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 Intrusion dans les serres [pv Sigmund Bachelard]
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  • Valère Araley
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    Valère Araley
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MessageSujet: Intrusion dans les serres [pv Sigmund Bachelard]   Intrusion dans les serres [pv Sigmund Bachelard] EmptyMar 21 Avr - 18:37:50

Une journée de travail venait de s'achever, élèves et professeurs de l'UMA s'apprêtaient à aller diner tandis que Valère, tranquillement assit sur un banc du parc de l'université observait le ciel virer lentement vers le mauve. Le soleil était encore bien présent dans le ciel, mais il s'apprêtait à vêtir ses vêtements du soir pour laisser place à sa triste et pâle consoeur. Le calme régnait, doux et enjoleur, appelant à quelques minutes de repos bien mérités. Pour qui était aisément épuisable tout du moins, ce qui n'était guère le cas de l'héritier Araley.
Un être aussi puissant magiquement que lui ne pouvait décemment se flétrir à la tombée du soir comme une fleur âgée. Cela était bon pour les jeunes étudiants en magie de l'université magique, pas pour lui. Il se leva avec raideur, fit quelques pas dans le parc, passa derrière un arbre... et ne réapparut plus. Le surveillant venait de se jeter un sortilège de désillusion pour tromper un ventre vide qui aurait été un peu trop curieux à son sujet. La méfiance faisait, en effet, parti intégrante de la vie du mangemort. On ne l'était jamais assez, lui avait toujours confié son père, la preuve en était qu'à force de se croire immunisé contre toutes les menaces, celui-là même qui lui donnait de telles leçons avait perdu l'usage d'une de ses jambes... Et Valère préférait trépasser que de se retrouver ainsi handicapé à cause d'une mauvaise couverture.

Le disciple du Seigneur des Ténèbres ne s'était pas camouflé de la sorte sans aucune raison, il avait un but précis. Il avait quelque chose à trouver, quelque chose de bien particulier. Une plante, ou plutôt : les plantes qui feraient son soulagement et son bonheur. Peut-être même plusieurs, qui savait, on n'était jamais certain et, quand on avait décidé d'empoisonner quelqu'un, on préférait – c'était le cas de Valère en tout cas – utiliser plusieurs venins foudroyants plutôt qu'un, histoire d'être sûr. Tous l'ignoraient en Angleterre si l'on excluait l'administration de l'UMA par qui il avait été embauché et à qui il avait, naturellement, dut céder quelques informations à son propos, mais Valère Araley était marié. Il était l'heureux époux d'une jeune femme qu'il avait été contraint d'épouser en guise de contrat entre deux familles Irlandaises, la sienne et les Mac Cárthaigh. Fiancé à vingt-huit ans, il avait été marié à elle l'année d'après et avait été chargé de la noble mission d'engrosser son ventre jusqu'alors si maigre qu'il en était creux, pour assurer une belle et fière progéniture et descendance aux deux familles de sang-pur. Mais il y avait un mais : la dénommée Eilìs était sa cousine et l'idée de toucher à sa cousine avait une nette tendance, malgré toute son éducation liée en ce sens, à écoeurer Valère. Il y en avait aussi un second : l'impudente était amoureuse de lui, si bien qu'elle avait bien six fois tenté de retenir son époux auprès d'elle plutôt que de le laisser librement aller aux côtés du Seigneur des Ténèbres. Elle avait usé d'abord de chantage affectif, cherchant à le rendre coupable de son propre trépas, si cela avait le malheur d'arriver, et qui risquait de les plonger elle et lui dans le déshonneur, s'il avait de surcroît le culot de trépasser avant de lui avoir confectionné un héritier. Elle avait cherché ensuite à le retenir pour diverses raisons... « Oh, la malheureuse crise de fièvre ! ...Non, je ne descendrai pas du fiacre, je pars avec toi à Londres ! »
Fatigué, Valère avait finit par la rosser et la sortir par les cheveux du dit fiacre, avait reculé à deux jours son voyage et s'était sacrifié dans la chambre de la capricieuse dans l'espoir que celle-ci lui rende enfin sa liberté, mais ce fut peine perdu. Cela l'avait rendu plus coriace, si bien qu'elle avait manqué d'attenter à sa vie par une erreur dans le dosage d'une potion qui devait avoir eu l'objectif de le rendre malade. L'aspirant mangemort s'était retrouvé cloué au lit avec des sueurs et des indispositions terribles, qui l'avaient tant affaiblit qu'il avait finit par s'évanouir à plusieurs reprises. S'en avait été assez pour Valère, qui avait décidé dès lors de se débarrasser définitivement d'elle. Il lui ferait un bel enterrement, et si son père l'exigeait vraiment, séduirait une autre femme mais celle-ci il la choisirait, faute de pouvoir l'aimer. Elle serait belle, les cheveux châtains ou bruns, fine mais pas trop... Et surtout, le plus important, elle lui serait soumise et ne poserait pas de questions. Ça n'était pas le rôle d'une femme que d'être trop bavarde avec son mari, encore moins d'être trop curieuse.

D'un sort informulé, Valère ouvrit les portes fermées à clé d'une des serres amoureusement entretenues par le professeur Bachelard et pénétra dans les lieux avant de refermer soigneusement la porte derrière lui. Une fois seul, il se défit de son sortilège de désillusion et se mit à parcourir les allées de plantes, dont certaines se montraient plus ou moins agressives sur son passage. Une chance pour lui qu'il fut loin d'être un ignorant en botanique et qu'il savait parfaitement devant quel végétal marquer une distance prudente.

« Alors, mes jolies, laquelle d'entre vous me sera la plus utile...? »
Aconit, Ellébore, livèche ? Valère se pourlécha les lèvres avec grâce tandis que ses yeux d'ambre aux quelques éclats d'émeraude lançaient des éclairs d'excitation. Il pouvait directement la tuer d'un poison foudroyant, ou bien mélanger les effets d'hystérie de l'Alihosty avec ceux de confusion du Cranson Officinal pour rendre sa belle définitivement folle... Quelle plante ajouter à cela, pour établir une faille assez importante pour permettre aux effets de bouleverser la délicate chimie du cerveau à jamais ? Ou alors, il renforcerait les doses et si cela ne suffisait pas à lui lancer assez d'images suggestives, il la pousserait lui-même au suicide à distance... Il avait de nombreux moyens de parvenir à cette fin, et c'était cette dernière qui serait certainement la moins compromettante pour lui. Que sa femme meurt sous le coup d'une rose envoyée par son cher et tendre après en avoir respiré le parfum, en revanche, c'était une autre histoire.

« Du cranson. »
Valère s'arrêta devant la plante éclatante de beauté et respira son parfum envoûtant, langoureux. Une envie terrible de goûter à ses fleurs blanches, à les humer de plus près lui embrouilla quelques courtes secondes l'esprit, mais ce fut d'un geste maîtrisé qu'il tendit la main vers un des branchages...
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MessageSujet: Re: Intrusion dans les serres [pv Sigmund Bachelard]   Intrusion dans les serres [pv Sigmund Bachelard] EmptyMer 6 Mai - 16:48:37

La matinée débutait pour Bachelard après être rentré de Poudlard où il avait donné un cours sur des plantes carnivores des plus aggréssives, sa journée était loin d'être terminée, il devait s'occuper de ses serres de l'UMA, une partie de celle-ci était restée quelque peu sauvage... Bachelard avait entendu parler que ses pauvres petites ipomées alba ne se sentaient pas vraiment en forme pour affronter l'été. Bachelard partit donc de Poudlard avant le déjeuner, il arriva peu de temps après dans son bureau de l'UMA, il mit le thé à chauffer et sortit sa boite de petits gateaux en guise de repas. Puis il sortit le journal de la semaine de son bureau pour lire les nouvelles du monde des sorciers. Avant même de lire le journal Bachelard se souvint de sa conversation avec le professeur d'Histoire de la Magie à Poudlard, le très ancien et ennuyeux Cuthbert Binns. Les deux professeurs avaient discuté des récents évènements qui se déroulait sur le monde des sorciers, Cuthbert avait fait remarquer à Sigmund, que le retour de Voldemort étant à présent confirmé, il ne tarderait pas à faire parler de lui. Déjà on entendait parler des différentes attaques des détraqueurs à travers le pays sur des sorciers et des moldus. Le professeur Binns et le professeur Bachelard étaient venus à la conclusion que tant que Dumbledore serait là pour protéger Poudlard, les professeurs et les élèves ne craignaient rien. Cependant, le professeur Bachelard par mesure de précausion avait décidé de rentrer dans l'Ordre du phénix afin d'éviter en cas de problème une hécatombe dans son entourage. Bachelard lu donc les dernières mauvaises nouvelles du monde des Sorciers, comme d'habitude rien de beau ne s'annoncait, il lu qu'il y avait eu trois nouvelles attaques de Détraqueurs, qui avaient fait plusieurs morts et au moins autant de traumatisés. Il se servit le thé et commença à manger quelques bouchées de biscuits aux graines de sarracénies, qui étaient ses préférés cela dit en passant. Bachelard finit de lire son journal, où il lu avec un sentiment de déception que Gryffondor avait remporté le tournoi de Quidditch. Il finit de déjeuner, rangea son journal, nettoya un peu des affaires à l'aide de sa baguette bien sur son vieil âge ne lui autorisait point de se servir des ses bras pour faire de la vaiselle... Puis il se dirigea vers ses serres pour commençer à s'occuper de celles-ci.

Bachelard se dirigea donc en ce début d'après midi, vers le fond de sa serre, il avait entendu dire que des plantes un peu étranges pour le commun des mortels vivaient dans celle-ci. Il avança donc dans la serre, il observa des chlorophytums qui s'étaient bien entrepris, ils avaient colonisé tout le haut de la serre, ombrant toute cette partie de la serre, Bachelard leva sa baguette pour mettre un peu de lumière dans cette partie, il fit s'écarter les plantes laissant un large champ lumineux pour les plantes vivants plus au sol, que ses dernières. Une fois, le soleil réapparu dans la serre, Bachelard s'attela aux plantes envahissant le sol. Il commença par pointer sa baguette que le sol, pour faire soulever les plantes de la terre et les faire prendre racines un peu plus loin, en dehors de cette serre. Il fit partir les plantes gênantes de la serre, quant soudain il tomba sur un petit écriteau indiquant qu'il y avait un arum titan gisait ici. Bachelard ne connaissait guère cette plante, il s'avait cependant qu'elle apparaissait en fin d'aprés midi, une fois que le soleil avait bien passé son apogée. Bachelard se tourna pour regarder à quel stade en était le soleil et celui-ci n'éclairait plus la partie Ouest de la serre, Bachelard supposa donc que l'Arum ne mettrait pas longtemps à pointer le bout de son nez. Bachelard jeta un oeil au lieu de la pancarte, et vit des petits Arums apparaitre, cependant dans ses souvenirs celui ci avait un taille un peu plus imposante. Il chercha donc dans la forêt verdoyante, un végétal d'envergure plus notable, puis commença à sentir une odeur fétide et méphitique, il suivit du nez cette odeur, puis tomba sur une multitude de mouches et autres insectes saprophytes, en un coup de baguette les mouches tombèrent endormies puis Bachelard tomba nez-à-nez avec cette plante

Spoiler:

Il arriva enfin devant le fameux Arum Titan, l'odeur se dégageant de celle-ci était à tomber par terre. Bachelard analysa de plus prés la plante, qui était en passant plutôt une fleur, excépté la beauté de celle-ci, elle était surtout connue pour avoir une odeur de contre philtre d'amour. En effet, sentir cette fleur dissipé les effets d'un philtre d'amour. Bachelard désherba un peu les alentours de celui-ci, pour lui permettre de se développer un peu plus. Puis il décida qu'il était temps pour lui de rentrer au manoir, car ses filles devaient l'attendre.

Il rangea ses affaires, nettoya un peu ses vêtements, puis se dirigea vers la sortie de sa serre. Soudain, il croisa quelqu'un dans SES serres, étonnant à cette heure-ci. IL se demandait si celui-ci pouvait être un élève qui aurait eu une soudaine passion pour la Botanique et qui voudrait quelques renseignements. En approchant, il remarqua que ce n'est autre que Valère, le jeune et séduisant surveillant de l'UMA. Mais que pouvait il bien faire ici !? Bachelard décida d'aller lui taper une bavette afin d'en savoir un peu plus. Il s'approcha donc du jeune homme pour le saluer.

- Bonjour à vous, Monsieur Araley. Si je peux me permettre que faites vous dans mes serres à cette heure là, où vous devriez plutôt être en train de dîner ?

Il remarqua que le jeune homme, regardait avec attention le cranson à ses pieds, Bachelard se doutait bien que ce petit avait une passion pour la botanique. Le pauvre avait du souffrir de ne pas avori eu l'occasion de poursuivre ses études en Botanique.
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  • Valère Araley
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MessageSujet: Re: Intrusion dans les serres [pv Sigmund Bachelard]   Intrusion dans les serres [pv Sigmund Bachelard] EmptyDim 16 Aoû - 15:41:58

Échafauder un meurtre était toujours la partie la plus passionnante du travail d'un criminel. C'était du moins ce qu'en pensait Valère. La préparation était le moment le plus délicat, le plus sérieux et grâce au caractère à la fois imaginatif et concentré qu'arborait continuellement le sorcier, il pouvait aisément concilier les deux et les construire ensemble. Il avait l'idée, il en imaginait les suites tout en se préparant à passer à l'action, évaluant du même fait les risques qu'il encourait et les meilleurs solutions pour les évincer. Un homme ne pouvait faire deux choses à la fois, disait-on, l'héritier greco-irlandais en était la criante contestation. Son cerveau travaillait sur les deux axes à la fois, si bien que le meurtre parfait se dessinait comme une toile de maître dans son esprit, les détails en même temps que les traits grossiers.

Mais Valère n'était pas un artiste, non. Lui se targuait d'une approche plus scientifique de la chose meurtrière, il tuait de sang-froid comme le savant sacrifie les cobayes pour le bien de l'humanité et Valère était au fond de lui, un grand humaniste. La société ne pouvait perdurer si des principes hiérarchiques et moraux n'étaient pas établis et respectés par tout un chacun. Quand il était dans le devoir du sorcier d'aller en guerre contre tout ce qui détruisait les valeurs sur lesquels lui et sa société s'étaient construites, il était du devoir de l'épouse de respecter ce choix et de s'en montrer fière, faute de ne pouvoir ou vouloir elle-même aller guerroyer. C'était son droit en tant que femme, le reste était du domaine du devoir, le devoir de respecter son mari et ses choix. L'honneur gouvernait l'étiquette des Araley, et la moindre souillure devait être nettoyée ou c'était toute la hiérarchie qui tombait dans l'anarchie. Et dans sa famille, Valère était très haut placé, à peine en dessous de son père qui possédait l'autorité suprême. Officiellement, du moins. Car depuis longtemps son digne héritier et fils avait happé d'entre les mains usées de Ryann Araley les rennes du château O'Araly. S'en rendait-il compte ? Peut-être, et sûrement laissait-il faire car il était dans l'ordre des choses que cela se fasse.

Quant à l'aspect scientifique dont nous parlions, il était bien là. Loin de se borner à la théorie et aux méthodes habituelles qui avaient pourtant plus d'une fois fait leurs preuves, Valère souhaitait innover car c'était à ses yeux de l'innovation et du génie que sortait l'évolution. Prenez par exemple le cas d'un tueur qui aurait adopté une méthode classique. Le sorcier laissait indéniablement sa marque et une fois cette marque affiliée à son identité, chaque autre crime commit était une preuve qu'on ajoutait à la liste de sa démence et qui le promettait, une fois attrapé, au baiser du détraqueur. L'apprenti mage ne se laisserait pas attraper de la sorte en se bornant qu'à une unique façon de tuer. Il n'était ni un criminel, ni un psychopathe. Il était en guerre pour la Cause et un monde où l'élite serait vue à leur juste valeur. Varier dans ses façons de faire éveillait son intelligence et son méthodisme.

Le pollen sournois du cranson s'infiltrait dans ses narines et la tête lui tournait légèrement. La chaleur faisait ressortir avec plus de puissance les propriétés néfastes de la plante, si bien que Valère était resté un temps immobile, les mains en coupe sous une grappe de fleur blanche à divaguer sur les motivations qui animaient son geste. Son regard s'était fait un peu fou et le mélange d'or et d'émeraude autour de ses pupilles en ressortait avec un éclat profondément perturbant. Il n'était plus l'agréable surveillant de l'Université de Magie, il était la créature froide, avide de puissance qui sommeillait en lui.
Le mangemort tourna sa baguette magique en direction du cranson et en coupa une branche tandis que des pas étouffés parvenaient vaguement à son ouïe. La taillade ne devait pas être visible, au cas où le professeur Bachelard ne soit assez fou pour vérifier l'état de chacune de ses plantes après le diner. Aussi se pressa-t-il de cacher en superposant les feuilles la plaie suintante d'une sève blanche qu'il avait laissé au végétal. Cette fois, les pas lui apparurent très nettement et Valère eut tout juste le temps de retirer les doigts du cranson et de glisser dans un petit bocal situé dans la poche de sa cape la tige qu'il avait extraite.

Quand le Mangemort releva les yeux, il était à nouveau l'homme que l'on connaissait et avait pour habitude de voir parcourir les couloirs de l'école avancée. L'ombre d'un sourire, bien qu'un peu étrange, flottait même sur ses lèvres gracieuses.


« Oh, professeur Bachelard, bonsoir. »

Sa voix grave et chaude résonna avec netteté dans les serres. S'il était surprit de découvrir un homme qu'il n'avait pas remarqué plus tôt, Valère n'en laissait rien transparaître. La question de l'enseignant ne le désarçonna pas davantage.

« Et bien, je suis prit en faute, je dois l'avouer... Peut-être aurais-je dût vous demander l'autorisation, car je sais combien vos plantes vous sont chères, mais je cherchais quelques branches de cranson. Rassurez-vous, mes projets peu louables ne concernent en rien l'Université. »

Ses dents blanches éclairèrent le sourire rieur qu'arborait à présent Valère.

« Voyez-vous, j'ai inventé une liqueur particulière, composée en partie de livèche alors que j'étais encore étudiant à Poudlard, et, lorsque que j'étais sur les bords de mer en Grèce, j'ai eu l'idée d'en inventer une variante, avec cette fois du cranson. Un alcool détonnant je dois l'avouer, bien plus piquant que la livèche, mais qui a beaucoup plût à mes amis grecs. Nous avons prévu de nous retrouver bientôt et, en souvenir du bon vieux temps, je comptais leur en préparer quelques bonnes bouteilles. Bien sûr, si le fait que je me serve dans vos serres vous ennuies, je me contenterais de n'en prendre qu'en quantité infime, suffisante pour une unique bouteille, ou j'irais moi-même à la recherche de cette plante... »

Valère mentait avec un naturel qui aurait été déroutant pour quiconque aurait sut quel genre de projet il préparait avec ces plants de cranson. Il n'était pourtant pas de ceux qui vouait une passion pour l'art de manipuler, mais lorsque cela était nécessaire, le Mangemort n'avait guère de scrupules.
Ce cocktail, il l'avait cependant véritablement essayé, et cela avait été, sans autres alcools pour camoufler le goût, quasiment infect. Seuls les plus ivrognes des sorciers pour qui il avait concocté cette liqueur en avaient supporté le goût sans grimacer. En revanche, l'ivresse qui s'ensuivait était la partie la plus intéressante de cette boisson. Valère, lui, n'en avait pas abusé, mais il avait vu ses compagnons se laisser aller à de véritables extravagances. De son côté, il s'était laissé porter par une vague de rêveries confuses, de projets grandiloquents et de bien-être intense, provoqué par l'impression que chacun de ses désirs même les plus fous étaient à portée de sa main. C'était une sorte de folie douce, qui aurait put à trop grande dose se révéler fort dangereuse. Comme celle qu'il préparait à sa compagne...
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