Le temps qu'il faisait ne pouvait pas être qualifié de beau -nan c'était purement et simplement MERDIQUE-. Mais ayant une grande résistance au rhume et une irrésistible envie de sentir la pluie fine sur son visage elle sorti, habillée avec ses vêtements habituels et sa robe de sorcière, sans plus - pas envie de se refaire toutes les marche pour aller chercher sa cape non plus-.
L'eau tombait sur sa tête et chaque gouttes glissait dans ses cheveux comme une main affectueuse. Rendue dans le parc, elle se demanda où aller. Instinctivement, le lac fut sa première et seule réponse, elle s'y dirigea alors à pas vif, déjà à moité trempée.
Habituellement, jamais elle n'aurait pensé sortir sous la pluie, comme ça, mais elle devait décompresser. Elle vit le lac, qui grossissait à l'horizon à mesure qu'elle avançait et commença à penser à son père, qui devait être dans de beaux draps, le ministère étant "légèrement" corrompu et lui étant un homme droit et surtout, aussi tête brûlé qu'elle. Mais elle savait que lui avait l'expérience et la sagesse de se contrôler. Elle l'espérait tout du moins. Déjà, juste avant qu'elle ne parte de chez elle pour venir ici, son père avait des démêlés pour s'être disputé avec un certain Salwyn, qui est aussi un mangemort, donc chouchou du nouveau ministère en place. Elle espérait qu'il s'en sortirait bien, son père étant un sang-pur, même si il s'est marié avec une fille qui n'était pas "du bon rang". Elle avait peur pour son père, c'était très peu, mais si la dispute avait été grosse et que Son père représentait le moindre ralentissement pour le ministère alors ils pourraient lui coller plein d'autres choses sur le dos, ce qui n'était pas une procédure rare ces temps-ci selon les dires de son papa.
Elle atteint le lac et y vit un garçon tout en noir qu'elle reconnaissait bien. C'était Daragon, il avait l'air mélancolique.A la grande surprise de la jeune fille, le garçon pronon¸a une phrase, ce qui la fit légèrement sursauter.

- 'Tain va falloir que je me mette sérieusement au boulot.

N'étant pas très portée à s'approcher d'un Serpentard, elle resta distante, mais il ne l'avait pas remarquée. Elle pensa qu'il était peut-être normal, sympathique même... Mais si il était un pro sang-pur, ou bien un hautain et odieux personnage, il s'avérerait qu'il y aurait prise de bec et elle n'avait pas la tête à ça. Mais elle tenta quand même de ne pas enfreindre son intimité et de rester polie.

- Bonjour. Fit-elle calmement, le regard vague.

Il n'avait pas l'air de vouloir lui porter attention ou même de lui répondre, alors elle se remit à la contemplation du Lac en s'accroupissant pour s'en rapprocher. Les gouttes frappaient l'eau et provoquaient une onde, comme un évènement dans la vie de quelqu'un. l'évènement tombe, et provoque une onde perturbant tout ce qui entoure le point de choc et de là la goutte est un réel ras-de-marée et ce qui n'as pas été atteint regarde, voyant ceci comme une simple et petite goutte. Elle pensa aux beaux jours avec Alan, son père. Tout à coup sa voix émit un son, mais elle n'ouvrit pas la bouche. C'était leur musique à eux, clair de lune. Elle continua d'émettre ces son légers, presque inaudibles, qui recréaient la musique ainsi que les souvenirs s'y rattachant. Elle n'avait pas une voix laide, mais elle N,aimait pas qu'on l'entende chanter, d'où le fait que les bruits étaient si doux et bas. Rendue à la moitié de la chanson elle s'arrêta et passa ses doigts sur l'eau. Elle était trempée, alors on ne pouvait voir la larme coulant de sa joue. Elle pensa à voix haute, sans s'en rendre compte.

- Oh... Papa! Ne t'attires pas d'autres ennuis, je t'en supplies.

Elle était trempée jusqu'aux os,son cœur se serrait et elle regardait un point, le cherchant comme si il était par delà les montagnes. Elle cherchait la lumière au bout de cette sombre époque...

- Bonjour.
Une voix vain trotter autour de lui alors qu'il était en pleine réfléction, Il n'y fit pas vraiment attention. Sa tête commençait à lui faire mal et ce fut comme si le vent venait à lui murmurait des paroles incompréhensibles. Wat se refusait de l'écouter. Il fallait que le garçon arrive à le maîtriser, sinon il deviendrai très vite une gêne constante et bien présente à l'intérieur de son corps et il ne réussirai plus à s'en débarrasser, sauf en trouvant la mort.
*Ce n'est rien*
Pensa t-il. Ses maux de tête commençaient à devenir de plus en plus gênant et l'empêchaient de se concentré parfaitement sur un sujet. Sa tempe droite commençait à l'élançait et il n'arrivait plus à regardait aussi intensément le lac mystérieux du château qu'avant.

Wat rabattit sa capuche pour découvrir son visage à la pluie et la laisser tomber sur sa peau blanche. Le vent accompagné de la pluie donné des frissons au garçon. Il se retourna lentement en entendant un faible musique derrière lui et remarqua une jeune fille, celle qui chantait et apparement celle qui lui avait dit "bonjour" peu de temps auparavant. Il la regarda brièvement de haut en bas, essayant de l'évaluer et fini par comprendre en voyant son insigne de Griffondor, de quelle maison elle venait. Wat n'aurai pas songé un jour à ce qu'un Griffondor vienne lui adresser la parole. Il resta silencieux et la regarda parler, plus pour elle même... Il ne capta pas les mots qu'elle prononça et s'avança de quelques pas vers elle.

Arriver à quelques mètres d'elle, il s'arrêta et l'observa plus attentivement. Elle fixait un point dans le paysage, Wat tenta brièvement et en vain de trouver ce qu'elle chercher et reporta rapidement son attention sur la fille devant lui. Il prit alors la parole pour lui faire remettre les pieds sur terre:
- Bonjour... Excuse moi je n'ai pas entendu ce que tu as dit tout à l'heur.
Malgré son calme, la voix du garçon restait tout de même froide et lointaine. Avoir passé quasiment six mois seul à traverser toute la France et les pays scandinaves par tous les moyens moldu et magique l'avait quelque peu renfermé sur lui même. Ses manières de "faux" sang-pur, ne l'avait pas quitter et pourtant depuis que son père avait jeté la honte sur son nom et sa famille, le garçon chercher tous les moyens possible pour faire oublier qui il était et ce qu'avait put être sa famille. Malheureusement ce ne fut pas le seul problème qui se posa sur lui.

Il porta son regard au loin et remarqua une longue queue rentrer rapidement dans un trou pas très loin de la où ils se trouvaient. Il eu un soupir rapide et reporta alors son attention sur la fille devant lui qui avait finalement quitté du regard les montagnes entourant Poudlard et pré-au-lard.

Elle cherchait, en vain. Ça n'arriverais pas comme ça simplement. IL fallait se battre, quoi qu'il puisse en coûter. Mais avant elle devait régler quelque chose.... sa maladie mentale, qui rongeait son âme. Elle aurait la force de ses battre au côté de son père si le mal et le bien en elle était réunis, lui causant moins de préoccupations...

- Bonjour... Excuse moi je n'ai pas entendu ce que tu as dit tout à l'heure. Dit-il, distant et légèrement froid.
- Oui, mais j'ai préféré ne pas insister, tu me paraissait bien préoccupé et j'avoue je l'était aussi. Elle aussi était légèrement lointaine, mais elle était chaleureuse et malgré ses tracas, elle lui fit un pâle sourire sincère et se releva en passant sa main sur son fin visage pour enlever les cheveux qui lui collaient à la peau. Alors, tu t'appelles... Wat Dragon, c'est ça?

Il ne répondit pas, il ne fit qu'acquiescer. Apparemment, il ne serait pas facile de lui parler, mais elle sentait que malgré sa maison, c'était quelqu,un qui valait la peine d'être connu.

- Désolé de te poser une question si indiscrète sans même que tu ne me connaisse, mais, qu'est ce qui te préoccupait? Demanda t-elle, une pointe de curiosité et de pure innocence dans la voix.

Il la regarda interloqué. Au début elle ne comprit pas, mais bien vite elle se rendit compte qu'une Gryffondor n'avait pas pour habitude de se demander si innocemment ce qui tracasse un Serpentard.

- Et s'il te plait, ce n'est pas au Serpentard que je pose la question, mais au garçon. alors ne voit pas la Gryffondor seulement, je suis une personne avant tout.

Elle avait tout déballé d'une traite et se sentait mal à l'aise d'avoir dit cela si directement. De plus le vert et argent avait un peu plus écarquillé les yeux après cette demande. Après tout, peut-être ne voulait-il juste pas en parler à une inconnue, une aliénée non déclarée en plus. Peut-être d'avoir dit cela était le presser. Elle se mit à rougir en pensant à quel point le mal entendu serait gros si il pensait réellement cela.
Elle ramena ses cheveux en arrière avec sa main pour dégager son visage. Elle le regarda dans les yeux pour y déchiffrer si il l'avait bien ou mal pris mais elle ne pouvait rien y distinguer. Il ouvrit alors la bouche pour parler...

- Rien, ce n'est rien. J'ai juste un peu mal à la tête en ce moment, c'est tout. Je ne connais pas ton nom pour ma part, comment t'appelle-tu ?

Il y eut un long silence, Arabella hésitait à dire son nom de famille, le nom Waldon était très peu apprécié chez les sangs-purs à cause de la "trahison" de son père faite à la famille qui en plus avait fait beaucoup de bruit vu que sa grand mère paternelle était une véritable commère. Elle s,apprêtait à parler lorsqu'il prononça avec son habituel ton froid qui n'était pas très convaincant aux yeux de la jeune fille.

- Je ne regarde pas la Griffondor, de toute manière je suis bien placé pour savoir qu'il ne sert à rien de juger quelqu'un en fonction de son blason ou de sa famille. Néanmoins ce n'est pas pour autant que je suis disposé à parler de mes problèmes avec toi...

Elle voyait bien le jeu du garçon, la fausse froideur, mais la fierté et l'orgueil aussi, mais elle était pareille avec lui donc pourquoi l'en blâmer!

- Je me nomme Arabella... Waldon. Et tu sais, je te comprend de ne pas vouloir parler de tes problèmes, moi aussi j'en ai et je n'en parlerais pas bien facilement.. Je sent que tout les deux on a ce genre de problèmes qu'un enfant de notre âge ne devrait pas avoir, même si après ça c'est dur d'être encore un enfant. Elle se rendit compte qu'elle avait l'air de sauter au conclusions et se reprit. Mais tu sais... je peux me tromper, après tout, je ne sais rien de toi, mis à part ton nom.

Elle lui sourit, sourire qu'il ne rendit pas, loin de là. Apparemment il ne voulait pas faire causette, elle décida alors de ne plus user ses muscles faciaux et se retourna vers le lac, regardant les gouttes solitaires qui plongeaient sans hésitation pour ne faire qu'un avec le lac. Elle fit un sourire, pour elle-même, pour égayer cette journée de pluie avant de croiser les bras et de frissonner.

- Brrr... si au moins il faisait chaud, on a même pas ce privilège. Toujours comme ça ici, soit tu as tout, soit tu n'as rien et c'est bien difficile de subsister quand tu n'as rien. Dit-elle en donnant un coup de pied à un caillou.
Elle se retourna un instant pour voir ce que le garçon faisait et elle le vit s'apprêter à prononcer quelque chose et ne détacha donc pas son regard du sien, attendant les paroles à venir....

Waldon ? Wat posa son regard sur la jeune fille à coté de lui... Ainsi donc elle aussi avez un nom souiller par un père. Le garçon recula d'un pas et porta son regard sur le lac comme en ébulition par les goutes tombant dessus. Vaint au tour de son attive conclusion. La jeuen fille commença à parler sur un monologue comportant la situation identique au deux jeunes gent. Etaient-ils si identiques, non, dans aucun cas. Même si le père des deux enfants avait fait honte à leur famille il n'y avait aucun comparatif à faire entre les deux élèves qui regardaient le lac...

- Brrr... si au moins il faisait chaud, on a même pas ce privilège. Toujours comme ça ici, soit tu as tout, soit tu n'as rien et c'est bien difficile de subsister quand tu n'as rien.
Le garçon vit alors passer un petit cailloux qui roula jusqu'au lac pour disparaitre dans les pré-fond de l'eau si noir que le morceau de pierre disparu à peine submergé. Wat regarda alors la jeune fille qui posa ses yeux dans les sien. Apparrement Wat allait devoir taper la causette avec cette Arabella Waldon, il connaissait un peu l'histoire de cette famille de sang-pur et il savait aussi que si on retournait quelques générations auparavant ils devaient avoir quelques ancetres communs, comme avec n'importe quels familles de sang-pur d'ailleurs.

Wat ne parla pas tout de suite, il détacha son regard de celui d'Arabella et le reposa sur le paysage lugubre qu'offrait le lac et les montagne dans un brouillard qui se faisait de plus en plus présent. Qu'avait-il à savoir sur Wat Daragon... Une famille de sang-pur qui serai tous (sauf certaines exeptions) passé à Serpantard, un nom sali par un père envoyé à Azcaban et surement déjà fou ou mort. Le garçon en lui même n'avait pas grand chose d'intéressant, une schizophrénie aigue peut être...

- Parfois il vaut mieux ne savoir que le nom et le prénom d'une personne. Apprendre à le connaitre ses prendre le risque d'être déçut...
La voila sa réponse, encore une fois il faisait en sorte à écarter toute personne voulant s'approcher de lui, il se contenta de soupirer une nouvelle fouis et de reprendre la parole:
- Waldon, ton nom est quelque peu connu dans le monde des sang-pur et pas forcément en bien... Je connais peu de chose sur toi mais pour ce qui concerne ta famille, certaine information me sont pavenue...

Comment gêner un sorcier de sang-pur qui aurai son nom entaché, c'est d'en parler. Wat ne le savait que trop bien et en avait profité pour bien mettre en avant ses informations et empecher ainsi que Waldon vienne de trop prés fouiller sur son passé.

- Waldon, ton nom est quelque peu connu dans le monde des sang-pur et pas forcément en bien... Je connais peu de chose sur toi mais pour ce qui concerne ta famille, certaine information me sont pavenue...

Elle se mit à rire intérieurement, vaine tentative de la gêner. Si elle avait eu moins de respect pour ce garçon, elle se serait esclaffée devant lui.

- Daragon, ne joue pas à ça avec moi. Dit-elle, le ton grave et sérieux, Je n'ai pas eu que de bonnes informations à propos de ton nom non plus tu sais... de plus, je n'ai pas à avoir honte de mon nom de famille, étant donné que j'exècre toute forme de sentiment d'appartenance, ce que toi au contraire, tu a l'air de t'y accrocher, car tu ne saurais comment vivre sans lui. Me tromperais-je? Dit-elle, une lueur étrange dans les yeux.

Cette lueur montrait qu'elle était exaspérée d'avoir devant elle quelqu'un qui la croyait purement naïve, elle peut s'avérer l'être, mais elle est aussi très perspicace, chose à ne pas oublier.
Étonnamment, il ne répondis pas et se contenta de la regarder d'un air étrange, comme si il cherchait un point faible,elle les cachait bien, il ne les trouveraient pas à moins qu'elle lui donne littéralement tout cuit dans le bec
Soudainement, elle eut un élan de folie, surement venu avec le vent qui faisait frissonner sa peau claire. Elle se retourna vers son interlocuteur un instant puis reprenant position initial elle dit d'un ton léger.

- Si je te dis mon plus gros secret, m'en diras-tu un en échange? Moi je te promets de rester muette comme une tombe, toi tu n'as même pas à promettre. Elle essora ses cheveux. Mais il ne faut pas que ça soit un secret genre que t'as peur du rose, comme ça n'est pas obligé d'être ton plus gros secret! Ajouta t-elle en ouvrant sa robe de de sorcière et décollant sa chemise trempée. Après ça, on ne parleras plus, et moi dans mon cas, je regarderai la pluie achever son travail.

Elle le regarda, il dirais non, certainement, il manquait tant de vivacité! Il n'avait même pas la prétention de faire semblant. Elle lui avait proposé parce qu'elle se ravissait de le voir tenter de vains moyens de l'atteindre, elle devait avouer, ça l'amusait...

- Tu sais, Daragon, je comprendrai lorsque tu diras non et je n'insisterai pas vu tu n'as pas l'air d'un garçon spontané du tout de toute façon. Qui plus est, parler d'un secret avec une aliénée, c'est pas la joie.

... Même si au fond, tout ce qu'elle voulait, c'était parler à quelqu'un de ce lourd secret, elle en avait assez de le garder depuis 5 longues années. Pourquoi avec lui, elle n'en savait fichtrement rien. Mais elle savait qu'il n'avaient pas un passé bien bien différent... et elle voulait savoir en quoi
Oops, elle venait de révéler en partie son secret, en espérant qu'il prenne ça pour une simple blague!!
C'est maintenant qu'elle allait le savoir vu qu'il n'était pas parti, furibond, comme elle l'avait cru

Le garçon resta un moment silencieux, comme à son habitude. Il avait pour habitude de savoir quoio répondre en toute circonstance mais par apport à certaines personnes qui savent répondre du tac au tac, le garçon lui avait besoin d'être sur de ce qu'il allait dire. Elle n'avait aucun sentiment d'attachement pour sa famille et elle osait retourner la question sur lui.

Il la regarda s'essorer les cheveux et l'écouta dans le même temps. Lui avouer son plus grand secret, mais qu'en échange le garçon lui en annoncer un également. Il porta son regard sur Arabella qui décoler sa chemise colé à sa peau par l'eau, il détourna aussitôt son regard tendis qu'elle continuais:
- Après ça, on ne parleras plus, et moi dans mon cas, je regarderai la pluie achever son travail.

Il regarda le lac sans attachement et eu un sourire en coin, son regard changea et il le reporta sur elle:
- Tu sais, Daragon, je comprendrai lorsque tu diras non et je n'insisterai pas vu tu n'as pas l'air d'un garçon spontané du tout de toute façon. Qui plus est, parler d'un secret avec une aliénée, c'est pas la joie.
Il ne la regardait plus vraiment, il continuait de sourire en coin, doucement et de regarder le lac d'une manière bien étrange, comme si il chercher à en faire apparaitre quelque chose. Il se retourna vers la jeune femme et avança de quelques pas pour se rapprocher et lui dire d'une voix sucré et douceureuse:
- Ne crois pas que je ne suis pas capable de t'écouter, je susi juste un petit peu long à la détente... Je suis près à écouter ton secret et je t'en dirai un également et pas des moindres.

Il ne s'écarta pas et plongea son regard dans celui de d'Arabella, c'était si simple pour lui quand la place était libre quand il n'y avait pas ce problème qui se mettait devant lui. Il continua de lui sourire et attendit que la jeune fille comme à parler. Il resta calme et silencieux devant.

- Ne crois pas que je ne suis pas capable de t'écouter, je susi juste un petit peu long à la détente... Je suis près à écouter ton secret et je t'en dirai un également et pas des moindres. Dit-il d'une voix doucereuse en s'étant rapprochée.

Son corps se raidit à l'approche du jeune homme mais elle n'avait pas bougé sous le coup d'une surprise plus grande encore. Elle venait de tilter! À cet instant! Il n'allait rien dire, et si oui, elle ne pouvait en être sûr... elle garda le silence et baissa la tête. Elle vers une larme qui paraissait invisible sous cette pluie et releva la tête avec un air fier. Elle dirait son secret, même si après tout le monde devait le savoir. N'était-elle pas la première à dire qu'il ne faut pas mentir quel qu'en soit le prix? Hé bien, elle savait ce que ça lui coûterais, sa plénitude, mais elle en faisait déjà son deuil.

- Bon, je t'avoues, simplement. Je suis réellement aliénée. J'ai une maladie mentale s'apparentant à la schizophrénie et qui sépare le bon du mauvais côté de moi et le rend exagéré, ce pourquoi je suis toujours gentille au point ou ça en est énervant, même pour moi. Elle fit une pause, sentant son coeur se serrer. Et depuis petite je me contrôle, car si je deviens L'autre moitié, je me suiciderais pour sûr. Je serais l'équivalent d'un mangemort totalement psychopathe et qui fait tout pour ne jamais ressentir de bonheur.

Elle passa sa main sur son visage et soupira longuement avant de demander simplement.

- Et toi, m'en diras-tu un ou feras-tu comme je L'avais pensé, en me plantant ici et me laissant bafouée et ô combien trahie? Dit-elle à la blague pur détendre une atmosphère plus que tendue,

Il tenta peut-être de la regarder, elle ne savait pas. Elle avait préféré regarder le gazon vert mouillé plutôt que de supporter une fois de plus l'expression horrifiée de quelqu'un qui vous prend pour un monstre.
La réponse se fit attendre mais il finit par parler.

- Tu n'as vraiment pas de chance, il ne faut pas être chanceux pour être affuté de cette malédiction qu'est la schizophrénie. Je devrais te plaindre, mais j'ai moi même mes propres problèmes... En outre je suis incapable de ressentir le moindre sentiments de pitié ou d'amour...

Arabella commençait à se lasser de cette piètre facette du jeune homme. Elle se rapprocha de lui brusquement. Comme si ce mensonge éhonté pouvait lui faire quelque chose! approcha son visage à quelques centimètres de son oreille et dit malicieusement.

- Faudrait mieux choisir tes bobards, franchement, s'inspirer de Voldemort, c'est pas la meilleure. Je t'ai avoué ma déviance héréditaire et tu ne trouve que CE mensonge en retour? Elle prit une fausse mine boudeuse. Voyons, t'aurais pu te forcer.

Elle n'avait pas menti et elle espérait qu'il la croirait, mais elle n'avait pas de trop grandes attentes de ce garçon.

- Si tu ne ressent pas de pitié, pourquoi la vois-je hanter secrètement ton regard lorsque tu me regardes? Je fais pitié à tes yeux? C'est méchant ça...

La rage monta en elle. Elle détestait qu'on ait pitié de sa personne. La main posée sur l'épaule du garçon lui démangeait de la serrer de toute ses forces, mais ça, ça aurait été un acte commis par la mauvaise partie, ce qu'elle ne voulait pas.

- Je vais te le redire, Daragon, un côté de moi est dangereux et même si je le contrôle, certaines situations où l'on se joue de moi rendre cette partie de moi dure à contrôler. Ce ne sont pas là des menaces, juste une demande, car je ne pourrai pas rendormir la bête bien facilement et je ne veux pas qu'elle se réveille.

Elle fulminait, mais son ton était calme. Elle resta près de lui comme ça pendant 30 secondes tout au plus avant de commencer à longer la berge en soupirant.

Le garçon se raidit lorsque la jeune fille prononça le nom du seigneur des ténèbres. Comment une fille de son âge pouvait-elle oser prononcer son nom ? Wat eu un geste franc d'épaule pour se dégager de l'enfreinte d'Arabella. Est ce qu'elle lui faisait pitié et bien maintenant un peu plus qu'avant, car il fallait qu'elle soit folle pour oser prononcer son nom et d'une manière de totale indifférence. Elle finit par lui dire:
- Je vais te le
redire, Daragon, un côté de moi est dangereux et même si je le
contrôle, certaines situations où l'on se joue de moi rendre cette
partie de moi dure à contrôler. Ce ne sont pas là des menaces, juste
une demande, car je ne pourrai pas rendormir la bête bien facilement et
je ne veux pas qu'elle se réveille.

Une autre partie de soit se réveillant quand on se jouait d'elle, apparemment elle ne devait pas être réellement consciente de ce que cela impliquait. Il n'étais pas fou mais quand il se regardait dans le miroir ce n'était pas rare qu'il se parle à lui même en ayant vraiment l'impression qu'un autre parti lui répondais par l'intermédiaire de son reflet dans le miroir. Il était là et son regard planté dans celui de la jeune fille ne faisait que lui faire rendre compte qu'elle était dans le même cas que lui. Elle était bien aussi folle... Il retrouva son sourire et son calme, car depuis l'annonce du nom de Voldemort le garçon avait perdu complétement son sens de l'humour et son visage calme et impassible.

Il se rapprocha de la jeune fille et lui attrapa le bras juste sous son épaule et la regarda droit dans les yeux. Il resta un moment ainsi et lui glissa doucement:
- Je ne me comporte pas comme le seigneur des ténèbres. Il a ses manies et ses manières, sa manière de fonctionner. J'ai les miennes et je ne supporte pas qu'on me compare à quelqu'un
Il avait sortit ça du tact au tact dans un temps très cours, par apport au autre fois. Il relâcha la jeune fille et se recula d'un pas pour reprendre ensuite la parole:
- Pour ce qui est de ton double mauvais et bien c'est vraiment dommage pour toi, moi je ne suis en aucun cas attaché à ce détail et ça ne me fait pas pitié.

Ce n'était pas dans les habitude du garçon d'être aussi directe avec quelqu'un et encore moins avec une fille qui prenait autant de liberté avec lui. Lentement le brouillard les recouvrit et malgré le peu de distance qu'il les séparaient, ils devinrent quasiment invisible l'un pour l'autre, ce qui força Wat à se rapprocher pour se découvrir à Arabella.

Elle était bouche bée. Pour une fois il lui avait rabattu le caquet, ce qui était loin de la déranger vu qu'elle lui avait fait pareil avant et que ce n'était qu'un juste retour des chose. Le brouillard arriva, épais et dense. Loin de décider de repartir au château, il s'approcha d'elle pour qu'ils puissent se voir.
Elle lui fit un grand sourire. Pour une fois ce sourire était franc, réel et pas seulement pour cacher une peine ou autre. Elle prononça, tout à fait honnête.

- Hé bien, j'avoue je n'ai rien à rétorquer à ça et je dois avouer que je suis heureuse d'entendre que tu n'as pas pitié de moi.

Il ne répondit pas, c'est vrai qu'il n'y avait pas grand chose à répondre à ça. Elle poussa un soupir et dit doucement.

- Ma robe de sorcière commence à peser une tonne à cause de la pluie. Je crois qu'elle ne m'est plus d'utilité quelconque. Elle enleva sa robe de sorcière et la mit par terre.

Sa peau fut parcourue d'un long frisson, elle re-décolla la chemise de son buste et il y eu un long silence pendant lequel elle cherchait ses mots. Puis d'un ton plutôt bas mais assez fort pour qu'il entende.

- Je... m'excuse d'avoir prononcé le nom de tu-sais-qui. Mais j'ai été élevée dans l'optique que de ne pas le dire lui montrait une peur et un asservissement, et personnellement plus j'y repense plus je suis d'accord.

Elle regarda vers ses chaussures, hésitant à parler, mais elle déglutit et prononça à nouveau.

- Merci. Les yeux du garçon s'écarquillèrent de cette révélation. C'est la première fois qu'une personne à qui je révèle mon secret ne part pas en courant et en vociférant que je suis un horrible monstre.

Dans un geste surement abruti et totalement improvisé, elle l'enlaça pour le remercier, pour qu'il sente qu'elle était sincère. Mais bien vite, elle se recula et écarquilla les yeux en rougissant.

- Je... j-je suis désolée! J-j-je... baffouilla t-elle, confuse et ses grands yeux mauves s'emplissant d'eau sous le coup de l'émotion.

Elle avait maintenant peur de se prendre une baffe ou un truc du genre. Il lui fit un regard surprenant, au quel elle ne s'attendait pas et il la stoppa dans ces bredouillements pour prendre la parole...

Le garçon recula lentement pour s'enfoncer dans le brouillard qui les entouraient, son regard se posa sur la jeune fille et seul la silhouette noire et capuchonné se dessinait vaguement dans le brouillard humide. Il n'aimait pas du tout ce genre de situation, consoler quelqu'un était très loin de ses compétences, il détesté aidé les gent et surtout quand ils fondaient en larmes devant lui... Quand elle s'arrêta le garçon lui annonça silencieusement:
-Tu es capable de prononcer le nom du seigneur des ténèbres sur quelques principes. Mais par contre tu pleure quand on ne te fuit pas... A la base nous sommes tous des aliénés, aucun de nous n'est normal sinon nous n'aurions pas à nous cacher du monde moldu...

Il s'enfonça encore un peu plus dans le brouillard pesant, sa cape ne le protéger plus suffisamment, la pluie tombait sur sa cape sans réussir à passer mais humidité que transporter le nuage gris passait sous les vêtements du garçon et le faisait frissonner. La pluie ne gêner pas Wat, il en avait pris l'habitude à force, ce n'était pas comme si il n'avait jamais vécu sous la pluie, mais ce brouillard, lui, était plus que gênant.

Il ne marchait plus, ses bottes dans la terre visqueuse faisait un bruit incroyable quand il marchait. il dit alors à Arabella:
- S'il te plais, pourrais-tu arrêter de faire ça...
en lui faisant comprendre son geste de décoller sa chemise de son corps
-C'est vraiment très gênant.

Wat s'avança jusqu'au lac de façon à se retrouver quasiment les pieds dans l'eau. apparemment le brouillard n'aller pas partir de si tôt... Le garçon resta alors silencieux, il attendais de voir la réaction de la jeune fille et il essayait surtout de se remettre les idées en place.
*choqué ?*
*la ferme !*

Elle n'était pas normale, en effet. Loin de là, pleurer pour avoir enlacé quelqu'un, c'est plus qu'étrange. Décidément, ce garçon déréglait toutes ses émotions... ou elle était juste folle à ce point là.
Le vert et argent commençait à disparaitre dans le brouillard, il ressemblait plus à une ombre qu'un être humain. Elle commençait à être frigorifiée, mais étrangement, elle endurait cela sans rechigner simplement pour lui parler...
« Tu t'amouraches, ma vieille. »
« Non. Fermes ta gueule et sors de mon esprit, t'as pas le droit de t'y immiscer. »
« Bon, d'accord, pleurnicharde. »
Elle réprima de lui gueuler sa façon de penser mais au lieu elle redécolla rageusement sa chemise une fois de plus.

- S'il te plais, pourrais-tu arrêter de faire ça... C'est vraiment très gênant.

Elle lâcha de suite son chemisier et rougit violemment avant de croiser ses bras contre elle. Il partit vers le lac, les pieds presque dans l'eau. Elle devait se calmer, mais la situation était si... étrange! Si excentrique. Elle s'avança jusqu'à être à côté de lui et tourna sa tête en sa direction pour le regarder dans les yeux un moment, un regard distant mais vrai, simple. Elle ne pu réprimer un rire cristallin.

-Tout... tout ça est si anormal! Dit-elle entre deux rires.Comme si toi et moi on attirait les évènements bizarres!

Elle éclata littéralement de rire, puis s'arrêta un instant car le garçon paraissait avoir quelque chose à faire ou dire, alors elle planta son regard dans le sien et resta debout, les bras croisés et le regardait, les yeux encore miroitant de cette crise de fou rire. Elle devait avouer, il était beau, mais elle n'en était pas amourachée!.
« Oh que... »
« Je t'ai dis la ferme et dégages! »

- C'est peut être le cas, mais je ne suis pas vraiment sûr. Je ne les attires pas tant que ça... Avoua t-il, encore et toujours froid.
- Alors c'est peut-être moi dans ce cas, fit-elle avec un sourire triste et un haussement d'épaule.

Le regard du garçon scruta les alentours.

- Rentrons, ce n'est plus un temps pour sortir... Dit-il s'enfonçant déjà dans le brouillard pour se rendre à la porte d'entrée.
- Oui oui.

Elle prit sa robe de sorcière et commença à marcher seule, voyant à peine Wat devant elle. Elle était frigorifié et éternuant pour le prouver. Elle avait si froid, comme des aiguilles qui la transperçait de toute parts. Elle couru et devança légèrement le Serpentard avant de ralentir brusquement. Elle n'avait même plus la force de courir.
Soudainement ses jambes se dérobèrent sous elle. Elle était gelée, littéralement.
Elle était à genoux dans le gazon et elle posa ses mains sur la terre pour souffler avant de remarquer que Wat s'était arrêté. D'une voix faible et visiblement épuisée, elle dit.

- Je suis sérieusement empotée, j'me suis sûrement pris le pied dans quelque chose.

Elle tenta de se relever mais retomba bien vite, cette fois-ci s'évanouissant presque. Sa tête tournait et l'autre elle lui murmurait de se relever et de ne pas se montrer faible. Daragon ne bougeait pas. Tout à coup, son autre elle prit la parole un court instant.

- Nan mais reste pas planté là, on voit très bien que tu te fous de sa gueule depuis le début, alors dégages, ça va! Sa voix était déformée par une colère qui n'était pas réellement sienne et ses pupilles étaient dilatées à un point étonnant. T'es juste un Serpentard comme les autres, rien de plus! T'AS ENTENDU OUI? ARRÊTE DE TE FOUTRE D'ELLE ET DÉGAGES AU LIEU DE JOUER LA COMÉDIE!!

Elle ressentit un déchirement dans sa tête comme si chacune de ses cellules explosaient, ayant l'effet d'une bombe atomique. Arabella prit alors sa tête entre ses mains et ne pu réprimer un cri déchirant le silence comme une feuille de papier. Ça lui faisait toujours ça quand elle perdait le contrôle et qu'elle le reprenait subitement. elle réouvrit les yeux et vit un Daragon étonné, choqué. Elle N'avait pas entendu ce qu'il venait de dire mais peu importe.

- Désolé, perte de contrôle, même si je ne peux pas dire qu'elle avait totalement tord... qu'est ce que tu viens de dire, j'ai pas entendu. Sa voix était redevenue douce, énorme contraste avec celle d'il y a à peine un instant.

Ça ne lui était pas arrivé depuis 3 ans pourtant, pourquoi ça recommençais maintenant? Elle regarda Wat sans vraiment le regarder, des milliers de question traversant la tête de la jeune fille. Non mais est-ce qu'il allait réagir ou rester planté là encore longtemps! Il avait l'air d'être au bord de la crise de nerfs, mais elle s,en foutait, sa mauvaise partie avait eu raison, il se foutait d'elle alors pourquoi ressentir le moindre malaise à ce que ça le fâche?? Il vaudrait mieux qu'il ne l'engueule pas, fallait pas chercher des noises à la jeune femme quand elle était dans cet état là.