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 Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !
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MessageSujet: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyMar 9 Déc - 22:33:58

Ne vous y méprenez pas, Binns, toute prodigieuse sa mémoire soit, l'utilise à des fins bien plus utiles que celles de retenir des noms et des prénoms qui, soit dit en passant, se ressemblaient tous. Il fallait dire qu'au fil du temps, des siècles pour être précis, il en avait vu défiler des élèves et que tous avaient, comme le veut la coutume, au moins un nom et un prénom. Souvent plus d'ailleurs. Quoiqu'il en soit, les élèves eux le connaissaient et ne pourraient donc être que agréablement surpris par les changements opérés dans son cours.

Préalable indispensable à son cours, Rusard, comme tout les vendredis matin, avait, dans son humble rôle de concierge, déverrouillé la salle de classe. Officiellement donc, le cours pouvait commencer. Binns, comme à son habitude en ses heures matinales, flottaient paisiblement dans quelques pièces alors désertes du château.

Le cours débuterait à la cloche, pour l'heure les élèves avaient tout le temps s'installer et, à bien regarder l'horloge qui habillait l'un des murs de la pièce, peut-être même bien de finir de se réveiller.
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  • William J. Craig
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyMer 10 Déc - 9:50:16

Vendredi. William se leva péniblement, en se disant pour se réconforter que c'était le dernier matin de la semaine où il était obligé de se lever tôt. Sans cesser de bâiller, le rouquin s'habilla, descendit dans la salle commune, dans l'espoir d'un bon petit déjeuner qui le réveillerait complètement. Machinalement, ses doigts cherchèrent sa cravate pour la nouer correctement ; en vain. Baissant les yeux, il s'aperçut qu'il ne l'avait pas passée à son cou, comme il croyait l'avoir fait, et il se rendit également compte qu'il n'avait pas épinglé son insigne de préfet. Dur dur le vendredi matin !
Ces incongruités vestimentaires réparées, le rouquin pensif alla prendre son petit déjeuner. Histoire de la magie. La matière avait connu quelques flottements ces derniers temps, et le professeur fantôme avait été évincé de son poste, remplacé, puis était revenu pas en triomphe mais presque... Tout cela avait rappelé à William les intrigues faiblottes de certaines séries télévisées en provenance d'outre-Atlantique, mais il avait gardé cette remarque pour lui pour éviter les regards condescendants réservés aux sang-de-Bourbe et à leurs références douteuses.
Bref : acte final de l'intrigue, le retour du fantôme et à nouveau, la plongée dans un abîme d'ennui. Il n'y avait pas de raison pour que Binns ait changé sa façon d'enseigner... Prudent, William avait glissé dans son sac un devoir de potions à terminer pour le lundi suivant, une saine occupation pour meubler un long cours d'histoire.
Le jeune homme pénétra le premier dans la salle de classe, sans prononcer un mot puisque Binns n'était jamais là en avance ; au moins, il avait gardé l'habitude d'arriver par le tableau noir.
Le rouquin se laissa tomber sur une chaise du deuxième rang, côté fenêtre, et enfouit sa tête dans ses bras pour terminer sa nuit avant le début du cours.
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  • Pénombre Craft
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyMer 10 Déc - 16:42:52

[Mes plus plates excuses pour cet ignoble post, (mais il faut bien gagner des points pour la maison :O) ça doit être un des pires que j'ai jamais fait, la fatigue, sûrement :sifle: :sifle: ]

D’une traite assurée, Pénombre vida le sobre calice argenté puis l’écarta aussitôt avec négligence. Le coup de dés qu’elle venait de faire affichait seulement deux. S’étirant félinement par-dessus la table de travail qui occupait principalement la superficie aux abords de l’immense cheminée de la salle commune des Serpentards, l’ancienne joueuse de Quidditch déplaça l’un des petits cubes de grenat lisse, d’un unique espace, sur le long plateau noir et gris qui s’étalait majestueusement devant les deux Reptiles. De l’autre côté de ce joli support finement découpé en hexagones, l’héritier des McDansk, coriace adversaire et fidèle ami de la septième année, grommela sombrement quelques paroles incompréhensibles dans la naissance de sa barbe dorée, puis ramassa souplement le dé afin de le jeter à son tour. Les fascinantes virevoltions du modeste petit objet s’arrêtèrent hardiment sur un généreux cinq, achevant ainsi d’entamer le suspens qui pesait lourdement sur la fin de partie. Le jeune sorcier étudia alors, pétri de silence, le fictif champ de bataille entièrement livré à ses examens, considérant attentivement les nouvelles positions conquises mais également celles préalablement occupées par leurs atouts et faiblesses respectives, tentant pertinemment de les associer à une stratégie qui lui était singulièrement propre, aussi fluctuante que capricieuse, brillante qu’impertinente. Enfin, au terme de longues minutes de réflexion, le puissant blond s’aventura, avec résolution, au déplacement d’un de ses péridots carrés, manœuvrant la pierre d’une seule case sur le côté qui trahissait une explicite volonté d’affronter le pion que la Ténébreuse venait tout juste de manipuler. Il pinça ses fines lèvres exsangues dans une profonde expression concentrée, qui lui donnait de séduisants grands airs, supérieurs et sérieux, prononçant nettement d’une voix grave et cavalière, le fameux :

«Défi.

- Accepté. »


Répondit malicieusement l’anglaise en se saisissant, avec douceur, de la parcelle de grenat visée avant de la retourner délicatement, révélant ainsi sans équivoque un maigre trois. Puis, nerveusement, Gabriel fit de même avec sa propre pièce, laissant nettement se dessiner un quatre sur la facette exposée de la pierre semi-précieuse. En un sourire défiant, l’incandescente demoiselle retira donc le pion vaincu de l’adolescent, du support de jeu, dissimula victorieusement la face de chiffre du sien afin de l’installer fièrement dans l’espace vacant. Le Serpentard se gratta alors la barbe, profondément dépité. Car pour la première fois depuis les six interminables parties qu’ils avaient, tout deux, étroitement disputé au cours de la nuit qui venait de s’écouler, Pénombre prenait enfin véritablement un net avantage de points sur son ami. Car effectivement, des vingt-et-une divisions de péridots initialement attribuées au demi-dieu de dernière année, son adversaire féminin lui en avait maintenant capturé neuf, n’en perdant que deux dans cette énième revanche de ruse et d’intelligence.

« Poursuis ton rapport, s’il te plait. »

Encouragea calmement l’Animagus en dépliant impassiblement l’une de ses fines mains pâles vers le dé, à une trentaine de centimètres de son corps éreinté d’une nuit sans sommeil. Gabriel la dévisagea avec amusement, plongeant le quartz fumé de ses iris lumineux aux méandres tumultueux des yeux clairs de sa compagne en haussant ses massives épaules, surpris par tant d’intérêt qu’il en détacha subtilement son attention du plateau de jeu :

« C’est tout. »

Le dé de la descendante des Craft annonça mollement un trois, incitant sa détentrice à l’hésitation d’un instant. L’insouciance furtive de ses doigts opales captura alors temporairement l’une de ses pièces les plus avancées au sein du camp opposé, pour lui imposer une retraite, d’un indivisible espace sur sa diagonale gauche. Mais quelque chose l’interrompit sensiblement dans ses conjonctures mentales, et elle s’étonna de l’incessante perpétuité avec laquelle son confrère de maison maintenait l’intensité ambrée de son regard sur elle. L’héritière des Craft lui sourit avec générosité, usant habilement de paroles pour dissimuler son trouble et conserver intacte sa vigilance au jeu :

« C’est tout ? Tu es certain que c’est bien elle ?

- Pour autant qu’on puisse l’être, Pénombre. Il m’a fallu trouver ceux qui pourraient savoir, qui pourraient se souvenir et même qui pourraient en parler.

- Je dois connaitre la vérité, Gabriel.

- Eh bien, c’est bien elle que tu cherches, pour autant que je puisse te l’affirmer sans lui poser directement la question car tu connais ce genre de demoiselles, petites jouvencelles gâtées et écervelées comme souvent quand elles sont issues de riches familles. Ce serait dangereusement éveiller sa méfiance que de l’approcher de trop près.

- Merci, cela ne sera pas nécessaire.


Assura distraitement l’ancienne Championne du Tournoi des Quatre Maisons en mouvant de nouveau, un des nombreux quadrilatères de grenat qui lui avait été imparti en début d’enjeu.

- Défi ?

- Refusé…


Décida à contre cœur son avisé compagnon, immanquablement trop accablé par la nuit blanche que les deux Rusés venaient de transiger pour faire vaillamment preuve de cette si démente prédisposition au combat qu’elle avait encouragé sa brune camarade à le provoquer en duel ludique de distraction, tôt dans la soirée d’hier. Il retira amèrement son pion, aux vireux reflets translucides, en arrière dans une infime grimace contrariée et l’incandescente brune vint joyeusement occuper l’espace contesté.

- Te souviens-tu ce que détermine le dé ? Et de la manière dont les pièces sont classées ?

Lui demanda-t-il alors dans l’espoir de la distraire, supposant avec justesse que la fatigue devait, elle-aussi, l’étreindre conséquemment d’imprudence et de lassitude.

- Le côté de l’hexagone sur lequel on peut déplacer une pièce. Un est le niveau le plus haut, décroissant jusqu’à six et le nombre de pièces par niveau correspond à la valeur numérique de chaque niveau.

Lui repartit simplement la jeune femme, reprenant aussitôt, l’expression infernale d’un savant mélange, mi-invitation, mi-intimidation, peinte sur son pâle visage :

- Penses-tu être en mesure de m’obtenir discrètement l’emploi du temps de cette fillette ? Ses habitudes, ses allers et venues coutumières ? Je me dois honnêtement de lui rendre la monnaie de sa pièce… D’ailleurs, es-tu réellement certain que mon verre contenait effectivement un puissant philtre d’amour ?

- Oui, bien entendu, les Dawster sont des gens assez excentriques et exubérants de ressources matériels, retrouver tout ce qui concerne leur précieuse progéniture devrait être un véritable jeu d’enfant. Encore une chose, les pièces se ressemblent toutes alors comment peux tu sciemment connaitre la valeur de chacune d’elles alors que nous les déplaçons sans cesse ?

- La mémoire.


Répéta consciencieusement la Mystérieuse, ayant méticuleusement retenu les copieuses règles du jeu, précédemment exposées par l’unique descendant des McDansk, des heures avant l’aube.

- Associée à pas mal de déductions et de suppositions. Et nous avons toujours la ressource de lancer un défi, n’est ce pas, Gabriel ?

Ajouta-t-elle, mutine.

- Et si nous calculons mal ?

- A ton avis ?


Déclara-t-elle en riant doucement alors que l’ancestrale horloge de la fosse aux Serpents sonnait, avec langueur, le fatidique et ultime quart d’heure qui devait fatalement engager le duo de Septièmes années à se rendre au premier étage afin d’y suivre l’ennuyant cours d’Histoire de la Magie.

-Tu ne viens pas ?

- Non, mais sois gentille d’expliquer au Professeur Binns quel horrible malaise m’empêche de suivre son passionnant cours !

La nargua-t-il d’un superbe sourire en se laissant lourdement choir sur son confortable fauteuil de velours.


Et c’est véritablement livide d’harassement que la Rusée pénétra la salle de classe quasiment déserte, saluant son enseignant d’une voix éteinte :

-Bonjour Monsieur, Gabriel McDansk est très souffrant aujourd'hui et il m'a chargé de vous fait parvenir ses plus sincères excuses concernant son absence de ce matin.I love you

D'un coup d'oeil averti, Pénombre nota distinctement la sempiternelle présence de Craig, littéralement effondré au second rang, qui donnait, lui aussi, l’air d’avoir également cédé aux tentantes sirènes de la fête du jeudi soir... L’animagus posa doucement ses affaires de classe de la veille sur une table, située juste derrière celle du Blason Rouge et Or et entreprit futilement de refaire l'épais chignon négligé accentuant joliment son aussi inhabituelle qu'étrange allure romantique et défaite, en maudissant la profonde fainéantise de son ami...


Dernière édition par Pénombre Craft le Mer 10 Déc - 17:52:11, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyMer 10 Déc - 17:30:34

[HJ: pardon ce n'est pas très long...Mais c'était juste pour le faire entrer ...Donc je n'avais pas trop d'inspiration Embarassed]

Refermant à demi la porte derrière lui pour laisser le passage aux prochains élèves qui ne tarderaient certainement pas à arriver avant de marcher jusqu'au fond de la salle. Son regard croisa vaguement ceux de ses camarades et un bref salut poli effleura ses lèvres puis il posa son sac sur une table au hasard. Non le jeune sorcier n'était pas toujours ainsi mais cette nuit l'avait particulièrement laissé perplexe et le Gryffondor semblait encore plongé quelques jours auparavant, comme si son esprit s'était prit les pieds dans un retourneur de temps tandis que son corps continuait le train-train habituel. Il avait une démarche souple, fluide et silencieuse, représentative de son humeur de ce matin...Tranquille, rêveuse et un peu nostalgique; il n'était pas vraiment là et avait trop de questions en tête pour en choisir une et commencer à la traiter. Le sorcier était tellement absorbé par ses pensées que ses yeux verts se posèrent sur ceux presque translucides de Pénombre sans vraiment la remarquer...Il l'avait reconnu mais ne semblait pas vraiment le prendre en compte...Comme si l'identité de la fille en face de lui était à la fois connu et étrangère.

-Bonjour Professeur Binns
-Fit-il, laconique, d'un ton un peu plus grave que d'habitude

Il y avait deux jours de cela le Gryffondor l'avait vu autre...Imprévisible et dangereuse, brûlant sans hésiter un pull lui appartenant; attirante de part ses manières étranges...Inquiétante mais sachant attiser sa curiosité pour se faire "obéir"...Enfin le temps de la retenue toujours. L'adolescent ne savait plus que penser d'elle; il ne savait même pas si y penser était une bonne idée en réalité. Sans même le vouloir Harry s'était assit non loin d'elle; pas à ses côtés mais néanmoins à portée de voix et même du touché de la sorcière, juste au rang devant elle pour tout dire. Encore debout pour prendre ses parchemins et sa plume, trier un peu ses derniers cours l'adolescent finit par réagir, sortant de son monde pour la saluer...Faute de mieux...Comme si la phrase que Pénombre lui avait dit juste avant le Wee-Kend ressurgissait tel un avertissement en lui. " Et toi, tu ne m'as montré aucun respect alors que j'ai été polie, je t'ai salué convenablement..." Quelque chose comme ça mais le sens était celui-ci c'était certain.

-Bonjour

Fit-il d'une voix neutre; ni enjouée, ni triste, juste un peu ailleurs, peut-être plus adulte...Qui sait...A la Serpentarde d'interpréter cette phrase. Saluant également William son préfet le sorcier s'excusa d'un regard de son humeur qui l'avait fait passer rapidement devant lui en le saluant d'un seul signe de tête et d'un bonjour du bout des lèvres. Il aimait beaucoup le Gryffondor mais c'était comme si sa gorge était coincée aujourd'hui et que ses gestes étaient retenus par un fil invisible. Quant à son impulsivité et la vie qui habitait d'habitude ses veines bouillonnantes d'énergie, elle semblait avoir oublié de s'éveiller ce matin et sans être amorphe...Harry était trop calme pour être vraiment Harry...Sans savoir lui-même pourquoi, là était le pire. La perspective de s'ennuyer avec Binns et sa révolte des gobelins ne lui faisait ni chaud ni froid...Il s'en fichait comme si cela ne le concernait pas...Vraiment ailleurs ce matin! Ajoutant un voile de mystère à cette aura secrète qui l'avait toujours un peu entouré; même dans ses fous rires les plus exubérants...Etrange n'est-ce pas ?

Il était trop tard pour changer de place...Le Survivant avait comme l'impression que cela allait encore modifier quelque chose en lui. Changement infime ou important, néfaste ou bon...Le Brun n'en avait aucune idée; toujours ait-il qu'il sentait que Pénombre ne serait pas indifférente...Même si peut-être la jeune fille allait faire semblant de l'être. Jetant un coup d'oeil à William avec regrets, se disant qu'il aurait dû avoir le courage de remballer ses affaires pour aller s'assoir discrètement et rapidement à ses côtés bien plus accueillants...Le Survivant poussa un léger soupir; conscient malgré ses songeries sur tout et sur rien que la présence d'une Serpentarde juste dans son dos ne présageait rien de bon...Ou alors ça se saurait...Espérons que cela se saurait dans ce cas-là mais bon, il ne fallait pas trop rêver. Harry haussa les épaules pour lui même, il verrait bien...Cette nuit étrange avait bien changé des choses en lui mine de rien, peut-être était-ce réciproque? En tout cas Pénombre avait l'air en forme maintenant, sa fièvre l'avait sûrement quitté...Avec le feu dément qu'elle avait fait brûler dans l'âtre de la salle de retenue aussi...Ce n'était guère étonnant. Le sorcier espéra que Ron et Hermione viendraient, inutilement...Ron était malade-rien de grave mais bon; rien de bien agréable- et la Brune était à son cours optionnel...Celui-ci avait été exceptionnellement décalé et Hermione préférait assister à ce cours. D'un côté Harry la comprenait...Même la Brune s'endormait en cours avec Binns. Certains échos des premières années disaient que c'était un prof assez intéressant en dépit de sa réputation...Soient ils étaient fous, soient Binns les avait payé pour dire ça où alors totalement inconscients ou masochistes...Bref dans l'esprit du Survivant les choses concernant le fantôme étaient claires-c'était la seule chose claire en lui ce jour-là d'ailleurs-Ce prof était un somnifère...

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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyJeu 11 Déc - 20:41:48

Vendredi matin, dernier jour avant le week-end. Un réveil sonna dans le dortoir des Serdaigle. Paresseusement, sa propriétaire ouvrit un œil, regarda l’heure et arrêta le mécanisme. Elle n’avait aucune envie de se lever. Il faisait si froid à l’extérieur de son lit. Elle était si bien sous sa couette. Elle étouffa un bâillement. Quelle idée avait-elle eu de lire aussi tard? Mais comme d’habitude Malicia n’avait pu s’empêcher d’avaler les pages les unes après les autres. Elle avait été tellement prise dans son livre qu’elle avait perdu la notion du temps. Elle soupira, il était plus que temps de laisser là ses douces chimères et de se lever. L’enfant s’habilla chaudement et rapidement. Il faut dire que même à l’intérieur de l'école les élèves pouvaient subir l’humeur du temps. Après tout le château était vieux et les courants d’air y étaient nombreux.

Enfin prête, la jeune fille put enfin préparer ses affaires. A quatre pattes sous son lit, elle cherchait tant bien que mal ses rouleaux de parchemin. La Serdaigle essayait tant bien que mal de trouver toutes ses affaires. Il faut dire que la veille, après avoir fait ses devoirs bien entendu, Malicia avait jeté son sac au pied de son lit. Malheureusement quelques rouleaux de parchemins étaient allés se perdre sous le lit. Elle avait fini de faire son sac quand elle eut la merveilleuse idée de voir par quel cours commençait sa journée. Elle se sentait prête à tout et avait envie de pratique la magie. Mais le sourire de la bleu et argent disparut rapidement. Elle avait Histoire de la Magie.

Elle soupira pour la deuxième fois de la matinée. L’enfant se souvint que plus jeune elle avait été très enthousiaste à apprendre l’histoire du monde sorcier. Mais son bel enthousiaste avait fondu comme neige au soleil. Binns était le professeur le plus assommant qu’elle connaisse. D’ailleurs l’enseignant était mortel. Rien qu’à penser à son cours, l’adolescente savait qu’elle allait s’ennuyait. Mais bon elle devait tout de même y allait a près tout entre deux révoltes de Gobelins peut-être apprendrait-elle quelque chose de nouveau…

L’élève déjeuna rapidement. Elle n’avait jamais très faim le matin. Il fut temps de quitter la grande salle et de monter au cours d’Histoire. Elle y arriva enfin. Elle ne pouvait plus faire demi tour. Elle prit une profonde inspiration et poussa la porte qui était restée entrebâillée. Il n’y avait que quelques élèves déjà présent. Comme elle s’y entendait, Binns n’était toujours pas arrivé. Elle s’assit lourdement au deuxième rang sur la rangé du milieu. Chacun de ses gestes montraient combien elle était heureuse de se trouver ici. Elle sortit ses affaires lentement. Puis la Fowl se tourna vers ses camarades. Pourquoi étaient-ils tout les trois assis les uns derrières les autres? Ils devaient vouloir profiter de la fenêtre. Peut-être s’ennuieraient-ils moins ainsi? Mais elle trouvait quand même étrange qu’une Serpentard soit assise juste derrière le Survivant. Malgré sa curiosité légendaire, la Serdaigle ne chercha pas à comprendre. Après tout ce n’était pas ses oignons.

Bon ce n’était pas tout, mais à que pourrait-elle faire durant ce cours? Elle pourrait dessiner sur une feuille ou avancer son devoir de Sortilèges. Ou alors elle pouvait bavarder avec quelque un oui mais qui? Elle connaissait peu ses camarades. Quand Lilli était encore de ce monde, les deux filles se soutenaient mutuellement durant ce cours. Elles s’envoyaient des petits mots, échangeaient les derniers potins. Mais c’était avant. Lilli ne serait jamais plus à ses côtés, elle reposait dans la plus sombre des demeures. Malicia s’avoua que sa meilleure amie lui manquait cruellement. Et voilà sa bonne humeur matinale qui avait déjà été entamé par la lecture de son emploi du temps, s’envola bel et bien. La naïve enfant était morose. Pourtant elle s’était promis de ne plus penser à Lilli et à la mort de si bon matin. Elle se secoua de si sombres pensés ne lui allaient pas. Le cours n’allait pas tarder pas à commencer. Que Merlin soit clément et qu’il fasse que le cours passe vite.
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyDim 14 Déc - 16:48:08

La Serpentarde de septième année avait subtilement été contrainte de séparer le précieux temps qui avait été imparti aux élèves de Poudlard pour la célébration des festivités de fin d’année, en deux fractions spatio-temporelles égales. Et tandis que l’une d’entre elles, mesurait formellement l’étendue sommative d’une obligation ancestrale de Clan, symbolique protocole de Lignée Pur, l’autre, bien moins impersonnelle mais tout aussi souveraine, relevait purement d’une tendre déraison, inhabituelle folie sentimentale et désir insolite, quoique ce dernier eût un fugace lien, ténu et direct, avec l’approfondissement de ses études magiques. Surtout celles concernant l’entrainement physique au Duel sorcier... L’ancienne poursuiveuse de Quidditch était ainsi rentrée du Manoir Familial dès l’achèvement de la première des deux semaines de vacances, condescendément offertes pour les congés hivernaux, et elle avait silencieusement traversé les immenses couloirs déserts et vides de la célèbre Académie de Magie afin de regagner les quartiers résidentiels octroyés aux reptiles, sombres et familiers. Les jours suivants, dans la quiétude désolée des lieux et la sourde solitude qu’elle partageait avec quelques uns de ses taciturnes confrères, Pénombre avait longuement préparé les nombreuses matières qu’elle aurait à présenter aux A.S.P.I.C.S., étudiant interminablement d’épais ouvrages de Sortilèges et d’Enchantements de niveaux inférieurs, livres de Potions avancées qui concernaient surtout la cinquième et la sixième année d’ apprentissage mais également de savants travaux et articles divers, traitant notamment de Botanique ou détaillant les manœuvres applicables en Soins aux Créatures Magiques, qu’elle n’avait eu l’opportunité d’analyser durant les deux ans que la Ténébreuse avait passé hors de l’Ecole de Sorcellerie.

Et tandis qu’au cours de ses longues journées studieuses, la Vert et Argent s’instruisait avec patience et curiosité, s’impliquant sérieusement et avec attention dans l’acquisition savante de davantage de connaissances et qu’elle se soumettait gracieusement aux pénibles obligations de la vie étudiante ; la nuit venue, l’adolescente rejoignait discrètement son jeune amant de quatrième année dans la clandestine salle sur demande ou encore son plus vieil ami de maison au cœur de la fosse commune des Serpents, dépeuplée, afin d’évacuer passionnément les tensions accumulées durant ses innombrables heures de travail, se détendant ardemment au combat, en compagnie de Narcisse Anasar ou encore à refaire le monde en présence du septième année, Ultan Bower. Car effectivement, celui-ci n’avait pas quitté la Forteresse de Poudlard, comme il le lui avait explicitement signifié lors d’une mémorable danse que le duo d'adolescents avaient partagée durant le bal de Noel et les sorciers avaient ainsi pu avoir tout le loisir de discuter des évènements ayant pris réalité au fil de la mondanité festive. De leur tendre baiser…

Mais alors que la brune aux yeux clairs se perdait encore dans de nostalgiques pensées, une voix grave et masculine, étrangement familière, troubla fatalement le fil immatériel de ses souvenirs et elle leva la limpidité d’un regard interrogateur en direction de son inopiné interlocuteur, détaillant avec surprise les traits faciaux, graves et sérieux, du Survivant qui venait tout juste de s’installer. L’avait-il réellement saluée ? Et en quel honneur avait-il décidé de renoncer à ses mauvaises manières ce matin là ? L’espace furtif d’un instant, la Ténébreuse resta figée d’incompréhension, muette d'interrogation puis elle reprit rapidement contenance et lui sourit légèrement, poussant le vice jusqu’à tendre sa fine main laiteuse par-dessus la table de travail qui les séparait, effleurant sa solide épaule du bout des doigts, puis l'Incandescente ferma doucement les yeux et se passa la langue sur les lèvres, avec indécence et délectation, déposant un doux baiser tiède sur sa joue.

« Bonne année Potter. »

La provocation n’était elle pas son art de vivre ?
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyDim 14 Déc - 22:17:03

« Bonne année Potter. »

Le Gryffondor ne sursauta pas lorsqu'il entendit cette voix féminine lui souhaiter d'heureuses fêtes. Il savait que la Serpentarde répondrait, ne serait-ce que par provocation et pour ne pas paraître aussi irrespectueuse que lui comme elle le disait si bien. Par contre son corps se raidit automatiquement en sentant les doigts fins et diaphagmes de la jeune fille se poser son son épaule; ne devinant pas au premier abord qu'il s'agissait de sa main d'ailleurs. Se retournant, le sorcier put la voir fermer les yeux et passer sa langue sur ses lèvres comme un chat affamé où l'une de ces femmes de publicité qui se voulaient sensuelles. Le sorcier recula d'un pas; faisant râcler sa chaise sous le coup. Néanmoins la Ténébreuse Verte et Argent parvint à s'approcher suffisamment pour déposer un baiser sur sa joue. Malgré son comportement étrange jusque là; il n'aurait jamais pensé que la jeune fille en serait arrivée là. A vrai dire il aurait été moins surprit de se prendre une gifle ou un coup de poing. Cela va sans dire que le Survivant fit un bond digne d'un kangourou...Aussi gracieux que le chat qui venait d'avoir la queue écrasée par une chaussure à talons.

Regardant Pénombre avec un mélange de suspition, de peur pour lui-même et d'inquiétude quand à son état à elle; le Brun resta longtemps dubitatif, debout et sur la défensive. Si cette nuit-là semblait avoir changer l'adolescent, elle semblait aussi avoir son petit effet sur la Serpentarde...Regardant prestemment autour de lui; incapable de savoir si les autres avaient vu la prouesse de la Verte et Argent il revint à son visage. En même temps, le bruit que sa chaise avait fait en râclant juste avant le fameux baiser n'avait pu qu'attirer l'oeil...Le Survivant garda cet air surprit, un brin naïf qui le mettait hors de suspicion pour cette affaire pour le moins louche. Jetant encore un regard indéfinissable à celle qui avait passé son vendredi soir avec lui; le Gryffondor n'émit cependant aucune protestation, même pas un regard mauvais...Il était bien trop surprit pour la rabrouer en fait...Une question de plus s'inscrivit dans sa tête: pourquoi Pénombre avait-elle agit ainsi ? il est vrai que sa réputation de provocatrice n'était plus à faire. Harry avait pu le constater pendant leur nuit de folie retenue mais aller jusque là ? La plus serpentarde des Serpentardes...Embrasser devant d'autres élèves le plus Gryffondor des Gryffondor...Sans compter ce geste sensuel avec sa langue passant sur ses lèvres juste avant.

Le Pauvre Survivant, pas tout à fait certain de survivre à la gêne que cela occasionait en lui se retourna vers William...Cherchant un soutien quelconque. Malheureusement aucune retenue ne pouvait être donné à Miss Craft pour cela; les signes de sympathie n'étaient pas rabroués dans le château, même ceux qui étaient suspects...Le sorcier avait du répondant en temps normal...Sauf que là, avouons-le, il y avait de quoi en rester sur le derrière. Surtout que l'adolescent avait beaucoup de problème concernant ce sujet. Sujet qui ne manquait pas de le mettre mal à l'aise et de lui faire perdre ses moyens: les filles, l'amour et le jeu de séduction de tout adolescent normalement constitué...Un sujet comportant ces trois chapitres insupportables...

Bref, ne sachant plus quoi inventer pour paraître neutre, tout à fait normal et bien dans sa peau le Survivant reclassa pour la dizième fois ses parchemins et se plongea dans le livre ô combien intéressant de l'histoire de la magie au chapitre de la révolte des gobelins, non sans avoir esquissé un léger hochement de tête à Pénombre...Comme pour l'approuver ? Oh non, en fait il ne savait plus trop ce qu'il faisait le pauvre. Cependant Harry ne se faisait pas d'illusion. Elle n'avait pas fait ça par amitié. Dans l'esprit perfide d'une Serpentarde, c'était tout bonnement impossible! Je répète...I.M.P.O.S.S.I.B.L.E...Nul doute que Pénombre avait agit ainsi dans le seul but de le dérouter et de s'amuser à ses dépends...Même sans lire dans ses pensées, c'était évident...
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyLun 15 Déc - 17:47:45

Autant qu'il puisse en juger la plupart des élèves ne portaient aucunement les marques du sommeil. Tous semblaient même plutôt excités à l'idée de le retrouver ou, chose qui échappa totalement à l'esprit du fantôme, de se retrouver entre eux. Bien peu importait en réalité, l'essentiel étant là et tel que tout les ingrédients nécessaires à un bon cours soient réunis. Binns pouvait donner classe. C'est ce qu'il entreprit d'ailleurs de faire.

- Tout le monde est là ? A l'exception de Monsieur McDansk qui ne viendra pas nous sommes tous là ? Le fantôme fit planer un regard lourd de sens sur l'assemblée, s'ils avaient pris la peine de venir ils ne devraient pas s'attendre, cette année contrairement aux autres, à simplement faire acte de présence. Bien, conclut-il, Potter, veuillez fermer la porte je vous prie. " Le temps qu'une porte soit fermée plus tard. " Je suis tant enthousiasmé à l'idée de tous vous revoir en cours que j'en perdrais presque mes bonnes manières. Bien le bonjour jeunes gens.

Prenant ce qu'il fallait d'altitude sur son estrade aérienne et invisible, surplombant son inutile bureau donc, le professeur attendit que la masse bruyante que formait les élèves se discipline un peu et ne laisse filtrer de leurs enthousiasmes respectifs qu'un profond silence apte à l'attentive réception d'un exposé.

- Ne doutant pas des fantastiques capacités dont jouissent vos mémoires à tous, vous tous qui, si je ne m'abuse, êtes dans la fleur de l'âge, plus compétitifs que jamais pour enrichir vos esprits avides de connaissances, nourrir dans le sens noble du terme votre curiosité et tant encore... Je me laisse aller à penser que, tous, êtes en mesure de me dire exactement où nous en sommes, de notre histoire...

Binns peint une caricature de sourire sur sa face de fantôme austère et fatigué, un étrange spectacle pour quiconque n'était pas habitué à voir un fantôme ascétique et quelque peu blasé, défunt aussi, sourire. Imaginer donc une gargouille tenter de manifester sa joie dans une mimique à propos, voilà, vous y êtes presque, à une grimace prêt. Quoiqu'il en était le fantôme faisait des efforts pour donner vie à son cours et alors que les élèves commençaient à échanger quelques regards interrogateurs, que quelques uns semblaient se retenir de lever le bras, il vint à la rescousse de cette génération perdue : ce groupe d'élèves qui n'avaient jamais suivi, ou presque, sérieusement, un cours de Binns de leurs vies.

- En d'autres termes, où en somme nous de notre programme ? Que devons nous faire, de crucial pour vos Aspics, cette année ?
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyLun 15 Déc - 20:38:00

A l’étonnante question du Professeur Binns, Pénombre se devina fatalement confrontée à ses propres et évidentes lacunes scolaires en la matière noire d’Histoire de la Magie, car la Septième année comptait effectivement cet enseignement comme l’un des seul et ultime pour lequel elle ne parvenait décidément pas à se passionner, confondant très régulièrement les dates historiques entre elles et mélangeant tout aussi fréquemment les grands noms de l’histoire en un curieux amalgame aussi comique et délirant que sans signification. L’ancienne poursuiveuse de l’équipe des Serpentard avait d’ailleurs décroché une note Piètre lors de ses B.U.S.E.s d’il y avait deux ans et ce pitoyable souvenir s’en révéla péniblement ravivé par l’interrogation joyeuse de leur pédagogue. Tout ce que la demoiselle parvenait à se remémorer sur les obscurs chapitres d’histoire qu’elle avait auparavant étudié au cours de son cursus hétéroclite, concernait les deux thèmes supposés prédominants au programme des B.U.S.E.s et qui avaient été abordés, avec soin, pendant la cinquième année d’études à Poudlard, incitant Pénombre à les étudier soigneusement durant des heures, dans le cœur sombre et silencieux de la bibliothèque de la célèbre Citadelle. Ceux-ci concernaient précisément les années 1400 après la naissance d’un certain Christ et détaillaient l’arrivée soudaine de la Renaissance dans le monde des Moldus, accompagnés de ces remarquables effets sur la société magique : notables conséquences historiques et économiques, associées à la déstabilisation de la Magie induite par la confiance grandissante des Moldus envers la science et qui avaient d’ailleurs été la pierre de voûte du sujet de l’examen blanc...

L’héritière des Craft se souvenait également que le corps instructeur avait abordé, avec un certain sérieux, les différents aspects du fossé entre les cultures magiques et moldues, un abyssal gouffre de dissemblances qui avait irrémédiablement commencé à s’accentuer à partir de cette singulière époque et qui constituait l’un des points phares de la crise des années 1600. Les aspirants aux B.U.S.E.s avaient ensuite développé les divers visages de chaque culture et la manière avec laquelle elle s’émancipait progressivement de leur propre civilisation : structures sociales, économie, gouvernements, etc… Chacune s'inspirant davantage de l'autre au fil des années, à un point tel qu’il devint de plus en plus flagrant aux opinions gouvernementaux, que le Monde Magique devait demeurer ignoré des Moldus et cela pour leur bien... Certains d'entre eux avaient d’ailleurs commencé à gravement persécuter leurs voisins magiques tandis que d'autres tentaient, sans scrupules, d'exploiter la magie afin de servir leurs propres intérêts ou encore en user pour la résolution simplifiée de leurs problèmes les plus insolubles. Cette tumultueuse période demeurera longtemps l’un tournant majeur de l’histoire sorcière et fut pareillement un des thèmes les plus appréciés de sujet d’examen, si bien que la Rusée le connaissait mieux que n’importe lequel de ses classiques historiques.

Puis les années 1600 avaient été finalement introduites en fin d’études, exposant aux oreilles attentives les aléas de la fameuse révolte des Gobelins, qui ravagea aussi longtemps que sévèrement la Grande-Bretagne tandis que ces décennies là virent également la recrudescence des persécutions infligées aux sorciers atteindre son plus implacable sommet en matière de cruauté et d’agressivité. Ce fut ainsi une période des plus sombres pour la Communauté Magique et c’est à cette éprouvante occasion que, pour la première fois depuis des siècles, les gouvernements du Monde Magique se rencontrèrent enfin dans l'officiel objectif de trouver des solutions concrètes et efficaces à la terrible crise qu’ils traversaient. Ils concevront alors, ensemble, le très célèbre Code International du Secret Magique en 1692 qui ne fit que séparer davantage, et à tout jamais, les deux cultures en deux mondes distincts, l’un généreusement pourvu de Magie tandis que l’autre s’adonnait silencieusement à une science méthodique et cartésienne.

Ce fantastique progrès, incroyable avancé, imposa également à tous les gouvernements magiques la terrible et lourde responsabilité de maintenir leur communauté dans l’obscurité et le secret, s’attelant ainsi fatalement à dissimuler, aux communs des mortels, l’existence d’imposantes entités ou loisirs très visibles comme peuvent parfois se démontrer le jeu du Quidditch ou bien encore les dragons. Au cours des années suivantes, la magie devint finalement pour les Moldus ce que l’on peut actuellement trouver dans les contes de fées et les légendes. La Communauté Magique fut, de cette manière, sauvée de la pesante menace de ségrégation incitée par les Moldus, même si la vigilance restera toujours de rigueur au fil des siècles comme l'histoire n'a cessé de le prouver depuis.

La Ténébreuse leva donc lentement la main, tâchant de répondre le plus humblement possible :

« Etant donné que nous nous étions interrompu après la création du Code International du Secret Magique en 1692, je suppose que nous pourrions débuter aux années dix-sept cent, qu'en dites-vous Professeur ? »


C’était certainement les seuls et ultimes date et évènement que la descendante des Craft était capable de correctement associer sans risquer l’erreur, et d'ailleurs c'était cette notable quoique ridicule prouesse qui lui avait épargné la note Troll aux B.U.S.E.s alors pourquoi ne pas se risquer ?


Dernière édition par Pénombre Craft le Lun 15 Déc - 23:44:45, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyLun 15 Déc - 23:16:41

- Ce que j'en dis Damoiselle ? Que cette réponse manque cruellement de précision malgré son exactitude voyons... Binns, quelque peu corrosif sur sa réponse jugea bon d'atténuer son acide, ainsi poursuivit-il, d'un ton plus guilleret. Mais il y a cependant fort à parier que vous sauvez plus d'un de vos camarades du trou mémoire dans lequel ils se sont volontairement laissés choir. Le 9 Mars 1692, le 9 Mars 1692, le... Il me semble pourtant bien insister chaque année sur ce point précis du programme, sa clé de voûte pour employer une image qui est aujourd'hui familière. Puisque oui, jeunes gens, ne vous en déplaise mais votre programme, et ce pour les sept années que vous avez à passer ici, est entièrement basé sur cette date. " Son avant ", qui n'a j'en doute pas plus aucun secret pour vous, ainsi que " son après ", dont cette fois ci vous avez encore tout à connaître...

Volontairement Binns s'interrompit dans un discours pourtant bien engagé, et pour cause, effet purement stylistique, il jugea bon de faire, en cet instant précis, une place toute particulière à un simili-suspense. Aussi s'était-il durant tout son exposé oral montré bien plus expressif que des années auparavant, arrivant parfois même à hausser le ton tout en incarnant théâtralement un sourcil : Une prouesse pour le fantôme désabusé et routinier que tous avaient connu jusqu'à ce jour.

- Nous allons reprendre exactement, à la minute historique prêt, là où nous nous étions arrêté. Les traits caractéristiques du triomphe peint sur son visage ou plus exactement ce qui se voulaient être ces traits grossièrement bricolés sur son visage, Binns toisa l'assemblée. Vous vous imaginez bien qu'une telle révolution a eu, en plus de conséquences lointaines et profondes, des répercutions directes voire même des réactions quasi immédiates. N'oubliez pas que la communauté magique entière était présente autour de la table pour les négociations. Négociations, terme qui devrait vous mettre la puce à l'oreille ! Indéniablement la communauté à gagner en établissant le Code, parallèlement à cette victoire tous ont un peu perdu, et de ce peu et bien l'on peut dire qu'il tint différentes proportions chez les uns et chez les autres. Il est tout aussi bon de préciser que les tensions furent aussi plus qu'électriques entre sorciers, nous le verrons très bientôt mais à l'époque il s'en est fallu de peu pour ne pas tomber dans une guerre thaumaturgique.

Pour l'heure je vous demanderai de faire appel à votre mémoire ou, le cas échéant, à votre bon sens, votre imagination en ce qui concerne les plus fantasques d'entre vous et si le cœur vous en dit, et donc de me dire quelles purent bien être ces tensions, les revendications de chacun ou encore qui purent bien être les grands perdants... Tout ce qui vous semble, à priori, opportun d'être souligné.

Je vous écoute, chacun votre tour, soyez précis.


Ainsi Binns interrogea successivement quiconque voulait bien se donner la peine de participer, coupant toutefois la parole aux plus bavards et cultivés : En ce premier cours il était bon de prendre de bonnes habitudes, se sentir en confiance et donc important pour chacun d'y aller de sa petite réponse...

HRP : Un élément de réponse par élève, développé ou non. Binns ne laissera aucun élève avoir le monopole de la parole et des réponses justes malgré un enthousiasme non feint à écouter l'intéressé...
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyMar 16 Déc - 19:55:38

    La jeune fille entra à la suite d’Harry Potter, le survivant, le regard étonnement fixé devant elle. Elle dormait pour ainsi dire debout et avait la figure semblable à celle d’un Inferi. Pour tout vous dire, elle n’était pas très agréable à regarder. Ses épais cheveux bruns … vous avez bien entendu : bruns. Grâce à l’aide de Lucy, et elle avait eu beaucoup de mal, ses cheveux avait abandonnés l’affreuse teinte blonde qu’un mauvais sortilège avait fait apparaître lors d’un examen de Défense contre les Forces du Mal. Ses épais cheveux bruns, donc, non coiffés retombaient sur ses épaules brouillant presque son visage entier. On apercevait juste le bout de son nez et la partie inférieur de son œil droit, qui clignotait bizarrement. Il était temps d’arranger les choses et, même si elle était en cours, ce n’était pas trop tard. La rouge et or rejeta donc ses cheveux en arrière, geste tout sauf sensuel, avant d’émerger presque totalement. Elle se trouvait en Histoire de la Magie. La place tout au fond là bas, inutilisée, lui paraissait être la meilleure solution. C’est après avoir salué Binns qu’elle sautilla, tout sauf gracieusement, jusqu’à la place désirée. Mariana s’assit, sortit un parchemin jaunit, de l’encre noire et de l’encre rouge. Son heure de cours allait être destinée à la fabrication d’un chef d’œuvre : elle allait dessiner un balai. Et peut-être même d’autres choses et machins inutiles, et qui seraient moches de toute façon, si elle avait le temps. Autour d’elle, elle repérait quelques têtes connues. Harry Potter, le célèbre Harry Potter dont la renommée n’était plus à faire. Il y avait Wil, son préfet, perdu dans les méandres de son esprit. Pénombre Craft, qu’elle avait toujours trouvé très bizarre et passablement effrayante. Mariana essaya vainement de chercher Oswald, il y avait trop de monde. Et puis, il avait sûrement séché, comme à son habitude.

    - Pour l'heure je vous demanderai de faire appel à votre mémoire ou, le cas échéant, à votre bon sens, votre imagination en ce qui concerne les plus fantasques d'entre vous et si le cœur vous en dit, et donc de me dire quelles purent bien être ces tensions, les revendications de chacun ou encore qui purent bien être les grands perdants... Tout ce qui vous semble, à priori, opportun d'être souligné.

    Je vous écoute, chacun votre tour, soyez précis.


    Ah tiens le cours avait commencé ? Mariana traça un trait sur sa copie à l’encre rouge, puis un autre, en arrondis. Elle s’appliquait et essayait de ne pas pensait à autre chose histoire de ne pas être déconcentré en plein travail mais c’était peine perdue. Des milliers de pensées lui traversaient l’esprit, la plupart sans queue ni tête et aucune n’avait de rapport avec le cours qui se déroulait. Elle avait toujours été rêveuse, ce qui lui avait valut le terme de « discrète » en cours. Mariana, discrète ? Demandez à n’importe qui, il criera au scandale devant une telle aberration. La jeune sorcière plaça une mèche de cheveux derrière son oreille, tandis que dans sa tête elle se faisait poursuivre par un dragon dans une ville aux milles couleurs. Il faisait chaud dans son imagination, tandis que dehors la neige s’était remise à tomber. Mariana se concentra pour ne pas penser au froid ambiant, et réussit. Le dragon gagnait du terrain, elle faillit se prendre une flamme dans les fesses. Heureusement elle réussit à feinter l’animal en tournant dans une ruelle et en rentrant dans une petite cabane blanche. Une fille en djellaba blanche, aux coutures roses pâles, s’approcha d’elle en gigotant. C’était une danse. Elle plongea ses mains dans sa poche, en ressortit des confettis aux milles couleurs et … Mariana ne sut jamais ce qui allait se passer, ses yeux rencontrant soudain la blancheur de la neige que l’on apercevait par la fenêtre. Frustrée, elle essaya de se concentrer sur le cours, se maudissant d’avoir bouger la tête.
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyLun 5 Jan - 12:51:10

La pesante fatigue d’une nuit blanche, passée à jouer en compagnie de son camarade de maison, devenait de plus en plus laborieuse à gérer pour la brune aux yeux clairs exténuée et de bien obscures raisons l’incitèrent ainsi involontairement à songer au Préfet roux des Gryffondor puis, lentement, à la surprenante façon avec laquelle celui-ci avait complété d’une simplicité enfantine, sa réponse orale durant le cours d’Arithmancie du mercredi passé. Ses prunelles de jais se dérobèrent alors en douceur du large tableau noir qui lui faisait actuellement face et effleurèrent, négligence et légèreté entremêlées, l’ébouriffée chevelure cuivrée du Lion, fascinés par la violente couleur flamboyante de cet épais chaos en bataille, tant chatoyant que vif, qui lui rappela machinalement les douces teintes pourpres ornant la généreuse crinière de Siccada Sanchez... Il y avait déjà de longues années que les deux Serpentardes, jadis si complices, n’avaient plus été en contact, direct ou indirect d’ailleurs et la Ténébreuse paraissait assez bien placée pour être en mesure d’en comprendre les sombres raisons, ayans elle-même déserté, ignoré la célèbre Citadelle de Poudlard durant presque trois hivers. Mais malheureusement pour l’ancienne Championne du Tournoi des quatre maisons, Pénombre n’avait plus reçu de quelconques nouvelles de la part de son amie d’enfance, d’aucunes sortes ni circonstances, pas la moindre correspondance postale ou l’infimité d’un misérable signe de vie qui aurait pu fragilement attester de la bonne condition de sa consœur de Blason et cela depuis l’aube de sa quatrième année. Pourtant, l’Animagus se gardait consciencieusement d’en dissoudre la véracité dans les noirs méandres d’un oubli inexorable et s’évertuait avec entêtement à conserver le secret espoir de leurs futures retrouvailles. Elle se souvenait si distinctement de leur toute première rencontre, de cette folle passion commune pour le Quidditch que les deux Vert et Argent avaient partageaient d’un entrain communicatif et qui avait grandement contribué à sceller sainement leurs rapports amicaux. Siccada aurait d’ailleurs certainement été plus qu’enjouée rien qu’à l’idée de pourvoir participer au prochain match qui allait très bientôt opposer les Reptiles de Salazar aux Lions Rouges de Gryffondor.

Une inquiétante vague de mélancolie, accentuée par l’harassement accablant d’une veillée ininterrompue, s’empara doucement de l’ancienne poursuiveuse de Quidditch tandis que ses mélancoliques pensées s’orientaient maintenant vers d’heureux souvenirs passés n’ayant, hélas, plus guère de prise sur le présent. L’éternelle joyeuse humeur de Siccada lui manquait cruellement tandis que l’amitié quasi fraternelle qu’Adanedhel Iluvatar lui offrait sans condition mais également la force tendre de Yorek Wolgan résonnaient tristement en elle comme l’écho perdu d’une vie antérieure. Si lointaine, si regrettée… La descendante des Craft se remémorait sans consolation la furieuse excitation ressentie au cours de la tenue des toutes premières réunions clandestines de la False Innocence, des ambitieux projets proposés par l’association illicite de Serpentards et autres partisans du Blason vert ainsi que les nobles desseins et délicats objectifs qui avaient été verbalement exposés par Shaula Caern autour d’une même table réunissant chacun des descendants de ces grandes et fières lignées qui avaient jadis composées l’élite d’une société. Tout cela semblait à présent si disjoint de l’existant, tellement différé du tangible ou du concret que cette profonde sensation désagréable et cruelle fit fatalement naitre un long soupir mental au cœur de la conscience tourmentée de la septième année lassée.

Ses sombres pensées peinées se dissolvèrent alors graduellement, s’estompaient de l’antan pour reprendre enfin lucidité de la réalité environnante, à mesure que son limpide regard aux nuances opalines retrouvait la stabilité d’une concentration plus intellectuelle qu’émotive, suivant machinalement les faibles mouvements qu’exécutaient avec nonchalance, les mèches rousses du Blason Rouge et Or. Et d’autres réminiscences furent ainsi invitées à s’infiltrer dans l’esprit distrait de l’anglaise, exhortées par les stimuli visuels qu’elle s’imposait sans vraiment y accorder d’attention particulière. Et tandis que l’héritière des Craft entretenait certaines notables connaissances en Arithmancie, qui lui avait d’ailleurs permis de généreusement détailler son exposé sur le chiffre un durant le dernier cours concerné, elle se sentait indubitablement dépossédée de ses moyens cartésiens devant les demandes explicites de son Professeur d’Histoire de la Magie, comme avait probablement dû l’être le garçon sur lequel ses pâles iris de jade se posaient encore avec insouciance. Alors si William Craig avait été en mesure de suffisamment vaincre sa peur d’afficher, d’une évidence, ses faiblesses scolaires en la matière, l’Animagus éprouva espièglement l’envie de considérer qu’elle en était tout autant capable que lui. Enfin, leur enseignant, n’avait-il pas identiquement exprimé une ouverture possible sur le bon sens autant que sur la mémoire ? Et puisque cette dernière s’entêtait catégoriquement à négliger, véritable expression d’un inconscient dédain, cette singulière matière qui n’était effectivement jamais parvenue à trouver grâce aux yeux de l’adolescente, il était incontestable que la Vipère devait tenter une approche davantage instinctive et raisonnée qu’un exposé basé sur les vestiges éventuels de ces connaissances précaires sur le domaine en question. Sa voix grave néanmoins presqu’incertaine troubla le silence lourdement retombé après l’intervention orale du Professeur d’Histoire de la Magie :

« Après la ratification Code International du Secret Magique, bon nombres de sorciers et plus particulièrement ceux qui vivaient en proche contact avec le monde Moldu ont dû voir leurs habitudes de vie largement se compliquer, il a certainement fallu s’armer de prudence, bannir toutes manifestations explicites de magie et avoir recours à des sortilèges de dissimulation puissants afin d’éviter d’enfreindre les nouvelles lois entrées en vigueur. Dès lors, il n’était plus envisageable de survoler une ville moldue sur son Eclair de feu ou à dos d’hippogriffe, de laisser les réserves naturelles de faune et de flore magique à portée des agglomérations non magiques ou d’en laisser l’accès totalement libre à ses habitants, comme cela avait probablement été le cas avant que la sorcellerie ne devienne une source d’énergie litigieuse.

Mais nous pourrions également penser que des sports assez voyants, bruyants et nécessitants d’immenses structures exposées comme le Quidditch furent aussi synonymes de problème de logistique et d’organisation. »

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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyMar 6 Jan - 19:02:37

- T'es malade. Pas possible autrement. C'est im-po-ssible d'aimer ce cours.

- Mais je te promets... Je ne dis pas que le prof soit le plus motivant qui ait jamais existé, mais tout de même, sa matière, elle est formidable !

- T'es une grande malade, c'est officiel.


Levant les yeux au ciel, la jeune Poufsouffle poussa un profond soupir. Elle ne comprenait pas comment June pouvait accorder la moindre attention au pathétique cours de Binns.

- Moi, j'en ai rien à faire, je sèche. Pas moyen de mettre les pieds là-bas.


- Oh, tu crains...

- Nan, c'est non négociable... Mais tu me fileras tes notes ? Steuplé ?

Ce fut au tour de la blonde de soupirer. Son amie lui faisait le coup à chaque fois. Elle l'abandonnait lâchement, et finalement la suppliait de lui prêter les cours. A chaque fois, June se promettait de ne rien lâcher, après tout, elle n'avait qu'à y aller elle même, mais elle finissait toujours par céder. On ne laisse pas ses amis dans la panade, n'est-ce pas ? Aussi cette fois-ci se résigna-t-elle à acquiescer tout de suite, pour éviter des négociations acharnées plus tard. L'autre blaireaute bondit de joie, et fila se recoucher sous sa chaude couette.
June poussa un nouveau soupir, et prépara ses affaires de cours.

Elle n'y pouvait rien, si elle aimait cette matière, si détestée de tous. Elle trouvait passionnant de découvrir les évènements du passé, de comprendre comment leur présent avait été façonné par des dates marquantes, des personnages forts, des triomphes et des gloires. Il n'y avait pas besoin de la fiction pour laisser courir son imagination et s'évader, la réalité recelait déjà tant de merveilles ! Il fallait simplement prendre le temps de les découvrir. La jeune fille avait découvert assez tôt sa passion pour l'Histoire, Moldue comme sorcière d'ailleurs, et elle l'assumait très bien merci. Elle passait pour une extraterrestre auprès de quatre vingt dix neuf pour cent de la population Poudlardienne, mais elle n'en avait que faire. Elle avait parfois quelques discussions fort intéressantes avec Hermione Granger sur le sujet... Avec la Gryffondor, elle se sentait moins incomprise.

June arriva donc en cours fraiche et pimpante, contrairement à l'écrasante majorité de la classe. Il n'y avait qu'à voir leurs visages, ressemblant plus à ceux de suppliciés à moitié endormis qu'à ceux d'étudiants s'apprêtant à suivre un cours intéressant.
Le taux d'absentéisme au cours de Binns était impressionnant, mais tous en avaient à présent l'habitude. Les effectifs avaient quelque peu augmenté durant l'absence du fantôme, mais à présent que celui-ci était de retour, l'école buissonnière allait retrouver ses adeptes.
June ne niait pas que l'éthéré qui leur servait de professeur était ennuyeux à mourir. Mais elle se forçait à aller plus loin que son ton traînant et trouvait dans son discours des informations qui l'intéressaient et stimulaient sa curiosité.

La jeune fille décida d'aller s'installer à côté du préfet des Lions. Il était de bonne compagnie en général, et surtout, complètement endormi en cette belle matinée. Au moins, elle ne serait pas dérangée. June posa donc ses affaires au premier rang, sans faire trop de bruit pour ne pas faire sursauter le roux. En parlant de sursaut... Le très célèbre Harry Potter avait bondi de sa chaise, sans raison apparente... June arqua le sourcil, mais redirigea son attention vers l'avant de la classe. Le cours commença, ponctué de quelques participations. La cinquième année ne participait pas systématiquement. Elle prenait des notes de manière assidue et n'avait pas forcément le temps de lever le nez de son parchemin.

Mais la réflexion de la Ténébreuse -ainsi que certains se plaisaient à l'appeler dans les couloirs- la fit sourire. Elle ne pouvait pas laisser passer cela.

Sans méchanceté aucune, June leva la main pour demander la parole. Lorsque le professeur la lui accorda, la blonde prit la parole, et, se retournant brièvement, fit un rapide clin d'œil à la septième année.


- Hum, personnellement, je doute qu'il y ait eu beaucoup d'Eclairs de Feu en 1692...

Pour une fois que sa passion pour le Quidditch pouvait croiser sa discipline préférée, elle n'allait pas non plus se faire prier pour reprendre la Serpentarde gentiment.


- Ceci dit, il est vrai que les sports de sorciers furent un point important des négociations de cette rencontre. Un autre point fondamental fut le problème des créatures magiques. Non seulement les sorciers mais aussi ceux qui venaient d'être acceptés dans la catégorie des Etres comme les centaures, gobelins et Etres de l'eau participèrent aux débats à ce sujet. Ce qui ne fit que compliquer les choses. Il fallait définir quelles espèces devaient passer sous le sceau du secret... Il fallut sept longues semaines pour tomber d'accord sur une liste de vingt sept espèces qui furent désormais cachées à la vue des Moldus.

June aurait pu poursuivre longtemps sur le sujet, et aurait voulu évoquer également le manque à gagner pour les sorciers qui monayaient jusqu'à présent leurs services, et qui, avec ce Code su Secret, allaient perdre une source de revenus substantielle, mais elle n'était pas là pour étaler sa science. Elle voulait simplement faire avancer le cours, tout en laissant une opportunité aux autres de participer aussi. Et le regard de Binns lui dictait aussi de laisser la place à ses camarades.


HJ : source : "Les animaux fantastiques", de JKR
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptySam 10 Jan - 14:37:43

L'histoire de la magie était incontestablement la matière préférée de Nils. Un cours dynamique, attrayant, participatif, dans lequel ils avaient très régulièrement l'occasion d'utiliser leur baguette et de démontrer leurs talents, un cours qui laissait toute sa place à l'imagination, à la fantaisie, à la liberté, un cours qui permettait à chacun de développer ses qualités les plus profondes, un cours durant lequel fusaient les rires, les bons mots et les remarques amusantes, un cours pendant lequel les étudiants se battaient pour obtenir une place aux premières loges, un cours dispensé par la professeur la plus sexy de Poulard, voire du monde magique, le cours idéal, le cours auquel ils n'avaient même pas osé rêver quand ils étaient de jeunes sorciers fascinés par l'école, un cours qu'ils attendaient avec impatience chaque semaine,et dont la sonnerie de fin était toujours accueillie avec une déception non feinte.

Ou presque. Plus exactement, cette vision des choses était celle qu'un crétin de cinquième année avait racontée à Nils quand celui-ci était arrivé à Poudlard, quatre ans auparavant. C'était, paraît-il une blague très drôle qui poussait les nouveaux arrivants à s'inscrire en masse à ce cours et à éprouver une des plus vives déceptions de leur vie quand ils voyaient arriver le vieux fantôme à travers le tableau, puis qu'ils l'écoutaient débiter sur un ton monocorde un long texte sans vie pendant une heure qui semblait s'étirer sur des semaines. Bien évidemment, et malgré le fait qu'il avait fort peu goûté la plaisanterie quand il en avait été la victime, Nils s'était empressé de la reproduire sur les nouveaux arrivants. Ça ne rendait pas le cours plus intéressant, mais ça soulageait.

Toujours était-il qu'il fallait une fois de plus se coltiner le cours de Binns. La seule chose qui consolait vraiment Nils était l'idée qu'il était en cinquième année, que dans quelques mois il passerait ses BUSE et qu'ensuite, il abandonnerait définitivement cette matière inutile. Il n'avait aucune envie de passer des ASPIC en Histoire de la magie. En arrivant dans la sinistre salle de Binns, Nils se posa une question primordiale pour lui : à côté de qui fallait-il s'asseoir pour que cette heure paraisse passer en moins d'une semaine. Il y avait bien dans la pièce quelques Gryffondor qu'il connaissait, mais quelque chose lui disait que ce cours ne serait pas propice aux discussions amicales. Son regard se posa sur Pénombre Craft. Impeccable. Il ne la connaissait pas, il ne lui avait jamais parlé, mais elle était précédée par sa réputation de méchante Serpentard. Et pour une raison qui lui échappait un peu, rien ne l'aurait plus amusé à ce moment que d'embêter une méchante Serpentard. Un large sourire aux lèvres, il laissa tomber son sac au pied de la table qu'ils partageraient et posa ses fesses sur la chaise voisine de celle de Pénombre.


« Bonjour Pénombre ! Bonne année ! »

Il ne comptait pas lui demander l'autorisation de s'asseoir à cette place. Je fais ce que je veux, avec mes cheveux, nananère.

Le cours commença, Binns toujours aussi... vivant. C'était le mot. Ce cours était incroyablement vivant. Ce qui était, en soi, relativement normal quand le professeur était un fantôme. Le Gryffondor se contenta d'écouter d'une oreilles les premières phrases du professeur, ainsi que la réponse de sa voisine. Oh, en plus elle venait jouer à l'élève modèle. Elle répondit une nouvelle fois à la deuxième question du professeur. Bien que Nils ne connaissait absolument rien à l'Histoire de la magie, il allait faire une réponse. Et meilleure que celle de Pénombre. Non mais, c'était qui le Gryffondor ici ?


« En fait, l'un des principaux aspects de la négociation opposait les sorciers du Royaume-Uni aux sorciers belges, pour qui les moldus occupaient une place centrale dans la société sorcière. Il me semble que c'est en Belgique que la cohabitation se passait le mieux entre les deux communautés. Il y avait une division des tâches, et tout ça, chacun était à sa place et ça se passait bien... Donc forcément, avec le code du secret magique, il a fallu tout réorganiser. Ca plaisait pas trop aux Belges, forcément. »

Le rouge et or se tourna vers sa voisine, un sourire triomphant sur le visage. Sa réponse était parfaitement juste, il le savait, bien qu'il ne se souvint plus où il avait bien pu entendre quelque chose sur les sorciers belges et la code du secret magique. A la réflexion, c'était peut-être Livious qui lui avait raconté ça. Pas grave, son grand frère avait toujours raison sur tout.
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyDim 11 Jan - 0:01:32

Nils Sullivan. Evidemment. Depuis toutes ces années qui avaient été témoins du côtoiement vague des deux sorciers dans les enseignements qu’ils avaient en commun, Pénombre avait pris l’habitude de la bonne humeur invasive du garçon, de ses bavardages incessants et de ses sales manières sans gène qui amenait souvent la Serpentarde à dévoiler les malsaines facettes joueuses et cruelles de sa personnalité. Au fond, si lui ne pouvait se targuer de la connaitre plus qu’approximativement, Pénombre l’avait, de son côté, suffisamment bien observé et étudié pour lui admettre un certain potentiel d’irritabilité qui la tenait le plus souvent, prudemment éloignée de sa crispante présence. A son plus grand regret, les Gryffondors semblaient, cette année davantage encore que les précédentes, s’évertuer à ressembler à de la vermine parasitaire, embarrassante, encombrante et bruyante, et plus que jamais, elle trouvait que le surnom des Bouffondors, que leurs attribuaient la plupart de ses confrères de maison, correspondaient à la perfection à cette population aussi agaçante que fatigante. Quand allait-on enfin prendre en compte les nombreuses sollicitations des Serpentards à l’encontre des décisions du corps enseignant qui les obligeaient à suivre des cours avec ces petits plaisantins burlesques ? Quand enfin, achèvera-t-on ces ridiculités ? Ces pertes de temps et ces jeux de patience contrariants ? Albus Dumbledore ne cesserait-il donc jamais de se montrer sadique et inconscient, profondément injuste envers les élus de Salazar Serpentard ? A chaque instruction théorique ou travail pratique, Pénombre subissait la désagréable sensation d’avoir été rétrogradée à la cour de récréation d’une moldue école primaire.

Pourtant, malgré les déplorables couleurs que le garçon arborait fièrement, le grotesque n’était heureusement pas contagieux, elle lui reconnaissait, sans grande allégresse, une certaine et vague culture de l’esprit, quelques notables petits éclats de réflexion et une mémoire à peine assez vive pour qu’il puisse recracher machinalement ce qu’il avait auparavant entendu. Mais une qualité de personnalité bien trop tonitruante, téméraire et tragiquement creuse de bon sens pour lui valoir de quelconque égard reptilien, en somme, un bon petit soldat crédule et manipulable, ainsi qu’étaient tous conditionnés les pauvres adolescents de sa déplorable maison, bref, d'une certaine manière, le Cinquième année lui rappelait étrangement un autre crétin Rouge et Or, l’Irlandais Seamus Finnigan, que la Ténébreuse avait jadis, longuement aimé tourmenter… L’ancienne Championne du Tournoi des quatre maisons avait certes distraitement remarqué ce qu’elle désignait, en son for intérieur, comme une entrée en scène Gryffondorienne, aussi tape à l’œil et navrante que l’horrible parure vestimentaire qu’avait osé arborer Ange Dawster au dernier bal de Noël, mais son attention, lassée, s’en détourna rapidement et elle préféra ainsi l’assiduité et la concentration qu’exigeait le cours, à la contemplation affligeante de la désolation humaine.

Pénombre soupira dans un silence appuyé, détournant ses sombres prunelles de jais du Professeur Binns qu’elle avait fixé durant son mince exposé oral et dévisagea gravement l’imprudent qui avait intrépidement envahi son invisible champ intimiste. En apparences, ces vœux prononcés avec plaisance et délicatesse, par un garçon aussi populaire que Sullivan, auraient certainement pu être une source de réconfort et de joie, voire de manifestations physiques incommodes, pour la plupart des sottes jeunes filles de l’école, mais la Rusée était bien loin d’être réceptive à son charme braillard et déluré, identiquement moins dupe et naïve que la plupart de ses groupies écervelées car sous ces feintes politesses hypocrites se dissimulaient vraisemblablement les prémices d’hostilités plus inavouables, bien qu’évidentes, pour les deux protagonistes de ce dangereux petit jeu.

« Bonne année à toi aussi, Nils, j’espère que tu en as profité pour prendre certaines bonnes résolutions qui empêcheront la haute opinion que tu as du libre arbitre d’autrui, de trahir l’absence évidente de conscience qui règne chez toi. »

Siffla-t-elle entre ses dents d’un sourire mauvais.

« Mais ne te gène pas, envahis donc mon espace vital de ta noble personne, si sensible au savoir vivre. »

Ajouta-t-elle avec une nervosité dédaigneuse, en détournant son pâle regard accusateur du visage désespérément jovial et enjoué de son indésirable voisin de table. Les Gryffondors étaient pertinemment connus pour leur obstination stupide, parfois même suicidaire et la Vert et Argent n’éprouvait guère l’envie de se faire négativement remarquer par le Professeur Binns lorsqu’elle chasserait sans douceur l’intrus de sa place volée, sans compter que la salle de classe n’offrait plus aucune disposition libre où elle aurait pu exiler son triste fardeau...

Malédictions… Elle allait devoir supporter cette navrante Sang-sue...

Puis, sans grande surprise, Sullivan ne tarda pas à prendre paroles à sa suite, sur ce détestable ton, pourtant si familier, qui exaspérait tant sa malchanceuse camarade, il lui semblait d’ailleurs que le garçon ne pouvait décidément pas s’empêcher de se mesurer à plus fort que lui, tentant invariablement sa misérable chance contre des adversaires pour lesquels toutes comparaisons lui seraient significativement défavorables et envers lesquels il n’avait strictement aucune chance, simplement pour se persuader, justement, d’en avoir une. [HPR : Pépé est très fière ^^].Mais rien ne changeait jamais et le jeune Chat des Courageux se lançait une fois encore, dans une longue tirade généreusement détaillée, avec l’adoration d’un fanatique.

« Les amphétamagiques sont interdites dans l’enceinte de école, Sullivan, on pourrait te conseiller d’intégrer l’équipe de Quidditch Poufsouffle si cela venait à se savoir. »

Murmura-t-elle discrètement à son attention, même si elle avait toujours pensé que le Lion Rouge de Gryffondor était un véritable fan inconditionnel, voire un hystérique fou furieux, de cette soporifique matière qu’était l’Histoire de la Magie. D’ailleurs, Pénombre avait toujours éprouvé la ténue sensation, puissante intuition que ce dernier allait certainement poursuivre sa médiocre vie dans une carrière au moins aussi ennuyeuse que l’enseignement qui paraissait le passionner.

Ah, son sourire… Cet écœurant sourire plein de triomphe et d’orgueil qui semblait décidément si bien caractériser les élus de Godric Gryffondor. La provocation était cette fois, bien trop importante pour être négligée, alors, profitant d’un bref instant d’inattention du Professeur Binns, l’héritière des Craft lui attrapa fermement le menton entre son pouce et son index, d’une habile torsion de la main, puis l’agita d’une ou deux saccades de droite à gauche, relevant significativement son propre visage vers lui, comme pour grossièrement féliciter un animal de compagnie particulièrement simple d’esprit :

« Fais le beau, Nils.»


Dernière édition par Pénombre Craft le Dim 11 Jan - 2:04:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyDim 11 Jan - 1:02:19

[HJ: simple poste de transition pour me remettre à niveau, j'étais en vacances et je suis perdue là...Donc pardonnez moi si je rate vos actions; je préfère faire un petit poste pour dire qu'il rêvait et me remettre à niveau ensuite]

Harry fit ce que le professeur lui avait demandé et alla fermer la porte, trop heureux d'échapper à Pénombre un instant. Lorsqu'il revint à sa place le fantôme avait déjà commencé son cours. Étrangement ce dernier semblait vouloir intéragir avec les élèves, les faire participer...Harry ne put s'empêcher de froncer un sourcil, saluant l'exploit d'un air sincèrement étonné. Par contre ses tirades étaient toujours aussi longues et le Survivant avait mal à la main après avoir noté les dates, les noms de personnages et événements cités. A sa grande surprise aussi Pénombre ne se débrouillait pas mal en histoire de la magie. D'autres élèves, d'abord timides puis de plus en plus volontaires afin de gagner des points, ou seulement pour le plaisir de répondre se mirent à lever la main.

Lui songeait encore à ce baiser de Pénombre sur sa joue. Elle avait passé sa langue sur ses lèvres juste avant cela; Harry savait qu'il n'y avait rien d'amical-et encore heureux ! - que c'était juste de la provocation...Mais le jeune sorcier se demandait bien pourquoi. Outre le fait que la jeune fille soit une Serpentarde et ait pu le moucher à volonté pendant l'heure de retenue l'autre soir il était persuadé qu'il y avait une autre raison à cela. Finissant par chasse cette idée de sa tête l'adolescent écouta les dires de ses camarades, s'éveillant à leur prise de paroles mais se rendormant de moitié quand le professeur Binns recommença à parler. Ce dernier savait beaucoup de choses, sa culture était impressionnante mais il demeurait soporifiques et ce malgré les efforts incroyables qu'il faisait.

Harry finit par frotter sa joue d'un air rageur pour effacer toute trace de "l'intruse" et se remettre définitivement au travail. Malgré lui et ses efforts l'adolescent décrocha plusieurs fois; ainsi rata-t-il la plupart des interventions de ses camarades ainsi que ce qui se tramait derrière son dos avec Nils et Pénombre qui étaient pourtant juste derrière lui. Le sorcier luttait pour ne pas allonger sa tête sur son bras et fermer ses yeux verts...En ce moment il rêvait d'avoir un bon petit moment de sommeil pour remettre ses idées en place et échapper au cours de Binns mais il en avait pour deux heures donc autant s'y faire. Décidé à tout faire pour lutter contre l'ennui le sorcier rassembla ses connaissances et s'apprêta à participer...Malheureusement pour lui un Gryffondor du nom de Nils répondit d'abord et de manière très juste par ailleurs...Bah...La prochaine fois serait pour lui se promit-il en parvenant à rester attentif au prix d'un gros effort.
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyLun 12 Jan - 16:43:33

Étonnante de promptitude, rapide en somme, ce fut l'une des filles de Salazard qui eut l'occasion de répondre en premier, Binns, d'un geste magistrale de la main, lui ayant préalablement accordé la parole.

« Après la ratification Code International du Secret Magique, bon nombres de sorciers et plus particulièrement ceux qui vivaient en proche contact avec le monde Moldu ont dû voir leurs habitudes de vie largement se compliquer, il a certainement fallu s’armer de prudence, bannir toutes manifestations explicites de magie et avoir recours à des sortilèges de dissimulation puissants afin d’éviter d’enfreindre les nouvelles lois entrées en vigueur. Dès lors, il n’était plus envisageable de survoler une ville moldue sur son Eclair de feu ou à dos d’hippogriffe, de laisser les réserves naturelles de faune et de flore magique à portée des agglomérations non magiques ou d’en laisser l’accès totalement libre à ses habitants, comme cela avait probablement été le cas avant que la sorcellerie ne devienne une source d’énergie litigieuse.

Mais nous pourrions également penser que des sports assez voyants, bruyants et nécessitants d’immenses structures exposées comme le Quidditch furent aussi synonymes de problème de logistique et d’organisation. »

Sans s'embarrasser ni de transitions ni de commentaires, profitant du fait que tel un ressort une nouvelle main se soit levée après le discours de mademoiselle Craft, le fantôme laissa libre cours à l'échange.

« Hum, personnellement, je doute qu'il y ait eu beaucoup d'Eclairs de Feu en 1692...

Savamment le professeur hocha la tête, contenant un sourire sous un sérieux alors plus convenable à ses fonctions.

Ceci dit, il est vrai que les sports de sorciers furent un point important des négociations de cette rencontre. Un autre point fondamental fut le problème des créatures magiques. Non seulement les sorciers mais aussi ceux qui venaient d'être acceptés dans la catégorie des Êtres comme les centaures, gobelins et Êtres de l'eau participèrent aux débats à ce sujet. Ce qui ne fit que compliquer les choses. Il fallait définir quelles espèces devaient passer sous le sceau du secret... Il fallut sept longues semaines pour tomber d'accord sur une liste de vingt sept espèces qui furent désormais cachées à la vue des Moldus. »

- Fort bien, fort bien... Une dernière personne peut-être ? Monsieur Sullivan, nous vous écoutons. Impressionnez nous !

« En fait, l'un des principaux aspects de la négociation opposait les sorciers du Royaume-Uni aux sorciers belges, pour qui les moldus occupaient une place centrale dans la société sorcière. Il me semble que c'est en Belgique que la cohabitation se passait le mieux entre les deux communautés. Il y avait une division des tâches, et tout ça, chacun était à sa place et ça se passait bien... Donc forcément, avec le code du secret magique, il a fallu tout réorganiser. Ça plaisait pas trop aux Belges, forcément. »

D'évidence les encouragements du fantôme s'avérèrent, après coup, fort mal venus. Certes la transition de la Belgique vers un monde dit plus « moderne » par les sorciers s'était avérée pénible, avait rencontré de nombreux récalcitrants mais... Les motifs avancés par le jeune homme souffraient cependant de terribles lacunes et étaient même, à dire vrai, inexactes.
Il entreprit donc de remettre un peu d'ordre dans tout les esprits et par la même dans les réponses, justes cette fois ci, des uns et des autres.


- Merci Monsieur Sullivan, c'est presque ça... Embraya-t-il dans un simulacre de sourire. Cinq points aux sabliers Serpentard et Gryffondor. Profonde inspiration, infondée, la force séculaire de l'habitude. Tout d'abord je vous ferai remarquer que depuis son institution en 1692 le Secret dicte la forme de ses évolutions au monde sorcier. Politiques, géographiques mais aussi culturelles et démographiques comme vous l'avez sans doute entrevue en étude des moldus. Pour ce qui est de ma question on peut dire que je vous avais quelque peu aiguillé, ou que j'avais du moins fortement orienté ce que j'anticipais de vos réponses et de la suite de ce cours. Nous préciserons les points évoqués très bientôt. Je remercie d'ailleurs les filles pour la clarté de leurs réponses, les exemples sont bons, ou presque en ce qui concerne... L'éclair de feu. Attention aux anachronismes !

Reprenons. Votre camarade masculin l'a souligné à sa manière avec son exemple de la Belgique, approximatif dirions nous, les changements de structure et d'organisations qu'imposèrent le secret n'enchantèrent pas tout le monde. Nous désignerons ce mécontentement, cette rigidité légitime au changement car fortement ancrée dans la nature humaine, sous l'intitulé d'Obstacles au Secret. Nous étudierons leurs natures dans un premier temps puis les solutions qui leurs furent apportés. Commençons dès lors par les tensions, terme que nous attribuerons davantage aux sorciers, et les revendications qui, vous l'aurez deviné, sont plutôt l'acabit des Êtres magiques invités à établir le Code. Miss Galdwin nous l'a rappelé, les négociations durèrent sept semaines or, au crépuscule de ces dernières, tout était loin d'être réglé.


Se rendant compte qu'il n'en finissait plus d'introduire son introduction Binns prit alors un étrange raccourci.

Les Obstacles au Secret, les tensions. Nous l'avons vu en première année, au fil des siècles les membres de la communauté sorcière occupaient différentes places dans la société moldue et tiraient souvent avantage de leurs capacités, que ce soit en terme de richesse ou de prestige. En quelque sorte les sorciers formaient, de manière sous-jacente, une classe dominante ou bien, si ce n'était pas exactement le cas, la grande majorité des sorciers entre-guillemets puissants se pensaient dominants. 1692 est une date rupture je vous le rappelle une énième fois et donc sous-entend une véritable révolution. Les grands perdants lors de l'institution du code étaient tout les membre de cette classe dominante et notamment les plus traditionalistes et puissantes des familles de Sang-Pur. Vous imaginez bien que de telles mesures n'allaient pas dans le même sens que leurs intérêts personnels et que, si toutefois elle pouvait s'enfoncer encore plus bas sous-terre, l'estime qu'ils accordaient aux moldus s'en trouva fortement attaquée. Le constat et les tensions furent les mêmes à travers tout les pays, l'Histoire retint cependant quelques noms dont hélas l'un de nos ancêtres en la personne du Baron Rupert Isidor D'Aribow. La Russie mais aussi la France furent en proie à de terribles tensions et abritèrent les deux autres leaders des récalcitrants au changement, connaissez vous l'un d'eux ? Le nom que l'on donna à leur mouvement ? Ou encore les actes concrets et horribles qu'ils commirent, en désespoir de cause, face aux moldus ? Les bavards peut-être ? Une idée Conclut-il en s'adressant aux quelques élèves qui commençaient à se dissiper.


HRP: Libre à vous d'inventer les noms du Russe et du Français du moment qu'ils restent dans l'esprit de J.K.R, donc assez clichés. La primauté aux deux plus rapides, un nom par personne. ( Les français c'est pour mémoire dans les livres "Delacour" ou "Bonaccord"... par exemple. Vous voyez l'esprit... ) Pas de femmes.
Les actes, faites preuve d'imagination, je n'attends rien d'exceptionnellement tordu, de la persécution bête et gratuite.
Enfin pour le nom du mouvement, Binns ne le demande que pour les besoins du cours ( pour que ce soit plus réaliste, plausible... dans la forme que peut revêtir un cours ) et il serait assez malvenu que sur ce point les réponses fusent... J'attends donc vos propositions par MP concernant cette question et donnerai, ou non, mon aval pour le nom. Si rien ne convient j'en ai un en réserve...
Privilégiez les autres questions quoiqu'il en soit, ça sera plus commode je pense.


Dernière édition par Cuthbert Binns le Lun 12 Jan - 22:48:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyLun 12 Jan - 17:53:13

[HJ: Arrêtez-moi si j'ai encore comprit le principe de travers...Je laisse aussi aux autres de quoi répondre]

Lui qui voulait participer
, c'était le moment ou jamais. Harry se concentra, au moins lever la main aurait l'avantage de vérifier ses connaissances et de faire passer l'ennui. Le Survivant ne voulait cependant pas se tromper, car tant qu'à faire autant essayer de rapporter des points à sa maison. N'empêche que Binns était l'exemple même que l'on pouvait changer, aller contre sa nature pour s'améliorer...Et le Brun devait bien reconnaître qu'il admirait son professeur, oui oui qui l'eut cru?! Mais il faut dire que l'adolescent savait souvent voir les actes à leur juste valeur et l'effort du fantôme soporifique était tout à son honneur . D'ailleurs si cela se trouvait, même lui appréciait ce changement de comportement. Au moins il pouvait reposer sa voix de temps en temps et entendre d'autres sons que les siens, monocordes devaient être plus agréable. Harry s'était toujours demandé comment il faisait pour ne pas s'endormir lui-même en parlant...

-Monsieur, le nom de ce français était François Landevois

Fit-il en écorchant un peu ce nom difficile à prononcer par un étranger (HJ: si vous entendiez mes profs ici, en Espagne massacrer les noms de Baudelaire, Verlaine, V. Hugo et les autres^^). Le jeune garçon ne se souvenait pas trop du nom russe et ne préférait donc pas risquer la chose. Ses yeux verts se posèrent sur le tableau en attendant une nouvelle intervention. Son poignet lui était ravit d'accueillir ce petit moment de repos. Le sorcier jeta un coup d'oeil à ses camarade et se demandant si ces derniers avaient une idée du patronyme que pouvait bien porter ce fichu russe...Non mais on n'avait pas idée d'avoir des noms à la Kipetrovitchi ( pardon pardon! Je devais la faire...Je n'ai pas pu me retenir, pas taper) ou autres syllables à rallonge! On ne pouvait pas s'appeler Granger, Craft, Binns ou Malefoy comme tout le monde? Euh nan peut-être pas Malefoy en fait...Craft non plus remarque, on en avait assez d'une, si facile soient les lettres de son nom de famille
.

Revenant à la réalité et essayant de se souvenir des "horreurs" perpétuées par les leaders désespérés face aux moldus, l'adolescent plongea dans les abimes de ses souvenirs...Malheureusement tout cela était enfouit très très profondément dans un coin perdu de sa tête...Il y avait sûrement des toiles d'araignée là-bas, dans cette contrée " Cours d'histoire de la magie"...

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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyMar 13 Jan - 20:42:04

Premier effort : relever la tête, garder les yeux ouverts, bref avoir l'air éveillé malgré le manque de sommeil. Deuxième effort : avoir l'air vaguement au courant de ce qui se disait, sans en comprendre la moitié. Tel fut le terrible combat de William durant les premières minutes du cours. La fatigue ne semblait pas vouloir le lâcher, au point qu'il se demanda s'il ne ferait pas mieux d'aller à l'infirmerie. Dormir, enfin... rattraper les heures de sommeil perdues, et ne plus traîner ces yeux brûlants... Il allait lever la main pour demander la permission de sortir, lorsqu'une autre possibilité se présenta à son esprit.
Dans leurs Boîtes à Flemme, les frères Weasley vendaient des pastilles rendant malades, et d'autres qui guérissaient immédiatement. Le succès aidant, les deux rouquins s'étaient mis à commercialiser toutes sortes de petits remèdes, et, lors du passage de William dans leur boutique, ils lui avaient donné un échantillon d'Anti-Sommeil, non sans ricaner en disant qu'ils devenaient des collaborateurs des préfets. "Tiens, ça t'aidera à faire tes rondes de surveillance sans être crevé !"
William avait pris la petite boîte, et, depuis, il avait utilisé deux ou trois comprimés ; l'effet était saisissant, il suffisait d'attendre quelques secondes pour se sentir frais et dispos, toute idée de sommeil envolée. Discrètement, le rouquin se pencha, en bâillant un grand coup, et fouilla dans son sac jusqu'à y retrouver la fameuse boîte. Il en extirpa un comprimé qu'il suça en écoutant distraitement le cours ; pas facile de comprendre de quoi ils parlaient, ça allait si vite...
Peu à peu cependant, il lui sembla que la cadence ralentissait, que les phrases se faisaient plus simples, plus intelligibles. En quelques instants, William fut d'aplomb, les yeux grands ouverts, prêt à travailler et plus à tomber endormi. Le professeur en était à la reprise des réponses des élèves, et le préfet fut étonné ; tant de participation ?... Il n'avait pas souvenance d'avoir entendu toutes ces voix...
Bref. Il fallait maintenant faire acte de présence, et pas seulement en respirant le même air que les autres ; une petite participation serait la bienvenue... mais la série de questions posée par l'enseignant était complexe. William réfléchit, laissa répondre Harry et leva la main à son tour :


-Ce Russe dont vous parlez, je ne sais plus son nom, il est connu pour avoir présenté au Ministère de la magie de son pays une loi qui légalisait le meurtre des Moldus par des sorciers, en disant que l'intolérance moldue était dangereuse et qu'elle devait trouver une réplique. Sa loi n'a pas été acceptée, bien sûr, et alors il a créé une sorte de fraternité magique anti-moldue... un mouvement clandestin, et ils ont commis des tas de meurtres et de destructions contre les Moldus. Je crois que le plus célèbre est la destruction totale d'un village et de tous ses habitants, par le feu, dans la région de... de Moscou, il me semble...

Beaucoup d'incertitudes au sujet de ce personnage, dont William avait très vaguement entendu parler, par Maugrey Fol Oeil, lui semblait-il. Le vieil Auror l'avait plusieurs fois pris à part pour lui expliquer qu'il y avait toujours eu des sorciers pour haïr les Moldus, preuves à l'appui, et qu'il ne fallait pas tomber dans leur idéologie en se croyant inférieur. Depuis ces conversations avec Fol Oeil, William ne voyait plus son ascendance moldue comme un handicap, mais comme quelque chose dont il pouvait être fier, au contraire. Nettement plus fier que de sa réponse approximative en histoire de la magie, en tout cas.
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyMar 13 Jan - 21:52:20

[d'solé Pénombre, c'est pas génial génial... m'enfin]

Nils adressa à Pénombre son plus beau sourire sarcastique, laissant également transparaître une certaine satisfaction de lui-même. Exactement comme il s'y était attendu, elle avait réagi au quart de tour à sa provocation, qui n'allait pourtant pas chercher plus loin que d'occuper la chaise qui se trouvait à côté d'elle. Ce qui, aux dernières nouvelles, n'avait rien d'interdit. D'autant plus que, toujours selon les dernières nouvelles, la vert et argent n'avait aucun droit sur les objets qui l'entouraient, et ce, quelle que soit l'estime qu'elle portait à sa personne et l'ego hypertrophié qui semblait la caractériser. La brune semblait en effet considérer que le fait que Nils pose ses fesses sur ce bout de bois constituait une invasion de son espace vital et une violation de son droit le plus strict à dormir calmement en cours d'histoire de la magie. Tant mieux, c'était l'effet recherché.

Toutefois, le blondinet ne chercha pas à relever le premier signe d'énervement de sa congénère. A ses attaques sur le respect que Nils était censé avoir de la liberté des autres, il répondit par une simple mais profonde révérence, sans répondre par la parole. Et pourtant, il aurait été très simple de lui adresser un traditionnel mais en l'occurrence pertinent « c'est l'hôpital qui se fout de la charité ». Mais à cet instant précis, il avait le sentiment que cette impertinence silencieuse et gestuelle produirait plus d'effet qu'un sarcasme. D'autant plus que le professeur Binns repartit à ce moment là dans son monologue, et bien que Nils n'ait jamais eu l'habitude de suivre ce cours, il savait par expérience qu'il valait mieux éviter de trop papoter pendant que le millénaire professeur déblatérait sur les guerres de gobelins.

Il réprima toutefois à grand peine une violente envie d'éclater de rire quand sa voisine le prit par le menton et lui adressa une nouvelle pique à base de dopage et de Quidditch. Non, franchement, elle pouvait faire mieux... Nils était de toute façon imperméable à la plupart des considérations relatives au sport. Alors bien sûr, il avait été choisi pour commenter le prochain match, mais il n'en restait pas moins que l'histoire de la Coupe des quatre maisons à travers les âges lui était tout à fait opaque. Il se dégagea de la prise la serpentard, sans se départir de son large sourire qui semblait tant agacer sa voisine de classe. Il est vrai que ce petit sourire en biais, preuve du fait qu'il s'amusait beaucoup, pouvait passer pour une haute estime de lui-même. Tant pis.


« Chacun ses façons de se motiver, Pénombre... Tu vas pas me faire croire que tu viens en Histoire pour le plaisir ? »

Les trois petits mots qu'elle ajouta avec une grimace agacée achevèrent d'élargir le sourire du gryffondor. La méchante serpentard semblait assez peu réceptive à l'humour de son camarade de classe... comme c'était dommage. Celui-ci ne s'en laissa pas compter et, pour changer, répliqua sans se démonter le moins du monde.

« T'inquiète pas pour moi. Je ne te ferai pas l'honneur de me montrer sous mon meilleur jour pendant ce cours. »

Voilà qui devait mettre la touche finale à l'image que Pénombre avait du blondinet : sûr de lui et hautain, jamais en manque d'une provocation. Ça n'était pas tout à fait son portrait habituel, mais si c'était ça qui suffisait à l'agacer, et donc à s'amuser un peu pendant cette interminable heure de cours, il était prêt à en passer par là. Et tant pis s'il laissait une image indélébile de frimeur insupportable dans le dortoir de Serpentard. Nils savait se faire apprécier des personnes qu'il appréciait lui-même. Se faire insulter dans la salle commune des vert et argent ne le dérangeait donc pas plus que ça. En fait, c'était presque une forme de reconnaissance.

Le seul problème fut que Binns ne laissa pas la petite plaisanterie se prolonger. Il fit tomber le masque du Gryffondor, révélant que sa réponse était, selon ses termes « inexactes ». En fait, maintenant qu'il y repensait, c'était très probablement Livious qui lui avait sorti cette ineptie, et le terme exact aurait donc été « complètement farfelues ». L'étoilé n'était en effet pas spécialement connu pour ses capacités dans les matières scolaires, et encore moins pour ses connaissances dans des disciplines aussi vivantes que l'histoire de la magie. Pas son genre. Cette histoire de Belgique devait donc être une vaste blague, qui toutefois mettait le blond dans l'embarras vis-à-vis de Pénombre. Parce que c'était bien beau de jouer à celui qui savait tout et qui se la jouait, mais quand on se prend dans la face une remarque aussi acerbe d'un professeur, rappelant avec violence que cette image n'est qu'un simulacre, ça fait mal. Pénombre n'allait certainement pas laisser passer l'occasion. Avant qu'elle ait eu le temps de faire le moindre commentaire, Nils bondit sur l'opportunité qu'il vit de compléter les réponses de ses deux collègues de Gryffondor.


« Il me semble que le russe s'appelait Radimov, ou quelque chose comme ça... Vladislav Radimov, je crois. Et l'organisation... ché pas moi, l'Union pour la Réhabilitation du Sang Sorcier... »

Il avait fait cette dernière proposition à voix basse, étant donné qu'il n'en avait aucune idée. Mais alors vraiment aucune. Cette fois, il évita soigneusement de croiser le regard de sa voisine. Même s'il n'abandonnait pas son éternel sourire.

[j'avais prévu de faire une réponse plus complète, mais puisque Will m'a devancé je me contente de compléter... et je me suis permis de ne pas te demander ton avis sur l'acronyme URSS, puisqu'il dit ça au pif et que ça n'a pas vocation à être la bonne réponse ^^]


Dernière édition par Nils Sullivan le Jeu 22 Jan - 12:48:42, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyVen 16 Jan - 10:19:37

En tout ce qui concernait, de près ou de loin, les enseignements d’Histoire de la Magie, la Capitaine de l’équipe de Quidditch de Serpentard ne pouvait dignement passer outre les mesures dissuasives et nombreux avertissements tapageurs que son jugement lui clamait mentalement, en accordant, dans un dément élan de témérité fou voire inconscient, quelques fiables crédits à sa mémoire capricieuse. Et cette simple lucidité de négligence historique conférait à la sorcière, un avantage précieux et certain de prudence qui lui évitait gracieusement les déboires publics dont venait justement de faire preuves, une fois de plus, le joyeux luron de Gryffondor, exposant sans détours à l’assemblée incrédule, toute l’étendue abyssale de son ignorance, qu’il agrémentait gaiement d’un implacable orgueil si propre aux membres de sa maison. Nills Sullivan lui paraissait être un garçon profondément téméraire et aventurier, d’une nature déroutante de naïveté, de spontanéité, portant ainsi à merveille les couleurs criardes d’un clan magique désespérément irréfléchi et impulsif, sottement kamikaze. Mais cette particularité fougueuse et tumultueuse, forgée d’une droiture de pensée contraignante et exiguë, exerçait pourtant une incroyable fascination malsaine sur l’esprit torturé de Pénombre, distrayant remarquablement ses puissantes aspirations au pouvoir par un mépris grandissant et constant envers ces misérables êtres pulsants, une sombre tentation qui exacerbait continuellement son arrogance et sa propre prétention. La brune aux yeux clairs savait avec pertinence, quel désir de jouer l’envahirait alors avec délice, la soumettrait d’une extase malveillante en éveillant, aux méandres de sa quintessence abimée, l’obscurité de ses plus noirs instincts, elle avait également conscience des prémices redoutables qui s’arquaient présentement en elle, esquissant déjà les terribles et cruelles allégresses qui l’inciteraient, plus tard, à s’investir dans une dangereuse partie qui, l’expérience le lui avait appris depuis longtemps, ne s’achevait jamais dans un bonheur consommé.

Et puisque l’Animagus n’avait strictement aucune idée de l’identité des deux leaders qui s’opposèrent jadis aux changements imputables à la ratification du traité sur le Secret Magique dont il était oralement question, la Vert et Argent s’abstint de prendre la parole, s’accordant simplement à poser, avec une insolente insistance, son limpide regard aux pâles reflets de jade sur son camarade intrépide. Un délicieux sourire coula d’une fluide douceur sur la plénitude sanguine de ses lèvres, s’anamorphosant progressivement en une sourde bravade pour révéler enfin l’allure carnassière d’un éclat animal.

« Admirable Sullivan, réellement brillant, que dirais-tu d’ailleurs si je te surnommais, dès à présent, One Watt, afin de te rendre l’honneur que tu mérites ? »

Lui murmura-t-elle discrètement sur un ton plus que moqueur, profitant de la perturbation sonore engendrée par la réponse verbale d’un autre Lion pour camoufler ses divertissants bavardages à leur Professeur.

Mais quelque chose de nettement singulier dans les paroles que Sullivan venait de lui adresser, interrompit soudain les sarcasmes de la Batteuse de Quidditch et l’expression de son regard se troubla dans un questionnement muet, empli d’opaques doutes indicibles. Le plaisir ? Quelle bien étrange évocation en ces lieux tellement synonymes d’une rigidité et d’une discipline plus qu’inadéquates à ce suave concept… Excepté pour tout Serdaigle se respectant, naturellement… Mais Nils n’était probablement pas un fervent adepte des valeurs bornées et pratiques scabreuses inhérentes à cette studieuse maison, auquel cas, il n’aurait certainement pas manqué la formulation d’une réponse exacte et formelle, citation authentique d’un ennuyant paragraphe tout droit issu d’une ancestrale archive historique dont personne n’avait jamais entendu parler et infiniment moins originale et douteuse que celle que l’adolescent avait osé proposer. Alors que sous-entendait-il de la sorte ? Etait-ce provocation volontaire ? Ou maladresse d’empoté ? L’espace d’un instant, l’héritière des Craft le considéra sans ciller, aussi étonnée qu’amusée par la façon vraisemblablement étourdie avec laquelle le garçon avait piqué sa si fervente curiosité, puis, rapidement, ses ombreuses prunelles de jais se détournèrent avec indifférence de son agaçant visage et son attitude tout entière sembla alors se désintéresser, du même élan, de l’énergumène.

Pourtant, au-dessous de la large table de bois qui supportait sans complaintes leurs affaires scolaires, à l’abri des regards indiscrets et considérations problématiques, la délicate pulpe intérieure de ses diaphanes doigts se glissa silencieusement au creux fragile et tendre de son coude masculin, venimeuse coulée à la sensualité mielleuse qui s’aventurait dans un frôlement léger jusqu’à la naissance de son solide poignet. S’y enlaçant tendrement en la parure charnelle d'un instant, pour s’en défaire finalement d'une langueur trainante :

« Tout dépend de ce que ‘plaisir’ signifie pour toi, Sullivan. »

Souffla-t-elle en griffonnant quelques notes de cours via l’habilité de sa main libre, noircissant consciencieusement un parchemin vierge d’une élégante écriture fine et penchée sans lui accorder la moindre autre attention. L’amalgame passionnel de haine et de chair était sans nuls doutes l’un des plus extatiques que la Ténébreuse avait expérimenté, avec la pratique acharnée du sport, et ce fiévreux affront lui était alors apparut comme absolument incontournable… Le plaisir… Par quelle folie avait-il osé évoquer ce mot si emprunt d'un puissant pouvoir évocateur devant elle ?
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyDim 18 Jan - 16:25:34

Fantôme aussi à l'aise dans les airs que l'était habituellement un poisson dans l'eau ce fut d'un naturel élan que Binns glissa au dessus du sol pour venir se poster sous les yeux sans doute lourds de sommeil des élèves du premier rang qui, stratégiquement, n'avaient pas fait le choix optimal pour se débarrasser d'un surplus de fatigue. Les réponses qu'il avait su obtenir de la classe étaient globalement satisfaisante, le cours s'installait certes doucement mais débutait bien. Or, derrière ses fantomatiques lunettes, au travers de son regard spectral, se lisait en Binns un certain agacement. Trop occupée à quelques futiles bavardages une insolente serpentarde s'évertuait à nuire l'ambiance studieuse du groupe et plus particulièrement à empêcher l'un de ses camarades, volontaire et intéressé, de suivre les débats.

- Mademoiselle Craft, veuillez cessez d'opportuner Sullivan je vous pris, prenez donc exemple sur lui et participez si l'envie de palabrer vous chatouille le gosier. Puis, sans un regard ou un geste trahissant un quelconque énervement, le professeur, bien plus obnubilé par le contenu de son cours que par les énergumènes qui y assistaient, poursuivit. Landevois et D'Aribow et Darimov, tels étaient les noms qui composaient ce bien sinistre trio. Tout trois étaient, je le répète, issus de puissante famille de Sang-Pur, familles aux prestiges et aux richesses importantes et étroitement en lien, ô basse exploitation, avec le monde moldu. Ils ne fondèrent non pas l'Union pour la Réhabilitation du Sans-Sorcier, dont je n'ai soit dit en passant jamais entendu parler, mais une organisation sombrement connue sous le nom de "Fiers Partisans de la Vérité". Vous me direz sans doute qu'ils auraient pu choisir un nom plus explicite, plus à même de heurter les oreilles et les esprits or ce ne fut pourtant pas le cas. S'il faut bien reconnaître à ses hommes des idées tout à fait effrayantes et inacceptables on ne peut toutefois pas nier leur intelligence voire même leur génie. On vérifie d'ailleurs tristement cette caractéristique chez de très nombreux artisans du malheur et de la désolation, tous sont brillants mais horriblement barbares. De bien belles capacités utilisées à de bien tristes fins... Soit, fin des lamentations, nous ne referons pas l'Histoire.

Où en étais-je ? Hum oui... La manœuvre est habile dans la mesure où elle insiste sur un fait inébranlable, une vérité, l'existence des sorciers. Je vais d'ailleurs vous citer un extrait du discours prononcé par D'Aribow le 14 Mars 1692, réponse immédiate à l'affront que constituait le Code pour ces hommes et naissance du mouvement de protestations.


Binns s'éclaircit la gorge à des fins que lui seul serait expliquer, se pinça d'un air sévère puis récita gravement :

- ... et il nous est aujourd'hui demandé, à tous, de nous cacher ? De renoncer à notre identité ? De taire notre nature ? D'écraser du bout du pied mais de tout le poids du dédain plusieurs siècles d'histoire et de naturelle cohabitation ? De disparaître en somme ? Disparaître dans un " Secret ", disparaître dans la honte !

Le professeur releva la tête, posa son doigt squelettique sur la fragile monture de ses lunettes puis les repositionna.

Avant de poursuivre je désirerai savoir s'il y a des questions ou, le cas échéant, si quelques uns d'entre vous désiraient commenter cette partie célèbre du discours. Un travail d'interprétation mais aussi de réflexions. Quelles sont par exemple les cordes sur lesquels comptent jouer D'Aribow ? Pourquoi qualifier sa manœuvre d'habile ? Reconsidérez bien le contexte historique. Il y a matière à réfléchir, je vous écoute.

Imperceptiblement le regard du fantôme s'appesantit sur la turbulente Craft avant de balayer l'assemblée, avide de voir la première main se lever, curieux de la réponse qui lui sera alors livrée.


HRP : William : Si Binns semble avoir fait abstraction de ta réponse sache que je ne t'oublie pas et que lui non plus.
Nils : L'acronyme URSS était une bonne idée mais interviendrait presque trois siècles trop tôt.
La classe : A tour de rôle, ne soyez pas trop complet, développez un point en particulier, il serait bien qu'un maximum d'entre vous puisse s'exprimer et non pas uniquement les plus rapides.
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyJeu 22 Jan - 13:55:49

Comme il s'y était attendu, et comme n'importe quel crétin aurait pu le deviner, Pénombre ne laissa pas passer l'occasion de lui sauter à la gorge en lui adressant un sarcasme dont elle avait le secret au sujet de sa mauvaise réponse à la question de Binns. Bien, il s'y attendait, il s'y était préparé. Et puis après tout, ça n'était pas la première fois qu'il se trompait, en Histoire de la Magie ou ailleurs. Les Sullivan n'avaient jamais été connus pour leurs fulgurantes aptitudes en cours, et ça n'était pas aujourd'hui que ça allait commencer. Alors certes, la présence de la glaciale vert et argent à ses côtés rendaient la situation plus inconfortable, mais également plus intéressante. Les deux s'étaient lancés dans une espèce de défi verbal dont ils avaient le secret, et qui avait pour unique but, au moins du côté du blond, de se passer le temps pendant ce cours ennuyeux comme la mort. Mais c'était également une compétition. Il était donc doublement hors de question de laisser le dernier mot à Pénombre et de clore là leur petit jeu.

Le sourire du gryffondor se rétrécit, se faisant moins sûr de lui et vantard pour devenir plus caustique, plus moqueur. Il s'agissait, encore une fois, de mettre à l'épreuve le sang-froid tout reptilien dont faisait preuve sa voisine. Nils, de son côté, n'était pas aussi impulsif qu'il pouvait y paraître. La plupart du temps calme et posé, il en fallait beaucoup pour le faire sortir de ses gonds. Il était très difficile de lui faire hausser la voix, et encore plus de lui faire adopter une conduite violente. Les sarcasmes l'atteignaient déjà rarement, mais il était encore plus rare qu'une moquerie lui fisse lancer des maléfices à ses interlocuteurs, aussi mal intentionnés soient ils. Pas le genre de la maison, mieux valait toujours un bon mot bien placé.


« Ce serait trop d'honneur que la glorieuse Pénombre-Craft-au-sang-si-pur daigne accorder un surnom à ma modeste personne... »

Encore une fois, le rouge et or adressa à sa voisine une révérence, plus discrète cette fois-ci histoire de ne pas se faire voir du professeur, mais suffisamment évidente pour que sa voisine comprenne la moquerie, d'autant plus que celle-ci était couplée à un sourire toujours aussi impertinent. Il se moquait bien que Pénombre lui trouve un sobriquet ridicule, il en avait déjà toute une batterie en réserve pour elle. Et il prendrait sûrement beaucoup de plaisir à les répandre un peu partout. Juste pour froisser, encore un peu plus, l'image de mademoiselle l'héritière des Craft dans Poudlard. Il n'avait d'ailleurs aucune idée du statut du sang de sa voisine, et l'attaque à ce sujet était on ne peut plus gratuite. Mais elle était à Serpentard, ce qui augmentait les chances qu'il ait visé juste.

Le blond ne put empêcher son sourire de s'élargir et son visage de s'illuminer quand le professeur fantôme voleta jusqu'à leur table, adressant, si c'était possible, un regard encore plus sévère à la Serpentard, lui signifiant de se taire et de cesser « d'importuner » Nils. La cerise sur le gâteau fut quand Binns prit le cadet des Sullivan en exemple, expliquant à la brune qu'elle aurait mieux fait d'agir comme lui. A cet instant, Nils était carrément hilare, se retenant à grand peine d'éclater franchement de rire en plein milieu d'un cours qui n'avait a priori rien d'amusant. Son visage se tourna vers Pénombre, le regard pétillant de plaisir et le sourire plus large que jamais.


« En effet, miss Craft, prenez exemple sur votre voisin... Même s'il n'appartient qu'à la modeste maison de Gryffondor. »

Intérieurement, Nils espérait on ne peut plus que l'intervention du professeur allait lui donner un avantage décisif dans la petite passe d'armes à laquelle les deux voisins se livraient depuis de longues minutes. Toutefois, il avait confiance en Pénombre pour ne pas rester silencieuse et pour lui répondre quelque chose, permettant au jeu de se poursuivre encore un peu plus.

Cependant, la jeune fille commit une erreur. Ça n'était d'ailleurs pas à proprement parler une erreur, mais c'était quelque chose qui allait inéluctablement mettre fin à la discussion. Quelque chose qui, pour Nils, était en dehors des règles du jeu, et achevait l'enchaînement de moqueries. Pénombre le toucha. Elle posa sa main sur son bras, s'aventurant jusqu'à son poignet. Elle avait réalisé ce geste avec lenteur et douceur, c'en était presque... de la sensualité. Il semblait que le mot « plaisir » avait réveillé chez la brune des pulsions qu'elle avait apparemment du mal à vraiment contenir. Sur le principe, ça aurait pu faire rire Nils, mais là, non. Dès que la main de la Serpentard se posa sur lui, il réagit au quart de tour, s'écartant d'elle d'un bond.


« Tu me touches pas ! »

Il ne se souvenait pas s'être levé, et pourtant le fait était qu'il était debout. Sa chaise était tombée par terre dans un fracas de toute la classe, si ce n'est tout Poudlard, avait entendu. Instinctivement, il porta sa main à la poche qui contenait sa baguette, sans la sortir. Des regards s'étaient tournés vers lui, étonnés par cette brutale réaction. Il est vrai que le blond avait réagi de manière parfaitement imprévisible à un événement qui était finalement tout à fait anodin. Seulement voilà, Nils n'aimait pas ça. Les deux jeunes gens s'étaient implicitement fixé des règles, ils se livraient à une joute verbale. Pénombre n'avait pas le droit de le toucher comme ça, pas avec cette douceur qu'il ne lui connaissait pas. Tous les regards étaient à présent tournés vers eux, y compris, probablement, celui du professeur, mais Nils n'en avait même pas conscience.
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyLun 26 Jan - 2:26:39

Malédictions… Leur défunt Professeur d’Histoire de la Magie n’était malheureusement pas aussi sénile, déconnecté et distrait qu’il n’en avait l’indiscutable allure physique et c’est avec un certain agacement, presque palpable, que la voix grinçante du vieux Cuthbert Binns exprima, devant toute l’assemblée d’étudiants réunie, l’ampleur crispée de son irritation envers le comportement dissipé de la Serpentarde. Un imperceptible geste nerveux souleva machinalement la mince chair qui recouvrait la mâchoire de l’Animagus et l’espace d’une seconde, elle se vit faire preuves d’insolence en dénonçant carrément l’injustice commise. A près tout, Pénombre n’avait fait que répondre aux provocations de son irritant camarade de classe en usant simplement de légitime défense, alors pourquoi devrait-elle docilement en endosser toute la dégradante responsabilité ? Et si ses faibles murmures avaient pu troubler le silence pourtant variablement studieux de la classe, que pensez donc des affronts verbaux, parasites et incessants, que lui adressait Sullivan sans néanmoins faire preuves d’autant de discrétion ? A croire que le spectral enseignant, tout comme ce traitre de Flitwick, entretenait d’inavouables égards particuliers et favorisés, envers les pénibles membres de la maison des Rouge et Or. Mais passé l’outrage de cet injuste harcèlement moral dont avait tristement été victime la brune aux yeux clairs, véritable martyr de Serpentard, cette dernière n’accordait d’or et déjà plus aucunes attentions à l’abusif enseignant, considérant radicalement qu’il n’était désormais plus digne de son intérêt alors que l’homme s’engageait de plus en plus profondément dans l’obscurité de cette matière venimeuse d’ennuis. Car effectivement, toute l’attention de l’Anglaise, sa vigilance aguerrie, s’était dès lors, tendue ailleurs, compromise dans la manigance mesquine et le fourbe complot, cherchant nerveusement le plus efficace moyen de faire payer à l’impertinent, l’affront humiliant qu’elle venait de subir.

Rapidement, l’esquisse d’une méchante combine se fomenta dans son esprit agité et la Septième année disciplina un instant ses néfastes réflexions, avant de passer méthodiquement à la mise en œuvre concrète de la première étape de celle-ci. Rompant outrageusement leurs accords tacites, qui condamnait fermement toutes dissuasions physiques impliquées par cette joute verbale dans laquelle les deux adolescents s’étaient implicitement défiés, la descendante des Craft entra sensuellement en contact avec la peau tiède de son avant bras en flirtant dangereusement avec lui. L’effet fut immédiat et la réaction, une réelle consécration, incitant son pâle regard aux reflets de jade à admirer, avec une vile déraison, la cruelle tourmente dans laquelle ses douces caresses venaient de plonger le Gryffondor et le malaise jubilatoire qui en découlait délicieusement, cette regrettable perte de repère, de conscience qui le glissait sournoisement jusque dans son terrible piège.

Ce fut un réel délice, une pure délectation, qu’il fallut hélas écourter afin de ne pas perdre l’avantage de surprise sur Binns et lui offrir ainsi le précieux laps de temps qui lui permettrait de percer l’erronée de l’insolite situation, s’ébauchant bruyamment dans sa salle de classe… La Capitaine de l’équipe de Quidditch revêtit alors, aussi gravement et soigneusement que possible, une mine très inquiète et concernée tandis qu’elle prenait la parole d’une voix aux feints accents soucieux, s’adressant directement au Fantôme :

« Veuillez m’excuser Professeur, ceci est de ma faute, j’ai terriblement omis de vous prévenir que l’Infirmière Chelsy avait décelé de graves tendances paranoïaques chez Monsieur Sullivan durant les examens médicaux de ce midi et de vous prévenir qu’elle m’avait également confié momentanément la responsabilité d’aussitôt le ramener à elle, si d’aventures il entrait de nouveau en crise durant l'un des cours de l’après-midi et ce, malgré les potions apaisantes reçus. Le temps de donner l'information au reste du corps enseignant et à la famille. Si vous m’accordez votre autorisation, j’aimerais beaucoup vous demander la faveur d'accompagner le Préfet de Gryffondor jusqu'à l’infirmerie afin de l’aider à y ramener Nils avant qu’il ne devienne violent, Monsieur. »

Tout n'était bien sûr que mensonges bâtis sur des faits d'une réalité douteuse et invérifiable, hormis peut-être la visite médicale obligatoire pour tous, qu'une partie des élèves avait effectivement endurée durant la pause du déjeuner et c'était justement cette intime fusion entre la vérité et la falsification qui rendit ses dires aussi convaincants.

Pénombre s’était à présent levée face au spectre translucide et le calme de ses gestes se voulaient l’expression juste de sa sincérité mais poussait également le Professeur d’Histoire de la Magie à une prise de décision rapide et, l’espérait-elle, moins pesée de bon sens. Elle évitait également et avec soin, de croiser le regard menaçant du principal concerné, sachant pertinemment qu’il devait se douter de ses intentions de prise aparté… La partie ne faisait que commencer…


[Si Binns, tu es d'accord pour marcher dans l'entourloupe, je te laisserais ouvrir notre topic dans les couloirs Nils ^^, en espérant que tu sois toujours partant pour l'aventure, bien entendu Very Happy.]
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MessageSujet: Re: Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles !   Groupe 2 : Nos heureuses retrouvailles ! EmptyVen 30 Jan - 21:23:14

[HJ : désolée du retard :/:]

La jeune Galdwin n'osa pas se retourner après avoir repris la Serpentarde. Elle ne savait pas trop comment celle-ci avait pris sa remarque. Et puis de toutes façons, Binns n'avait pas attendu. Infatigable -voilà le bon côté pour lui de son état éthéré- il avait poursuivi, approuvant les interventions des élèves, mais reprenant la réponse de Nils. Décidément, le Gryffondor était soit un parfait idiot soit un beau provocateur, car les informations qu'il avaient avancées n'étaient pas dignes d'un première année. June trouva Binns bien magnanime face à la réponse légère du jeune étudiant. Mais qu'à cela ne tienne. Elle n'avait strictement rien contre le garçon, et était seulement atterrée par l'inexactitude de ses propos [HJ : ptain, c'est dur de jouer une fille qui s'y connait en HdlM Fou]. Enfin, au moins essayait-il, pas comme les autres membres de sa maison qui semblaient endormis comme des masses.
Comme si le simple fait de le remarquer leur avait mis la puce à l'oreille, plusieurs Lions sortirent de leur torpeur pour répondre aux sollicitations de l'enseignant. June était un peu surprise, et se contenta donc de noter les réponses apportées, et les compléments de Binns. Ce cours lui plaisait. La masse d'information était conséquente et précise. Malgré sa réputation de vieux barbant, le fantôme n'en avait pas moins une impressionnante connaissance.

Derrière, au fond de la classe, Pénombre et son voisin semblaient agités. Mouvements et murmures parvenaient jusqu'aux oreilles de la blonde, et elle fut presque soulagée quand Binns réprimanda la Serpentarde. Avec un peu de chance, ils allaient se calmer et laisser le cours se poursuivre paisiblement. D'ailleurs, le fantôme venait de rebondir sur les interventions des élèves et commençait une citation. June s'empressa de noter l'auteur et la date, afin de pouvoir retrouver plus tard l'extrait exact, qu'elle ne parviendrait certainement pas à noter mot pour mot durant le cours. L'art des citations n'est maitrisé que lorsqu'il est pratiqué avec exactitude, n'est-ce pas ?
La jeune fille prit un instant de réflexion avant de tenter une ébauche de réponse. La question n'était pas facile. Le contexte historique oui. Fin du XVIIe. Bon. Qu'allait-elle bien pouvoir trouver là-dedans pour l'aider à formuler une réponse correcte ? Finalement, la blonde se lança :


- Le contexte historique était très tourmenté à cette période. Partout en Europe. Les classes dirigeantes devaient faire face à de nombreuses réclamations du peuple, et les guerres qui parcouraient le continent n'arrangeaient rien à la tension ambiante. Les Moldus, eux, étaient dans une phase un peu particulière : en France, c'était leur Roi qui prenait une importance phénoménale, le mettant au même niveau que Dieu. Il est d'ailleurs possible que Louis XIV ait joui des directives et compétences d'avisés conseillers sorciers pour réussir à illuminer autant son pays. En parallèle, en Angleterre, les Stuart abandonnaient leurs tentatives de prise de pouvoir absolutistes, et les moldus s'émancipaient grâce à l'habeas corpus.

La cinquième année prit une profonde inspiration. Il fallait qu'elle explicite son propos pour pas qu'il ne paraisse hors sujet.


- Ce que je veux dire, c'est que, de tous côtés, et de manières différentes, les Moldus affirmaient leur identité propre et individuelle, sans l'aide des sorciers, ou en l'occultant : le Roi Soleil en taisant le rôle de ses conseillers et en conservant pour lui la gloire, les citoyens britanniques en prenant leur propre destin en main, limitant les pouvoirs de la noblesse et prenant leur indépendance vis à vis de tout pouvoir, qu'il soit politique ou magique. Donc. La communauté sorcière commençait déjà à passer dans l'ombre, et à perdre tout pouvoir, toute identité. C'est sur cette corde je crois qu'a voulu jouer D'Aribow. En ravivant le sentiment de fierté communautaire, il voulait rallier un grand nombre de sorciers à sa cause. Et je trouve que la manœuvre est habile, car en plus d'asticoter la fierté des sorciers, il les monte implicitement contre les moldus, servant son dessein final. C'est qu'il était bon orateur, le bougre, en plus.

La Blaireaute allait poursuivre, aussi intarissable que son professeur, mais le bond que fit Nils et le bruit de sa chaise la firent sursauter. Instinctivement, elle saisit le bras de son voisin pour se rassurer. Lorsque Pénombre tenta une explication vaseuse, June réalisa que c'était simplement les manigances entre les deux voisins qui avaient dérapé, et elle retira sa main du bras de William, s'adressant à lui avec un regard gêné.


- Hum. Excuse moi...
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