B.U.S.E. Soins aux Créatures Magiques

SOINS AUX CREATURES MAGIQUES
Brevet Universel de Sorcellerie Elémentaire

Consignes :
* Cet examen s'adresse uniquement aux élèves de 5ème année.
* Si vous avez choisi de passer cet examen, envoyez par MP la partie théorique à Rubeus Hagrid et à Albus Dumbledore. La deuxième partie pratique doit en revanche être postée sur le forum à la suite de ce message.
* Les notes seront affichées dans le topic "Résultats".
* Vous avez jusqu'au 30 Mai à minuit (IRL) pour répondre à cet examen.

Partie 1 - Théorie

1) A quoi reconnaît-on un mâle d'une femelle Scroutt à petard ?
2) Où peut-on trouver une Salamandre ?
3) Quelles propriétés possède le sang de Salamandre ?
4) A quel phénomène est dû l'extinction progressive des Crabes de feu ?
5) D'où sont originaires les Crabes de feu ?

Partie 2 - Pratique

L'épreuve pratique est une course d'epreuve.
Liste des obstacles :
- Vaincre un Scroutt à petard (sans le tuer)
- Réanimer une Salamandre sur le point de mourir
- Remettre un Crabe de feu dans sa cage sans se brûler

[La première partie a été envoyée.]

Partie 2 – Pratique.

Zélie adorait les animaux, et même les créatures magiques. Et oui. Bon, elle n’en avait pas, mais elle les aimait quand même. A distance on va dire. Pourtant, s’il y avait un cours qu’elle aimait c’était les soins aux créatures magiques, une des matières qu’elle adorait avec la divination. Bref, et ce matin là, c’était l’épreuve de B.U.S.E, allait-elle devoir soigner des animaux ? Sûrement. Elle avait révisé comme une folle, et voulait à tout prix réussir cette épreuve-ci. L’écrit s’était pas trop mal passé, du moins c’était le sentiment qu’elle avait.
La rouquine arriva pile à l’heure à l’endroit où il fallait. Elle vit un jury, simple. Durant quelques minutes, on leur expliqua ce qu’il fallait faire. C’était assez curieux, mais cette fois-ci, Zézette le sentait pas trop mal. De plus, ce n’était pas trop dur, enfin, tout est relatif. Elle sourit, et serra sa baguette dans sa main. Une course, et elle allait rencontrer des obstacles. Notamment un scroutt à pétard, une salamandre et un crabe de feu. Bizarrement, c’était les trois créatures sur lesquelles des questions étaient posées durant l’épreuve théorique. La Serdaigle aurait du s’en doutait. Mais non. Puis bon, étant donné qu’elle avait pas mal réussi l’écrit, il n’y avait pas de raison pour qu’elle se plante complètement, n’est-ce pas ?

C’est parti. Zélie fronça les sourcils et avança doucement. Un scroutt à pétard long de trois mètres au moins. Il était énorme, avec sa tête de scorpion et son dard. Beurk. La bleue et bronze eut un court sursaut, mais pointa sa baguette magique vers le scroutt. Il était menaçant. Mais le jury avait été clair. Il ne fallait pas le tuer. Zuut. Un sort ! Viiite ! Il fallait qu’elle passe, elle avait d’autres obstacles après ! Les méninges de la rouquine fonctionnaient le plus vite possible alors que la créature s’approchait dangereusement. C’est alors qu’elle eut une idée. Simple, mais efficace. Il fallait juste stopper l’animal magique, le temps qu’elle passe. Et bien, le sort, c’était pourtant facile !
Elle dirigea sa baguette vers la créature et dit d’une voix forte :

« Stupéfix ! »

Le scroutt à pétard se cambra le temps d’une seconde et stoppa complètement. Pourvu qu’il n’ait pas souffert le pauvre. Zélie eut un petit sourire de satisfaction. Elle abaissa doucement sa baguette et continua sa marche. La seconde créature n’était pas bien loin. A quelques mètres seulement, et elle était sur le point de mourir. Oui, c’était une salamandre. Et il ne fallait surtout pas qu’elle meurt. Oh malheur. Zézette cru un instant qu’elle allait foirer cette partie là de l’épreuve. Elle n’était ni médecin, ni vétérinaire. Mais il fallait qu’elle réfléchisse et vite, si on lui avait demandé de faire ça, c’est qu’elle en était capable.

** Pauvre pettiiiite T_T. Bon Allez. Réfléchissons. Les salamandres adorent le feu. Et elle ne pouvait pas vivre sans. VIIITE DU FEEEU. Un briquet. J’ai pas de briquet. Comment on fait s’en briquer. Ma baguette ! HAHAHA Pas bête mxm

Une formule avec du feu, avec du feu… OH… Bon allez. Il faut juste la réanimer. Mais est-ce que du feu suffira inh inh inh ? Réfléchis Zézette elle va mûûûriiir ! **

Zélie se tourmentait presque pour un rien. La salamandre était par terre là devant elle. La Serdaigle se frotter la tête avec ses deux index.

« EUREKAA !! » elle pointa sa baguette vers la petite salamandre et lança un sort « Incendio ! »

Un feu s’alluma alors immédiatement à l’endroit où Zézette venait de pointer sa magnifique baguette. Durant un tout petit instant, la rouquine cru que l’animal magique allait prendre feu. Mais non. La salamandre fit un tour sur soi-même tout doucement. Son élément vital était de retour. On en aurait presque la larme à l’œil.
Allez. Troisième et dernière étape. La Serdaigle savait qu’elle allait avoir à faire à un crabe de feu, qu’il allait falloir mettre dans sa cage. Le crabe de feu était là, un peu comme une grosse tortue…qui brûle. Hahaha. Breffons. Il ne fallait pas que Zézette touche crabe. UNE BRANCHE ! Ah non, la branche allait forcément brûler et ça ne fonctionnerait pas. Zut. Même pas un seul doigt. Rien du tout ! C’est là qu’on demande une aide divine. Mais non.

** Sans le toucher, c’est-à-dire, avec la baguette ? oÔ MOUHAHAHA Trooop fastoche ! A nous deux le crabe I love you

**

« Wingardium Leviosa ! »

Une formule magique qu’on apprenait alors qu’on était en première année. La Serdaigle avait visé l’animal magique. La créature se souleva alors, légèrement. La rouquine fit un peu balader le crabe de feu dans les airs, et le déposa délicatement dans jolie petite cage. Là, comme ça, il sera moins dangereux.
Avait-elle vraiment réussi ? Peut-être que oui, peut-être que non. A vrai dire, cela lui avait paru tellement facile… Bon, certes il fallait réfléchir mais tout de même.
Elle revint alors près du jury et dit d’une voix joyeuse :

« C’était bien inh ? I love you

»

Quand on avait la chance de posséder une forêt au Pays de Galles, on ne pouvait pas guetter la fin du jour entre quatre murs. Un domaine aussi important demandait beaucoup de travail. La famille Caerwyn vivait sur les réserves de ses terres. Un bon héritier connaissait le périmètre, sa faune, ses richesses naturelles sur le bout des doigts. Au sommet d’une région éloignée des grandes villes moldues, ils étaient les gardiens d’une incroyable réserve magique. Les créatures fantastiques, moins dangereuses que celles de Poudlard, s’ébrouaient en toute liberté, à l’abri des braconniers. Des barrières ancestrales protégeaient la propriété. Les moldus étaient repoussés, les sorciers étrangers recevaient un juste châtiment. Si les centaures n’étaient pas à craindre, la forêt abritait des peuples hybrides méfiants et puissants. Ils veillaient sur la progéniture de la noble famille, et chassaient les esprits mal intentionnés des abords de la forêt. Les Caerwyn tenaient des ressources précieuses, des matériaux de la plus belle qualité. Autrefois, les seigneurs gallois commerçaient beaucoup avec l’extérieur. Ils employaient des domestiques et profitaient d’un bon confort financier. Dans les salles oubliées du château, des livres de comptes en partie effacés reposaient sur des étagères poussiéreuses. Ils évaluaient les récoltes, d’années en année, traçaient la liste des espèces végétales et animales, en relevant les diminutions d’effectifs les plus importantes. Mervin aimait éplucher ces archives. Il y passait souvent ses soirées en été. A la lueur d’une chandelle, il avait restauré des ouvrages qui semblaient perdus en utilisant la magie. Ses ancêtres n’avaient malheureusement jamais vu l’intérêt de garder des écrits pratiques. Pourtant, entre les chiffres, il découvrait des informations inestimables, comme la description de phénomènes étranges, ou, rejeté en bas de pages, l’épure d’une légende locale. Des créatures mythiques, ou disparues depuis longtemps, apparaissaient parfois à des membres de sa famille. Hallucinations magiques ? Délires collectifs ? Difficile à dire, le Serpentard, rêveur, voulait croire à ces histoires. Il s’amusait à lire le récit des battues que l’on organisait afin de capturer les monstres fabuleux. En général, ces grandes excursions ne donnaient pas beaucoup de résultats. Les jeunes Caerwyn, plein de fougue et d’imagination, enjolivaient l’aventure, pour impressionner leurs belles cousines le soir au coin du feu. Ils fuyaient une réalité trop plate, en gardant l’espoir d’être un jour les témoins d’un épisode merveilleux. Au milieu des contes, il y avait sans doute des vérités, niées à force d’invention. Mervin retraçait les itinéraires sans résultats. Il se demandait si ses histoires en forêt méritaient d’être écrites. Les créatures lui offraient parfois des expériences très émouvantes, dignes de marquer l’esprit. La baguette tordue qu’il serrait entre ses mains en attendant l’épreuve de soin aux créatures magiques était le présent d’une dryade. Proche de la nature, ami de ses hôtes, il comptait réussir son examen à la perfection. Il connaissait les animaux par cœur, et ne craignait pas plus les dragons que les lapins. Comment pouvait-il échouer ?

En se retrouvant face à un Scroutt à Pétard peut-être. Le jeune hobereau avait découvert cette espèce, jugée artificielle, deux ans plus tôt, grâce aux cours de Hagrid. Le demi-géant avait obtenu ces monstres en croisant une manticore et un grade de feu. Cette association du plus mauvais goût avait formé des êtres ignobles, dangereux, et dénués d’intelligence. Le croisement était un échec. Ces choses n’auraient jamais dû voir le jour et, vu leur tendance à s’entretuer, leur instinct de survie limité, voire inexistant, elles ne seraient bientôt plus qu’un ancien souvenir. Mais, en attendant, des biologistes s’étaient intéressés à leur cas. Ils avaient jugés utile de les mentionner dans leur devoir, et de leur faire combattre l’un des derniers spécimens. Mervin grimaça en découvrant l’énorme scorpion à carapace qui avançait vers lui. En théorie, les Scroutt à Pétard n’étaient pas hostiles à l’homme. Ils s’acharnaient sur les membres de leur espèce, et n’avaient pas les moyens physiques de poursuivre un être plus agile qu’eux. Il pouvait le contourner en invoquant la discrétion, et, en faisant un petit détour. Or, la créature bloquait le passage, il fallait aller à la confrontation. Sans baguette magique il pouvait, au choix, finir empoisonné, écrasé, ou brûlé. L’ennui, c’était que les sortilèges d’attaque n’avaient jamais été son point fort.
Il réfléchissait à toute allure tandis que le monstre s’approchait de lui. Son cœur gardait un rythme tranquille. Il n’avait pas peur. Si le jury n’avait pas été là, il serait passé entre les pattes de l’animal, mais, curieusement, l’élève n’avait pas le droit de se mettre volontairement en danger. Et vous appelez ça de la pratique ? Ils illustraient la théorie, rien de plus. Docile, Mervin tira sa baguette en passant en revue sa liste de sortilèges. Sous son armure, le Scroutt était vulnérable. Il pouvait le figer ou le ralentir, il connaissait les maléfices, il les avait appris. Pourtant, il doutait de ses capacités. Si le sortilège ne tenait pas, il allait au devant de gros problèmes. Pressé par le temps, le Serpentard lança par pur réflexe un sortilège de chatouille sur le ventre de la créature.

- Rictusempra !

Les examinateurs n’allaient pas beaucoup aimer, mais peu important, leur première épreuve était idiote. Mervin plongea à terre sans l’ombre d’une hésitation. Le scroutt, convulsé de tremblement provoqua une grande explosion qui le projeté quelques mètres plus loin, de quoi lui laisser le temps de fuir. Sa tignasse rousse couverte de poussière, il se redressa tranquillement. L’une de ses manches avait été soufflée par la déflagration. Il arracha le tissus pendant et roussit et adressa un vague sourire au jury en ignorant du mieux qu’il le pouvait la brûlure qui traversait son bras. La terre s’était affaissée autour de lui. Les braises s’étalaient sur la pelouse. Les scroutts à pétard étaient dotés d’un organisme particulièrement instable, le moindre dérangement perturbait leur estomac éruptif. Il ne s’y était trompé. Ravi d’avoir pu vérifier une de ses théories, le jeune gallois se dirigea vers la deuxième épreuve.

Une salamandre agonisait sur une pierre, à l’air libre, loin du brasier. Quelle horreur ! Mervin n’arrivait pas à y croire. Comment pouvait-on jouer avec la vie de ces malheureux reptiles, les arracher ainsi à leur élément naturel ? Après le scroutt à pétard, le mauvais goût régnait en maître. Chez lui, le Serpentard avait l’habitude de trouver des salamandres dans l’âtre de sa cheminée. En hiver, il veillait à entretenir le feu afin qu’elles ne meurent jamais et il les déplaçait été dans une salle inoccupée, où les flammes pouvaient rougeoyer sans l’étouffer. Il aimait beaucoup ces créatures. Elles étaient si vulnérables qu’il se faisait un devoir de les protéger. Du bout de l’index, il caressa la peau éburnéenne de l’animal. Son pouls battait à peine.

- Oh ma pauvre… Vois ce qu’ils t’ont fait endurer à cause de moi… Allez, c'est fini.

Il soupira, rassembla quelques brindilles à la hâte et lança un Incendio sur le petit monticule. Il souleva la salamandre d’une main délicate et la posa sur les flammes naissantes. Les écailles du lézard virèrent à l’orange. Le petit animal remua faiblement la queue puis s’étira. Il reprenait connaissance, la chaleur des flammes lui rendait toute sa vitalité. Mervin l’observa un instant, rassuré. Avec du poivre, les salamandres pouvaient survivre hors du feu. L’aliment pouvait les aider à se rétablir, mais il n’en avait pas dans sa poche. Il espérait que les professeurs s’occuperaient vite de la créature élémentaliste. Son foyer improvisé ne tiendrait pas très longtemps, et la dernière épreuve s’ouvrait à lui.

A regrets, Mervin abandonna sa protégée pour tomber nez à nez avec un crabe de feu, triste parent du scroutt à pétard envoyé sur orbite. Cette espèce lui était moins familière. Elle était trop exotique pour lui, et il l’avait découverte pendant les cours. Ces grosses tortues lui plaisaient assez, elles étaient belles avec leur carapace constellée de pierres précieuses. Au XIXe siècle, elles avaient connu beaucoup de succès dans les salons sorciers mondains grâce à leur superbe parure. Hélas, la chasse avait réduit leurs effectifs, il en restait peu, et la créature était désormais étroitement surveillée. L’exercice n’était pas très difficile, on ne lui demanda pas de neutraliser ou de ressusciter son sujet. Il devait le faire entrer dans une cage, rien de bien méchant. Soulagé, le Serpentard étudia ses possibilités. Le crabe de feu devait entrer dans sa prison de lui-même, il n’était pas question de le forcer. Pour attirer les animaux, il suffisait souvent d’agiter leurs aliments préférés devant leurs yeux. Mais il n’avait ni de poisson, ni de pierre précieuse sous la main. Créer de la viande était impossible. La métamorphose pouvait donner une apparence, mais l’odorat plus développé d’une bête ne se laissait pas prendre. Les pierres précieuses, en revanche, se distinguaient par leur éclat. Elles l’étaient pas difficile à imiter. Sa ruse toute trouvée, Mervin s’abaissa et ramassa une pierre de taille moyenne. Il en retira la terre et pointa sa baguette dessus. Ses métamorphoses ne réussissaient souvent qu’à moitié, mais il se sentait tout à fait capable de faire briller la surface terne de la roche. Il s’inspira pour cela de la lumière du soleil, revit les braises laissées par le scroutt à pétard et lança le sortilège. Le caillou étincela au creux de sa paume. Des petites étincelles adamantines, constellèrent, comme des milliers d’étoiles, la grisaille râpeuse de la pierre. Elle n’était pas assez rutilante pour séduire un homme, mais, l’œil moins cupide de la tortue magique ne relèverait pas le piège.
Satisfait, Mervin présenta son leurre à la créature et la guida doucement jusqu’à l’entre de la cage. Les crabes de feu aimaient tout ce qui brillait. Ils ne résistaient pas à la perspective d’un si bon repas. Avec un petit sentiment de culpabilité, le Serpentard posa la pierre au fond de la cage et lança un faible lumos dessus pour exagéré son éclat. Le reptile abandonna ses dernières réserves. Il avança, le piège se referma. Il n’eut même pas droit à une bonne récompense. La pierre fut dédaignée, et Mervin lança à sa victime un regard désolé. Ce n’était pas comme si on lui en avait laissé le choix.

Dans l’ensemble, l’épreuve s’était plutôt bien passée. Il posa une main sur son bras rouge et douloureux en rêvant d’eau glacée. Il avait vu assez de feu pour la journée. Le jury lui réserva son indifférence habituelle. Soudain un peu soucieux de l’impression laissée par sa première étape, le roux, blessé au combat, tourna un sourire aimable, quoiqu’un peu crispé, à ses juges. Il n’avait pas l’habitude de fustiger les autorités supérieures mais, s’il ne décrochait pas un Optimal, cette fois, il pourrait dire que le choix des épreuves laissait sérieusement à désirer. Les scroutt à pétard étaient des créatures absurdes, tout juste dignes de figurer dans le registre des expériences magiques ratées.

(La 1ère partie a été envoyée par MP)

Partie 2 – Pratique :

Victoiiiiiiiiiiiiiiiiire!!!!! Lellia était finalement venue à bout de la partie théorique de l’épreuve de soins aux créatures magiques. Dire qu’elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait choisi cette épreuve était un terme un peu faible, en fait, c’était là une matière qu’elle n’avait strictement jamais appréciée, entre les créatures étranges et dangereuses et Hagrid qui ne comprenait pas vraiment qu’ils risquaient à tout moment leur vie avec ces trucs, il y avait carrément de quoi flipper. Mais bon, la Gryffondor avait plus ou moins suivie les cours en début et en fin d’année et par conséquent elle avait choisi de la présenter en matière falcultative…inutile de préciser qu’elle comptait également sur la gentillesse du demi géant et sur son amitié avec certains élèves de sa maison pour s’assurer une note un peu au dessus de ce qu’elle aurait réellement mérité. Enfin dans tous les cas, elle pensait ne pas avoir trop loupé la partie théorique, elle avait bien révisé et à force de voir ces bestioles dans ces cauchemars, elle commençait à bien les connaître. Mais, la partie la plus compliquée selon elle allait réellement débuter, la partie pratique ! Elle n’allait plus seulement devoir parler de ces trucs, elle allait devoir en plus s’en occuper, or, vu leur dangerosité et la manière dont Hagrid en parler elle allait devoir montrer une bonne dose d’ingéniosité pour ne pas les brutaliser d’avantage qu’il ne le fallait. Dans tous les cas, elle se présenta à l’heure dite là où avait habituellement lieu les cours de Soins aux créatures magiques et fut un peu surprise de ne pas voir plus de monde, certes la matière n’était pas obligatoire et elle avait dû rebuter un bon nombre mais quand même. Après plusieurs minutes d’attente, on lui fit enfin signe de s’avancer et on lui expliqua très rapidement ce qu’elle devait faire, ce qui ne manqua pas de la faire grimacer mais visiblement ce n’était ni le lieu ni le moment de se plaindre de quoi que ce soit, elle était en examen à présent et tout ce qui comptait c’était faire très exactement ce que l’on attendait d’elle.

La cinquième année s’avança alors prudemment dans le chemin délimité, sa baguette à la main et les sens aux aguets, elle s’attendait à touts moments à voir débouler un scroutt à pétard en furie. Mais au lieu de ça, elle eut droit à un espèce d’énorme monstre qui arriva en balançant son dard en direction de Lellia.

*O.O C’est quoi ce truc ? Depuis quand est ce qu’ils sont aussi gros ????*

En effet, la Gryffondor avait quitté l’école bien avant que les petits protégés d’Hagrid n’atteignent une aussi grande taille, alors autant le dire tout de suite : Lellia n’était absolument pas préparée à affronter une créature aussi menaçante et aussi grosse, alors la garder en vie ne faisait strictement pas partie de ses préoccupations, au contraire, elle était intimement convaincue que la survie de la bestiole entraînerait sa propre mort ! Courant d’un bout à l’autre du chemin pour éviter les attaques perfides de la bestiole, la Gryffondor regrettait amèrement d’apprécier autant Hagrid qui n’avait de toute évidence pas toute sa tête ! Pire que ça, il devait être complètement bête, stupide, imbécile et récalcitrant à toute culture pour croire qu’un gamin de 15 ans pouvait décemment combattre ce genre de truc ! Se cachant quelques secondes derrière un arbre, elle mit de côté toutes les insultes intérieures qu’elle aurait sincèrement pu adresser au Garde Chasse pour se concentrer sur son but du moment, vaincre Mr Grosse Bestiole sans le tuer.

*Avis ?….ça servirait à rien ! Chauve Furie ? Même combat. Des sorts d’eau ou de feu seraient sans doute trop puissant…ha et Ligature ??? Si il bouge plus, ça veut dire que je l’ai vaincu et si je l’ai vaincu alors j’ai gagné ! Parrrrfait !*

Sortant en un bond de sa cachette, Lellia décida de passer à l’attaque sans attendre une seconde de plus….enfin sauf que ça allait être difficile puisqu’à présent elle n’arrivait même plus à voir son satané ennemi. C’était quoi ça, une blague ? Ou alors elle avait mis trop de temps pour mettre une stratégie au point du coup elle devait directement passer à l’étape suivante ? Peu probable quand même, c’était Hagrid là pas Rogue ou un autre prof au cul serré ! Tournant sur elle-même afin de vérifier que le scroutt à pétard n’essayait pas de l’avoir par surprise, elle le vit enfin près d’un autre arbre en train….de chasser une bestiole à fourure ! Ha non mais ça mon petit canard c’était la goutte d’eau qui met la main dans le feu ! Déboulant en trombe en direction de l’horrible bestiole, elle brandit sa baguette avant de lancer un magistrale :

“Ligature !!!!”

Si avec ça l’horrible bestiole ne se retrouvait pas totalement impuissante, Lellia était prête à donner sa petite culotte de collection des apprentis mangemorts. Et fort heureusement pour elle et sa petite culotte se fut effectivement le cas, enroulé dans des cordes solidement resserrées l’espèce de truc horrible ne pouvait plus faire le moindre mouvement.

« Encore une victoire de Gryffondor ! »

Souriant face à cette victoire, Lellia dû rapidement revenir à la réalité du moment, il lui restait deux épreuves à réussir bon sang de bon soir ! La brune se remit alors en marche et arriva rapidement jusqu’à un petit lézard qui semblait en bien mauvaise posture, couché sur le côté et n’essayant même pas de fuir à l’arrivée de la sorcière, le temps de réflexion de la Gryffondor ne fut pas bien long : elle devait sauver cette pauvre bête.

« T’inquiéte Pépétte, j’suis là pour te sauver ! J’suis une sorte de pompier sauf que mon boulot c’est de mettre le feu ! »

….le feu ?????? Mais comment ? Bein zut alors, elle avait pensé à tout sauf à ça. Bien entendu elle aurait pu le faire en se servant d’un sort approprié mais là tout de suite rien ne lui revenait. Et puis faire un vrai feu semblait quelque peu difficile à faire.

*Pense, pense, pense, Lellia. Comment peux tu faire un feu ? Avec des allumettes ! Mais t’en as pas. Alors avec un briquet ! T’en as pas non plus. T’es bête ma pove fille. Rah ça va hein ! Aide moi au lieu de me critiquer……Une loupe !!!! Et depuis quand tu te ballades avec une loupe ? Depuis que je fais de la botanique ! Ha mais ouiiiiiii !!!*

Passant à l’attaque, la brune fouilla alors frénétiquement dans ses poches à la recherche de la dite loupe, or vu le nombre de poches que contenait sa robe de sorcière et le nombre de saloperies qu’elle portait en permanence, la tâche était bien plus ardue qu’elle ne semblait l’être au départ. Mais, après plusieurs minutes de recherche intensive la Gryffondor finit enfin par sortir triomphalement une loupe d’une de ses poches (bien entendu, la dernière qu’elle avait faite). Elle rassembla alors des brindilles sèches près de la Salamandre et rechercha le bon angle pour enflammer le tout…..ce qui peut poser problème quand on est dans une forê. -__-

« Rah mais berdol je suis sensée faire comment moi ????? Et pis c’est quoi cette épreuve à la con ? Si elle meurt la salamandre ce sera de ma faute et je vivrais comment avec sa sur la cons…incendio ! mais vi, c’est ça !!! »

Exultant littéralement de joie et de fierté la Gryffondor rassembla quelques branches sèches et se plaça à bonne distance d’elles avant de lancer le fameux sort, des étincelles jaillir alors de sa baguette et en quelques secondes un feu d’une hauteur respectable fut formé au centre du petit chemin, il ne restait plus qu’à espérer que le feu ne se répande pas dans le reste de la végétation… Se reconcentrant sur la Salamandre qui en était toujours au même point, la brune utilisa un sortilège de lévitation afin de la faire atteindre le feu sans pour autant la brusquer, le service premium de la Lellia en quelque sorte. Et en quelques instants la petite créature sembla aller beaucoup mieux, reprenant du poil de la bête, elle recommença même à bouger à la grande satisfaction de l’adolescente qui put se présenter à sa troisième épreuve l’esprit léger.

Enfin léger, fallait vite le dire ! Parce que devoir se coltiner un crabe de feu n’avait strictement rien d’amusant ! D’autant plus lorsqu’il s’agissait de le remettre dans une cage. Bon sang, est ce que Lellia avait l’air de bosser dans un cirque ? D’être une sorte de dompteur ? Avait elle une chaise dans la main et un fouet dans l’autre ? Non, bien sûr que non, elle n’avait que sa fidèle baguette dans la main droite et rien de plus. Enfin remarque, si elle réfléchissait bien, les crabes de feu n’étaient pas réputés pour leur agressivité, bien au contraire, ils étaient souvent appréciés en tant qu’animaux de compagnie ! D’ailleurs c’était peut être bien un piège, les autres sorciers allaient se montrer agressifs avec lui alors qu’il suffisait de se montrer intelligent. Tout se mit alors en place dans son esprit, Hagrid ne considérait pas ces bestioles comme étant dangereuses et parfois c’était réellement le cas. Avançant lentement de quelques pas, la sorcière eut la bonne surprise de ne pas voir le crabe de feu se comporter de manière agressive, bien au contraire, il semblait tout aussi effrayé qu’elle, une chance en somme. Elle tendit alors doucement la main et commença à se déplacer en direction de la fameuse cage tout en parlant à voix basse.

« Petit petit petit, viens avec moi, n’ait pas peur surtout, je vais pas te faire de mal, tu vas voir. Ta carapace je m’en contrefiche, tout ce que je veux c’est que tu rentres bien gentiment dans la jolie cacage afin que j’obtienne une bonne note et promis après je te laisse tranquille. »

Et pour l’instant tout se déroulait exactement comme elle le voulait, à tel point que le gentil crabounet ne se trouvait plus qu’à quelques centimètres de sa magnifique cage quand il refusa de faire un pas de plus. Ce qui n’était vraiment pas sa chance, d’autant plus que le pousser était relativement risqué puisqu’il restait bien de la brûler si il se sentait agressé. Mais comme les trois quart du temps c’est la faim et la gourmandise qui guide les pas des animaux, Lellia tenta le tout pour le tout en agitant quelques feuilles d’une plante quelconque au fond de la cage, ce qui eut étrangement l’air de fonctionner puisque quelques secondes plus tard la Gryffondor connut la satisfaction sans bornes de refermer la cage sur le derrière de son crabounet d’amour.
Voilà une épreuve qu’elle n’aurait sans doute plus à repasser….

[ HJ : Partie théorie envoyée ! ]

Dans la continuité des épreuves des Buses, Narcissa en était arrivée à l’examen de soins aux créatures magiques. Bien entendu, cela ne l’enchantait pas vraiment. La jeune fille n’avait pas réellement suivit les cours d’Hagrid, elle le trouvait si ridicule, un lourdaud bon à rien, qui n’avait rien à faire dans une école de Magie, encore moins y enseigner. Un hybride, c’est tout ce qu’il était. La Brune au regard océan ne s’était donc pas souvent rendue au bord de la forêt interdite, faire mumuse avec les animaux magiques. Ou elle y allait, mais son esprit était ailleurs, elle embêtait les bouffondors, ou faisait des remarques désobligeantes au professeur.

Heureusement pour elle, la Serpentard avait demandé à l’un de ses camarades de lui fournir toutes ses notes, prises pendant l’année et un récapitulatif des années précédentes, sur chaque espèce étudiée. Il l’avait fait bien entendu et l’avait rendu à temps à la Ténébreuse. Elle exerçait un certain pouvoir sur son camarade, et ce depuis son arrivée à Poudlard. Il ne se pliait pas au moindre de ses caprices, mais était présent pour faire ses devoirs à sa place ou nuire à la réputation d’élèves indignes d’étudier dans cette école. En contrepartie, elle ne l’attaquait par de par son statut de sang souillé, mêlé.
La Vipère s’était donc attelée à rattraper rapidement son retard, en mémorisant les caractéristiques essentielles de chaque créature étudiée, leur apparence, la manière de les empêcher de nuire, etc.

L’épreuve à présent consistait à parcourir un bout de la forêt, avec sur sa route des obstacles. Bien entendu, les créatures qui faisaient barrage étaient protégées, il fallait s’en débarrasser, mais prendre soin d’elles. C’était ridicule, totalement ridicule. Mais soit, il fallait le faire rapidement, puis être débarrassée de cet ennuyeux examen.

Narcissa avançait, en suivant les consignes des membres du jury, elle ne tarderait pas à rencontrer son premier « obstacle ». En effet, elle aperçu un Scroutt à pétard. Cette créature était tout bonnement répugnante. De par l’odeur caractéristique qu’il dégageait et sa forme, la Cinquième année savait à quoi elle s’attendait. Il fallait donc le vaincre, en évitant de le tuer. La Vipère pensait bien à le mettre accidentellement hors d’état de nuire. Bien qu’il ne soit pas réellement effrayant, ni hautement dangereux. Rien que son apparence et son odeur méritaient de lui ôter la vie, il était contre nature.
Soit, la Vert et Argent remettait ses idées en ordre. La carapace d’un Scroutt à pétard protège tout son corps, le seul moyen de le vaincre est de viser le ventre avec un sortilège d'Entrave. Ce sortilège était sensé l’arrêter, s’il était bien lancé. Narcissa était très douée de sa baguette, elle connaissait ses sortilèges sur le bout des doigts. Elle dirigea sa baguette en chêne vers la créature puis prononça distinctement :

- « Impedimenta ! »

La créature qui s’avançait dangereusement près de la jeune fille commençait à ralentir peu à peu, ses mouvements se faisaient plus lents. Puis d’un coup, elle s’immobilisa. Première tâche réussie.
La Brune au teint pâle reprit son chemin. Suivant toujours les consignes, à présent elle tomba sur une Salamandre. Pas celle que les moldus connaissent bien entendu, celle ci était magique. Le but cette fois ci n’était pas de la vaincre, mais de la réanimer. Elle était sur le point de mourir. Narcissa réfléchissait donc encore une fois, pour rassembler les informations sur els créatures qu’elle avait apprises par cœur. Bien sûr, il ne fallait pas confondre, cela nécessitait de la concentration. Sans oublier, qu’elle était également pressée par le temps.
Alors une salamandre est un lézard d'un blanc éclatant, oui là il n’y avait pas de doute. Bien que sa couleur ne soit plus si éclatante... Elle se nourrit des flammes du feu dans lequel il vit, même s'il peut résister environ six heures hors du brasier si on lui donne régulièrement du poivre à manger. Il n’y avait pas de poivre, ni de feu. Faire apparaitre du poivre, c’était possible. Mais la jeune fille ne connaissait pas le sortilège adapté. Par contre, pour ce qui est du feu, elle connaissait la formule... Elle sortit une nouvelle fois sa baguette, puis prononça, après avoir reprit calme et concentration :

« Incendio ! »

Les flammes se propagèrent autour de la créature, elle reprit peu à peu une couleur appropriée à son espèce et plus éclatante. L’héritière Bodom ne savait pas si elle avait vraiment accompli ce qu’il fallait, mais l’animal semblait aimer son nouvel environnement. Soit, il fallait avancer vers la dernière épreuve.
Un Crabe de feu... Super. Une cage était près de lui, le but était donc de le remettre dedans. Un bon coup de pied bien placé, et voilà qui aurait l’affaire. Mais bien entendu, il ne fallait ni l’angoisser, ni le blesser, sornettes. En plus, son nom n’était tout de même pas à prendre à la légère. La vilaine créature lançait des flammes par la partie postérieure de son corps. Le coup de pied était donc plutôt mal venu... Si la Serpentard ne pouvait pas le toucher, par risque de se faire brûler par ses flammes, autant le déplacer à distance. Oui lorsqu’on est sorcier, cela est facilement exécutable. Le tout était de se souvenir de la formule de lévitation. Narcissa se rappelait d’un de ses cours, où elle avait réussit dès les premières fois à faire léviter une plume dans la salle de classe.

- « Wingardium Leviosa ! »

Correctement prononcé, le sort était efficace. La jeune fille faisait léviter l’animal soigneusement, pour le diriger dans sa cage. Oups ! Il aura une légère petite bosse, la cage était tellement étroite. La jeune fille pensait que ce n’était pas très grave... Elle se concentra à nouveau pour le faire entrer totalement. Ainsi pris au piège, la Vert et Argent referma rapidement la cage. Bon, tout cela n’avait été si difficile, à part quelques petites bourdes, elle ne s’en était pas si mal tirée.
C’était terminé pour cette épreuve ! Il ne restait plus grand-chose à la Vipère pour enfin en avoir terminé avec les Buses, puis pour la cinquième année, elle l’espérait mais était confiante.