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 Gracieusement tapi dans le noir... et les fientes. [Lynn]
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MessageSujet: Gracieusement tapi dans le noir... et les fientes. [Lynn]   Gracieusement tapi dans le noir... et les fientes. [Lynn] EmptyMar 5 Jan - 5:01:07



    « Non, mais Orion. T’es bête. T’as fait que dire la vérité à cette Carrow. Elle avait qu’à pas accorder cinquante points à cette agace de Serpentard. Points que tu méritais, puisque ta réponse était parfaite, évidemment. C’juste parce que t’es un Bleu, et qu’ils sont pro-Verts, alors… »

    « J’sais bien Leo. C’juste que je me suis laissé emporter. Et puis, c’est MOI le préfet des Serdaigles. Me faire destituer de cette façon, c’était honteux. Honteux, j’te dis. »

    « Oh, c’pas si grave. Certes, t’es plus préfet, mais t’es quand même le meilleur. Qui pourrait te dépasser et violer l’immuabilité de ta parfaite parfaititude ? C’pas ce petit Bovier – Bower, t’es sûr ? – qui va te voler ton badge. L’année prochaine, tu vas le récupérer, c’est sûr. J’t’le dis. »


    Contractant ses ailes, Orion s’éleva rapidement de la frêle cime de l’érable sur lequel il était posé avec Leo, son hibou. Depuis quelques mois, sa méfiance avait pris des proportions inquiétantes, ayant beaucoup de difficulté à accorder sa confiance aux autres. En effet, avec le nouveau régime de terreur à l’école, chaque parole pouvait être captée par un autre élève et, hors du contexte initial, interprétée sous un angle différent, pouvant presque devenir une arme. Avec un peu d’imagination, on pouvait tout transformer en une honteuse propagande anti-sorcier ou un complot envers la nouvelle administration. Au moins, avec Leo, il était certain d’être protégé de ce type de revirement. Certes, quelques hiboux appartenant à des élèves du château pourraient les entendre, mais possédant peu de moyens de communiquer les informations entendues à leur propriétaire, Orion courrait peu de risques. À moins qu’il y ait un autre animagus oiseau dans l’école ? Non, impossible. Déjà qu’il y avait lui et Cyan’, c’était peu probable que d’autres élèves aient découvert ce type de pouvoir. Et, même s’il en existait d’autres, la probabilité qu’ils possèdent des capacités animales similaires aux siennes était presque nulle.

    S’élevant lentement au-dessus de la forêt interdite, il s’envola avec aisance vers le sommet de la tour des Serdaigles. Il se dirigea vers la fenêtre de son dortoir, qu’il avait laissée ouverte avant sa sortie clandestine, afin de pouvoir entrer à nouveau dans le château. Cependant, l’habile bâton qu’il avait placé pour s’assurer de l’ouverture de la fenêtre n’était plus là. Mathias, ou un autre garçon du dortoir, avait dû l’enlever, réveillé par la brise hivernale. Évidemment, il aurait dû trouver un autre moyen pour entrer ; généralement, ouvrir les fenêtres en plein mois de janvier n’est pas un réflexe particulièrement naturel. N’osant pas cogner afin d’attirer l’attention d’un de ses partenaires de dortoir, il dû se résoudre à pénétrer dans le château par la seule entrée accessible ; le toit de la volière. En effet, percé de plusieurs ouvertures permettant aux hiboux des étudiants de venir livrer leurs lettres au château, celles-ci pourraient lui permettre d’entrer en toute sécurité. Il devrait seulement faire honteusement attention en retournant dans son dortoir. À trois heures du matin, s’il se faisait prendre par le concierge ou par un professeur, il était fait. Surtout qu’il n’était plus préfet, alors il ne pourrait utiliser l’excuse passable d’une ronde nocturne à la suite de la perception d’un bruit peu commun dans le château.

    Quittant la pénombre de l’extérieur, il se posa doucement sur le rebord d’une des ouvertures adjacente à la volière, tout en vérifiant que l’entrée était libre. Leo somnolait déjà sur son perchoir, près du hibou de sa sœur. Choisissant un endroit peu abondant en fientes, il reprit sa forme humaine. Depuis sa terrible rencontre avec un épouvantard ainsi que ses nombreux cauchemars relatifs au sujet, il était particulièrement réticent à utiliser ses dons d’animagus, comme il craignait la perte de ses capacités humaines en restant prisonnier de sa forme animale. Les paroles de la créature résonnaient encore parfois dans sa mémoire, accentuant son sentiment d’infériorité dû aux récents événements. Peut-être n’était-il vraiment qu’un nul ? Un bon-à-rien. Puisque, si cette image de perfection et de confiance qu’il projetait sans cesse n’était qu’une vaine illusion, qui était-il vraiment ? Le long processus préalable à la révélation de son animae l’avait amené à comprendre que ce comportement n’était qu’une barrière naturelle qu’il s’était créé afin de se protéger des gens qui voulaient lui nuire. Il cherchait à protéger son cœur, à protéger ses défauts puisque, dans le clan O’Neill, ceux-ci sont un synonyme d’échec. Voulait-il être un échec pour sa famille ? Amener de la honte à celle-ci en priorisant son pauvre bien-être personnel ? Pff. Quel égoïsme. Heureusement, Orion n’était pas comme ça. Il s’était comporté comme il le devait, conjointement à la volonté de ses parents et à leur désir de réussite. Cependant, il ne savait toujours pas qui il était, et les événements survenant présentement dans le monde magique ne l’aidaient pas à se concentrer sur ce qu’il voulait vraiment faire.

    Surtout qu’il y avait toujours Isaac.

    Ah, Isaac. Il l’avait tant troublé. Il l’avait troublé comme jamais aucune autre personne au monde ne l’avait troublé, faisant naître des sentiments encore inconnu dans le cœur d’Orion. Des sentiments qu’il n’avait jamais ressentis avec Knakii, ou même avec Cyan’. Était-il… amoureux ? Non, c’était ridicule. Isaac était un garçon. C’était malsain et impossible, tout simplement. Ces émotions ne devaient être que des manifestations secondaires de cette espèce de défi entre les deux ex-préfets. De toute façon, ce n’était qu’une agace efféminée. Qu’est-ce qu’on dirait de lui ?
    Depuis des mois, pour vaincre son malaise et faire taire ses « sentiments » envers le Serpent, il l’évitait, tout simplement. Il voulait être normal. Mais encore, qu’est-ce qui était normal ? Maintenir une relation avec une fille de deux ans son aînée, avec laquelle il n’avait pas communiqué depuis plus de six mois, prêchant ardemment qu’il l’aimait et qu’il devait lui rester fidèle, dans le futile but de faire taire ses démons intérieurs ? Évidemment…


    ** Bon Dieu, Orion ! Ressaisis-toi. T’es un Perfect Prefect et tu le resteras, c’tout. ‘Faut pas pousser Merlin dans les orties, non plus. Certes, ton badge a été temporairement transféré à un inconnu bas-de-gamme parce qu’ils avaient peur de ton esprit inquisiteur, qui aurait pu leur causer trop de tort dans le futur, en lien avec leur terrible plan visant la conquête du monde, évidemment. **
    * T’as raison Gustave ! Ils voulaient m’éloigner puisque mon intelligence divine aurait contrecarré leurs machiavéliques visions. T’vas voir, j’vais leur montrer c’qu’un O’Neill vaut ! C’pas ce handicap temporaire qui va me démotiver. Oh, ça non. *


    N’osant pas allumer sa baguette, craignant de se faire ainsi repérer, il essaya de se diriger dans le noir. Certes, il pourrait prendre sa forme animale à nouveau, afin de profiter de la vue accrue des oiseaux, mais il lui serait plus difficile d’évoluer dans l’école avec ses ailes, et s’il essayait de se déplacer avec ses pattes, il serait encore entrain de marcher vers son dortoir à Pâques. S’appuyant sur un perchoir vide, il entreprit un mouvement vers la porte, mais, malheureusement, il glissa dans une fiente fraîche, s’écroulant joliment sur le sol dans un bruit sourd. Orion essaya de reprendre son calme, mais un léger craquement, venant de l’escalier, le déstabilisa. Quelqu’un approchait. Il se concentra, cherchant à prendre sa forme animale, mais son niveau de stress était tellement élevé qu’il en était incapable. Fermant les yeux dans le vain espoir de disparaître soudainement, il arrêta de respirer et de bouger, tapi dans la fine couche de paille remplie de fientes qui reposait sur le sol.
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  • Lynn Bower
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MessageSujet: Re: Gracieusement tapi dans le noir... et les fientes. [Lynn]   Gracieusement tapi dans le noir... et les fientes. [Lynn] EmptyMar 5 Jan - 19:44:11

Lynn replaça une longue mèche de cheveux noirs derrière son oreille en barrant le dernier devoir de sa liste. Poussant un soupir de soulagement elle se laissa aller sur sa chaise, la tête en arrière se massant légèrement les tempes. Elle avait passée toute la soirée et une bonne partie de son après-midi à finir ses devoirs. On les surchargeait de travail, sûrement pour ne pas qu'ils aient le temps de penser à tous les changements horribles qui intervenaient à Poudlard. Et ça marchait... cela faisait longtemps que Lynn ne s'était pas penchée sur la question. Toute à son bonheur, à sa nouvelle vie, à ses amis et à ses études, peut-être préférait-elle finalement ne pas y penser.

Son regard se posa sur son agenda et elle se rendit compte que cela faisait déjà plusieurs semaines qu'elle n'avait pas pris de nouvelles de sa petite soeur. Après l'avoir arrachée à la garde de leur mangemort de frère, Lynn avait mis sa petite soeur en sécurité au sein d'une famille moldue aimante à laquelle la magie n'était pas étrangère et elle les avait protégé en devenant leur gardien du secret. Cette décision n'avait pas été facile à prendre mais la jolie lionne savait que c'était la seule chose à faire.
Aïlin, lui, ne l'avait pas supporté... il ne lui pardonnerait jamais... malgré l'amour immense qu'elle lui portait elle avait du se résigner à endurer son silence et son mépris. Il la détestait... tout s'était compliqué depuis qu'il avait tué leur père pour la protéger... plus jamais les choses n'avaient été les mêmes... et alors que les choses auraient pu s'améliorer maintenant qu'ils étaient libéré du joug de leur père, elle avait décidé, de son plein gré, de rester au Manoir pour s'occupée de Léan, en attendant de pouvoir la sauver.... Aïlin s'était sentit trahi... et son année loin de Poudlard avait définitivement brisé leur relation si proche et si complice....

Secouant la tête pour chasser ces horribles pensées, Lynn se redressa et écrivit rapidement un long parchemin adressé à la famille d'accueil de sa soeur.

Il lui aurait été impossible de poster cela en journée tant les allers et venus du courrier étaient surveillés. Mais Lynn s'était offert récemment une chouette effraie répondant au nom d'Aves et la nuit était propice à leurs échanges. Il fallait simplement qu'elle redouble de prudence quand elle se rendait jusqu'à la volière. Par chance, à cette heure avancée, la salle commune était déserte, le feu mourrait petit à petit dans la cheminée et la dernière ronde des Préfets venaient de se terminer, elle avait donc plus de temps qu'il lui en fallait pour faire l'aller-retour.

Glissant le parchemin dans sa poche, Lynn laissa en plan ses affaires et osa déranger le portrait de la grosse dame qui grogna un avertissement menaçant. La jolie lionne l'ignora superbement et prit discrètement la direction de la volière. Poudlard la nuit, surtout en ces temps troublés, n'était pas vraiment très rassurant et Lynn mit un temps record à arriver en haut des escaliers. Elle n'entendit pas le bruit sourd qui précéda le grincement de la dernière marche mais se figea et étouffa un cri en ouvrant la porte et en découvrant une silhouette sur le sol.


"Ho par Merlin..."

Sa première réaction fut de prendre la fuite mais elle se contrôla et parvint à ne pas bouger.

Elle savait qu'elle n'avait rien à faire ici... mais visiblement, lui non plus...

Il était étalé par terre, les yeux fermés, sans bouger d'un millimètre et elle comprit qu'il avait dû avoir aussi peur qu'elle...:


"Je suis désolée... je pensais qu'il n'y avait personne...je sais que je ne devrais pas être là mais...."

Elle s'interrompit un peu mal à l'aise et se rapprocha pour lui tendre timidement la main afin de l'aider à se relever:

"Ca va ? Tu ne t'es pas fait mal...?" Demanda-t-elle d'une voix douce où percait une sincère inquiétude.
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MessageSujet: Re: Gracieusement tapi dans le noir... et les fientes. [Lynn]   Gracieusement tapi dans le noir... et les fientes. [Lynn] EmptySam 9 Jan - 5:07:58



    * Disparaît. Disparaît. Allez, Orion. C’pas compliqué. J’suis un oiseau. J’suis un oiseau. Je suis un oiseau. Dis Gustave, j’suis un oiseau ?! ._. *
    ** Nan, cher. T’devrais arrêter d’stresser autant, par contre. Le claquement de tes dents doit être assez puissant pour alerter tout le château. P’têt si tu te caches dans le foin ? Certes, il est plein de fientes, mais c’toujours mieux qu’une retenue. **


    Pourquoi cette stupide fenêtre avait-elle été fermée ? Il ne devait pas se faire attraper. Il ne pouvait pas, tout simplement. Comment pourrait-il continuer à nourrir l’espoir de retrouver son badge de préfet, dans cette honteuse situation ? Il aurait dû rester dehors, ou au moins demeurer sous sa forme animale et dormir ici, au chaud dans la volière. Il avait été stupide, littéralement. Toujours étendu sur le sol, il gardait ses yeux fermés, essayant toujours de vider son esprit, mais son stress relatif à toutes les conséquences possibles de cette escapade nocturne emplissaient inlassablement ses pensées, l’empêchant d’obtenir la concentration nécessaire à sa transformation. Il était fait… Les pas se rapprochaient. Ne croyant plus à l’immuabilité de sa jolie cachette, même avec l’obscurité de la nuit, il ferma davantage les yeux, serrant, dans ses poings, quelques brindilles du foin qui reposait sur le sol, comme si le fait d’appliquer une certaine force sur son propre corps causerait sa disparition. Surtout qu’il était trop tard pour changer d’endroit ou de position, tant les bruits de pas étaient proches. Il ne lui restait plus qu’à espérer passer inaperçu, ou que la personne de l’autre côté de la porte décide de ne pas entrer dans la volière. Dans les deux cas, c’était peine perdue.

    La porte s’ouvrit. Les yeux toujours résolument fermés, il n’osait les ouvrir, refusant d’accepter son châtiment en croisant le froid regard d’un des Carrow ou de Rusard. Puisque, évidemment, quel élève serait assez stupide pour se promener dans les couloirs pendant la nuit, en étant parfaitement au courant des horribles retenues prodiguées par la petite dodue ? Même les préfets avaient terminé leurs rondes depuis des heures. Assurément, qu’importe la personne qui se trouvait devant lui, il était en position d’infériorité. Cependant, comme si ses audacieuses prières avaient été exaucées, il entendit un chuchotement. Un chuchotement. Pourquoi un professeur lui chuchoterait-il quelque chose ? C’était insensé. Bien trop content de trouver un élève en faute, surtout à cette heure, cette réaction était, évidemment, peu commune. Notamment, les professeurs en faveur de la nouvelle administration profiteraient de l’opportunité pour hurler leur contentement et n’hésiteraient pas appliquer les viles techniques de punition approuvées par ceux-ci. Ouvrant légèrement les yeux, il constata effectivement la présence d’une personne devant lui. Heureusement, par les courbes qu’il apercevait, il pouvait affirmer, sans aucun doute, que ce n’était pas la jolie silhouette de la grosse Carrow. Ouff.


    Quelques secondes plus tard, une gracile main apparut près de son visage. Hésitant à faire confiance à celle-ci, ne sachant qui était sa propriétaire, il se releva légèrement sur ses coudes alors que la fille lui affirma que, de toute façon, elle ne devrait pas être là. Était-ce un piège ? Probablement pas. Aucun professeur n’aurait consciemment ce comportement puisqu’ils n’auraient pas à justifier leur présence dans les couloirs durant la nuit. Si elle cherchait à le tromper, il pourrait en faire autant. Posant son regard sur celle-ci, il accepta la main qu’elle lui tendait, se relevant avec peine, cherchant à éviter tout contact avec les fientes de hiboux qui traînaient près de lui. D’une timide voix, l’inconnue lui demanda s’il s’était fait mal.

    « Non… Non, je vais bien. Merci. », lui répondit Orion, lâchant doucement sa main afin de s’ébouriffer timidement les cheveux. « Je… J’m’étais simplement endormi. Si. C’est bête, inh? J’envoyais une lettre à… à ma grand-mère. Évidemment. Et puis, j’me suis élégamment allongé sur ce confortable f-… foin, plein de fientes. », ajouta-t-il dans un souffle, légèrement troublé par sa présence.

    Le cœur battant toujours la chamade à la suite de son stress précédant l’entrée de la fille dans la volière, il avait senti le besoin de se justifier. Maintenant qu’il savait qu’il n’était pas en présence d’un professeur, sa priorité était, bien évidemment, de préserver secrète son identité d’animagus. C’aurait été stupide de prétendre être subtilement entré dans la volière quelques secondes avant elle puisque, si c’était vrai, elle l’aurait probablement aperçu. Ainsi était née cette fantasque idée. Il dormait, tout simplement. Certes, c’était stupide, mais considérant la situation, c’était parfaitement logique et c’était tout ce qu’il avait à sa disposition.

    « Et pii’, qu’est-ce que TU fais ici… ? Désobéir, c'est le mal. Si, si.», lança Orion, dans un chuchotement légèrement plus inquisiteur que précédemment, rejetant habilement le sujet de la conversation sur l’autre.

    Pas question de lui révéler son identité immédiatement. En ce moment, le noir était son allié. Quoique, lorsque le temps serait venu de s’évader habilement de la volière, l’inconnue deviendrait probablement une alliée plus vitale que cette simple obscurité, facilement vaincue par un sortilège de première année.
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  • Lynn Bower
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MessageSujet: Re: Gracieusement tapi dans le noir... et les fientes. [Lynn]   Gracieusement tapi dans le noir... et les fientes. [Lynn] EmptyMer 24 Fév - 14:07:58

Le garçon semblait particulièrement mal à l'aise lorsqu'il accepta sa main pour se relever. Alors qu'elle lui demandait, d'une voix inquiète, s'il allait bien, il acquiesça et inventa une histoire rancobolesque pour expliquer sa présence. Alors il s'était endormi dans les fientes ? Lynn ne put s'empêcher de sourire. Elle comprenait qu'il cherche à trouver une explication mais il aurait pu trouver mieux.

"Je vois... Bien sûr." Acquiesça-t-elle, ne souhaitant pas le contrarier. "J'espère que tu as bien dormi..." ajouta-t-elle avec un sourire.

Puis, contre toute attente, il lui demanda ce qu'Elle faisait là. Elle le dévisagea avec surprise et se mit à rire:


"Quelque chose dans le même genre... je venais envoyer une lettre..."

Elle soupira, ne sachant pas si elle devait lui avouer la véritable raison de sa présence. Après tout, il violait lui aussi le règlement.

"Et... j'aurais aimé que personne ne le sache.." murmura-t-elle en lui montrant la missive qu'elle avait encore dans la main. "J'aurais bien plus d'ennuis que tu ne peux l'imaginer si quelqu'un venait à l'apprendre."

Après tout, son nom suffisait à justifier ses craintes. Elle était la soeur en cavale d'un des sorciers les plus proche du seigneur des ténèbres et d'un autre progressant au sein du ministère corrompu avec une aisance frolant l'indécense. Sa vie et celle de sa petite soeur seraient vraiment en danger si on interceptait son courrier.

"Je te propose un marché... je ne t'ai pas vu, et tu ne m'as pas vue... qu'est-ce que tu en dis ?"
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