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 Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T]
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  • Lavande Brown
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MessageSujet: Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T]   Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T] EmptyJeu 21 Juil - 9:57:06

[Hj : Bonjour tout le monde !
Ce topic est ouvert à tous, les vieux de la vieille comme les petits nouveaux, les Poudlardiens, comme les étudiants et les adultes, les gentils comme les méchants, ceux qui connaissent le monde moldu comme ceux qui ne le connaissent pas. Il s’agit simplement de faire avancer l’intrigue concernant la Levée du Code International du Secret Magique et de permettre à tous les intéressés de s’intégrer à l’intrigue principale du forum et par-là même au forum lui-même.
Les organisateurs sont en premier lieu moi-même, bien évidemment, puis Kaelir Gammach, Alan Desoya et Lisbeth McFerry. Nous faisons ce topic bénévolement comme vous vous en douterez bien donc ayez l’indulgence de ne pas vous impatientez si nos réponses prennent un peu de temps, surtout qu’il faut que tout le monde puisse intégrer le topic, donc le rythme ne sera pas excessivement élevé.
Cependant, une fois ceci-dit, j’espère que vous vous amuserez !]

Les grands projets débutent souvent par de folles idées. Un beau jour, un quidam quelconque se réveille en criant, tel le grand Archimède, « Eurêka ! » -autrement dit « J’ai trouvé ! » pour les incultes non hellénistes-, exprimant par là sa satisfaction d’avoir fait fonctionner son cerveau en vue du progrès universel ou plus prosaïquement en vue de sa satisfaction personnelle. Le monde étant pourri jusqu’à la moelle, cette deuxième solution est la plus fréquente. Néanmoins, pas dans l’histoire qui nous intéresse. Non, dans la grande aventure à laquelle vous vous apprêtez à participer, le but ultime est la communion culturelle, la compréhension entre les différentes sociétés, l’amitié entre les peuples, l’amour universel, la fusion du grand tout, ... euh bon OK je me calme, et je vous laisse profiter du commencement de cette belle histoire d’engagement citoyen.

Lavande jeta un dernier coup d’œil à l’ensemble des installations, vérifiant d’un air expert que rien ne risquait de s’effondrer, qu’aucun détail ne manquait et que chacun était à sa place. Lorsqu’elle eut terminé son inspection, un franc sourire vint illuminer son visage et elle s’exclama :


-Eh bah dis donc, je dois avouer que ça a de la gueule ! J’ai du mal à croire qu’on y est arrivés. Franchement, sans vous, je n’aurai jamais réussi à monter un tel projet : vous gérez !

En effet, le petit complexe de stands que Lavande et ses trois acolytes, j’ai nommé Lisbeth Mc Ferry, Kaelir Gammach et Alan Desoya, venaient de passer une heure à préparer attirait définitivement l’œil du passant du dimanche. Tout d’abord, le regard était happé par une immense banderole où l’on pouvait lire « Pour vous les moldus sont des individus étranges aux mœurs incompréhensibles, venez tentez d’en percer le mystère avec les bénévoles de l’UMA ». Puis, si l’on s’attardait un peu plus, on observait que les lieux étaient divisés en trois parties. A gauche, se tenait Kaelir devant un stand marqué « Sports en tout genre » composé d’une mini cage de football/handball, un mini panier de basket, une table de ping-pong et un terrain de mini-golf. Dans un panier sur le côté, se trouvaient des balles de toutes tailles et formes, ainsi que des clubs de golfs et des raquettes pour tous les âges. A droite, se trouvait Lisbeth, debout derrière un petit ensemble de fourneaux avec casseroles et poêles assortis ainsi que des saladiers en tous genres, bref la totale pour une démonstration de cuisine ou de pâtisserie. Enfin, au centre, trônait la partie la plus voyante de leur installation dirigée par Alan : un bureau sur lequel on pouvait voir un ordinateur portable, un téléphone fixe et un téléphone portable, tous les trois alignés et pimpants.

Mais pourquoi donc nos quatre héros avaient-ils installés tout leur barda moldu au beau milieu de l’avenue principale du seul village entièrement magique de Grande-Bretagne un dimanche matin, vous demanderez-vous, n’est-ce pas ? Eh bien, tout était parti d’une discussion quelques semaines auparavant entre Lavande et Kael sur la possible levée du Code International du Secret Magique. Ainsi, de fil en aiguille, les deux étudiants en étaient venus à constater l’absence totale de culture moldue de la plupart des sorciers. Ils en avaient donc conclu qu’avant d’envisager un quelconque rapprochement entre les deux sociétés, il était grand temps de faire découvrir aux sorciers les merveilles du monde moldu : à commencer, vous en conviendrez tous, par la supériorité flagrante du SMS et de l’e-mail sur nos amis les hiboux, pour aussi rapides qu’ils soient. Ils avaient donc monté ce projet – Lavande recrutant Alan plus ou moins par la force, puis postant une demande de volontaires au foyer du campus, à laquelle Lisbeth avait répondu- et, Lavande étant la tête de mule à l’ambition démesurée qu’elle avait toujours été, avait décidé qu’il fallait installer leur stand à Pré-au-Lard et non à l’UMA pour que les sorciers de tous les âges puissent en profiter. Elle s’était donc informée de la date de la prochaine sortie des Poudlardiens dans le village et les quatre camarades avaient tout organisé à partir de là. Maintenant, il ne restait plus qu’à attendre que les potentiels intéressés pointent le bout de leur nez et si jamais ils tardaient trop, Lavande était bien décidée à les harponner elle-même s’il le fallait. Elle avait investi trop de temps et de bonne volonté dans ce projet pour qu’il rate par manque d’intérêt
.


Dernière édition par Lavande Brown le Dim 28 Oct - 8:20:57, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T]   Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T] EmptySam 23 Juil - 5:20:23

Le château, devenu désert à cause de la sortie à Pré-au-Lard, était devenu bien trop silencieux au goût de Dereck. Il aimait certes la forteresse de Poudlard et ses environs, mais sans élèves, c'était tout de même un tantinet triste et morbide. Non pas que les choses morbides effraient Dereck en temps normal - au contraire - mais en ce dimanche nuageux, il n'était pas d'humeur à subir ce silence oppressant. Après tout, cette sortie n'était pas exclue aux élèves, les professeur pouvaient s'y joindre aussi, alors pourquoi ne pas re-visiter le village sorcier?

C'est donc d'humeur presque joyeuse que Dereck pointa le bout de son nez, chapeauté de ses grosses lunettes circulaires inutiles (car il n'avait aucun problème de vue), dans les rues occupées de Pré-au-Lard. Il tenait dans ses mains un paquet de chocogrenouille qu'il venait d'acheter chez Honeydukes, et il mâchait ardûment un morceau de chocolat qui lui collait aux dents. Il passa sa langue sur ses dents à plusieurs reprises afin de les nettoyer, en vain. Même s'il l'ignorait, ses dents étaient d'un brun-merdique, accentuant légèrement son côté louftingue. Il marcha au milieu des élèves, certains le saluant, auxquels Dereck leur répondait avec son sourire habituel - qui n'était pas réellement un sourire, en fait, mais plus une grimace dérangeante - montrant un joli aperçu de ses dents colorées.

En passant d'une ruelle à l'autre, il aperçut au loin des installations imposantes et intriguantes. Il s'en approcha de sa démarche déséquilibrée, incitant les passants à penser qu'il allait tomber d'une seconde à l'autre. Arrivé à une bonne vingtaine de mètres de la "scène", il remarqua la banderole et plissa les yeux pour lire. Il ajusta ses lunettes bien qu'elles lui soient inutiles. Il répéta à haute voix les mots qui y étaient écrits:
"Pour vous les moldus sont des individus étranges aux mœurs incompréhensibles, venez tentez d’en percer le mystère avec les bénévoles de l’UMA." Il fronça les sourcils au son de ces paroles presque incompréhensibles.

* Pourquoi voudrais-je en percer le mystère? * se demanda-t-il, réellement confus par sa propre question. * Ca ne fait aucun sens. Ce manège doit être une couverture pour pouvoir effectuer des activités illégales discrètement. *

Dereck ne put résister l'envie de les approcher pour les confronter; non pas pour leur recommander de cesser toute activité allant contre la loi magique, comme tout bon professeur ferait, mais pour intégrer leur groupuscule et participer à ces projes excitants! Il aperçut les objets plus que bizarres sur les tables, des objets qu'il n'avait jamais vu encore, et son adrénaline augmenta soudainement. * Des reliques rares? Hm. Peut-être pourrai-je m'en procurer quelques unes et les revendre sur le marché noir. Mon fils sera époustoufflé quand je lui montrerai ces magnifiques reliques. *

Il s'approcha de l'une des quatres personnes qui semblaient garder les reliques.


" Je veux vous joindre. " dit-il en fixant ses yeux vides sur la demoiselle (ou jeune homme). " Je veux faire partie de votre projet. Ca m'a l'air...excitant. "

Il garda son regard sur la personne sans cligner des yeux. Celle-ci ne semblait pas comprendre ses paroles, Dereck se vit donc obligé de clarifier. Il pointa les objets extravagants du regard.

" Les reliques, hm? Elles ont l'air exquises. Je ne demande aucune rémunération en vous offrant mes services, seulement que vous me laissiez remporter quelques uns de ces bijoux avec moi lorsque le tout est terminé. Et je promets de ne pas rapporter vos activités illégales au ministère. Oui oui, ça me semble être un bon deal, n'êtes-vous pas d'avis? "

Dereck n'avait pas quitté les reliques des yeux, les dévorant du regard, comme s'il s'agissait de pâtisseries irrésistibles. C'était décidé, il allait s'en procurer, que les "gardes" ici-même le veuillent ou non.
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  • Kaelir Gammach
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MessageSujet: Re: Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T]   Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T] EmptySam 23 Juil - 10:56:18

C'était le grand jour ! Après en avoir longuement parlé, après avoir rêvé à ce que ça donnerait, s'être imaginé la réaction des gens, enfin, le quatuor d'étudiants de l'UMA était à Pré-au-Lard pour son initiation aux activités moldus. Lavande avait insisté pour que ça se passe dans le village sorcier directement, sans phase de test à plus petite échelle, et Kael dont l'idée avait été de commencer par l'UMA, auprès des autres, avait fini par dire qu'il était d'accord, simplement parce qu'un gros accrochage en début de projet n'aurait pas forcément été de bonne augure pour la suite du projet. Le Celte s'était alors préoccupé du côté pratique : comment embarquer tout le matériel nécessaire de Londres à Pré-au-Lard ? La première personne à qui il pensa pour les aider, ce fut son parrain, Erwan, qui travaillait au Ministère, et qui était comme lui Né-Moldu. Erwan avait accepté de s'occuper de trouver quelques-uns des accessoires, et surtout, de transporter tout ce qui serait sur le stand. Certes, les étudiants étaient de jeunes adultes, ils maîtrisaient, ou étaient censés maîtriser les sortilèges d'apparition, pour déplacer des objets rapidement dans l'espace, mais l'aide d'un adulte compétent ne serait pas de trop...

En ce dimanche matin, Erwan avait été disponible, et en un rien de temps, tout était sur place. Après avoir remercié son parrain, qui était reparti rapidement en leur souhaitant bonne chance, le Celte avait tapé dans ses mains, et le boulot avait commencé. Et une heure après, comme le disait Lavande, oui, ça avait de la gueule ! La banderole était plus accrocheuse, et ça ne manquerait pas d'attirer les curieux, connaisseurs ou non. Kael s'installa à la partie qu'il avait choisie de diriger, le sport. Lui qui avait grandi dans le monde Moldu jusqu'à ses onze ans, et qui y retournait tous les étés, connaissait et, surtout, avait pratiqué beaucoup de sports moldus, du football au tennis, du basket au golf, sans oublier ce qui restait son activité physique de prédilection, la gymnastique. Mais ça, ça n'était pas le plus pratique à montrer... L'atelier commença donc, chacun avec son domaine. Jusqu'à ce qu'arrive un premier individu à lunettes, d'une quarantaine d'années, à l'air louche.


"Bonjour monsieur !" salua le Celte, avec enthousiasme, même s'il sentait que quelque chose d'étrange se tramait.

L'homme annonça qu'il voulait "les joindre". Il voulait probablement dire qu'il voulait "se joindre à eux". Quoi, comment ça ? Ah, il voulait faire partie du projet. Il trouvait ça excitant, et pourtant, l'effet que semblait lui faire tout ça était le contraire "d'excitant". Il gardait les yeux fixés sur Lavande, comme s'il cherchait à gagner un jeu du regard. Les quatre étudiants étaient donc assez perplexes, et l'homme eut la bonne idée d'être plus précis dans ce qu'il entendait par là. Il désigna les objets, en les qualifiant de... "reliques". Kael ouvrit de grands yeux, avant de les froncer. Non, mais qu'est-ce que c'était que cet individu-là ? Des activités illégales ! Non mais pour qui il se prenait ? L'ancien Poufsouffle se planta devant l'homme.


"Excusez-moi, MONSIEUR, mais ce que nous faisons ici n'est pas illégal. Notre objectif est de faire découvrir le quotidien des Moldus aux sorciers. Ces "reliques", comme vous les appeler, sont aussi courantes pour les Moldus que des baguettes magiques. Alors si vous avez l'intention de nous voler ou de nous arnaquer, sachez que le Ministère est au courant. Alors, votre aide est la bienvenue, mais sans entourloupe."

Le ton était resté très calme, parce que le Celte était sûr qu'il était dans la légalité, que tout était de son côté, et que cet homme n'avait pas le droit de leur prendre quoi que ce soit en prétextant des activités bizarres. S'il tentait de se servir de la force, il serait opposé à quatre jeunes sorciers, et les passants du village ne devraient pas rester de marbre, si ? Kael se détourna ensuite de l'homme, et attrapa le ballon de foot.

"Sorciers et sorcières ! Venez découvrir le quotidien des Moldus ! De la cuisine, de la technologie, du sport !"

Et sur ces paroles, il se mit à jongler, avec une certaine habileté. Heureusement, sinon, il n'aurait pas osé le faire.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T]   Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T] EmptySam 23 Juil - 11:22:17

"Eh bah dis donc, je dois avouer que ça a de la gueule ! J’ai du mal à croire qu’on y est arrivés. Franchement, sans vous, je n’aurai jamais réussi à monter un tel projet : vous gérez !"

Bon, Alan devait le reconnaître, Lavande avait raison ! Leur "petite" installation était assez attrayante, composée de trois parties qui étaient assez majeures dans le monde moldu : sport, cuisine et technologie. Ce dernier secteur lui avait été attribué, et le jeune homme avait réussi à leur mettre à disposition le vieux pc fix de son père, son propre pc portable pas très vieux et le téléphone avait été fourni par l'un des parents de Kaelir, dont Alan n'avait pas retenu le nom, par étourderie. Il faisait quelques tests pour vérifier que tout fonctionnait bien, sans mots de passe compliqués pour les deux ordinateurs, avant de commenter à la remarque de Lavande avec bonne humeur :

- "Hey c'est Kaelir et toi qui êtes à la base du projet, donc vous gérez franchement ! J'y croyais pas trop au début, mais finalement c'est une idée plus que classe ! Et on va tous gérer aujourd'hui !"

Il était en bonne forme ce matin-là, bien qu'il ne connaissait pas Lisbeth ni de la pluie ni du beau temps, et assez peu Kaelir, pour des raisons qui peuvent se comprendre en dépit du fait qu'ils aient été dans la même maison des années durant, mais cela ne le gênait vraiment pas. Alan s'y connaissait pas mal au niveau informatique, son père bossant là-dedans dans le monde moldu, et ce dernier lui avait installé plusieurs applications, comme internet, une messagerie décente, un logiciel de calcul, de tableur, de traitement de texte, de traitement d'images... et Alan avait même rammené quelques vieux jeux qui restaient pour l'instant sagement dans les coulisses du stand, comptant sur ceux déjà présents dans le pc fix. Il réglait quelques menus détails quand une première personne apparut, et encore plus louche que celles qu'il avait croisé dans l'Allée des Embrumes lors de sa dernière visite... Il s'approcha mais Kaelir fut plus rapide que lui et exposa très bien la situation au taré :

"Excusez-moi, MONSIEUR, mais ce que nous faisons ici n'est pas illégal. Notre objectif est de faire découvrir le quotidien des Moldus aux sorciers. Ces "reliques", comme vous les appelez, sont aussi courantes pour les Moldus que des baguettes magiques. Alors si vous avez l'intention de nous voler ou de nous arnaquer, sachez que le Ministère est au courant. Alors, votre aide est la bienvenue, mais sans entourloupe."

Sacré Kaelir, toujours calme, mais bien compréhensible ! Alan avait toujours sa baguette à portée de main en cas de besoin, mais apparement il n'en eut pas besoin et commença à revenir vers son propre espace quand une voix enfantine et claire lui parvint, en approche rapide :

- "Ah j'ai enfin trouvé !!!"

Il eut un haut-le-coeur en voyant sa petite soeur s'approcher du stand, les cheveux bruns coupés au carré, une légère frange devant les yeux et de grands yeux bruns attendrissants, petite silhouette en uniforme avec le blason des sang et or. Heureusement, pour le sauver, un couple de jeunes sorciers vint vers son espace pour lui poser des questions sur le téléphone, et Alan se prêta bien vite au jeu pour déjà faire ce qu'on lui avait demandé avec plaisir et aussi échapper à Horror. La petite Desoya s'approcha timidement de l'espace cuisine, un sourire aux lèvres tout en s'écriant :

- "Vous êtes de l'UMA ? Ouah, c'est super votre installation ! Vous allez cuisiner quelque chose ? Et vous montrez quels sports ? Je peux vous aider si vous voulez !"

Honor Desoya avait écopé du même défaut que son frère ainé : une curiosité maladive et un engouement certain, ainsi qu'une grande fierté de ses origines moldues, très serviable à ses heures.
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  • Akiko Velon
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MessageSujet: Re: Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T]   Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T] EmptySam 23 Juil - 11:35:48

Akiko avait été follement impatiente de ressortir à Pré-Au-Lard, sa dernière sortie avait été merveilleuse en compagnie de Nikolaï et d'Ethel, même si là elle n'avait encore retrouvé personne pour l'accompagner. Le temps était très dégagé et la sang-mêlée avait gardé pour la peine l'uniforme de l'école, s'étant décidée au dernier moment d'aller à l'une des dernières sorties de l'école, avec son blason des bleus et bronze. La petite première année s'était racheté quelques bonbons chez Honeyducks et s'apprêtait à aller enfin visiter la fameuse poste volante de Pré-Au-Lard quand une animation retint son attention, avec une pancarte aux couleurs attractives qui disait :

Pour vous les moldus sont des individus étranges aux mœurs incompréhensibles, venez tentez d’en percer le mystère avec les bénévoles de l’UMA.

La petite ria légèrement en voyant ce message assez amusant bien que bon reflet de certaines mentalités des sorciers ignares sur la communauté moldue, et se détourna de son but premier, son sac de mignardises toujours en main, pour se diriger vers une étrange esplanade, ses yeux argentés ronds de plaisir en découvrant les catégories présentées : du sport, de la cuisine et de l'informatique. Sa curiosité ravivée, la première année regretta réellement de n'avoir aucun de ses amis ou camarades de classe avec elle pour leur montrer la bonne initiative ! Pas même Rupert... son coeur se serra à cette idée, mais toute gaillarde elle s'approcha du rayon sportif, se tenant timidement à distance d'un prof de Poudlard encore inconnu pour elle, avant de s'approcher d'un des étudiants de l'UMA qui gérait ce stand et jonglait avec un ballon, un sourire aux lèvres et des étoiles dans les yeux, elle ne jouait pas au foot mais elle regardait des fois les matchs avec sa mère ou les enfants jouer dehors ainsi :

- "Bonjour ! Vous... êtes de l'UMA n'est ce pas ? C'est sympa en tout cas comme idée ! Et... vous présenterez quoi comme sports ? J'espère que vous aurez pleins de visiteurs ! C'est original de choisir Pré-Au-Lard !"

Elle irait voir les autres stands ensuite, mais il fallait avouer que celui du sport l'intriguait beaucoup : comment allaient-ils faire pour une démonstration de foot ou de basket ? Ou de Hand ? La petite demoiselle de première année était vraiment avide de comprendre ce qui les avait motivés à une aussi bonne initiative et comment ils allaient s'y prendre pour les démos, bien que la magie certes permettent beaucoup de choses quand même !
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  • Natalee Shevelin
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MessageSujet: Re: Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T]   Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T] EmptyMar 26 Juil - 13:47:49

L'humeur de Natalee n'était pas au beau fixe ces derniers temps. En effet, après avoir manqué de crever lamentablement sous les sortilèges d'un des plus redoutés mages noirs encore en liberté et n'étant autre que son propre cousin, et avoir dû quitter sa maison pour l'appartement de Jared en attendant de trouver un refuge plus sûr, elle n'avait aucune envie de rire. Elle trouvait aux derniers évènements qui l'avaient touchés un sale goût amer d'ironie lorsqu'elle repensait au fait qu'avant le retour de James Kirkby dans sa vie, l'instigateur de tout ce bordel, elle souhaitait prendre une année sabbatique amplement méritée, afin de se ressourcer et de se consacrer enfin au trou noir qu'était sa vie privée. Et maintenant, elle n'avait même plus de maison. Auror SDF.
Ses dents grincèrent tandis qu'elle arpentaient, morose, les rues de Pré-au-Lard. Ses supérieurs avaient espéré lui changer les idées en déléguant la direction de la poursuite d'Araley à Jared Grant et en lui refourguant une petite affaire afin de lui dégourdir les jambes... dans la forêt. Selon les dires de plusieurs habitants de Pré-au-Lard, Valère aurait été aperçu dans les environs, mais personne n'y croyait. Sa visite au village et à la Forêt Interdite était donc de la sécurité pure, afin de rassurer les villageois sur l'absence de véritable danger. Il y avait bien quelqu'un qui rôdait et sacrifiait des bestioles, comme l'avaient découvert les deux aurors dans la forêt, mais voilà, Araley ne s'amusait pas à sacrifier des chiens ou des lapins dans quelques obscurs rituels de pseudo magie noire. Sur cette conclusion, Jared l'avait laissé seule se charger du malandrin et était reparti enquêter sur des pistes plus sérieuses au QG. Son ami semblait encore plus motivé que Natalee à attraper le Mage Noir depuis qu'elle avait manqué de perdre la vie une semaine auparavant, et cela était sa seule consolation. Savoir Jared à ses côtés la rassurait, parce qu'il fallait bien l'admettre, Natalee Shevelin avait peur. Vraiment très peur. Elle refusait l'idée d'avoir survécu à la bataille de Poudlard pour mourir d'une lente agonie quelques mois plus tard, dans les mains d'un homme aussi taré que cruel.

Bref, après un pénible relevé d'indices et la confection de pièges autour de l'habitat rudimentaire du sorcier, trouvé quelque part dans les bois, Natalee s'était employée à faire le tour des témoins qui prétendaient avoir vu Valère Araley. L'imaginaire collectif avait complètement faussé la potentielle piste et Shevelin n'avait donc aucune idée de la possible apparence du « Dog's Ripper », comme elle se plaisait à le surnommer. C'était une affaire fort bien partie, donc. Une affaire bonne pour être reléguée aux simples brigadiers, d'ailleurs. Elle restait encore là seulement parce qu'il n'avait pas encore été prouvé qu'il ne s'agissait pas d'Araley. La seule solution pour rentrer chez elle était donc de trouver, enfin, un habitant de confiance qui sache lui rapporter des faits logiques et sérieux.
La sortie qui avait lieu à Pré-au-Lard, rassemblant tous les élèves de Poudlard, pouvait autant être une aubaine qu'une véritable malédiction pour son enquête. Des petits morveux s'inventant des histoires pour paraître intéressants étaient nombreux dans ce genre de cas et, si l'affaire commençait à s'ébruiter, elle risquerait de retrouver des élèves à la petite cuiller dans les pièges qu'elle avait dressé près du repaire à priori abandonné du coupable. Cependant, l'animation qui régnait dans les rues permettait de rencontrer plus de sorciers et, avec un peu de chance, d'en apprendre donc davantage sur ce qu'il se passait à Pré-au-Lard.

Shev' se dirigeait donc tout naturellement vers le lieu où elle était susceptible de trouver le plus de monde : Aux trois Balais. Quelque chose l'arrêta cependant à mi-chemin. Une affiche tapageuse devant trois stands très particuliers, couverts d'objets que Natalee reconnu sans peine. L'Auror s'arrêta, aussi surprise que les passants qui commençaient à ralentir pour observer la scène avec curiosité. Des objets moldus en plein village sorcier, s'en était une idée atypique ! Un sourire aux lèvres, les mains dans les poches de son pantalon noir satiné, Natalee se résolut à approcher.

« Salut les jeunes ! »

S'exclama-t-elle, un peu plus enjouée, en arrivant à la rencontre des jeunes adultes qui dirigeaient les stands. Deux jeunes gens de Poudlard s'enthousiasmaient devant les objets présentés, félicitant les organisateurs pour leur idée, tandis qu'un homme aux lunettes loufoques trainait comme un pédophile devant une cour de récréation pour primaires. Natalee lui jeta un regard en coin, avant de se diriger, curieuse, vers le téléphone et la machine qu'elle n'avait encore jamais vu en vrai : l'ordinateur. Il fallait dire qu'à l'époque où elle avait quitté sa famille d'accueil moldue, ce genre d'objets ne figuraient pas encore en masse dans les demeures.


« Ça y est, je me rend compte que je suis vieille et complètement à la rue... C'est quoi c'machin ? »

Demanda-t-elle, avec un sourire empreint d'auto-dérision, à l'adresse du jeune homme qui se tenait derrière la partie informatique, lorsqu'il eut terminé avec une jeune fille qui s'intéressait aux téléphones. Ses yeux d'ambre se braquèrent sur lui, étrangement fixes mais pourvus d'une lueur de sympathie et de curiosité. La surprise de découvrir un tel étalage en plein Pré-au-Lard lui en avait fait oublier son premier objectif.
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  • Alan Desoya
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MessageSujet: Re: Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T]   Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T] EmptyMar 26 Juil - 20:03:31

Alan était fasciné et consterné par la simple constatation que très peu de sorciers, purs, simples voire même de sang-mêlé des fois détenaient de réelles connaissances sur les bases même du monde sorcier, aussi peu que les moldus croyaient en la magie et dans les créatures surnaturelles et magiques. Il était totalement occupé par le jeune couple qui vraisemblablement portaient un réel intérêt pour le téléphone fix, et encore plus pour le portable, et cela ravissait réellement l'étudiant de première année en Magico-soins. Décidément cela terminait de remonter au maximum sa bonne humeur en dépit du lourd rituel animagus qu'il suivait et de ses très récents ennuis, il avait revêtu de sa face de Janus le côté face, brillant, joyeux, chaleureux, masquant le côté pile plus sombre et plus troublé ! Après un long exposé et de complètes explications sur le fonctionnement global du téléphone, ponctuées de remarques amusées et surprises du couple, ce dernier le remercia avant de passer regarder les autres stands. Alan se permettait de souffler et rammena son pc portable un peu à l'ombre pour éviter une surchauffe possible, son père l'avait bien averti :

"J'accepte que tu les emmènes à condition qu'ils reviennent en bon état, c'est compris Alan ? Seulement à cette condition, sinon cela va barder s'ils sont cassés !"

Alan avait soupiré légèrement tout en pensant qu'au pire des pires un bon "Reparo" bien plaçé fixerait tous les ennuis physiques, mais informatiques rien n'était moins sûr. Il eut à peine le temps de souffler un peu qu'une nouvelle voix fit son apparition dans tout ce concerto phonique altissimo de personnes curieuses, indignées, voire opposées à leur projet, ou même indifférentes dans certains cas. Les "pétiots" de Poudlard étaient souvent curieux, donc ils étaient plus ouverts que certains adultes très obtus qui refusaient même de venir voir, apprendre, connaître ce qui leur était inconnu :

« Salut les jeunes ! »

La voix semblait étrangement et agréablement enthousiaste, indéniablement féminine, mais assurée et confiante aux oreilles du jeune homme, avec cette tonalité propre aux adultes confirmés un peu plus vieux qu'eux, enfin que Lavande, Kaelir, Lisbeth et lui, qui globalement étaient du même âge et presque de la même promotion quand on y réfléchissait un peu... enfin, presque, à quelques nuances près tout de même ! Alan eut tout de suite son attention attirée alors qu'il venait d'en finir avec le jeune couple, pour découvrir une sorcière dans la fleur et la force de l'âge, qui s'approchait de leur stand sans animosité, cela changeait drôlement de l'indifférence répandue depuis quelques heures ! Elle le mettait assez à l'aise, bien qu'il était très sociable et curieux de nature, cela aidait beaucoup surtout dans un domaine aussi compliqué que celui de l'informatique. Conscient de ce qu'était leur "mission" et très heureux de faire partie de ce projet, Alan s'approcha d'elle, voyant ses comparses occupés, et demanda poliment d'une voix emplie d'une courtoise et amicale chaleur coûtumière dans sa voix, un léger sourire aux lèvres, on voyait qu'il était vraiment content de faire ce qu'il faisait, pas comme il y a quelques jours d'ailleurs :

- "Bonjour à vous ! Je peux vous renseigner sur quelque chose en particulier ? N'hésitez surtout pas à poser la moindre question, ce sera un plaisir de vous répondre !"

Attentif, il remarqua alors que le regard et l'attention de l'adulte était rivé sur l'ordinateur, tandis que la lueur avait eu ce reflet d'impression de connu quand il passa brièvement sur le téléphone. Cela faisait drôlement plaisir de constater que certaines personnes connaissaient quand même quelques brides de choses sur les moldus, vraiment ! Le grand dadais élancé de son presque mètre quatre-vingt dix et aux yeux noirs resta silencieux mais à l'écoute, attendant la question qui ne tarda d'ailleurs pas à venir :

« Ça y est, je me rend compte que je suis vieille et complètement à la rue... C'est quoi c'machin ? »

L'étudiant fut surpris de l'agréable note de familiarité sympathique de langage, d'auto-dérision assumée et de l'humour engendré par la première, et tout de suite il fut totalement prêt et motivé à répondre aux grands mystères de l'informatique moldue, cela le motivait toujours les gens clairs, francs et directs qui mettaient à l'aise leurs interlocuteurs avec une pointe d'humour et qui détenaient aussi une certaine ouverture d'esprit. Les yeux noirs vifs et pétillants fixaient avec ouverture d'esprit et sympathie réciproque ceux de l'inconnue, avant qu'il ne réponde tout en se concentrant sur l'ordinateur fix qui était ainsi désigné, une petite pointe d'humour qui répondait à l'auto-dérision avec un ton joyeux et chaleureux :

- "C'est assez volumineux et imposant, mais je vous assure que cela ne mange personne ! C'est un ordinateur, précisément un ordinateur fix que l'on ne peut déplacer au détriment de son voisin l'ordinateur portable. C'est un outils très utile qui fonctionne à l'électricité, au moyen d'une prise et d'un ou plusieurs fils connectés à ces prises dans le mur qui délivrent l'électricité, les mêmes que celles qui font marcher un téléphone fix ! On peut faire beaucoup de choses sur un ordinateur : des recherches sur un grand réseau électrique nommé Internet, envoyer et recevoir des messages en un temps record, écrire, que ce soit pour le divertissement comme pour le travail ! Mais pour ne pas rester que sur des bavardages, voudriez vous que je vous fasse une démonstration des possibilités très vastes ? Il est allumé, je pense que la pratique en directe illustrera bien les explications théoriques !"

Alan essayait de rester simple dans ses termes, et le plus complet et clair possible tout en essayant d'intéresser son auditrice sans autre but que de la renseigner plus précisément, songeant au fond de lui toujours avec cette humeur joyeuse et ouverte :

"Des fois la pratique est plus claire que la théorie seule ! J'espère qu'elle sera assez curieuse, car sans application directe l'informatique est un domaine aussi fascinant que terrifiant et complexe !"
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MessageSujet: Re: Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T]   Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T] EmptyVen 19 Aoû - 13:10:33

Le professeur Mc Carter sortait de chez Honeyduckes, un sac rempli de sucreries. Il n’avait jamais eu une alimentation que l’on aurait pu qualifier de saine. Ses faiblesses étaient peu nombreuses, mais les sucreries en étaient une. Jamais il n’avait pu résister à du chocolat ou à un bonbon au miel. Les chocogrenouilles ou les autres douceurs amusantes ne l’intéressaient pas ; il recherchait le chocolat dans toute sa saveur et sa pureté. Pour cela, il était d'ailleurs près à commettre des folies. Le quart de son salaire venait d'être dilapidé dans ces folles dépenses immodérées. Il venait de passer devant deux sorciers visiblement étrangers qui avaient attiré son regard et c’est alors qu’il avait remarqué le stand qui se trouvait dans la rue principale. Quatre jeunes, visiblement de l’UMA, se trouvaient là, avec des accessoires étranges. Il s’approcha un peu, examina les objets exposés, puis reconnu un des étudiants.

« Desoya ! Décidément, vous êtes toujours sur ma route. Que faites-vous là ? De la réclame ? De la propagande ? »

Sortant la main de la poche de sa robe d'été noire, il serra celle de l'étudiant, ainsi que celles de ses acolytes d'une pogne de fer. Il regarda d’un air distrait le stand de gauche et ses yeux se posèrent sur la banderoles affichée. Quelle était le but de toute cette organisation ? Qui en était l'instigateur. En regardant les ballons et filets exposés, quelques lointaines réminiscences lui revinrent en mémoire, lui rappelant son école primaire et les vacances d’été du début de son adolescence.

« Nous avons le Quidditch, pourquoi s’amuser à découvrir ces autres jeux. Je crois me souvenir de certains d’entre eux, et je dois avouer qu’aucun d’eux ne me semble plus intéressant qu’un bon match sur balais. Enfin, si nous voulons importer de ces jeux-là chez nous, je n’y verrais pas d’inconvénient. Une simple question : qui est à l'origine de cette initiative et pour quel motif ? »

Il jeta un œil à droite, en direction des ustensiles de cuisine. Ses sourcils se haussèrent d’étonnement.

« C’est étrange… J’ai l’impression que la nourriture moldue est plus ou moins identique à celle des sorciers, sauf que nous la préparons avec plus de facilité. Et en outre, nous avons plus de choix, dans le domaine des gourmandises, par exemple. »

Il leva son sac gonflé, dont les attaches étaient sous tension, en signe de preuve. Ensuite, regardant au centre, vers ce qui lui semblait avoir le plus d’intérêt, il ajouta, d’un ton de connaisseur :

« Intéressant. Moi-même me suis intéressé à ces artefacts moldus, quand la question de l’ouverture à leur monde s’est posée, mais je dois avouer que depuis, j’ai quelque peu oublié cela. Ce sont des ordinateurs, n’est-ce pas ? Et ceci… Une télécommande, peut-être ? Ou un téléphone ? Cependant, a-t-on trouvé, à l’heure actuelle, une solution concernant les problèmes d’ondes magiques qui brouillent les appareils. Parce que l’on pourrait organiser un service d’intégration de la technologie moldue qui favoriserait son entrée dans notre monde, mais il faut que ces problèmes toujours présents soient réglés. »

Foncièrement, le professeur Mc Carter était opposé à toute entrée des éléments moldus dans le monde des sorciers, car il craignait, d’une part une perte de la magie, car les sorciers utiliseraient des ustensiles moldus plutôt que de la magie ; et d’autre part un bouleversement de l’équilibre, à la fois politique et social, mais aussi moral, voire même économique. Et pour des raisons de pur sentimentalisme, il refusait tout contact avec le monde moldu, étant fâché avec celui-ci depuis sa prime enfance. Il était de toute façon convaincu que les moldus et les sorciers devaient rester séparés, et il doutait que les paroles des étudiants puissent le faire changer d’avis.

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MessageSujet: Re: Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T]   Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T] EmptySam 27 Aoû - 10:13:15

En voyant les passants s’arrêter les uns après les autres devant leur stand, choqués ou tout simplement intrigués, Lavande se dit que c’était cela que devait ressentir un inventeur lorsqu’il voyait sa création présentée au public pour la première fois. Ce mélange de fierté, de joie et d’appréhension à l’idée que d’autres personnes jugent son travail. Cependant, dans l’ensemble, elle était plutôt extrêmement contente du résultat de leurs efforts combinés. Lisbeth, Alan et Kaelir étaient tous occupés à répondre aux questions des adultes et enfants concernant leurs stands respectifs et malgré l’intervention intempestive du drôle de type -que Kael avait parfaitement contrôlée-, tout se passait correctement.

Elle se baladait donc entre les stands, répondant à une question par-ci, par-là, guidant les nouveaux arrivants ou tout simplement saluant ses connaissances. Elle avait aperçu la petite Akiko au stand de sport et lui avait adressé un signe de bienvenue de la tête, avant d’introduire un groupe de ménagères qui regardaient le four à micro-ondes avec de grands yeux à Lisbeth. Bref, tout allait pour le mieux lorsqu’une voix tonitruante retentit derrière elle et, quelle ne fut pas sa surprise de voir arriver le professeur McCarter, son adversaire de duel, les bras chargés de friandises en tout genre !

L’homme salua les quatre étudiants les uns après les autres, s’attardant plus longtemps auprès d’Alan qu’il semblait bien connaître. Lavande s’apprêter à laisser les deux hommes entre eux, lorsque MCcarter demanda qui était à l’origine de ce projet. Elle revint donc sur ses pas et prit la parole, surtout qu’Alan était en train d’expliquer le fonctionnement de l’ordinateur portable à une jeune femme.


-Monsieur McCarter, ravie de vous revoir dans des circonstances moins belliqueuses que les précédentes. Lavande Brown, vous vous souvenez ?

Question rhétorique, mais nécessaire tout de même. Elle lui tendit la main pour qu’il la serre puis entreprit de répondre à toutes ses remarques.

-C’est moi qui ait eu l’idée de cette petite installation, bien que Kaelir m’ait aidé à la rendre réalisable. Quant à Alan et Lisbeth, ils se sont joints au projet plus tard. Le but était tout simplement de permettre aux sorciers de découvrir un peu mieux le monde moldu. En effet, on parle beaucoup de levée du code international du secret magique ces derniers temps, mais pour cela encore faut-il que les gens sachent à quoi s’attendre or grand nombre de sorciers sont perdus dès que l’on parle d’électricité ou de football. D’où notre initiative, il s’agissait de faire une sorte de cours d’étude des moldus un peu plus ludique que d’habitude et ouvert à tous de façon.

En effet, leur projet n’était nullement politique, car dans le fond Lavande considérait que les deux mondes étaient mieux séparés, il s’agissait simplement de faire profiter aux sorciers des avancées moldues.

-Sinon, pour ce qui est des sports moldus, je suis obligée de vous contredire. Je suis une grande fan de Quidditch, il s’agit d’un sport très complet, mais le problème c’est qu’il s’agit de l’unique sport du monde sorcier, or je trouve ça drôlement réducteur. Bon nombre de personnes le trouve trop violent, alors que chez les moldus, il y a des sports pour tous les types de personnes : les jeunes, les vieux, les garçons, les filles, les paresseux, les casse-cous et ainsi de suite.

Elle-même avait pratiqué la gymnastique de façon intensive avant d’entrer à Poudlard et de temps en temps, cela lui manquait. Bien évidemment, entre temps elle avait perdu une bonne partie de sa souplesse et serait incapable de faire un salto digne de ce nom, mais l’envie de remonter sur la poutre ou sur les barres asymétriques se faisait encore sentir de temps à autre.

-En ce qui concerna la cuisine, je ne peux que vous appuyer, je trouve la méthode sorcière bien plus efficace et économique – pas besoin d’acheter de mixeurs ou autres- mais bon certains trouvent qu’on perd l’essence de la cuisine qui est le fait d’avoir modifié les aliments de ses propres mains. Du grand n’importe quoi si vous voulez mon avis, mais bon il en fait pour tous les goûts.

Si jamais sa mère l’entendait dire cela, elle l’écorcherait vive mais tant pis, elle le pensait sincèrement. A chaque fois qu’elle rentrait chez ses parents, devoir faire les tâches ménagères sans baguette était une véritable torture ! Maintenant qu’elle était adulte, elle profitait souvent de l’absence de ses parents pour utiliser la magie sans que sa mère s’en aperçoive sinon celle-ci criait que la magie n’était qu’une façon de s’adonner à la paresse. Ce que Lavande trouvait parfait mais que sa génitrice abhorrait.

-Enfin, pour ce qui est du problème d’ondes c’est effectivement un gros inconvénient, mais là je dois dire que c’est aux ingénieurs moldus et sorciers à se casser la tête, nous on y peut rien. Enfin, ce serait quand même une grande avancée, parce que ne pas avoir accès à son portable ou à Internet quand on est dans le monde sorcier c’est drôlement ennuyant.
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MessageSujet: Re: Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T]   Les moldus sont nos amis, il faut les aimer aussi [T] EmptySam 3 Sep - 16:12:55

Enfin, un changement d'air. Plus celui ambiant pourtant chaleureux de Poulard, mais l'air frais du Pré-Au-Lard, qu'Alexie respirait à plein poumons. Elle n'avait pas suivi les autres qui voulait voir de plus près la Cabane Hurlante, non. Pas que ce lieu ne lui fasse peur, ou peut-être un peu tout de même, mais elle préférait visiter cette ville qu'elle n'avait encore jamais vu. Pourtant, Pré-Au-Lard était célèbre mais son père n'avait jamais eu l'occasion de l'emmener jusque ici pour plusieurs raisons, dont la principale était le manque de temps dû au travail. Bien, maintenant qu'elle était à Poudlard, elle avait tout l'occasion de visiter ce village comme elle le voulait.

Après avoir acheté quelques friandises, elle se promenait innocement dans les ruelles, regardant les vieilles maisons aux alentours quand elle tomba sur un stand des plus étonnant. Plusieurs étudiants semblaient vouloir montrer l'originalité du monde moldu. Intéressant. Alexie connaissait quelques particularités du fait de sa mère moldue, mais comme elle la voyait peu, elle savait au final très peu de choses. Curieuse jusqu'au bout des ongles, la fillette s'approcha du stand. Elle reconnut Akiko et certains de ses professeurs, ainsi que bon nombre de personnes inconnus à ses yeux. Décidement, leur stand était devenue une véritable attraction.

La fillette vit qu'un étudiant expliquait à une dame ce qu'était un ordinator ou un nom du genre. Elle avait vu souvent son beau-père travailler dessus lorsqu'elle voyait sa mère et ses demi-frères lors des vacances d'été. Mais il ne fallait surtout pas toucher aux affaires de Walter, alors la fillette en avait conclu que cet objet n'était que pour les grandes personnes ayant un job prenant comme son beau-père avocat quoi. Alexie préférait laisser cette partie du stand aux adultes et rejoignit Akiko vers la catégorie sport moldues.


« Bonjour. », dit-elle en souriant avant de regarder les différents ballons. « Je crois que j'en connais un. Le ballon noire et blanc là, c'est pour le football, non ? Mes frères m'en ont parlés bien qu'ils soient petits. Même que les équipes d'Angleterre sont trop fortes. Je crois qu'ils prennent le nom des villes principales en plus. Euh, c'est bien ça ? »

Alexie ne s'était pas rendue compte qu'elle avait monopolisé la parole pour dire des choses certes vraies mais très peu intéressante pour les personnes environnantes. Elle s'attendait même à ce que le responsable du stand, un étudiant de l'UMA certainement, ne puisse pas s'empêcher de rire gentiment tellement elle était drôle dans son embarras.
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