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 Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]
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MessageSujet: Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]   Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana] EmptyMer 9 Sep - 16:27:07

"Assez. Trop, c'est trop."


Telles étaient les pensées de Gauvain. Sombres pensées s'il en était, car la colère l'emplissait et obscurcissait son jugement. Mais une colère d'adolescent était un raz-de-marée tsunamiesque qui renversait tout sur son passage et ne tolérait aucun atermoiement ni concession. Souvent la raison en était infime: une contrariété quelconque, un refus parental, un professeur injuste qui n'avait pas donné la note attendue. Bref, une cause juste et indiscutable.

Ici cependant, la cause était légèrement autre, et un peu plus fondée, en tout cas dans l'esprit du Serdaigle, pour qui la justice et l'honnêteté étaient des vertus indispensables. Mais la coupe était pleine à force d'accumulation et de freins rongés. Une fois de plus, un de ses camarades avaient été punis par un Carrow pour un motif imaginaire, et le type des punitions prodiguées par ces deux zigotos n'étaient pas appréciables: nombres de jeunes élèves rentraient dans leurs dortoirs les yeux embués de larmes de douleur et de honte après un châtiment corporel injustifié.

Il avait donc résolu de passer à l'action et de venger par une action symbolique et hautement méritoire toutes ces pauvres victimes innocentes tombées sous le joug de tortionnaires sadiques. Tout en montant les escaliers qui menaient au troisième étage dans la plus grande discrétion, vu qu'à cette heure tardive il n'était pas sensé se trouver là, il triturait une pelote de fil de pèche qu'il cachait dans sa poche. Toujours utile ça, un bon fil bien solide... et presque invisible dans la pénombre. Il n'y avait pas de raison que seuls les élèves aient des bleus le matin...

Son coeur battait plus vite et plus fort, au point que Gauvain pensait qu'il devait s'entendre de l'autre côté de la porte, dans les bureau et les appartements d'Alecto Carrow, professeur d'étude des moldus. Mais ce n'était là que son imagination, bien sûr... mais cela ne l'encourageait pas à traîner là trop longtemps. D'une main habile, il noua une extrémité de son fil à la rampe de l'escalier, l'autre à l'opposé... Et voilà un beau fil de nylon quasiment invisible en travers du passage, juste là où la Carrow allait passer d'ici peu pour se réfugier dans son antre, attendant ses pauvres victimes en retenue pour la soirée... Du bout de l'index, il testa la tension dans le fil.


PTOING


Paaarfait.... Il ne lui restait plus qu'à aller se cacher une demi-volée d'escaliers plus haut. Il aurait été dommage de rater le spectacle, afin de pouvoir le raconter aux autres... Il pouffait déjà de rire à l'idée de la Carrow les quatre fers en l'air, ne parvenant pas à se relever comme une tortue sur le dos et battant l'air de ses membres inutiles...
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MessageSujet: Re: Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]   Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana] EmptyMer 9 Sep - 22:25:18

    Une énième ronde. Pour la énième fois. Mariana détestait son poste de Préfète. Chaque jour, elle devait veiller à ce que les plus jeunes ne dépassent pas les limites. La plupart ne comprenaient même pas que c’était pour eux qu’elle haussait le ton lorsqu’ils préparaient une quelconque blague débile à l’encontre des Carrow. Ils ne se rendaient pas compte … Elle en entendait tous les jours. Les retenues avec les Carrow ce n’était pas le pays des Bisounours. Si les marmots voulaient tester, d’accord, mais elle espérait qu’ils avaient le cœur et le corps accroché. De plus, ils étaient totalement stupides. Elle voulait bien qu’ils cherchent à venger les uns et les autres. Mais le plus intelligent aurait été de le faire en bande, avec un plan parfaitement étudié et surtout sans faille. Plus il y a de cerveaux plus on a de chance de réussir. Mais non. Ils agissaient seuls et se faisaient repérer en quelques instants la plupart du temps.

    Les petits cons.


    La rouge et or en avait marre de jouer un rôle de caporal chef. Si elle n’avait pas ce fichu insigne de Préfète, elle aurait bien aimé elle aussi monter des plans impossibles pour contrer les Carrow. Mais non. Avec Lucy, sans s’être concertée, elles avaient choisi de protéger les plus faibles. Si sa meilleure amie jouait les grandes sœurs à la perfection, Mariana n’aimait pas ce rôle. Elle avait toujours hais sa stupide Serpentarde de petite sœur. Jouer les gentilles avec les petits qui font des bêtises, elle commençait à en avoir marre. Pour l’instant elle se tenait à carreau. Après tout la situation ne durerait pas éternellement. Et, au moment propice, elle aussi se jetterait dans la mêlée. Pour l’instant elle attendait de voir la suite des évènements. Le fait qu’elle devait rester discrète à cause du sang de son père jouait beaucoup aussi. Enfin, beaucoup de choses se bousculaient dans sa tête et il n’en résultait qu’une chose : elle allait faire bouffer son insigne à celui qui avait osé lui donner ce poste empoisonné. Et en plus, elle n’en n’était qu’au premier étage. L’étage maudit comme on l’appelait familièrement dans le dortoir. L’étage où on pouvait trouver la salle d’Etude des Moldus (ou plutôt de torture des Moldus) et la Défense contre les Forces du Mal (ou comment apprendre à aimer le mal par Amycus Carrow en trois coups d’Impero). L’étage à ne pas fréquenter. Et enfin l’étage où, la nuit venu, des vengeurs masqués faisaient les quatre cent coups. Elle espérait, ce soir, ne rien voir, histoire d’aller se coucher plus tôt. Elle espérait que ce soit Sullivan, Lucy, ou un des cinq autres Préfets.

    Mais non, encore une fois, c’était pour sa pomme.

    Un obstacle invisible s’entremêla dans ses pieds une fois que la jeune fille eu atteint le haut de l’escalier. Poussant un glapissement sonore, Mariana s’écrasa, nez contre sol, dans un craquement terrible. Le craquement, c’était … une dent. Une dent pleine de sang, qu’elle recracha quelques secondes plus tard. Et en plus elle pissait le sang. Fichue maladresse, quand tu nous tiens ! Un jour elle apprendrait à marcher correctement avec ses deux pieds gauches et ce jour là serait le plus beau de sa vie. En tout cas, pour l’instant, elle avait perdu une dent, et n’avait pas la force d’aller à l’infirmerie pour que Pompom arrange tout cela. La jeune fille, toujours allongée à plat ventre, tenta vainement de se relever. Vainement car elle n’y parvint pas. Trop blessée. Non. Il lui semblait plutôt que son pied était coincé quelque part … ou dans quelque chose plutôt. Elle tira, renonça, recula, chercha à tâtons. Et puis trouva. Du fil avait été étendu dans le passage et il ne s’était pas retrouvé là tout seul. Qu’est-ce que du fil pouvait foutre en travers de l’escalier du premier étage ? Quelqu’un aurait pu se blesser et se faire plus mal qu’une dent cassée. Bon d’accord il ne fallait pas être un fin limier pour en déduire ce que la rouge et or en avait déduit : encore un vengeur masqué. Qui n’avait pas pensé que la cible visée pouvait ne pas être la première à emprunter ce chemin. Fronçant les sourcils, la jeune fille se releva, décoinçant ainsi son pied du fil. Bon, s’il était assez stupide pour monter un plan aussi débile, son agresseur ne devait pas être loin. Enfin, elle espérait. Elle allait lui foutre la remontrance de sa vie. Si elle le retrouvait un jour. L’intelligence de Mariana se trouvant assez limité ce soir là, elle choisit la feinte la plus débile qu’elle ait pu trouver. En même temps, même après cinq années à Poudlard, il ne fallait toujours pas lui en demander trop. La rouge et or prit donc sa voix la plus menaçante (et elle faisait réellement peur) et lança :


    - J’sais que t’es là. T’as trois secondes pour te montrer … Ou j’te fais venir par la peau des fesses.

    Et elle se sentit totalement débile à parler ainsi, sûrement toute seule. La sorcière ne put s’empêcher de quand même compter jusqu’à trois. Au cas où. 1…2….3.
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MessageSujet: Re: Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]   Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana] EmptyJeu 10 Sep - 15:53:11

Des pas lourds et peu motivés se faisaient entendre au bas des escaliers, avec des soupirs réguliers. Sans doute aucun, cela devait être la Carrow qui montait péniblement sa graisse dans son bureau. Intérieurement, Gauvain jubilait déjà en s’imaginant la scène et en la rendant la plus ridicule possible, style Alecto qui dévalait les escaliers une marche à la fois, rebondissant à chaque impact sur son popotin naturellement rembourré avec un bruit de ressort. Cette joyeuse idée n’éliminait pas toute notion de prudence cependant, et il se blottit encore un peu plus dans la zone d’ombre qui le cachait aux yeux d’éventuels passants.
Tiens, il ne se rappelait pas que la tête d’Alecto qui émergeait enfin ressemblait à ça. Normalement, elle devait être moche la vioque…

Cataschtroumpf et cacastrophe ! C’était la préfète des Gryffondor, Mariana machin là, Taylorisrich. L’adolescent n’eut même pas le temps de bondir de sa cachette pour la prévenir et désamorcer l’immanquable accident qui allait survenir. Elle ne méritait pas ça, elle ! Enfin, ce n’était pas comme s’il la connaissait et l’appréciait personnellement, en fait ils ne s’étaient même jamais adressés la parole même s’ils se croisaient de temps à autre dans les couloirs. Elle n’était ni de son année ni de sa maison, et les occasions de faire connaissance étaient donc faibles, voire inexistantes. Mais le piège ne lui était pas destiné et il n’y avait aucune raison qu’elle paie pour les saloperies de la soi-disant enseignante qui était la cible méritée et justifiée de son guet-apens.

Gauvain vécut la chute au ralenti, les yeux écarquillés d’horreur de voir sa chausse-trappe si bien fonctionner, mais avec la mauvaise personne… Le haut du corps qui basculait en avant, tête la première, l’expression d’incompréhension la plus totale puis de résignation (il avait presque pu entendre la fille penser « merde, j’vais encore tomber ») et enfin l’impact dur et violent au niveau du sol. La tête avait encaissé le plus gros du choc et servit de caisse de résonance pour un son qui, aux oreilles de Gogo, avait du s’entendre dans tout le château et a fortiori dans le bureau de la Carrow… Encore pire.


« Mais pourquoi elle a pas mis les bras en avant cette gourde ? »

En plus, elle ne se relevait pas. Le Serdaigle craignit que Mariana fût inconsciente, ce qui aurait compliqué l’évacuation vers l’infirmerie. Il n’avait jamais tenté un Wingardium leviosa sur un être humain et ne savait même pas si cela aurait fonctionné. Quelque peu soulagé, il vit enfin que la jeune fille ne se relevait pas parce que ses pieds étaient bloqués par le fil et qu’elle se démenait pour s’en dépêtrer. Une fois dégagée, elle se releva, l’air plus furax que douloureux.

- J’sais que t’es là. T’as trois secondes pour te montrer … Ou j’te fais venir par la peau des fesses.

De toute façon, Gauvain s’était déjà précipité avant même que la préfète ne commence à compter (tiens, elle savait au moins compter jusque trois) car il n’était pas dans ses habitudes d’échapper à ses responsabilités s’il faisait une connerie, même s’il tenait à l’intégrité de ses fesses. Bon, si son piège avait fonctionné avec la Carrow, il n’aurait évidemment pas bronché, mais là ce n’aurait pas été un accident justement.

Il s’arrêta à faible distance de la Gryffondor, quelque peu effrayé par son apparence patibulaire : elle était en colère, cela se comprenait, et le sang qui coulait de sa bouche ajoutait une touche gore au tableau. Et malgré tout, elle restait quand même assez jolie… Gauvain renvoya ses hormones naissantes au placard, sortit un mouchoir tout propre de sa poche et s’approcha pour nettoyer ses dégâts. En même temps, il lui murmura,


- faut pas rester ici, c’est pas une bonne idée. Je récupère ma corde, je t’emmène à l’infirmerie faire réparer ma connerie, et puis tu me puniras pour le restant de ma vie si tu veux. Mais vaut mieux que je sois le seul puni par toi que nous deux par un des Carrow s’ils ont entendu le potin que tu as fait…
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MessageSujet: Re: Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]   Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana] EmptyVen 11 Sep - 20:50:03

    La jeune fille n’eut même pas le temps de compter jusqu'à trois, qu’un petit nabot sortait de sa cachette. Petit, brun, un air constipé sur le visage, il était de Serdaigle celui-ci, elle en aurait mis sa main à couper. Elle en eu la confirmation lorsque l’Aigle se dessina sur le blason du petit. Quand elle raconterait cela à Lucy … d’habitude les Serdaigle étaient à la traine en ce qui concerne la rébellion. Et d’habitude ils étaient plus intelligents que cela. Les temps changent, les gens aussi. En tout cas, elle n’hésiterait pas à prévenir sa meilleure amie. Après tout ce troll lui avait quand même cassé une dent. Ce n’était pas rien comme acte. C’était un attentat contre sa personne.

    En vérité Mariana était terriblement vexée de s’être fait avoir par un gamin de 11 ou 12 ans.

    Et qu’est-ce qu’il sortait un mouchoir de sa poche lui ? Il comptait quand même pas lui nettoyer le visage comme sa mère le faisait lorsqu’elle avait deux ans ? Mariana n’en sut jamais rien, elle lui arracha l’objet des mains avant qu’il ait pu faire un pas de plus. Elle essuya les coins de sa bouche, déposa sa précieuse dent à l’intérieur, et replia le mouchoir avant de le ranger dans sa poche. Et tout ça sans l’ombre d’un sourire. C’est à cela qu’on voyait que la rouge et or avait changé. Autrefois, elle n’aurait peut-être pas rigolé de cette farce, pas au début. Mais elle ne se serait pas mise en boule pour quelque chose d’aussi bête. Tout ça à cause du retour de Lord Machin. Ce type vous faisait grandir en un rien de temps et rien ne pouvait l’en empêcher.


    - Faut pas rester ici, c’est pas une bonne idée. Je récupère ma corde, je t’emmène à l’infirmerie faire réparer ma connerie, et puis tu me puniras pour le restant de ma vie si tu veux. Mais vaut mieux que je sois le seul puni par toi que nous deux par un des Carrow s’ils ont entendu le potin que tu as fait…

    Qu’est-ce qu’il disait le marmot ? Il voulait fuir ? Certes, l’idée de le punir pour le restant de sa vie plaisait bien à Mariana, mais l’idée d’une vraie punition était encore meilleure. Et puis, elle n’avait aucun besoin d’aller à l’infirmerie, elle avait tellement l’habitude de se blesser qu’il fallait qu’elle soit à moitié morte pour poser ses fesses sur l’un des lits blancs de Mme Pomfresh. Non, il n’était pas question qu’elle perde une (plus ou moins) bonne nuit à l’infirmerie. Il n’allait pas l’emporter au paradis le petit Piaf.
    La rouge et or le fusilla du regard, regard que peu de gens avaient eut l’honneur de recevoir. Elle s’approcha de lui et murmura, pour ne pas se faire entendre d’une quelconque oreille inconnue :


    - Comment tu t’appelles ?

    Si un des deux Carrow l’avait entendu, cela n’arrangeait pas la Préfète. Bien sûr, c’était sa parole contre celle du petit, et elle gagnerait à coup sur, grâce à la corde et à son statut. Mais en aucun cas, malgré sa colère, elle ne ferait punir un gamin de douze ans pour une cause qu’il croyait juste … et elle aussi, bien plus qu’on ne pouvait l’imaginer. Seulement, elle, elle pensait que les cordes tendues au milieu de l’escalier ne servaient à rien sinon à s’en prendre à des innocents. Le bleu et bronze méritait une bonne leçon. Elle posa donc sa main sur son bras, resserrant sa poigne au fur et à mesure qu’elle parlait.

    - Je ne te punirais pas pour le reste de ta vie, les Carrow s’en chargeront quand ils seront au courant de l’attentat commis envers eux. Donc, comme tu l’as dis, tu récupères ta corde et toi et tes fesses me suivez jusque dans le bureau du premier Carrow venu.

    Et toc.
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MessageSujet: Re: Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]   Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana] EmptyDim 13 Sep - 16:37:30

Que la préfète fut en pétard, rien que de plus prévisible. Elle était tombée dans un piège qui ne lui était pas destiné, tendu par un élève trois ans plus jeune qu'elle, et elle s'était fait mal. Gauvain ne s'attendait pas à ce qu'elle saute de joie en agitant une crécelle d'une main et en lançant des confettis de l'autre. Mais la dernière phrase de la jeune fille l'avait immensément déçu.

- Je ne te punirais pas pour le reste de ta vie, les Carrow s’en chargeront quand ils seront au courant de l’attentat commis envers eux. Donc, comme tu l’as dis, tu récupères ta corde et toi et tes fesses me suivez jusque dans le bureau du premier Carrow venu.

Ainsi donc, même les préfets se rangeaient dans le camp des oppresseurs sans scrupules que, selon le sens de la justice à fleur de peau du gamin, chaque élève se devait de combattre dans les petits gestes du quotidien que dans les grandes actions d'éclat. Bon, dit comme cela, c'est vrai que c'était quelque peu inutile. Mais si les Carrows devaient sans cesse se tenir sur leurs gardes pour des riens, ils pourraient ne pas voir venir arriver une tentative sérieuse de les renvoyer de là où ils viennent, et leur patron « Je me shampouine avec de la graisse à frites » sous le bras.

Tous ces sentiments, dominés par une immense tristesse alimentée par la déception, se reflétaient sur le visage et dans les yeux bruns de Gammach junior. Il y avait bien entendu une part de peur: la perspective d'être puni avec raffinement par un des Carrow n'avait rien de réjouissant, mais il n'était pas le premier à y passer, et il y survivrait. Au pire, si vraiment c'était nécessaire, il grossirait les rangs des élèves maladroits à l'infirmerie, et en ressortirait avec encore plus de détermination qu'avant.
Non, le petit brun ne parvenait pas à masquer ses émotions. Pour éviter de dire ses quatre vérités à Mariana, ce qui de toute façon n'aurait servi à rien, d'autant que souvent les mots dépassaient la pensée, il commença à rembobiner son rouleau de ficelle autour d'une main, lentement, comme à regrets de voir son usage si prometteur déjà terminé, et en eau de boudin. Il prit garde de ne pas tirer le fil mais bien de le démêler, car il s'était entortillé autour des chevilles de l'adolescente. S'agenouillant pour y arriver, et prenant bien garde de ne pas lever les yeux pour ne pas en plus se faire taxer de pervers, Gogo libéra sa proie qui portait des chaussettes dépareillées. Le détail eut été intéressant si les circonstances s'y prêtaient plus.

Se relevant enfin, il fourra le fil dans sa poche, et regarda son bourreau l'air le plus décidé possible et en tout cas, sans larmes. Il n'allait pas, en plus, lui faire ce plaisir. Comme un gladiateur promis à la mort dans l'arène s'adressait à César, il lui dit:


- J'ai fini. On peut y aller. Si même les préfets de Gryffondor cautionnent ce qui se passe, effectivement autant être puni par un Carrow... Mais je ne regrette rien.

Il commença à se diriger vers la porte de la classe d'Etude des Moldus quand, se ravisant soudain, il s'arrêta et se retourna vers Taylor,

- Si, une chose quand même: tu n'étais pas visée et à cause de moi tu es blessée; de ça, et seulement de ça, j'ai des regrets et je t'en présente mes excuses.
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MessageSujet: Re: Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]   Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana] EmptyLun 14 Sep - 10:28:19

    Heureusement pour l’humeur de Mariana, le petit bleu avait obtempéré sans faire d’histoire. Néanmoins il avait l’air déçu par son attitude. Elle s’en fichait, elle savait ce qu’elle pensait, et par ailleurs, la leçon qu’elle voulait lui donner valait la peine de se faire passer pour une traitresse pendant quelques minutes. Elle regarda attentivement le garçon dénouer son fil et le ranger. Il n’avait pas l’air d’un mauvais bougre. Mais l’intelligence et la maturité lui manquait certainement. Oui, c’était bel et bien Mariana qui se permettait de lui dire ça, elle, la Préfète, cancre dans tous les cours et peu mature. Non, décidément, elle trouvait son plan débile et n’allait pas se garder de lui dire en l’accompagnant.

    L’accompagnant où d’ailleurs ? Elle ne voulait pas réellement le donner aux Carrow. En aucun cas elle ne ferait cela, surtout après avoir entendu les rumeurs concernant la retenue de William. La rouge et or décida donc de faire semblant de s’approcher vers la salle de classe où la Carrow enseignait et, au dernier moment, lui dire de filer s’il ne voulait pas avoir de ses nouvelles. En chemin, elle lui ferait une belle leçon de morale, qu’il aurait oubliée le lendemain sans nul doute. Mais son égo y tenait.


    - J'ai fini. On peut y aller. Si même les préfets de Gryffondor cautionnent ce qui se passe, effectivement autant être puni par un Carrow... Mais je ne regrette rien.

    Il voulait la faire pleurer ou quoi ? Ce n’était pas parce qu’elle était Préfète et à Gryffondor qu’elle n’allait pas se mettre du côté des Carrow. C’était parce que cette guerre la touchait personnellement et non à cause de son rang et sa maison. Le gamin aurait été surpris de voir le nombre de Gryffondor qui soutenait cheveux gras et ses sbires. Parallèlement certains Serpentard étaient ouvertement contre. C’était bizarre comme situation et Mariana n’aimait pas ça. Vivement que ça s’arrête. Quoique. C’était parti pour durer apparemment. C’était aussi pour cette raison qu’elle ne montrerait ses opinions qu’au moment opportun. Courageuse, mais pas téméraire.

    - Avance au lieu de dire des bêtises.

    Les deux commencèrent à marcher au pas. Mariana ne prenait même pas la peine de surveiller le petit, certaine qu’il n’allait pas chercher à s’enfuir en courant. Au moment où elle allait commencer sa leçon de morale, superbe baratin qu’elle avait préparé en quelques secondes, le Serdaigle se remit à parler.

    - Si, une chose quand même: tu n'étais pas visée et à cause de moi tu es blessée; de ça, et seulement de ça, j'ai des regrets et je t'en présente mes excuses.

    Il n’essayait quand même pas de l’attendrir là ? Bon d’accord, il fallait avouer que cela avait marché. Mais cela, elle n’allait même pas lui montrer en rêve. Elle avait une réputation à tenir par Merlin. Les deux jeunes tournèrent à l’angle d’un couloir, toujours sans parler. Elle n’avait même pas pris la peine de lui répondre et réfléchissait sur la suite des évènements. Sauf qu’elle n’eut pas le temps escompté pour cela. Des bruits de pas retentirent derrière eux. Elle sursauta, apeurée. Qui pouvait bien venir ici à part … les Carrow et d’autres Préfets ? Dans les deux cas cela ne pouvait être que foncièrement mauvais pour eux deux. Les Carrow voudraient savoir ce que le petit faisait avec elle, les Préfets aussi et si ils tombaient sur McLane femelle ou mâle, peu importe, ils étaient cuits.

    Heureusement le placard allait les sauver.

    Oui, vous savez, il y a toujours un placard contre un mur lorsqu’on en a besoin, c’est fou. Ils apparaissent comme par magie ou juste parce que l’auteur veut un placard. Quel monde ! Bref, en tout cas le placard était bien là et il tombait juste à pic. Les bruits de pas se rapprochaient de plus en plus. Tirant le gamin par la main, elle ouvrit la porte et le poussa dedans avant de sauter dans le meuble à son tour. Ils avaient eu chaud aux fesses sur ce coup. Maintenant y reste plus qu’à attendre que la personne passe, en espérant que l’idée d’ouvrir le placard ne lui vienne pas à l’esprit.


    - Si c’est un des Carrow et qui nous trouve là dedans, on est morts, alors chut hein ?


    Au pire, au lieu de dénoncer le gosse, elle pouvait toujours dire qu’ils avaient eu l’envie de batifoler dans un coin tranquille. Mais la question était : est-ce que la punition n’en serait pas non moins exemplaire ? Elle n’avait pas envie de prendre le risque que toute l’école croit qu’elle se tapait des morveux de douze ans. Alalala, quelle situation. En tout cas, Lucy allait bien rigoler quand elle apprendrait ça.

    Pour vous permettre de bien voir la situation, et révéler à la face du monde à quel point Gauvain c’qu’un pervers, regardons un peu mieux la position de chacun dans ce placard. Mariana n’était pas bien grande, mais elle dépassait d’au moins une tête le garçon. Sachant qu’ils étaient face à face dans un endroit exigu … à vous de conclure. Râleuse, la Préfète murmura :


    - Et enlève ton nez de là où il est !

    Nonmaiho ! bruce lee
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MessageSujet: Re: Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]   Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana] EmptyLun 14 Sep - 17:17:06

Résigné et donc serein, Gauvain marchait aux côtés de Mariana. Bon, la perspective d'une retenue infligée par Amecto ou Alycus, enfin l'inverse, ne l'enchantait pas, mais la messe était dite. Et il y avait suffisamment de fierté chez le jeune garçon que pour ne pas craquer au dernier moment. Ils cheminaient en silence, chaque pas les rapprochant de l'échéance finale, quand la Gryffondor fit un bond de carpe sur place, l'air effrayé. Tendant l'oreille, il entendit à son tour des pas au loin, sonnant dans les couloirs. En tout cas, le propriétaire de ce son ne se cachait pas, et devait avoir de toute évidence une raison plausible d'être là à cette heure là. Une raison, par exemple être un Carrow.

Avant d'avoir même pu réaliser les implications de cette nouvelle, Gammach se sentit propulsé pour aboutir dans un endroit sombre et empoussiéré, bref quelque chose ressemblant à un réduit, ou un placard à balais. Sans les balais. Peut-être la préfète souhaitait-elle lui épargner la punition? Si c'était le cas, elle n'était pas si pourrie que cela alors.
Tout aussi soudainement, et maintenant dans le noir presque complet, elle le rejoignit, maintenant serrés comme des sardines dans leur boite. Dans une boîte pour une sardine contenant deux sardines.


- Si c’est un des Carrow et qui nous trouve là dedans, on est morts, alors chut hein ?

Bon en fait, elle avait peur surtout pour ses fesses et tentait de sauver les meubles tant que c'était encore possible. Mais en l'occurrence, s'ils parvenaient à échapper à la patrouille qui allait passer, juste séparés d'elle par un morceau de bois, c'était tout bénéfice. Gauvain ne comptait donc pas émettre le moindre bruit.

- Et enlève ton nez de là où il est !

Alors là c'était la meilleure! Il se faisait enfermer dans un placard, sauter dessus par une furie, tentait d'échapper à un cruel destin en se faisant tout petit, et qui plus est étouffer tellement la gamine prenait de la place dans le réduit, et malgré tout cela elle parvenait encore à avoir l'esprit mal tourné. Quelque peu furieux, il murmura de la voix la plus déterminée et la plus silencieuse possible,

- t'aurais pas mis autant de coton, je pourrais respirer!

Mais il ne put rien ajouter, malgré son envie de préciser qu'elle était pas culottée, que c'est elle qui s'était placée de la sorte, qu'il était le premier dans le placard, bref tous des arguments qui, du point de vue du jeune ado, étaient inattaquables. En effet, es pas adverses arrivaient maintenant juste devant la porte... Le Serdaigle se retint de respirer (de toute façon, il n'y arrivait quasiment pas dans cette position inconfortable) et souhaitait presque que les battements de son coeur ne résonnent pas autant dans sa poitrine...
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MessageSujet: Re: Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]   Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana] EmptySam 19 Sep - 20:43:05

    - T'aurais pas …
    - Chut !
    - … Mis …
    - Taggle j’ai dis.
    - … autant de coton …
    - Du coton quel coton ?
    - … je pourrais respirer !
    - MUFFLE !


    La rouge et or avait hurlé le plus doucement possible cette dernière interaction. Un gamin de douze ans, Serdaigle par-dessus le marché, et qui suivait doucement le chemin de la perversion. Non mais c’était quoi cette école ? Une école de pseudo loveurs ou de magie ? Et puis d’abord elle ne mettait pas de coton. C’est vrai quoi, elle avait déjà d’assez gros lolos comme ça pour pas en rajouter. Et si le nabot mourrait étouffé : tant mieux. Elle commençait d’ailleurs à regretter de l’avoir couvert.

    - Fais gaffe, j’peux toujours te dénoncer et tu …

    La voix de la Préfète s’arrêta brusquement. Les bruits de pas venaient de s’arrêter. Devant eux. Devant le placard quoi. Son cœur battait à mille à l’heure et sa tête cherchait toutes sortes d’excuses pour justifier le fait d’être enfermée dans un placard avec un gamin de onze ans. Car, pour elle, maintenant c’était sur et certain, ils étaient repérés. Ils allaient mourir dans d’atroces souffrances si c’était les Carrow et devenir la risée de l’école si c’était un Préfet. Et elle ne savait même pas quelle option elle préférait. Peut-être la mort, après tout. Ce ne devait pas être si terrible, personne n’en n’était jamais revenu pour se plaindre.
    Et la personne qui s’était posté devant le placard n’avait pas l’air d’avoir envie de s’en aller. Et … Mariana avait la trouille. Pour toutes les raisons rébarbatives énoncés dans le RP plus tôt.


    *Pitié, pitié, pitié, va t’eennnn. J’veux pas mourir, j’suis trop jeune et trop gentille.*

    Elle ne connaissait pas les pensées du jeune garçon, mais elle était sure qu’il avait autant peur qu’elle.

    Et puis, soudainement, comme ça, la porte du placard s’ouvrit de quelques millimètres. La jeune fille eut tellement peur que sa main droite atterrit dans le nez du Serdaigle. Le bruit fut heureusement étouffé par le grincement de la porte de l’armoire. Qui d’ailleurs ne bougeait plus guère depuis quelques secondes. Mariana retint son souffle, enfin essaya, et pria pour qu’aucun d’eux ne fasse un mouvement, le plus petit qu’il soit. Elle avait mal de partout à force de ne pas bouger. Mais son instinct de survit fut le plus fort. Quelle que soit la personne devant la porte, elle devait à présent entre sure et certaine d’être seule, étant donné qu’elle referma doucement la porte du placard, qui n’était ouvert d’ailleurs que de quelques millimètres. Avec la pénombre, elle n’avait pas pu voir les corps des deux jeunes sorciers
    .Alléluia !
    Pour la première fois depuis une minute, elle se permit de respirer. Ils étaient sains et saufs, d’ailleurs les pas, qui avaient repris, résonnaient de moins en moins fort. La personne s’éloignait. La rouge et or attendit quelques instants, pour être sure, et chuchota :


    - Je crois qu’on l’a échappé belle.
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MessageSujet: Re: Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]   Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana] EmptyDim 20 Sep - 9:48:41

Tout danger semblait être écarté. Les pas de l'inconnu ou de l'inconnue, c'était selon, et il valait mieux ne pas avoir eu l'occasion de le vérifier de visu, avait décru dans le couloir pour finalement disparaître. Le soulagement dans le placard était perceptible, les souffles reprenaient de manière naturelle et la crainte de la punition s'était éloignée en même temps que le promeneur. Gogo aspirait à sortir de la cachette improvisée; il respirait maintenant de manière tout à fait normale, le coup reçu de Mariana avait dégagé son nez du confortable endroit où il était coincé en faisant pivoter sa tête de 45 degrés vers la droite, de sorte que c'était maintenant sa joue qui était en contact avec les attributs de la préfète; non, la respiration ça allait, mais la douleur de son nez et le sang qui ne demandait qu'à couler, seulement bloqué par le barrage que Gauvain faisait en pinçant sa narine, l'incitaient à regagner un endroit où il pourrait mesurer les dégâts, soit le couloir.

- Je crois qu’on l’a échappé belle.

Précautionneusement, le Serdaigle ouvrit la porte du placard, chaque centimètre laissant échapper un léger grincement qui n'était cependant audible que par eux, qui avaient l'oreille sur la charnière, mais qui les remplirent d'effroi jusqu'à ce que l'espace soit suffisant pour qu'ils puissent s'extirper de leur réduit sans trop se marcher dessus. Enfin, ils étaient à l'air libre et s 'étiraient, comme si leur position inconfortable avait perduré des heures au lieu de quelques minutes. Liberté, liberté...
Il était temps pour le gamin d'inspecter les dégâts causés à son nez; une douleur sourde le lançait et son pif avait doublé de volume; comme il s'y attendait, relâcher la pression de sa narine autorisa un flot de sang à se précipiter au-dehors comme la mer se précipitait sur les terres une fois les digues rompues.


- Le proverbe c'est « oeil pour oeil, dent pour dent » pas « nez pour dent »...

Même s'il avait mal, il devait admettre d'une part que c'était supportable, et d'autre part que c'était un juste retour des choses: il avait bien pété une dent à la jolie brune, ce n'était que justice qu'il souffre à son tour, d'autant qu'il était persuadé qu'elle n'avait pas l'intention de lui faire mal, elle avait juste eu un sursaut de peur. Au final, tout en essayant d'éponger son nez, il devait s'avouer qu'il avait mal jugé la préfète, qui semblait ne pas du tout avoir l'intention de le livrer pieds et poings liés à un Carrow...

- Bon, on fait quoi maintenant?
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MessageSujet: Re: Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]   Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana] EmptyMar 10 Nov - 23:33:55

[Quoi ? Comment ? DEJA une réponse de ma part ! Wahou, quelle rapidité Razz]

    - Bon, on fait quoi maintenant ?

    Maintenant ? De 1, ils allaient sortir de ce placard, et plus vite que ça. Mariana commençait à être d’humeur grincheuse et elle en avait marre de ce pseudo loveur qui avait son pif entre ses seins. Enfin. Plus maintenant qu’elle l’avait dégommé d’un coup de poing.

    Gauvain 1 – Mariana 1 : qui sera le grand gagnant du combat ?

    Personne. Elle comptait bien abandonner le gamin dans les couloirs et monter se coucher. Sa ronde avait duré assez longtemps et elle comptait bien secouer Sullivan pour qu’il prenne la relève. Et même si son homologue masculin n’avait pas envie d’être tiré de ses songes à cette heure là, les gros biceps de Mariana sauraient lui faire changer sa vision des choses. Et na. On n’embête pas une Big Mama à une heure pareille. Mais avant de le laisser filer, ce petit aiglon, il y avait une chose qu’il lui brulait de dire et, ce, depuis leur rencontre. Enfin sa rencontre forcée avec un farceur inépérimenté.
    Mais avant vaquons au plus importante : sortir de cette boite rectangulaire trop exiguë à son goût. Accentuant l’espace déjà formé par la personne qui aurait pu les surprendre quelques minutes avant, Mariana entrouvrit la porte doucement. Personne. Elle posa une jambe dehors, puis l’autre, regarda Gauvain en faire de même, puis observa les deux côtés du couloir. A part eux il n’y avait personne. Alors seulement elle estima être en sécurité et ne plus rien risquer. Elle reprit alors le dialogue avec son benjamin :


    « Bon écoute gamin, faut qu’on parle toi et moi. De un, quand tu essaies de faire une blague, fais toujours en sorte que la bonne victime se prenne au piège. Non, mieux, fais toujours en sorte que ça soit pas moi qui me prenne les pieds dans l’piège ok ? Ensuite … »

    Mariana avait envie de l’insulter de tous les noms et d’ajouter qu’il faisait honte à la prétendue intelligence des Serdaigle. Si elle avait su que, quelques temps plus tard, Lucy, sa meilleure amie, irait peinturlurer les murs, elle aurait fermé sa bouche. Parce que bon, là, la Préfète de Serdaigle, elle aurait démonté complètement le mythe de cette fameuse intelligence si cela était venu à se savoir. Mais Mariana ne serait peut-être jamais au courant de cette histoire, alors elle avait le droit de dire à Gauvain à quelle point son idée était …

    « POURRIE ! Non mais tu veux démonter les Carrow, soit. Mais ton idée elle était vraiment pourrie. Sérieusement, je n’ai jamais vu pire. Faut un truc plus … plus. J’suis qu’à Gryffondor, t’es sensé être un Serdaigle intelligent, alors sers toi de ton cerveau. Mais sérieusement, si tu ne veux pas ruiner ta réput’ trouve un truc plus … grandiose. Que tout le monde pourra admirer. Et te caches pas à deux mètres du lieu du crime. »

    Ces gosses, faut tout leur apprendre.

    « Troisièmement … on va se coucher. »
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MessageSujet: Re: Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana]   Quand la vie ne tient qu'à un fil... [PV Mariana] EmptyDim 15 Nov - 9:18:12

De retour dans le couloir et l'air contrait, Gauvain endura la longue diatribe murmurée de Mariana qui, au final de l'analyse, était plus fâchée d'être tombée dans un piège si peu grandiose qui ne lui était pas destiné. Mais sur ce deuxième point, elle n'avait pas tort. C'était une première tentative quelque peu irréfléchie et immature (bon, Gogo n'avait que 12 ans aussi), mais qui, même si elle avait échoué, lui avait appris beaucoup. Et effectivement, il était capable de bien mieux. Déjà une nouvelle escapade nocturne vers la grande salle naissant dans son esprit, mais il ne fallait pas le montrer. L'heure était au repentir sincère et à la contrition.

Au fur et à mesure des paroles de la Préfète cependant, les yeux de Gauvain s'écarquillèrent. En fait, elle ne l'engueulait pas, elle lui donnait même des conseils pour mieux faire. Finalement, elle remontait dans son estime car, sans l'encourager, elle ne lui défendait pas non plus de reprendre ses petits actes de résistance. Ils devaient juste être mieux calibrés.


« Troisièmement … on va se coucher. »

BONG. La mâchoire du Serdaigle se décrocha. Elle lui proposait d'aller se coucher? Mais ils se connaissaient à peine! Et il était trop jeune! Et puis...
Mais quel crétin! Il fut tenté de se mettre une baffe pour remettre ses idées à la bonne place. Visiblement, la séance d'apnée mammaire lui avait mis les sens en ébullition pour faire naître des idées aussi peu crédibles dans sa cervelle. Non, c'était certainement le manque d'oxygène. Et la montée d'adrénaline. Oui. Ça au moins, c'était possible. Et honorable. Prenant une grande inspiration afin de ne pas bafouiller, il chuchota,


- Oui, grosse journée demain... Dors bien...


HJ: bon, ben je pense qu'on peut clôturer. Merci Mariana ^^
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