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 Et toi à quoi tu joues? [PV Nabil Hastet]
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MessageSujet: Et toi à quoi tu joues? [PV Nabil Hastet]   Et toi à quoi tu joues? [PV Nabil Hastet] EmptySam 27 Fév - 1:57:40

[Pour ceux qui ne connaissent pas la -oh très mauvaise- référence -hideuse en fait-, il faut que vous alliez voir ici... enfin là quoi. -à vos risques et périls- pour comprendre de quoi il en retourne -et prier pour que vos neurones y survivent-
Nab', je m'excuse, le début est un peu long, mais je ferai plus court dans les messages suivant, c'est juste pour poser la situation ! ]

Mon nom, c'est Lacey Hawkesworth et je suis un sorcier. Le corps à corps pour moi maintenant, it's over, c'est fini. Maintenant, je lance des sorts powerful, puissants. Si tu me cherches trop, je te transforme en sheep... un mouton ! Parce qu'on est tous un peu mouton, tu sais... Je suis Lacey Hawkesworth, je suis un sorcier et toi, à quoi tu joues?

Est-ce que cette introduction à la première personne singulier du présent de l'indicatif est totalement décalée par rapport à notre présent sujet, sans oublier d'être en désaccord criant avec les règles d'écriture exigées? Est-ce en plus, que l'insertion sauvage de termes barbares à la forte consonance anglaise, a forciori, encore pire qu'au premier abord, traduirait une moquerie quelconque à l'égard de l'oeil perdu, hagard d'u lectorat potentiel? Est-ce qu'enfin tout ce binns a un quelconque rapport avec la situation? Et bien oui, qu'on se le dise, mesdames et messieurs tout cela n'avait rien de gratuit ! … Et pour un peu plus de justesse, l'on pourrait soulever le fait qu'il y avait là, dans ce second paragraphe, quatre questions en trois phrases, et que si l'on voulait y répondre dans l'ordre, les réponses seraient : non, oui, non et enfin oui !

Revenons-en à nos moutons.

Fumer comme un sapeur n'aidait pas la splendide voix de Lacey à adopter un timbre plus aimable, doucereux, qui forcerait à la confidence, inspirant la confiance au premier péquin venu. Soit. Il s'était fait à l'idée et avait développé d'autres armes que l'art délicat du passage de pommade. Quelques tatanes, un genou qui traine, les gros yeux et un air à faire pleurer les bébés obtenaient un résultat similaire, souvent même plus rapidement, avec extra sur le menu « sans vérité arrangée obligatoire pour ne pas vexer l'interlocuteur ». C'était que quand il vous manquait deux incisives et une pré-molaire, ça poussait fort joliment à la confidence, apprenait la mesure, incitait à la paix et au retour au calme. Au final, tout pour que ce grand con garde ses quatre membres sur lui, sans qu'il se sente obligé de faire une distribution gracieuse !

Ça, c'était le bon vieux temps. La glorieuse époque où l'on étalait les gens sur la table, au milieu des débris de verre et des restes de repas et où l'on jouait à qui gueulait et tapait le plus fort. Lacey laissa échapper un soupir rêveur, tellement emprunt de nostalgie qu'il aurait pu arracher une petite larme à la dame sur la table au fond au droite, derrière le type en costume violet qui grattait une tache de graisse sur sa chemise, ne faisant que l'étaler avec brio et maestria, tous deux italiens, fort charmant au demeurant. Levant la main, le sorcier donna un petit coup de baguette pour faire sortir quelques étincelles orangées et faire revenir Alizé dans le périmètre.

La pauvrette ne ressemblait à présent plus vraiment à un mouton, Lacey lui lança aimablement une feuille de chou pour la distraire. La créature l'ignora superbement et repartit à sa énième tentative pour se faire la malle, comme si la compagnie de l'auror l'indisposait. Loin de se décourager, il fit revenir la bête d'un autre coup de baguette et l'affubla d'un horrible nœud en taffetas en guise de punition, gros chou vert fluo, avant de tirer la grimace. Merlin ce que c'était laid. Il fallait dire qu'un mouton à l'épais lainage vieux rose, parsemé de tâches de couleurs diverses, ainsi que d'élégants élastiques à cheveux pour faire des couettes sur différentes parties de la bestiole, le tout accompagné d'un ruban vert autour du cou, cela avait de quoi faire saigner les yeux de plus d'un honnête passant. Lacey lui ajouta un petit chapeau de fête bleu avec des petits vifs d'or qui volaient dessus pour compléter la panoplie.

Ce qu'elle était belle, Alizé. La preuve en était que plus d'une personne s'était arrêtée pour contempler le sinistre – l'animal, pardon-, se demandant probablement de quelle ménagerie magique pouvait-elle bien sortir. Les autres, attablés depuis plus longtemps connaissaient la réponse. Réponse fort simple, puisqu'elle tenait en ces quelques termes « Auror, faites pas chier et restez à vos places. » . C'était en tout cas ce que l'honorable sorcier avait répondu au patron de l'établissement et à quelques clients qui n'avaient rien trouvé de mieux que de venir protester. "Obstruction à l'enquête !" Aurait-il hurlé s'il avait été de mauvais poil. Au lieu de ça, il avait opté pour demander au dit-patron de lui dégoter une belle laitue, ce que l'homme s'était empressé de faire.

Arrivé à ce point, une question persistait et l'on pouvait aisément se demander de quoi retournait toute cette histoire. Pour cela, il fallait commencer par revenir une heure plus tôt environ, où Alizé s'appelait encore Irwin Jeggurson, membre du service de recensement au ministère de la magie, qui pour les biens d'une enquête interne avait cru bon de coopérer et d'accepter de prendre rendez vous avec l'auror Lacey Hawkesworth. Ce dernier avait fort bien commencé sa journée et s'était acheminé d'excellente humeur au petit café du chemin de traverse, il s'était assis avec un sourire, avait serré la main d'Irwin, lui avait même demandé comment il se portait. Irwin lui avait répondu « comme un charme », le tout avec le ton un peu pète-sec que seuls les fonctionnaires, peu habitués à voir la lumière du soleil et à renifler l'odeur des rues et du tout-Londres, possédaient. Lacey ne lui en avait pas tenu rigueur, et tout se passait bien jusqu'à ce que le monsieur ne devienne grossier, et sans le concours à aucun moment du modeste auror. Lequel était resté la courtoisie même ! Le ton était monté, et le sieur Irwin s'était permis des propos blessants à l'encontre du pauvre fonctionnaire qu'était Lacey. La suite avait quelque peu dérapé.

Un souvenir cuisant de juin, où un mangemort l'avait privé durablement de l'utilisation de sa main droite, l'avait gardé d'en venir à son habituelle technique de l'étalage sur la table. C'était que pour ce remarquable tour de force, il fallait les deux bras ! Lacey s'était donc retrouvé coincé : il ne pouvait décemment se laisser humilier par un type qui, à même pas trente ans, était déjà plus qu'à moitié dégarni par le manque de sport et l'absence d'alimentation saine. Avait-on idée d'afficher ainsi sa calvitie aux yeux du monde? Il avait serré les dents, tenté de se tenir tranquille jusqu'à ce que l'autre lui tienne les propos qui fâchent : « Et vous monsieur, vous n'êtes qu'un toutou du ministère, un vulgaire cabot! ». Etait-ce une façon de répondre aux gens?! N'apprenait-on plus la politesse aux nouvelles générations? Tout ça parce que Lacey avait pu égarer quelques mots en sous-entendant plus ou moins... plus que moins... que Monsieur Jeggurson était un mouton de ne pas avoir réfléchi et d'avoir passé sa liste de noms top secret au premier chien coiffé qui lui avait dit être envoyé par les hauts pontes du ministère. L'échange s'était fini par ce terme :


« Ben t'sais quoi mon gros lard, entre le cleb's et l'ovin obèse... dans ce genre d'affaires, c'est pas les gras du bide comme toi qui l'emporte. »

Un coup de baguette avait suivi l'aphorisme, et Irwin Jeggurson avait été rebaptisé Alizé. Même sous sa nouvelle forme, Alizé gardait une belle taille, mais avait par contre hérité d'une belle toison fournie, chose qui faisait dire au semi-irlandais que l'autre avait tout intérêt à rester sous cette forme. Le bureaucrate lui paraissait presque sympathique sous cette apparence.

Voilà où était rendue cette lamentable affaire, fort mal représentée par deux employés de la fonction public qui ne manquaient pas de faire mauvaise presse à leur profession respective. Lacey soupira à nouveau, jambes croisées sous la table et un tantinet avachi dans sa chaise. Il jeta un nouvelle feuille de salade.
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MessageSujet: Re: Et toi à quoi tu joues? [PV Nabil Hastet]   Et toi à quoi tu joues? [PV Nabil Hastet] EmptySam 27 Fév - 19:54:52

L'appartement de Nabil était celui d'un célibataire perdu dans ses passions. Sur le parquet trainait des paquets des feuilles éparses, comme des grandes flaques de savoir. Nabil passa sa main sur son visage au teint plus brun que la moyenne des anglais. Il tourna dans son lit et posa la main sur sa table de nuit pour attraper ses lunettes. Il se redressera, enfila ses lunettes et regarda l'heure. Il avait cours dans deux heures. Il aurait bien séché, tiens. Si un crétin lui parlait encore de la loi de l'équivalence, il les laissait pourrir sur leurs bureaux la prochaine fois avec un devoir surveillé par un pion.
Il se frotta les cheveux pour les décoiffer, ses boucles noirs encadrait son visage fin et se leva, dehors le temps était mauvais. Les rideaux de lin blancs restèrent à demi fermés, filtrant un temps gris et froid avec difficulté. Le sorcier fixa une masse bougeant dans la cuisine, il se leva, mit rapidement un tee shirt et se dirigea vers la forme mouvante.

« Oh. Oui. Le cendrier. »

Il fixa le labrador face à lui et se remémora avec une légère grimace la soirée précédente où la grippe avait décidée de lui faire voir la vie à travers un filtre de couleur tissu écossais. Mais grâce au remèdes magiques et une bonne nuit de sommeil, il n'y avait plus de soucis. Sinon le chien au milieu de sa cuisine et un rêve étrange. Il avait eu l'étrange idée de soigner l'une de ses élève selon les décoctions de Thadeus, son collègue en Magie Noire. Pour cela, il avait besoin d'ingrédients, il avait alors décidé de métamorphoser sa classe entière en différents animaux et différentes plantes nécessaires à la mixture. Il s'était réveillé alors qu'il essayait d'expliquer à Altaïr que le baobab au fond de l'amphithéâtre était bien un élève.
Bref.

Il rendit au cendrier son statut inanimé et se prépara du café. Il n'avait cours que le matin. Peut être pourrait-il se faire une petite faveur en passant l'après midi à bouquiner quelques théories alchimiques à la Bibliothèque Magique de Grande Bretagne ainsi qu'en apercevant la sympathique et maladroite stagiaire.

Il fut un peu dépité de trouver le département où il voulait se rendre fermé pour un « archivage ». Il resta extérieurement très calme, le seul symptôme de sa déception fut un léger mouvement de lèvre. Il resta un moment à errer parmi les autres rayons de cette énorme ruche à livres. Que faire à présent ? Rentrer ? Cela ne lui disait rien. Il passa instinctivement parmi les manuel de métamorphoses et en emprunta deux ou trois. Il descendit dans les rues de Londres en suite, les mains dans les poches, le sac en bandoulière. L'ambiance changea du tout au tout lorsqu'il pénetra dans le Chaudron Baveux, et cela lui fit esquisser un sourire. Ce qu'il paraissait Moldu parmi tout ces sorciers en robes. Il continua jusqu'au Chemin de Traverse et se mit à parcourir l'avenue de long en large sans idée particulière en tête. Il perçu quelques chuchotements à son propos de la part d'un groupe d'élève de l'UMA sans en comprendre le sens. Il bifurqua vers un café-bar quelconque, histoire de profiter de la chaleur de l'endroit pour bouquiner les bouquins -surement très mauvais- qu'il venait d'emprunter.

Il ne fut pas surpris de voir un mouton atroce au milieu de la pièce, il ne fut pas surpris de voir un homme balancer à ce mouton des feuilles de salade. Il détourna le regard du spectacle qui captivait pas mal des personnes présentes. Une certaine lassitude des tour de passe-passe dans ce genre. L'habitude. Il trouva une table libre, traversa la scène et s'y installa.

Mais il n'y a pas plus mauvais bête qu'un mouton. Surtout un mouton fonctionnaire. Le face à face, qui n'en fut pas vraiment un, puisque le seul à accorder un regard à l'autre était le mouton envers Nabil. Ce face à face dura à peine quelques secondes, le temps qu'il finisse sa feuille de salade et décide de s'attaquer aux manuels de métamorphose. Car il faut savoir qu'un mouton, ça mange un peu de tout. Et le papier, c'est une petite friandise pour notre ami à poil frisés. Les yeux gris de l'apprenti alchimiste et du sorcier spécialiste des métamorphoses devinrent froids. Il regarda l'immondice, le tas d'ordures à l'ordre biologique chamboulé mordre dans la couverture de cuir et filer des coups de patte pour ouvrir l'ouvrage. Dire qu'un mouton, ça ne sait même pas lire.

Il tapota sur la table avec sa baguette magique et la pointa vers la tête du truc. Cela se passa très rapidement, le Capriné fut projeté en arrière. Son museau se transforma en bec, sa laine devint plume, ses sabots arrière furent serres. Du brun coula contre le blanc pelage. Il devint minuscule, si minuscule que Nabil pris un verre sur la table où était avachis l'auror et le retourna sur le moineau encore sonné de sa métamorphose. Il ramassa le grimoire bien abimé et fixa Lacey. Il n'y avait aucun sentiment dans son regard, il le regarda avec une neutralité non feinte, ce mec, il s'en foutait. Qui il était, sa vie, ses motivations, sa copine,son boulot, ses principes. Son air de grand con et ses chaussures.

D'ailleurs, il en était à se demander pourquoi il le regardait.

L'oiseau frappait contre le verre pour essayer d'en sortir et lui, il avait ses yeux gris plongés sans but dans ceux du dresseur de fauve.


« Les clown dans votre genre, on les trouve pas dans les cirques d'ordinaire ? »

Être franche, c'est une solution comme une autre. Il posa son livre sur la table et entreprit d'allumer une cigarette.
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MessageSujet: Re: Et toi à quoi tu joues? [PV Nabil Hastet]   Et toi à quoi tu joues? [PV Nabil Hastet] EmptyMer 3 Mar - 14:58:14

Du point de vue la psychologie, l'on reconnaissait plusieurs types de communication, qui se déterminait par la réponse de l'individu à une information donnée. L'exemple moldu couramment donné était « le feu est vert. » et l'on attendait la réaction de la personne au volant. Les réactions étaient diverses, de la personne qui disait simplement « merci », à celle qui choisissait l'option de considérer la phrase comme un ordre et avançait gentiment, à celle qui s'énervait que l'on se permette de parler alors qu'il était au volant. Venant aussi la catégorie de ceux qui n'aimaient pas qu'on les dérange pour des choses qu'ils avaient vu. Cette dernière appartenait à la même catégorie que celle des énervées et entrait dans ce qu'on l'appelait : la sur-communication. C'était aussi dans cela que l'on classerait le professeur Hastet s'il y avait besoin de le classer médicalement dans l'une ou l'autre des catégories décrites.

Néanmoins, Lacey n'avait pas la moindre formation psychologique ou médicale et ses sorts de soin étaient la pire chose depuis l'invention de la sucette au sang. Il ne pouvait donc décemment par qualifier l'homme qui venait de s'approcher de sa table pour lui signifier un mécontentement légitime devant la brutalisation vulgaire et inutile d'un pauvre manuel de métamorphose qui ne lui en avait pas demandé autant. C'était que la vie était injuste avec les livres, c'était comme les boites aux lettres : les malheureux ne pouvaient pas encore porter plainte contre les ouvrages qu'on leur faisait subir. Après tout, avait-on la moindre idée de savoir si le livre avait envie qu'on l'ouvre, qu'on le caresse, qu'on le renifle et que l'on lise en lui ses moindres secrets? Avait-on demandé au livre s'il désirait ainsi être pillé, pressé de toute sa substance? Non, et bien, il fallait le dire, personne ne réfléchissait jamais au mal que l'on pouvait faire à un bouquin en ne le considérant que comme un objet. Cela ne vous aurait-il pas fait horriblement mal d'être traité ainsi?

Laissant le supplice littéraire dans un coin de son esprit et la perspective nouvelle d'acheter bon nombre d'entre eux pour les protéger des yeux et des mains emplis de convoitise du grand public, il s'intéressa plutôt à ce qui était arrivée à son mouton de témoin, au sens propre comme au figuré. Sans répondre à Nabil, il tapota de sa baguette sur le verre qui contenait le moineau.


« Non, mais tu me causes correctement où je vais te rendre le port du dentier obligatoire avant l'heure. Le tout dit avec un grand sourire et un air avenant, avant qu'il ne marque une pause de quelques secondes avant d'ajouter : Enfin non, ça c'est juste si mon témoin s'envole à cause de tes pitreries en métamorphose. »

Il aurait pu répondre plus aimablement, mais il n'avait guère envie, surtout quand on lui transformait sa magnifique oeuvre d'art en créature ridicule et marron. Lacey fit toutefois l'effort de se relever, histoire de vérifier si l'inconnu dépassait son mètre quatre vingt deux, plus deux -avec les talons de ses docs, soit un mètre quatre vingt quatre-. Il avait suivi Alizé des yeux sans se douter qu'elle finirait par dévorer le livre du sorcier inconnu. Irwin devait avoir voulu appeler à l'aide mais avait fini rattrapé par sa nature ovine. Il haussa les épaules avant d'ajouter :

« Ceci dit, 'chui désolé pour le bouquin, je peux faire quelque chose arranger ça? »

Encore une fois, si l'auror s'y était un peu connu en psychologie, il se serait félicité d'être lui aussi passé de la sur-communication à la communication tout court. Il pointa baguette sur le verre pour le faire sauter et lança un nouveau sort sur le fonctionnaire-désormais-moineau pour le faire changer de forme. Un oiseau était trop dangereux, c'était le risque de voir Irwin s'envoler, se retrouver dans un lieu insolite, ou pire, se retransformer en plein milieu de son vol et de se tuer ainsi. Cela lui aurait fait une vraiment trop mauvaise pub d'avoir tué un pauvre imbécile pour une métamorphose dont il n'était même pas l'auteur. Il regarda sans émotion les plumes tomber sur le sol et le corps s'agrandir pour se couvrir d'écailles vertes et brunes, de larges pattes et une crête apparaissant sur la tête et sur le dos. Alizé était passée de mouton, à moineau pour se retrouver en iguane. C'était presque attendrissant.

Il la laissa au sol, l'animal allait mettre un moment à se remettre de ses émotions, même si Lacey ne pensait pas qu'un tour à Sainte Mangouste était nécessaire pour si peu. Il fixait Nabil et venait de tendre la main vers le grimoire abimé. Il pouvait s'occuper de la vraie victime de l'histoire -i.e : le livre-, maintenant qu'il était sûr que son témoin ne se ferait pas la malle, sauf erreur et découverte soudaine qu'une iguane pouvait dépasser mac1 sans jamais l'avoir montré précédemment.
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MessageSujet: Re: Et toi à quoi tu joues? [PV Nabil Hastet]   Et toi à quoi tu joues? [PV Nabil Hastet] EmptyLun 22 Mar - 22:09:26

Les mèches de Nabil tombaient devant ses yeux et ses lunettes, il les écarta avant d'allumer sa cigarette et en tira une bouffée. Pourquoi était-il tombé sur l'un des seul café contenant un mouton et un crétin s'amusant avec la métamorphose. Sa matière à lui, son graal, son leitmotiv, sa raison de vivre.
Non, là, il exagérait, il n'avait pas vraiment de raison de vivre, il se sentirais moins libre de faire un grand n'importe quoi de sa vie sentimentale et sociale. Derrière ses lunettes épaisses se cachait Nabil, derrière Nabil se cachait le chaos ordonné par la solitude. Il ne cherchait pas à attirer l'attention, elle venait à elle comme une énorme mouche sur un pot de miel. Il voulait vivre sa vie tranquillement, mais on lui annonçait, jour après jour, que tout sortes d'évènements était destinés à rendre sa calme vie en montagnes russes. Et pourtant, il n'y avait sans doute pas meilleur sorcier dans la distance vis à vis de la politique mangemorte.
Le Bien, le Mal et toutes ses conneries ne sont pas comparable à l'agréable goût de tabac qui empli son palais alors qu'il regarde par une fenêtre, café à la main. Du haut de son piédestal, Hastet observe. Un sourire s'esquisse sur ses lèvres tandis qu'il fixe les yeux de l'autre. Répond, qu'on en finisse.

Agression, dans un langage digne d'un vendeur de friperie. Nabil avait apparemment agressé un imbécile en manque d'autorité. La prochaine fois, il y aurait deux métamorphoses. Il regarda son oiseau. Pauvre humain, puisqu'il semblait que s'en était un. Le Maghrébin releva le nez sur les dires de l'auror.


« Mes pitreries en métamorphose... »


Il sembla d'un seul coup très fatigué. Il se savait bon en métamorphose, le fait que l'on voit toujours cette matière comme un jeu pour clown le dérangeait un brin. La plupart de ses imbéciles d'élèves ferait mieux de se mettre à la jonglerie et foutre la paix au caractériel égyptien. Si l'on considère le sinisme comme un trait de caractère.
L'idiot du village se mit debout, dépassant notre anti-héros de dix centimètres. Celui-ci, relativement blasé par la situation hésita à écraser sa cigarette contre le nez de Lacey. Au lieu de cela, un sourire se posa sur ses lèvres. Un de ses sourire qu'il ne fait pas bon avoir lorsqu'on cherche la confiance de l'autre. Les yeux un peu fermé, dans cette posture assez sympathique, les épaule décalée par rapport à la taille. Il attendait, bien installé dans cette position, la prochaine bêtise que lui dirait l'inconnu. Arranger le bouquin. Pourquoi pas.


« Vous pourriez essayer de lui mettre un dentier. Et ensuite, puisqu'il sera doté d'une bouche, on ira boire un café tous ensemble. »

Il regarda le grand dadet, il paraissait avoir son âge, mais Nabil faisait plus, sans doute par les traits un peu fatigué de son faciès. Il tira une chaise à lui et s'assit en face de l'auror.

« Mais puisque je préfère le réparer avec un bon vieux sort qu'avec un dentier, offrez donc un café à moi seul. Et nous serons quitte. »


Il tapota la table d'une main faisant tomber les cendres de sa cigarette sur le bois. Ignorant toute règle de convenance.
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