La Belle et la Bête {Ann'}

« Snoooooooooooooooow ! »

Dans un éclat de rire, la Rouge et Or poursuivit le chaton dans le parc, puis dans le château de nouveau, dix bonnes minutes plus tard, la paume des mains égratignée, le nez rouge, son écharpe effilochée et les genoux terreux, sans compter la jupe de travers et accrochée en un endroit par une brindille qui y était restée fichée. Miss Catastrophe, le retour. Mairead la prendrait à part trente secondes et en deux temps trois sorts, ce serait bouclé, la gamine était comme neuve. En attendant, elle devait rattraper cet idiot de chaton qui, à six mois passés, commençait à accumuler les bêtises visiblement pour le simple plaisir de faire tourner sa petite maîtresse en bourrique.

Là, il s’était emparé d’un Ruadh innocent qu’il promenait à travers tout Poudlard entre ses crocs. Heureusement, le félin n’avait rien d’un terrible chasseur et il le tenait plus comme un chaton que comme une proie. Il galopait et elle, derrière lui, ne cessait de rire, s’essoufflant un peu plus à chaque pas. Ce chat allait la tuer, mais il était magique. Et pas dans le sens commun du terme. Exténuée, elle le pourchassa encore à travers tout le rez de chaussée, sauta sur une table de la grande salle pour se ramasser sur le banc et le suivit dans les escaliers, ignorant totalement les plus grands qui grondaient sur son passage. Elle y était presque. Arrivée dans les cachots, elle tendit la main pour lui attraper la queue, quand paf ! Un tableau.

Tombant sur son derrière, la gosse attira la curiosité de Snow qui hésita, revint et, la tête et la queue basse, visiblement coupable malgré lui d’avoir fait tomber sa petite maitresse, laissa tomber un Ruadh un peu baveux sur les genoux de Mairin. La gosse referma ses mains sur le rongeur, un peu sonnée, et laissa le chaton se frotter vers elle, ronronnant comme pour se faire pardonner.

« Ah ben merdum. »

La situation se réglait, mais elle était extrêmement sale et un peu sonnée. Un tableau l’avait agressée. Levant les yeux, elle reconnut Angelina, Une super jolie blonde de chez Poufsouffle qui visiblement venait de sortir de sa salle commune. C’était donc là chez les jaunes ? Avec un sourire maladroit, elle salua la grande, posa Ruadh sur son épaule, le laissant se coller dans son col, bien sous ses cheveux un peu emmêlés et prit Snow dans ses bras avant de se relever. Elle était toute pouilleuse comme ça. Surtout à côté de la jolie Angelina Fowl. Avec une moue, elle haussa les épaules.

« Bon ben euh… J’suis désolée de t’avoir gênée. »

Le milieu d'année avait sonné son glas et la jeune fille commençait à en avoir par-dessus des devoirs. Parfois, il lui semblait qu'elle n'émergeait d'un livre que pour se plonger dans la rédaction absconse d'un milliardième parchemin, pour finir par se trainer dans son lit, où seuls ces horribles exercices que lui imposait ses professeurs surgissaient à la place de ses rêves habituels. Tout cela était dû, naturellement, à la cadence monstrueuse que lui infligeaient ces fous, ces vils, ces fat messieurs et mesdames je-sais-tout ! Des cracmols, oui... Pfff... La vie n'était pas juste.
Elle se transformait en « Praliméno », comme disait Prudence, alors à ces moments-là... il valait mieux parfois lâcher du lest et essayer de récupérer sa bonne humeur et sa concentration – bien effilochée par trois ou quatre heures de révision.

Ce matin-là, les fenêtres donnaient sur un parc enneigé, et Angélina Fowl, quinze ans depuis maintenant deux bons mois, les yeux un peu rouges à force de fixer des notes prises à l'encre violette, décida brusquement qu'il était temps de faire un peu d'exercice, et d'oublier un peu toutes ces notions de savoir qui encombraient sa petite tête bien fournie de cheveux aussi bouclés que d'un blond sombre et doux. Avec douceur, elle se saisit de Miss Margaret, un énorme lapin à la fourrure presque argentée, et serra l'animal contre elle. Voilà bien une seconde raison d'aller prendre l'air : la pauvre bête avait besoin de voir le ciel libre, et non pas de rester confinée dans sa cage ou sur les genoux de sa jeune maitresse.
D'un pas alerte, notre petite princesse se leva, fit quelques pas en direction de la sortie de la Salle Commune des adeptes d'Helga Poufsouffle... pour se raviser une minute après. Alors, de un, elle était une petite idiote, de deux, une inconséquente. Ce qui n'était pas totalement faux... mais peut-être un chouilla exagéré. En effet, elle venait de se rappeler que de la neige au-dehors signifiait souvent un froid intense, et qu'elle n'avait pas encore prit la peine de mettre son manteau. De plus, elle venait de partir sans même prévenir une de ses camarades de classe, ce qui était, cette fois, parfaitement impoli ! Et troisième élément : elle était à peine présentable. Sa robe de sorcière noire était parsemée de longs poils provenant de son animal de compagnie, adorablement chaud et discret, sans doute, mais malheureusement salissant ; et sa coiffure... l'adolescente n'avait même pas prit le temps de mettre ses boucles d'oreilles.
Non, réviser était une chose, être négligée en était une autre, et notre demoiselle n'était pas de celles qui se laissent aller, en toutes circonstances.

Vite, elle reposa donc son énorme bête (pour un lapin), qui se transforma aussitôt en un gros chapeau haut-de-forme pelucheux dans un « plop » enthousiaste, se saisit d'un parchemin, et griffonna de sa plus belle plume : « je suis sortie prendre l'air, je reviens à tout à l'heure, j'en ai marre de réviser et Miss Margaret a besoin d'air frais. ». Un grand sourire vint égayer sa physionomie encore enfantine. C'était déjà cela de fait ; restait à se pomponner un peu. Non, bien entendu, la jeune fille n'avait personne à impressionner. Elle savait déjà que les élèves la respectait, que son fiancé l'aimait (bon, disons plutôt qu'elle s'en persuadait un peu plus chaque jour), et que son frère adoré la trouvait toujours divine. Mais c'était plutôt une question d'honneur personnel, voilà le bon terme. Ainsi, elle se sentait forte, sûre d'elle-même, et gracieuse ; et ainsi ses actes reflétaient son moi intérieur – c'est à dire la futilité presque totale. Heureusement pour elle, notre bienheureuse n'en avait pas vraiment conscience, et en conséquence vivait sa petite vie avec tranquillité, égoïsme et satisfaction.
Arrivée devant son miroir – directement envoyé par son père pour lui faciliter la vie – elle entreprit de se mettre des petites boucles d'oreilles en diamant, représentant une étoile pendue au bout d'une chainette dorée, de troquer sa robe noire contre une bleue tendre, délicatement brodée de mille petites perles en bordure. Bien sur, Angélina Fowl ignorait tout de la valeur de ce qu'elle portait, et ce fut avec une joyeuse inconscience qu'elle coiffa ses cheveux de manière à faire plus encore ressortir les boucles parfaites de sa coiffure.
Puis elle se mira avec un rictus de plaisir, s'enveloppa dans une cape bien chaude, bleue marine, décorée de petits fils d'argent, récupéra son animal qui semblait s'être endormi une fois de plus et – enfin – passa la porte de la Salle Commune.

Et là, un choc. Une espèce de fusée passa à tout vitesse pendant que le tableau se refermait, pour finir par le heurter avec violence. Le moine du tableau jura, se signa, puis parti se réfugier chez ses voisins en grommelant que la jeunesse était devenue dépravée et que cela ne serait jamais arrivé de son jeune temps. Quant à Angélina... elle n'eut guère le temps que de sursauter violemment, arrachant un bref couinement à sa lapine qui se mit à trembler de peur dans ses bras. Vaguement bouche bée, l'adolescente se retourna, pour se retrouver face à face avec une forme vaguement reconnaissable. Il semblait que ce fut une de ces petites filles qui constituaient la clique des premières années. D'ailleurs, elle l'avait déjà croisé dans les couloirs... une certaine Mairin, à ce qu'il semblait. Un chaton vint se frotter contre l'enfant, alors que cette dernière semblait se remettre petit à petit de son étourdissement.

Un gros mot retentit, ce qui laissa Angélina presque bouche bée de stupeur. Oh làlà, c'était mal ! Jamais on ne devait dire des mots comme cela, vraiment. Proprement vulgaire. Enfin... propre, c'était une façon de parler bien sur. Son interlocutrice semblait s'être roulée dans une auge à cochon. Beurk, mais il fallait bien l'aider à se relever, réflexe humain qui ne devait son existence qu'à de longues années d'éducation sévère.
La Bronze et noir tendit donc sa main manucurée à la petite rousse, tout en prenant le temps de lui adresser un mot aimable.

- "Tu ne me gênes pas, petite Mairin. Mais tu devrais peut-être faire attention là où tu marches. Tu es blessée ?"

Un sincère intérêt l'amenait à se montrer aussi gentille. En plus, cela ferait mauvais effet si la première année devait s'évanouir juste à la porte de leurs dortoirs...
Bon, la Sang-Pur avait aussi une envie impérieuse : rester loin de la poussière qui maculait la fillette, mais cela n'était manifestement pas possible pour le moment. Elle s'ingénia à parler d'une voix apaisante, où un vestige d'accent français résidait encore, prenant inconsciemment le ton d'une jeune mère soucieuse de l'état de son enfant.

- "Que faisais-tu ici ? Tu t'es perdue ?"

C’était… catastrophique, désastreux. Son chaton dans les bras, elle saisit comme elle le pouvait la main d’Angelina pour se relever et, machinalement, frotta ensuite la dite main pour faire disparaître la poussière qui salissait la peau de la Jaune et Noire. A côté d’elle, Mairin passait vraiment pour une pouilleuse. Surtout que miss Fowl faisait partie du groupe de mode de la Toaster. Mais elle était plus gentille que sa camarade verte. Et sans nul doute d’aussi bonne famille, sinon, Ange n’aurait jamais toléré quelqu’un qui semblait aussi peu égocentrique. May soupira. Tout ça, parce que cet abruti de rat s’était trouvé sur le passage de son abruti de chat. Tom et Jerry lui faisaient vivre un véritable enfer par moment, et la petite irlandaise commençait sérieusement à avoir envie de les laisser dans les cachots. Si ça se trouvait, ils s’entendraient s’ils étaient tous les deux en danger. Comme ils étaient tout de suite plus gentils quand elle se retrouvait les quatre fers en l’air, pleine de boue ou de désespoir.

Mauvais plan.

Elle secoua la tête, passa une main dans ses cheveux et renifla. Une vraie petite Oliver Twist, mais en fille. Est-ce qu’elle était blessée ? Bonne question. Sans doute pas. Elle tenait debout, elle ne saignait pas… Oh puis elle avait connu pire de toute façon. Avec un sourire fier, elle fourra Snow dans son sac pour avoir ses mains libre, et rassura la blondinette qui l’avait secourue. Et assommée. Mais secouru tout de même. Bref.

« J’ai un peu mal, mais je pense pas que je sois blessée, c’est pas pire du tout que tomber d’un arbre, et j’ai l’habitude, t’en fais pas. Le jour où t’arriveras à être aussi sale que moi, ça sera pas une petite chute dans les cachots qui te fera peur. »

C’était pas très adroit. D’une parce qu’il était absolument impossible que la jolie Angelina soit aussi crasseuse. D’autre part parce que la petite teigne Rouge et Or n’avait pas vraiment de quoi en être fière. Mais en blaguer lui semblait être le meilleur moyen de faire passer ça comme quelque chose de normal, et que la Pouffy ne s’en occupe pas, ou ne fasse pas de réflexion. Si Mairin pouvait la convaincre, ou se convaincre elle-même que ça n’était pas le lac à boire, alors tout irait bien, c’était certain. Enfin déjà, Angie ne semblait pas vouloir se moquer. Mais sérieusement, comment pouvait-elle s’entendre avec la vipère à papa qu’était Dawster ? Elle hésita à le lui demander, et se retint. Si on lui demandait comment elle pouvait supporter un frimeur comme Aed, elle le prendrait comment elle ? Non, attaquer sa sauveuse en critiquant ces amis, c’était pas terrible terrible comme plan. May éternua, la poussière lui chatouillant le nez, et embraya.

« C’est bon, j’me perds plus trop au château maintenant, même si je connais moins ce coin que le reste, j’ai déjà pas mal visité. J’poursuivais mon chat et le… rat d’un copain. T’as pas peur des rats hein ? Enfin du coup, voilà. Mais bon j’étais pas perdue encore, même si j’aurais fini par l’être, à tous les coups. Sauf que je me suis mangée le tableau. J’pensais pas que la peinture, ça faisait si mal. C’est le poids de l’art. »

Bon. Ça aurait mieux marché avec culture, mais art, ça passait quand même. De toute façon, même correct le jeu de mot était minable alors hein… Elle frotta sa jupe avec application, noua rapidement ses cheveux et remit bien son badge sur sa chemise. Elle était plus présentable ainsi. Si l’on oubliait la tâche d’encre au poignet, les cheveux toujours emmêlés, la saleté, sa jupe froissée, ses chaussures terreuses et…

« Bloody shit, Mairead va m’tuer ! Ma jupe est déchirée t’as vu ? »

Elle releva un peu un des pans de la jupe écossaise pour que la grande constate les dégâts, comme si ce genre de détail pouvait vraiment se démarquer du reste des crimes vestimentaires dont elle était victime. Enfin peu importait son état. Cette satanée bloody fichu jupe à la gomme avait une partie de son ourlet en vrac, et le tissu avait craqué sur cinq bons centimètres. Levant des yeux involontairement pleins de reproches vers Angelina, elle demanda.

« Je fais quoi moi maintenant ? »

Angélina Fowl soupira légèrement.

Premièrement, il fallait avouer tout de suite qu’elle ne s’était jamais occupée d’enfant – sinon d’autres personnes que d’elle-même. D’habitude, c’était plutôt les autres qui se préoccupaient d’elle. Mais pouvait-on sérieusement songer à laisser cette petite fille toute seule, à moitié perdue près de son dortoir ?
En plus, en y réfléchissant bien, même si un océan de manières semblait les séparer à première vue, elles n’en étaient pas moins liées par un point commun qui donnait à réfléchir à notre jeune écervelée : les deux élèves faisaient toutes les deux leur première année de scolarité à Poudlard.
Un gros « Plop » fit sursauter la jeune fille, en la ramenant à la réalité. Miss Margaret venait de se transformer en haut-de-forme, sans doute apeurée par le bruit et par l’animal qui venait d’atterrir à proximité d’elle, dans le sac de sa jeune et gâtée propriétaire. La brave bête ne sortait guère du dortoir et elle devait être passablement désorientée, ce qui lui valut un gros bisou de la part de sa maîtresse, entre les deux fentes que l’on devinait être des yeux. Pauvre lapine d’amour !
Bon, en attendant, le petit sac brodé commençait à peser à notre demoiselle modèle, qui remarqua alors que l’on y avait fourré un gros…. Rat blanc. Son cœur s’emballa brièvement – avant qu’elle ne réalise brusquement que c’était probablement l’animal de sa jeune amie. Que disait-elle donc, d’ailleurs… ? Ah, oui, elle reconnaissait avoir l’habitude d’être sale. Voilà bien longtemps que la Poufsouffle n’était pas montée à un arbre ou qu’elle avait bien pu se mettre à patauger dans un ruisseau. Il était même inadmissible qu’elle se trouvât dans un tel état : son père se fâcherait tout rouge et elle ne désirait certainement pas tenter l’expérience.

Cependant, ce n’était qu’une petite fille. Qui n’était visiblement pas de son milieu social ; et qui par conséquent pouvait attirer sa compassion sans rien renier de ses valeurs. Peut-être pourrait-elle même la remettre sur de plus droits chemins ? Surtout, par ailleurs, en ce qui concernait son langage. Ses yeux s’écarquillaient à chaque mot ordurier qui traversait la bouche infantile.

- "Ma chérie, tu sais, ce n’est vraiment pas très sain d’être aussi sale. Imagine que tu te sois fait une coupure : tout va s’infecter. Rah là là… petite Mairin, ce n’est vraiment pas raisonnable de jouer à des jeux pareils. Enfin, je constate que nous avons un point commun : Moi aussi, je me perds parfois dans le château. C’est ma première année ici."

Un petit rire gentil, un peu perlé, résonna dans le couloir. Que c’était mignon, ce petit trait d’humour ! C’était réellement charmant de la part d’une si jeune fille, et un grand sourire vint illuminer la figure un peu ronde, bien nourrie, de l’adolescente.
Peut-être avait-elle trouvé inopinément une personne capable de saisir un trait d’humour à la française.

- "Comme l’on dit parfois en France, je suis contente de trouver quelqu’un comme la Beauce … Plate, mais cultivée."

La Bronze et Noire se mit à rougir. C’était un jeu de mot un peu minable qui aurait fait bondir son père, furieux que sa fille puisse ressortir une phrase aussi vulgaire. Mais de un, elle n’était pas au manoir, donc moins astreinte à des limitations ; ensuite, ce qu’elle avait dit était un peu imagé mais n’allait pas encore contre les convenances. En fait, Angélina trouvait juste ça drôle. Elle se réintéressa au sort de sa jeune gryffondor, qui paraissait quand même bien mal. Une onde de pitié submergea notre poupée de porcelaine en constatant l’étendue des dégâts sur sa chevelure, ses chaussures, sa… jupe.

L’adolescente ne put se retenir de tiquer au millième gros mot. Pauvre petite ignorante, elle ne devait pas savoir que ce qu’elle débitait avec un fort accent irlandais était vraiment mal. Et qui pouvait bien être Mairead ? Sûrement sa sœur.

- "J’ai … j’ai vu…"

Miss Fowl effleura l’ourlet déchiré du doigt, la bouche entrouverte dans une moue passablement horrifiée. Mais ! Pourquoi ne pas demander à un Elfe de Maison de réparer tout ça ? Quoique… on pourrait peut-être profiter de ce malencontreux incident pour … égayer un peu cette jupe crasseuse ?
Peut-être... ou pas. Le regard lourd de reproche de la fillette rousse la frappa au cœur. Etait-elle coupable d’avoir involontairement déchiré cette… loque … ?
Il fallait pourtant bien faire quelque chose… de toute façon… on ne pouvait pas vraiment la laisser comme ça. La Vice-Présidente des ELLES, au secours des âmes perdues de la mode ! Tadadadaaaam !
Elle s’ingénia à relever sa cadette, pour lui opposer un sourire patient.Angélina avança un peu son torse, de manière à faire un peu briller le « L » stylisé en perles accroché à son uniforme, le chapeau pelucheux toujours sur son bras.

- "Tu vas ressembler à une princesse après. Tu verras, tu seras la plus jolie de toutes les premières années ! Comme moi je m’efforce de l’être parmi les plus grands."

Une main tendue, une moue rassurante, pleine de douceur, de conviction et de joie de vivre.

- "Viens, n’ai pas peur. Les Poufsouffle ne vont pas te manger."