Pour la plupart des élèves de Poudlard qui étaient d'origine Moldue, la rentrée à Poudlard n'était pas une rentrée comme les autres. Elle ne signifiait pas grisaille, tristesse et fin des joies vacancières, mais au contraire motivation, effervescence, et fin de l'ennui des vacances Moldues ! Bien que l'année précédente se soit achevée dans le désarroi et la tristesse la plus totale suite au décès de Dumbledore, les élèves semblaient tout de même garder pour la plupart leur sang froid et leur optimisme à toute épreuve. Certes, ils n'étaient pas prêts d'oublier cet événement qui allait probablement chambouler leur si chère école. Mais ils partaient du principe que s'ils se laissaient abattre, ils ne feraient qu'exaucer un des souhaits les plus chers des forces des ténèbres, contre qui il était plus que jamais temps de lutter. Alors, ravalant leur mélancolie, ayant respiré un bon coup, ils étaient nombreux ce matin là dans les rues de Pré-au-Lard animées par le premier week-end de l'année scolaire organisé par l'école. La boutique de Fred et George notamment, faisait fureur. Elle était un vrai rayon de soleil au milieu d'un des quartiers du village les plus ravagés en ces sombres temps. Mais depuis la fin des vacances d'été, une nouvelle boutique semblait s'être implantée juste à côté de celle des jumeaux Weasley, qui l'avaient en quelque sorte prise sous son aile.
C'est ce matin là que Lucretia l'aperçut, en se baladant sans grande conviction dans les ruelles, se sentant plus seule que jamais. Son échec à l'examen des BUSE n'avait fait que l'éloigner un peu plus encore des quelques camarades qui lui étaient restés fidèles. Repartie pour une nouvelle cinquième année, la Jaune et Noire se sentait bien démotivée.
Lorsqu'elle arriva au niveau de la nouvelle boutique, il lui fallut quelques secondes pour identifier de quel genre de magasin il était question, en raison d'un attroupement d'élèves devant ce qui semblait être une animation menée par des vendeurs eux aussi relativement jeunes, à l'instar de leurs voisins.

Un certain nombre de chouettes et de hiboux se tenaient bien sagement sur leurs perchoirs, et Lucretia put également apercevoir vers le fond du magasin beaucoup de cages à rats, des crapauds et des vitrines de chats confortablement installés, attendant patiemment qu'on vienne les adopter.
Elle se fit alors la réflexion que de toute sa scolarité, elle n'avait jamais possédé d'animal de compagnie, à l'inverse de beaucoup de ses camarades qui semblaient être ravis de la présence de leur petit compagnon. Elle n'aimait pas beaucoup les rats, ni la consistance des crapauds. Les chats l'attendrissaient mais étaient synonymes pour elle de pas mal de contrainte en plus de la vie scolaire déjà assez intense, d'autant plus que le chat n'était pas vraiment un animal fidèle comme le chien qu'elle adorait. Puis elle considéra la chouette. Bel animal, calme et affirmé à la fois, indépendant tout autant que reconnaissant envers son maître. Et puis, c'était pratique pour envoyer le courrier ^^

** Tiens... pourquoi j'achèterai pas une chouette moi? c'est mignon après tout et puis ça me ferait un peu de compagnie en cette rentrée pourrie... oh et puis ça me permettrait de pouvoir rester en contact avec Lellia qui est passée dans l'année supérieure, je lui enverrai tout plein de petits mots ! **

Des éclats de voix la tirèrent de ses pensées et, curieuse, elle se rapprocha de l'attroupement d'élèves et se faufila jusqu'à l'encadrement de la porte de la boutique. Elle put alors apercevoir un grand perchoir sur lequel se tenait une superbe chouette blanche, qui ressemblait fortement à celle d'Harry Potter. A côté d'elle s'agitait un vendeur en pleine forme qui tenait un micro dans une main tout en agitant son autre bras au fur et à mesure qu'il vantait les mérites de son nouvel article:

- AAApprochez approchez, venez admirer cette magnifique Harfang des Neiges, cette sublime Bubo Scandiacus, grande chouette de la famille des strigidés ! Aussi appelée Ookpik par les Inuits, vous ne pourrez que faire fureur en compagnie de pareille bête ! Cette chouette de luxe peut atteindre une envergure de 177 cm, et pour le modique poids de 2 kilos seulement ! Elle vous impressionnera également par sa capacité à tourner la tête de 270°, et se plaira à merveille dans ce climat écossais étant donné qu'elle est originaire du Grand Nord ! Point d'inquiétude pour ce qui est de l'entretien, le parc et le lac de Poudlard recèle de tout ce dont elle a besoin: lièvres, poissons, oiseaux... Sa vue perçante de nuit comme de jour fait de cette espèce un excellent chasseur ! Des fois que les elfes de Maisons vous imposeraient la grève de la faim, ha ! Haha ! Hahaha ! grâce à un tel compagnon vous ne manquerez jamais de rien ! En milieu naturel la durée de vie de cette superbe demoiselle est environ de 9 ans MAIS ! en captivité elle peut s'étendre jusqu'à 32 ans ! vous avez donc largement le temps de construire une belle histoire ensemble si vous vous en occupez comme il se doit! Bref, dépêchez vous ! C'est l'ex-clu-si-vi-té du magasin à ne manquer sous aucun prétexte ! J'ajouterais également que le harfang des neiges est l'emblème aviaire officiel du Québec depuis 1987, il symbolise la blancheur des hivers québecois. Harfang est également un super-héros canadien de la Division Alpha dans l'univers des comics Marvel Bla bla bla bla bla bla...

L'enthousiasme de Lucretia remonta en flèche Il lui fallait cette chouette à tout prix ! Elle interrompit le vendeur:

- Euh... et, dites moi, Monsieur... Monsieur?

- Wikipedia

- Dites moi, Monsieur Wikipedia, combien coûte ce magnifique oiseau?

- 50 Gallions, mon petit !

- .....

La Poufsouffle resta sans voix tandis que le vendeur repris son discours enflammé. Cinquante Gallions ! comment allait-elle pouvoir réunir tout cet argent avec à peine 4 Gallions d'argent de poche par mois, dépensés en bonne partie en Bièraubeurre et autres distractions? Pas question d'attendre plus d'un an pour économiser et acheter cette chouette qui, de toute façon, serait déjà vendue depuis bien longtemps ! Non, il fallait agir vite.
Lucretia s'éloigna du magasin tandis que le vendeur était à présent en train de chanter dans son micro un truc stupide qui ressemblait à « Elle est chouette chouette chouette elle est chouetteuh la chouette, il est beau-beau-beau il est beau le crapaud, extra-tra-tra il est extra le chat, le rat le rat il est trop chou le rat ! TOUS AVEC MOI !» et que les élèves reprenaient en choeur: « Elle est choueeeeette ! Il est beaaaaaaaauuuu !!! .... »

La blaireaute poussa la porte des Trois Balais, commanda une Bièraubeurre et s'installa devant le bar, la salle étant déjà bien remplie. Puis elle se lança dans une réflexion intense pour essayer de savoir comment elle allait bien pouvoir acquérir au plus vite... la chouette de ses rêves

[ Walaaa! Bon niveau qualité je suis pas revenu au top mais bon... c'est que vous! XD ]

Yorek Wolgan n’avait pas changé d’adresse… Il avait hésité un moment à retourner à Londres, à Poudlard, le milieu dans lequel il avait évolué ces dernières années, ou rester en Irlande, son pays natal. Finalement il avait préféré rester à Londres, avec sa mère. Son père était décédé au cours de l’année précédente dans des circonstances que je n’ai pas encore définies, obligeant Yorek à rentrer au pays pour régler les affaires familiales avec sa mère. Et des affaires et problèmes familiaux, il y en avait ! En plus du commerce que son père tenait à Londres et qui sans être tout aussi célèbre, arrivait à faire concurrence à Barjow & Beurk avec la plus grande discrétion, Mr Edmond Wolgan possédait plusieurs accords commerciaux un peu partout à travers l’Europe et les Etats-Unis, sans que même sa femme ne le sache. Ceci n’étonna pas l’héritier de la famille qui n’avait jamais sous estimé le pouvoir et l’influence commercial de son père. C’était un sorcier de renom, respecté à travers de nombreuses contrées. Ainsi, Edmond avait réussi à construire un réseau commercial incroyable, engendrant ainsi une fortune que Yorek ne sous-estimait pas. La succession fut par conséquent très longue. Il fallait retrouver tout les clients de son défunt paternel afin qu’ils puissent régler leurs dettes. Ce travail pris environ 7 mois, merci au transplanage.

Pendant 5 mois, c’est son précepteur qui avait assuré l’apprentissage de l’ancien Préfet. Il avait été lui-même à Poudlard, à Serpentard, il y avait de cela une bonne trentaine d’années, s’affichant comme l’un des meilleures élèves de sa promotion. C’était un ami de la famille de longue date. Bien que ne doutant pas de son savoir faire, Yorek préfèrait encore apprendre seul, en fouinant dans la grande bibliothèque qu’abritait le vieux manoir des Wolgan, l’une des familles les plus riches d’Irlande depuis déjà quelques générations. Cette bibliothèque recelait de véritables trésors. Yorek y avait trouvé des mémoires uniques, écrits par ses ancêtres eux-mêmes. Grace à l’aide supplémentaire des rares contacts qu’il avait gardé avec des élèves de sa maison, Yorek avait autant progressé que si il avait été à Poudlard, la preuve, il était passé en année supérieure.

Aujourd’hui les histoires de succession étaient pratiquement réglées. La boutique de son père non loin du chemin de traverse appartenait aujourd’hui à sa mère jusqu’à la majorité de Yorek. Son père la lui avait légué au plus grand contentement de sa mère qui n’y connaissait rien selon elle. Elle avait donc engagé le cousin de Yorek : Erwin Wolgan, de 6 ans son aîné, pour s’occuper de la boutique. Tous les revenus allaient sur le compte de Yorek et de sa mère en échange d’un salaire fixe qu’il versait chaque moi sur le compte d’Erwin. Bien qu’il n’ait jamais fait de grandes études, Erwin avait appris sur le terrain et il était devenu un allié très utile d’Edmond Wolgan. D’ailleurs, s’il s’en sortait bien, Yorek continuerait de l’employer dans la boutique après sa majorité, le Serpentard ayant d’autres ambitions que de s'occuper du fond de commerce. De plus, s’il y avait un problème quant à un stock illégal, il pourrait décharger la faute sur Erwin.

Yorek avait donc décidé de faire son retour à Poudlard. Ces quelques mois loin de l’école, ainsi que la mort de son père, l’avait changé. Il était devenu plus sombre, plus mature et plus fort mentalement qu’avant son départ.

Pour suivre le déroulement des dernières affaires de succession depuis Poudlard, Yorek avait décidé de s’acheter sa propre chouette. Cela s’avérait beaucoup plus pratique et le Vert & Argent aurait plus confiance. Bien qu’il n’ait jamais vraiment été fan de ces animaux ailés, ceux de l’école étant particulièrement stupides d’après lui, il s’était résolu à investir. Peut-être qu’en s’habituant à la chouette et vice-versa, il parviendrait à revaloriser ces oiseaux nocturnes.

C’était donc pour ça que le sixième année était là ! Il était à la recherche de LA chouette qu'il lui fallait. Les mains rangées dans sa manteau beige qui lui arrivait aux genoux, Yorek descendait l'artère du village sorcier d’un pas rapide et sûr, slalomant entre les badauds qui marchaient en diagonal, ceux qui observaient les vitrines et les gamins excités que des parents irresponsables laissaient courir un peu partout. La foule… quelle plaie. Le visage fermé, l’irlandais fusillait du regard le premier imbécile qui venait à le bousculer. Ils avaient des yeux non? Autant les utiliser!

Très vite Yorek arriva devant une troupe de sorciers en effervescence qui reprenait une chanson on ne peut plus stupide qui le fit grincer des dents. Il allait les contourner par une ruelle adjacente quand au moment même où deux têtes s’écartèrent il aperçut une magnifique chouette blanche. Plutôt grande, elle était tranquillement posé sur un perchoir, le visage passif. L’agitation autour d’elle ne semblait pas la déranger outre mesure. Son regard perçant et jaune fixait un point que Yorek n’arrivait pas à déterminer. Elle semblait snober toute la foule. L’espace d’une seconde Yorek cru voir la pupille noire et allongée se poser sur lui. Effet optique de son cerveau? Il n’aurait su le dire. Néanmoins, il sortit délicatement sa baguette de sa poche et se fraya un chemin entre la foule pour arriver au niveau du vendeur. Grand, mince et brun, il ne payait pas de mine. Il portait une veste rouge qu’il avait ouverte sur une veston bleu assorti d’une cravate de la même couleur mais d’une teinte différente. Il paraissait plutôt jeune. Le garçon n’était pas sûr que ce qu’il faisait là était légal mais peu importe…

« Alors??? Qui pour cette fabuleuse Harfang des neiges? C’est une occasion formidable! La mise à prix est de 50 gallions! »

50 gallions? Cher pour une chouette! Ca devait paraitre hors de prix pour des sorciers moyens comme il en voyait autour de lui. Cependant deux ou trois personnes commencèrent à débattre les prix entre eux. Un jeune gosse de riche qui se tenait à côté de lui ne semblait pas en démordre. L’adolescent pré pubère d’à peine 14 ans affichait un sourire narquois. Ses parents ne devaient pas être très loin, ne se doutant manifestement pas que leur fils chéri était en train d’acheter une chouette hors de prix.

« 75 gallions pour le jeune garçon au gilet vert! Personne ne dit mieux?! »

Personne ne se prononça. Du coin de l’œil, Yorek vit le sourire du snobinard s’allonger.

« 80 gallions » prononça Yorek de son habituel ton monocorde.

« 85 gallions! » s’opposa-t-il alors.

« 90! »

« 95! »

Il allait pas se la fermer le mioche! D’un geste maitrisé et discret, Yorek appuya délicatement le bout de sa baguette dans le bas des reins de son petit adversaire. Celui-ci tourna et leva le visage vers le blond aux yeux verts qui le fusilla du regard.

« 100 gallions. » poursuivit Yorek.

Les deux soupirants s’affrontèrent du regard. La baguette du Serpentard s’enfonça d’un demi millimètre de plus dans le creux de ses reins. L’assistance semblait subjuguée par le duel. Les yeux écarquillés, le souffle retenu.

« 100 gallions? Personne ne renchérit? » demanda timidement le commerçant.

Silence.

« Bien. Adjugé vendu au blondinet. »

Yorek rangea sa baguette. Il s’approcha du vendeur en carton, sortir sa bourse et lui donna les 100 gallions sans prononcer mot. Il s’empara de la cage et bouscula l’assistance pour s’échapper sans plus de cérémonie. La foule non mais vraiment… Quelle plaie!
Il avait bien mérité un jus de citrouille!

Le garçon se dirigea donc aux Trois Balais. Il y avait du monde mais c’était beaucoup plus tolérable qu’à l’extérieur. Sans se soucier de qui que ce soit, Yorek posa la cage sur le comptoir, s’assit à côté et commanda son jus.

Il était plutôt content de son achat. La chouette n’avait pas bouger d’une griffe! Elle était vraiment très belle. Sa robe blanche de pureté contrastait tellement avec son regard à la fois indifférent et sournois… Un peu comme Yorek lui-même finalement.

« Dis donc, Machine, tu pourrais répondre quand on t'appelle ! »

Une voix légèrement familière à Lucretia la tira de ses rêveries. Elle pivota vers le nouveau venu et reconnut l’étrange jeune homme à l’œil cerclé, ou plutôt « carré », de noir, en la personne de Nils Sullivan. Elle l’accueillit avec un sourire enjoué : elle ne le connaissait pas tant que ça mais les brèves conversations qu’ils avaient pu échanger à l’enterrement de Dumbledore ou encore dans le Poudlard Express (« dis donc, ce serait drôle qu’on le fasse sauter sur ses amortisseurs ! », « tu ne trouves pas qu’on devrait un peu aider ces pauvres elfes en instaurant un club de cuisine à Poudlard ? », bref, j’en passe et des meilleures) lui avaient laissé un souvenir plutôt agréable du Gryffondor.

- Salut, Nils ! =)

… le salua-t-elle toutefois distraitement, ses pensées toujours tournées majoritairement vers la magnifique chouette Harfang. Puis le Rouge et Or reprit :

« Alors, ça vaaaaaa ? Bien rentrée ? Qu'est-ce que t'as fait pour les vacances ? Lalalala lala la laaaaaaaaaa »

- Oh et bien ma foi, mes vacances furent peu excitantes, mes parents n’ont pas changé d’adresse… J’étais même je pense, un peu en avance, le jour de la rentrée sur le quai du Poudlard Express…

Lucretia avait en effet passé des vacances d’été si monotones qu’elle avait été plutôt pressée de rentrer à Poudlard. Au moins, voir du monde lui permettait de se changer un peu les idées au lieu de tourner en rond toute seule en ruminant le récent décès de Jemiah Tails… En tout cas, acquérir un nouvel animal de compagnie lui remonterait sûrement le moral et lui permettrait d’attaquer cette nouvelle année du bon pied, et pour ça, il fallait à tout prix qu’elle arrive à avoir cette superbe chouette… Elle lui était destinée, elle le sentait… C’était elle et pas une autre…

** C’est vrai quoi, elle est tellement belle, là, posée royalement sur le comptoir de ce bar… Quelle prestance… Quelle blancheur immaculée … mais…… MAIS !!!! **

- Par tous les cotons-tiges usagés de Merlin, qu’est ce qu’elle fiche là, d’ailleurs ?!?! s’écria à haute voix Lucretia, en ne souciant que peu des tympans de Nils qu’elle venait très probablement d’endommager au passage.

Très lentement, les yeux de la Poufsouffle quittèrent la Harfang des neiges pour remonter le long d’un bras mince qui tenait la cage, relié à des épaules au col vert et argent, et à un cou sur lequel reposait une tête bien trop connue de Lucretia…

- Wolgan….. siffla-t-elle entre ses dents serrées. Cet espèce de… non mais Wolgan quoi >< en plus, se dit-elle en lançant un regard méprisant au verre qu’il tenait à la main, il ne boit même pas d’alcool… il vient au bar juste pour se la péter… avec… avec….

Puis elle acheva sa phrase en plongeant dans l’épaule du pauvre Nils.

- Ma choueeeeeeEeEeEEEeEeeeeeetteeeuuuuuuuuhhhh…….

Comme pour le prendre à témoin, elle releva les yeux vers lui.

- Cette espèce de crapule pleine de poux vient d’acheter la chouette que je convoitais et pour laquelle j’étais prête à mettre toutes mes économies !! Tu te rends compte, je suis sûre qu’il a fait exprès !! qu’il m’a suivie jusqu’à l’animalerie et m’a espionnée, et maintenant, il l’a achetée à un prix défiant probablement toute concurrence juste pour me persécuteeeeeee-e-e-e-eeeer…..

Secouée d’un nouveau haut le corps , elle essuya ses yeux humides avec l’écharpe de Nils, et se retourna vers Yorek Wolgan en le fusillant du regard. Elle tâtonna dans sa poche à la recherche de sa baguette et, sous le coup de la colère, ne prit pas le temps de chercher longtemps quel sort lui lancer et choisit le premier qui lui vint à l’esprit :

- Euh, euh... Calvinis !!!

La baguette encore pointée sur le Serpentard, Lucretia observa alors attentivement son ennemi, s’attendant à ce qu’il se mettre à perdre ses cheveux à tout moment, puis réfléchit enfin après avoir agi, comme toujours, et se demanda pourquoi diable avait-elle eu le réflexe inutile de lui lancer un sortilège de crâne chauve… -_-