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| | - William J. Craig
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|  Sujet: Attaque suicide à la Bombabouse  Mer 12 Aoû - 20:23:02 | |
| Mourir. On devait être bien lorsqu'on était mort, songea William. Pas de soucis, pas de vague à l'âme... plus d'âme, d'ailleurs... Plus besoin de penser à tout ça, plus besoin de se débattre à essayer de faire bonne figure... Ce devait être bien de ne plus sentir le vide causé par la mort de sa mère, par le manque de nouvelles de sa famille... ni l'exaspération dûe à des amis inquiets, qui cherchaient vainement la cause de ce silence obstiné. Car depuis quelques jours, William s'était résolument coupé du reste des élèves, prétextant un trop-plein de devoirs à faire ; il n'avait pas tout à fait menti, les élèves de cinquième année étaient bel et bien accablés de travail, mais le rouquin avait surtout sauté sur une occasion de refuser toute compagnie. Il passait son temps libre à la bibliothèque ou dans un coin tranquille, le nez sur ses grimoires, mais le regard dans le vague. En cours, il feignait de se concentrer sur ce qui se disait, mais ses pensées l'emmenaient bien souvent très loin de Poudlard, quelque part vers Brighton, en pays moldu. Indifférent aux regards interrogateurs de ses amis comme aux sarcasmes de la cour de Précieuse McLane, le roux se laissait aller à une déprime silencieuse, en omettant au passage de rendre quelques devoirs. Ses notes chutaient, malgré le temps qu'il prétendait passer à travailler, en raison de ce manque de concentration.
L'image de son père agonisant ne cessait de le hanter, et il lui arrivait de se réveiller en pleine nuit, couvert de sueur, après avoir rêvé qu'un sorcier cagoulé s'introduisait dans le jardin familial... ou qu'un Mangemort le tenait au bout de sa baguette, dans un couloir de Poudlard... La fréquence de ces cauchemars le conduisait à se réveiller en sursaut plusieurs fois par semaine, de sorte que la fatigue commençait à s'installer chez l'adolescent.
Ce dimanche matin, il s'était éveillé de très bonne heure, troublé par un nouveau cauchemar dont il ne gardait qu'un souvenir imprécis. Il lui semblait qu'il y avait revu sa mère, malade mais vivante, et il était profondément ébranlé lorsqu'il essaya de se rappeler le contenu exact du rêve. En silence, il sortit de son lit, s'habilla sans éveiller les autres, et se dirigea vers la porte du dortoir... Il venait de poser la main sur la poignée de la porte lorsqu'il se ravisa, et alla chercher quelque chose dans sa table de chevet.
Il descendit prendre un rapide petit déjeuner – l'appétit n'était plus au rendez-vous ces derniers temps – et passa plus de temps à observer les personnes présentes dans la Grande Salle qu'à manger. Finalement, mourir, ce ne devait pas être si difficile que cela ; dans le contexte actuel de l'école, il suffisait de savoir s'y prendre, et l'on n'avait même pas besoin de se suicider... Abandonnant sur la table un toast à moitié mangé, William se leva soudain, sa décision prise. Il n'était pas sûr de vouloir mourir, mais il voulait que tout cela cesse ; l'angoisse, les cauchemars, le manque de nouvelles de sa famille... Qu'on le tue, ou qu'on le renvoie chez lui, peu importait... du moment qu'il pouvait quitter cette école, et si possible ne plus éprouver cette impression de malaise...
Discrètement, le rouquin se faufila hors de la Grande Salle, et dévala l'escalier menant aux cachots en serrant contre lui, sous son pull, le petit paquet de Bombabouses qu'il avait pris dans son dortoir. Dans les cachots, près de la salle commune des Serpentard, mais surtout à proximité immédiate de la réserve de Rogue, où il était régulièrement vu. Le directeur avait cessé d'enseigner les potions, mais il gardait l'habitude de hanter le sous-sol du château. Il suffirait de se poster dans un renfoncement du mur, et d'attendre son passage... une attaque sur le directeur de Poudlard, ça valait bien un suicide, non ?
Dissimulé derrière une armure, William tira du sac la première Bombabouse, et joua quelques instants avec. Un craquement en provenance de l'escalier le fit sursauter, et il lâcha malencontreusement la Bombabouse, qui éclata sur le sol et répandit son odeur pestilentielle. La puanteur eut pour avantage de réveiller William, qui se rendit soudain compte de ce qu'il faisait ; quelqu'un arrivait, et il restait là, à contempler une Bombabouse jetée par ses soins... D'un seul coup, il n'était plus très sûr d'avoir envie de mourir, ou même d'avoir envie d'être renvoyé... Retourner se mettre au chaud dans son lit était sans doute une meilleure idée... Le rouquin sortit de sa cachette, le sac de Bombabouses à la main, pour essayer de filer discrètement... Mais une silhouette se profilait, et l'adolescent éprouva instantanément une terreur incroyable – et une envie de vivre comme il n'en avait pas ressenti depuis longtemps. |
| | | | | | Sujet: Re: Attaque suicide à la Bombabouse Mer 12 Aoû - 21:13:12 | |
| [HJ: J'espère que je pouvais venir]
Cela faisait quelques jours que Vulcane se trouvait dans le collège le plus renommé du monde dixit sa mère et la petite commençait à s’habituer à sa nouvelle vie. Après tout vivre dans un château, elle qui a toujours pris ses désirs pour des réalités avait de quoi la satisfaire. Quoiqu’il en soit fidèle à son habitude de ne pas faire comme tout le monde elle « oublia » (on va tous te croire Vuli) de se lever pour son premier jour de cours bien trop habituée à ce que Mme Von Lameliandre lui apporte son petit déjeuner au lit pour la réveiller. Et oui, Vulcane a toujours été servie telle une princesse et Poudlard ou pas, foi de Von Lameliandre il est absolument hors de question que cela change !!
Le jour commençait à pointer, et le soleil se levait petit à petit ses doux rayons réchauffant lentement l'atmosphère fraîche de la nuit. Un des rayons avait réussi à se frayer un chemin malgré les épais rideaux et caressait le visage de Vulcane si tranquille dans son sommeil. Ses cheveux parsemaient son oreiller blanc comme neige, son visage était paisible et par moments, elle semblait sourire. Les rayons lui chatouillèrent la figure et elle ouvrit délicatement les yeux. Elle tira alors son drap sur sa tête, elle voulait encore dormir, ne serait-ce que cinq petites minutes.
Mais comme un coup de poing, elle se releva en sursaut sur son lit. Notre petite brunette sauta de son lit, enfila sa robe bien qu’elle aurait préférée son bon vieux jeans tellement confortable. Elle se coiffa et ce jour ne dérogea pas à la règle elle expérimenta (encore !) une nouvelle coiffure. A savoir que depuis que Vulcane est en âge de s’habiller et de se coiffer elle-même elle n’est jamais sortie avec deux fois la même coiffure, c’est qu’elle soigne son image la petite même si elle n’en donne pas forcément l’impression (de toute façon un rien lui va à ravir). Après s’être mirée dans le miroir pour voir si son image de petite peste était parfaite elle descendit les marches en trombe histoire de s’assurer que tout le monde la remarquerait
Elle arriva enfin à la Grande Salle pour prendre son petit déjeuner. Ah la grande salle, là où avait eu lieu sa répartition, le premier endroit qu’elle a vu de ce château après avoir attendu des heures dans le hall sans se douter qu’elle était tout près de ce lieu. Elle s'avança vers la table des Serpentard et commença son petit déjeuner qu'elle engloutit à une vitesse phénoménal, et oui Vulcane avait un penchant très marqué pour tout ses petites cochonneries sucrées qu’une fille ne devrait pas manger si elle veut garder la ligne. Mais sa ligne çà Vulcane s’en moquait éperdument après tout qui cela pouvait-il gêner ?
Elle regarda furtivement sa montre et s'aperçut qu'il lui restait vingt bonnes minutes (c’est bien la première fois qu’elle était en avance). Dans un long soupir elle s’affaissa sur sa chaise le lourd petit-déjeuner qu’elle venait d’engloutir commençant à lui peser sur l’estomac. Ainsi elle s'était précipitée pour rien, elle aurait pue prendre un peu plus son temps. Mais bon, ce qui est fait est fait, elle n'allait quand même pas remonter se coucher ou alors elle ne redescendrait plus. Elle décida donc d’aller arpenter les couloirs du château en commençant par le sous-sol. Marchant fièrement tel Artaban elle commença à être horriblement gênée par une odeur plus que nauséabonde.
[Non mais quel est l’idiot qui fait exploser des bombabouses dans les cachots ??!! Si je l’attrape il aura affaire à moi !]
Baguette à la main, elle courra guidée par le fumet émanant des cachots et ne tarda pas à voir un élève essayant désespérément de fuir les lieux du crime tel un lapin. Son sang ne fit qu’un tour et ni une, ni deux elle vociféra :
- Hé toi là bas ! T’as vraiment rien de mieux à faire que de tenter de nous faire tous mourir asphyxiés ? Bon sang çà sent pire qu’un paquet de Miam-hiboux oublié au soleil, t’es fier de toi je parie !
Dernière édition par Vulcane Von Lameliandre le Jeu 13 Aoû - 0:48:37, édité 3 fois |
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| | Sujet: Re: Attaque suicide à la Bombabouse Jeu 13 Aoû - 0:02:07 | |
| - Professeur Slughorn ? Appela la jeune serpentard en frappant trois petits coups à la porte du bureau du professeur de Potion. La fillette avait dans l'idée de demander à l'enseignant un mot pour accéder à la réserve de la bibliothèque pour un devoir à rendre, et étant l'une des favorite du directeur des serpentards, Ange préférait lui demander à lui plutôt qu'aux Carrow même si l'ouvrage ne concernait pas directement sa matière. N'obtenant pas de réponse, la fillette frappa un peu plus fort en réitérant son appel, sans plus de résultats.. A l'évidence, le professeur n'était pas là. Résolue à devoir revenir plus tard, la petite peste laissa échapper un soupir résigné et laissa son limpide regard turquoise se perdre dans le couloir d'un air distrait, ne sachant quoi faire. Ange n'avait nulle envie d'aller dans le parc, ni dans la grande salle, la bibliothèque ne lui était d'aucune utilité tant qu'elle n'avait pas cette fichue autorisation, alors le mieux était sans doute de retourner dans la salle commune pour le moment..
La petite peste blonde n'avait pas fait trois pas qu'une voix criarde résonna à l'autre bout du couloir, attirant de fait l'intérêt de la gosse qui n'avait de toute évidence rien de mieux à faire. Cette voix appartenait de toute évidence à une fillette guère âgée et son intonation agressive arrivait juste à exaspérer et fatiguer la petite pin'up au plus haut point. Pressant le pas dans la direction des éclats de voix, Ange héla la première année d'un ton glacial et impérieux: - Tu peux pas gueuler plus fort ? Idiote ! Tu veux rameuter les Carrow ou quoi ? La vipère toisa la jeune serpentard de son air hautain et supérieur habituel en s'approchant d'elle, notant alors la présence d'un garçon roux plus âgé appartenant à la maison Gryffondor comme le montrait la couleur de sa cravate. Ce qu'il faisait là et ce qui c'était passé Ange n'en avait rien à faire, pour l'instant préoccupée uniquement par la puanteur infâme qui parvenait à ses narines. La peste agita la main devant son nez comme si elle était gênée par un moustique dans le but de chasser l'odeur tout en faisant une grimace de dégoût. Coïncidences ou pas, chaque fois qu'un truc empestait il y avait un Gryffondor sur le coup.. dire qu'en plus il était roux, ça faisait presque redondance. - Et c'est quoi cette puanteur ? L'odeur naturelle des roux ? Lança la vipère crachant son venin avec un haussement de sourcil caractéristique. Le problème avec Ange, c'est que lorsqu'elle était de mauvais poil, elle avait tendance à s'en prendre à un peu tout le monde, même à un cinquième année avec qui elle pourrait difficilement rivaliser baguette à la main.  Cependant, l'odeur de la bombabouse commençait déjà à se dissiper et c'était surtout après la sotte qui avait crié qu'elle en avait. Se désintéressant du rouge et or, la gamine jaugea sa "camarade", représentante de la maison de Salazar. L'imbécile, elle croyait impressionner quelqu'un avec sa baguette ? Encore une de ses nouvelles petites première année à se prendre pour le centre du monde.. Il n'en fallait pas plus pour agacer profondément la petite poupée de 12 ans qui allait se faire une joie de la remettre à sa place.- Entre nous, tu ferais bien de ranger ta baguette, tu as l'air d'un babouin brandissant un bâton... |
| | | | - William J. Craig
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| | Sujet: Re: Attaque suicide à la Bombabouse Mar 18 Aoû - 20:50:29 | |
| La silhouette approchait, baguette en main d'après ce que pouvait distinguer William... D'un geste rapide, William dissimula le sac de Bombabouses sous sa chemise, en se promettant de le jeter à la première occasion. Les yeux plissés pour mieux voir, l'adolescent observait la personne qui arrivait... Très petite taille, donc c'était soit un élève, soit le professeur Flitwick, le seul adulte de l'école à être si petit qu'il était obligé de monter sur une chaise pour se gratter la tête... Au moins, ce n'était ni la silhouette massive d'un des Carrow, ni les capes noires de Rogue, c'était déjà ça. Le rouquin eut un instant de doute, un seul, puis la voix stridente le fixa sur l'identité de la personne : c'était une fille, une première ou deuxième année à tout casser. Malheur, une Serpentard. Double malheur, une fille. Ça crie, ça hurle, et ça ne se rend pas compte que dans ces cachots, le moindre son résonne à tous les diables... Impatienté, William lança, dans un sifflement furieux :
-Mais tu vas la boucler oui ?
Maintenant qu'il n'avait plus envie ni de mourir ni d'être renvoyé, ce n'était pas la peine d'ameuter la moitié du château avec ces glapissements... Et inutile de lui braquer sa baguette dessus, elle ne devait pas être capable de lancer beaucoup de sorts, à moins d'avoir commencé sa scolarité magique à l'âge de deux ans... Et puis... se rendait-elle compte, avant de le tancer comme un gamin pris en faute, qu'elle avait affaire à un cinquième année largement capable de lui clouer le bec... En un seul sort, il pouvait lui ravaler son petit sermon moralisateur, et éventuellement lui faire cracher quelques limaces en prime.
Il esquissa d'ailleurs un geste pour prendre sa baguette magique dans sa poche, mais une autre élève déboula, à croire que c'était le dernier endroit à la mode. Cette fois, William la connaissait : Ange Dawster, une Serpentard de deuxième année, membre de la petite cour de Son Altesse McLane... Elle lança une sale réflexion sur les roux (c'était d'un banal, d'ailleurs...) et le Gryffondor répliqua entre ses dents :
-Tu devrais être bien placée pour le savoir, Dawster, en tant que rousse repentie... L'odeur a dû rester, hein...
Le binette d'Ange Dawster avait servi, l'année précédente, à illustrer un article sur la rouquinite, un canular qui avait la vie dure à Poudlard. La Serpentard était en effet passée par un épisode roux avant de redevenir blonde, mais elle avait dû très vite se repentir de cette rousseur, vu les sarcasmes qui couraient sur les rouquins... William n'avait pas parlé sur un ton réellement hostile, c'était juste une vanne en réponse à une autre, histoire de marquer le coup. Dawster n'était pas non plus franchement hostile – ou du moins, son hostilité était plus tournée vers la petite que vers lui. Étrange, d'ailleurs, qu'une Serpentard s'en prenne à une autre de sa maison alors qu'un Gryffondor était là... Le Gryffondor étant le paratonnerre naturel pour les Verts, surtout lorsqu'il était roux et sang-de-bourbe... Bref. La petite pique lancée à la première année fit sourire William, qui ajouta sèchement :
-Et puis... j'sais pas si tu comptes nous terroriser avec ton bout de bois, mais juste en passant, je t'informe que je suis en cinquième année et que je connais deux-trois sorts de plus que toi... Alors si tu veux pas d'ennuis, tu ranges ça, et tu arrêtes tout de suite de glapir... Sinon je t'assure que je je te change en serpent et que je te mets dans un bocal pour décorer votre salle commune !
En plus, techniquement, il en aurait été capable. Et le pire était qu'Ange était bien fichue de l'aider... |
| | | | | | Sujet: Re: Attaque suicide à la Bombabouse Mer 19 Aoû - 13:58:36 | |
| Vulcane se retrouva en face d’une fillette blonde à l’apparence aussi glacée que le papier de la couverture du magazine dont elle semblait tout droit sortie ! Notre fillette connaissait trop bien ces petites snobinardes au physique parfait mais aussi dégourdies que le croisement d’une goule avec un scrouts à pétard !
Bien que la petite semblait écouter son aînée parler, les mots rentraient dans son oreille droite pour aussitôt ressortir par la gauche. Il faut dire que Vulcane avait acquis la faculté de faire abstraction du monde extérieur, elle semblait écouter les paroles de sa camarade Serpentarde poussant le vice jusqu’à hocher la tête de temps à autre en signe d’approbation alors qu’au fond Vulcane s’en tapait royalement. Personne, oh grand jamais, ne s’était permis de donner des ordres à Vuli et foi de Von Lameliandre, le jour où cela arrivera n’est pas prêt d’arriver !
Le seul mot qu’elle retint était plutôt un nom en fait celui de Carrow et bien que n’ayant jamais eu affaire à eux elle savait très bien que si quelque chose se passait mal, elle n’aurait qu’à faire retomber la faute sur quelqu’un d’autre ; le Gryffondor par exemple. Après tout non seulement c’était la vérité mais en plus qui pourrait soupçonner notre petit ange ? (Bien que la plupart des gens préféraient avoir un essaim de guêpes dans leur pantalon plutôt que Vulcane dans leur maison...)
Et maintenant voilà le rouge et or qui s’en méle n’appréciant apparemment pas l’intervention de notre jeune brunette et ne manquant pas de lui faire comprendre par le ton de sa voix. Déjà qu’une autre Serpentarde vociférait contre elle il n’allait pas commencer à se la ramener celui là !!
Le sang du Vulcane ne fit qu’un tout lorsque la deuxième année se permis de faire une allusion sur l’odeur des roux, car certes Vulcane n’était pas rousse mais sa mère Amelia O’Nechtain (vous devinez bien qu’avec un nom pareil elle n’est pas espagnole^^) possédait une chevelure de feu en bonne écossaise pure souche !
Apparemment la Serpentarde avait décidée de pousser Vulcane à bout mais notre fillette ne lui ferait pas ce plaisir, après tout ne dit-on pas « Tout plutôt que l’indifférence » ? Alors ignorons la et au moment où elle s’y attendra le moins BAM !
Après ce pic lancé au Gryffondor auquel ce dernier répondit par un réponse dénuée de toute imagination, le rouge et or se mit à menacer la petite Vuli :
-Et puis... j'sais pas si tu comptes nous terroriser avec ton bout de bois, mais juste en passant, je t'informe que je suis en cinquième année et que je connais deux-trois sorts de plus que toi... Alors si tu veux pas d'ennuis, tu ranges ça, et tu arrêtes tout de suite de glapir... Sinon je t'assure que je je te change en serpent et que je te mets dans un bocal pour décorer votre salle commune !
Encore un magnifique exemple de la méthode Vulcane çà : « fonce dans le tas et réfléchis ensuite ! » la jeune fille n’avait pas remarqué que son adversaire avait 4 ans de plus qu’elle et il est vrai que magiquement parlant elle ne faisait pas le poids. A ce moment là deux éventualités s’offraient à elle : soit elle se contentait de bredouiller quelques excuses, soit elle trouvait un moyen de se tirer de ce guêpier dans lequel elle était c’était fourrée! Il n’était pas besoin de préciser que la première solution était inenvisageable, elle qui n’avait jamais courbé l’échine devant qui que se soit n’allait pas commencer aujourd’hui et surtout devant un Gryffondor et en présence d’une autre Seprentarde, cela serait l’humiliation la plus totale !
[Réfléchissons, réfléchissons….]
Et là BAM une idée fusa dans la tête de notre fillette bien habituée à mener son monde à la baguette (magique ou pas…), en effet si la magie ne lui était vraisemblablement d’aucune utilité dans ce cas de figure elle avait appris par le passé à s’en sortir autrement. Mensonge, trahison, corruption étaient son pain quotidien, comme lorsqu’elle fut le leader d'une mutinerie au sein de la classe de CM2, lorsque son, maître d'école s'en aperçut, elle dénonça Lucie Babet comme la responsable, appuyée par le reste sa classe (à raison d’une livre par personne).
Elle avait donc décidée d’employer une des nombreuses cordes que possédait son arc à savoir le chantage. Ouh c’est laid, c’est petit, c’est vilain me direz-vous ? Mais après tout avait-elle un autre choix ? Et puis ce n’est pas plus lâche que de se mettre à deux contre une première année car bien qu’Ange n’avait pas encore choisi son camp, les deux fillettes n’étaient pas vraiment parties du bon pied. Vuli tenta donc le tout pour le tout et se mit à dire le plus calmement possible en prenant soin de regarder le rouge et or dans les yeux comme on regarde un bête féroce pour lui faire comprendre qui est le maître :
-Essayes un peu et je te jure de crier si fort que je vais vraiment rameuter les Carrow ! Et à ton avis qui risquera le plus : un idiot faisant exploser des Bombabouses dans les cachots qui plus est un Gryffondor ou une petite Serpentarde innocente ?
Même si Vuli n’avait pas vraiment envie de mettre sa menace à exécution, elle le ferait très certainement si elle y était poussée. Elle essayait de rester le plus digne possible en proférant sa menace même si à l’intérieur c’était les chutes du Niagara et qu’elle se liquéfiait complètement. Elle espérait au mois que si le rouge et or mettait sa menace à exécution et la changeait en serpent cela serait un serpent venimeux histoire d’aller lui rendre la monnaie de sa pièce en le mordant au niveau d’une partie charnue de son anatomie… |
| | | | - Ange Dawster
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| | Sujet: Re: Attaque suicide à la Bombabouse Mer 19 Aoû - 18:01:28 | |
| Les deux têtes ne retournèrent vers la petite vipère qui avait attaqué d'entrée de jeu, à peine parvenue sur les lieux de la dispute. Pourtant aussi étrange que cela puisse sembler, Ange n'était pas du tout intervenue pour voler au secours de la première année de sa maison, bien au contraire, la peste se faisait un plaisir de la descendre. Oui cela pouvait en surprendre plus d'un de voir une Serpentard, sang pur qui plus est, se ranger plutôt du côté d'un Gryffondor, cumulant en plus de ça les défauts d'être roux et de sang moldu. Et c'était d'autant plus invraisemblable quand on connaissait un peu Ange et sa réputation de peste. D'ailleurs, la gosse elle même ne savait pas très bien pourquoi elle agissait ainsi, mais en toute honnêteté, la vipère en avait plus qu'assez de ces préjugés à la con sur les serpentards et leur prétendue manie du sang pur comme s'ils étaient tous des mangemorts en devenir.
Oui c'était marrant de se balancer des sorts et des piques dans la figure ou encore faire rater les potions des Gryffondors (:sifle:) et s'arranger pour qu'ils perdent des points mais tout ça avait perdu beaucoup de saveur depuis la tyrannie des Carrow à Poudlard. Ils étaient tellement injustes et cruels avec leur obsession du sang pur que se moquer des né moldus n'avait plus aucun intérêt, autant piétiner un ennemi déjà à terre. Plus les jours passaient et plus, la gosse trouvait les Carrow parfaitement méprisables, alors Ange n'avait pas vraiment envie de leur ressembler. Alors oui, elle perdait sans doute une belle occasion de pourrir en toute impunité la vie de certains Gryffondors, peut être est ce là son esprit de contradiction, ou peut être que c'était simplement parce qu'au fond d'elle, Ange savait pertinemment que tout ça c'était des conneries. Précieuse critiquait les sang de bourbes, comme bon nombre de sorciers au sang pur, alors elle faisait pareil pour faire genre, mais après qu'est ce qu'elle en avait à battre ? Et puis, c'est bien beau de prétendre à cette supériorité mais tout sang de bourbe qu'il était, en duel contre Craig, elle ferait pas long feu. Alors dans la situation présente, il valait mieux faire ce qu'elle faisait si bien à chaque fois, à savoir se placer du côté du plus fort_ du moins tant qu'aucun Carrow n'était là. 
Par ailleurs, pour une raison quelconque, la fillette de première année l'agaçait avec ses manières débiles et son air de croire qu'elle pouvait faire la loi. D'accord, dans le genre peste arrogante qui se croit supérieure aux autres, Ange occupait sans doute la première place et c'était bien le problème, elle y tenait à sa place  La jeune première année toutefois ne répondit rien du tout aux piques de la petite poupée blonde, étonnant pour une serpentard qu'elle n'ait pas plus de venin et de répondant, même s'il fallait avouer qu'Ange l'avait descendue de main de maître si bien que la brunette l'ignorait délibérément_ sans doute faute de savoir quoi répondre. En revanche, William Craig ne manquait pas de répartie pour un rouge et or, et la petite starlette ne se souvenait que trop bien cet épisode honni durant lequel elle avait été rousse suite à un pari perdu. Mais le fait d'avoir été rousse, l'avait bien moins marqué que le souvenir de la défaite de leur équipe. La prochaine fois, elle parierait sur la victoire de Gryffondor, ça lui épargnera de perdre.. T_T En tout cas, ce n'était certainement pas cette petite vanne qui allait démonter la vipère, qui avec le recul avait plutôt tendance à en rire. Aussi, la gosse le prit avec humour et faisant référence à un certain article ayant paru dans la gazette de Poudlard, elle répliqua avec un sourire amusé:- Oh, Non, par chance je ne garde aucune séquelle; je suis complètement guérie ! L'altoroux fait vraiment des miracles, tu devrais essayer. La fillette avait trouvé amusant d'entrer dans le jeu du gryffondor, jouant la carte de l'ironie. On aurait presque pu croire qu'ils étaient deux amis en train de plaisanter gentiment et dans le fond, pour Ange il s'agissait vraiment d'un jeu. Ses piques n'étaient pas à prendre au premier degré, mais peu le comprenait surtout parmi les Gryffondors  D'ailleurs, le rouquin ne tarda pas à lancer un avertissement à sa camarade de serpentard, menaçant de a transformer en serpent pour décorer leur salle commune, si elle n'arrêtait pas de brailler. La poupée savait bien qu'elle n'aurait pas du se réjouir de savoir qu'une élève de sa maison puisse finir dans un bocal, mais elle ne pouvait s'empêcher de trouver l'idée sympathique, si bien que ses prunelles brillèrent d'une lueur de malice, comme à chaque fois qu'elle avait un mauvais coup en tête. Après quelques secondes de silence, durant lesquelles, la première année sembla réfléchir aux options qui s'offraient à elle, elle ne trouva rien de mieux que menacer de crier pour appeler les Carrow à la rescousse. Ange ne pouvait guère la blâmer, elle aussi se serait arranger pour trouver un moyen d'inverser les rapports de force dans la même situation, mais dans le cas présent ce n'était pas le plus intelligent. Parfois, le mieux est encore de savoir s'écraser. Ange ne put s'empêcher de songer qu'avec un simple silencio, le problème serait bien vite résolu, dommage que ce sortilège ne soit pas à sa portée, mais Craig devrait le maîtriser lui en cinquième année. Aussi, la blondinette lui lança un regard en biais, se demandant vaguement si lui aussi pensait à la même chose, avant de reporter son attention sur la petite verte. Ne pouvant résister à l'envie de la détromper, la jeune demoiselle expliqua d'un air dégagé. - Non, en fait, les Carrow n'écouteraient que ma version, vu que je suis la seule à bénéficier du statut de sang pur La peste avait conclu sa phrase avec un sourire colgate, montrant clairement qu'au fond, elle ne risquait pas grand chose face aux deux terreurs de Poudlard et aussi désigner à la petite toutes les failles de son plan. Sa version au fond, elle même ne savait pas encore ce que ce pourrait être, et dans tous les cas c'est vrai que Craig se ferait punir ne serait ce que parce qu'il était là. Mais de toute façon, le temps que les Carrow arrivent ici, ils pouvaient aller jusqu'à à la cabane de Hagrid et revenir. Poursuivant sur sa lancée, Ange ajouta encore, toujours sur le même ton.- Et puis, tu risques d'avoir du mal à crier une fois que tu seras transformée en serpent..  Mais tu peux toujours essayer hein. |
| | | | - William J. Craig
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| | Sujet: Re: Attaque suicide à la Bombabouse Jeu 20 Aoû - 9:44:04 | |
| Ah les première année de nos jours, tu parles d'un fléau... William était certain qu'à onze ans, il n'était pas aussi insolent ! Elle avait de la chance qu'il ne soit plus préfet, cette petite Serpentard, car il se serait fait un plaisir de lui flanquer une retenue, sous quelque prétexte que ce fût. Remarque, ce n'était peut-être pas une chance, car il allait tout de même la remettre en place, et pas par les moyens légaux utilisables par un préfet. Il était redevenu un simple élève, il pouvait donc, désormais, recourir au Crache-Limaces ou au maléfice Cuisant sans porter atteinte à l'honneur de l'insigne de préfet... Un petit sourire passa sur les lèvres du roux ; finalement, la dégradation avait de bons côtés. Il retrouvait sa liberté d'action, notamment face à des nabots un peu trop arrogants... Par réflexe devant l'obstination de la première année, il avait sorti sa baguette magique, mais il la tenait le long du corps, négligemment, tandis qu'il adressait un sourire à Ange et répliquait à sa suggestion d'utiliser de l'Altoroux :
-Ça m'étonnerait que ça marche sur moi, je suis contaminé de naissance.
Tiens, voilà une bonne manière de rappeler à la première année qu'elle n'était qu'une quantité négligeable : ne parler qu'à Ange, du moins dans un premier temps. Rien de plus agaçant que deux grands jouant la carte du mépris. Certes, la blonde n'était qu'en deuxième année, et donc pas si grande que ça, mais elle avait le mérite de ne pas s'attaquer au Gryffondor... Sans qu'il s'en rende compte, William lui en était reconnaissant : sa couleur de cheveux, son blason et son statut du sang lui avait trop souvent valu de jouer le rôle de bouc émissaire, et il était content de voir quelqu'un qui renversait enfin la vapeur. Désignant la première année d'un geste dédaigneux, il s'adressa donc à Ange :
-Non mais t'as vu ça... C'est à Poudlard depuis un quart d'heure et ça prétend faire la loi. Je suppose que nous devrions trembler...
La mioche venait de les menacer de rameuter les Carrow, en ayant l'air de croire qu'ils accorderaient foi à sa version des faits. Mais encore fallait-il pouvoir l'exposer, sa version des faits... Et le propre des Carrow n'étant pas la patience, ils avaient pour habitude de balancer des Doloris avant toute explication, histoire de couper court aux formalités. Là, seule Ange échapperait peut-être au maléfice (il fallait encore qu'ils s'approchent assez pour la reconnaître dans la semi-obscurité des cachots, et qu'ils se souviennent de son statut du sang) ; pour les deux autres, petite Serpentard innocente comprise, ça tournerait au massacre. Un sourire amer aux lèvres, William poursuivit :
-Appeler les Carrow... Pourquoi pas brûler le château pendant qu'on y est...
Il se tourna brusquement vers la première année, et, changeant radicalement de méthode, s'adressa directement à elle d'un ton cinglant :
-Tu imagines que les Carrow te laisseraient gentiment t'expliquer ? Ça prouve que tu es beaucoup moins maline que tu ne l'imagines... S'ils rappliquent, tu auras pris un Doloris avant d'avoir pu dire ouf, et moi aussi par la même occasion. Alors t'as peut-être envie de sensations fortes, mais moi, j'ai eu ma dose. Silencio ! conclut-il en pointant soudain sa baguette magique vers la Serpentard.
Toute l'école, ou à peu près, était au courant du traitement de choc qu'il avait subi en cours de défense contre les forces du Mal ; la rencontre avec Carrow mâle dans un couloir était moins connue, mais on supposait, à entendre quelques grasses plaisanteries de l'enseignant, qu'il s'était produit quelque chose... L'attitude du rouquin était donc parfaitement compréhensible, notamment pour Ange qui devait savoir, par Son Altesse McLane, le détail des événements du cours du jeudi. Lentement, William tourna les yeux vers la blonde, pour s'assurer qu'elle ne changeait pas de camp, sa baguette toujours pointée vers la première année. |
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