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 Présomption de culpabilité [Pv la teigne rousse <3]
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  • Pénombre Craft
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MessageSujet: Présomption de culpabilité [Pv la teigne rousse <3]   Présomption de culpabilité [Pv la teigne rousse <3] EmptyMar 16 Mar - 11:37:35

Malédictions. Pétard de sort. Putain de Dieux.

Jura silencieusement la Préfète en Chef de l’école en découvrant les graves dégradations qui avaient été commises avec malveillance, au deuxième étage du bâtiment principal. Râler n’y changerait rien. Pester non plus. Et rouspéter ne modifierait certainement pas la donne, il n’y avait personne sur les épaules de qui déroger la responsabilité pénible de réparer les dévastations de ce carnage. Les canalisations d’eau qui alimentaient les toilettes des filles avaient été pulvérisées par la magie et l’on discernait nettement à plusieurs endroits, les traces carbonisées sur le mur qui attestaient de la myopie manifeste du scélérat coupable. Il était évident qu’il s’agissait d’un acte de vandalisme, gratuit et nuisible, et qu’au moins deux personnes, à en juger par les paires d’empruntes trempées qui s’éloignaient des lieux du crime, étaient impliquées. Immédiatement, Pénombre pensa au satanique duo des Brigades Rousses, aussi stupides et téméraires que leur blason pathétique l’affichait et de nouveau, elle jura avec ardeur et vulgarité, à l’ombre de ses pensées. Quand allait-on enfin se décider à les exclure tout deux, définitivement de l’école ? N’en avaient-ils pas assez fait ? N’avaient-ils pas assez détruits de matériels, pervertis d’esprits et malmenés l’harmonie de la vie scolaire à Poudlard ? Quand allait-on enfin brûler ces impurs, ces sales roux, ces rebelles dévastateurs, l’un après l’autre sur la place publique ? Que l’on en finisse une bonne fois pour toutes avec ces microbes, ces parasites, si petits, si misérables et pourtant si pénibles et dérangeants !

Avec un fracas tonitruant que l’on accorde habituellement aux activités diluviennes, plusieurs fontaines d’eau claire jaillissaient des multiples béances infligées aux tuyauteries de métal des quatre coins des lieux et le carrelage rendu glissant par ces quantités liquides obligeait le visiteur prudent à garder ses distances. Le niveau d’une eau souillée et puante commençait dangereusement à monter dans la pièce inondée, léchant sous la régurgitation constante des cuvettes pleines, les dernières marches qui le séparait encore du couloir. Il fallait agir vite pour éviter le débordement de la coupelle que devenait la petite salle et Pénombre dégaina l’ébène sombre de sa baguette magique en imprimant une hargne contrariée à son incantation :

« Collafossa ! »

Concise variante très efficace du classique Collaporta et qui fit immédiatement son effet en soudant d’étincelles bleutées les fossés magiquement crées. Le métal grinça la contrainte de se voir brutalement museler avant qu’un grondement menaçant ne résonne dans la gorge lointaine du réseau principal de distribution des eaux. Un terrible instant, la Milicienne se tendit, aux aguets, incertaine sur la marge de résistance dont disposait la vieille tuyauterie du Château, la pression qu’elle était capable d’encaisser sans voler en éclats, de toutes parts. Mais déjà, le tumulte guttural s’amoindrissait doucement en gémissant, puis s’évanouit enfin dans le silence consternant des lieux. Cela n’avait pas suffit à ses maudits impurs de saccager avec barbarie son bureau de rédactrice en chef de la Gazette, voilà que ces sales roux remettaient ça quelques étages plus bas et quelques semaines seulement après les faits. Pénombre en était sûre, il s’agissait d’un complot d’envergure et les coupables ne pouvaient être que ces infects BR. Cette fois ci, pas de compromis, ni de faux coupables ou de chantage, tel qu’il en avait été question dans le cas précédent, elle les coincerait et leur ferait payer l’insulte de la plus douloureuse façon qu’il soit, paroles de Craft.

Des feuilles rosées de papier toilette gondolé flottaient à la surface des eaux d’une clarté discutable dont l’odeur donnait de violents hauts le cœur à présent qu’elle n’était plus ventilée grâce aux courants d’air dégagés par le mouvement des flots libérés. Les dégâts étaient trop importants à l’intérieur de la pièce pour que la Septième année ne s’en charge toute seule et elle décida d’aller porter l’information au concierge cracmol afin de se décharger partiellement de la fastidieuse corvée d’y remédier. Mais en refermant la porte des toilettes des filles dont elle clôtura machinalement le passage par un ruban lumineux dissuasif, invoqué par magie, son regard capta un mouvement suspect à quelques mètres de là, au fond du couloir. Une petite silhouette rousse qui, de dos, lui semblait étrangement familière attisa sa colère avec fureur. Sa baguette déjà dégainée fut relevée dans sa main crispée, menaçante tandis que son pas félin se hâtait en sa direction.

« Hey, toi là ! »


Héla-t-elle avec agressivité. Pas besoin de s’embarrasser de plus de mots car le ton cassant avec lequel l’interpellation fut jetée était très explicite. Ca allait saigner.
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  • Page McHenry
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MessageSujet: Re: Présomption de culpabilité [Pv la teigne rousse <3]   Présomption de culpabilité [Pv la teigne rousse <3] EmptyVen 6 Aoû - 6:38:08

[voui, alors je vais essayer un retour timide après plusieurs mois sans RP, ça ne va pas être simple... Merci à toi d'accepter de poursuivre ce topic en retard...
Pour le timing, on peut dire que ce topic se passe aux environs de fin Mars 98 (inauguration des centres de redressement juvénile le 26/03/98) ?]


Fatiguée, épuisée, à bout de forces.

La rouquine n'en pouvait plus. Cela faisait des semaines que les brimades s'enchaînaient, que les menaces s'amoncelaient, et que les retenues se cumulaient. Plus d'une fois elle avait songé à essayer de se tenir tranquille. Elle l'avait promis à William. D'essayer de ne pas trop faire de vagues, ou de rester discrète. Et puis elle avait peur pour Helen, peur qu'on puisse s'en prendre à elle pour la punir des bêtises de sa jumelle.
Mais c'était plus fort qu'elle. L'injustice la révulsait, et les situations toujours plus grotesques qui se déroulaient sous ses yeux quotidiennement la révoltaient. Son tempérament faisait fi de ses bonnes résolutions, et toutes les punitions du monde n'y pourraient rien.
Et ce n'était rien de le dire, car elle en avait pris son content, de punitions. Mais malgré la faiblesse physique et la fatigue mentale qui la gagnaient, la rouquine tenait bon. Une petite étincelle au fond d'elle continuer de briller. Ténue les jours difficile, elle semblait pourtant inextinguible et donnait à l'irlandaise la rage de relever la tête tous les matins et de planter son regard dans toutes ces prunelles qui la toisaient d'un air des plus condescendants. Et les quelques petits coups d'éclat qu'elle avait pu perpétrer, notamment avec William, comme l'épique saccage du bureau de la rédactrice en chef lui redonnaient cycliquement le petit coup de pouce qu'il lui fallait pour tenir.

Elle ne rendrait pas les armes. Jamais.

Bien sûr, Page cachait soigneusement à ses parents la réalité du quotidien des petits poudlardiens, surtout ceux qui étaient roux, sang-de-bourbe, et terroristes avérés. Il ne servait à rien d'inquiéter maman, n'est-ce pas ? Et même si elle savait que son père n'était pas dupe, la gamine s'efforçait d'envoyer des lettres régulièrement, et pas trop suspectes. De temps à autre, elle glissait une petite allusion en espérant que son père comprenne à demi-mot la situation, mais il était fort probable que ses indices étaient si dissimilés que la troisième année n'était pas certaine que son paternel les décèle. Enfin mieux valait être précautionneux, car la méfiante gosse était persuadée que ses courriers étaient tous lus avant envoi. C'était que l'ambiance actuelle au château n'aidait pas à calmer sa paranoïa naissante.

Ainsi, la Sang et Or revenait de la volière et se dirigeait vers le parc, les poches délestées d'un énième parchemin, lorsqu'elle entendit une série d'explosions suivie d'un bruit de cascades des plus incongrus au sein d'un château de pierre taillée. Atteignant le deuxième étage, il ne lui fallut qu'une seconde pour comprendre d'où venait le tintamarre : les toilettes des filles venaient de subir un attentat, c'était certain. Arrivant à la hauteur du couloir, la jeune fille n'eut que le temps de voir une silhouette longiligne s'y engouffrer d'un pas rapide. Qui que ce fut, il ne faisait pas bon de traîner dans les parages. Mais la curiosité légendaire de la troisième année la tiraillait. Qu'avait-il bien pu se passer là-bas pour faire un tel raffut ? Dansant d'un pied sur l'autre, la jeune fille hésita quelques secondes avant de prendre, pour une fois, la décision la plus raisonnable : ne pas chercher d'ennuis là où il n'y avait pas lieu d'y en avoir. Car si pour cette fois elle n'avait rien fait, mieux valait éviter toute situation louche pour ne pas faire ressortir de vieux dossiers. Page repartit donc vers la volée d'escalier suivante, bien décidée à atteindre le parc sans encombre.


« Hey, toi là ! »

La troisième année se figea, rentrant instinctivement sa tête dans ses épaules, en posture de défense comme le ferait un petit animal traqué. Holy shit. Ca ne s'annonçait pas bien. Au temps pour la sortie discrète. Car l'irlandaise avait parfaitement reconnu la voix qui venait de la héler si sèchement. Lentement, la Rouge et Or se retourna, les poings crispés, et jeta un regard dédaigneux en direction de la préfète-en-chef.

- Craft, cracha-t-elle d'un air mauvais. Qu'est-c'que tu m'veux ?

Ca ne s'annonçait pas très bien.
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