Donner cours pouvait s’avérer – sous une certaine optique – complètement rébarbatif. Contrôler une classe, la motiver, lui inculquer un semblant de savoir. Trois tâches aussi ardues que courageuses. Le contrôle tenait de la bonne connaissance du groupe-classe. Savoir gérer les éventuelles tensions, connaître les affinités entre certains membres pour favoriser une participation active. Un rôle s’apparentant plus à la sociologie qu’à la pédagogie véritable. La motivation résultait d’une mise en situation correcte et accrocheuse, bien présentée. Il s’agissait de présenter le schéma du cours sans pour autant le révéler entièrement. Mais il fallait donner envie à l’élève d’aller jusqu’au bout. Enfin, l’apprentissage. La matière se devait d’être claire et bien pondérée, accessible aux cerveaux les plus engourdis. Bien. La cloche venait de sonner. C’était l’heure du cours de duel pour Alastor. Il se dirigea, de son pas claudiquant, vers sa salle de classe. Les élèves connaissaient bien Alastor : il ne supporterait pas que les années "primitives" arrivent en retard, et surtout à son cours. Encore, évidemment que si l'ex-auror était à la place d'un élève qui devrait assister à un cours d'histoire de la magie avec le plus soporifique des professeurs de Poudlard, Cuthbert Binns, le pauvre élève serait très vite découragé et préférerai sécher un cours pour dormir sur son lit au lieu de son bureau. Mais, l'avantage avec les cours d'Alastor, c'est qu'ils étaient vivants. Le professeur attendait ses élèves avec impatience. Alastor prit sa baguette et écrit au tableau :

¤Bases du duel¤


Ce dernier, installé à son bureau, le visage fermé, l'oeil magique tournoyant dans tous les sens attendait l'arrivée imminente des élèves.
Il 'y eut aucun compte-goutte. Tous entrèrent en même temps et s'installèrent dans le silence le plus pesant. Alastor se leva, posa son bâton un peu plus loin et se tint en face d'eux un instant, profitant de la petite estrade pour être à une hauteur respectable de ses élèves. Toujours aucun bruit, il pouvait commencer son cours. Déambulant dans la classe, en s'appuyant à toutes les tables, il leur annonça le programme de l'année, râbachant toujours le même discours sur l'importance de la partie pratique.Il se décida à dire :


- Bon, vous voyez ce que nous allons faire aujourd'hui. Donc, qui peut me dire la définition d'un duel et ses règles ? Je veux entendre tout le monde sans exception! Je vous rappelle que les 5 meilleurs élèves du cours se verront attribuer 10 points à leurs maisons respectives!

C'était un bon moye de les convaincre à essayer de participer en classe. Voyons ce que les élèves allaient sortir comme réponses à Alastor.

*Des cours de duel...*

Cela allait être une grande première pour la petite Calypso. Les cours de duels allaient reprendre et, d’après ce qu’elle avait cru comprendre, ils étaient très populaires. La fillette était tout de même contente qu’ils n’aient pas proposé ce cours en début d’année. Ne sachant alors absolument aucune magie en arrivant à Poudlard, comment aurait-elle pu y avoir une quelconque chance de réussir, ou du moins ne pas finir à l’infirmerie dès les cinq premières minutes ? D’autant plus, que ces leçons de duels rassemblaient les trois premières années ! Elle n’aurait eu absolument aucune chance !

Ce n’était pas pour autant que la fillette était davantage rassurée aujourd’hui. Certes, elle avait depuis appris beaucoup de sortilèges et de charmes mais c’était dans un environnement adapté, au calme et en toute sécurité. Elle ignorait totalement comment elle allait réagir sous la pression, quand on avait très peu de temps pour réagir à une attaque. La rouquine craignait de rester figée, incapable de se décider sur le bon sort à utiliser ou être trop lente pour l’effectuer. En théorie, Calypso connaissait ce qu’il fallait savoir sur les duels, mais c’était complètement différent en pratique.

C’était pourquoi la Serdaigle, bien que résolue de faire de son mieux, appréhendait un peu ce cours. En effet, même si elle était certaine que cela allait être très enrichissant, elle avait quand même peur de se rendre ridicule. D’un autre côté, cet apprentissage allait certainement être vital pour le futur. Avec la menace qui pesait sur le monde sorcier avec Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom et ses Mangemorts, c’était loin d’être superflu.

Soupirant un peu malgré tout, la fillette rangea soigneusement ses affaires dans son sac et, après avoir mis des barrettes dans ses cheveux pour ne pas être gênée, se rendit au deuxième étage. Rentrant dans la classe, elle fut aussitôt surprise et inquiète en voyant l’apparence de leur instructeur. Ce n’était pas tant dû à sa jambe de bois, au contraire ça lui donnait l’aspect d’un pirate ce qui était cool, mais c’était son œil qui la dérangeait. Il n’arrêtait pas de tourner dans tous les sens et semblait voir directement à travers elle. Une désagréable sensation...

"Bonjour Professeur..."

N’étant pas trop sûre d’elle dans cette matière qu’elle avait encore à découvrir, Calypso s’installa vers le milieu de la classe et sortit son attirail habituel d’écriture ainsi que son manuel.

"Donc, qui peut me dire la définition d'un duel et ses règles ?"

Comme de coutume, ce fut Ange qui répondit la première. Décidemment, elle était toujours prête à tout pour récupérer le plus de points possibles. Sans doute pour rattraper ceux qu’ils avaient perdu au Quidditch... Que rajouter de plus ? Il semblait à Calypso que la Serpentarde avait tout dit. Pourtant... Levant la main, elle compléta la réponse d’Ange,

"Un duel c’est un combat magique qui est réglementé par un code strict comme a dit Ange... Il y a des tournois de duels et c’est la connaissance de sorts et le talent des duellistes qui importent. Mais ça peut aussi être le résultat d’une provocation et dans ce cas le duel sert à rétablir son honneur..."

[Un peu court, pardon ]

C’était devant le miroir qu’il avait passé près d’une heure, s’observant se disant que, même si la petite Dawster se fichait probablement de lui, qu’un gamin dans son gens, moche à souhait, ne l’intéressait pas, peut-être qu’il aurait pu arranger les choses non? Non, de toute évidence, à le voir, il n’était rien de plus qu’un cas désespérer. Soupirant, il détacha enfin ses yeux du miroir, s’éloignant d’un pas nonchalant. Il ouvrit la porte et franchit le seuil de cette dernière lorsque, sans crier gare, ce fut un poing serré qui l’accueillit à sa sortie des toilettes, le propulsant à l’intérieur, pour la seconde fois de la matinée. Grommelant quelque chose d’incompréhensible, le garçon se redressa, passant une main sur sa lèvres inférieure pour constaté qu’on le lui avait encore mise en sang. Décidément, il n’avait jamais de chance. Il allait encore être obligé de se rendre en cours dans un état complètement pitoyable. Redressant sa tête vers son agresseur, il ne pu retenir ne grimace à le reconnaissant. Aussi aurait-il dû le deviner, c’était le même géant colossal qui l’avait attaqué avec son entrevue avec l’avocat glacial et le flic qui se pensait cool. Aussi avait-il passé pour un crétin aux yeux de ces derniers. En rigolant, le géant s’éloigna, sans plus de cérémonie, laissant le petit serpent dans cet état, une fois de plus n’était pas coutume. Quelle merde, quoi.

Se relevant péniblement, voyant sur sa montre que s’il ne se dépêchait pas un peu, qu’il allait arriver en retard, il maudit ce minable et quitta à son tour la toilette pour se rendre au deuxième étage, direction la salle de cours de duel, cours dans lequel il n’avait d’ailleurs encore jamais mis les pieds. Aussi passa-t-il la porte, pénétrant dans la salle de cours, il fit une drôle de tête en voyant le prof, manque se mettre à rigoler comme un con tant il était nerveux ce matin là. Manquait plus qu’un estropier pour faire sa journée, tien. Il passa de nouveau sa main contre sa lèvre qui, de toute évidence, saignait toujours. Il portait décidément la poisse. En soupirant, il s’avança pour aller prendre place, comme à son habitude, aux côtés de la petite poupée de porcelaine, sans dire un mot. Juste se trouver près d’elle, bien que ses pensées fussent floues pour elle, était, en ce instant, suffisant.

On pu entendre le gargouillis déplaisant de son estomac alors que le visage du garçon se crispa en une drôle de grimace.

Lorsque le prof posa sa question, il laissa tout le monde se battre pour pouvoir répondre en premier, alors que lui, bien décidé à ne pas trop déranger, comme toujours en fait, demeura dans un silence qu’il prolongea comme bon lui semblait. Non, ce n’était décidément pas le moment de lui adresser la parole, pas dans l’état actuel où se trouvait le serpentard.

Le soleil ne serait pas encore de la partit aujourd'hui. Le ciel couvert d'un gros manteau gris et cotonneux ne laisserait pas passer encore une fois un quelconque rayon de soleil. Kelsey se décolla de la fenêtre de son dortoir, son souffle ayant fait une petite trace de bué sur la vitre, elle s'amusa à dessiner deux point et un arc de cercle en dessous avant de partir se changer.

Elle fouilla sa valise et sortit de son sac de toile beige de la veille les dessous qu'elle voulait. Dire qu'elle aurait peut-être pu dormir la nuit passé. Mais il avait fallut forcément qu'elle parte dans son dortoir. Un autre jour peut-être.

Elle soupira de lassitude et de tristesse suite à sa sympathique nuit d'insomnie remplit de petits rires désagréables et de drôles de paroles incompréhensibles. Il faudrait qu'elle songe à dire aux filles de son dortoir d'éviter de parler la nuit dans leurs sommeil. Mais elle se rendit vite compte qu'elles n'y pouvaient rien et se promit de chercher un moyen pour qu'elles arrêtent. La solution de secours étant de les empècher de dormir, elle garda cette solution dans un coin de sa tête en finissant de s'habiller. Elle releva la tête une fois prête et se coiffa à l'aveuglette avec sa brosse à cheveux, ne cherchant pas son miroir de poche.

Elle vida ensuite son sac de toile remplit de sous-vêtements dans sa valise et le remplit de ses afffaires de cours de duel. Le manuel, des parchemins, sa plume toute verte et noire fétiche, son encre qui lorsqu'elle écrivait faisait un jolie dégradé du noir vers le vert bouteille, avec des reflets visible que grâce à une inclination spéciale de la lumière et de l'oeil sur la copie.

Elle jeta le sac sur son dos et remonta l'escalier menant à la salle commune. Une fois arrivée, elle s'assit dans un des fauteuil libre face à la cheminée de marbre noire, où un gentil feu ronflait dedans. Elle sortit ses gants noirs et se frotta les paumes devant l'âtre, espérant se réchauffer avant l'arrivé de son frère. Celui-ci arriva peu après, se manifestant derrière elle par un petit.

-Tu es là.

Et elle répondit un murmure :

-Tu es arrivé.

Il s'assit sur l'accoudoir, à côté d'elle et ils fixèrent l'âtre durant cinq petite minutes, leurs mains enlacées, comme toujours. Ces cinq minutes, c'était leur privilège. Une première nuit à dormir seul dans un lit trop grand. Ils leurs fallaient se remmettrent de leurs émotions, se rassurer sans mots, juste par une petite pression sur la main.

-Tu n'as pas dormi.
-Elles parlent dans leurs sommeils. Et toi ?
-J'avais peur d'une contre-attaque du cafard.

Puis ils se décidèrent enfin à se lever et à se dirigèrent vers la Grande Salle. Il était tôt et peu de monde était dans la salle, sauf à Serdaigle et à Serpentard, où la ponctualité semblait être une moeurs adoptée dans chacun de ces deux maisons, pas comme chez les deux non nommées. Ils petit-déjeunèrent rapidement et se dirigèrent vers le deuxième étage, commençant à s'impatienter.

La fébrilité de Kelsey était habituelle lorsqu'elle était enthousiaste ou excitée. Aussi lorsque Gabriel sentit sa main être presque comprimer dans celle de sa soeur, il ne s'en formalisa que peu (pas assez de force pour qu'il ait mal). Enfin la cloche du début de cours sonna et ils entrèrent, des élèves tout autour d'eux. Devant, derrière, sur les côtés, partout. Il semblerait que ce cours soit pour plusieurs années, sans doute les trois premières.

Les jumeaux prirent place à la même table au premier rang et sortirent leurs affaires en écoutant le professeur.

- Bon, vous voyez ce que nous allons faire aujourd'hui. Donc, qui peut me dire la définition d'un duel et ses règles ? Je veux entendre tout le monde sans exception! Je vous rappelle que les 5 meilleurs élèves du cours se verront attribuer 10 points à leurs maisons respectives!

Suite à la déclaration du professeur, des chuchotis excités se répandirent dans la salle et une jeune-fille leva la main, et le professeur lui donna l'autorisation de parler.

- Un duel est un combat entre sorciers défini par des règles précises. Les deux adversaires doivent d'abord se saluer puis s'éloigner de trois pas et compter jusqu'à trois avant d'attaquer. Pour gagner le duel il faut bloquer l'adversaire pour qu'il ne puisse plus réagir et se défendre, soit le plus simple, c'est de le désarmer.

Une autre main se leva et le professeur fit un signe de la tête pour que l'autre fille prenne la parole.

- Un duel c’est un combat magique qui est réglementé par un code strict comme a dit Ange... Il y a des tournois de duels et c’est la connaissance de sorts et le talent des duellistes qui importent. Mais ça peut aussi être le résultat d’une provocation et dans ce cas le duel sert à rétablir son honneur...

Kelsey regarda un instant son jumeau et ensuite leva la main. Le professeur se tourna vers elle et lui donna la parole, elle s'éclaircit al voix et répondit platoniquement :

- Le duel de Sorcier est réglementé par un Code du Duel. Dans ce Code est écrit les règles majeures comme l'a énoncé Ange, il faut saluer son adversaire puis se reculer, se mettre en position d'attaque et attendre le signal de départ définit au préalable. Ensuite c'est au plus rapide et rusé de se manifester. Néanmoins, la plupart des Duels de l'époque de la rédaction du Code était des Duels à Mort. La réglementation des Duels n'a eut lieux qu'en 1897 en Angleterre, suite à de trop nombreux morts et une croissance affolante du taux de mortalité, où ils sont devenus un moyen pédagogiques, lucratifs lors de Tournois ou juste de passe-temps. Malheureusement, suite à la montée en puissance de Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom dans les années 70, le Duel a reprit sa place de "Duel à Mort" et la réglementation ayant été enfreinte un nombre incalculable de fois, la loi fut retiré jusqu'à sa disparition. Aujourd'hui, le Duel est toujours un moyen pédagogique, mais pour désormais enseigner à rester en vie, Kelsey reprit son souffle et attendit une quelconque réaction du professeur.

N'osant pas le regarder néanmoins, elle fixa son regard sur les rainures du bois de sa table, avant de jeter un rapide coup d'oeil à son frère.

Une nouvelle semaine démarrait. Le lundi était toujours une journée qui commençait en force avec trois cours à la suite, DCFM, métamorphose et duels. A peine le temps de souffler et de manger qu’il fallait entamer un cours qui, en principe, était dense et physique. Pour cette raison, Gauvain faisait attention à son déjeuner, afin d’être alerte et frais pour les duels.

En se rendant dans la salle de classe, il regardait sa baguette et se rappelait de ce qu’Ollivander lui avait dit lorsqu’il avait choisi sa baguette… enfin quand sa baguette l’avait choisi.

« 25cm, hêtre et crin de licorne. Le hêtre symbolise le livre, l’histoire, l’écriture. Le crin de licorne… ma foi c’est ma marque de fabrique. »

Était-il possible que, déjà avant la répartition, il était destiné à devenir Serdaigle et que sa baguette l’avait perçu ? Quoi qu’il en était, ce cours allait peut-être révéler le potentiel de son instrument. Jusqu’ici elle avait toujours donné satisfaction, mais pour des sortilèges simples ; un duel faisait appel à d’autres qualités.

Citation :

¤Bases du duel¤

En entrant dans la classe, Gauvain aperçut tout de suite le thème du cours. Logique qu’avant de pratiquer il faille apprendre quelques bases théoriques sur le déroulement, et peut-être déjà un premier sort ? Par contre, il était clair qu’il n’allait pas falloir faire de conneries avec ce prof, il avait l’air très sévère (même si monté en kit et qu’on avait oublié des pièces) et un ex Auror un peu loufdingue, dieu sait ce que ça pouvait inventer comme punitions…

- Donc, qui peut me dire la définition d'un duel et ses règles ?

A peine la question posée, une forêt de bras se levèrent. L’un après l’autre, les élèves commençaient à répondre, à partir de Ange (waaa…), les autres complétant ou précisant la réponse. Tous les points importants, évidemment, étaient déjà pris quand vint le tour du Serdaigle, qui ne voulait pas bêtement répéter les précédentes interventions. Son cerveau cogita à toute vitesse pour ajouter,

- Heuu, à part tout ce qui a déjà été dit sur le combat, les règles et codes et tout ça, le duel amical sert également d’entraînement pour nous endurcir et nous préparer à ce qui pourrait nous arriver, c'est-à-dire devoir défendre notre vie à l’extérieur de Poudlard. Et ça, ça s’apprend pas dans les livres.

Jason sortait de la grande salle où il avait pris son déjeuner. Comme toujours à Poudlard, il avait été succulent. Digne des plus grands restaurants 5 étoiles des moldus. Il s'arrêta juste après avoir traversé les portes de la grande salle pour vérifier son emploi du temps. Le lundi en début d'après-midi, il avait cours de duel. Et après il aurait terminé la journée. Il hésita à y aller. Avec le repas qu'il avait eu (pas équilibré du tout), il se sentait lourd... Il aurait du mal à digérer.

Il décida quand même de prendre le grand escalier jusqu'au deuxième étage. Il aimait bien le professeur Maugrey. C'était un bon prof qui avait déjà fait plus d'un duel, et souvent à mort d'après ce qui se racontait. Ca rendait ses cours très intéressant. Et puis par les temps qui courait, avec la menace Voldemort (Jason avait encore la mauvaise habitude de dire son nom, car il n'en avait entendu parler que quelques mois plus tôt, lors de son arrivée à Poudlard), ça ne pouvait pas faire de mal de savoir combattre.

Il entra dans la salle de classe et salua poliment le professeur. Il alla s'asseoir à sa place habituelle et sortit un parchemin pour prendre des notes des choses importantes.

Le cours commença.
- Bon, vous voyez ce que nous allons faire aujourd'hui. Donc, qui peut me dire la définition d'un duel et ses règles ? Je veux entendre tout le monde sans exception! Je vous rappelle que les 5 meilleurs élèves du cours se verront attribuer 10 points à leurs maisons respectives!

Déjà un bon nombre d'élèves avait donné de très bonnes réponses. Pensant qu'il y avait un détail que personne n'avait dit, il leva timidement la main. Alastor Maugrey lui donna la parole.

- Heu... Eh bien, il me semble... que personne n'a précisé que... les sortilèges impardonnables... sont interdits lors d'un duel. Heu... Enfin... je crois.

Il baissa les yeux, le visage en feu. Il était de nature timide, et l'oeil spécial du professeur le mettait encore plus mal à l'aise. Il avait commencé sa phrase en parlant assez bas, et l'avait terminé en chuchotant presque. Il se sentait vraiment ridicule. C'était tellement logique ce qu'il avait dit, que les autres n'avait pas jugés utile de le préciser.

Alastor commençait à s'impatienter. Ce fut une Serpentard qui arriva en premier. En regardant sur le registre des noms, il trouva une photo qui commençait à dater. Elle faisait assez grande pour son âge. Alastor grogna en signe de salut. Ensuite, ce fut au tour de Calypso Tealsade, une Serdaigle de première année. Deux serpentard, un serdaigle, une poufsouffle et une gryffondor plus tard, la classe était quasiment au complet. Le cours pouvait débuter. Alastor commença à interroger :

- On va commencer par Dawster. Je vous écoute.

Après avoir écouté la quasi-totalité des élèves, Alastor avait rapidement conclu que la classe avait un niveau légèrement avancé. Après avoir noté les points sur une feuille, il dit les résultats :

- Dawster, je vous donne 10 points, donc pour Serpentard. Même tarif pour miss Tealsade, 10 points pour Serdaigle! Pour Miss McGwen, je donne 10 points pour les règles du duel, ainsi que 10 autres points pour la définition, ce qui nous fait un total de 20 points pour Serpentard. Je donne 6 points pour MrGammach qui a fait l'effort de répondre d'une façon juste quelque peu hasardeuse. Miss Tarleton fait gagner 10 points au total pour Poufsouffle et 6 pour Apples.

Il posa sa feuille et fit tourner son œil dans toutes les directions pour flairer le moindre faux-pas ou autre lapsus. Il finit par dire :

- Mister Taylor, j'aimerais vous entendre au moins une fois pendant le cours. Faites comme votre brillante coéquipière. Donc, notons la synthèse de tout ce que vous avez dit.

Il prit une craie et commença à noter :

Citation :

~Le duel~

1. Définition :

Un duel est un combat entre adversaires (il peut s'agir d'un combat de sorcier ou de moldu), qui nécéssite au minimum une arme (pour nous, une baguette magique). Le duel chez les sorciers est un sport populaire, qui joue sur la compétence mais aussi sur la psychologie. Et c'est pourquoi le duel de sorciers authentique comporte des règles strictes et en aucun cas, modifiables.

2. Règles du duel :

¤ Saluer l'adversaire en s'avançant jusqu'au milieu du terrain, se tenir droit, lever sa baguette magique devant son visage puis s'incliner pour après
¤ Attendre le décompte de l'arbitre jusqu'à 3
¤ Commencer le duel
¤ Ne pas saisir la baguette de l'adversaire de ses propres mains
¤ Ne pas utiliser de sortilèges dangereux ou impardonnables
¤ Respecter l'adversaire et l'arbitre

3. Intervenants du duel :

Les deux duellistes : Ce sont les deux personnes qui ont pour mission de remporter la victoire
L'arbitre : L'arbitre est chargé de veiller à faire respecter les règles du duel
Le public : Le public est composé d'individus lambda. Il n'est pas autorisé à quitter sa place et à aller sur le terrain. Il a le droit de supporter un des deux duellistes mais en aucun cas de lui manquer de respect ou porter d'atteintes physiques.

4. Un peu d'histoire :

Depuis le début du Code du duel, les duels-à-mort, s'agissant de combats barbares ayant pour but de tuer l'adversaire, sont interdits et le Duel classique est inventé, et cela à partir de l'année 1897, du moins pour le Royaume-Uni.

5. L'amendement Croupton :

L'amendement Croupton a été instauré par Bartemius Croupton Senior, décédé en 1994 pendant le tournoi des 3 sorciers, celui-ci ayant été directeur du département de la coopération magique internationale. Cet amendement stipule :

" Tout auror a le droit d'user des sortilèges interdits, à savoir le sortilège de l'Impero, le sortilège Doloris et le sortilège de la mort, en cas de nécéssité durant un duel impliquant un mangemort"

Alastor souffla, donna un coup sur sa jambe et dit aux élèves, essouflé :

- Bien, nous allons faire un peu d'histoire du duel. Qui peut me citer des guerres ou batailles ayant lieu depuis le début de notre monde jusqu'à aujourd'hui ?

[H.J. :Je vous informe de mon retour, donc, vous pouvez toujours poster après pour les questions d'avant, j'éditerais en fonction.]

Cours fermé pour cause de comptes multiples abusifs. Des points de présence et de participation ont été attribués.