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 Les chats se dirigent toujours vers des lieux prohibés [Rena
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MessageSujet: Les chats se dirigent toujours vers des lieux prohibés [Rena   Les chats se dirigent toujours vers des lieux prohibés [Rena EmptyLun 24 Nov - 12:27:59

- Eh, toi, tu n'aurais pas vu mon chat ?

Le long visage boutonneux de l'adolescent passa successivement par une phase de méfiance, -un serpent adressant la parole à un lion ? Ca cache quelque chose- d'observation, -au moins un an de moins que moi et un format carte de chocogrenouille, le danger devrait être limité- de réflexion -ai-je ou n'ai-je pas vu passer un représentant de l'espèce féline, telle est la question- pour finir par afficher une expression vaguement condescendante.

- Elle ressemble à quoi, ta bestiole ?

- Elle a des ailes, des plumes gris cimetière, un bec rouge sang et sert généralement aux relations épistolaires. Puis, comme le grand treizagénère n'avait pas l'air d'apprécier, Elle a des longues oreilles, un nez écrasé, des pattes minuscules et un corps tout maigre. C'est une horreur ambulante.

Non, le blondinet n'avait pas vu passer une telle chose et à vrai dire s'en fichait comme de sa première rencontre avec Miss Teigne; mais comme l'esprit chevaleresque prime toujours chez ce genre d'animal, il crut bon de souhaiter bonne chance à la fillette:

- T'inquiètes, hein. Tu vas la retrouver.
- Bien sûr. Si tu la vois, noie-la.

Et de s'éloigner en nageant à moitié dans la couche de neige trop épaisse. On aurait pu enterrer quelqu'un, sous ce beau suaire glacé. D'ailleurs, peut-être était-ce le cas ? Peut-être les mangemorts infiltrés -comme le mystérieusement disparu John Palumbo, ex-prof de métamorphoses- ligotaient dès le crépuscule venu quelques victimes choisies selon des critères occultes et les recouvraient de blanc, de limbes, d'oubli, se délectant de leur lente agonie ? Parce qu'ils étaient encore vivants, à ce moment-là, bien sûr. La brunette pataugea de plus belle, désormais persuadée qu'en s'éloignant un peu plus du château elle découvrirait un corps presque encore chaud. Et ce foutu félin, ou était-il passé ? Les serviteurs du Lord avaient dû l'avoir. Ou alors il s'avérait être un animagus investi d'un secret aussi dangereux qu'insupportable, condamné à demeurer sous l'apparence d'un affreux chaton aux yeux globuleux parce que ses artefacts s'étaient retournés contre lui, ou enc.. hop, le ciel voltigea soudain sous se pieds et elle reçut le sol en pleine tête. Oui, il y avait effectivement un dénivellement du terrain, là; voilà ce qui arrive à force de tout détailler sauf ce qui se trouve devant ses pieds. Un instant étourdie, l'opalin de l'éther en tout point pareil à celui de l'eau gelée n' y étant sans doute pas pour rien, Elza se releva échevelée et floconneuse pour tomber -façon de parler, elle ne se releva pas pour retomber- nez à écorce avec un pin élancé. Ou plus exactement nez à une demi-douzaine de mètres de l'écorce du premier arbre de la Forêt Interdite.

Là, on imagine très bien la multitude de connections neuronales, l'alchimie soudaine entre l'interdiction et la fillette. Que le premier élève de Poudlard qui n'ait jamais songé à vérifier en direct la sourde menace émanant d'entre ce grand amas sombre se déclare au département des mutants magiques et qu'un seul d'entre eux te dise, s'il l'ose, je fus meilleur que.. ça, c'était Rousseau. La petite asiatique plissa les yeux, rongea l'ongle de son annulaire, signe de réflexion ne pouvant porte à confusion sur ses intentions. Seize heures sonnaient: Décembre, la nuit commençait à tomber vers dix-sept heures. Donc si elle survivait ne se perdait pas, ses camarades de dortoirs auraient l'insigne joie de la voir revenue à temps pour ne pas croiser un Rusard aux aguets. Et puis, là, il y aurait certainement plus de corps à moitié vivants que dans le parc.. et si elle-même croisait une quelconque entité hostile prête à attenter à l'existence de tout étudiant impudent ? Pourrait-elle feindre assez d'effroi pour se réincarner en fantôme ? -donc en fait de réincarnation, hum.
A vrai dire, on pourrait se demander pourquoi l'attraction de l'ésotérique et macabre chez une petite vert-argent inconsciente ne l'avait pas déjà guidée à l'orée de ces bois, l'année précédente. Peut-être n'était-elle pas si irréfléchie, finalement. Mais là, les vacances arrivaient dans une semaine, les récentes chutes de neige rendaient tout le monde fébrile, son chat venait de disparaître.. Mais oui ! Ce petit écervelé de Cénotaphe se trouvait sans doute perdu quelque part entre deux sombres fougères. Allons, laisser un chaton seul dans cette impasse aurait relevé de la pure cruauté.
C'est sur cette excuse crédible à souhait qu'ayant laissé retomber son bras, Elza saisit sa baguette et se glissa dans la forêt avec un regard d'assoiffée. Pas si rassurée qu'elle ne croyait l'être, pourtant. Et maintenant, elle faisait quoi ? Avant qu'elle ne se décide à approcher imprudemment son visage d'une traînée fluorescente à la consistance pour le moins étonnante, une présence se fit sentir. Ca ne traînait pas, les loups-garous devaient placer des détecteurs de métaux magiques à l'entrée. Comment faisaient-il donc pour les acheter ? On leur donnait peut-être un quota par nombre d'enfants infectés et/ou dévorés ?
Et comme les cheveux de la serpentard n'avaient pas suivi le mouvement lorsqu'elle avait voulu effectuer un demi-tour sidérant de vivacité, ce fut donc un peu au hasard qu'elle s'adressa à la petite silhouette difficilement visible entre deux mèches et l'ombre d'un arbre:


- Hem. C'est toi Cénotaphe ? Je savais bien que tu étais un animagus, hein. Tu es aussi loup-garou ? Tu pourrais te contenter de me mordre, j'ai un goût acide, j'te jure, j'ai déjà essayé. Et comme ça je deviendrai toutes les pleines lunes un monstre insatiable et sanguinaire, bon plan.

Et mais minute.. il paraissait quand même bizarrement humanoïde, ce lycanthrope. Petit, aussi, presque plus petit qu'elle, un véritable exploit en soi. Seule une espèce anthropomorphiste pouvait physiquement mesurer un mètre quarante ou à peine plus.

- Tu sais, les premières années ne devraient pas s'aventurer ici, c'est dangereux. Je t'ai fait peur, hein ? titeuple
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MessageSujet: Re: Les chats se dirigent toujours vers des lieux prohibés [Rena   Les chats se dirigent toujours vers des lieux prohibés [Rena EmptyJeu 27 Nov - 21:31:52

Il était près de seize heures. Une lourde neige floconneuse tombait avec une harmonie presque musicale augmentant d'un peu plus la grande épaisseur du tapis blanc qui couvrait tout le parc. Cela créait une atmosphère lourde mais peut-être était-ce lié à la montagne de vêtements chauds qu'empilaient tout le monde pour échapper au terrible froid, fait qui leur donnait l'air de géants ne pensant plus qu'à trainer ou à s'endormir dans un concerts de ronflements. Rena, cette fois-ci, ne sortait pas totalement du troupeau ; après avoir mis plusieurs pulls en laine tricotés par sa mamie, elle ne pensait plus qu'à rejoindre son lit ou du moins à somnoler en cours. L'ambiance qui régnait à Poudlard devenait de plus en plus emplie de paresse. Comme si le château aussi hibernait avec ses occupants. Le terrain de Quidditch semblait être décliné même par les plus grands fans de ce merveilleux sport. Chose bien normal. Même si un peu de sport pouvait réchauffer les cerveaux frigorifiés des élèves, la seule pensée de sortir leur donnait d'affreux frissons incontrôlables. Peu de nouvelles choses se produisaient ; une immense vague d'ennui s'abattait sur les quatre murs de Poudlard. Sans parler de l'immense vague de rhumes...

Rena venait de se remettre d'un affreux rhume. Mais grâce à Mme Pompfresh qui lui administra de gros dosages de Pimentine, elle put quitter l'infirmerie en quelques jours. Malgré tout, elle avait de temps en temps quelques crises de toux interminables qui la fatiguaient au plus haut point. La brunette avait raté trois jours de cours, ce qui lui avait permis de se reposer certes, cependant à présent, elle était obligée de redoubler d'efforts pour rattraper son retard. N'ayant pas de grandes capacités en potions, la Bleue et Bronze serait obligée de veiller plusieurs heures pour comprendre ce maudis cours. Elle pourrait peut-être demander à quelqu'un de sa classe pour lui expliquer. Un élève plus grand ferait l'affaire...

En ces moments là, la gamine ne pensait pas du tout à son retard au niveau des devoirs par dizaine qui l'attendait. L'ennui commençait à la ronger de part et d'autre. Vautrée dans un canapé dans la salle commune des Bleus, un livre délaissé, posé en équilibre sur ses jambes. Ses mains étaient plongées dans ses poches cherchant un semblant de chaleur et une lourde écharpe s'entortillait sur son petit cou frêle. Une expression indifférente avait pris place sur ses traits et elle lançait de temps à autre quelques soupirs, mécontente de se sentir aussi délaissée de l'aventure. L'occasion de trouver un nouveau passage secret ne s'était pas encore montrée et hormis son escapade à la cabane hurlante en compagnie de Ange, elle n'avait plus dégainé quelque chose de plus intéressant. Avoir ce sentiment la chiffonnait, elle avait envie de s'enfuir de cette bulle d'air qui l'enfermait à l'intérieur et qui l'étouffait de plus en plus..

N'écoutant que ses pas, la jeune fille monta au dortoir des filles. Elle s'arma de sa baguette, enroula une nouvelle écharpe sur la précédente et attacha sa cape sur ses épaules. Son bonnet de laine lui couvrait presque les yeux mais il lui tenait chaud et ses gants étaient un peu trop serrées. Ainsi armée, couverte de tous ces ustensiles d'hiver, elle n'avait peur de rien ! Son pas devint plus précipité et elle quitta la tour des Serdaigle en courant presque. Légère telle une plume, Rena franchit les escaliers en fredonnant une chanson moldue qu'elle apréciait. Rentrant presque dans toutes les personnes qu'elle rencontrait, à cause de son bonnet qui lui barrait la vue, la gamine continua son chemin dans une multitude de pardons répétés à chaque deux pas. Quand elle arriva enfin au niveau du lourd portail qui menait au parc, elle s'arrêta un moment pour réfléchir à sa destination.

Le parc n'était pas aussi mystérieux, hormis le calamar qui régnait au fin fond du lac noir, c'était aussi barbant qu'un spectacle de marionnette magique. Elle pourrait peut-être aller voir Hagrid ? Ce géant à l'affreuse barbe hirsute était très étrange et devait constituer à lui seul une enquête bien appropriée. Surtout aux yeux d'une petite première année qui écoutait avec un silence terrifiée devant le nombre de rumeurs qui courraient sur lui. On disait qu'il avait assassiné maints élèves et les enterrer dans la forêt interdite...

La forêt interdite !! Voilà un lieu qui méritait une bonne étude. Si on omettait le fait que le professeur des soins aux créatures magiques leur avait montré les hippogriffes dans cet endroit peuplé de légendes et de mystère, la petite Rena n'avait jamais mis les pieds en pareil endroit. Cette forêt dont l'histoire précédait les fonctions était l'objet de racontars très développés. La présence de Loups-garous était même une certitude, sans parler des gobelins buveurs de sang et d'autres créatures bien plus terrifiantes.

Rena s'avançait à présent parmi les feuillages, éloignant de temps à autre quelques branches pour lui permettre de passer. Avant de s'aventurer plus loin, la Bleue et Bronze leva la tête instinctivement pour chercher la lune. Par merlin ! L'astre lunaire devait être complet ce soir même. Cette vérité la dissuada de ses projets et elle s'apprêtait à faire demi-tour quand un bruit la cloua sur place. La gamine se mordit la lèvre pour s'empêcher de scander la plainte qui mourrait au bout de sa langue. Un bruissement de feuilles écrasées se faisait entendre et s'avançait au rythme des pas de la "chose". Machinalement, la brunette sauta agilement pardessus un rocher et se dissimula à l'ombre d'un arbre.

La chose s'arrêta. Rena priait à mi-voix que cet être terrifiant n'aie pas découvert sa présence. Elle implorait sur son désir aventureux maintes prédictions incessantes qui se faisaient entendre comme une sorte de sifflement adepte d'un serpent venimeux. Des tremblements incontrôlables la prirent et elle sentit une multitude de frissons lui parcourir la colonne vertébral. A cause de sa peur quasiment maladive, elle entendit à peine les propos de l'inconnu. Attendez là ? Cette chose avait parlé ? Ce n'était donc qu'un simple humain ? cheers La gamine eut un sourire crispé et s'appretta à quitter sa cachette quand une voix s'éleva :


- Tu sais, les premières années ne devraient pas s'aventurer ici, c'est dangereux. Je t'ai fait peur, hein ?

La petite fille ne releva pas le ton sarcastique et se contenta de hausser un peu son bonnet pour apercevoir l'inconnue. Une jeune fille de son âge aux traits asiatiques.. Et bien sûr qui était vêtue de plusieurs vêtements bien chauds. Rena avait hâte que l'hiver ne fasse ses adieux. L'atmosphère paisible de l'automne lui manquait particulièrement. Mais cette saison restait toujours suivie par celle qu'elle n'aimait pas T_T. Quelle organisation !

Rena n'avait toujours pas répondu à la question de la jeune brune. Nier sa peur n'était pas une solution. Ses tremblements frénétiques la dissuada de le faire ; elle pourrait peut-être attribuer cela au froid. Certes, c'était une solution mais elle ne put empêcher le hochement de tête hésitant qu'elle lui administra. Une douce neige se balançant dans les airs avant de retomber sur le sol commençait à reprendre ses fonctions. Rena chassa un geste désinvolte un flocon qui vint se reposer sur sa joue. D'une voix brisée par le froid, elle répliqua d'un ton désinvolte et détaché, comme si elle ne faisait que la conseiller :


- Tu sais, tu n'as le droit d'être là, non plus. C'est dangereux.
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