Le Deal du moment :
Retour en stock du coffret Pokémon ...
Voir le deal

Partagez
 
 [Thème 5] Quand un Poussin devient Serpent (Mis)
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: [Thème 5] Quand un Poussin devient Serpent (Mis)   [Thème 5] Quand un Poussin devient Serpent (Mis) EmptySam 11 Avr - 21:41:10

* Titre : Quand un Poussin devient Serpent
* Thème choisi : 20 ans plus tard
* Personnage(s) : SethTienyue, Pénombre Craft, Ernie McMillan, Blaise Zabini, Susan Bones, Katie Bell, Josh Hepburn, Rosalie Wainwright, Page McHenry, Seymour Tienyue, Grim Wolkoff (évoqué), Kaelir Gammach (évoqué), Nathan McLane (évoqué), Ella Schwarz (évoquée), Hayden Wyncall (évoquée), Ange Dawster (évoquée)
* Résumé : Le niveau 1 du Ministère. Il y est depuis 8 ans. 8 ans à monter progressivement les échelons. L'équipe est sympathique, le travail harassant et pourtant passionnant... surtout dans l'ombre.
* Cadre : Ministère principalement, la maison de Seth en campagne, pas loin de Londres
* Année : 2017 (septembre)
* Complet : Oui

NB : Certains constateront que j'ai repris des évènements de leur fic. C'était pas pour plagier du tout, je trouvais simplement ça amusant de mettre en relation puisque c'était faisable. Donc, là, je parle de "cible familière" (pour le métier de Nat') de Nathan McLane et de "Scandale à la Justice" de Kaelir Gammach (la hiérarchie des persos au Ministère).


Dernière édition par Seth Tienyue le Dim 12 Avr - 12:46:55, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: [Thème 5] Quand un Poussin devient Serpent (Mis)   [Thème 5] Quand un Poussin devient Serpent (Mis) EmptySam 11 Avr - 22:15:25

« Tienyue, viens voir ! »

Deux sourires font face au regard encore ensommeillé du brun. Il a beau faire près d'un mètre quatre-vingt dix, avoir forci et donc ne plus ressembler au freluquet qu'il était à onze ans, sans sa tasse de café serré du matin, il ne vaut pas plus qu'un ballon péniblement gonflé. Autant dire rien. Il a la tête dans le coton, alors il boit tout le contenu de son mug avant de se diriger vers Susan Bones et Ernie Macmillan. Ce dernier est arrivé à peu près cinq mois auparavant, après s'être fait renvoyé du Bureau des Aurors. Comme Seth, il est assistant, mais en lieu et place d'avoir pour supérieur direct un conseiller du Ministre, il est sous les ordres de ce dernier. Un poste enviable que l'ancien Serpentard ne lui a pas disputé, alors qu'il aurait pu. Il a d'autres projets.

« Regarde ça. »

La jeune femme lui agite un journal sous le nez dont l'homme s'empare avec lenteur. L'heure n'est pas au réveil. D'ailleurs, les plus hauts gradés l'ont bien compris. Ils n'arrivent qu'une heure après. Oh pas par flemmardise, beaucoup restaient tard le soir, mais justement, il leur fallait bien dormir. Et ça permettait à leurs subordonnés de préparer ce qu'il y avait à préparer en attendant. Notamment en lisant les journaux, notant, classant les informations pertinentes qu'ils y trouvaient. Enfin, ça, c'était ce que lui devait faire en tout cas.

« Hmm ? Oh, elle l'a fait finalement.
- Je me demande ce qui peut bien t'étonner ! Enfin lis carrément l'article.
»

Seth délaisse la première page et le petit bout de colonne qui lui est consacré. Il ouvre la Gazette (à ne pas confondre avec la Gazette du Sorcier) et cherche la page 6 qu'il parcoure en diagonale.

« Vous en aviez fini avec ce torchon ?
- Oui.
- Prends-le Tienyue, il n'y a rien d'intéressant dedans de toute façon.
- Comment ça rien d'intéressant ? Et mon article alors Macmillan ? Tu l'oublies ?
- Non, c'était inclus.
»

Les trois rient ensemble, puis chacun part travailler. Un peu plus réveillé, Seth rejoint son antre. Elle ne doit pas dépasser les 9 m², avec son grand bureau qui occupe une bonne partie de la pièce. Celui-ci d'ailleurs, appuyé contre le mur de droite, est recouvert de paperasses. Comptes-rendus de réunions chevauchent les formulaires et autres joyeusetés administratives. L'homme dépose sur le tas les journaux du jour, ou en tout cas ceux qui sont parus le matin. Il contourne alors l'obstacle, refermant la porte au passage et va s'asseoir sur le fauteuil, face à celle-ci qu'il ne voit pas vraiment avec tous les parchemins. Là, il commence à travailler, pas forcément motivé mais bien décidé à en finir vite.

L'heure suivante arrive rapidement. Trois petits coups sont donnés sur sa porte. Le rythme est sec, haché. C'est sa supérieur et elle est énervée, de toute évidence. Souhaitant ne pas l'énerver davantage, l'homme se lève et va lui ouvrir, lui laissant ensuite le passage comme un portier l'aurait fait. Il ferme derrière elle et se passe une main dans ses cheveux mi-longs, dont il a hérité du volume de sa mère. Puis il contourne à la fois la chaise sur laquelle s'assoit Katie Bell et son bureau pour regagner sa place. Là, il retourne le dossier qu'il finissait quand elle est arrivée et le tend à sa supérieure qui le parcoure en se décrispant peu à peu.


« Jon est toujours malade ?
- Toujours. Le médicomage a dit que ce n'était qu'une rougeole. Les potions ont fait effet, mais comme il était fatigué, il a attrapé un rhume. Comme il n'a que quelques mois, Mickael veille sur lui. Il a refusé d'appeler la nourrice.
- Heureusement que vos vacances ne sont que dans deux semaines et demi. Votre fils sera certainement rétabli d'ici là.
- Oui, mais en attendant... Le dossier est complet ?
- Il n'attendait que vous, Madame.
- Dans ce cas, prends tes affaires et dépêche-toi. Nous allons être en retard si on continue à parler ici.
- C'est ce que vous me dites à chaque fois.
- Et nous arrivons à l'heure comme ça.
»

Seth lui fait un sourire charmeur et ressemble parchemins, plume et dossiers importants. Une fois qu'il a tout sous le bras, il sort avec elle de la petite salle. Il lui semble pourtant qu'il est un peu trop chargé. La réponse vient, laconique, apportée par sa supérieure cette fois plus amusée qu'agacée.

« Tu as encore pris les journaux.
- Oh.
»

Comme quoi, certaines choses ne changent jamais. Il peut bien avoir vieilli depuis Poudlard, son étourderie le poursuit toujours un peu. Mais il est trop tard pour faire demi-tour, alors il continue à avancer avec sa charge, jusqu'à arriver devant une lourde porte de bois. Celle-ci s'ouvre magiquement, permettant aux deux adultes de rentrer. Katie va s'installer à sa place sur la table rectangulaire au centre, lui pose ce qu'il tient sur un tout petit meuble qui lui est dédiée. Il amène ensuite le dossier dont a besoin sa patronne à celle-ci et retourne sur son siège. La réunion entre le Ministre et les personnes chargées de la communication entre le Ministère et les sorciers du Royaume-Uni commence quelques minutes après. Il est dix heures. Sa journée commence enfin réellement.

***


« Apporte-moi le rapport convenablement rédigé dès que possible. Je dois voir Kaelir Gammach à propos des nouvelles directives.
- Très bien, je vous mettrai ça sur votre bureau si vous n'êtes pas encore de retour.
»

C'est une nouveauté. Auparavant, il y a avait des coursiers ou des notes volantes pour s'informer d'un service à l'autre. Des perturbations magiques font que lesdites notes se perdent en chemin. De nombreux retards ont eu lieu à cause de ça, obligeant les Directeurs de département à envoyer des coursiers... qui eux ne retrouvent pas souvent leur route du premier coup du fait des travaux dans le bâtiment. Depuis, les gens ont tendance à se déplacer en personne, en attendant que les réparations soient effectuées. Ceux qui viennent du monde moldu, par contre, prient pour qu'un jour quelqu'un ait l'idée géniale de démocratiser les ordinateurs magiques. Les appareils sont chers et réservés à une élite ou aux Aurors travaillant en collaboration avec les services moldus. Autant dire peu de gens.

« N'oubliez pas votre repas ce midi aux Quatre Vifs av...
- Je sais, je sais. Tu me l'as déjà dit trois fois depuis que je suis arrivée ce matin.
- Vous savez comme moi que c'est important et vous aviez déjà oublié la semaine dernière... deux fois de suite.
- Mais quand vas-tu cesser de me couver ?
- Quand vous aurez enfin vu vos beaux-parents !
»

Katie grimace alors qu'il lui sourit, un peu moqueur. Il sait qu'il peut se permettre ce genre de choses avec elle. La réunion étant derrière eux, elle a retrouvé son état émotionnel normal et cesse de s'agacer pour rien. Il se demande toujours pourquoi elle persiste dans cette voie, si elle est à ce point angoissée. Elle lui répond qu'elle aime ça.

***


Quatre coups sont donnés contre la porte. Le rythme est connu, calme, régulier. Il sait qui est derrière le battant de bois et abandonne son travail pour aller ouvrir. La grosse horloge de son bureau l'informe que plus d'une heure s'est écoulée depuis qu'il est allé déposer le dossier parmi les affaires de sa supérieure. Il est midi et demi. A cette heure-ci, plus personne n'est dans les locaux. Sauf lui. Sauf elle. Il appuie sur la poignet et tire vers lui.

« Bonjour.
- Entre, je t'attendais.
»

Un sourire enjôleur orne leurs lèvres à tout deux, alors qu'il se décale pour la laisser entrer. Il l'a toujours connu belle et séduisante, avec ses longs cheveux de jais. Là ils sont attachés en une coiffure qui semble simple mais qu'il devine sophistiquée. Ils tombent dans son dos en cascade, bougeant au rythme de ses pas. Contrairement aux siens, ils sont disciplinés, mais Pénombre s'en soucie peut-être plus que lui aussi.

« Assieds-toi je t'en prie. Tu as mangé ?
- Oui, juste avant de venir, mais je doute que tu m'aies demandée pour ça.
- Toujours aussi directe. Je comptais te proposer des petits fours. Il nous en reste de la pause café, mais puisque tu veux travailler...
»

Il semble toujours aussi joyeux. Seth fait le tour de son bureau pour regagner sa place, prend sa baguette et verrouille la porte. Il préfère s'assurer qu'aucun gêneur ne les interrompra, ni ne les écoutera. C'est donc un sortilège pour couper le son provenant de la pièce aux indiscrets du monde extérieur qui achève ces gestes de précaution.

« Tu es bien prudent.
- Toujours quand tu viens me rendre visite ma chère. Il serait fort dommage qu'on nous surprenne en position compromettante.
- Aurais-tu changé d'avis ? Lâche-t-elle en optant pour une position qui la met davantage en valeur. Je croyais que tu ne comptais pas tromper Wyncall. Comment a-t-elle trouvé mon article, d'ailleurs ?
- Désopilant je suppose puisque j'ai pas encore reçu de menaces.
- Penses à me donner son avis, quand tu l'auras.
»

Le visage de la belle se fait plus mutin. Les années n'ont en rien diminué sa perfidie et ses envies de commérage, mais il l'apprécie comme ça.

« Je n'y manquerai pas. Je pensais encadrer ta prose, personnellement. Un tel chef-d'œuvre ne devrait pas rester dans le torchon qui t'a servi à le publier. Je m'étonne toujours que tu te contentes de pareils supports. »

Elle ne lui répond que par un sourire mystérieux, alors que ses mains manucurées partent à la recherche d'un rouleau de parchemin et d'une Plume à Papote Améliorée, au fond de son sac à main. Seth la regarde sans un mot, puis déplace quelques piles de paperasses encombrantes sur son bureau pour qu'elle puisse être à son aise. Pourtant, quand elle pose ses affaires à plat pour que les notes puissent être prises, le brun pose doucement sa main sur la plume et la couche sur le bureau, frôlant les doigts de son invitée. Cette dernière hausse un sourcil, intriguée.

« Puis-je savoir ce que tu compte faire ?
- J'ai besoin de toi.
»

Avec elle, il n'espère pas pouvoir passer par d'autres chemins que la franchise. Ils s'entendent bien parce qu'ils collaborent ensemble depuis longtemps. Parmi les derniers scandales ayant traits au Ministère, la plupart viennent d'informations qu'il lui a fourni... en échange d'autres services. Souvent, c'est parce que les personnes visées sont celles qui gênaient le brun, alors il lui donne matière à écrire des articles pertinents, ou à moitié pertinents. Ce qu'elle ne sait pas, sa Plume l'invente. Il trouve ça divertissant, en plus de lui être utile.

« Voilà qui me semblait être une évidence, Seth. Mais je ne vois pas ce qui nécessite de m'empêcher d'écrire.
- J'y viens, mais tu ne me laisses pas le temps de m'exprimer.
»

Une petite moue boudeuse apparaît sur son visage, mais il la chasse vite pour un peu plus de sérieux. Il ôte également sa main et la ramène juste devant lui, se servant de ses avants bras comme appui, tandis qu'ils sont posés contre le plateau de bois du meuble. L'homme se penche un peu en avant, juste très légèrement. Elle fait de même, en plus appuyé, plus séductrice. Ça fait bien cinq ans qu'ils jouent à ce jeu-là. Il ne s'est toujours rien passé.

« J'aurais besoin que tu me trouves des informations sur quelqu'un. Des informations exactes s'entend. Tout ce que tu peux trouver sur sa vie privée et publique, sur son travail, ses fréquentations, ses amis. Tout.
- Qui est-ce ?
- Ça, je ne te le dis que si j'ai l'assurance de ton accord.
»

La journaliste à scandales se redresse et plisse un peu les yeux en l'observant.

« La personne n'est pas très haut placée, tu auras moins de difficultés. Ou peut-être l'inverse, puisqu'une bonne part des informations n'auront pas été rendues publiques. Tout son dossier se trouve aux archives. Tu as tes habitudes là-bas, ça ne devrait pas poser problèmes. Cependant, ce qu'on y trouve ne concerne que des informations générales sur sa vie privée et sur sa vie professionnelle. J'en veux plus.
- J'espère que tu es bien conscient du coût de ce que tu me demandes.
»

Il sourit à nouveau.

« Je peux t'offrir le scoop de ta carrière, avec photographies et enquête des Aurors à l'appui. L'affaire a été complètement étouffée. C'est tout juste si ça a paru dans les faits divers... J'y ai personnellement veillé. »

Ses lèvres s'étirent un peu plus alors qu'il ancre ses yeux sombres dans le regard clair de son interlocutrice, dévoilant deux rangées de dents blanches parfaitement alignées. Merci la médicomagie, parce qu'avec sa consommation de cigarettes pendant quelques années, il n'imginait pas dans quel état sa dentition serait sans !


« Intéressée ?
- Je t'écoute.
- Hum... Accio magicophone.
»

Le petit appareil atterrit dans sa main et il l'éteint. Un instant plus tard, l'enregistrement disparaît et l'appareil est vierge des dernières paroles enregistrées. Il le dépose juste à côté de lui.

« Je te le rends après.
- Alors, quelles sont tes cibles ?
»

Et, bon Seigneur, Seth lui explique sans plus attendre...
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: [Thème 5] Quand un Poussin devient Serpent (Mis)   [Thème 5] Quand un Poussin devient Serpent (Mis) EmptySam 11 Avr - 22:16:49

Une semaine plus tard.

Quand Seth rentre chez lui, il trouve un carton posé dans le jardin. Pas très haut, pas très long, il est cependant assez épais et assez lourd, pour ce qu'il peut en juger en le récupérant. Pas un mot ni une adresse n'est accroché au papier kraft qui l'entoure, mais il devine à ce seul fait l'expéditeur. Il fait quelques pas de plus dans la petite allée de gravillon et insère la clé dans la serrure de sa porte d'entrée. C'est ouvert et c'est étrange, parce que Hayden est partie pour toute la semaine.

Il pose le colis sur un petit meuble dans l'entrée et se saisit de sa baguette. Il referme tout doucement derrière lui et fait quelques pas. Arrivé dans le salon, il n'a pas le temps de réagir qu'il sent une baguette glisser le long de sa colonne vertébrale. Il se retourne et baisse son bras.


« Que viens-tu faire ici, Zabini ?
- Tu te rouilles, j'aurais pu te tuer sans aucun problème.
»

Pour toute réponse, l'assistant lève son poing gauche. Il déplie ses doigts un à un et coince le bout d'une gourmette entre son pouce et sa paume.

« Je savais que c'était toi. Tu as laissé tomber ça dans l'herbe.
- Tss.
»

Le plus âgé récupère son bien et part s'asseoir dans le canapé, sans se soucier de ce qu'en pense le propriétaire. Celui-ci ne semble pas s'en formaliser. Il va à la cuisine et revient avec une bouteille de scotch et deux verres à whisky.

« Un jour, tu tomberas sur Hayden. Je ne donne pas cher de ta peau si elle te trouve ici, entré par effraction.
- Je choisis mes jours et mes horaires précisément pour éviter ça. Ça suffira pour le whisky, merci. Tu as des glaçons ?
»

Seth retourne chercher ce qu'on lui demande. Il tend la barquette en plastique à son invité, qui lui s'informe.

« Alors, que me voulais-tu Tienyue ? Pourquoi m'avoir contacté ? »

Le brun retourne chercher son paquet dans l'entrée. Il revient ensuite s'asseoir et le déballe sans grande délicatesse, puis il l'ouvre. Un lourd dossier, des photos et une note s'y trouve. Il récupère cette dernière et tend le reste au black.

« Je pensais que tu aurais besoin d'informations.
- Pas cette fois. Et puis, c'est coûteux de devoir sans cesse t'en donner en échange. Non, cette fois, je veux que tu te serves de tout ce que je viens de te donner.
»

L'autre rit.

« Et tu trouves ça moins cher ! Combien tu m'offres ?
- 25 000.
»

Silence.

« 25 000 ? répète Zabini, complètement incrédule. 25 000 gallions ?
- Bien sûr que non, 25 000 noises.
- Tu te moques de moi ?
- Quelle perspicacité ! Sincèrement, pour le travail que je te demandes, il me semblait évident qu'il s'agissait de gallions.
- Où vas-tu trouver une telle somme ? Tu n'es qu'un employé du Ministère !
- Si j'avais eu envie de discuter de mon compte en banque, je serais allé à Gringotts, répond-il sèchement en ancrant son regard dans celui de son vis-à-vis.
- Déformation professionnelle, désolé. Je dois te faire quoi et pour quand ?
- Tu as une semaine. Quant à ce que je veux, c'est simple...
»

***


« Seth ? Tu as terminé ? »

La journée approche à sa fin. La visite du grand Noir date de quelques jours maintenant. De son côté, le cadet des Tienyue travaille au Ministère, indifférent à ce qui a mouvementé ses journées dans les semaines précédents. Il a un compte-rendu très important à terminer et agrémenter de recherches diverses qui nécessitent un petit détour par le Bureau des Aurors. Il va leur emprunter un ordinateur, les livres, ça finit par lui abîmer les yeux.

« Pas vraiment. J'ai toute la dernière partie à compléter. Vous pouvez y aller si vous voulez, ne vous sentez pas obligée de rester. Jon et Mickael passent avant tout. La famille, c'est sacré. »

Il n'a pas levé les yeux du parchemin qu'il noircit d'encre. Katie Bell ne lui en tient pas rigueur. Il fait bien son travail, elle le sait et le laisse faire les choses comme il le veut. Le principal, c'est qu'elle ait ce qu'elle demande à temps. Et le brun est un assistant particulièrement zélé, quoiqu'on puisse en penser.

« Tu as sans doute raison. Ne reste pas trop tard. »

Le jeune homme la regarde enfin et lui fait un sourire enjôleur.

« Aujourd'hui, c'est spaghettis. Je ne rentre jamais tard, les soirs de spaghettis. »

Ça la fait rire. Elle lui fait finalement un signe de main en partant dans le couloir. Il sait qu'elle va prendre l'ascenseur pour regagner l'Atrium et rentrer chez elle. Il a bien envie de faire pareil. D'ailleurs, il est en avance dans ce projet, ou du moins dans les préparatifs du projet. C'est l'ancienne Gryffondor qui s'occupe de tout mettre en forme de façon présentable pour convaincre ses pairs. Elle ne fait pas un travail évident, dans ce monde où seuls les hommes semblent avoir une place désignée.

Seth expire et s'étire comme un chat. Son bureau est extrêmement calme, de même que la grande pièce sur laquelle il donne. Il se lève de son siège et sort, fermant à clé derrière lui. Marcher lui dégourdit un peu les jambes. Il emprunte les escaliers jusqu'au niveau 2, bifurque et va au Bureau des Aurors. Ses pas le mènent dans une pièce un peu excentrée où se concentrent des machines élaborées. Il en crierait presque de joie si ça ne risquait pas de faire sursauter les quelques officiers présents. Une femme d'ailleurs vient vers lui. Le pas alerte, le port aristocratique, elle est vêtue avec une certaine classe malgré ses vêtements purement adaptés à son travail sur le terrain. Elle semble contrariée de le voir ici, mais il n'en tient pas compte et lui sourit.


« Le niveau des politiciens en couche culotte, c'est au-dessus. »

C'est vrai qu'on lui donne toujours moins que son âge. Il a eu 32 ans fin août. Ils sont en septembre.

« Je venais vous emprunter vos bijoux de technologie, Mrs Hepburn.
- Mrs Wainwright. Ce mariage était déjà une erreur, merci de ne pas enfoncer le clou.
»

Tout le monde sait au Ministère que la fille de feu Aaron Wainwright s'est mariée avec l'ancien archiviste devenu Langue de plomb. Ce que personne ne comprend, c'est pourquoi. D'un jour sur l'autre, ils semblent s'entendre ou ne plus se supporter. Un peu comme un vieux couple pris dans la routine, sauf que ça faisait 21 ans qu'ils se connaissaient, 21 ans que ça durait. Et Seth, comme tous les autres, a arrêté de chercher à comprendre. Il se contente de les taquiner quand ils les croisent, ce qui n'est pas si courant.

« Wainwright, j'attends ton rapport ! »

Le rappel à l'ordre fait sursauter l'ancien Serpentard. Il se retourne et fait alors face à une Page Kharante enceinte jusqu'aux yeux. Elle en était approximativement à cinq mois de grossesse.

« Oh, McHenry ! Ah non, tu t'es mariée, c'est vrai. Comment vas-tu ? »

Ils discutent un peu. Seth apprend qu'elle attend de faux jumeaux alors qu'il cherchait à savoir s'il s'agissait d'une fille ou d'un garçon. En fait, c'est les deux. Puis elle lui demande ce qu'il vient faire ici et il l'en informe. A force d'argumentation, peut-être parce qu'il la sait fatiguée par son état et en profite, il finit par obtenir une autorisation ponctuelle. Il saute sur l'occasion.

Quand il revient le lendemain midi pour finir ses recherches, il apprend que le serveur a planté. Tout a été effacé sur les ordinateurs. C'est tellement la galère qu'on ne le laisse même pas approcher de la pièce où ils se trouvent. On le met dehors proprement et il remonte à son étage, résigné à devoir travailler chez lui ce soir-là.

Quelques heures plus tard, c'est donc démotivé qu'il rentre chez lui. La maison en compagne est silencieuse. Hayden est partie voir une amie, quelque part en Écosse. Ne pouvant prendre de jours de congés, il est resté à Londres. Il aime bien l'endroit où ils vivent, c'est propre mais assez loin de la ville. Il peut aller directement de sa cheminée à l'Atrium et c'est bien pratique.

Seth en profite pour s'installer plus confortablement qu'au bureau. Il part chercher son ordinateur portable et revient s'asseoir sur le sofa. La machine est un objet moldu. La concentration magique ne brouille pas trop les ondes parce qu'elle reste faible comparée à des endroits publics sorciers. Tant qu'il n'est pas en wifi, il peut parfaitement avoir le net et il n'hésite pas y aller. C'est donc plongé dans son travail qu'il est dérangé par un morceau de parchemin qui apparaît à hauteur de ses yeux. Il le récupère d'un geste vif. Seuls quelques mots sont écrits dessus : « Ce sera fait ». Il sourit et repart dans son monde de statistiques.


***


« Bon, eh bien, je vous dis à dans une semaine et demi ! »

Katie Bell est sur le point de s'en aller. Rayonnante à l'idée de profiter du beau temps des Seychelles, elle est tout sourire face aux membres de son équipe qui, eux, doivent encore galérer jusqu'à Noël pour avoir droit à du repos. Mais elle les a méritées, ces vacances, et personne dans la grande salle ne prétend le contraire. Ernie Macmillan l'embrasse donc sur les deux joues en lui souhaitant de passer d'agréables moments et de profiter de l'exotisme du paysage. Susan Bones, plus discrète, lui fait simplement un signe de la main, en espérant qu'elle s'amuse bien.

« Revenez-nous en forme. Je chouchouterai une pile de dossiers exclusivement pour vous aider à vous remettre dans le bain ! »

Il se prend une tape sur l'arrière de la tête, ce qui lui arrache un grognement indistinct puis un rire amusé. Face à lui, l'ancienne Gryffondor a l'air faussement sévère, mais il lui adresse un sourire chaleureux.

« Passez de bonnes vacances et prenez soin de vous ! »

[/i]Sur ces quelques mots, il la regarde partir. Elle est à la limite de sautiller tant elle est contente d'être en congé. Ses cheveux mi-longs noirs battent la mesure de ses pas alors qu'en s'éloigne avec allégresse. Mais ses collègues et subordonnés, eux, retournent travailler.[/i]

***

Ils meurent alors que leur bateau se retourne !

Par Ange Dawster




Katie Bell et son fils de neuf mois ont péri par noyade dans la nuit d'hier à aujourd'hui. Leurs corps ont été retrouvé non loin d'un petit village touristique. La tempête particulièrement violente qui a secoué cette partie du Globe n'était annoncé nulle part. Les spécialistes s'interrogent, au même titre que les Aurors. Le corps du mari, Mickael Barcklet n'a toujours pas été retrouvé. Des traces magiques ont pourtant été repéré sur les cadavres des victimes. On soupçonne un assassinat, la tempête improvisée ayant dès lors fait office d'arme.

Les officiers pensent à un meurtre prémédité. Il semblerait en effet que le sort de localisation de corps ait totalement échoué, signe que l'époux doit être en assez bonne forme pour pouvoir le contrer. Le domicile du couple a donc été entièrement fouillé dans l'espoir de trouver un indice sur sa géolocalisation, mais c'est l'implication de la conseillère ministérielle dans des affaires passées sous silence qui a été prouvée. Il semblerait en effet qu'elle ait trempé dans de sordides histoires de meurtres et de détournements de fond. Suite en page 3 et 4.
Revenir en haut Aller en bas
  • Invité
  • Invité
MessageSujet: Re: [Thème 5] Quand un Poussin devient Serpent (Mis)   [Thème 5] Quand un Poussin devient Serpent (Mis) EmptySam 11 Avr - 22:17:16

***


Les mains tremblantes, Seth finit de parcourir l'article. Assis à son bureau, il est heureux d'y être. Ses jambes ne l'auraient pas portées loin. Il vient de lire la nouvelle. Katie Bell est morte. Sa supérieure hiérarchique, sa patronne, presque une amie. Ernie Macmillan et Susan Bones viennent le rejoindre avec du café. Leur regard est triste. La femme a pleuré, ça se devine à ses yeux rouges. Pourtant, ils songent qu'ils ne sont pas les plus affectés. Elle était leur collègue, mais c'était davantage celle du brun. Un brun qui lit tous les autres quotidiens pour ne pas trop penser, jusqu'à tomber sur la première page de la Gazette. Le silence que tentait de briser la seule présence féminine de la pièce se fait lourd. Le Ministre est accusé d'avoir couvert l'assassinat de son fils et de n'avoir rien fait pour retrouver le meurtrier.

***


Il a une main sur le visage. Les larmes coulent entre l'interstice qu'il laisse pour voir où il va. Son pas est pressé, déterminé, mais ses mains tremblent et les observateurs attentifs le remarquent. La nouvelle a déjà fait le tour du bâtiment. Personne ne lui dit rien quand il appuie sur le bouton du niveau 9, alors qu'il ne devrait pas y aller. Là-bas se trouve son frère aîné, son meilleur soutien dans cette épreuve. Tout le monde comprend ça. Au diable les règles dans ces moments-là.

Un Langue de plomb préfère tout de même le guider pour qu'il n'aille pas n'importe où. Il l'emmène dans la bonne pièce, mais Seth n'y fait pas attention. Quelle que soit la porte, ça n'y change rien pour lui. Mais ça change au moins une chose pour les autres : guidé, il est arrivé au bon endroit tout de suite. Un homme d'une quarantaine d'année arrête ce qu'il faisait, se nettoie rapidement les mains et vient vers lui. Le plus âgé fait signe à son collègue de s'éclipser. Ce dernier s'exécute. Puis, quand les deux frères se retrouvent seuls, il prend la parole.


« Tu m'expliques ? »

Les pleurs du cadet cessent instantanément. Il s'essuie les yeux et adresse un petit sourire à son frère.

« Tu es bien futé.
- Je commence à te connaître Seth. J'ai lu pour Bones.
- Je ne savais pas qu'on recevait le journal jusqu'ici.
- Trêve de plaisanteries.
»

Le plus jeune observe son aîné. Il semble fatigué. Ses cheveux autrefois d'un noir profond, comme ceux qu'il a lui sont d'un gris sale. Il les retient en queue de cheval qui ne lui arrive qu'aux omoplates. Les traits de son visage sont plus marchés, des ridules ont déjà fait leur apparition. L'assistant en est un peu attristé. Il sait d'où ça vient, pourquoi le regard de celui qui partage son sang est tellement empli de peine.

« J'ai appris pour le chantage. »

Comme si cette explication suffisait à elle seule, il garde le silence quelques secondes. Face à lui, l'autre homme s'est figé et le regarde avec incrédulité.

« Ne me dis pas que...
- Regarde-toi !
»

Il le coupe, parce que la colère le prend. Seymour se tait, en attendant l'orage qui arrivera de toute façon.

« Regarde-toi bon sang ! Tu ne souris plus et quand tu le fais, ça n'est jamais vrai ! Ça fait 19 ans Seymour ! 19 ans ! Tu ne te l'ai jamais pardonné, d'avoir trahi Eva, d'avoir dénoncé ses parents aux Carrow ! De quel droit se permettait-elle de remuer le couteau dans la plaie ? Je le lui ai dis, à Katie. La famille c'est sacré. On n'y touche pas, ça compte plus que tout. Et regarde ! Je l'avais prévenue ! Je l'ai fait assez souvent. Tu m'as protégé comme tu as pu à l'époque, elle n'a pas le droit de te reprocher ça, pas le droit de te faire souffrir avec ça. J'ai fais pareil que toi Seymour. Je t'ai aidé, comme je pouvais.
- Tu as tué ? C'est ça que tu appelles aider ?
- Je ne l'ai pas tué.
- Non, tu l'as commandité. Tu as monté tout un tas de fausses preuves contre elle. Elle n'a plus ni vie, ni réels souvenirs, c'est ça que tu voulais ?! Que les gens se souviennent d'elle comme d'une criminel, même après sa mort ?
- Oui.
»

Hepburn passe derrière eux, totalement indifférent à ce qui se passe. Il fait juste attention à ne pas renverser son éprouvette, grommelle un « Bonjour » et change de pièce. Seth isole l'endroit où ils sont. Il n'y a que Wolkoff et l'ancien archiviste dans les parages et s'ils ne sont pas très scrupuleux, ils ne lui sont pas loyaux pour autant. Après, il soupire et reprend ses explications, plus calmement.

« De toute façon, je n'ai pas inventé ses crimes. La seule chose dont les Aurors manquaient était de preuves. Preuves que je ne pouvais leur donner sans me compromettre, donc je leur en ai fait faire sur mesure. »

Et Zabini avait fait un excellent boulot, aussi bien en créant les indices qu'en les dispersant intelligemment. Être un ex membre de la Brigade de Police Magique payait quand on changeait de camps.

« La seule chose... La seule chose que je ne voulais pas que tu fasses Seth, c'était tuer quelqu'un, directement ou indirectement. Je l'ai fais. Un assassin dans la famille suffisait. Alors pourquoi avoir agit comme ça ? »

Le plus âgé a l'air las. Debout face à son frère, il tente de comprendre.

« Il y a longtemps que j'ai commencé à me salir les mains tu sais. Une fois de plus ou de moins... Et McLane est bon. On ne remontra pas jusqu'à moi. De toute façon, elle ne t'aurait jamais laissé tranquille. Avec ce qui lui était arrivé durant ta sixième année, tout ce qui était affilié de près ou de loin à un Mangemort était systématiquement anéanti. Elle ne valait pas mieux que moi, sinon pire. Et il était hors de question que je la laisse tout faire plus de mal qu'elle n'en a fait. Un jour, te faire chanter, ça ne lui aurait plus suffit. Avant tu étais là pour me protéger. Maintenant je peux te rendre la pareille. Personne ne te blessera plus Seymour. Je t'en ai fais la promesse quand j'ai quitté Poudlard. Je la tiendrai ! »

Les mains sur les épaules de son aîné, Seth essaie de croiser son regard. L'autre pourtant baisse la tête et serre les points. Le brun soupire.

« Je l'ai fais pour toi, mais je comprendrais que tu m'en veuilles. Je te laisse si tu veux. Je descendais juste te dire que tu serais tranquille, maintenant. »

Il commence à faire demi-tour, mais arrivé à l'encadrement de la porte qui mène à la pièce circulaire, une question l'arrête. Une question dite sur un ton très sérieux.

« Ça n'était vraiment que pour moi que tu as fait ça ? »

Il se retourne doucement, sans répondre tout d'abord. Puis...

« Katie était bonne dans son travail. Vraiment bonne. Je ne comptais pas attendre sa retraite pour la remplacer, mais c'est d'abord et avant tout pour toi que je l'ai fais. Pour que tous se rentrent bien dans la tête qu'on ne touche pas à ma famille.
- Et le fils de Hamilton ? Celui que tu as savamment monté contre son père, avant qu'il ne se fasse tuer ? Celui que le Ministre ne supportait tellement plus qu'il en aurait presque remercier son assassin. Lui, c'était pour quoi ?
- Comment tu sais ça Seymour ?
- Parce que ça t'arrange Seth, parce que ça t'arrange. Et parce que tu viens de confirmer mes soupçons.
- Que comptes-tu faire ?
»

Le brun est tendu. Il ne peut pas faire de mal à son frère, mais si jamais son aîné parle, il est fichu.

« Rien. »

L'assistant soupire de soulagement, alors que le plus âgé reprend.

« Rien du tout Seth. Tu l'as dit toi-même. La famille, c'est sacré. A plus tard. »

Le cadet sait que l'autre a besoin de réfléchir à tout ça, d'assimiler ce qu'il vient d'apprendre alors il s'apprête à partir, mais à nouveau, la voix grave de Seymour l'arrête.

« Passe mes amitiés à Schwarz. Je l'ai croisé en ville, le soir de la mort du fils Hamilton... Heyden et elle se parle toujours, non ?
- Oui, toujours. D'ailleurs, elles sont partis en vacances ensemble là. Mais j'y songerai. A plus tard, frérot.
»

Au quotidien, Seth a l'occasion de fréquenter trois tueurs à gage. Un qu'il s'abstient de voir et ne contacte qu'en cas d'urgence. Et une qui travaille souvent en équipe avec celle qui partage sa couche et sa maison. Et lui... Il n'était pas forcément en reste, songea-t-il en regagnant l'ascenseur.

***


Le brun se laisse aller à pleurer longuement. Quand il estime avoir les yeux assez bouffis par la séance, il essuie les larmes qui perlent encore et avale un cachet. Ce dernier le ferait trembler juste ce qu'il fallait pour être crédible, même s'il relâchait un peu son attention. Puis, fin près, il emporte l'exemple de la Gazette et un maigre dossier hors de son bureau. Y allant au culot, il se permet d'aller voir directement le Ministre, fort occupé à discuter dans un couloir d'un air soucieux.

« Monsieur le Ministre ? Excusez-moi de vous déranger. Je... Je suis, enfin j'étais l'assistant de Katie Bell et... Je sais qu'elle n'aurait pas aimé que je me morfonde après sa mort, alors j'ai tenté de trouver une solution. »

Il simule un léger hoquet, comme ceux que l'on subit lorsqu'on a trop pleuré.

« Et... Je pense avoir trouvé une façon de tourner l'article de Pénombre Craft, dans la Gazette, à votre avantage. »

Il faudrait d'ailleurs penser à la remercier d'avoir tout suivi à la lettre sans rechigner.

« Allons dans mon bureau. Et toute mon condoléances, pour Mrs Bell. Je sais que vous teniez énormément à elle. »

Seth hocha la tête, l'air triste et suivit l'homme corpulent. Derrière celui-ci, il se permit un très léger sourire vainqueur. Ce serait sa plus belle promotion !

Nombre de mots : 5857
Revenir en haut Aller en bas
  • Contenu sponsorisé
MessageSujet: Re: [Thème 5] Quand un Poussin devient Serpent (Mis)   [Thème 5] Quand un Poussin devient Serpent (Mis) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» [thème 2] Supercherie pour serpent [Mis]
» Quand le Serpent en vient à mordre le Blaireau (Pv Arty ^^)
» Quand cela devient une obsession par Drago Malefoy
» Et quand cela devient une obsession, par Drago Malefoy
» [Thème 5]Quand on rouvre une cicatrice [MIS]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Le Miroir du Riséd :: Hors-Jeu :: Archives :: Marathon des fanfics-