Face à cette question, Charles dû réfléchir un peu. Il s'était déjà essayé à jouer du violon, mais le résultat fut si désastreux que son père s'était emparé de l'instrument et l'avait incendier d'un coup de baguette. Ce fut là la fin de la carrière musicale de Charles: un tas de cendre.
- J'ai déjà essayé... commença-t-il lentement, mais je n'ai pas trouvé d'affinité à jouer d'un instrument... ni moi ni lui par ailleurs.
Charles eut un soupir et reprit légèrement:
- Je suis plutôt fait pour apprécier de la musique que pour en produire. Par ailleurs, j'aime de tout, exception faite de quelques styles musicaux moldus, le hip hop par exemple. Si ton père est un moldu, tu dois sans doute connaître ce genre, il fait fureur chez eux.
C'était vrai. Charles n'avait jamais compris l'intérêt des moldus pour cette musique sans mélodie au rythme répétitif. Parmi eux, lui faisait plutôt apparence de marginal, écoutant une musique plus mélodieuse et souvent plus tranquille. Il aimait bien la musique classique, mais aussi la musique rock, qu'il devait, étant jeune, écouter à l'insu de son père qui, suite au divorce qu'il vécut avec la mère de Charles, prit en haine les moldus et devint mangemort.
Passant une main dans ses cheveux, il étira un peu ses jambes, que l'immobilité engourdissait. Reposant sa tête contre le mur, il se détendit. Ça faisait longtemps qu'il ne s'était pas sentit aussi serein. Humant l'air, il sentit une odeur de tabac, provenant de l'autre extrémité du corridor. Un élève, lui aussi en pleine conversation, venait d'allumer une cigarette, qu'il fumait tranquillement. En effet, fumer dans l'enceinte de l'université n'était pas interdit selon les lois, tant que les mégôts ne se retrouvait pas à terre.