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 L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné]
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  • Nikolaï M. Dmitriev
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MessageSujet: L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné]   L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné] EmptyLun 28 Fév - 18:36:58

On approchait de la fin du mois de février et Nikolaï comptait déjà les mois restants avant la fin de l’année, non pas qu’il ait hâte de rentrer au manoir Fowl où les Dmitriev habitaient désormais en attendant que Mikhaïl trouve une nouvelle demeure à sa convenance, mais parce qu’une fois juillet arrivé Alekseï serait enfin diplômé et les deux frères n’auraient plus à vivre sous le même toit durant l’année scolaire. Plus que quatre mois à éviter soigneusement de croiser son aîné dans la salle commune et dans les couloirs et la liberté se profilerait enfin devant lui. Logiquement si près de ses ASPIC, Alekseï aurait dû être en mode révisions intenses comme la plupart des cinquième et septième années, mais Niko était bien placé pour savoir quelles étaient les priorités de l'héritier Dmitriev et il lui semblait bien peu probable que son frère s’enferme à la Bibliothèque pour travailler, à la limite pour lire les interminables dossiers que père lui envoyait, et encore pas sûr qu’il prenne le risque de les lire dans un endroit aussi fréquenté. Quoiqu’il en soit s’il y avait bien un endroit où le jeune Russe ne pensait pas tomber sur son frangin à 6 heures du matin (ni sur qui que ce soit d’autre à vrai dire vu l’heure matinale), c’était bien la Volière. Pour être tout à fait honnête, lui-même ne s’y trouvait que par pur hasard. Quelques jours plus tôt, il avait reçu une missive de sa mère lui reprochant gentiment de ne pas suffisamment donner de nouvelles -en effet une fois le cap des vacances de Noël passé, il avait délaissé la corvée d’écrire régulièrement à la maison pour raconter sa vie, considérant qu’il était clair qu’elle était dépourvue d’intérêt mais cela ne semblait pas convenir à sa mère qui trouvait le détail le plus insignifiant d’une importance capitale Rolling Eyes - et il n’avait pas eu d’autre choix que de lui écrire une lettre. Il y alignait une belle suite de banalités puisque les rares évènements intéressants lui étant arrivés récemment (la rencontre insolite avec le professeur McCarter et la sortie nocturne dans la Forêt Interdite en compagnie de Megan) étaient à proscrire de toute lettre pouvant passer entre les mains de son père s’il tenait à sa vie (discussion libre avec un prof et sortie interdite avec la petite fille de Xenophius McGregor, de quoi se faire trucider sur place !). Il avait donc baratiné sur sa rencontre avec Angélina à la Bibliothèque, passant sous silence leurs différents pour emphatiser grandement les qualités de la future Mme Alekseï Mikhaïlovitch Dmitriev, rien de mieux que de faire un portrait élogieux de la prochaine addition à la famille pour faire plaisir à ses parents.

Bref tout ça pour dire que comme il s’était réveillé à 5h30 à cause d’un cauchemar extrêmement réaliste où son père était hors de lui à cause de quelque chose qu’il lui reprochait (seulement le drame c'est qu'il ne savait pas quoi) et s’en donnait à cœur joie pour le « redresser » et qu’il n’avait pas réussi à se rendormir ensuite, il avait décidé de se rendre à la Volière pour confier sa missive à une chouette de l’école. Il avait traversé les couloirs déserts du château lentement, tant pour s’assurer que Rusard ou Peeves ne le remarquent pas que pour apprécier le silence si inhabituel. Une fois arrivé en haut de la tour où se trouvait la Volière, il avait poussé tranquillement la porte, fredonnant un vieux tube que sa mère chantonnait tout le temps et là son cœur avait failli lâcher. Il aurait reconnu ce dos musclé et ces larges épaules entre mille ! Bon sang mais que fichait Alekseï dans la Volière à cette heure ?! Et dire que cela faisait plusieurs semaines qu’il avait réussi l’exploit de l’éviter à toute heure du jour et de la nuit. Un moment il envisagea de faire demi-tour illico-presto avant que son frère ne se rende compte de sa présence, mais il avait dû se lever du pied gauche ce matin-là parce qu'alors qu’il commençait doucement à reculer tout en observant attentivement les réactions du septième année, il trébucha et se retrouva le cul par-terre en moins de deux. Il jura en russe et l’inévitable se produisit : Alekseï se retourna. pale Si encore il s’était tu, son frère n’aurait peut-être pas fait attention à lui, mais il avait fallu qu’il profère une grossièreté dans sa langue natale ce qui avait logiquement fait tilter Alekseï, non mais quel crétin il faisait ! Mad Il ne lui restait plus qu’à tenter de se sortir de cette situation plus qu’embarrassante de la façon la moins ridicule possible, Alekseï avait déjà une opinion assez basse de lui comme ça :


-Hey salut ! Je crois que me lever aussi tôt ça me réussit pas, mais bon moins on fait attendre maman, mieux on se porte n’est-ce pas ?

Il avait parlé en russe profitant qu’ils étaient seuls pour retrouver avec plaisir une langue qui ne lui donnait pas mal à la tête à la fin de la journée à force de devoir réfléchir aux tournures de phrase. Il choisit également d’employer l’autodérision comme tactique d’approche, se disant que c’était le plus à même de plaire à son frère puisque lui-même adorait l’enfoncer.


Dernière édition par Nikolaï M. Dmitriev le Mar 6 Sep - 12:03:32, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné]   L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné] EmptyMar 1 Mar - 12:01:22

Aleksei s'était rendu à la volière comme presque chaque matin afin de recevoir son colis de nicotine. Son seul moyen de supporter les cours dans cette école. Il savait qu'il ne lui restait plus beaucoup de temps avant de se retrouver, non pas dans le monde du travail, quoique si à temps partiel, le reste du temps serait consacrer à ces études supérieurs. Une étape obligatoire pour tout sorcier qui se respectait, et qui ne voulait pas finir conducteur du magicobus. Destin incompatible avec le nom Dmitriev, cela va s'en dire. Moins d'une année oui, si il ne ratait pas ses ASPIC, se qui n'arriverait jamais, si ces résultats n'étaient pas bon, Otets trouverait bien un moyen pour changer les notes. Après tout, modifier un carnet de note ne devrait pas être hors de sa portée.


Ses réflexions sur son avenir furent brisée par un bruit de chute ... et une grossièreté prononcée dans sa douce langue natale. Il se retourna lentement et découvrit, sans surprise, son misérable frère qui tentait de s'excuser. Pizdec, comment cet imbécile pouvait être de la même famille que lui. Aleksei était persuadé qu'il était plus petit que lui même à son âge, et mille fois plus peureux. En y réfléchissant, cela faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu, il devait sûrement raser les couleurs, comme à Durmstrang.



Quel gentil fils tu fais Kolia, le vrai petit garçon à sa maman hein ?


Le jeune homme s'approcha tout sourire de son jeune frère, utilisant lui aussi la langue de la mère Russie. Arrivé près de lui, il l'attrapa par sa cravate et le souleva juste assez haut pour que seul la pointe de ces pieds touchent terre. Oui, il y avait trop longtemps qu'il n'avait pas pu profiter de son petit frère adoré.


Voilà longtemps que je ne t'avais vu Kolia, où étais tu ?



Tout en le maintenant toujours, le voici qui le recoiffe, une parodie d'affection bien connue des 2 frères vu qu'elle durait depuis la naissance de Nikolaï. Il était d'ailleurs dommage qu'il ne soit pas né fille. Il en avait le caractère, le physique et si cela avait été le cas, au lieu d'être martyrisé, il aurait été protéger. Il n'y avait pas à dire, dès sa naissance, Kolia n'avait pas eu de chance.
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  • Nikolaï M. Dmitriev
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MessageSujet: Re: L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné]   L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné] EmptyMer 2 Mar - 16:26:00

Dès la première phrase prononcée par Alekseï, Nikolaï vit ses minces espoirs d’une discussion entre personnes raisonnables s’envoler. Plus que la moquerie explicite ce fut l’usage du diminutif Kolia qui lui mit la puce à l’oreille. Son frère ne l’utilisait que lorsqu’il avait décidé de s’amuser à ses dépens. A la base c’était sa mère qui avait commencé à l’appeler ainsi quand il n’était encore qu’un joli bambin joufflu mais dès qu’il avait eu 5 ans son père avait mis un terme à ces « enfantillages » et Alekseï avait récupéré le surnom pour se moquer de lui en l’infantilisant. Il considéra donc plus prudent de se relever en silence, sans tomber dans le piège de répondre à la provocation de son frère, autant ne pas tendre le bâton pour se faire battre. Mais à peine avait-il eu le temps de se remettre en pied que son frère se retrouvait à sa hauteur et le soulevait brutalement par la cravate. Il tenta vainement de faire des pointes pour reposer une partie de son poids sur ses pieds et ne pas s’étouffer avec sa cravate, mais Alekseï l’en empêcha. Le septième année se contenta de s’assurer qu’il ne risquait pas de lui clamser entre les doigts mais à part ça, il ne lui fit aucune concession.

Il entama ensuite de le recoiffer, ce que Niko détestait par-dessus tout, non pas qu’il n’aime pas qu’on lui touche les cheveux ou une autre stupidité du genre mais parce que lorsqu’Alekseï se lançait dans une parodie d’amour fraternel c’était qu’il était d’humeur « joueuse », ce qui finissait toujours très mal pour son cadet. A la limite quand il était de mauvaise humeur et ne chercher qu’à se défouler, Nikolaï savait à quoi s’attendre, une avalanche de coups, à la limite un ou deux sorts par-ci par-là mais après c’était fini, il était juste question d’endurer et après il était tranquille. Cependant quand Alekseï était inspiré, il devenait imprévisible ce qui était bien plus dangereux !


**Bon il veut savoir où j’étais ces derniers temps, ça veut dire qu’il s’est rendu compte que je l’évitais : mauvais ça. Une excuse vaguement plausible ... une excuse vaguement plausible ...**

Le cerveau du jeune Russe travaillait à toute blinde pour tenter de se sortir de ce mauvais pas de la façon la moins catastrophique possible, après tout il était évident qu’Alekseï n’avalerait jamais l’excuse qu’il lui fournirait quelle qu’elle soit, mais il apprécierait peut-être son effort d’inventivité, non ? titeuple En tout cas il n’avait rien à perdre donc au bout de quelques secondes d’intense réflexion, il se lança avec tout l’aplomb dont il disposait à ce moment :

-Ici et là, essentiellement à la Bibliothèque, c’est tranquille, et puis pas mal dehors, j’aime bien observer la Forêt Interdite, ça me rappelle la maison.

Il faillit rajouter : « Bref, n’importe où tant que j’étais sûr de ne pas t’y croiser », mais son instinct de survie fut plus fort que son envie de se dresser face à son ainé, surtout que la phrase aurait pu être prise pour une marque de faiblesse (ce qu’elle était mais pas la peine de le rappeler non plus na), ce qui aurait eu le don d’embêter Alekseï, chose qu’il fallait éviter à tout prix. Il choisit donc de changer au plus vite le sujet, détournant la conversation sur Alekseï lui-même :

-Et toi ? Qu’est-ce que tu as fait récemment ?

**Suivre les traces de père comme le bon petit toutou que tu es ?**


Dans le fond il se contrefichait de ce que pouvait bien faire de sa vie son frère, mais c’était la seule façon de tenter de rendre la conversation le plus normal qu’une conversation entre Dmitrievs pouvait être. Il continua sur un terrain à même de lui éviter des ennuis majeurs :

-Tu as revu Angélina ? Tu en penses quoi ? On s’est vu à la Bibliothèque dernièrement. Elle est gentille mais un peu simplette, je trouve.

Ouh la la ENORME boulette ! pale Il venait de dire à voix haute ce qu’il pensait. Il était convaincu qu’Alekseï ne devait pas non plus avoir une opinion extrêmement élevée de sa promise mais il ne pardonnerait jamais à qui que ce soit qu’il critique celle qui allait devenir sa femme. Il était cuit ! Sad
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MessageSujet: Re: L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné]   L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné] EmptyJeu 3 Mar - 14:56:54

Bien, malgré le fait qu'il ne s'était vu depuis un bon moment, le gringalet n'avait pas oublié qu'il devait trembler devant lui. Ce fait était très satisfaisant d'un côté, de l'autre, un peu de défit ne l'aurait pas dérangé pour une fois. D'habitude il recherchait ce type de défoulement chez les autres élèves, mais Angelina n'était pas du même genre qu'Irina. Sa fiancée n'était sûrement pas du style à l'applaudir et à l'encourager dans un combat, ou alors elle s'attendait à se qu'il tende la main au perdant, comme le vrai gentleman qu'il tentait d'être auprès d'elle, un travail de tout les instants qui le faisait attendre avec encore plus d'impatience la fin de ces études à Poudlard.


Souriant, il souleva encore un petit peu son très cher frère, puis le lâcha et s'alluma une des cigarettes apportées le jour même. Ainsi Kolia s'était terré à la bibliothèque ainsi qu'à l'extérieure, cela il voulait bien le croire, tout comme le fait que la sauvage forêt interdite lui rappelait leur pays natal. Le petit avait donc le mal du pays, intéressant, il ne fallait pas l'oublier.



Je vois ... mais évite d'y entrer Kolia, cette forêt n'est pas fait pour les lâches dans ton genre.


Car lâche, ce petit l'était bien trop, mais bon, il savait qu'il devrait le supporter à jamais, et plus tard, lorsqu'il serait à la tête de la famille, le protéger contre les autres. Cette idée même suffisait à Aleksei pour que sa baguette le démange et blanchir la jointure de ces poings fermés.


Tiens, le petit tentait d'engager une conversation normale en lui demandant se qu'il avait pu faire. Il espérait sûrement dévier la conversation, se qui ne marcha absolument pas, enfin presque pas. En effet, il suffit à son jeune frère de prononcer le nom d'Angelina pour qu'il oublie, momentanément, de montrer son affection envers lui.



Tiens, tu as revu ma fiancée, et de quoi avez vous parlé pour que tu l'as trouve si sotte ?


Bon, c'est vrai qu'elle était superficiel et un peu stupide, mais c'était une fille, se qui pardonnait beaucoup. Il n'empêche, elle était sa fiancée, il ne pouvait donc laisser ce petit morveux parler d'elle ainsi, sauf que si ils avaient discuté ensemble, il lui fallait savoir de quoi. Kolia savait de quoi il pouvait être capable, espérons qu'il s'en souvienne et lui déballe toute la conversation sans qu'il n'aie à l'aider. Les gens parlent plus facilement après quelques coups, mais certains deviennent de vrai pipelette pour échapper à une nouvelle baffe, se qui pouvait devenir des plus saoulant par la suite.


De plus, en y réfléchissant, il allait, peut être, voir besoin de l'aide de Kolia, même si cela lui faisait mal de l'admettre. En effet, la jeune fille était bien jolie et il ne serait plus là pour la surveiller, il lui faudrait donc des yeux et des oreilles à Pouldard. Et les seules à sa disposition était, aussi triste que cela puisse paraître, celles de son frère. Charger ce môme de la surveillance de sa fiancée était vraiment pénible, mais il n'avait pas vraiment le choix. De plus, en y réfléchissant, qui oserait accuser un gosse de 12 ans de servir d'espion ? Personne dans cette école dans tout les cas. Oui, c'était une idée à creuser et qui dépendrait de la manière d'agir du petit frère. Allait-il continuer à dénigrer la futur Mme Dmitriev, ou allait-il se rappeler qu'il ne fallait en aucun cas dénigrer une de ces amies devant lui?


Un petit sourire apparu au coins de sa bouche, et si il s'amusait un peu à ces dépends, un petit coup d'ascenseur émotionnel afin de tester le dernier des Dmitriev ?



C'est vrai qu'elle est simplette, la femme idéale si tu veux mon avis. Jolie, mais avec un petit pois dans la cervelle. Qu'en penses-tu Kolia ?


Il trouvait sa description assez fidèle ... sauf qu'il ne fallait pas oublier que la demoiselle semblait trouver instinctivement les quelques points servant à le manipuler, comme cette histoire d'être au courant de toutes les affaires de la famille. Qu'est-ce qu'il avait pu se faire engueuler par son père, une semaine après, il en avait eu encore les oreilles qui sifflaient. Heureusement, le serment inviolable avait bien marché, mais depuis, le jeune russe croisait malgré tout les doigts en espérant qu'elle n'en trouve pas un autre, de ces points gênant.
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  • Nikolaï M. Dmitriev
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MessageSujet: Re: L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné]   L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné] EmptySam 5 Mar - 8:38:53

Lorsqu’il retrouva le contact avec la terre ferme, Nikolaï sentit son cœur retrouver une vitesse normale. Avec les deux pieds assurés, il pouvait réagir correctement aux réactions de son frère et, en tête de liste, il pouvait fuir dès qu’il le souhaiterait. Enfin, pour l’instant Alekseï semblait prêt à engager la discussion donc autant en profiter, car il était certain que ça ne durerait pas bien longtemps. D’ailleurs, il fut sur le point de tout gâcher lorsque le septième année le provoqua sur sa soi-disant lâcheté qui l’empêcherait de faire une petite excursion dans la Forêt Interdite. S’il savait ! L’envie de raconter sa sortie aux côtés de la délicieuse Megan lui brûlait les lèvres, juste pour le plaisir de fermer le clapet d’Alekseï pour une fois, mais ce petit plaisir ne faisait pas le poids face aux conséquences que l’acte engendrerait. A condition que son frère gobe l’histoire, ce qui était loin d’être assuré, il s’empresserait de le rapporter à leur père et Nikolaï le sentirait passer au sens propre du terme. Il se tut donc, jouissant de ce petit secret qu’il était seul à partager avec l’héritière McGregor. Il savait en effet que la jeune fille était promise à un avenir brillant –sa famille s’en chargerait pour elle qu’elle le veuille ou non- et qu’une fois leur études finies, ils n’évolueraient pas dans le même monde, par conséquent le fait d’avoir connu un moment seul à seul avec elle le faisait se sentir spécial pour une fois, pas juste le boulet familial comme d’habitude. Evidemment, la sortie n’avait pas été de tout repos et la troisième année avait un caractère difficile à cerner, mais malgré le stress intense il avait drôlement apprécié sa rencontre avec elle.

Il était tellement perdu dans ses pensées qu’il loupa une partie de ce qu’Alekseï dit quand il reprit la parole. Il reprit le fil de la conversation à : « C’est vrai qu’elle est simplette ». Cette phrase l’étonna de la part de son aîné : non pas tant qu’Alekseï trouve sa promise un peu sotte mais qu’il le déclare haut et fort, ce n’était pas dans ses habitudes, il avait tendance à garder ce genre d’informations pour lui et à les ressortir lorsqu’elles pouvaient lui être utiles. Lorsqu’il en vint à lui demander son avis, il comprit d’où venait cette soudaine poussée d’honnêteté : il cherchait à l’amener à la faute. Il faisait semblant de dire ce qu’il pensait vraiment pour le mettre en confiance et lorsque Niko l’imiterait il lui tomberait dessus ! Le prenait-il vraiment pour un attardé mental ? Question rhétorique : évidemment que oui, Alekseï le sous-estimait toujours et il fallait en profiter, c’était son seul avantage. Par exemple, ce qu’il prenait pour de la lâcheté, Nikolaï l’appelait esprit de survie : en effet, à quoi bon s’élever contre quelqu’un capable de vous mettre une raclée, autant attendre, trouver son point faible et appuyer dessus. Par exemple dans ce cas précis, il savait exactement ce qui pouvait mettre son frère mal à l’aise et il comptait bien en profiter et tant pis si ça finissait mal maintenant qu’il était en mesure de fuir
.

-Je ne suis pas entièrement d’accord. C’est sûr qu’elle est mignonne et que les réalités de la vie lui ont été édulcorées par son père et son frère jusqu’à ce qu’elle vive dans un monde rose bonbon, mais je la trouve plus intelligente qu’il ne pourrait y paraître au premier abord. Elle refuse de voir le monde en blanc et noir, elle m’a repris là-dessus.

Pas la peine de préciser dans quelles circonstances. En effet, elle lui avait rappelé que tous les Serpentards n’étaient pas un paquet de muscles sans cervelle, mais pour sa défense, il était de mauvaise humeur ce jour-là et avait fait une grosse généralisation en se basant sur les mecs de son année. Seulement si Alekseï l'apprenait, peu importe son excuse, il ne serait pas aussi diplomate que la Poufsouffle, loin de là !

-Et puis, elle est drôlement curieuse et tout le monde sait où ce trait de caractère peut mener quelqu’un.

Et vlan ! Voilà comment on remuait le couteau dans la plaie : après tout si Angelina n’avait pas exigé d’être au courant des affaires de la famille Dmitriev, Alekseï ne se serait pas pris la plus grosse engueulade de ces dernières années. Nikolaï dut cacher un petit sourire content en repensant à la tête de son frère lorsque leur père lui avait fait la leçon : pour une fois que cette masse de muscles recevait ce qu’il méritait ! Sur le moment, il en aurait envoyé un bouquet de fleurs à sa future belle-sœur mais, depuis leurs conversation à la Bibliothèque, il savait que la curiosité de la jeune fille pouvait aussi se retourner contre lui, donc il était plus mitigé sur la question. Enfin, il n’avait pas pu résister à la tentation de frapper là où ça faisait mal pour une fois, donc maintenant il était trop tard pour faire marche arrière, surtout qu’avec toute cette histoire il en avait oublié la partie de la conversation qu’il n’avait pas bien entendu et n’avait pas répondu à la première question de son frère.
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MessageSujet: Re: L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné]   L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné] EmptyLun 7 Mar - 12:06:53

un tic commença à faire tressauter la joue d'Aleksei, un bien mauvais signe car cela signifiait qu'il devenait furieux, et la cause de sa colère, son petit frère. Celui ci semblait avoir passé beaucoup trop de temps avec sa futur femme, vu comme il avait pu la décrire, il s'amusait de plus à le narguer et il ne répondait pas à toute ces questions. Certes le dernier point et le moindre, mais il ne fallait pas l'oublier. Il allait devoir rappeler sa place à Kolia, celui-ci devenant bien trop courageux depuis qu'ils avaient changé d'école, et cela risquait de continuer avec son départ, il fallait donc corriger maintenant cet abruti.


La décision prise, Aleksei ne sortis pas sa baguette, il ne voulait pas que la lumière lancée par les sorts attirent l'attention de quelqu'un, de plus, c'était ces poings surtout qui le démangeait. Il savait que pour beaucoup de sorciers, savoir se battre sans baguette était inutile voir digne d'un sang de bourbe. Et c'était justement à cause de cela qu'Aleksei aimait bien le faire, un sorcier était toujours très surpris de se faire casser le nez par un poing à la place d'une baguette. Leur visage était alors aussi stupéfait que celui d'un moldu étant témoins d'un banal sortilège de lévitation. Et il faut bien l'avouer, déstabiliser l'adversaire lors d'un duel est aussi important que d'avoir une grande confiance en soi.


Bon, Kolia ne pourrait pas être surpris par ce genre d'attaque, contrairement à d'autres sorciers, il savait se qu'était un poing dans les côtes, dit merci au grand frère. Oui, pour le petit frère il visait plus les côtes que le nez, cela lui permettait d'être moins interroger par sa mère, dans un premier temps puis par les autres. Le jeune russe pensait que l'adage "Pas vu, Pas pris" s'appliquait aussi aux coups. Et ces expériences semblaient bien lui donner raison.


Bon, le frapper ne suffirait pas, il fallait en même temps continuer à jouer avec lui. Et vu le sourire qui apparu, il avait trouvé comment.



Tu n'as pas répondu à ma question Kolia.



Et juste après ces paroles, il pris son élan et son poing droit partis en direction des côtes du petit frère. En omettant de parler de se qu'il l'avait vraiment fichu en rogne, il voulait voir jusqu'à quand il continuerait de sortir ces vérités si douloureuses pour son ego, où si il allait se rétracter.
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MessageSujet: Re: L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné]   L'amour fraternel ? Désolé jamais entendu parlé [Abandonné] EmptyMar 8 Mar - 13:24:29

Tss quel lâche ! Alekseï essayait d’éviter le sujet qui fâche en changeant la direction de la conversation, bonjour le courage de « l’homme de la maison ». Et puis de quelle question parlait-il d’abord ? Il n’avait jamais posé de question non ? A moins que ... le passage qu’il avait loupé ...

Ouch ! Oui définitivement la douleur qui irradiait actuellement de ses côtes était la réponse à sa question : il avait dû louper une question de son frère quand il rêvassait sur sa sortie nocturne, et merde ! Le deuxième année se plia automatiquement en deux pour tenter de réduire la surface de peau que les poings de son aîné pourraient atteindre, mais Alekseï sembla se contenter d’un seul coup ... enfin pour l’instant en tout cas. Nikolaï tenta de reprendre une respiration normale car le coup était passé près de son plexus lui coupant momentanément l’arrivée d’air. Oh mon dieu, il n’était plus habitué à ce genre d’attaques imprévues et il avait très vite oublié la douleur tenace qu’elles impliquaient. En effet, depuis leur arrivée à Poudlard, les deux frères ne s’étaient pas retrouvés seul à seul et ainsi Niko avait évité de se transformer en punching-ball récemment (si l’on mettait de côté les vacances de Noël bien évidemment). Néanmoins les années de coups reçus étaient bien plus nombreuses que les derniers mois de tranquillité et les automatismes refirent surface en un clin d’œil. Tout d’abord, il recula d’un pas pour mieux observer son frère et les petits changements dans son attitude qui pourraient lui annoncer la prochaine salve de coups. Puis tandis qu’il se tenait les côtes, il se mit à réfléchir à la meilleure réponse possible, autrement dit celle qui lui éviterait de devoir se creuser la cervelle après coup pour trouver une excuse valable à donner à Mme Pomfresh quand il entrerait dans l’infirmerie.

Cependant, la douleur était encore trop intense pour que son cerveau puisse se concentrer complètement sur autre chose et il n’arrivait donc pas à réfléchir de façon efficace. Il envisagea un instant de se taire, mais le regard que lui jeta Alekseï l’en dissuada immédiatement : il fallait qu’il réponde le plus vite possible, mais quoi tel était tout le problème ! Il marmonna donc le plus vite et bas possible la vérité
:

-Jlaipaécouté.

Il n’eut pas besoin d’attendre que son frère ouvre la bouche pour comprendre qu’il allait devoir faire mieux que ça, la colère dans ses yeux en disait plus long que n’importe quel discours. Mais que dire pour calmer ce feu dévastateur ? A vrai dire il n’en avait aucune idée et c’était ce qui l’inquiétait le plus. Il savait de source sûre que tenter de calmer Alekseï était toujours une cause perdue, quand l’adolescent avait besoin de se défouler il le faisait qu’il y ait ou non une raison, alors une idée totalement abracadabrante surgit dans son cerveau relativement paniqué : autant l’énerver encore plus ! Oui je sais vous êtes en train de vous demander si le coup reçu par Niko n’était pas plutôt un coup sur la tête ayant provoqué des dommages cérébraux mais non, le jeune Serpentard était juste tellement désespéré qu’il avait atteint un stade où le raisonnement le plus illogique semble acceptable. Et ainsi, il s’était dit : puisque de toute façon je vais me faire frapper autant que ce soit pour une vraie raison et pas juste parce que môsieur est vexé que je n’ai pas écouté son petit discours. Nous sommes tous d’accord que n’importe qui ayant un minimum de jugeotte et de bon sens se rendrait compte qu’il s’agit d’une idée complètement stupide mais je vous rappelle que le gamin est tellement habitué à de faire taper dessus qu’il n’envisage même plus de solution où il s’en sortirait indemne. Il prit donc une grande inspiration et cria presque :

-J’men fous d’ta question d’abord ! T’es juste énervé parce que tu t’es fait avoir par une fille qui plus est plus jeune que toi et que père t’a enfin remis à ta place !

Une fois sa tirade déclamée, il ferma les yeux, se recroquevilla sur lui-même et attendit la pluie de coups qui ne tarderait pas à lui tomber dessus en priant pour qu’elle se finisse le plus vite possible.
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