Lilou marchait paisiblement le long du chemin de traverse qui s'étendait bien sur 400 mètre et dont l'embiance qui y regnait était abituellement animée, joyeuse.

Quand Lilou voyait tous ces gens à leur affaire, qui ne remarquait personne, cela lui donnait l'impression d'étre etrangement seule, si bien que les boutiques, meme en hiver, étaient bondées de gamins qui couraient de caisse en caisse et de parents trops occupés à leurs achats qu'il ne remerquaient meme pas les chauts de leurs propres enfants.

Pourtant, cette année, l'atmosphère était beaucoup moins chaleureuse, le peut d'imprudents qui venaient faire leur achats, rampaient presque le long des murs et regardaient de tous les cotés avant d'entrer dans un magasin.
Lilou, elle-meme, se méfiait et avançait à pas feutrés près des boutiques qui lui semblaient les moins sinistres.

Elle était la sans raison particulière, ne serait-ce que pour venir voir les hibous et les chouettes qui hululaient dans leurs cage, trop étroites au gout de Lilou. Elle aimait observer ces animaux si doux, si dociles, et très caracteriels aussi. Pour Lilou, ces oiseaux étaient tous uniques, avec une "personnalité" diférente pour chacun d'entre eux.
Elle se rappellait aussi que s'était la qu'elle avait acheté sa chouette, cette chouette qui ne pouvait pas voller. C'etait avec un ellan de pitié que Lilou avait opter pour Paillotte, une petie chouette blanche avec un ventre rond, espérant lui donner une vie aussi heureuse qu'un oiseau qui pourrait voller de ses propres ailes. Elle avait réussit a la dresser avec douceur et Paillotte et Lilou étaient devenu inséparrables.

Pour Lilou, cette boutique était si famillière, elle se sentait chez elle...