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| | |  Sujet: La bonne blague. (Oswald)  Dim 22 Fév - 15:43:35 | |
| Avoir un amoureux tout vert n’était pas de tout repos. Cela faisait quoi, plus d’un an et demi qu’elle sortait avec Oswald. Euh, attendez ? Elle ne s’en souvenait même plus en fait. La honte. Imaginez qu’Oswald la questionne la dessus, ou qu’il lui offre un cadeau pour leur un an et six mois ? Et si ça se trouvait, cela faisait même deux ans. Ou peut-être une seule année. A-r-g-h, quelle fille pouvait avoir oublié la date à laquelle elle avait embrassé pour la première fois son amoureux ? Quelle honte. Il n’y avait sûrement qu’elle pour ça. Et sur ce coup personne ne pouvait l’aider. Avoir secoué Lucy comme un prunier alors qu’elle prenait son petit déjeuner à la table des Serdaigle n’avait pas avancé les choses puisque celle-ci de 1 n’en savait strictement rien et de 2 lui avait balancé un croissant à la figure. Elle était donc dans un sacré pétrin. Dont il fallait qu’elle se sorte seule.
Elle avait bien réfléchi pendant quelques minutes. Elle allait acheter un cadeau à Oswald, n’importe quoi, le premier truc idiot qui lui tomberait sous la main, lui donnerait, ferait genre que c’était pour un évènement important, et lorsqu’il se demanderait quel était cet évènement, elle s’écrierait « comment as-tu pu oublié ? » et ainsi, elle pourrait reporter la faute sur son amoureux. C’est comme ça que ça marchait dans un couple non ? Bien, maintenant il lui fallait un plan d’attaque. Semer Oswald ne serait pas bien difficile, vu le peu de temps qu’ils se voyaient. D’ailleurs cela devait faire plusieurs semaines qu’elle n’avait pas eu de nouvelles de lui. Oui, Mariana était ce qu’on pouvait appeler « trop gentille » (je vous jure). Elle avait fait l’impasse sur cela, étant donné qu’elle aussi était très, voir trop, occupée. Trouver un plan pour ridiculiser McLane devant tout le monde, ce n’était pas de tout repos, et cela lui prenait énormément de temps. Ainsi qu’à Page et Lucy. Mais revenons à nos moutons. La rouge et or avait décidé de rester basique. Après tout, la chose qu’Oswald aimait le plus au monde (non ce n’est pas Mariana, elle n’est pas une chose), c’était les sucreries, tout comme elle d’ailleurs. Alors elle allait lui acheter des sucreries, et puis il serait content son chéri, et lui sauterait au cou. Et elle, elle aurait la classe, avec un surfeur blond accroché à elle. Elle en bavait déjà d’envie d’avance.
Le premier samedi de Mars, la jeune fille était parée. Elle avait à peu près 150 mornilles en poche, une fortune pour elle, et sa tenue de combat. Cette dernière se trouvant composée de son éternelle jupe d’uniforme et d’une chemise en soie blanche, envoyée par sa sœur. Au début elle avait eu peur que celle-ci n’explose ou lui donne de l’urticaire, c’était bien le genre de Lola, mais non. Elle s’était alors demandée si sa petite sœur n’était pas malade pour lui faire un cadeau mais n’avait pas réfléchit plus que cela à la question. Après tout, elle avait gagnée une chemise dans l’histoire.
Ca y est, elle y était. La jeune fille regarda de tous les côtés, histoire de vérifier qu’une certaine touffe blonde n’était pas dans les parages, et entra chez Honeydukes, le plus célèbre magasin de bonbons de Pré au lard –et le seul d’ailleurs-. Elle se glissa dans le premier rayon qu’elle vit, et commença à tergiverser sur le BON cadeau.
« Trop petit, trop cher, trop gros, y a pas besoin de chocolat l’es déjà assez gros, pas beau, absolument ringard, c’est un bonbon ou un dinosaure ce truc , trop gros, pareil, trop moche, pas bon j’ai déjà goûté … AH ! J’ai trouvé ! »
Ce bonbon géant, pesant trois kilos d’après l’étiquette, et au goût framboise … il le lui fallait, elle le voulait. Les yeux brillants d’admiration, Mariana admira sa trouvaille. Et au même moment une porte claqua, la sortant de sa léthargie. Elle secoua la tête. C’est pour Oswald qu’elle cherchait quelque chose, pas pour elle. Il ne fallait pas qu’elle perde de vue son objectif.
- Concentre-toi Mariana s’teuplais !
Oui, c’était comme oublier les dates, ça lui arrivait souvent de se parler à elle-même, et à voix haute en plus. Quelques secondes après, son regard croisa celui du cadeau parfait grand brun aux yeux vert absolument canon et célibataire, non en vrai c’était encore mieux. Oswald allait adorer. Elle attrapa la sucette géante, 100% chocolat, qui lui arrivait presque à la poitrine, et en forme de cœur s’il vous plaît et regarda l’étiquette. Et là, elle faillit s’évanouir. 85 mornilles, c’était presque toute sa fortune. Bon, il avait intérêt à la remercier à genoux Oswald, pour le sacrifice qu’elle s’apprêtait à faire.
En parlant de son chéri.
Pourquoi il la regardait comme ça, l’air interloqué ? Et merde, elle ne rêvait donc pas. C’était bel et bien son amoureux qui se tenait en fin de rayon, se demandant sûrement ce qu’elle faisait avec une sucette géante. La première réaction de Mariana fut de cacher la sucette derrière elle. Evidemment, on la voyait quand même, mais on n’a jamais dit que Mariana avait des réactions intelligentes.
- Oswaaald !
Elle accrocha un sourire à son visage, un grand sourire hypocrite, qui faisait genre elle était contente de le voir là. Mais non ! Cela faisait longtemps qu’ils ne se croisaient plus par hasard, et là, il avait fallut que ça arrive maintenant. Quelle poisse d’ailleurs.
- Qu’est-ce que tu fais là ?
Elle était tellement occupée à trouver un plan pour le semer, qu’elle n’avait même pas pensé à lui faire de bisou. Quelle méchante. |
| | | | | | Sujet: Re: La bonne blague. (Oswald) Jeu 26 Fév - 23:27:16 | |
| Ne dit-on pas que l’amour rend stupide? Et bien chez Oswald on ne voyait pas vraiment de différence. Voilà ce qu’on lui avait dit lorsque les copies corrigées de l’examen de potion étaient distribuées dans la classe. Aucun malaise, aucune réaction, s’était la même routine lorsqu’il s’agissait de recevoir une note d’examen. Une fois, on lui avait même proposé de noter son examen avec un ‘L’ pour ‘Limace’, mais une mention ‘Troll’ le rabaissait déjà assez. Ayant fini de distribuer les copies des examens, le professeur annonça la fin du cours. Un petit sourire sadique planant sur son visage à l’idée d’avoir pourrie le vendredi de la majorité des élèves, le maitre des potions quitta la salle avant même qu’un élève puisse lui poser une quelconque question sur cet examen qui, de toute évidence, avait été corrigé avec une sévérité exagéré. Totalement indifférent, le jeune Smith fit de son examen une petite boulette de papier qu’il lança sans hésitation dans la poubelle. De toute façon, peut importe la note qu’il obtenait dans ses examens, Oswald ne coulait jamais ses cours. Il s’agissait d’un phénomène incompréhensible car même s’il aurait du doubler son année scolaire à plusieurs reprises, cela ne lui était jamais arrivé. C'était comme si quelqu'un dirigeait son existence et qui s'arrangeait pour qu'Oswald passe à l’année d’étude suivante malgré tous les échecs et les mauvaises notes qu’il accumulait. Le blondinet ne cherchait pas à comprendre, la vie est trop courte pour perdre son temps avec des détails insignifiants.
L’important à ce moment-ci c’était la surprise qui attendait Oswald dans sa chambre. Il s’agissait de un de ses partenaires de chambre qui avait eu la bonne idée de manger les chocolats que le jeune Smith gardait cachés sous son lit. Pourquoi le blondinet gardait une réserve de chocolat sous son lit? La raison était bien simple. Lorsqu’un homme est en couple, c’est dans sa nature d’oublier les anniversaires. Donc, pour éviter de se retrouver les mains vides le jour de l’anniversaire de Mariana par exemple, Oswald avait eu la brillante idée de se faire une petite réserve de cadeaux aux cas où ce genre de situation arriverait. Initialement, il n’avait pas prit la peine d’acheter des cadeaux non-périssable. Pendant plusieurs semaines, une odeur de pourriture avait régné dans la chambre jusqu’à qu’on découvre qu’il s’agissait des chocogrenouilles qu’Oswald gardait sous son lit. À ce moment-là, le blondinet avait prit soins d’acheter des chocolats non-périssable. Et voilà que son stupide partenaire de chambre les avait tous mangé. Oswald ne l’avouera jamais, mais il en aurait fait de même s’il avait su qu’un de ses partenaires de dortoir cachait des chocolats dans la chambre. Bref, une petite dispute agrémentée de quelques taloches éclata entre les deux serpentards et Oswald se fit finalement rembourser. Le problème étant réglé, le jeune Smith se promit d’aller chez Honeydukes le lendemain pour refaire sa réserve de cadeaux.
C’est ainsi qu’en ce samedi ensoleillé, Oswald déambulait dans les rues de Pré-au-Lard, le cœur ouvert à l’inconnu. Il était venu seul. Il n’avait pas osé amené d’amis avec lui, Oswald aurait été obligé de leur dire qu’il allait acheter un cadeaux pour sa petite amie et il voulait garder cela secret. Vous imaginez un peu la tête des autres serpentards s’ils apprenaient qu’un des leurs s’abaissait à sortir avec une gryffondor? Ça doit être humiliant, surtout pour les filles parce que c’est comme si Oswald considérait les vertes et argents comme trop moche comparativement à une rouge et or. Revenons en à notre blondinet qui entrait dans la réputé bonbonnerie. Trouver un cadeau pour Mariana était en soit assez simple. Il suffisait de trouver le meilleur rapport quantité/prix en termes de chocolat. Avouons-le, la gryffondor était littéralement une gloutonne qui pourrait manger n’importe quoi et en n’importe quelle quantité. Pourquoi se casser la tête avec des fleurs pathétiques ou des bijoux inutiles et superflus? En plus, du chocolat, c’était sûrement le moins cher des cadeaux. Non pas qu’Oswald était radin, mais s’il pouvait sauver un peu d’argent de ce côté-là, ça ne serait pas de refus. À peine entré dans le magasin, il se dirigea vers une allée où il fit la rencontre la plus inusité et le plus imprévue en cette journée.
En plein milieu de la rangé se tenait Mariana tenant entre ses mains une immense sucette en chocolat. Est-ce que c’était pour elle ou bien elle aussi était venue acheter un cadeau? Mariana, remarquant la présence d’Oswald, cacha la sucette titanesque derrière son dos. Décidément, c’était surement un cadeau, ce qui signifiait qu’il y avait quelque chose à célébrer et que donc, lui aussi devrait remettre un cadeau. Faisant semblant de ne pas remarquer la sucette colossalle, il s’approcha de sa petite amie. Qu’est ce qu’Oswald faisait-là? Franchement c’était drôle comme question, elle ne se doutait pas qu’il était venu pour exactement la même raison qu’elle? À moins que… et si par hasard il n’y avait pas d’anniversaire aujourd’hui et que cette sucette n’était pas pour lui? Peut-être que Mariana voulait l’offrir à un autre gars! Peut-être qu’elle le trompait! Mais qui d’autre voudrait bien d’elle?
-Salut, euh…ben je suis venu acheter un cadeau pour euh… ma grand-mère. Elle est à l’hôpital la pauvre, et je voulais lui offrir des chocolat pour son 93ème anniversaire. J’voulais lui acheter des bonbons mais comme l’année dernière elle a essayé de s’étouffer avec, le médecin m’a conseillé des chocolats. Et toi, ça va bien? T’es venu acheter quoi ici? |
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