Le Deal du moment : -35%
Philips Hue Kit de démarrage : 3 Ampoules Hue ...
Voir le deal
64.99 €

Partagez
 
 SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Aller à la page : Précédent  1, 2
  • Arsène Vawdrey
    • Nombre de messages : 514
    • Age : 46
    • Date d'inscription : 09/09/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-de-Bourbe
      Baguette magique: 27cm, bois de noisetier avec du ventricule de dragon
    Arsène Vawdrey
  • Médicomage Médicomage
MessageSujet: Re: SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]   SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 30 Sep - 19:26:38

Biensûr qu’il savait qu’elle en avait les compétences. Mais elle ne le ferait pas. C’était aussi simple que ça. Aussi simple que sa venue chez lui plus particulièrement. Elle lui avait montré qu’elle était attachée à lui et même s’il avait mis du temps à le comprendre il en était à présent sûr.

Détrompe-toi. Je te connais suffisamment pour savoir que tu n’en as pas envie, c’est tout.

Il espérait cependant qu’elle ne se mettrait pas en tête de lui prouver quoi que ce soit, non qu’il pense qu’elle y parviendrait dans l’instant présent. Il n’avait pas envie qu’elle lui montre qu’elle en avait envie car il en serait vraiment déçu. Mais ça serait alors pour lui le signal qui ferait pencher la balance. L’élément qui le guiderait vers le choix définitif qu’il devait faire. Et en l’occurrence cela voudrait dire qu’elle n’est pas digne de confiance comme il l’espérait, mais qu’elle n’est que bonne à être livrée à Rémus Lupin. Une solution comme une autre bien qu’il préférerait qu’elle n’opte pas pour celle-ci.

Il n’eut guère de réponse car l’elfe de maison capta toute leur attention à cause du morceau de pizza qu’il venait tout juste d’envoyer à la poubelle par baguette. Arsène lui envoya un vague regard qui signifiait que c’était trop tard mais que c’était aimable de sa part d’avoir proposé. En fait il ne se sentait pas pleinement à l’aise de la présence de l’être car il n’avait absolument aucune idée de la manière dont il devait se comporter avec lui. Devait-il le traiter d’une manière particulière ? L’inviter à se joindre à eux ? Bref c’était déjà assez compliqué comme ça alors si en plus il fallait tenir compte de « Dinner », il allait finir par ne plus savoir où donner de la tête.


La potion fut descendue d’une traite, Ella ne se méfia même pas de son contenu et s’attaqua à son morceau de pizza ne sachant apparemment pas réellement ce que cela représentait. Sa remarque le fit légèrement sourire, bien qu’il se força à le dissimuler. Alors qu’elle s’osait à gouter, il ne pu s’empêcher de lui faire remarquer la confiance qu’elle lui accordait.

Qu’est-ce qui te dit que ce que tu viens de boire n’est pas autre chose qu’une potion de soins ?


Biensûr que s’en était une, mais venant de la rousse et sachant ce qu’il savait sur elle et ce qu’elle savait sur lui, il fut surpris de la voir descendre le liquide sans plus de cérémonie. Apparemment la pizza semblait plus à risque que la potion contenu dans la petite fiole. Arsène secoua légèrement la tête pour faire remarquer son incompréhension. Son attention et son état de nervosité s’était relâché, le canapé et la fatigue aidant à le relaxer. Il aurait vraiment eu besoin d’une bonne nuit de sommeil pour remettre ses idées en place, mais la rousse en avait décidé autrement. S’appuyant contre le dossier du canapé, le médicomage ne se priva pas de finir sa bière.

Mais il n’avait pas pour autant baissé suffisamment sa garde pour ne pas réagir vivement à la prise de parole en allemand d’Ella Schwarz qui en profitait pour apparemment demander quelque chose de terrible à son elfe de maison.

Qu’est-ce que tu lui as dit ?

Sa question n'obtenue aucune réponse ni même aucune attention. Même le ton doux employé par la rousse ne parvenait pas à le rassurer sur la nature de la demande. D’un bond il se leva pour se positionner face à Ella au moment où l’elfe transplana, la baguette tendu dans la direction du mangemort.

Qu’est-ce que tu lui as dit ?!!!


Une tenue crasseuse ? Une véritable crise ? Mais de quoi elle parlait au juste ? Les sourcils d’Arsène passèrent du froncement à la surprise, en passant par l’incompréhension la plus totale. La baguette toujours tendue sur la jeune femme, il attendait une réponse un peu plus claire que celle-ci. Il avait horreur de ce coup qu’elle venait de lui faire et la disparition de l’elfe ne le rassurait pas vraiment. Son expression redevint sérieuse, une fois la surprise passée. Il n’acceptait pas la manière dont elle tentait de prendre le contrôle de la situation.

Il ne m’en faut pas beaucoup pour t’emmener vers Remus Lupin, alors je te conseille de ne pas tenter de me jouer des tours perfides.


Son visage se voulait dur et il n’avait pas envie de plaisanter. Où était passé ce foutu elfe de maison ?


Revenir en haut Aller en bas
  • Ella Von Königsberg
    • Nombre de messages : 665
    • Age : 34
    • Date d'inscription : 09/02/2009

    • Pensine
      Statut sanguin: Assimilée Sang-pur
      Baguette magique: Bois d'ébène - Crin de sombral - 27,5 cm
    Ella Von Königsberg
  • Tueuse à gage
MessageSujet: Re: SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]   SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé] - Page 2 EmptyVen 1 Oct - 10:52:16

Elle venait tout juste d'engloutir une part de pizza qu'Arsène ne manqua pas de souligner la confiance aveugle avec laquelle elle venait d'ingurgiter sa potion sans la moindre hésitation. Vrai, la ténébreuse n'avait pas suspecter une seule seconde qu'il puisse s'agir d'un piège. Quelque part, aussi étrange que cela puisse paraître, elle s'en moquait. Elle avait décidé de faire confiance à Arsène et elle lui ferait confiance jusqu'au bout sans tenter de se défiler. S'il choisissait de la trahir, elle serait simplement déçu. Croisant son regard, la légilimens se contenta de hausser les épaules d'un air résigné et répondit:

« Qu'est ce que ça aurait pu être ? Du véritaserum ? Je crois que je n'ai plus grand chose à cacher. Du poison ? Il aurait été plus facile de ne pas me soigner pour en arriver là.. »

Sans accorder plus d'importance à cette question, l'Allemande avait avalé un autre bout de pizza comme si la possibilité d'avoir été empoisonnée ne l'inquiétait pas plus que ça. Entre deux bouchées, elle ajouta avec un soupçon d'ironie:

« Et puis c'est censé être moi la méchante de l'histoire alors si je me mets aussi à devenir parano on est pas près d'avancer. »

Une telle logique pouvait paraître incroyablement tordue, pourtant, il y avait du vrai la dedans. Un ancien gryffondor et membre de l'ordre du phénix comme Arsène, ne s'abaisserait pas à faire des coups aussi bas non ? La ruse et les coups fourrés c'était davantage son domaine à elle et encore, jamais elle n'avait tenté de piéger le médicomage.

Lasse, la jeune femme avait envoyé son serviteur lui chercher des affaires, s'adressant à lui comme à son habitude dans sa langue maternelle. Exaspérée par la réaction idiote de l'elfe concernant tout ce qui touchaient aux vêtements, elle avait littéralement ignoré Arsène qui semblait lui aussi faire une crise. Elle ne pouvait gérer qu'une crise à la fois. Lorsque Diener eut transplané, elle reporta toute son attention sur le sorcier qui se tenait maintenant debout juste devant elle, la baguette pointée sur son coeur. Mais c'était quoi son problème à lui aussi à la fin ? Alors que son professeur répétait pour la énième fois « qu'est ce que tu lui as dit », la ténébreuse leva la tête avec lassitude et la fixa de ses yeux verts insondables. Parfaitement calme _ de toute façon, elle était trop fatiguée pour s'énerver_ elle répliqua d'une voix sereine:


« Tu veux pas cesser de t'agiter 5 minutes, tu me rends nerveuse »

L'expression sérieuse de son amant lui fit comprendre qu'il ne lâcherait pas le morceau. Détestant la position d'infériorité et de soumission que sa position assise lui conférait, la mangemort se leva avec des geste lents et sensuels_ autant éviter qu'il ne réagisse un peu trop violemment et ne lui jette un sort à cause d'un geste brusque. Bien qu'il ait toujours une tête de plus qu'elle et que lui était armé, la légilimens plongea son regard dans le sien et avança d'un pas, ignorant délibérément la baguette dirigée contre elle. La réplique d'Arsène et particulièrement son allusion aux tours perfides la fit sourire compte tenu du contexte.

« Arsène, il faut vraiment que tu arrêtes d'être aussi paranoïaque.» déclara la belle en continuant à s'avancer jusqu'à ce que la baguette du médicomage soit directement placée sur sa gorge.

« Je suis toujours la même étudiante que tu as connu. Tu as peut être découvert mon vilain secret mais je n'ai pas changé pour autant. Si vraiment j'avais voulu te nuire, tu ne crois pas que ce serait déjà fait ? »

Sans arme, Ella s'était approchée aussi près que la baguette d'Arsène le lui permettait, elle se tenait debout à moins d'un mètre de lui, son regard émeraude le défiant de jeter un sort. Puis, ses lèvres d'étirant d'un sourire provocateur et profondément amusé, la ténébreuse poursuivit:

« J'ai simplement demandé à Diener de m'apporter des vêtements propres. J'ignorais que mettre une tenue décente et un peu moins dénudée constituait à tes yeux un tour perfide.»  

D'une main, elle écarta le bras d'Arsène qui tenait la baguette magique, combla la distance qui demeurait entre eux et l'embrassa dans une ultime provocation. Un baiser volé, brûlant et plein de fougue ayant le goût de l'interdit. Voilà qui pourrait aisément davantage s'apparenter à une perfidie.. Pouvait on s'entendre à autre chose de sa part ?

« Maintenant si tu le souhaites, tu peux m'emmener voir le loup garou.. »

C'est cet instant précis que choisit Diener pour réapparaître en titubant sous le poids d'un joli tas de vêtements comportant capes, robes, boîtes de chaussures, collants, jupons, vestes et corsets.. Soit il n'avait pas su quoi prendre et avait décidé d'embarquer la moitié de la penderie pour lui laisser le choix, soit il avait décidé de lui ramener de quoi tenir 15 jours. Mais quel abruti cet elfe.
Revenir en haut Aller en bas
  • Arsène Vawdrey
    • Nombre de messages : 514
    • Age : 46
    • Date d'inscription : 09/09/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-de-Bourbe
      Baguette magique: 27cm, bois de noisetier avec du ventricule de dragon
    Arsène Vawdrey
  • Médicomage Médicomage
MessageSujet: Re: SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]   SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé] - Page 2 EmptyMar 2 Nov - 19:59:27

Il la rendait nerveuse ? C’était l’hôpital qui se foutait de la charité là ! A sa manière Ella lui montrait qu’il s’inquiétait vraiment pour rien. Mais comment savoir alors qu’elle venait d’envoyer son elfe de maison où seul Merlin pouvait le savoir ? Le médicomage la fixait toujours du regard, sa baguette ne bougeant pas d’un centimètre. Ils n’étaient plus dans une relation professeur à étudiant. Non, c’était devenu plus grave, ils étaient à présents deux adversaires qui se découvraient. Et quelles pouvaient en être les conséquences ?

D’un geste lent et élégant, Ella se mit en position debout, lui faisant à présent face. Elle avait de l’audace, il fallait l’admettre. Il était évident qu’il n’allait pas l’attaquer de but en blanc, à moins que l’elfe de maison se ramène avec un complice, mais tant que celui-ci ne serait pas de retour, que craignait-il ? Pas grand-chose. Et c’est ce qui l’amena à baisser sa garde, à la laisser s’avancer vers lui, à le provoquer comme elle savait si bien le faire.

Sa baguette se déposa sur sa peau nue, à la hauteur de son cou. Elle n’avait pas tord biensûr. Mais était-il pour autant censé l’accepter et continuer à la voir comme si de rien n’était.


Je te crois lorsque tu dis que tu m’aurais déjà fait du mal si tu l’avais voulu. Mais en ce qui me concerne je ne pourrais plus jamais te voir tel que je te voyais avant. Tu n’es plus simplement l’étudiante que j’ai connue.

En fait c’était plutôt de lui qu’elle devrait se méfier. Et c’était bien là que tout son jeu prenait du sens. Il ne pouvait pas éternellement hésiter à l’attaquer ou non. Et bien que l’elfe de maison n’était toujours par réapparut il prenait gentiment la décision de baisser les armes. Il avait surement tord, probablement qu’il le regretterait un jour. Mais… et si ça pouvait en rester là ? Et s’ils pouvaient égoïstement reprendre le cours de leur vie sans tenir compte de ce qu’ils étaient réellement l’un et l’autre ? Son orgueil le poussait toutefois à jouer la mauvaise foi jusqu’au bout. Tout en gardant sa baguette tendue sur son cou, il lui demanda :

Dis moi où est passé ton elfe, Ella.


La réponse ne tarda à arriver. Effectivement, il pouvait comprendre ce besoin primaire de s’habiller d’une manière plus convenable. Il allait riposter une nouvelle fois, mais le regard de sa jeune étudiante l’hypnotisait. Il avait juste envie de laisser tomber sa baguette, de la prendre dans ses bras, oubliant cet atroce dessin sur son avant-bras.

Elle ne lui en laissa même pas le temps, déjà elle prenait les devants et déposa ses lèvres sur les siennes. Sa baguette toujours en main, Arsène ne fit aucun geste pour l’en empêcher. Il ne voulait pas non plus l’encourager, bien que le désir le lui demande ardemment. Non, il ne fallait pas tomber dans un éventuel piège qu’elle lui tendait. Leurs lèvres se décollèrent, laissant simplement la distance les envahir. Ses yeux passèrent sur son visage meurtrit par la douleur et la nuit fiévreuse qu’elle avait passé.

Il sourit amèrement à sa remarque, profitant de cet instant pour détourner le regard. Il allait répliquer lorsqu’un plop sonore se fit entendre. Toujours sur le qui-vive, Arsène tendit la baguette en direction de Diener, avant de réaliser qu’il était simplement ensevelit sous une tonne de vêtements.

Le médicomage, abaissa sa baguette. Son regard se posa à nouveau sur Ella. Il hocha la tête et rangea son arme dans sa poche. Très bien, elle ne lui avait pas mentit, bien qu’elle aurait pu aller chercher du secours sans qu’il ne puisse rien y faire.

Je vois que ta seule priorité est de t’habiller.

Arsène se réinstalla d’un air dégagé sur le canapé, les yeux se fixant sur la baguette d’Ella qui était toujours posée sur la table du salon. Il ajouta.

Bon j’imagine que tu ne vas plus t’attarder ici.

Il n’avait plus franchement grand-chose à dire. Il n’avait pas vraiment envie de faire la conversation. Il se sentait amer, trahit. Même si Ella n’avait apparemment pas l’intention de lui faire du mal, il ne pouvait se résoudre à ce que les choses soient les mêmes qu’avant. C’était… trop compliqué. Il ne l’empêcherait pas de partir, il n’avait d’ailleurs plus rien à lui demander, ni même à lui dire. Qu’elle parte, mais qu’elle ne revienne pas.

Ses sourcils s’étaient froncés dans un air résigné et sérieux. Il indiqua la baguette de la Mangemort, déposée non loin de lui.

N’oublie pas de la récupérer. Tu risque d’en avoir besoin…

Revenir en haut Aller en bas
  • Ella Von Königsberg
    • Nombre de messages : 665
    • Age : 34
    • Date d'inscription : 09/02/2009

    • Pensine
      Statut sanguin: Assimilée Sang-pur
      Baguette magique: Bois d'ébène - Crin de sombral - 27,5 cm
    Ella Von Königsberg
  • Tueuse à gage
MessageSujet: Re: SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]   SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé] - Page 2 EmptyMer 3 Nov - 1:43:56

Il ne pourrait plus la voir comme avant... Cela voulait certainement tout dire. Maintenant qu'il savait, il ne pourrait plus voir que la mangemort, il ne verrait plus que les meurtres et les tortures commises par ceux portant cette marque. Elle aurait cru qu'Arsène dans son orgueil aurait pu faire abstraction de ce « détail » pour ne garder en perspective que les éléments qui allaient dans son sens, de même que l'on ignore parfois volontairement certains faits dérangeants. Mais semble-il qu'elle ait eu tord une fois de plus. Etait ce un soudain acquis de conscience qu'il agissait ainsi ? Ses principes lui imposait de ne plus la revoir sous prétexte qu'il serait malsain d'entretenir une quelconque relation avec un « mangemort » autre que la haine et le dégout ? Si les choses en étaient à ce point, Ella ne pourrait de toute évidence rien y changer. Le baiser plein de fougue qu'elle venait de lui donner, le laissa pratiquement de marbre. Il ne l'avait pas repoussée, mais pas encourager non plus. La ténébreuse ne savait pas à quoi elle s'attendait mais sans aucun doute pas à une absence totale de réaction. Comment devait-elle l'interpréter ? En fait il aurait peut être mieux valu qu'il la repousse carrément. Le dégoût vaut probablement mieux que le désintérêt et l'indifférence. Au moins, elle aurait su à quoi s'en tenir.

« Je vois.. » souffla-t-elle.

Blessée dans son orgueil, elle se recula sans insister. Elle resta là plantée face à Arsène, ignorant Dinner qui croulait sous le poids de ses vêtements et ne pouvait vraisemblablement pas même voir ou il allait. Sa priorité... Non pas qu'elle soit pressée de fuir les lieux, mais c'est juste qu'étant donné les circonstances et la distance d'Arsène, elle ne voyait pas quoi faire de mieux. L'Allemande ne daigna pas répliquer. Ce duel verbal n'avait plus le moindre attrait, ce n'était plus qu'un jeu dérisoire et puéril qui n'avait plus de place lorsque les choses prenaient à ses yeux une tournure si décisive. La jeune femme resta debout aussi silencieuse qu'une tombe alors que le médicomage se laissait retomber dans le fauteuil en abaissant définitivement sa garde. Alors voilà tout ? Il ne la retenait pas, elle récupérait sa baguette et disparaissait ? Comme ça ? C'était pourtant très simple, cette inconfortable situation en était à son dénouement. Alors pourquoi ce malaise persistant au fond d'elle ? Pourquoi ce sentiment de perte et de regret ? Elle devrait tendre sa main et récupérer sa baguette, ne désirait-elle pas que ça ? Mais le geste ne venait pas. De tout évidence une partie d'elle n'avait pas envie que les choses se terminent ainsi. Que devait-elle faire alors ?

Après quelques lourdes secondes d'hésitation, la belle sortit de sa paralysie inexplicable mais pas pour prendre immédiatement son arme. Sans un mot, elle se détourna et s'éloigna pour rejoindre l'elfe de maison en tournant le dos à Arsène. Oubliant la pudeur, elle entreprit de déboutonner la chemise empruntée à l'enseignant avec un naturel déroutant et l'ôta sans demander son reste. Elle l'abandonna sur une chaise proche et extirpa l'une des robes de la pile que Dinner supportait. Toujours silencieuse, elle s'efforça d'enfiler le vêtement avec autant de dignité et de détachement que possible, bien que ses gestes ne devaient pas être bien gracieux ou adroits. Il n'y avait franchement rien d'exceptionnel à voir quelqu'un s'habiller et elle ne faisait sans doute pas exception. De toute façon qu'est ce qu'elle en avait à faire ? Rien à foutre de la marque, rien à foutre de l'elfe, rien à foutre d'Arsène. Si cette manoeuvre impliquait son départ prochain _ car elle n'avait plus aucune raison valable de prolonger son séjour ici et surtout bien trop de fierté pour rester si sa présence n'était pas désirée _ elle gagnait au moins le temps nécessaire pour se changer.

En fait tout aurait du simplement se dérouler jusqu'à ce que la fermeture de sa robe refuse de coopérer. Pas moyen de monter jusqu'en haut cette saleté résolument coincée à mi-hauteur et que les tentatives contorsionnistes d'Ella qui, un bras dans le dos, s'efforçait de tirer sur la robe, n'y changeait rien. Que voilà un moment remarquablement choisi pour se tourner en ridicule. Pour couronner le tout, Dinner n'était pas en état de pouvoir l'aider ni même de constater qu'elle avait un léger soucis. Le tout se solda par un
« Aie ! Fait chier ! » tout à fait audible lorsque, dans sa ferme volonté d'y arriver seule, elle n'avait réussi qu'à faire ressurgir ses douleurs.
Revenir en haut Aller en bas
  • Arsène Vawdrey
    • Nombre de messages : 514
    • Age : 46
    • Date d'inscription : 09/09/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-de-Bourbe
      Baguette magique: 27cm, bois de noisetier avec du ventricule de dragon
    Arsène Vawdrey
  • Médicomage Médicomage
MessageSujet: Re: SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]   SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé] - Page 2 EmptyMer 3 Nov - 21:36:19

Arsène était assis sur le divan. Ses mains s’étaient jointes devant son visage, les coudes posés sur les genoux. Il avait mal à la tête, atrocement mal à la tête. Pire qu’une gueule de bois. Il avait beaucoup trop retourné la situation dans tous les sens depuis qu’Ella Schwarz était venue frapper à sa porte. Il se souvenait l’inquiétude qu’il avait ressentit lorsqu’il l’avait porté jusque sur le canapé, là même où il était assis. Puis il avait fini par voir la marque et l’évidence c’était posée dans son esprit, petit à petit, comme un parasite qui vous ronge petit à petit à l’intérieur. Elle était un Mangemort ! Elle était ce pourquoi il avait rejoint l’ordre du phénix. Elle était de ceux qui avaient conduit sa mère à la morgue. Elle était de ceux qui faisaient qu’il avait caché ses origines Moldues durant toutes ses années et qu’il continuerait de dissimuler quoi qu’il lui en coute. Comment pouvait-il en être arrivé là ?

Arsène ne savait plus au final ce qui était important ou non. Ella n’avait effectivement pas changé, elle était toujours la même personne. Et au fond de lui il savait pertinemment que ça ne le choquait pas plus que ça ce qu’il avait découvert sur son avant bras. C’était juste une confirmation, bien qu’il ne se doutait tout de même pas qu’elle en était véritablement une. Mais il fallait se rendre à l’évidence, Ella était tout ce qui pouvait faire un Mangemort. Et elle n’était pas si différente de lui-même, il le savait.

Ce qui le rendait fou, c’est de ne pas l’avoir découvert avant, de ne pas avoir su qui elle était vraiment. Mais l’aurait-il voulu ? S’il n’avait pas eu la marque sous le nez, l’aurait-il cru ? N’aurait-il pas relativisé en se disant que ce ne pouvait pas être aussi pire que ça l’était réellement ? C’est clair que là il ne pouvait pas fermer les yeux, faire comme si la réalité était différente de ce qu’elle était vraiment. Il était mis à nu, elle savait tout et lui aussi. Plus de secrets, plus de superficialité, plus de mystère, simplement des faits. Et c’était ça qui le rendait fou.

L’agitation d’Ella sortit Arsène de ses pensées et il se tourna vers elle, la découvrant dos nu, pestant contre une fermeture éclaire récalcitrante. Des bleu étaient visibles ça et là, ainsi que les plaies qui cicatrisaient grâce aux sortilèges qu’il avait pratiqué quelques heures auparavant. Son regard glissa sur le corps de son étudiante. Elle n’avait rien d’un monstre ou d’un sbire du Lord. Dans quoi elle s’était fourrée en rentrant dans les rangs du mage noir ?


« Aie ! Fait chier ! »

Le médicomage était déjà debout, à quelques pas d’elle lorsqu’elle lâcha ce juron. Il avança encore un peu et attrapa la fermeture éclair de la main gauche. De l’autre main, il tenu la robe jusqu’à ce qu’elle soit complètement fermée. La proximité avec Ella lui permettait de sentir son propre shampoing se mêlant à son odeur naturelle. Un doux mélange. Il ne pu résister à l’envie de déposer sa main sur son épaule et à inspirer profondément, s’imprégnant du parfum qui émanait des cheveux de la rousse.

Il n’avait rien envie de dire, ou du moins il ne savait pas quoi dire. Il resta ainsi debout à quelques centimètre d’Ella, sa main toujours posée sur son épaule, si douce, si meurtrie aussi.


Je ne sais pas quoi faire...

Il l’avait murmuré. C’était si vrai, si peu lui-même. Et pourtant ça résumait parfaitement bien la situation. Il ne savait pas ce qu’il devait faire.
Revenir en haut Aller en bas
  • Ella Von Königsberg
    • Nombre de messages : 665
    • Age : 34
    • Date d'inscription : 09/02/2009

    • Pensine
      Statut sanguin: Assimilée Sang-pur
      Baguette magique: Bois d'ébène - Crin de sombral - 27,5 cm
    Ella Von Königsberg
  • Tueuse à gage
MessageSujet: Re: SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]   SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 4 Nov - 14:58:04

Tout en se démenant pour fermer cette maudite robe, la ténébreuse rageait. Face à la honte de s'être mise seule dans une posture aussi ridicule, elle pestait intérieurement. Elle était en colère contre elle même, contre la robe et contre quiconque était témoin de la scène. Pourtant la réplique moqueuse ne vient pas, aucun commentaire, rien. Elle se figea, sentant le contact d'Arsène dans son dos, ses mains fortes et habiles qui glissait le long du tissu contre sa peau nue. La proximité soudaine d'Arsène sembla calmer la furie en elle puisqu'elle cessa aussitôt de se débattre contre le vêtement et de pester intérieurement. Elle le laissa faire, immobile, comme si tout son corps était pétrifié. Sa respiration s'apaisa, elle ferma les yeux quelques secondes tous ses autres sens en éveil pour ressentir la présence de son professeur juste derrière elle, son souffle sur sa nuque, sa chaleur, son odeur, suscitant en elle une attraction presque animale, un désir brûlant contre lequel elle devait lutter désormais.

La main du médicomage se posa sur son épaule, lui arrachant un frisson. Lentement, elle tourna son visage vers elle tout en déposant sa main gauche, hésitante, sur la sienne. Elle sentait son coeur s'emballer, pourquoi diable Arsène la mettait-il dans un tel état ? Dans un murmure, l'enseignant avoua qu'il ne savait pas quoi faire. La ténébreuse ne l'avait jamais vu si perdu, si exposé et quelque part si fragile. Ce manque d'assurance chez lui avait quelque chose de troublant. A cet instant, Arsène semblait être comme un enfant qui a besoin d'être rassuré. Pourquoi cela la touchait il autant ? Pourquoi se préoccupait-elle autant de cet homme et pourquoi ses états d'âmes l'affectaient -ils à ce point ? Lentement, elle se tourna vers lui, tout en douceur, les sourcils légèrement froncés trahissant sa compassion. Son regard émeraude se plongea alors dans les yeux sombres du sorcier cherchant à y déceler elle ne savait trop quoi, comme si elle essayait de voir son âme. Elle resta là, à quelques centimètres de lui, à contempler son visage, résistant à l'envie de se blottir dans ses bras. Au bout de quelques longues secondes, elle déclara:


« Personne ne peut décider pour toi.. mais j'ai confiance. »


Si certaines personnes n'auraient pas supporter d'apprendre ce secret, elle savait qu'Arsène serait capable de se faire une raison et vivre avec ça. Dans tous les cas, elle ne voulait pas l'influencer, elle ne pouvait pas exiger qu'il protège son secret, elle voulait qu'il soit libre de choisir. Un léger sourire se profila sur les lèvres de l'Allemande pendant un instant alors que sa main vint caresser amoureusement le visage du médicomage, comme si elle souhaitait graver dans sa mémoire chacun de ses traits. Après un moment, elle ajouta dans un murmure:

« Tu es quelqu'un de bien, Arsène. Je le pense. »

Cette phrase dans sa bouche pouvait sembler paradoxale, pourtant elle était sincère. Si Arsène et elle même avaient de nombreux points communs dans leur façon d'être et dans leur comportement, Lui avait choisi de servir le bien, elle avait choisi la facilité, le pouvoir. C'est précisément pour ça qu'elle ne voulait pas le corrompre en l'obligeant à l'aider, mais n'était ce pas déjà trop tard ? En venant seulement ici, elle l'avait impliqué, l'entrainant avec elle dans sa spirale infernale. Après tout, voilà ce qu'elle était, voilà ce qu'elle faisait, alors tant pis. De toute façon, ça ne lui allait pas de tout de sombrer dans le mélodrame et elle ne regrettait rien de ce qu'elle avait fait. Avec une expression devenant de nouveau un peu sarcastique, ce qui était immédiatement beaucoup plus elle, elle poursuivit sur le ton de la plaisanterie.

« Et crois moi, il n'y a pas beaucoup de Gryffondors pouvant se vanter d'avoir gagné mon estime. »

Sur ces mots, elle s'écarta de nouveau du sorcier, remettant de la distance entre eux et s'approcha de la table basse du salon pour récupérer sa baguette. L'arme vibra au contact de la main de sa propriétaire, dégageant aussitôt cette sensation de chaleur et de puissance qui lui avait tant manqué. Elle se retourna alors en direction de son professeur, sans bien savoir quoi dire. Il semblerait que le moment des adieux soit arrivé...

« Bon... Et bien.. Je pense qu'il est temps que j'y aille... hum.. »

Son regard se portant alors sur l'elfe dont elle avait littéralement oublié la présence quelques instants plus tôt, et elle ne savait plus très bien quel ordre lui donner.


« Diener, tu.. Laisse moi cette cape et ces chaussures , dit-elle en les ôtant de la pile d'affaires, tu peux ramener le reste.. ça ira.» (Allemand)

La créature s'inclina _ou du moins tenta de le faire sans trop y parvenir en raison du tas de vêtement qui manquait de l'écraser_ et s'exécuta. Le 'ça ira' lui faisant comprendre qu'il était inutile qu'il revienne ensuite..
Revenir en haut Aller en bas
  • Arsène Vawdrey
    • Nombre de messages : 514
    • Age : 46
    • Date d'inscription : 09/09/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-de-Bourbe
      Baguette magique: 27cm, bois de noisetier avec du ventricule de dragon
    Arsène Vawdrey
  • Médicomage Médicomage
MessageSujet: Re: SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]   SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé] - Page 2 EmptyJeu 4 Nov - 21:40:45

Le calme revint dans le corps d’Ella dès qu’il posa sa main sur son épaule. Comme si un simple geste pouvait résumer une situation conflictuelle. La main de la rousse se posa par-dessus la sienne et ils restèrent ainsi quelques instants. Il était paumé comme jamais. Comment pouvait-on se retrouver dans une situation si paradoxale et en sortir indemne ? C’était impossible et Ella devait le savoir. Biensûr, il avait le beau rôle, lui qui sauvait la veuve et l’orphelin à tour de bras en faisant partie de l’Ordre du Phénix. Mais pourtant, était-elle si différente de lui ? Elle avait raison lorsqu’elle disait que leurs chances étaient maigres, atrocement raison. Il aurait pu être dans sa situation. Il aurait pu être ce mangemort, si son statut sanguin avait pu être différent.

Son visage s’illumina quelque peu lorsqu’elle lui confia qu’elle avait confiance en lui. Ça sous-entendait tant de choses. Le médicomage aurait pu interpréter ça comme des menaces voilées, mais il savait au plus profond de lui-même que ce n’était pas le cas. La manière dont elle lui avait glissé ces quelques mots confirmait ce qu’il savait depuis qu’il avait vu la marque mais qu’il ne voulait pas voir. Elle ne serait pas venue ici si elle n’avait pas confiance en lui, il lui devait bien de ne pas gâcher cette confiance.

Elle poursuivit, lui préférant rester silencieux. Il n’avait rien à dire, c’était définitif. La main de la rousse se posa sur sa joue alors que ses yeux se fixèrent dans les siens. Il ne se posait même plus la question de savoir si elle lui mentait ou non, ce n’était plus vraiment d’actualité. Elle n’était tout de même pas si manipulatrice, et il en était convaincu de plus en plus au fil que les minutes passaient. La main qui était posée sur son épaule glissa une des mèches rousses derrière l’oreille d’Ella, aussi naturellement que s’il avait l’habitude de le faire constamment.

Puis elle recula et adopta à nouveau le ton qui était le sien, plaisancier et moins sérieux. Elle aimait se défiler, il aima ça aussi. Finalement ils ne pouvaient guère mieux s’entendre. Pourtant il avait désespérément envie de l’attirer contre lui, de l’embrasser et de la serrer dans ses bras en lui murmurant que ce n’était pas grave. Mais ce n’était pas vrai et il ne voulait pas se voiler la face. Il pouvait le supporter, mais il ne pouvait approuver et fermer innocemment les yeux comme si cela ne signifiait rien pour lui.

Elle s’éloigna de lui, rompant le charme, coupant le lien qui les unissait physiquement. Elle alla récupérer sa baguette sur la table du salon. Il ne fit aucun geste pour l’en empêcher. A quoi bon ? Il n’allait pas encore changer d’avis !? Le point était clos, Ella était certes un Mangemort, mais pour l’instant, elle ne lui était pas hostile.

Ses yeux ne pouvaient plus la quitter. Il avait l’impression que si elle partait, il ne la reverrait plus jamais. C’était comme si cette histoire avait tracé un gros trait sur leur relation. Il y avait à présent trop de secrets entre eux pour que ça puisse continuer. Trop d’enjeu pour risquer de tout perdre bêtement. Mais ça lui pinçait le cœur, il n’avait pas envie que ça s’arrête. Même s’il n’était pas réellement attaché sentimentalement à elle, cette nuit fut pour lui émotionnellement ingérable.

Elle lui faisait ses adieux et renvoyait apparemment Diener en lieu sûr. Arsène quant à lui restait là, planter devant elle. Elle n’avait plus vraiment besoin de ses soins, il lui suffirait de prendre encore quelques potions et elle guérirait assez rapidement. Il avait fait le plus gros du travail, le repos sera le meilleur remède.

J’ai préparé quelques potions supplémentaires. Tu risque d’avoir mal encore quelques jours.

Tout en disant cela, il s’était rapproché d’Ella, s’arrêtant à quelques pas d’elle. Ses yeux étaient plongés dans les siens, hésitants. Il tombait de fatigue et il ne savait plus exactement ce qui convenait de faire. Il n’avait pas envie d’y réfléchir plus longtemps. Après tout, si c’était la dernière fois qu’ils devaient se voir, autant se quitter passionnément.

C’est ainsi qu’il fit les deux pas supplémentaires qui le séparait d’Ella pour l’embrasser fougueusement, emmêlant ses doigts dans ses cheveux. Il en avait eu tellement envie depuis qu’ils avaient commencé à se disputer.
Revenir en haut Aller en bas
  • Ella Von Königsberg
    • Nombre de messages : 665
    • Age : 34
    • Date d'inscription : 09/02/2009

    • Pensine
      Statut sanguin: Assimilée Sang-pur
      Baguette magique: Bois d'ébène - Crin de sombral - 27,5 cm
    Ella Von Königsberg
  • Tueuse à gage
MessageSujet: Re: SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]   SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé] - Page 2 EmptyVen 5 Nov - 20:16:07

Elle se tenait là au milieu de la pièce principale, baguette magique dans une main, cape et chaussures dans l'autre, dans l'optique de partir bientôt. Arsène s'approcha de quelques pas, probablement pour lui dire au revoir, c'était sans doute ce qu'il y avait de mieux à faire. Bien sur, elle devait encore terminer de se changer, mais ce n'était qu'une formalité. Le médicomage l'informa qu'il avait encore des potions pour elle car la douleur resterait encore quelques jours. Perspective très réjouissante, n'est ce pas ?

L'étudiante le laissa approcher, comme envoûtée, sans plus chercher à se défiler. Leur lèvres se joignirent , tels deux aimants s'attirant l'un l'autre et faisant voler en éclat toute résistance. La barrière venait de tomber. La maîtrise de soi qu'elle s'imposait jusque là pour ne pas céder au désir qui la tenaillait, pour ne pas obéir aux pulsions, tout cela venait d'être emporté par un torrent de passion. Sans plus se soucier de rien, la sulfureuse jeune femme laissa tomber les affaires qu'elle avait en mains et passa ses bras au dessus des épaules d'Arsène, se pendant à son cou pour l'embrasser de plus belle. L'étudiante s'abandonna complètement dans les bras du médicomage, oubliant tout le reste. Plus rien ne comptait que la passion qui l'animait. Elle avait envie de lui et leur dispute précédente avec toute cette tension sexuelle refoulée n'avait fait qu'intensifier son désir.

Ses doigts agiles glissaient sur la nuque d'Arsène, s'embrouillant dans les cheveux ou revenant caresser son visage et son torse dans une danse désordonnée et impulsive. Aussi impétueuse qu'un volcan en feu, elle parsema de baisers le visage de son amant, son cou, sa mâchoire, ses lèvres, cherchant sans cesse sa bouche avec avidité. Avec une brusquerie sauvage, la belle attira Arsène contre elle, gardant leur deux corps collés avec force l'un à l'autre jusqu'à ce qu'elle se retrouve le dos appuyé contre un mur, la respiration saccadée.


« A ce rythme, je ne suis pas près de partir.. »

Susurra-t-elle entre deux baisers, le temps de reprendre son souffle. Les 24 heures précédentes avaient étés éprouvantes, autant que cette journée se termine agréablement en faisant taire toutes les tensions. Pourtant elle savait qu'elle devrait s'aller, maintenant. Prendre du recul avant de s'attacher...

« Peut être qu'on devrait.. »


Sa faible tentative de se défiler, éphémère et sans conviction, s'était évanouie aussitôt. Comment résister à ces baisers.. à ces caresses.. comment ne pas se laisser aller dans ces bras musclés.. Le désir l'emportait sur la volonté.. à moins qu'elle n'en ait aucune. L'ancienne serpentard ne pouvait s'empêcher de l'embrasser encore et encore, toujours plus passionnément. Ses mains glissèrent sur la chemise du médicomage dont elle défit un à un les boutons sans cesser de le dévorer de baisers. Le vêtement tomba bientôt sur la moquette_ la fameuse moquette qui pique_ sans qu'aucun des deux n'y prête la moindre attention. Ella se recula tout en tirant Arsène avec elle, les dirigeant lentement vers la chambre à coucher quand une force invisible l'empêcha d'aller plus loin. Ah oui.. bien sur, les protections.

« J'avais oublié.. Ne compte surtout pas sur moi pour t'aider à annuler ça »

Simple question de petite revanche personnelle. Arsène avait mis en place tous ces sorts pour l'empêcher de passer et l'enfermer dans la chambre, et bien maintenant qu'il s'amuse à les défaire.
Revenir en haut Aller en bas
  • Arsène Vawdrey
    • Nombre de messages : 514
    • Age : 46
    • Date d'inscription : 09/09/2008

    • Pensine
      Statut sanguin: Sang-de-Bourbe
      Baguette magique: 27cm, bois de noisetier avec du ventricule de dragon
    Arsène Vawdrey
  • Médicomage Médicomage
MessageSujet: Re: SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]   SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé] - Page 2 EmptyDim 7 Nov - 12:00:22

Il en avait eu tellement envie depuis le soir précédent, qu’à présent qu’il avait commencé à l’embrasser, il n’arrivait plus à s’arrêter. Ne pas pouvoir le faire avant n’avait fait que renforcer son désir malgré la répugnance qu’il avait pu éprouver pour Ella durant la nuit. L’attirance physique n’avait rien à voir avec le reste, avec la marque, avec le fait qu’elle était un Mangemort. Quand on fait l’amour on n’en a rien à cirer de ce genre de détail, les deux êtres se résumant à deux corps transpirant dans leur étreinte.

Le médicomage était soulagé de pouvoir enfin se lâcher, de pouvoir l’embrasser. C’était un peu une manière de se réconforter et se consoler des dernières heures atroces qu’ils avaient passé. Il avait envie de faire l’autruche, de ne plus penser à rien d’autre qu’à ses lèvres qui cherchaient celles d’Ella, se posant sur les endroits libre de son corps. Son nez était plongé par moment dans la longue chevelure de son étudiante, sentant en lui un désir plus profond se manifester à chaque bouffé de parfum qu’il respirait.

Il sentait les bras de la rousse autour de son cou. Ses bras à lui étaient derrière son dos, caressant sa nuque et ses reins. Son étudiante l’attira contre elle avec violence, les envoyant contre le mur. Il ne répondit pas à sa remarque susurrée dans son oreille, il était bien trop occupé à l’embrasser dans le cou pour commenter cette constatation évidente ; elle n’était pas prête à partir.

Il la retint avec force lorsqu’elle tenta de se défiler. Elle était sérieuse là ? Ce n’était pas lui qui avait été hésitant durant toutes ces heures ? Maintenant qu’ils en étaient là il n’allait pas s’arrêter de plus belle. C’était la seule manière qu’il avait trouvé pour faire l’impasse sur ce qu’ils avaient découvert l’un sur l’autre durant la nuit. Se consoler sur l’oreiller n’était-il pas un happy end enviable ? Mais déjà sa chemise s’écrasa sur le sol à ses pieds. Sans demander son reste, l’invitation étant plus qu’évidente, le médicomage descendit la fermeture éclair, dégageant complètement le dos meurtri de la rousse.

Elle n’avait apparemment plus l’intention de partir précipitamment. Elle l’entraina à nouveau contre elle, prenant la direction de sa chambre. Chemin qu’elle connaissait à présent par cœur. Mais ils ne purent aller plus loin, bloqué par les protections magiques qu’Arsène avait installées durant la nuit.

Enfin et pour la première fois, ses lèvres se séparèrent du corps d’Ella. Il avait un air perplexe lorsqu’il lâcha un juron. Ses yeux scrutèrent le champ invisible. Une moue ennuyée se dessina sur son visage alors qu’il ferma les yeux pour soupirer.


Merde ! Je vais en avoir pour des heures à annuler tout ça !

Il envoya un regard ennuyé et désolé à Ella. C’était le bouquet, ils ne pouvaient pas accéder à la chambre et vu les exigences de son étudiante, il était hors de question de faire ça au salon. Ses yeux fuirent la rousse quelques instants pour se poser sur le canapé. De toute manière, il était trop crevé pour faire quoi que ce soit qui demande trop d’expérience physique. Ses yeux ne se reposèrent même pas sur Ella, il lui attrapa simplement la main pour la reconduire jusqu’au canapé.

Il s’assit, l’invitant à en faire autant.


Je suis désolé, de toute manière je suis trop crevé pour faire quoi que ce soit. Et ne me fait pas la tête, c’est de ta faute.

Il s’affala alors sur le canapé, tenant fermement Ella contre lui. Il fini par fermer les yeux et s’endormit profondément.


[HJ : bon ben c'est terminé pour moi siflote ]
Revenir en haut Aller en bas
  • Ella Von Königsberg
    • Nombre de messages : 665
    • Age : 34
    • Date d'inscription : 09/02/2009

    • Pensine
      Statut sanguin: Assimilée Sang-pur
      Baguette magique: Bois d'ébène - Crin de sombral - 27,5 cm
    Ella Von Königsberg
  • Tueuse à gage
MessageSujet: Re: SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]   SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé] - Page 2 EmptyDim 7 Nov - 15:03:42

Leur étreinte passionnée fut interrompue malgré eux par la présence gênant de cette barrière magique, les empêchant d'atteindre la chambre. Il fallait se rendre à l'évidence, il faudrait au minimum un bon quart d'heure avant de venir à bout de toutes les protections qu'Arsène avaient mis en place ou abandonner l'idée de faire l'amour dans le lit et poursuivre au salon. Déjà le simple fait d'avoir à s'arrêter à cause de cette stupide barrière cassait tout, si bien qu'il faudrait reprendre au début. Bon. Finalement, en dépit de ce qu'elle venait de dire, Ella était bien entendu prête à y mettre du sien pour tout enlever, si cela prenait trop de temps au médicomage. La ténébreuse ne réagit pas aux protestations de son amant, attendant tranquillement dans un premier temps de voir comment il allait se débrouiller, ignorant volontairement son regard ennuyé.

Finalement, Arsène lui prit la main, pour l'entrainer à sa suite vers le canapé. L'allemande se laissa faire docilement; en réalité elle désirait tellement qu'ils reprennent leurs préliminaires là où ils les avaient arrêtés qu'elle était même prête à ne pas protester au sujet de la moquette s'il le fallait. Elle se posa sur le divan tout contre l'enseignant, sur le point de s'allonger lorsque l'autre expliqua que de toute façon il était trop fatigué pour faire quoi que ce soit. Il se foutait de sa gueule là ? Perplexe, elle le regarda s'allonger et fermer les yeux, prenant ça pour une manifestation de la plus totale mauvaise foi. Sous prétexte que Monsieur n'avait pas envie de se fatiguer à enlever tous les sortilèges mis en place, il préférait simplement ne plus rien faire et se mettre en mode dodo sur le canapé ! Non mais on aura tout vu ! Quel flemmard !

Poussant un soupir las et résigné, la ténébreuse s'extirpa en douceur des bras d'Arsène, récupérant sa baguette magique pour aller elle-même s'occuper des sorts. Après tout, les membres de l'ordre étaient doués pour mettre en place tout sorte de sortilèges de protections, et les Mangemorts étaient doués pour les enlever, non ? C'est ainsi qu'à force de finite, destructrum et autres sortilèges d'annulation, la jeune femme réussit à venir à bout de la totalité des enchantements mis en place après plusieurs longues minutes, 20 au total. Heureusement que ces sorts étaient destinés à retenir une personne privée de baguette magique... La fatigue commençant à se faire sentir, la belle retourna vers le canapé où Arsène, à en juger par sa respiration lente et reposée, dormait comme un bébé. Génial.


« Arsène ? »

Sait-on jamais, peut être qu'il était juste un peu assoupi mais qu'il ne dormait pas vraiment. Ou pas. Ella le regarda pendant un moment, lui enviant cette faculté à s'endormir aussi facilement. Elle n'avait pas le coeur à le faire bouger et, même si le médicomage avait déjà envahi les trois quarts de la place, le canapé semblait assez large pour deux de toute façon. Poussant un nouveau soupir, la mangemort finit par lancer un accio pour se procurer une couverture qu'elle déposa sur Arsène avant de se glisser à ses côtés. Contemplant le visage du sorcier endormi à quelques centimètre du sien, elle déposa un nouveau baiser sur ses lèvres entrouvertes; puis elle se blottit contre son torse en s'efforçant de trouver une position confortable, se servant de son buste comme oreiller. La belle tira la couverture à elle de sorte que ses pieds ne dépassent pas et finit par s'endormir à son tour passablement frustrée.
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé]   SOS mangemort en détresse [97/98] [Terminé] - Page 2 Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 2 sur 2Aller à la page : Précédent  1, 2

 Sujets similaires

-
» Criminelle en détresse [PV Kilian]
» Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey]
» Rod Jugson =>Mangemort
» Lucius Malefoy (Mangemort)
» Tarod Shu-Nadhek { Mangemort }

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Hors-Jeu :: Archives :: Années passées-