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 Lorelaï Duncan (Serdaigle)
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MessageSujet: Lorelaï Duncan (Serdaigle)   Lorelaï Duncan (Serdaigle) EmptyLun 27 Avr - 21:56:42

Nom :
Duncan

Prénom:
Lorelaï


Age en HJ :
15 ans


Age du personnage s'il est du livre ou d'une famille :
13 ans


Comment avez vous connu le forum?
Ancien compte sur ce forum ^^







- Tu me donnes un baiser ? demanda une voix enfantine.

- Pourquoi est-ce que tu voudrais un baiser, je suis sale… assura Lorelaï en haussant les épaules.

Après avoir passé l’après midi à roulé dans l’herbe, les deux enfants étaient couverts de terre et de tâches de verdure.

- Je m’en fiche bien, de toute façon moi aussi ! insista le jeune garçon.

La jeune brune, du haut de ses neuf ans, toisa son compagnon et se leva brusquement, sans dire un mot.

- Non, se contenta t-elle de répondre avec un mélange de froideur et de timidité.

Loin de se décourager, le petit lui attrapa la main pour la retenir.

- Et si on faisait un bras de fer ? Si je gagne, j’ai le droit de t’embrasser ! la défia t-il, le regard étincelant.

- S… Sur la bouche ? bégaya Lory tout d’un coup mal à l’aise.

Tom acquiesça silencieusement. Ils s’installèrent de part et d’autre de la table de jardin et le duel commença. D’un côté de la table se trouvait Tom Winners, un petit gringalet d’une dizaine d’année, blond comme les blés, assez grand pour son âge, et doté des plus beaux yeux bleus jamais vus. De l’autre, un personnage un peu plus important pour notre histoire : Lorelaï Duncan. Petite et filiforme, elle n’était qu’une simple fille comme les autres, si ce n’était plus chétive encore. Et pourtant, derrière ce physique outrageusement fragile se cachait une grande force de caractère, force que la petite elle même ne soupçonnait pas. Les autres non plus. Mais c’était compréhensible. Qui aurait pu croire que cette gamine haute comme trois pommes pouvait vous remettre à votre place en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire ? Il est vrai qu’elle c’était toujours montré sous un mauvais jour. Son entourage la considérait comme une poupée de porcelaine à la santé fragile qu’il ne fallait jamais brusquer, jamais toucher, elle était donc tenu à l’écart de toute source de « danger ». Pour ne rien arranger, la petite n’avait encore démontré aucune aptitude pour la magie. Sa mère désespérait, craignant d’avoir donné naissance à une vulgaire cracmol, et elle ne se gênait pas pour le faire remarquer à sa fille. Elle rabâchait sans cesse les même phrases, pensant ainsi effectuer un déclic chez son enfant :
« Regarde ta cousine Lucy, elle a le même âge que toi et tout le monde sait qu’elle fera une brillante sorcière ! » ou bien « A ton âge, moi, je savais déjà manier la baguette, il serait temps de te réveiller ! ». Mais cela n’y faisait rien. La seule chose qui était née chez Lory, c’ était une profonde haine contre elle même. Elle se haïssait de ne pas contenter sa mère, de ne pas être une sorcière à la hauteur. Mais revenons en au jour où la vie de la jeune brune allait changer. Là, dans ce jardin, en face de ce petit démon blond, elle allait enfin se découvrir vraiment. Mais pour l’instant, elle l’ignorait, elle défendait ses lèvres comme elle le pouvait. Elle ne remarqua la présence de sa mère que lorsque celle-ci parla.

- Vous vous amusez bien les enfants ? Je vais vous cherchez des cookies ! annonça t-elle avec un sourire. Tom, ne force pas trop sur son bras, je ne tiens pas à finir ma journée aux urgences.

Sa mère partit, Lory soupira et leva les yeux au ciel, perdant sa concentration. Tom en profita et remporta le bras de fer avec un sourire vainqueur.

- Oh non… pleurnicha la fillette.

- Ce n’est pas pour rien que je m’appelle Tom Winners ! J’ai toujours été un gagnant, tu aurais du le savoir ! Allez, j’ai droit à mon baiser ! poursuivit-il.

Il s’approcha d’elle. Lorelaï avait le cœur qui battait la chamade, car elle savait bien qu’elle était amoureuse de ce garçon, même si elle refusait de le montrer. Tout le reste s’enchaîna très vite. Sa mère revint avec un plateau dans les mains, dessus, une carafe d’eau fraîche et une dizaine de gâteaux ronds, les lèvres du blond se plaquèrent maladroitement sur les siennes, Lory vit des étincelles et la carafe explosa littéralement sur le plateau, aspergeant la mère de l’eau glacée. Pour Lory, se fut le déclic, elle tomba à genoux dans l’herbe et une larme de joie coula le long de sa joue. Sa mère laissa tomber le plateau, une main sur la bouche pour étouffer sa surprise. Tom se mit un doigt dans le nez, profitant de l’inattention générale, car il n’avait rien compris, avant de lancer avec nonchalance :

- Allez c’est pas grave Mme Duncan, c’est qu’une carafe, si vous voulez mon papa, comme c’est le plus fort du monde et bah il pourra vous la réparer ! l’encourageat-il avec un sourire aimable.

La mère lui passa une main affectueuse dans les cheveux du garçon avant de lui recommander de rentrer chez lui sans raconter ce qu’il s’était passé, ni à son père, ni à sa mère, ni même à personne d’autre. Une fois qu’elle fut sûre qu’il avait bien quitté les lieux, elle s’approcha de sa fille et la serra tendrement dans ses bras. Si fort que la petite en avait du mal à respirer. Mais pour rien au monde elle ne l’aurait dit. Elle était bien trop fière de recevoir enfin un peu d’attention maternelle ! Elle se contenta de fermer les yeux, et de serrer du plus fort qu’elle pu la main de sa mère, pleine de chaleur.
Et elle avait raison d’en profiter, car ce fut la seule et unique fois cette année là que sa mère lui fit preuve d’un peu d’affection. Mme Duncan n’était pas du genre tactile, mais ça, tout le monde l’avait compris. Et Tom dans toute cette histoire ! Et bien ce pauvre garçon était rentré chez lui, comme un pauvre moldu qu’il était, sans avoir rien compris à l’histoire, et à vrai dire, ce n’était pas plus mal.
Bien évidemment, Mme Duncan ne put s’empêcher de prévenir la famille et de les faire se réunir en grande pompe à peine quelques jours plus tard, faisant de Ray’ le centre d’attention, chose que la gamine ne supportait pas. Heureusement, sa cousine Lucy était là pour la sauver, elle allait venir, c’était enfin une heureuse nouvelle ! Malgré sa timidité maladive, elle s’entendait très bien avec la blonde, personne ne pouvait en douter, d’ailleurs Mme Duncan n’appréciait pas trop sa nièce qui entraînait sa gentille et sage petite fille dans les pires coups qu’on puisse imaginer.


- Tu te souviens quand on avait rasé le chien de Mme Winners l’année dernière ? commença la petite blonde avec un rire cristallin, sans doute heureuse de revoir sa cousine qui était aussi une des personnes avec qui elle s’entendait le mieux.

- Oui, répondit Lory en rougissant. Elle avait été très fâché… Et Tom aussi…

- Tu es prête à recommencer ? s’exclama Lucy, piaffant d’impatience à l’idée de s’amuser un peu.

- Oh non non ! Hors de question, Mme Winners est très gentille avec moi… Je… Non, je ne peux pas, bégaya Lorelaï avec un peu de fermeté.

- Lorelaï Duncan ! Les mains en l’air ! Je vous prend en flagrant délit de dégonflage ! s’écria soudainement Lucy en partant en courant dans la direction de la gentille et pauvre voisine.

Lorelaï la rattrapa et la supplia de s’en prendre à quelqu’un d’autre, et au bout d’une bonne dizaine de minute de marchandage, il fut décidé que la victime serait la vieille madame Diggle, qui habitait la maison en face. La brune n’avait rien contre cette vieille mamie gâteuse, mais elle ne pouvait pas se résoudre une fois de plus à causer des soucis à la famille Winners, et elle savait parfaitement que sa cousine n’abandonnerai pas l’idée de jouer un mauvais tour. Lucy s’approcha de la fenêtre ouverte qui donnait sur la cuisine de la vieille dame, et, passant sa main à l’intérieur, elle chaparda un pain au chocolat. Les yeux brillants, Ray’ courut rejoindre sa cousine, se régalant par avance du festin qu’elles allaient faire. De gros aboiements se firent entendre, et bientôt, l’énorme chien Diggle se dressa devant les fillettes. Il était attaché, mais ça, les deux petites voleuses ne l’avaient pas vu, bien trop occupées à s’enfuir en hurlant et en gesticulant. Elle s’installèrent toutes les deux à l’ombre d’un grand arbre pour commencer leur festin. Mais Dieu semblait bien décider à les empêcher de se remplir le ventre. Un garçon d’une dizaine d’année, dans le genre terreur des bacs à sable, avait lui aussi une petite fringale, et justement, deux gamines sans défense allait bientôt l’aider à oublier cette faim.

- Donne moi ton pain au chocolat toi, aboya t-il en direction Lorelaï qui s’apprêtait à mordre dedans.

Elle lui lança un regard noir, sans faire un geste.

- Donne ou je te tire les cheveux ! s’écria t-il, visiblement irrité qu’une fillette aussi frêle lui tienne tête.

- Vas-y donne lui, toute façon je n’ai plus faim… soupira Lucy.

D’abord surprise que sa cousine renonce si facilement à son goûter, elle cru déceler une lueur malicieuse dans les yeux de cette dernière, elle accepta donc de donner son repas sans faire d’histoire. Le garçon afficha une mine satisfaite et mordit à pleine dent dans le pain. Il fit demi tour d’un pas vif. Les deux filles le regardèrent s’éloigner, quand tout d’un coup, il se plia en deux et rendit tout sur le trottoir, il tituba sur quelques mètres et vomit de nouveau. Le phénomène se répéta plusieurs fois jusqu’à ce que le garçon –qui s’était mis à pleurer, passe la porte de chez lui. Ray’ regarda Lucy, étonnée, cette dernière avait les larmes aux yeux à force de rire. Lorsqu’elle se calma enfin, et avec difficulté, elle réussit à articuler quelques mots.

- J’ai… J’ai mis de la… De la poudre à vomir sur… Sur le pain… Je voulais te faire une farce et… Et c’est cet imbécile qui l’a mangé, continua la blonde en se remettant à rire de plus belle, bientôt suivit par Lorelaï.

Et cela avait toujours été ainsi, du moins, aussi loin qu’elle s’en souvienne…

Les années qui suivirent se déroulèrent entre la joie d’avoir découvert ses talents de sorcières, et la peur de ne pas être acceptée à Poudlard. Et c’est cette peur grandissante qui la fit se réveiller en sursaut cette nuit, deux jours à peine après avoir fêté son onzième anniversaire. Elle vivait dans l’angoisse de ne pas recevoir sa lettre. Déjà deux jours, et aucun signe du moindre hiboux. Elle en était sur, elle n’était pas digne d’y aller, elle ne deviendrait jamais une sorcière digne de ce nom, et ce soit-disant signe sur son appartenance au monde des sorciers, ce n’était que des histoires ! Elle en voulait au monde entier : à Lucy, d’avoir déjà reçu sa lettre, à ses parents, pour n’avoir donné naissance qu’à une vulgaire cracmol, à Albus Dumbledore, pour ne pas lui avoir laissé sa chance. Mais en réalité, la personne à qui elle en voulait le plus, c’était elle même. Elle était une honte pour toute la famille. Ce fut dans cette froide nuit du 19 au 20 janvier, qu’elle décida de quitter sa maison, fuir cette vie injuste où tout le monde ne cherchait qu’à l’écraser sans chercher à la comprendre, ni même simplement à la voir. Elle descendit les escaliers, le jour se levant à peine, persuadée qu’elle ne remettrait jamais les pieds ici. Elle ouvrit discrètement la porte d’entrée. Ce qui se passa ensuite fut assez imprévu. Ce qui lui arriva dans la tête, ce ne fut pas –comme elle s’y attendait, une bourrasque de vent glacé, mais un gros hiboux blanc qu’elle se prit de plein fouet au visage. Cette rencontre inattendue lui arracha un hurlement strident qui réveilla toute la maisonnée.
Vous l’aurez deviné, le hiboux était porteur de la lettre qui confirmait à toute la famille Duncan que Lory était belle et bien une sorcière, et que, comme tous les autres membres de la famille, elle avait sa place à Poudlard.

Aujourd’hui, Lory est en troisième année à Serdaigle, dans la même maison que sa cousine avec qui elle est partage toujours une bonne relation. Les deux années passées à Poudlard n’ont pourtant toujours pas eu raison de son caractère peu imposant et effacé. Elle n’a pas changé, toujours à se remettre constamment en question, à douter d’elle même et se rabaisser sans cesse. Elle a peur du regard des autres, bien trop fragile pour le supporter, sa légendaire timidité est resté maladive. Pourtant, il lui suffit de passer quelques minutes avec sa cousine pour dévoiler une autre partie cacher de sa personnalité, qui peut aussitôt retourner se cacher à la vue d’un inconnu ou d’une personne avec qui elle n’a pas d’affinité particulière. Elle est simple, évitant à tout prix d’attirer l’attention sur elle, préférant passer inaperçu, c’est pourtant ce qui fait son charme : discrétion et timidité. Il y en a que ça agace, d’autre que ça amuse, mais au final, qui se sentirait assez parfait pour la juger sur ça ? Comme on dit : Le naturel vous va si bien… De lons cheveux noirs jais, contrastant avec ceux de sa cousine, deux petits yeux couleurs chocolats pétillants de malice, un éternel sourire réveur, c'est la le plus fidèle portrait qu'on puisse dresser fidèlement d'elle.

A bon entendeur !
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MessageSujet: Re: Lorelaï Duncan (Serdaigle)   Lorelaï Duncan (Serdaigle) EmptyLun 27 Avr - 22:33:25

Hummm......




Je dirais......





SERDAIGLE !


PS : Je te mets en 3ème année Wink En tout cas très jolie fiche, bien écrite avec une histoire entraînante. La fiche parfaite, bravo à toi !
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