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 À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]
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  • James Kirkby
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MessageSujet: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyLun 26 Oct - 20:15:35

[Suite de ce topic]

L'air froid de la rue acheva de réveiller James, encore un peu ramolli après son contact brutal avec le mur du bar. Ragaillardi par cette fraîcheur, il remonta au maximum la fermeture de son blouson, tout en adressant un sourire à la jeune femme qui venait de se coller à lui. Il était entré dans ce bar avec la simple idée de noter dans son carnet les réflexions inspirées par une visite parmi les Moldus ; il en ressortait au bras d'une charmante créature, qui semblait se promettre autant de voluptés que lui-même. Ophelia l'avait à moitié assommé, avant de se mettre à le draguer ouvertement ; elle était plutôt belle femme, sympathique, et, tout comme James, ne disait pas non à une aventure sans lendemain : la femme parfaite. Enfin, presque parfaite : elle avait tout de même un défaut, et non des moindres. Pas un bec-de-lièvre ou une moustache à la Staline, non, quelque chose de pire... Elle était Auror. C'était moins moche qu'une moustache, mais pas forcément plus excitant. Dommage, songea James pour la dixième fois en coulant un regard en direction de sa compagne. Dommage, car elle était agréable, spirituelle, et tout à fait à son goût physiquement ; pourquoi gâcher ces qualités avec un métier aussi infâme ?

Ils étaient arrivés sur la place principale du village, presque déserte à cette heure. L'étudiant sentit le corps de la jeune femme se rapprocher encore, et ses doigts se mêler aux siens ; elle avait hâte, et lui aussi, d'ailleurs. Ils savaient exactement où ils allaient et ce qu'ils allaient y faire, et la route était trop longue pour deux jeunes gens électrisés par le désir.


-C'est là-bas, murmura James en montrant, au bout d'une rue, une enseigne lumineuse représentant un dragon bleu.

Instinctivement, tous deux pressèrent le pas, pressés de pouvoir concrétiser ce qu'ils s'étaient promis, à grand renfort de regards et de sous-entendus... Il y avait quelque temps que James n'avait pas couché avec une femme, et il avait hâte de retrouver ces sensations, si différentes de celles qu'il connaissait avec Grim. Il sentit une vague de chaleur monter en lui à cette pensée et, pour se calmer, essaya de renouer la conversation
:

-Vous avez vu comme tous ces pauvres gens étaient déçus de notre départ, Ophelia ?... Leur vie doit être bien triste...

Lorsqu'ils avaient quitté le bar, c'était tout juste si les clients et la serveuse n'avaient pas poussé un « ooooh » de déception. Tous avaient les yeux rivés sur le jeune couple, espérant visiblement qu'un spectacle réellement salace viendrait les distraire... Ils en avaient été pour leur argent. Les deux jeunes, après un échange rapide de baisers, avaient payé leurs consommations et quitté précipitamment les lieux pour aller s'offrir, les veinards, une nuit consacrée aux joies coupables de la chair. Et à en juger par les regards ardents qu'ils échangeaient, le spectacle vaudrait probablement le coup d'oeil... Manque de chance, le public n'était pas admis.

Ils étaient arrivés sous l'enseigne, qui les illumina un instant d'une étrange lumière bleue ; James ouvrit la porte, laissa la jeune femme entrer, concient que la galanterie faisait partie du jeu de la séduction, et alla réclamer une chambre confortable à l'employé. Ledit larbin les emmena immédiatement vers la chambre 4, une pièce de vastes proportions, propre, meublée avec une opulence de bon aloi : épais tapis, meubles de charme, lumières douces, ornée d'un bouquet de fleurs répandant un parfum léger. L'endroit idéal. James aida Ophelia à se débarrasser de son manteau, puis glissa un pourboire dans la main de l'employé, en lui demandant à voix basse de monter à boire, et de ne plus les déranger par la suite ; il s'excusa ensuite auprès d'Ophelia qui regardait négligemment par la fenêtre, et disparut dans la salle de bains pour y jeter un sort sur sa Marque des ténèbres, de quoi être tranquille vingt-quatre heures. En regagnant la chambre, il ôta son blouson, le jeta sur le portemanteau, et annonça d'une voix tranquille :


-Je suis à vos ordres, Miss.

Après une révérence de comédie, il s'avança vers sa compagne, et exécuta un baise-main qui se transforma en une série de baisers de plus en plus hauts sur le bras.


Dernière édition par James Kirkby le Lun 4 Jan - 10:42:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyMar 27 Oct - 4:00:22

Les yeux yeux bleus de la Grecque erraient ici et là, effleurant les différents immeubles du regard, s'arrêtant parfois sur une lumière qui attirait son attention ou encore sur le petit nuage de buée qui naissait entre ses lèvres et qui se perdait dans l'air mordant de la nuit. Elle ne voulait pas faire la petite demoiselle délicate qui n'arrivait pas à détacher son regard de son aimé, se pendant à son bras en le fixant avidement. Non, très peu pour elle. C'était une femme libre, bien dans sa peau, indépendante qui, après un énorme coup de chance, avait trouvé quelqu'un pour la réchauffer de son corps cette nuit-là. La jeune femme lui tenait la main parce qu'elle le voulait bien, parce qu'en tant que femme confortable dans sa sensualité, elle voulait ce contact masculin autant qu'elle le pouvait. D'ailleurs, cette envie de se retrouver ensevelie de baisers, de caresses et de plaisir se faisait de plus en plus présente, à chaque pas qu'ils faisaient dans cette direction.

James lui indiqua justement, d'un bref signe de la main, où se trouvait leur lit pour la nuit. Un fin sourire broda les lèvres de l'Auror tandis que ses yeux trouvaient l'enseigne lumineuse. Elle hocha la tête, croisant son regard avant d'accélérer le pas encore un peu. Non seulement sentait-elle le froid de l'extérieur se glisser sous les différentes couches de ses vêtements mais une chaleur naissante dans le creux de son ventre la pressait d'y arriver le plus rapidement possible.

La brune laissa un rire délicat se joindre aux bruits calmes de leur respiration lorsque le Mangemort lui fit remarquer qu'ils avaient été, pour l'espace de quelques minutes, un spectacle pour les clients du bar. Elle se remémora l'expression complètement défaite de certains clients et ajouta à la suite de James:


« Je suis convaincue que, si l'opportunité leur avait été donnée, ils aurait tous, sans exception, sauter sur l'occasion. Je crois qu'une bonne majorité de ces gens-là n'ont pas eu droit à ce genre de gâteries depuis un bon nombre d'années. »

Les deux jeunes gens arrivèrent bien vite à destination, la lueur bleuté éclairant pour un instant la peau opaline de la belle. Elle sourit à son compagnon alors que celui-ci la laissait passer devant et entra dans l'hôtel, appréciant instantanément la chaleur enveloppante les lieux. Elle soupira discrètement, hochant poliment la tête en direction de l'employé qui, il lui semblait, savait exactement pourquoi ils étaient là. Les amants furent guidés vers la chambre qui leur était assignée, celle-ci décorée avec très bon goût. C'était l'idéal pour passer une bonne soirée en bonne compagnie. Ophelia laissa James lui retirer son manteau, lui adressant un clin d'œil malin avant de s'approcher de la fenêtre. Elle dégagea le tissu riche du rideau et regarda vaguement à l'extérieur d'un air un peu rêveur, son autre main caressant ses cheveux et venant les placer contre l'une de ses épaules. La grecque caressa James du regard, le laissant aller à la salle de bains sans poser de question. Oh, si elle avait su... Jamais cette pensée ne lui avait traversé l'esprit.

Les pas de l'étudiant firent doucement craqué le bois du sol. La brune se retourna dans sa direction, fit quelques pas et lui adressa un tendre sourire tandis qu'il lui faisait sa révérence. Elle jouerait à ce jeu volontiers, à condition qu'il la laisse mener un peu. Mais pour le moment, elle se satisfaisait dans son rôle de victime. Plus les lèvres du ténébreux montaient le long de son bras, plus elle se sentait faiblir. Tant que, lorsqu'il atteint l'épiderme sensible du creux de son coude, la jeune femme eu bien du mal à retenir un faible soupir de s'échapper entre ses lèvres, ses yeux se fermant pour l'espace d'un instant. Ses doigts se crispèrent contre eux-mêmes, ses ongles se resserrant contre la paume de sa main.


« Oh sire, vous savez exactement comment me jouer... », dit-elle d'une voix à la fois théâtrale et fébrile.

L'auror le laissa continuer pour encore quelques baisers puis vint glisser les doigts fins de sa main libre sous son menton, l'élevant doucement pour qu'il vienne se redresser complètement. Elle leva ses yeux dans sa direction, se perdant une énième fois dans son regard captivant, et approcha son visage du sien en s'élevant sur le bout de ses pieds. Ses lèvres effleurèrent d'abord son menton puis sa joue, continuant leur course vers son oreille gauche.


« Hmm... Je n'avais aucune idée que l'exploration d'un nouveau territoire pouvait être aussi excitante, chuchota-t-elle, saisissant ensuite le lobe d'oreille de James entre ses lèvres gourmandes, le suçotant langoureusement.

Elle avait complètement oublier l'hôte...

Les cognements à la porte la firent légèrement sursauter, laisser aller le petit bout de chaire pour que James puisse aller réclamer à la porte ce qui les abreuverait pendant la soirée. Elle détailla l'hôte, puis James et se sentit aussitôt soulagée lorsque la porte se referma, son compagnon lui faisant face avec un plateau de deux différents vins et une bouteille de mousseux. La jeune femme sourit à l'étudiant et s'approcha des rafraichissements qu'il venait tout juste de poster sur une petite table au milieu de la pièce. Prenant une bouteille de vin rouge entre ses mains, elle entreprit de l'ouvrir à l'aide d'un simple ouvre-bouteille, se donnant un air faussement hautain au visage.


« Vous pouvez vaquer à vos activités habituelles, monsieur Kirkby... »

Il ne restait plus qu'à voir comment il interprèterait cette invitation...
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  • James Kirkby
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyMar 27 Oct - 20:55:23

Avant de s'éclipser, l'employé de l'hôtel avait pointé sa baguette magique vers la haute cheminée, où un feu vif s'était aussitôt mis à crépiter et à diffuser une agréable chaleur. James ne craignait pas spécialement le froid, mais il aimait le feu, les craquements des brindilles, la chaleur brûlante, la lumière dansante sur la peau d'un amant ou d'une maîtresse... Sur Ophelia, le spectacle était beau ; cheveux sombres, peau pâle, les contrastes étaient révélés à la perfection par la lueur chatoyante des flammes. James profita un instant du spectacle, un bref instant avant de se lancer dans un jeu de baisers qui parut combler d'aise la jeune femme. Du bout des lèvres, de la pointe de la langue parfois, il couvrit de baisers la peau fine de son avant-bras, jusqu'au pli du coude où il s'attarda un instant, essayant de cacher son avidité sous la délicatesse de ses mouvements de lèvres. Docile, le « sire » se redressa en sentant les doigts de sa partenaire soulever doucement son menton ; fermant les yeux, il bloqua sa respiration, le coeur cognant à tout rompre, une chaleur infernale se diffusant dans son ventre et sur son visage. Aux coups frappés à la porte, il sursauta légèrement ; il avait complètement oublié que l'employé devait revenir, et il eut un instant de panique. Et si... et si cette femme savait qui il était, et avait convoqué ses collègues Aurors pour venir l'arrêter ? Le sang se retira de son visage à cette pensée, et il se dirigea machinalement vers la porte, regrettant déjà d'avoir laissé sa baguette dans son blouson.

-Vos boissons, monsieur, annonça l'employé, la mine réjouie, lorsque le jeune homme ouvrit la porte d'un geste sec.

James se détendit aussitôt et, oubliant qu'il l'avait déjà fait, gratifia l'employé d'un nouveau pourboire, en lui rappelant qu'ils ne souhaitaient pas être dérangés. L'homme n'avait rien à refuser à des clients si généreux, et il assura qu'il y veillerait personnellement ; il souhaita une « bonne nuit m'sieur-dame » au jeune couple, sur un ton égrillard qui indiquait clairement qu'il savait ce qui se tramait dans cette chambre.

Un sourire amusé aux lèvres, James alla précautionneusement déposer le plateau sur la table basse ; sa crainte d'être arrêté avait fait place à une appréhension nettement moins plus futile : et si ce joyeux luron d'employé avait trouvé un moyen de les espionner ? Vu le regard hardi qu'il avait jeté sur Ophelia, l'éventualité n'était pas à prendre à la légère... La jeune femme entreprit d'ouvrir une des bouteilles de vin, tout en autorisant d'une voix hautaine son partenaire à « vaquer à ses occupations », comme elle aurait congédié un valet. James accepta de jouer la comédie, et il recula cérémonieusement, en s'inclinant, comme devant une reine ; il gagna ainsi l'angle de la pièce, et profita d'être hors de la vue de sa compagne pour ôter son pull – la chaleur commençait à être incommodante ; ceci fait, il se déchaussa, de façon à pouvoir s'approcher sans bruit de la jeune femme qui ouvrait la bouteille, et, sans prévenir, déposa un baiser dans sa nuque, puis un autre, sa main gauche fermement installée sur les hanches de la jeune femme – la droite s'était coulée, au cas où, sous la bouteille de vin pour prévenir une chute bien possible. Avec une lenteur calculée, les lèvres du jeune homme passèrent de la nuque à la mâchoire, de la mâchoire à la joue, de la joue à l'oreille ; là, il interrompit sa caresse pour murmurer :


-Je soupçonne l'employé de vouloir nous espionner, Votre Altesse...

La tête renversée sur l'épaule d'Ophelia, il continua à déposer des baisers lents et voluptueux sur chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre, sa main gauche se déplaçant de façon imperceptible de la hanche au ventre, pour venir se positionner juste en-dessous du nombril, à l'endroit chaque crispation, chaque inspiration de la brune. Lui se sentait, étrangement, excité mais pas pressé de passer à des choses plus précises ; la parade nuptiale était agréable, amusante, excitante, et c'était le genre de chose qui lui manquait un peu avec les hommes. Sans se départir de son ton obséquieux de valet de comédie, il demanda à mi-voix :

-Votre Altesse permet-elle tout de même à son serviteur de lui prouver son attachement et sa... (il resserra sa prise sur le ventre, et avança son bassin de façon à se coller contre la brune, et souffla fiévreusement ) sa ferveur ?
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyLun 2 Nov - 0:03:05

Elle aurait pu jouer à ce jeu pendant encore bien longtemps. Pas qu'elle était vraiment du genre dominatrice qui aimait mener les autres par le bout du nez, bien au contraire, c'était généralement elle qui se pliait en quatre pour satisfaire les besoins de tout le monde. Peut-être que c'était l'alcool, son sang de tragédienne grecque ou la compagnie de James mais elle sentait que ce soir serait sans doute une soirée vive en sensations et que le rôle qu'elle apprenait à apprivoiser allait sans doute aider à tout cela. Ce rôle d'aristocrate était à la fois une façon de vivre ses fantasmes – parce que bon, les jeux de rôles, ça lui plaisait bien – et de détacher ses émotions de ce qui allait avoir lieu dans cette chambre ce soir. Elle n'était pas sotte; elle savait très bien qu'elle ne le verrait probablement plus jamais, qu'il ne lui écrirait pas et que de donner son corps à cet homme sans barrière émotionnelle ne pouvait qu'être dangereux pour son cœur de jeune femme.

La grecque ne sursauta pas en sentant les mains habiles du Mangemort se glisser contre sa taille; elle s'y attendait un peu, à vrai dire. Mais même si elle avait déjà une idée claire, nette et précise de ce qui allait se produire, rien n'aurait pu la préparer pour la vague de chaleur intense qui envahit son abdomen alors que les lèvres de James s'attaquaient à sa nuque puis à sa mâchoire. L'auror expira un faible gémissement, tentant de garder la bouteille de vin entre ses doigts. Ses efforts furent déployés bien en vain, la main de l'étudiant supportant la bouteille de verre presque entièrement. Le bassin de la grecque se pressa naturellement contre celui du ténébreux, résultat direct du long frisson qui avait parcouru sa colonne vertébrale. La jeune femme n'eut point le temps de récupérer de ce premier choc que son échine fut assaillie à nouveau, arrachant à son corps une autre longue ondulation, un autre soupir. Ses yeux n'étaient qu'à peine ouverts, ses sourcils légèrement froncés de satisfaction et d'impatience à la fois. Elle avait complètement oublié ce que le Mangemort avait bien pu lui dire à propos de l'employé de l'hôtel et même si elle l'avait su, elle s'en fichait. Les gestes de James lui enlevaient absolument toute pudeur.

La jeune femme étirait doucement le cou dans la direction opposée à la tête de James, lui laissant ainsi un accès absolument illimité à son cou, son épaule et son buste. Ses vêtements commençaient d'ailleurs à lui irriter drôlement la peau.


« Oh, monsieur Kirkby... J...Je vous en prie, faites... », chuchota-t-elle, ponctuant sa phrase d'une plainte fragile alors que son amant resserrait son étau autour de sa taille.

Même à travers leurs vêtements, la demoiselle sentait leur bassin brûler d'envie l'un pour l'autre, l'attente ne faisant qu'amplifier ce sentiment d'urgence, de désir presque incontrôlable. La grecque tentait du mieux qu'elle le pouvait bien de verser du vin dans les deux coupes qui reposaient sur la table, malgré ses coudes capricieux. Quelques gouttes avaient échappé au verre, le liquide alcoolisé vermillon perlant contre la courbe de sa main délicate. Elle ne réagit qu'à peine, élevant sa main à son épaule pour que James puisse avoir un avant-goût de l'alcool.

Allant directement dans le sens contraire de toutes ses envies les plus profondes, la demoiselle se défit de l'étreinte du jeune homme et se retourna pour lui faire face, bien que ses genoux affaiblis lui criaient de simplement s'étendre sur le lit. Elle prit les deux verres dans ses mains, en tendit un à James puis éleva son verre dans sa direction pour faire un toast. Elle n'osait qu'à peine le regarder dans les yeux, ses joues rosées par la chaleur de son corps. Mais la prunelle bleuté de ses beaux yeux était suffisamment captivante pour que la jeune femme s'y perde à nouveau.


« Au dragon bleu... »

Jamais une gorgée de vin n'avait eu si bon goût...
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  • James Kirkby
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyLun 2 Nov - 19:49:39

Dans la cheminée de pierre, le feu crépitait allègrement, et James sentait l'ardeur des flammes sur sa peau à travers le tissu fin de sa chemise. En réalité, les deux jeunes gens, vu leur état d'excitation avancée, n'avaient guère besoin de chaleur supplémentaire ; le feu venait simplement agrémenter la scène, et entretenir le désir. Rien de plus agréable que ces préliminaires paisibles entrecoupés des craquements du bois. Le jeune homme continua à déposer des baisers sur chaque parcelle de peau qu'il pouvait atteindre, avec l'aide complaisante de la belle ; sa peau était délicieusement brûlante sous les lèvres de son amant, et son ventre s'était crispé sous ses mains... Bientôt, la température de la pièce serait telle que le moindre vêtement deviendrait un fardeau insupportable... et, objectivement, ils l'étaient déjà ; James se sentait à l'étroit dans ses habits pourtant décontractés, et il ne rêvait que de les jeter... Mais on n'était pas des chiens qui se sautent dessus sans cérémonie, et d'ailleurs cette partie des ébats amoureux n'était pas la moins intéressante ; la Grecque semblait y prendre goût au moins autant que lui, chacun de ses soupirs en témoignait et répondait aux baisers du garçon. Elle tâchait néanmoins de verser deux coupes de vin, avec des gestes saccadés, sans se dérober aux caresses ; James admira sa capacité à ne pas renverser du vin partout, dans l'état de trouble où elle se trouvait manifestement, et lécha docilement le peu de vin répandu sur la main qu'elle levait. Il s'apprêtait à reprendre ses baisers, mais la jeune femme se dégagea de son étreinte pour venir se placer face à lui, après lui avoir donné un coupe de vin ; James écouta son toast puis, levant le verre, ajouta :

-À Votre Altesse...

Sans quitter la jeune femme des yeux, il porta la coupe à ses lèvres, et avala une longue gorgée de vin ; il aurait préféré boire autre chose, du champagne par exemple, plus adapté à la situation, mais l'employé n'avait pas jugé bon d'en monter ; il fallait se contenter de ce vin rouge, plutôt bon au demeurant, mais qui eût été meilleur pour accompagner un repas. Le jeune homme prit une deuxième gorgée, mais boire du vin sans manger était étrange, et il posa la coupe sur la table basse, un sourire mystérieux naissant sur ses lèvres tandis qu'il observait Ophelia de la tête aux pieds. Toujours dans son rôle de valet de comédie, il s'avança vers la brune pour lui approcher un fauteuil :

-Que Votre Altesse daigne s'asseoir...

Pas contrariante, Ophelia prit place sur le siège offert dont James tenait le dossier, et lui jeta un regard interrogateur, probablement intriguée qu'il ait si vite posé son verre. Répondant à la question muette de la belle, le garçon se pencha, ses lèvres effleurant son oreille, et murmura :

-Buvez tranquillement, Madame... Pour ma part, j'ai de meilleures occupations... avec votre permission...

Avec un sourire entendu, il contourna le fauteuil, pour venir s'agenouiller devant le fauteuil, aux pieds de sa maîtresse qu'il débarrassa doucement de ses chaussures fines. Chacun de ses gestes était lent, mesuré, du dégrafage de la boucle à la caresse du bout des doigts sur le cou-de-pied ; sans l'égarement de ses doigts sur les pieds de la jeune femme, on eût pu le prendre pour quelque professionnel, chausseur, essayant des chaussures à une cliente avec les gestes précautionneux de rigueur ; mais le regard gourmand qu'il levait montrait bien que la lenteur de ses gestes était sciemment calculée pour exacerber le désir de la jeune femme. Il déposa les escarpins sous le fauteuil, avant de s'incliner, toujours aussi lentement, pour aller poser sa langue sur le petit orteil gauche de la Grecque. Ses cheveux noirs, qu'il n'avait plus taillés depuis quelque temps, caressaient la peau du pied et de la cheville tandis qu'il s'appliquait à déposer des baisers sur chaque orteil, puis sur le dessus du pied, puis sur les chevilles, avant de s'attaquer au mollet du bout des lèvres. Il monta sans hâte jusqu'à la moitié du mollet, dont il s'occupa plusieurs secondes, avant de se redresser et de demander :

-J'espère que Votre Altesse trouve mes occupations à son goût...
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyLun 2 Nov - 23:41:25

Ooh baby don't you know I suffer?
Ooh baby can you hear me moan?
You caught me under false pretenses
How long before you let me go?

Ooh, you set my soul alight



La demoiselle n'avait aucune idée pourquoi elle avait bu son verre de vin aussi rapidement, le vidant d'une traite, en quelques longues gorgées. Il descendait dans sa gorge d'une façon délicieusement fluide, l'alcool imposant son habituelle brûlure à son œsophage qui ne put que s'en délecter. Cette sensation expliquait en partie son attirance pour les alcools forts. Le picotement distinct de l'alcool la satisfaisait étrangement. Cependant, dans cette situation précise, elle doutait que c'était seulement pour son plaisir sensible mais aussi pour lui donner un coup de pouce. La grecque savait très bien que cela promettait d'être une soirée mémorable et qu'elle n'avait absolument pas à s'en faire mais ce n'était pas quelque chose qu'elle faisait à chaque jour. De faire l'amour avec quelqu'un que l'on connait depuis quelques heures – et que l'on a blessé – présentait un certain stress. Mais jusqu'à présent, James avait été entièrement capable de la détendre au fil de ses caresses, de ses baisers et de ses mots. Mille gargouilles qu'il lui faisait de l'effet, c'était presque intenable.

L'auror déposa la coupe de vin sur la table basse presque au même moment où le Mangemort le fit. Elle lui adressa un sourire aguicheur et remarqua qu'il ne l'avait point fini. Bien entendu, peut-être que lui n'était pas tout à fait aussi pressé qu'elle de le vider mais elle sentait qu'il avait bien d'autres idées derrière la tête. Puis le vin était un brin mal adapté à la situation. Elle se serait bien contentée de voir de la vbodra vodka à la bouteille mais cela avait un peu moins de classe. Faute de pouvoir avoir de cet alcool russe, la beauté brune se versa un autre verre de vin.

Entrant à nouveau dans son rôle de bourgeoise, la belle s'assied sur le siège que James avait approché d'elle et s'y assied, croisant ses jambes. Elle leva son regard d'océan vers le sien, son air un peu perplexe. Qu'avait-il donc prévu? Il lui semblait beaucoup trop confiant pour un valet... Ce léger manque de contrôle ne lui déplaisait pas, cependant. Elle s'y plaisait bien, calée dans ce fauteuil moelleux, attendant avec impatience ce que son amant voulait lui faire. Son murmure la satisfait, le gratifiant d'un baiser au coin de lèvre tandis qu'il s'éloignait d'elle pour réapparaitre devant elle, s'agenouillant à ses pieds.

Les caresses du Mangemort commençaient à peine et elle sentait déjà son bas-ventre s'enflammer. Heureusement qu'elle ne faiblissait pas autant à chaque fois qu'elle enfilait et qu'elle enlevait ses souliers (Ceux-ci)... Bref, elle était bien heureuse d'être assise à ce moment-là. Buvant avec peine une gorgée de vin, la demoiselle gardait son regard ancré contre les doigts de James. Elle ne pouvait que s'imaginer avec quelle compétence il lui enlèverait sa robe, puis tout le reste... Chacun de ses baisers et de ses coups de langue électrisait ses sens, le pied victime se recourbant naturellement pour venir se pointer sous le menton du ténébreux. Alors que les lèvres de l'anglais s'élevaient le long de la courbe définie de son mollet, elle sentait sa tête basculer légèrement vers l'arrière, enivrée de cette sensation nouvelle. Personne ne s'était jamais ainsi attardé à ses jambes et elle découvrait aujourd'hui qu'elles étaient plutôt sensibles.

La grecque ne dit rien lorsque James se redressait, lui demandant si ses occupations lui plaisaient. En guise de réponse, elle lui sourit, pris une autre gorgée de vin puis se laissa doucement glisser du fauteuil, se retrouvant à genoux devant le ténébreux, les yeux des deux amants presque au même niveau. Elle se pencha vers le côté, déposant la coupe de verre un peu plus loin sur le sol puis se replaça devant son valet, ses mains se glissant d'abord contre sa nuque, descendant le long de ses épaules jusqu'à son torse. Ses doigts étaient suspendus au dessus du premier bouton de sa chemise noire de jais. Comme si elle attendait un signal.

Ophelia soupira lentement et approcha dangereusement son visage de celui du Mangemort; le bout de son nez effleurait sa joue, son souffle lui collait à la peau. Croisant le regard de l'anglais une dernière fois, la jeune femme clôt les yeux.


« Embrassez-moi, monsieur Kirkby... »

Elle soupira une seconde fois, cette fois d'une façon presque plaintive, ses doigts se resserrant contre le tissu du vêtement de son amant.

« Je vous en prie... »
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  • James Kirkby
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyMer 4 Nov - 21:30:28

Tranquillement, James explorait les courbes du pied, cherchait les endroits sensibles, laissait ses lèvres vagabonder de part et d'autre, attentif à chaque réaction de la brune. Sa respiration s'accélérait, elle bloquait son souffle, elle s'agitait doucement sur son fauteuil, en silence ; le brun aimait prodiguer ce genre de caresses inhabituelles, pour observer leur effet. À chaque fois, il découvrait de nouvelles zones sensibles du corps, comme le pli du genou, la cheville, ou le dessous du talon... Par chance, les sorcières portaient généralement des souliers magiques, et leurs pieds conservaient une agréable fraîcheur ; Ophelia avait pris cette précaution, ce qui lui valait d'être le jouet des lèvres de son amant : avec quelqu'un dont les pieds porteraient les stigmates d'une longue journée à mariner dans leurs chaussures, le jeune homme n'aurait certainement pas joué à ce petit jeu ... Mais puisqu'il tenait une proie intéressante et attirante, il comptait bien en profiter. Il s'attarda sous le talon, et il sentit le pied de la jeune femme se recourber et venir caresser son menton ; encore quelques minutes, et elle perdrait tout contrôle d'elle-même, songea le brun avec satisfaction.

Mais elle devait sentir qu'elle allait perdre la tête, et elle décida de reprendre les choses en main ; elle vint s'agenouiller face à James, ses doigts fermemet agrippés au col de sa chemise, et lui demanda, à mi-voix, de l'embrasser.


-À votre service, Milady...

Le valet improvisé s'exécuta immédiatement, avec douceur ; sa main gauche vint se poser naturellement sur la chute de reins de la demoiselle, la droite sur sa nuque, et il exécuta un baiser aussi langoureux que possible. Il étreignit la Grecque quelques instants, dans un baiser à perdre haleine, puis recula un peu, souriant ; un clin d'oeil, et il se remit à promener ses lèvres sur le cou et jusque sur la naissance des seins. Il n'avait pas ôté sa main gauche de la cambrure des reins, et la droite commençait, maladroitement, à ouvrir la robe de la jeune femme ; l'excitation était à son comble, et il fallait céder au besoin d'assouvir ce désir pour pouvoir continuer le jeu. Lentement, James remonta sa main gauche, tout en murmurant :

-Vous devez me trouver bien audacieux, Milady... mais c'est que je souhaite ardemment... non plus vous servir, mais me servir de vous... vous posséder...

Baissant encore la voix, il ajouta :

-Et je crois que je ne patienterai pas davantage... jugez vous-même...

Sans gêne, il prit la main de sa maîtresse, et lui fit effleurer la preuve de ce qu'il disait ; il baisa ensuite cette main, en posant un regard effronté sur la jeune femme. À en juger par son regard, elle n'avait rien contre un passage à l'acte assez rapide... James se leva souplement, et prit Ophelia dans ses bras pour aller la déposer avec délicatesse sur le lit. Il l'étendit sur l'édredon rouge vif, sans prendre le temps de la déshabiller ; lui-même gardait ses vêtements, mais plus pour très longtemps. Son pantalon devenait un corset insupportable, et il avait hâte de l'enlever ; mais avant... avant, il avait une autre idée. Sans façon, il vint s'allonger par-dessus Ophelia, pour continuer à l'embrasser et à caresser ses cheveux ; entre deux baisers, il murmurait à son oreille, lui promettant en termes crus de la combler. Rendu fébrile par l'imminence de l'acte, il descendit progressivement ses baisers, attentif à chaque soupir de sa compagne.
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyDim 8 Nov - 5:38:45

Les paupières de la Grecque s'entrouvrirent une dernière fois; elle voulait se perdre à nouveau dans son regard profond... C'est ce qui l'avait menée ici, après tout. Ses yeux. S'accrochant aux derniers instants de cette attente douloureuse comme la pire des masochistes, elle esquissa un sourire malin, pressant son corps contre celui du Mangemort autant qu'elle le pouvait bien. Elle était prête à sombrer dans cette luxure qui l'attendait, bras tendus. L'auror se résista pas aux serres du ténébreux, fermant les yeux à nouveau pour laisser ses autres sens prendre la relève. Le contact de ses lèvres contre les siennes lui arracha un soupir, ses doigts se crispant contre le tissu du vêtement de James. Au fil de leurs langoureux mouvements de langue, elle défit habilement – mais certes un peu brusquement – les boutons de la chemise de son amant, celle-ci se retrouvant vite sur le sol. Elle put ainsi profiter davantage de toute la chaleur qu'il dégageait, s'accrochant à lui comme un noyé à une bouée. Même s'il l'entraînerait dans l'abysse au lieu de la sauver...

Le baiser fut beaucoup trop court à son goût; à peine eurent-ils briser leur étreinte, il lui tardait déjà de la retrouver. La jeune femme adressa un regard implorant à son bourreau qui lui semblait bien apprécier ce petit jeu. Cet air cruel lui allait à merveille, d'ailleurs. La pauvre martyre se cambra lentement vers l'arrière, permettant à l'étudiant d'effleurer son cou et son buste de ses lèvres comme il le voulait bien. Son rôle de bourgeoise avait rapidement foutu le camp pour laisser place à une doloriste avide dont les sévices étaient les attentions brûlantes et dépravées du jeune homme persécuteur. Elle ne sentit qu'à peine les doigts habiles de James descendre la fermeture éclair de sa robe. Ce qu'elle remarqua, c'était qu'il ne termina pas ce qu'il avait entamé, une certaine frustration naissant au creux de la poitrine de la Grecque.

Son ventre s'enflamma violemment au simple contact de ses mots contre ses tympans. Il était le prédateur, elle la proie et c'était parfait ainsi.


« Mais James... Vous me possédez déjà. », chuchota-t-elle à son oreille.

L'auror céda volontiers sa main aux caprices du ténébreux, sentant sous ses doigts la proéminence sous le tissu de son pantalon. Elle se mordit fermement la lèvre du bas, levant momentanément ses yeux d'océan vers les siens avant de diriger son regard en direction des sensations tactiles qui, soudainement, avaient capté toute son attention. La jeune femme se faisait de plus en plus impatiente. Elle voulait le toucher, le goûter. Elle voulait ne faire qu'un avec lui et, apparemment, c'était réciproque.

La grecque se laissa emporter dans les bras de son amant, constellant contre son cou et ses épaules quelques baisers. L'attente achevait, elle le sentait. Il ne l'avait probablement pas mise sur le lit pour jouer aux cartes. Et il ne s'était pas étendu par dessus elle pour rien non plus. C'était évident, la bosse qu'elle avait sentie sous ses doigts se pressant maintenant contre le bas de son ventre. Ne sachant plus où poser son regard et ses mains, elle opta pour la solution la plus simple et la plus agréable; se laisser faire. Elle voulait voir de quoi ce jeune homme était capable et de subir ce genre de brutalités lui faisait très, très plaisir...


« Je suis toute à vous, monsieur Kirkby. »

You let me violate you
You let me desecrate
You let me penetrate you
You let me complicate you

You can have my everything
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyDim 15 Nov - 22:53:52

Fin -provisoire- de l'intermède



James, placé comme il l'était, l'oreille contre la poitrine d'Ophelia, avait l'impression que les battements de son coeur résonnaient à travers la chambre, par-dessus les craquements du feu. Son propre rythme cardiaque décroissait lentement tandis qu'il reprenait son souffle, le front offert aux baisers d'une maîtresse apparemment reconnaissante des efforts qu'il avait déployés. Il se laissa faire quelques minutes, accepta sans bouger les baisers furtifs, le jeu des doigts dans ses cheveux, trop fatigué pour faire quelque mouvement que ce soit. Il était bien agréable de se laisser caresser ainsi, et de ne se concentrer que sur les coups sourds du coeur de sa partenaire. Perçus d'aussi près, c'était une musique envoûtante, et James eut un instant l'impression de reposer, enfant, sur le sein de sa mère. Sans doute sa mère l'avait-elle souvent tenu ainsi, et cela expliquait pourquoi il aimait tant entendre le rythme obstiné d'un coeur.

On ne pouvait pourtant pas passer la nuit dans cette position, cependant. À la longue, elle risquait d'être plus qu'inconfortable pour la jeune femme, sur qui James pesait de tout son poids. Même si elle ne semblait pas détester le fait d'être écrasée sous lui, à sa merci en quelque sorte, il ne fallait pas abuser de l'hospitalité de sa poitrine. Lorsqu'elle parla de dormir, le jeune homme se redressa légèrement, en appui sur ses poings, et sourit :


-Je croyais que nous n'étions pas là pour dormir, Ophelia ? Pas avant un très long moment, du moins ? Auriez-vous déjà changé d'avis ?

Secouant la tête comme un homme très déçu, il se décida à se lever, quittant du même coup le corps de sa maîtresse, et se dirigea, sans se rhabiller, vers la table basse où ils avaient laissé leurs verres. Il les remplit généreusement, avant de partir à la recherche de son paquet de cigarettes et de sa baguette magique, dans son blouson. Ainsi équipé, il revint s'allonger près d'Ophelia, cette fois, et trinqua avec elle avant d'avaler une longue gorgée de vin. Le breuvage avait tiédi, et révélait désormais tous ses arômes, au point que James renonça même à fumer tout en buvant. Il attendit d'avoir lampé son verre pour allumer enfin, avec soulagement, une cigarette qu'il proposa immédiatement à sa maîtresse, se réservant uniquement la première bouffée.

Ils gardèrent quelques instants le silence, occupés à boire et à fumer paisiblement, le drap de lin blanc simplement tiré sur eux, goûtant la paix de l'assouvissement. D'un regard distrait, James observait le plafond blanc, et le jeu de lumières des flammes qui s'y reflétaient. Il aurait dû être terrifié, ou du moins très mal à l'aise ; il était au lit avec une Auror, il lui avait livré des informations sur lui-même, à commencer par son identité, alors qu'elle aurait dû être son ennemie la plus mortelle... Mais il se sentait bien, et il en venait à envier les hommes qui n'avaient aucun secret à cacher – aucun secret de la lourdeur du sien, du moins. Entraîné par le courant de ces pensées, le jeune homme déclara à mi-voix, le regard toujours perdu au plafond :


-C'est la première fois que je fais l'amour avec un Auror.

Sa voix résonna étrangement dans la chambre silencieuse, et il se tourna vers la Ophelia pour ajouter avec un sourire :

-Remarque, c'est la première fois que je vois un Auror qui n'ait pas plus de poil aux pattes que moi... C'est sans doute lié.

Il se cala sur son épaule, et, du bout des doigts, s'amusa à tracer la ligne du profil de sa maîtresse. Le front, le creux en haut du nez, l'arête nasale, les lèvres, la fossette du menton. Et retour vers le haut. L'heure n'était pas aux ébats plus explicites, mais à la simple tendresse. Amusé, James précisa encore, d'une voix narquoise :

-En fait, c'est aussi la première fois que je fais l'amour à une préfète-en-chef. Dommage que tu n'aies pas l'insigne, ce serait tellement plus excitant...
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyMer 25 Nov - 3:45:43

La Grecque laissa son regard se balader contre les traits presque assoupis de l'étudiant qu'elle tenait dans ses bras; c'était attendrissant. Lui qui, quelques minutes avant, l'avait complètement possédée semblait maintenant vulnérable, presque enfantin. C'était un échange de tendresse que l'Auror n'aurait remplacé pour rien au monde. Elle aimait son souffle d'abord haletant puis plus régulier contre son buste, sa tête contre la peau moite de sa poitrine, le jeune homme l'enserrant entre son corps et le matelas. Elle aimait sentir son cœur battre avec force contre son ventre, leurs corps toujours intimement reliés. En fait, pour un instant, elle l'avait aimé de la tête au pied, aveuglement, sans le connaître vraiment, sans avoir une sombre idée de ses qualités ou de ses défauts en tant qu'individu. Cette tendresse au creux du ventre et cette faiblesse au creux des genoux s'étaient vite estompées naturellement. Ces sensations avaient traversées son cœur et son corps assez rapidement pour qu'elle ne le réalise pas. C'était parfait ainsi.

Sa peau de lait se froissa de frissons lorsque l'étudiant se redressa doucement. Elle profita de sa proximité éphémère pour déposer un tendre baiser contre son menton, esquissant un fin sourire à sa remarque; bien sur que non, qu'elle ne s'attendait pas à dormir tout de suite. Mais elle voulait le savoir. S'il partirait ou s'il la laisserait profiter de sa chaleur pendant la nuit et peut-être à leur réveil. C'est tout ce qu'elle voulait, un peu de chaleur sincère. Elle n'eut cependant pas le temps de se justifier au moment même, son amant quittant son corps pour aller à la recherche de quelque chose. La jeune femme profita de sa distance pour enlever l'excédent de viscosité entre ses jambes d'un mouchoir déposé sur une table de chevet qui fit, une fois son travail terminé, son chemin jusqu'à la poubelle. Elle reprit sagement place et sourit doucement à James lorsque celui-ci lui tendit sa cigarette, en prenant une bouffée avec plaisir.

La brune buvait quelques gorgées de vin, un brin assoiffée de toutes ces expressions bruyantes de plaisir qu'elle avait bien pu déployer un peu plus tôt. Elle pensait à tout, à rien, à n'importe quoi, son esprit vagabondant paisiblement en s'imprégnant de la présence du Mangemort à ses côtés. C'était peut-être la dernière fois qu'elle le verrait et elle ne voulait rien oublier de cette soirée qui, jusqu'à présent, avait été absolument magnifique.

Le rire de l'Auror brisa le silence tandis que son regard de saphir rejoignait celui de l'Anglais. C'était vrai que peu de femmes exerçaient le même métier qu'elle; la chasse aux mages noirs était plus populaire chez les hommes.


« Je crois que tu peux t'imaginer ma situation lorsque je travaille dans les bureaux au Ministère. Je ne suis plus une femme, disons plutôt un morceau de viande dans une meute de loups affamés., dit-elle, un sourire ne quittant pas son visage.

Elle ne comptait même plus les avances qu'elle avait rejetée venant de ses collègues. Certes, une quantité considérables de ceux-ci étaient de très bon goût, gentils et tout, mais cela aurait été une erreur de succomber à la tentation d'explorer le territoire disponible au travail; les hommes jacassent presque autant que les femmes, surtout lorsqu'il est question de conquêtes.

La Grecque ferma les yeux en sentant le bout des doigts de James caresser avec une douceur qui ne lui était pas coutume sa peau satinée. Elle déposa quelques délicats baisers contre ses doigts lorsqu'ils effleurèrent ses lèvres puis reporta son attention sur son visage.


« Tu imagines si je l'avais eue? Tu aurais pu dire à ton frère que tu as fait l'amour à l'une de ses anciennes collègues de classe et avoir la prétention que c'était une préfète-en-chef. Le luxe, tout de même... », lui répond-elle sur un ton rieur avant de capturer ses lèvres des siennes en un tendre baiser, ses doigts frôlant la surface de son torse.


Dernière édition par Ophelia Xantopoulos le Ven 27 Nov - 0:22:48, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyJeu 26 Nov - 23:26:30

La chaleur qui régnait désormais dans la chambre rendait les draps du lit inutiles ; James se recoucha, nu, sans se recouvrir, et il sentait avec plaisir le regard d'Ophelia qui s'égarait parfois sur son corps. Cela ne le gênait pas, bien au contraire ; il avait un indéniable côté cabotin et être l'objet des regards d'une jeune femme le comblait toujours d'aise. Il alluma une nouvelle cigarette, les doigts de pieds en éventail, exhalant un soupir voluptueux. On était vraiment bien là, enfin assouvis, calmés, paisibles. Bien sûr, ils allaient très certainement refaire l'amour assez vite, plusieurs fois, violemment si nécessaire, mais cela n'empêchait pas cette merveilleuse sensation de bien-être, de satiété, qui ne donnait plus que l'envie de rester tranquillement à boire, à fumer et à bavarder... ne fût-ce que pour dix minutes, avant que la bestialité ne reprenne le dessus.

Il était vraiment étrange qu'une Auror et un Mangemort soient ainsi allongés nus, à deviser gentiment, presque avec tendresse... Un instant, James eut une conscience claire de la bizarrerie de la situation ; il y avait de quoi avoir le vertige, si l'on y réfléchissait. D'un geste nonchalant de sa baguette magique, il envoya le mégot de sa cigarette dans le feu, et se força à essayer de penser à autre chose... Mais Ophelia, sans penser à mal, parla de ses collègues Aurors... Elle les décrivait comme des bêtes affamées, tout entiers livrés à leurs plus bas instincts... Le jeune homme n'éprouvait que mépris pour ces types, et il ne pouvait que souscrire sans réserve à tout jugement négatif ; seule Ophelia faisait exception, parce qu'il n'avait pas eu affaire à elle en tant qu'Auror, mais en tant que jeune femme – et en tant qu'experte au lit... Un sourire sans joie passa sur le visage de James tandis qu'il répondait :


-Oui, j'ai déjà pu remarquer que la gent féminine était peu représentée chez les Aurors... et la gent féminine séduisante encore moins... Alors j'imagine bien le genre de réflexions salaces auxquelles tu dois avoir droit... et ça ne s'arrête certainement pas aux réflexions.

Il s'approcha d'elle, déposa un baiser au coin de l'oeil de la belle, et ajouta :

-Avec moi, en tout cas, ça ne s'arrête pas aux réflexions, Milady... et il m'a semblé que vous aviez apprécié...

Il se recoucha, passant de façon très suggestive sa langue sur ses lèvres, dans une attitude provocante plus féminine que virile ; à force de jouer son rôle de soumission avec Grim, il avait pris des façons assez équivoques... Il sourit en s'en rendant compte, et cala sa tête confortablement dans l'oreiller, en remarquant au passage que la literie était de bonne qualité dans cet hôtel. Un endroit à recommander – en faisant abstraction du réceptionniste un peu bizarre.

James étendit le bras de façon à pouvoir caresser les cheveux de la jeune femme – il aimait le toucher soyeux d'une chevelure bien entretenue – tandis qu'elle plaisantait au sujet de son insigne de préfète-en-chef... Il tourna vers elle un regard pathétique lorsqu'elle parla de son frère :


-Allons, Ophelia, ne me parle pas de mon frère, ou je serai hors d'état de te satisfaire pour le reste de la nuit... Ce n'est pas franchement un sujet qui m'excite.

Comme pour démentir ses paroles, l'excitation revenait en lui, tout doucement, à la faveur du repos et de la chaleur ; il ne serait pas opérationnel tout de suite, mais il était agréable de sentir remonter la tension. Dans un murmure, il reprit :

-Et puis... à vrai dire, je te préfère nue qu'avec un insigne. Ça fait moins officiel, mais le spectacle est tellement plus excitant...

Il déplaça sa main, passant des cheveux à l'un des tétons, qu'il flatta doucement du bout des doigts, sans intention, pour l'instant, d'aller plus loin dans les caresses.
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyLun 30 Nov - 23:37:52

Pour une femme qui normalement était de celles qui préféraient se faire dominer et malmener, la Grecque trouvait son amant particulièrement alléchant ainsi étendu, son visage peint d'un air à la fois conquis et luxurieux. Probablement qu'elle avait affiché un air semblable un peu plus tôt, d'ailleurs, avant de sombrer carrément dans la détresse de son corps avide. Par Merlin qu'elle l'avait voulu, à ce moment-là, alors que son corps musclé flottait au dessus du sien, allongeant douloureusement son supplice... Et maintenant qu'elle y repensait, l'ardeur des passions bestiales passées revenaient attaquer le bas de son ventre, le creux de son dos, sa poitrine...

C'était là la beauté des amants; une relation imprévisible, parfois vouée à une récidive et menant parfois à une régularité. Et dans l'incertitude, on doit profiter de la chose pendant qu'elle est là, puis qu'il n'y a aucune garantie qu'elle se reproduira. L'Auror comptait bien profiter à fond de la présence d'un jeune homme lascif et vif sous les mêmes draps qu'elle. Probablement que d'ici la fin de la nuit ils seraient tous les deux exténués mais James avait eu la courtoisie et la bonne idée d'emmener leur appétit dans un hôtel plutôt que de devoir se consumer à l'express dans une salle de bain de bar. Ils pouvaient donc se dévorer comme bon leur semblait sans soucis – surtout pas celui d'être dérangé – avec la certitude qu'ils auraient un bon oreiller sur lequel reposer leur tête, une couverture pour les couvrir et les bras de l'autre pour bien dormir.

La brune laissa les doigts de l'Anglais effleurer sa joue pour venir caresser ses cheveux – certes un peu en bataille – et déposa sa main contre son torse tandis que son autre bras la tenait toujours un peu surélevée à James. La jeune femme se mordit discrètement la lèvre lorsque le ténébreux commenta la remarque qu'elle avait faite en lien avec son frère. Évidemment, que c'était déplacé. Elle ne regretta pas ses dires bien longtemps, sentant qu'une masse se raffermissait contre la cuisse de la jambe qu'elle avait posée sur celle de son amant. Rien de bien impressionnant pour le moment, mais ça lui faisait savoir qu'elle ne lui avait pas complètement bloquée l'énergie libidinale en parlant de son cher frangin.

L'auror profita silencieusement de la caresse du Mangemort, retenant un soupir d'une morsure à l'intérieur de la joue. Son corps se tortilla un peu avant qu'elle ne se penche un peu plus au dessus de l'Anglais, ses lèvres se joignant aux siennes en un profond baiser, la main de son bras de support se perdant dans la chevelure de jais du jeune homme et l'autre lui caressant toujours le torse et les épaules.


« Dans ce cas, James, je la garderais toujours avec moi quand je vais sortir de chez moi. Comme ça, si on se recroise, je vais pouvoir te la montrer. », souffla-t-elle, son discours parsemé de baisers et de caresses.

Au fil des attentions dont elle gâtait l'étudiant, la brune vint passer l'une de ses jambes de l'autre côté de son corps, l'enjambant complètement tandis qu'il se hissa sur ses coudes, maintenant par dessus lui. Son corps n'était qu'à peine décollé de celui du ténébreux, leur peau toujours délicatement en contact. Elle profita de sa proximité pour éparpiller quelques baisers contre son cou, ses épaules, ses clavicules. L'Auror remonta un peu son bassin, s'appuyant au bas du ventre de son amant et redressa le haut de son corps, à présent en position assise, toujours à cheval sur son cavalier de la soirée. La grecque vint chercher les mains de l'étudiant du bout des doigts et, les tenant fermement, les guida jusqu'à sa taille fine, son regard de saphir transperçant le sien.


« Tes mains me brûlent James... » Elle pausa un instant, son bassin s'ondulant naturellement, lui arrachant une faible plainte. « I love it... *»

[* J'adore ça...]


Dernière édition par Ophelia Xantopoulos le Jeu 3 Déc - 23:09:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyJeu 3 Déc - 21:26:20

Déjà partante pour remettre ça, Miss ? Toute son attitude était un appel explicite à renouveler les ébats, et James eut un sourire dominateur. Allons, on avait le temps... Lui en tout cas n'avait aucunement l'intention de se presser. Il se sentait trop bien, comme un prince oriental mollement allongé sur ses coussins, auprès d'une des femmes de son harem... Les yeux mi-clos, il se laissa entraîner quelques instants dans cette rêverie. Il était un pacha des Mille et Une Nuits, et la créature à ses côtés était une captive de guerre, la fille d'un roi vaincu, venue d'une contrée lointaine où les femmes étaient expertes... Elle était tout entière soumise à sa volonté, à son bon plaisir, et gagnait par son savoir-faire la grâce du roi son père...

Un baiser tira le pseudo-prince de son rêve, et l'attrista un instant. Si on se recroise... s'ils venaient jamais à se revoir, ce pourrait fort bien être dans des circonstances bien moins agréables, malheureusement... L'amertume suscitée par cette pensée se dissipa bien vite, cependant ; les baisers, les caresses, le souffle léger de la belle sur sa peau ne le laissaient pas insensible, et il sentait un réveil s'opérer en lui, tout doucement... Apparemment, la jeune femme entendait profiter de lui au maximum, et il espéra que ses capacités lui permettraient de la satisfaire ; sinon, il n'aurait plus qu'à recourir à l'Elixir arsénien, le fameux stimulant masculin « qui change n'importe qui en étalon infatigable », selon les publicités...

James laissa échapper un soupir déchirant. Ophelia venait de s'installer à cheval sur lui, et le corps de l'étudiant avait réagi prestement à ce contact ; il se retrouva en quelques instants au mieux de sa forme, mais totalement démuni face à l'amazone qui désormais le dominait. Il se redressa un instant sur ses coudes, mais la position était inconfortable, et il se laissa retomber sur ses coussins ; la belle saisit ses poignets, et le garda un instant prisonnier, contraint à l'immobilité ; puis elle posa elle-même les mains de l'homme sur ses hanches, dans une manifestation très claire de ses intentions immédiates. James ne bougea pas ; il se laissa faire, docilement, en songeant que ce n'était pas désagréable d'être un prince oriental, un pacha qui se fait servir en toutes circonstances... Même au lit, Son Altesse ne daignait pas bouger. Même quand son bas-ventre commençait à être douloureux à force de tension.


-Que voulez-vous de moi, succube ? Vous voulez donc réduire un malheureux étudiant à l'état d'esclave de vos désirs ?... Laissez-moi, créature sans âme !

Il détourna la tête comme pour ne plus voir une chose affreuse, raffermissant ses mains sur les hanches nerveuses de la jeune femme ; c'était bien de jouer la comédie, mais il ne fallait pas perdre de vue la conclusion imminente de ce jeu : il avait trop mal au ventre pour pouvoir tenir ce rôle de victime offensée bien longtemps, et il souffla :

-Allons, faites de moi ce que vous voudrez puisque je suis à votre merci ! Finissons-en, soumettez-moi donc aux derniers outrages !

Elle avait la direction des opérations, mais il n'y tenait plus et, pour le lui montrer, il souleva un peu ses reins, de façon à ce qu'elle ne puisse rien ignorer de son excitation. Ses mains quittèrent les hanches pour monter l'une vers un sein, l'autre vers les fesses, et pelotèrent nerveusement avant de revenir sagement se placer sur les hanches. Profiter de ce corps, profiter de la présence de cette jeune femme, profiter de l'absence provisoire de barrières entre eux, entre deux jeunes gens que tout opposait – tout, sauf la soif de jouissance.
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MessageSujet: Re: À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé]   À l'hôtel du Dragon bleu (PV) [Terminé] EmptyDim 3 Jan - 23:09:18

You will suck the life out of me


L'auror se délecta silencieusement du goût particulier des lèvres de son amant, s'étendant sur le ventre, bras croisés, sa tête y reposant mollement. Ces quelques minutes de repos n'étaient pas de refus. Non, elle n'était pas vraiment fatiguée, elle ne se sentait pas totalement assouvie, mais elle ressentait le besoin de donner à son corps une période de calme. Pour ne pas perdre de fil des sensations d'extase qui avaient parcourues son corps durant la soirée, pour graver chaque souffle rapide dans sa mémoire, chaque coup de reins. C'est d'un regard paisible que la Grecque détailla les courbes des muscles du dos de James, les ondulations de sa colonne vertébrale, ses omoplates... Elle sourit doucement. Cet étudiant était une bien belle surprise. La brune ne regrettait pas sa soirée. Les ivrognes, l'alcool sur sa robe, la tête de James sur ses cuisses, ses yeux bleus croisant les siens, son corps ardent dans le sien. Elle s'en souviendrait longtemps.

La Grecque rit sincèrement en l'entendant parler de son savoir-faire enviable. Elle n'avait pas tout à fait la même vision de la chose que James. Selon elle, pour être de bons amants, les gens devaient être compatibles. Cela n'avait rien à faire avec ce que l'on sait, l'expérience ou la pratique. C'était une question de chimie, d'affinités. Et elle l'avait senti tout de suite, en le voyant, qu'ils partageaient quelque chose. Ses impressions avaient été confirmées au centuple.


« Engage-toi, par pitié. On a besoin de gens pour faire baisser la moyenne d'âge générale. Puis toutes les femmes du bureau seraient à tes pieds. », dit-elle simplement, son regard étincelant de bien-être croisant le sien.

La Méditerranéenne fut enchantée par l'idée de prendre un bain. L'eau chaude, la proximité... C'était fort prometteur. Elle hocha donc simplement la tête et se redressa du lit sans négliger d'attraper sa baguette au passage., se dirigeant d'un pas lent vers la salle de bains. Une fois entrée, elle fit silencieusement apparaître quelques dizaines de bougies flottantes dans la pièce, se penchant vers la baignoire pour y laisser couler l'eau chaude...

...Le reste de la nuit avait été semblable, des bruits d'eau en mouvement rejoignant leurs gémissements, de sol qui craquait, de mur sur lequel on s'acharnait avec persistance. Ils s'étaient visités jusqu'à ce que l'énergie qui leur restait suffisait à peine à se glisser sous les couvertures du lit et à partager un baiser de bonne nuit. Le réveil avait été aussi doux et paisible, les amants se quittant devant l'entrée de l'auberge, yeux dans les yeux, se souriant avant de transplaner chacun chez eux.

L'amertume ne viendrait que plus tard.


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