- Monsieur Benson est parti après sa réunion, donc ne l'attendez pas. |
| | | | | | Sujet: Re: Paper planes [PV Kirkounet] Mar 2 Aoû - 1:51:39 | |
| Ophelia était complètement paniquée. Non seulement la situation était-elle des plus désagréables telle qu'elle était, avec sa cinquantaine de feuilles et de documents qui trainaient un peu partout dans un chaos total, mais la Grecque détestait s'humilier de cette façon. Elle s'efforçait toujours de garder un air gracieux et sage, mais à cet instant même, il n'en était rien. Elle était fâchée, énervée, exaspérée, fatiguée et surtout, son ego était terriblement blessé. Sa respiration était saccadée, ses yeux évitaient à tout prix la personne qui était debout juste à ses côtés et ses mains tremblaient de nervosité. Qui donc aurait la chance de voir une femme aussi importante dans un état aussi lamentable?
La Grecque entendit finalement la voix de l'homme qui avait voulu l'attendre, et ses soucis disparurent pour un instant. Elle reconnaissait ce timbre particulier, chaud et rassurant. La demoiselle soupira de soulagement, son esprit prenant à peine conscience des feuilles qui volaient alors de façon ordonnée, se déposant dans les mains de son interlocuteur. Cela aurait pu être n'importe qui d'autre, et elle se serait vue terrorisée d'être vue dans une situation aussi vulnérable et contraire à ses habitudes. Mais devant lui, cela n'avait en réalité pratiquement aucune importance. Il l'avait vu dans de bien pires situations...
La Directrice du Bureau des Aurors leva lentement la tête, son regard d'azur venant rencontrer celui de feu de son collègue et ami. Elle lui adressa un fin sourire, plein de remerciement silencieux. Elle vint poser sa main dans celle du policier et se hissa doucement, venant machinalement replacer et défroisser sa jupe du revers de la main. La Grecque regarda les dernières feuilles se poser sur la pile bien droite dans les mains de Kirk et soupira, légèrement mal à l'aise de savoir que ce fut lui qui du ramasser sa propre gaffe. Et en plus, il osait être poli, gentil, et soucieux de son bien-être. Même pas une pointe de frustration. C'était presque décourageant. Mais elle ne put empêcher un sourire timide de se dessiner sur ses lèvres lorsqu'elle sentit celles de l'homme sur sa main.
« Merci de vous soucier, monsieur Kelevra. Non, tout va bien...J'ai cru sage de courir avec ces documents et ces godasses... », dit-elle en posant un regard accusateur sur ses souliers à talons hauts.
Puis, sans trop savoir ce qui lui prenait, elle sentait un sanglot venir assaillir sa gorge, ses yeux bleutés s'engorgeant d'eau et ses mains tremblant encore un peu plus. Elle ne savait pas ce qui se passait, ni pourquoi elle sentait qu'elle n'arriverait pas à se retenir devant son ancien collègue de l'Ordre. Mais c'était trop. Le travail, les préparatifs pour le mariage, les opérations spéciales du Bureau, la chute, les papiers, ses talons hauts... À cet instant, tout cela sembla beaucoup plus grave et fatal que ce ne l'était vraiment. Et elle ne put tout simplement plus retenir cette vague de stress et de tristesse qui s'était emparée d'elle. Sans réfléchir, elle vint simplement se nicher dans le bras libre du policier et pleura plus qu'elle ne l'avait fait en bien longtemps. Chaque sanglot était salutaire, lui emmenant de plus en plus de paix intérieur, comme si cela rétablissait l'ordre. Mais qu'est-ce qui lui prenait? Jamais, jamais elle n'aurait osé faire ça avant. Ni même hier. Ou il y a cinq minutes. Quelque chose clochait avec ses hormones, ces derniers jours, elle n'aurait pas pu dire ce qui se passait vraiment. Pour l'instant, ça n'avait pas d'importance.
L'Auror sanglotta encore quelques minutes dans les bras de Kirk, jusqu'à ce que sa respiration se stabilise. Lentement, elle se redressa et vint essuyer ses joues humides du bout de ses doigts, inspirant doucement une dernière fois avant d'affronter le regard de son collègue, lui adressant un sourire désolé.
« Mille excuses, Kirk... Je ne sais pas trop ce qui m'a prit, pour un instant, ce fût la fin du monde. Merci pour tout votre aide... »
Mais qu'est-ce qu'il allait penser d'elle, maintenant?... |
| | | | - Kirk Kelevra
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| | Sujet: Re: Paper planes [PV Kirkounet] Mar 2 Aoû - 19:06:23 | |
| Kirk ne s'était pas attendu à ce qu'une femme, sobre, lui tombe aussi vite dans les bras. Certes, ce n'était pas pour ses charmes, maisil n'allait pas se plaindre. Le jeune policier ne savait pas quoi faire dans ce genre de situation, que devait-il faire, la prendre par les épaules et la secouer ne semblait pas être le plus approprié. Alors que son bras gauche portait les feuilles de la Directrice, son bras gauche enlaça légèrement la femme en pleur. Il resta ainsi sans rien dire, en attendant qu'Ophélia se remette. Il était étonné de la voir craquer seulement à cause d'une chute. Quand l'Ordre existait encore, la jeune femme était une des plus solides. Surement trop de stress.
Quelques minutes passèrent. Le silence était ponctué par quelques sanglots. Kirk se demanda depuis combien de tant sa chef n'avait pas craqué. Il espérait qu'elle irait rapidement mieux, il n'aimait pas la voir comme ça, et il espérait qu'elle aimait son parfum qu'il avait acheté une fortune. Les secondes passées lentement, et le policier se demanda qui des deux était le plus gêné. Celle qui ne craquait jamais, où celui qui ne savait pas quoi dire pour remonter le morale. Le dernier Kelevra n'avait pas pleuré depuis un accident magique, qui avait remplacé la couleur verte de ses yeux par un rouge sang, et cela daté surement de sa seconde ou troisième année à Poudlard.
Enfin, la directrice des aurors, une des personnes des plus importantes du Ministère, parvint à se calmer. Les joues rouges, et les yeux encore brillants, elle s'excusa. Comment en vouloir à un si beau visage. En moins d'une seconde, il regarda ses pieds, ça ne se faisait pas de dévisager quelqu'un. Il fouilla la poche intérieure de sa veste et y trouva rapidement un mouchoir neuf avec l'emblème de sa famille. Il se permit de faire ce qu'il n'aurait pensé s'il y avait eu d'autres personnes. Il essuya les joues, encore un peu humides de sa supérieure, avant de lui offrir le doux morceau de tissu brodé.
- Excusez moi, dit-il avec un sourire gêné. Et quant à vous, Madame Benson, ne vous excusez pas, ça arrive à tout le monde, et vous toutes les charges que vous devez supporter, vous n'avez pas à avoir honte. En plus, nous ne sommes plus que deux ici, personne d'autre ne sera au courant. Cela fait un moment que je ne vous avez pas vu en plein travail, comment allez vous, votre mariage est en pleine préparation n'est-ce pas, vous connaissant un minimum, je ne doute pas que ce sera magnifique.
Avec un sourire, il tendit la main vers l'ascenseur qui les attendait bien patiemment pour laisser passer Ophélia. Le jeune homme garderai les papiers jusqu'à ce que la jeune femme soit prête à transplaner devant la porte de sa maison. Il espérait qu'avec lui, elle se sentirait un peu mieux, et Kirk ferait de son mieux pour lui redonner le sourire. |
| | | | | | Sujet: Re: Paper planes [PV Kirkounet] Mer 3 Aoû - 0:43:30 | |
| Sous ses pleurs, Ophelia sentait que Kirk semblait presque aussi surpris qu’elle de son comportement. Après tout, il ne l’avait presque jamais vu craquer sous la pression. Une fois ou deux peut-être, du temps de l’Ordre, et aujourd’hui. Mais elle ne se dévoilait sous ce jour qu’à quelques rares personnes. La Grecque avait fait face à beaucoup d’obstacles lorsqu’elle avait décidé de devenir une Auror. Sa famille presque en entier s’y était opposée catégoriquement. Après tout, son père était drôlement vieux jeu. À ses yeux, sa fille devait devenir une femme de maison, mère avant tout, ménagère par la suite, et bonne cuisinière. Mais elle se souvenait clairement de la conversation qu’elle avait eue avec sa mère qui l’avait convaincue de poursuivre sa voie. Elle lui avait supplié de faire les choses pour elle-même, de s’élever plus haut que les attentes de la famille, de leur prouver qu’elle pouvait être féminine et puissante à la fois. Si seulement son père pouvait voir ce qu’elle pouvait être devenue… Plus femme que jamais, fiancée, prête à se dévouer entièrement à l’homme qu’elle avait choisi et surtout, directrice d’une des divisions du Ministère les plus notoires et célèbres. Elle devait se l’admettre, parfois elle avait l’impression de diriger le monde en entier. Girls will run the world, disait-on. Et de craquer ainsi dans les bras d’un homme n’était pas habituel pour une femme avec autant d’ambition que la brune.
Mais Ophelia n’était pas trop orgueilleuse. Elle savait reconnaitre lorsqu’elle avait besoin de quelque chose, même si cela impliquait être consolée au beau milieu du corridor au boulot. Par un employé, un ancien collègue, un homme qu’elle respectait beaucoup. À ce moment-là, elle avait eu besoin de se blottir dans ses bras. La Grecque ne faisait rien pour rien. Ce n’était tout simplement pas dans son tempérament.
La jeune femme frissonna légèrement au contact rassurant du tissu soyeux contre sa joue, offrant à Kirk un fin sourire. Si on la voyait ainsi, avec quelqu’un qui séchait ses larmes comme on le faisait à une enfant. Ça serait leur propre secret, tout ça. Elle vint enserrer le mouchoir entre ses doigts et termina ce que le policier avait commencé, se séchant le dessous des yeux en s’assurant de ne pas étendre son mascara un peu partout. Ophelia l’écoutait parler, hochant timidement à tête à ce qu’il disait. C’était bien vrai, elle n’avait pas à être mal à l’aise, pas devant lui. Elle avait vraiment eu besoin que quelqu’un le lui dise. Mais s’il le disait, c’est que ça devait être vrai.
Son regard s’éclaira presque automatiquement lorsqu’il mentionna le mariage qui arrivait maintenant à grand pas. Oui, cela allait être magnifique. Mark et elle y avaient mis tellement d’effort pour que tout soit parfait, pour que leurs invités s’en souviennent longtemps. Les gens avaient répondus aux invitations en grand nombre. C’était bien là un grand avantage de ma magie, c’était facile de déplacer quelques centaines de personnes de l’Angleterre à la Grèce sans que cela ne coûte une noise.
« Je vais très bien, contrairement à ce que cette petite crise laisse transparaître. Je suis juste stressée, avec la soirée de commémoration, le mariage qui arrive à grands pas – j’ai du mal à croire que c’est dans un mois et demi. Si je me souviens bien, vous allez être présent? J’ai si hâte… »
La Directrice s’était avancée vers l’ascenseur et s’y installa, se reposant un peu contre son mur. Elle avait levé les yeux vers Kirk, lui adressant un grand sourire. C’était une femme heureuse, et cela se voyait. Il avait réellement bien fait de lui parler cet évènement. Elle posa son regard sur les deux portes qui se refermaient derrière eux puis reporta son attention sur Kirk.
« Et, si ma mémoire ne fait pas défaut, vous allez être accompagné, au mariage, n’est-ce pas? », dit-elle un sourire taquin aux lèvres.
Ophelia n’était pas tout à fait certain de la nature des relations de Kelevra. Elle avait cru comprendre qu’il avait une femme dans sa vie, mais elle n’en savait pas plus que cela. Et il lui tardait d’en apprendre un peu plus.
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| | | | | | Sujet: Re: Paper planes [PV Kirkounet] | |
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