La nuit est longue et pesante même, mais elle est le moment préféré de tous ceux qui souhaitent trouver la paix, ou pour ceux qui mettent en place des projets nocturnes. C'est le moment où l'on peut oublier ses problèmes, ses souffrances et ses chagrins. Mais il arrive parfois, durant ces sombres nuits, des souvenirs atroces et tristes envahissent l'esprit de pauvres victimes endormies, et ils éveileront d'horribles cauchemards.

Megan sursauta, de la sueur dégoulinée sur son front, le corps tremblant et le souffle accéléré. Elle était dans son lit baldaquin, dans les dortoirs de Serpentard, on pouvait clairement entendre les orages, et la pluie frapper violemment sur les vitres. Il faisait d'habitude très froid dans les cachots, mas en ce jour de mai, il gelait. Etrange, cette mini tempête...
La verte regarda autour d'elle, et l'on pouvait voir l'appeurement dans ses yeux bleus, car elle était en effet térrorrisée. Elle venait sans doute de faire le cauchemard le plus effrayant de toute sa courte vie, sa mère, une mangemorte qui avait déjà tué ? Avait-elle vraiment l'envie d'assassiner monsieur Swann ? La verte secoua la tête, histoire de se vider l'esprit de toutes ces mauvaises pensées. Il était impossible que ce cauchemard soit réel, pourtant, pleins d'indices avaient déjà mis Megan sur cette piste. Sa mère refusait de porter des vêtements aux manches courtes, ou lorsqu'elle en mettaient elle avait comme excuse que son bras droit avait subit dans le passé un accident, et qu'il fallait donc qu'elle y mette un bandeau pour cacher la blessure du soleil. Puis il y avait toutes ces absences étranges et expliquées comme étant familliales.
Puis il est vrai que chez les McGregor, ils avaient tous attéris à Serpentard, et avaient aussi cette manie du sang pur, sans compter la manière dont ils parlaient du Lord, ils en parlaient avec admiration et ils étaient totalement hypnotisés par celui-ci qu'il qualifié de grand sorcier qui allait une fois pour toute réduire au silence les molduts.

La jeune fille soupira, son coeur semblait avoir repris le bon rythme, et elle avait grand besoin de fraicheur, car malgrès la température très basse qui régnait dans les sous-sol, ce n'était pas suffisant. Elle voulait séloigner un peu, et même sortir, histoire de sentir la pluie battre contre sa peau, et de se sentir seule, pour pouvoir réfléchir.
Elle se leva de son lit, et enfila ses pantoufles, après quoi elle s'enveloppa d'une cape noire, qui lui éviterait peut être le rhume, ou tout simplement le fait qu'elle ne soit qu'en robe de chambre.

La serpy arriva ensuite dans la salle commune; personne, et heureusement. Mais bien sûre, la discrétion de Megan était... si fine alors bien sûre le seul tas de livres qu'il y avait sur le sol, était pour Mémé, oh, elle s'y attendait, dans l'année il devait il n'y avoir qu'un imbécile pour laisser trainer ses affaires par terre, et c'était pour Meg'. Elle espérait seulement, qu'elle n'ait réveillé personne, puis elle sorti.
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Au bout d'un bon petit moment de marche, à regarder toutes les cinq minutes derrière elle pour être sûre que Rusard n'était pas dans le coin car elle avait eu l'étrange impression d'être suivie, Megan arriva enfin dehors. Elle sentit tout de suite les gouttes d'eau frapper sa peau si douce, mais c'était agréable.
Puis la jeune fille s'enfonçait lentement dans les profondeurs de la forêt interdite, oubliant même le danger qui l'attendait peut être, mais ce n'était pas son soucis pour le moment, au contraire elle se fichait de ce qui pouvait lui arriver. Rien ne pouvait être aussi douloureux que ce qu'elle éprouvait en ce moment. On pouvait dire que cette année avait été difficile pour Meg', d'abord son père la refoulait, puis elle avait un tas d'indices qui laissait penser que sa famille maternelle étaient tous des mangemorts.

Fatiguée de marcher, elle décida de s'assoir. Mais quelques secondes après, un craquement de branches la fit sursauter. Il fallait s'y attendre avec Megan, il ne lui arrivait que des ennuis, donc pour bien faire il fallat continuer ainsi...
Elle se retourna, s'attendant à voir surgir un loup garou ou une monstrueuse créature, et dans ce cas elle aurait été dans la bouse de scrout jusqu'au cou, pardonnez moi l'expression, parceque sans baguette, c'était difficile. Elle se leva alors, soucieuse, de ce qui l'attendait.

- Qui... qui est là ? Je... Montrez vous !

*Quoi que... Restez où vous êtes, et moi j'me tire...*

La jeune fille avait des frissons dans le dos, elle s'attendait à voir une grosse bête toute poilue lui sauter dessus, mais au lieu de ça, ce fût un garçon qui fut apparition. Megan le reconnut de suite, c'était le garçon du cours de Potion, et aussi de botanique, selon les dires de certaines personnes, il l'avait rattrappé alors qu'elle s'était évanouie. Elle devait avouer que c'était une situation assez embarrassante, se retrouver étendue inconsciente dans les bras de son bînome.
Mais malgrès tout, il lui avait sûrement épargné une plus grosse blessure. Elle l'observait, remarqua les taches de sang sur son épaule, ainsi que sur son beau visage.

- Megan ? Après ton évanouissement, ce n'est pas très prudent de ta part tu sais.

Apparemment lui aussi l'avait reconnut, quoi de plus normal, il l'avait supporté pendant deux cours, l'un durant lequel il l'avait vu en pleine dispute, et pendant l'autre il l'avait été témoin de son malaise.
Prudent ?
Megan se fichait de se qui pouvait lui arriver, maintenant elle savait qu'elle deviendrait sûrement comme sa mère, une mangemorte. Et son père ne pourrait rien y faire, et il s'en fichait de toute façon. La verte continuait de le dévisager, elle n'y avait jamais réellement fait attention, mais le jeune homme paraissait fébrile, et il était très maigre, même elle n'était pas très épaisse, elle devait le dépasser de deux ou trois kilos.
Meg' arrêta son inspection, elle n'allait pas jouer à cele qui refusait de lui répondre.

- Oh, oui ça... Tu sais, ce n'était pas grand chose. Mais je dois tout de même te remercier pour m'avoir évité un mal de crane pendant deux semaines. Sans toi, je serais sûrement encore à Sainte Mangouste.

La première année lui adressa un petit sourire, elle avait l'impression qu'il l'aimait bien. Mais était-ce possible ? Serait-ce possible que quelqu'un éprouve un sentiment amicale envers elle ? Elle qui avait fait perdre Serpentard, et qui selon son père, était pitoyable et incapable ?

Nan, il devait simplement avoir pitié, mais Megan détestait ça, elle ne souhaitait pas que les gens aient pitié d'elle, comme si elle était battue ou à la rue, car au contraire elle avait eu une enfance des plus gatée, et elle vivait dans un immense manoir. Donc non, elle ne voulait pas ça.
Elle voulait qu'on la déteste, qu'on la haisse ou qu'on lui crache dessus, qu'on la traite d'enfant de mangemort.
Puis Alix se pencha au dessus d'un point d'eau, qu'il utilisa pour se débarbouiller le visage.

- Tu devrais rentrer. Moi aussi d'ailleurs. Je. Nous avons rien à faire ici. Ca va mieux sinon depuis la dernière fois ?

La jeune fille aurait voulu s'éffondrait en larmes, car non, elle n'allait pas mieux au contraire, c'était de pire en pire. Mais quelque chose lui brûlait le ventre , ce n'était pas du chagrin cette fois, ni son estomac qui criait famine, c'était tout simplement du remord. Elle ne pouvait plus lui mentir, lui qui avait été si généreux avec elle, qui s'était montré si attentif à ses problèmes. Elle aussa les épaules, et prit son souffle.

- Disons que... Ca pourrait aller mieux, mais je dois t'avouer quelque chose. Ce n'était pas qu'un simple malaise, c'était une.. tentative de suicide. Plus tôt avant le cours, j'ai avalé plusieurs tubes de médicaments, et heureusement qu'il y avait une stagiaire ce jour-là. Mais je te rassure, je n'ai plus l'intention de t'impliquer dans mes affaires personnelles, tu peux partir, et comme ça tu n'auras aucun problème...

Oui, Megan pensait encre une fois à une nouvelle tentative, mais cette fois elle ne voulait personne dans le coin, elle ne voulait aucun témoin, qui aurait pu être accusé de meutre, et personne qui puisse l'en empêcher. Cependant elle n'en dit d'avantages, à Alix, elle espérait qu'il repartirait sans discuter, et qu'elle pourrait ainsi, mettre ses projets en oeuvre.

- Qu'est ce qui t'ai arrivé ? Tu t'es fais attaquer ? Oh... désolé, j'oubliais que tu refusais d'étaler ta vie au grand jour, et que tu préférais garder tout cela secret. Peut être parceque c'est tellement ridicule, que tu ne souhaites pas en parler.

Oui, la jeune fille avait non seulement changé de sujet, mais aussi avait été méchante avec lui. Bien qu'ell ne le voulait pas, car elle pensait bien sûre qu'il s'était passé quelque chose d'assez grave tout de même. Mais elle avait pensé que si elle se montrait ferme avec lui, il l'insulterait puis la l'abandonnerait toute seule dans la forêt. Bien sûre, elle regrettait tout, mais il le fallait.

- Tu pars pas ?

Elle se laissa ensuite tomber sur le sol mouillé, puis elle remarqua qu'elle avait froid, elle tremblait. Elle essaya de remettre sa cape sur ses épaules nues. Ce n'était pas une bonne idée de venir par un temps pareille, avec pour seuls vêtements, une robe de chambre plutot courte, et une légère cape noire, qui lui arrivait aux genous.

Megan souriait d'un air malsain, elle spérait que Alix parte vexé, mais décidémment la méchanceté n'allait pas la verte. Car au lieu de l'abandonner, il lui dévoila toute son histoire. La jeune fille en eut le souffle coupé, une mangemorte l'avait agressé.
Elle ne put s'empêcher de penser à sa mère, elle l'imaginait dans sa longue cape noire à capuche, en train de torturer le jeune garçon. Meg' en devint blanche, bien sûre elle ne pensait pas que ce soit sa mère qui soit à l'origine de cet attaque, mais ça auait pu. Car elle était sûr que madame McGregor-Swann avait déjà du torturer des sorciers.
Puis elle le dévisagea, il était proche, trop proche même, et cela l'éffrayait. Il ne savait pas qui elle était, il n'avait aucune idée qu'il avait devant lui, la fille d'une mangemorte, sûrement amie avec son agresseuse.

Il lui avait dit qu'il refusait de partir sans qu'elle lui promette de ne pas tenter de mettre fin à ses jours. Il était legilimens ou quoi ? Mais qu'est-ce qui empêchait la première année de lui mentir, de toute façon elle finirait en Enfers, c'était certain.
Pourtant elle ne se sentait pas capable de lui mentir, c'était une impression étrange, comme avec son père. Petite, elle n'avait jamais réussi à lui dire un seul mensonge. Et puis, qu'allait-il faire ? L'assomer et l'emmener jusqu'au chateau ? Impossible. Avec son corps taillé comme une arbalette, la serpy se demandait coment il arivait à se porter lui même.

- Gné ? Que je te promette de ne pas... Mmmh, tu peux partir t'inquiètes pas...


Elle sourit, découvrant un peu trop ses dents blanches. Mouai, elle n'était pas discrète, même lorsqu'elle était enfant, la seule qui arrivait à faire tomber une chaise, c'était elle. Alix lui expliquait qu'il ne fallait pas mourrir, qu'on avait encre pas mal de vie devant nous. Mais avait-il déjà vécu cette situation ? Certes son histoire n'était pas bien joyeuse, mais Megan l'aurait préféré à la sienne. Lui au moins avait une famille qui l'amait, qui était là pour lui. Il ne savait pas ce que c'était que d'être rejetté par son propre père, et d'avoir une mère qui voulait faire de sa fille une mauvaise personne.
Car oui, maman avait sûrement dans l'esprit, que sa fille aille rejoindre le mage noir, et si ce n'était pas le cas, elle la rejetterait ele aussi.

Alix l'attendait pour partir, il lui proposa même du chocolat. Mais nan, Meg' ne voulait pas le suivre jusque dans ses dortoirs, et manger avec lui. Elle avait autre chose en tête, et ce n'était pas lui qui allait la faire changer d'avis. Personne ne le pouvait. Mais comment se débarrasser du serpentard ?
Elle se recula, elle n'aimait pas cette façon qu'il avait de se rapprochait d'elle, enfin c'est ce qu'elle voulait lui faire comprendre. Parceque bien sûre, qui n'aimerait pas avoir son propre ange gardien pour vous surveiller et vous protéger ?
L'ennui c'est que sa vie était foutue, sans sa famille, ele n'était plus rien. Elle n'avait ni famille, ni amis, ni petit copain. Bon d'accord, elle pouvait ajouter Alix dans sa liste d'amis, mais que ferait-elle lorsqu'il quitterait Poudlard ? Il avait tout de même deux ans de plus qu'elle.
Soudain Megan sourit, une lueur de joie dans les yeux, ele avait la solution. Bon ce n'était certainement pas la meileure, mais si il fallait le faire pour qu'il la laisse tranquille, elle le ferait.

La serpentard s'avança rapidemment, et ne laissant guère le choix à Alix, ni le temps de reflechir, elle déposa ses lères sur les siennes, puis les décolla presque aussi vite. *Beeerk* Premier baiser. Ouai bon, maintenant si il part pas, y'a plus aucun moyen, ou alors on le tue ? Humm, non.
La jeune fille se recula et le regarda, qu'allait-il faire ? Normalement il devrai partir en courant, mais vu la chance qu'avait Megan, il serait capable de tomber amoureux d'elle, même étant gay.

* Bon alors, il part ou pas...*

* Il va partir, il va partir, il va... pas partir ?*

Bon, là y'avait un truc de pas normal, il partait pas en courant. Bon plan C silvouplez ! Ah, beh y'en a pas. Zut, faudra se le farcir, Megan s'essuya d'un revers de main la bouche, c'était répugnant. Elle était sans doute traumatisée à vie. Mais ce qui la rassura, c'est qu'Alix venait de faire exactement la même chose. Le garçon en était même très étonné, et il n'était pas du tout d'accord, mais il ne prit pas la fuite.
Puis il se lança dans un monologue aussi ennuyant que le cours d'Histoire de la magie. Mais ce qui retint le plus l'atention de Megan, c'était le passage où il lui disait qu'ele pouvait ne pas être comme ses parents. Facile à dire, mais c'était évident, elle deviendrait exactement comme eux.
Meg' leva les yeux au ciel, au début juste pour lui montrer à quel point elle se fichait de ce qu'il lui raconter, mais ensuite, elle observa les étoiles, à peine visible à cause des nuages. C'était tout simplement magnifique.
La verte se décida enfin à répliquer lorsqu'il commença à se chauffer, ça y est il était énervé, mais cependant il était déterminé à rester avec elle.
Megan eu un petit moment d'arrêt lorsqu'il l'appella: "Je suis la plus malheureuse du monde" Il pouvait parler lui, il venait de lui raconter que son beau père ne l'aimait pas vraiment à cause de ses manières éfféminées.
En même temps fallait s'y attendre, puis c'est lui qui l'avait cherché. Bon, Megan ne voulait pas prendre la défense d'un beu père comm ça, mais d'un coté, lui avait la chance d'avoir un père et une mère de son côté, après on s'en fichait de l'autre.
Puis, avec un ton plus lent, et calme il lui odonna d'aller au lit, un ordre qu'il accompagna d'un petit sourire.

Tant pis, ce ne serait pas pour ce soir, car la première année voyait bien qu'elle ne pouvait plus rien. Il avait gagné. Elle lui rendit son sourire, puis s'avança vers lui, non pas pour l'embrasser cette fois, mais pour le serrer dans ses bras, et poser sa tête sur l'épaule non souffrante du jeune homme. Elle se sentait en sécurité, Alix était le grand frère qu'elle n'avait jamais eu. Megan lui souffla à l'oreille:

- Merci. Je suis désolé pout t'a l'heure, c'était pour que tu partes. Tu vas rester mon ami hein ? Je n'ai que toi, alors reste avec moi, reste mon ami, mon grand frère.


Elle lui fit une moue des plus convainquante, et se déroula de son cou. Elle le fixait alors dans les yeux, ils étaient tout simplement magnififques. Même les yeux bleux de Megan ne les égalaient pas.

- Bon allez, on y va, mais au diable ceux qui t'interdisent de manger du chocolat. Avec moi, tu manges tout. D'ailleurs tu devrais venir avec moi, lorsque je descend le soir, dans les cuisines.

Elle se mit à rire, puis lui colla un bisou amical sur la joue, et le tira vers elle. Cette nuit elle ne serait pas seule, et elle rigolerait, ce qu'elle n'avait pas fait depuis longtemps. Puis, fallait sortir le champagne, si elle réussissait à faire manger à Alix des sucreries. La jeune serpentard pensa même à se réconsilier avec Isaac.
Essayant de se faire la plus discrète possible, Meg' attrappa un tube de médicaments dans la poche de sa cape, et elle le jeta dans les buissons. Son heure n'était pas venue, elle n'irait pas encore en Enfers, Satan devra se passer d'elle pendant un p'tit moment. Pis' elle n'avait jamais aimé le rouge

(Fini pour moi)