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 Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey]
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MessageSujet: Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey]   Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey] EmptyMer 8 Avr - 14:44:55

Une nuit, dans les ruelles de Londres. On aurait pu croire à une échappée sauvage d'une jeune femme désespérée, mais c'était bien loin d'être le cas. Si Rosalie Wainwright était de sortie à une heure si tardive, c'était pour une excellente raison. Le jour durant, cela avait été Beyrouth à la demeure familiale des Wainwright. Warren, le cadet, avait enfin appris qu'il possédait une soeur aînée du nom détestable de Rosalie. L'esclandre avait rapidement prit le dessus, l'aînée n'étant pas décidée pour un sou à accorder la moindre chance à son cadet, et le plus jeune étant bien déterminé à pourrir la vie à son impayable soeur par tous les moyens en sa possession. Résultat, l'immense bâtisse avait été réduite en véritable champ de bataille, les sorts volant à travers la maison des heures durant. Du reste, ce ne fut pas Rosalie qui enterra la hache de guerre et fit cesser les hostilités: Elle était bien trop orgueilleuse et fière pour cela. Non, ce fut bien Warren qui déclara forfait après avoir eu la cheville tordue, le nez cassé et la chemise en charpie. Comme on le constatait aisément, l'héritière préférée des Wainwright n'était pas une tendre de nature, et tirait toujours l'avantage des moindres situations, même les plus cocasses. Et ce fut ainsi qu'une fois la nuit tombée, alors que son frère avait décampé depuis peu, Rosalie se décida à aller prendre l'air pour se calmer les esprits. Elle n'était pas en très bon état non plus de son côté: Sa belle robe rouge sang déchirée, le bras entouré de bandages laissant voir qu'elle avait été tout de même gravement blessée dans l'affaire. Pour sûr, l'étudiante avait perdu de précieuse goutte de sang en se battant comme une chiffonnière avec son frère qu'elle haïssait plus encore que la peste. Mais c'était sans compter sur ce foutu destin, qui s'acharne toujours sur vous même lorsque vous êtes affaiblit: Rosalie n'était pas au bout de ses peines en ce début de nuit. Marchant telle une ombre jusqu'aux ruelles les plus sombres de la belle ville de Londres, elle était à des années lumières de se douter que parce qu'elle était richement habillée, un vagabond l'avait suivie.

Continuant sa marche nonchalamment, Rosalie se fit bientôt accoster de la manière la plus brutale qui soit: Attrapée violemment par son bras blessé, l'inconnu vagabond la plaqua contre le premier mur à portée de sa main et manqua de l'étrangler au passage. Ayant subitement du mal à respirer à cause du choc qu'elle venait de prendre dans son dos, il fallut bien quelques minutes à l'héritière des Wainwright pour reprendre son souffle et sa contenance...Mais une fois que cela fut fait, elle repoussa de toutes ses forces son agresseur et le gifla avec une virulence dont elle s'étonna elle-même. Cette fois, il n'était plus question de jouer avec le danger: Il fallait sauver sa peau ou bien ce vagabond allait la dépouiller entièrement, aussi bien de ses vêtements hors de prix que des quelques bijoux en or qu'elle portait sur elle. Hélas pour la belle Rosalie, les ruelles étaient désertes, les quelques magasins parsemant habituellement cette rue là étaient tous fermés à l'heure qu'il était, et elle n'avait donc aucun moyen d'appeler à l'aide...Bien qu'elle se hasarda à le faire tout de même.


" A l'aide! Au secours! "

Phrases typiques d'une personne désespérée et seule, Rosalie savait qu'elle ne ferait pas le poids deux secondes face à cet imbécile, à moins qu'elle n'y mette toute son intelligence et qu'elle parvienne à le décontenancer. Elle prit donc une autre méthode que celle qui consistait à fuir lâchement le danger, à savoir celle de la séduction dans un premier temps. Déchirant un pan de sa robe afin qu'elle soit fendue jusqu'à l'extrême, elle s'approcha désormais félinement de cet homme qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam et se mit à caresser docilement sa joue. Après tout, Rosalie était une belle jeune femme, et si elle n'avait aucune espèce d'intention d'aller loin avec cet idiot, elle comptait bien sauver sa peau en faisant preuve d'un tant soit peu d'intelligence. Même si elle doutait que cela le retienne bien longtemps si elle n'obtenait pas une quelconque aide extérieure...

" Pourquoi tourmenter une femme alors que l'on peut obtenir bien plus d'elle en faisant preuve de douceur? "

Rosalie était une excellente comédienne, elle l'avait déjà prouvé par a+b en présence de Josh Hepburn, l'archiviste du Ministère. Néanmoins, elle n'était jamais trop sûre de la réaction masculine d'un homme: Il pouvait très bien être flatté d'attirer l'attention d'une magnifique jeune femme comme elle, ou bien être dégoûté tout simplement, comme l'avait été l'archiviste justement. Elle finit par lui embrasser le coup pour pousser le bouchon encore plus loin, mais la réaction qu'il eut fut tout à fait inattendue: Il la saisit violemment par la main et commença à la traîner derrière lui comme un boulet, l'obligeant à marcher rapidement derrière lui, et cela bien qu'elle soit chaussée de talons aiguilles. Rapidement, Rosalie eut mal au pied et tenta de se libérer de l'emprise de cet homme dont le contact sur la main la débectait au plus haut point...Jusqu'à ce qu'un geste vif lui permettre de se libérer enfin de son emprise, alors que cela faisait dix bonnes minutes qu'il l'obligeait à marcher à un rythme plus que soutenu...D'où la deuxième gifle qu'il se prit en pleine figure, et la fureur de Rosalie qui s'en suivit immanquablement:

" Si vous osez refaire preuve d'une telle rustrerie à mon égard, vous vous découpe les bourses et les donne à manger aux premiers cochons que je trouverais, me suis-je bien faite entendre?! Je suis peut-être une riche personne, mais vous, vous êtes un royal porc! "

Rosalie pointait nerveusement du doigt le vagabond et faisait s'écraser celui-ci contre son torse au fur et à mesure qu'elle répandait son venin. Elle avait beau avoir peur qu'il ne la viole au coin de cette rue, elle ne laissait strictement rien paraître de cette crainte!
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MessageSujet: Re: Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey]   Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey] EmptyMar 21 Avr - 19:07:17

[ De la réaction masculine d'un homme? Josh n'est pas un homme? XD Sinon, je fais parler le pnj en olive]

Que faisait-il à Pré-au-lard? Il était venu jouer à la pétanque version sorcière avec des harpies du Mozambique ! Enfin, si on vous le demande, c'est ce que vous n'avez qu'à répondre, ou quelque chose du genre car l'homme se serait contenté de froncer les sourcils sans un mot si vous lui aviez posé la question. Ce qu'il faisait dans ce village sorcier était à la fois très simple et très compliqué. Très simple puisqu'il était tout bêtement en mission en tant qu'auror, très compliqué car il devait enquêter sur une agression survenue dans une autre partie de l'Angleterre mais où les différents indices l'avait conduit à aller boire un verre avec un témoin. Pourquoi les témoins se mettaient-ils plus facilement à table devant une pinte de bière? C'était toujours une question à laquelle Lacey Hawkesworth cherchait une réponse. Sauf qu'aujourd'hui le témoin était de sexe féminin et il doutait qu'elle apprécie la bière, peut être un alcool un brin plus élégant ou, pas d'alcool du tout pendant qu'on y était. Il fallait aussi compter sur le fait que dès qu'une femme se mêlait d'une affaire de près ou de loin, cette dernière devenait un véritable creuse méninge. Le tout à une vitesse extraordinaire qui ne serait être comparée qu'à celle à laquelle le compte en banque d'un jeune marié se retrouvait immanquablement pillé par sa dulcinée et ce, sans misogynie, aucune. Le sorcier était raisonnablement en avance, juste pour le plaisir de se balader dans le village, et regarder les vitrines des boutiques avant l'heure de fermeture.

A présent, toutes les enseignes étaient closes et ils restaient à l'homme deux heures à attendre. Il aurait pu aller se mettre au chaud au lieu de rendez-vous mais préférait déambuler, et ce pour deux raisons. La première, il ne désirait pas avoir l'air de l'homme qui avait attendu vainement l'arrivée de la personne avec qui il devait passer la soirée et il était coutumier du fait que ces dames prenaient généralement un malin plaisir à être en retard. Il aurait pu dire la vérité quant à son désir de visiter le lieu et se remémorer les souvenirs de son adolescence mais, cela aurait sans doute sonner comme une excuse. La seconde raison s'accordait à son label 'déformation professionnelle' : dernièrement, de sinistres rumeurs semblaient gagner le village. Aucune raison n'avait jusqu'ici justifié qu'il s'y déplace lui-même, sans compter sur le fait qu'il avait mieux à faire. Il ne faisait que saisir l'occasion.

Du calme et peu de personne, voilà ce que ses pas avaient rencontré pour le moment. Lacey ne s'en plaignait pas, si l'on pouvait éviter les ennuis. L'homme sourit au moment où il pensa cela puisqu'un homme venait de surgir en courant d'un coin de la rue et de le heurter de plein fouet. L'arrivant rencontra violemment le sol sous l'effet du choc et rougit en voyant Lacey tendre la main pour l'aider à se relever. L'auror n'était que légèrement incommodé par le choc, l'autre sorcier était plus fin, presque maigre et n'avait pas fait une chute agréable. L'inconnu bredouillait des excuses confuses et rapides avec un fort accent que le semi irlandais peinait à reconnaitre, et par la même à simplement comprendre ce que l'autre lui racontait.

La discussion dura à peine une dizaine de minutes et l'auror se remit en marche. Il mit peu de temps à se faire la remarque que le ciel était déjà bien sombre et félicitait sa qualité masculine et le choix de son emploi. Il risquait peu de choses, sauf d'entendre des choses étranges, comme cette voix apparue au coin d'une rue qui promettait monts et merveilles avant d'entendre cette voix s'éloigner, comme si le compagnon invisible de la voix s'était décidé à accepter l'invitation, à condition de faire cela un peu plus loin. L'auror se demanda un instant si la prostitution était toujours de mise à Pré-au-lard mais soupçonnait une vérité légèrement différente. Ce soupçon le poussa à emboiter le pas des deux inconnus. Au bout de quelques minutes de marches, il n'y avait plus guère d'hésitation à faire quand au contenu réel de cette histoire mais, la curiosité poussait Lacey à laisser voir jusqu'où l'homme comptait emmener son paquet chaussé de talons aiguilles.

Il n'eut guère le temps de se lasser qu'une gifle sonore retentit dans la nuit. C'était mieux que le cri d'une victime avant un coup de poignard mais, cela avait toujours son petit effet. La demoiselle semblait d'ailleurs consciente de l'effet et décida d'en rajouter une couche histoire que l'homme soit plus ouvert à la tirade qui allait suivre. Les mots qu'elle adressa à l'autre homme firent sourire Lacey , toujours pas décidé à sortir de sa cachette et à rester derrière son mur.

Il entendit ensuite un bruit de tissu et l'homme parler.


« Faut savoir ce que tu veux ma poule, tu m'embrasses et après tu me jettes. Mais je les connais les femmes comme toi, ça fait des manières mais en fait, ça n'attend qu'une chose...Bouge pas. »

Lacey leva un sourcil et se décida à sortir de son coin de mur pour voir une scène qui le laissa encore plus dubitatif. La femme était jeune, belle, blonde -trop jeune pour lui, attention- et surtout en piteux état : sa belle robe était déchirée et elle avait un bandage autour du bras. L'homme quant à lui avait la cinquantaine, le teint rubicond visible même sous le faible éclairage et un costume qui signifiait que l'homme n'était pas si pauvre que ça. Il avait par contre le cheveu noir et sale, mal peigné et le costume mal mis. Pas de femme à la maison apparemment : un gros frustré qui avait vu passé une belle jeunette. L'homme avait sorti sa baguette et le 'bouge pas' signifiait qu'il l'avait mis en joue. L'auror s'approcha d'un air indifférent pendant que l'agresseur fronçait les sourcils :

« Mêle toi de ce qui te regarde, toi ! »

Lacey leva les mains en l'air pour montrer qu'il n'avait pas de baguette et haussa les épaules.

« D'accord, d'accord. Non en fait, je venais te demander si tu n'avais pas besoin d'aide. »

L'homme aux cheveux noirs afficha un air méfiant mais, qui ne refusait pas la proposition, signe qu'il n'était pas intéressé que par les bijoux que portait la demoiselle. Sa phrase de plus tôt indiquait aussi un intérêt plus charnel quant à sa 'prisonnière'.

« Et pourquoi j'aurais besoin de ton aide? »

Un nouveau haussement d'épaule lui répondit pendant que Lacey continuait de s'approcher des deux . Ses deux lacs malachites vibraient d'une lueur amusée et il répondit comme s'il s'agissait de l'évidence même :

« Pour faire ce genre de choses, on évite la richarde, ça file des soucis parce qu'après, ça se plaint, ça va geindre chez papa, maman et qu'on se retrouve avec un gros procès au cul et un aller simple pour Azkaban. C'est moche, hein? Puis, une demoiselle comme elle, c'est pas la police magique qu'on va aller déranger... C'est plus haut que ça va aller voir... Quand les parents ont de l'argent, on va déranger les aurors savoir s'ils ont un peu de temps à perdre. »

L'assaillant pâlit encore une fois avant que Lacey n'ait le temps d'ajouter quoique ce soit, son regard passait de la belle blonde au nouvel arrivant avec une frénésie mal assurée. L'auror aurait probablement pu régler la situation d'un coup de baguette sec et vigoureux, toutefois, il avait du temps à perdre et encore une fois, il n'aimait pas trop le rôle du prince charmant.
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MessageSujet: Re: Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey]   Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey] EmptyMer 22 Avr - 13:28:41

Croire que l'on pouvait connaître Rosalie était une erreur monumentale et grotesque. Il ne fallait jamais ô grand jamais faire l'amalgame entre l'héritière de la fortune colossale des Wainwright et les autres mijaurées de ce monde...La jolie blonde était plus intelligente et plus fine d'esprit que la plupart des demoiselles de son âge. Cependant, c'était plus par manque d'égards que pour autre chose qu'elle ne montrait aucunement ces traits de caractère pourtant si marqués chez elle. Au lieu de cela, elle se mettait dans une situation impossible, et la possibilité qu'elle avait de se faire violer à l'heure actuelle n'était pas mince. Ce fut donc dans le plus grand calme qu'elle reprit ses esprits ainsi qu'une respiration plus normale, écoutant d'une oreille distraite cet imbécile ouvrir la bouche. Comment osait-il l'appeler "ma poule"? Ils n'avaient pas élevé les cochons ensemble! Mais alors qu'elle souhaitait plus que tout rétorquer une phrase bien cinglante à cet individu de mauvais augure et qu'elle comptait s'y atteler avec le plus grand soin, un jeune homme qu'elle n'avait jamais vu prit hélas par à la scène. Rosalie ne discernait pas très nettement les traits de son visage, pas plus que la couleur de ses yeux, mais pour ainsi dire, les propos qu'il lança à la volée lui suffire: Proposer de l'aide à un futur violeur alors qu'elle n'était autre qu'une demoiselle en détresse, c'était tout de même le comble de la rustrerie! Et la farouche blonde n'était pas prête à pardonner à cet imbécile de s'être mêlé de ce qui ne le regardait pas dans le seul but de l'enfoncer encore un peu.

L'inconnu venait de hausser les épaules, et Rosalie poussa d'un coup vif celui qui l'avait agressé, comme un geste défensif qui n'avait pas vraiment lieu d'être. Pourtant, la demoiselle était très en colère...Sans en connaître l'issue, elle savait que sa réaction serait démesurée et qu'à un moment donné, elle s'en mordrait les doigts. Mais soit, pour l'heure, elle se contenta simplement d'écouter avec plus d'attention que jamais la longue tirade de cet inconnu visiblement trop grand pour un si petit esprit...Une fois qu'il eut terminé, Rosalie se désintéressa un bref instant de celui qui était tout de même son agresseur, pour mieux fusiller du regard l'auror dont elle ignorait jusqu'ici l'identité et même le métier. Furieuse, les cheveux en bataille, les membres blessés, on aurait pu dire qu'elle allait exploser...Mais même avec une si grande foule de sentiments, l'héritière trouvait encore le moyen de se contenir afin de prononcer des propos cohérents.


" - Qui êtes-vous pour oser juger quelqu'un que vous ne connaissez pas? Comme si c'était mon genre de pleurnicher! Sachez monsieur que personne ici n'a besoin de votre aide, en outre, votre inutilité n'a d'égal que votre manque de finesse! Quant à vous, oiseau de mauvaise augure, peut-être seriez-vous mieux comblé au lit si vous n'étiez pas aussi bête que vos pieds! Mais je ne suis pas inquiète! Qui se ressemble s'assemble, vous devriez donc vous mariez tous les deux puisqu'à l'évidence, vous êtes faits pour vous entendre. Aussi repoussant l'un que l'autre! "

Rosalie parlait comme si elle n'était pas en danger, comme si cette situation était son quotidien et qu'elle ne se trouvait pas en face de deux inconnus, mais bien de deux professeurs ou deux élèves de l'Université auxquels elle souhaitait apprendre la vie. Comme quoi, il n'y avait pas que ces hommes là qui étaient un peu idiots sur les bords, l'héritière aussi savait se faire passer pour plus bête qu'elle n'était lorsque la situation l'exigeait...Et tandis que son agresseur venait de la saisir violemment par les cheveux puis par son bras blessé, Rosalie eut un sourire carnassier, comme si elle préparait quelque chose. En ce sens, peut-être l'autre homme n'avait-il pas tort...Peut-être valait-il mieux éviter de s'attaquer à une demoiselle richissime, seule héritière de la fortune et de la renommée familiale. Son père serait furieux...Et son agresseur avait de grandes chances d'écoper d'une belle peine pour Azkaban!

" - Les mignonnes comme toi, j'en mange chaque jour au petit déjeuner...Tu te crois irrésistible avec ta richesse et toutes tes frusques qui en disent long sur ton sale caractère? Mais une fois que je te serais passé dessus et que ton bas de corps sera ramoné par le mien, tu ne vaudras pas plus d'un clou rouillé!
- N'oublie pas mon nom tête de sombral! Héritière Wainwright, l'une des familles les plus influentes de Londres. De sang pur de surcroît...Et j'ai assez de pouvoir à moi seule sans bénéficier d'aucun aide paternelle pour te faire coffrer jusqu'à la fin de tes jours! Alors choisissez, l'un comme l'autre...Soit vous réparez le mal fait par quelque manière que ce soit...Soit l'un ira en prison pour agression, tentative de viol et autres chefs d'accusations que je trouverais utile; Et l'autre pour non assistance à personne en danger. Crois moi, il n'existera pas un endroit en ce monde où tu pourras te cacher. Je te retrouverais et tu payeras, d'une manière ou d'une autre, pour avoir posé tes sales pattes sur moi! "


Rosalie se trouvait forte devant la situation désormais. Certes, elle n'était pas tirée d'affaire et l'homme pouvait très bien aller jusqu'au bout, mais elle aurait tout de même une bouée de sortie même si le pire arrivait. Dans son inconscience cependant, elle avait pensé que cet imbécile ôterait volontiers ses mains de son divin corps afin d'aller croupir ailleurs...Mais lorsqu'il la balança contre le mur, l'héritière Wainwright comprit: Il irait jusqu'au bout, quelques soient les menaces qu'elle profèrerait à son encontre.

En premier lieu, l'agresseur déchira sa robe entièrement, ne lui laissant en tout et pour tout sur le dos que ses sous-vêtements bien sûr, et les quelques bandages qui ornaient de parts et d'autres son corps devenu soudainement frêle à cause de toutes ses blessures. Et alors que Rosalie tentait bec et ongle de le repousser malgré le peu de force qu'il lui restait, il reniflait sa peau si douce à l'odeur si enivrante...Jusqu'à ce que la jolie blonde se décide à appeler l'autre homme à l'aide: Si tant est qu'il soit capable de lui tendre la main après toutes les vacheries qu'elle avait osé lui envoyer en pleine figure sans la moindre vergogne.


" - Faites quelque chose! Je vous offrirais ce que vous voulez! "

Cet appel à l'aide était certes plus dicté sur le ton de l'ordonnance que de la supplication, mais il existait dans sa voix une petite note qui disait qu'elle était à bout de force. Finalement, s'il la laissait dans cet état, il y avait for à parier qu'il serait effectivement inculpé pour non assistance à personne en danger. Dans le cas contraire, Rosalie serait en mesure d'exaucer un de ses souhaits, comme un génie d'une lampe magique...L'héritière en avait amplement les moyens et il n'existait rien en ce monde qui ne soit à sa portée. Hormis peut-être quelque chose incluant l'utilisation de son propre corps à des fins de satisfaction personnelle, mais elle espérait que cet homme serait au dessus cela...
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MessageSujet: Re: Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey]   Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey] EmptySam 25 Avr - 14:56:35

Quelle était donc cette obsession étrange que d'essayer de le caser dans le même lit qu'un autre homme. Etait-il difficile de comprendre que Lacey n'avait guère d'attirance pour le sexe fort, pour ne pas dire qu'il n'en avait aucune? L'homme détailla à nouveau l'individu que lui désignait la blonde et finit par se dire que même Russel était un choix préférable au pitoyable agresseur. L'auror pria ensuite que le policier n'ait jamais accès à cette pensée car il pouvait être sûr que son ami ne l'aurait pas lâché avec ça. Lacey tenait à garder tant son pantalon que son intégrité intacts.

La jeune femme était furieuse et s'était désintéressée de son assaillant pour l'insulter. Lacey se retint d'éclater de rire en entendant les invectives que lui adressait l'inconnue, laquelle lui demandait d'aller voir ailleurs, savoir si le ciel était plus bleu en Grèce. En des termes moins polis. La belle idiote n'avait pas compris la teneur des propos de l'auror et s'adressait à présent à son assaillant qui, au lieu de se sentir inquiété comme il l'était un peu plus tôt, était manifestement rassuré par la bravoure inutile de la femme. Lacey salua d'ailleurs au passage la poésie du sorcier quand il se sentit de reprendre la parole, parole qu'il joignit rapidement au geste puisqu'il la deshabilla et la balança contre un mur dans l'optique évidente de lui montrer sa force. Probablement un rituel d'accouplement pour l'individu. Lacey se demanda un instant s'il devait intervenir à continuer à se curer les ongles sans réagir -qui aurait cru que la confiture de prune était si difficile à enlever?- puisque l'héritière Wainwright lui avait demandé de rester sur le coté. Paradoxalement, elle lui avait aussi dit qu'elle le ferait coffrer pour non assistance à personne en danger et l'autre abruti lui bouchait la vue puisque, tout à sa victime, il était collée contre elle et ne laissait pas voir la blonde dénudée. La vie était cruelle.

Pour qui? La suite des événements allait le dire. Finalement, la Wainwright sembla décider que sieur auror avait le droit de lui venir en aide, ce qu'il fit. En une seconde, il fondit sur l'homme, l'attrapa par l'épaule et l'éloigna de sa victime pour le lancer sur le sol -avec violence, Lacey sourit, ah la violence !-. Le sorcier aux cheveux châtains nota avec intérêt que l'homme avait même eu le temps d'ouvrir son pantalon et que l'avant de ce dernier montrait un fait intéressant. Lacey renifla et se positionna devant la femme dos à elle pour regarder l'homme avec une colère froide.


« Hé toi ! Le... »

Les paroles de l'homme moururent dans sa gorge. L'assaillant n'était qu'une bête raclure de troquet, pas un mage noir et Lacey était un auror. La pénombre ambiante, l'éclat vert reflété par le la leur maladive de la rue, le simple fait qu'il était debout et que l'autre était allongé le rendait inquiétant. Le charisme d'un homme qui avait affronté ce qu'il y avait de pire en matière de mages noirs aidait aussi. Lawrence avait raison quand il disait que le terme d'auror était rarement prononcé avec indifférence, les aurors n'étaient pas des gens dont on se souvenait avec indifférence.

'Le' avait mieux à faire que de lui répondre et il se débarrassa de sa robe de sorcier brune pour l'offrir à la femme dénudée en guise de compensation. Il en aurait aussi bien profiter pour regarder la demoiselle mais, ça n'était ni le lieu, ni le moment, et la femme semblait portée sur la montée dans les octaves ce qui n'étaient guère le moment. Le sorcier se tourna de nouveau vers l'homme à terre qui n'avait pas bougé, trop effrayé pour bouger ne serait-ce qu'un doigt :


« Il me semblait t'avoir prévenu. C'est le genre de truc où l'on dérange les aurors et ils n'ont pas envie d'être dérangé pour si peu, ça les énerve. »

Un coup de doc martens bien sentit dans la jambe, ponctua la phrase de Lacey et les yeux de l'homme s'agrandir de terreur en comprenant la situation dans laquelle il s'était fourré.
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MessageSujet: Re: Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey]   Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey] EmptyMar 7 Juil - 12:30:27

Intrépide, Rosalie ? Non, pas pour deux sous. Et pourtant, elle n’avait certes pas eu peur de « défier » pour ainsi dire cet homme, illustre inconnu au bataillon qui n’avait souhaité qu’une chose, abuser d’elle. Il allait sans dire que qualifier la blonde héritière de proie facile revenait à commettre une erreur grossière. Rosalie avait un caractère très bien trempé, à l’opposé même de celui de son bien détesté frère Warren, qui la poussait bien évidemment à se heurter à tout le monde dans n’importe quelle circonstance. Pourtant, même avec ce tempérament, elle avait encore évité de se faire violer, d’être attaquée pour diffamation devant la justice magique et d’être renvoyée de Poudlard ou de l’UMA. A croire qu’elle était assez intelligente pour connaître les limites à ne pas franchir, même si elle ne manquait certes pas de culot. D’ailleurs, en parlant de culot, revenons à cette situation qui prenait plus une tournure comique qu’autre chose : L’auror venait de balayer son agresseur d’un revers de main, l’envoyant valdinguer au sol comme s’il devait renverser un simple château de cartes. Bien entendu, il fallait bien plus à Rosalie pour être impressionnée : Aussi se contenta-t-elle simplement de soupirer en remettant en place le peu de vêtement encore intact qu’elle portait sur elle. Par chance, l’auror lui tendit son manteau et pour une fois, au lieu de faire la mijaurée, elle accepta le coup de main en le plaçant sur ses frêles épaules.

« Aucun style…Ou alors d’amateur, tout juste ! »

C’était un simple plaisir que d’être une véritable tête à claque pour Rosalie. Peut-être souhaitait-elle le tester pour voir jusqu’à quand il garderait son calme. Somme toute, elle avait fait de même avec Josh Hepburn, sauf que le résultat final avait été catastrophique : Elle avait passé la nuit avec, et une véritable vendetta s’était mise en place entre eux. Josh n’avait qu’une envie, se venger d’elle pour avoir réussi à le mettre dans son lit ou plutôt dans un coin sombre des archives…Et Rosalie mettait tout en œuvre pour l’humilier publiquement, couper ses subventions et rendre sa vie la plus pénible possible. En fait, elle était plus que fidèle aux poncifs collant à la peau de la maison Serpentard : Mesquine, maline comme une renarde, elle était aussi intelligente et brillante que possible et il fallait bien croire qu’elle savait en jouer. Voilà la raison pour laquelle, au lieu de remercier dument son « sauveur » comme il se devait après que son agresseur se soit enfuit, elle fit une vague moue désagréable. Le remercier, elle ? Ce serait donner de la confiture à un cochon !

« Il est évident que vous êtes un simple goujat pour ne pas vous être encore présenté. La politesse vous feriez-t-elle cruellement défaut mon cher détestable ami ? »

Le regard sévère, la tête haute, pour un peu Rosalie deviendrait le portrait craché de son détestable père. Ce n’était pas comme si une ressemblance avec lui la dérangeait, mais disons qu’elle voulait briller par elle-même sans ressembler à aucun autre. Cependant, ressembler à son bon à rien de frère cadet deviendrait insupportable : Warren représentait tout ce qu’elle détestait le plus et le pire, c’était que sa fausse sympathie plaisait beaucoup dans le monde des sorciers…A croire que même le plus incapable des sorciers peut parvenir à se faire un nom dans ce monde cruel. Mais revenons à nos moutons, ou plutôt à nos deux jeunes gens : Rosalie toisait toujours ce sorcier dont elle ignorait jusqu’au nom et pourtant, elle trouvait dans son regard malicieux quelque chose d’intéressant. Restait à savoir combien de temps elle supporterait sa présence : Il fallait savoir que Rosalie ne supportait la présence de quelqu’un que durant peu de temps et même celle de son futur mari finissait toujours par l’insupporter.

« Qui êtes-vous ? Je refuse de devoir un service à quelqu’un dont j’ignore jusqu’au nom. Présentez-vous d’abord et ensuite consentirais-je sans doute à vous accorder ce que vous demanderez…Si toutefois vous le demandez dans les formes. »

Si Rosalie avait su que la famille de cet inconnu et la sienne étaient liés…Sans doute aurait-elle réagit autrement. Elle accordait à son sang une place toute particulière dans ses attentions, et il n’y avait pas grand-chose qu’elle savait refuser à quelqu’un de sa famille…Pas même à son frère, et cela bien qu’ils ne fussent pas en bons termes.
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MessageSujet: Re: Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey]   Rosie, l'incarnation d'une demoiselle en détresse [Lacey] EmptyVen 10 Juil - 23:39:16

La politesse la plus élémentaire et la plus simple -pas celle pour ronds de jambes, hein!- aurait voulu que Lacey s'inquiète du sort de la demoiselle. Sortir d'une agression était traumatisant : que cela soit pour une femme ou un homme, peut importe l'âge de la personne concernée. D'aucun pensait même que les animaux étaient capables de ressentir un stress destructeur vis-à-vis de situation similaire. Le plus sain aurait été de savoir s'il avait le droit de poser la main sur l'épaule de la demoiselle, de la réconforter en quelques mots et de savoir si elle désirait de l'aide, jusqu'où il fallait la raccompagner, s'il y avait quelqu'un à joindre. Enfin, toute la batterie de questions habituelles qui allaient de pair avec ce genre de situation, et éviter le sempiternel « ça va? » qui soldait par un hochement de tête avec de fondre en larmes par les plus polis, les sensibles et un « Bien sûr que non, ça ne va pas, crétin ! » pour les emportés et ceux piqués dans leur orgueil. L'auror préférait la seconde réaction car n'appréciait pas la petite phrase obligatoire et dont la réponse était évidente. Bien sûr que cela n'allait pas.

Toutefois, le problème était manifestement autre. Il n'avait aucunement envie de converser avec la blonde recouverte avec son manteau comme seul vêtement décent. Est ce que le constructeur avait eu l'idée de livrer la machine avec le bouton pause? La gamine -pas possible de la considérer autrement avec un comportement pareil- lui rappelait un de ses amis à la chevelure rougeoyante en matière de diplomatie et d'art de la communication. Même si le dit sieur devait atteindre le niveau zéro, la jeune femme semblait être dans le négatif. Et c'était lui qu'on disait peu doué pour mener une conversation civile? Quand bien même il était vrai que les soucis d'élocution de Lacey trouvaient leur source dans une flemme grandiose et dans son absolu manque d'envie de forcer la comédie et le brassage d'air. L'homme préférait les conversations de monsieur tout le monde aux phrasés ampoulés des grands de ce monde. Lacey avait toutefois dans l'idée que ces hauts messieurs devaient avoir un vocabulaire un peu différent dans leur cercle privé et pouvait ainsi respirer un air plus pur, que celui pollué par « le fiel des envieux et la bave des lâches ».

Pour en revenir à la femme à coté de lui, elle continuer de l'invectiver avec vigueur. Le sorcier faisait l'effort de l'écouter sans avoir de mouvement d'humeur, ni de se moquer ouvertement d'elle. Il ne savait pas comment était éduquer les gamins de maintenant, mais certainement pas à se conduire convenablement, ni à montrer un peu de dignité dans les circonstances adaptées. Il ne manquait plus qu'elle agite les bras et que le manteau tombe. Tient d'ailleurs, en parlant de veste, l'auror songeait déjà à regret qu'il allait sans doute se retrouver en deuil de la sienne. Il n'était pas correct, même pour lui, de laisser l'inconnue dans une tenue aussi peu digne de la noble héritière Wainwright... Ouais, c'est ça. L'auror se retint de ricaner alors qu'elle lui parlait de lui accorder ce qu'il lui demanderait.


« Et pour que tu te la boucles, je dois me mettre à genou, c'est ça? »

Le sorcier adopta un sourire amusé et tout à fait narquois. Quoi? Elle avait parlé de mettre les formes, il l'interrogeait juste sur la forme à adopter, savoir si c'était la bonne. Surement pas, mais pour ce qu'il y gagnait. L'homme détourna son regard de Rosalie pour s'intéresser à l'homme au sol et se pencha vers lui, savoir s'il bougeait encore. Lacey avait été doux avec lui, ne se sentant pas de faire preuve de trop de violence devant une jeune femme à peine sortie de l'adolescence -quoique...- :

« Bon, soit tu m'accompagnes au ministère, deuxième étage section... » l'auror fit la grimace « Police Magique, soit je t'abime encore un peu et là, on est parti pour Sainte Mangouste. »

Toujours accroupi, il fit quelques pas en canard vers l'individu au sol et lui offrit un sourire dangereux :

« Alors, une préférence? »

Il espérait que le moulin à paroles ne la ramène pas trop et ne le dérange pas dans son jeu.
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