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| | - Malicia Fowl
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Pensine
Statut sanguin: Sang mêlé
Baguette magique: Bois de bouleau, 26 cm, un crin de licorne
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|  Sujet: L'heure volée [PV Theodore] ![L'heure volée [PV Theodore] Empty](https://2img.net/i/empty.gif) Sam 27 Sep - 17:17:50 | |
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La jeune fille avait quitté enfin les toilettes des filles en compagnie du jeune Serpentard. Il faut dire que discuter dans un tel lieu n'était pas vraiment très agréable du moins en compagnie d'un garçon. Il était de notoriété publique que les filles adoraient papoter dans un tel lieu. A présent ils marchaient dans les couloirs silencieusement. Elle n'avait aucune envie de se faire remarquer. Elle marchait sur la pointe des pieds. Pourtant ce n'était pas l'envie de faire du bruit qui lui manquait Étrangement, et comme souvent chez elle, la Serdaigle avait envie de chantonner un air joyeux. Mais elle se reprit, elle avait une bonne raison pour s'en empêcher. Elle était accompagnée et ne voulait pas ennuyer Théodore avec ses manies de petite fille. Elle se dépêchait alors dans les couloirs. Malicia n'avait plus qu'une idée en tête, rejoindre au plus vite l'extérieur et le soleil.
Elle avait envie de profiter des beaux jours qui tiraient à leur fin. Bientôt le froid arriverait et la jeune fille ne sortirait plus que rarement. Elle attendrait l'hiver et la neige. Elle appréciait la compagnie du Serpentard. Il ne parlait ni de cours ni de potins. Il discutait tout simplement. La jeune fille resta tout le long du chemin silencieuse, perdue dans ses pensés. Ses idées vagabondaient au gré de ses inspirations.
Étrangement, elle avait envie de s'amuser, de rire. Pour une fois, elle avait envie de redevenir l'enfant qu'elle était. Elle voulait profiter sans penser au lendemain et surtout pas à cette menace qui se profilait à l'horizon. Elle avait peur naturellement de cette guerre qui arrivait. Malicia ne comprenait pas ce qui se passait. Elle avait peur pour elle et pour sa mère. Et puis il y avait son père dont elle n'avait pas de nouvelles depuis sa rencontre avec son demi frère, une étrange rencontre d'ailleurs. Elle ne savait toujours pas quoi penser de son géniteur mais cette rencontre sonnait comme une promesse à ses yeux. Peut-être avait-elle trouvé à ses yeux? C'était son espoir et pour cela elle était capable de tout. La jeune fille aspirait tant à devenir quelque un pour faire la fierté d'Andréas Fowl. Elle secoua la tête ce n'était ni le lieu ni le moment de penser à lui. D'ailleurs, elle le savait pertinemment il se fichait éperdument de son existence. Elle devait juste lui être utile et faire honneur à son nom.
Ils arrivèrent enfin dans le parc. Malicia put goûter les joies du vent sur son visage. Elle souriait. Elle ne se sentait bien qu' à l'extérieur des bâtiment. Là elle pouvait tout oublier et se sentir elle-même. Elle n'était plus à la merci du regard des autres. Elle sourit à Théodore.
" On est bien ici, non? Loin des autres, à observer la nature… On oublie tout et on profite alors…simplement. "
La jeune fille sourit, oh oui elle était bien ici. Pourtant elle ne pouvait s'empêcher de penser à demain, à l'avenir, à toutes ces conneries auxquelles elle pensait de plus en plus en ce moment. Peut-être était-ce le signe qu'elle devenait une adulte? Elle pensa à son avenir qui lui paraissait si incertain. Elle était bonne élève et beaucoup de portes s'ouvriraient à elle mais pour quoi faire? La Serdaigle avait certes encore du temps avant d'y penser, après tout elle n'était qu'en sixième année. Elle se tourna vers le Serpentard, lui aussi devait avoir une idée sur ce que pourrait lui réserver l'avenir. Après tout ils avaient parlé de destin.. Avenir, destin.. Tout se mêlaient et s'entremêlaient.
" Tu vois déjà ton avenir? Ce que tu voudras faire plus tard, demain? Qui tu deviendras? Bientôt on quittera Poudlard alors je me demandais si tu savais quelle étude tu allais entreprendre?"
Elle se tut aussi soudainement qu'elle s'était mise à parler. Elle avait peut-être était trop curieuse comme cela lui arrivait souvent. Malicia espérait seulement ne pas avoir été maladroite. Peut-être ne voulait-il pas en parler? Chez elle, sa mère voulait absolument qu'elle fasse une carrière dans l'administration ce qui déplaisait à la jeune Fowl. Elle marchait toujours, lentement, profitant de l'instant présent. Après un silence elle reprit la parole.
" Moi je ne sais pas encore. J'espère que l'avenir me réserve une surprise… Enfin je deviendrais peut-être libraire ou joueuse de Quidditch ou alors je travaillerais au Ministère… Enfin je ne sais pas trop. Dés fois je me mets à rêver que j'aurais un grand destin, que je serais le héros d'une histoire… "
Elle se tut à nouveau. Elle en rêvait tellement. Elle sourit à son interlocuteur. C'était une explication de plus à la couleur de ses cheveux. Elle voulait crever l'écran. Malicia voulait être unique. Et surtout être l'héroïne de sa propre aventure.
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| | | | | | Sujet: Re: L'heure volée [PV Theodore] Dim 5 Oct - 21:04:31 | |
| Malicia acquiesçait sa demande. Elle aussi avait envie de sortir des toilettes, lieu peu propice à la discussion... De plus, à cette époque le temps n’était pas encore catastrophique. Ils pouvaient profiter de l’air frais mais supportable de l’extérieur.
Le regard de la serdaigle était amusé lorsqu’elle demanda à Theo de partir pour une autre destination. Elle sortit gaiement, sans attendre la réponse de ce dernier. Il sourit pour lui-même, puis sortit des toilettes à son tour.
Le Vert et Argent suivit sa complice en direction du parc. Les deux élèves restèrent silencieux pendant le chemin. Theo suivait la bleu et bronze, en silence.
Enfin arrivés au parc, la jeune fille prit en premier la parole. Elle lui fit part de sa joie de vivre. En tout cas, c’était ce que ressentait l’héritier Nott face aux paroles de son interlocutrice. Elle semblait si pleine de vie, souriante... Cela faisait du bien de partager un moment avec une telle personne. Sa personnalité inspirait à la joie, son originalité, tout ce qui découlait d’elle en fait. Theo était vraiment enchanté de passer cet après-midi en sa compagnie. Il se tut, se contenta de regarder la fille aux jolis cheveux bleus. Elle reprit la parole, lui posant plusieurs questions à la suite. Elle semblait enjouée, telle une enfant qui s’émerveille en découvrant les beautés de la vie. Elle répondit elle-même à la question.
Le Vert et Argent l’écouta avec attention, puis se mit à marcher, invitant sa compagne silencieusement, à le suivre. Se balader au calme, entre les arbres, converser de tout et de rien, d’avenir et de présent, en charmante compagnie. Ah que c’était plaisant, relaxant.
Il sourit aux derniers mots de la jeune fille, avant de répondre à son tour :
- « Je ne peux pas te dire quel sera mon avenir. Je n’en sais strictement rien... J’espère pouvoir le tracer à ma manière, c’est tout ce que je souhaite...
Je pourrai être un talentueux écrivain, qui ferait pleurer le monde par ses textes dramatiques et torturés. »
Ce n’était guère la carrière qu’il envisageait, mais ce fut cette pensée qui sortit en premier de son esprit. Il était vrai que l’écriture était l’un des passe-temps favoris du jeune Serpent. Parfois, il pouvait passer des heures en solitaire, à griffonner, à noircir des feuilles blanches. C’était une autre forme de magie, qui ne nécessitait pas de pouvoirs spéciaux. Simplement, il fallait saisir l’importance et la valeur des mots. Jouer avec les mots est une science si belle. Raconter une histoire, recréer le monde, s’inventer un univers. Et tout cela, rien qu’avec une plume et un morceau de parchemin, quelle invention !
- « Pourtant, je ne suis pas qu’un pauvre dépressif solitaire. J’aime la vie. Même peut-être un peu trop. J’aimerai faire tant de choses, découvrir, partager, apprendre, aimer. »
Aimer. Ce mot, il l’avait prononcé sur un autre ton, légèrement étouffé. C’était si compliqué cette notion d’amour. C’était beau mais difficile. L’amour fait souffrir, mais il reste le plus fort des sentiments. Le paradoxe même de la complexité humaine. L’homme sait qu’un jour ou l’autre il finira par souffrir, mais il s’entête pourtant à aimer. L’homme serait-il masochiste à ce point, c’est fou. Oui, on nage en pleine folie lorsqu’on essaie de comprendre la logique inexistante de l’espèce humaine.
- « Je ne sais pas si je vais continuer mes études après les ASPICs. J’ai une soif difficile à étancher de savoir. Mais je pense que celle-ci ne se résoudra pas à Poudlard. J’aimerai voyager, connaître d’autres horizons. Les autodidactes m’ont toujours fascinés »
Puis il repensa aux paroles de la serdaigle. Elle voulait être peut-être libraire. En même temps, devenir l’héroïne d’une histoire. Donc en somme, baser sa vie sur l’abstrait. Ou du moins, rêver sa vie. Theodore a toujours été persuadé qu’il était mieux de vivre ses rêves et non de rêver sa vie. Cependant, il n’a pas encore eu le loisir de mettre en œuvre cette théorie. Les plus belles histoires se trouvent généralement dans les livres. Mais à nous de prouver le contraire, de vivre pleinement une belle histoire romanesque. Quitter ce monde de mots, agir vraiment. Mais cela restait bien facile à dire...
Lorsque l’on se renferme dans un monde que l’on s’est créé, il est bien difficile d’en sortir. On se sent pris au piège par cette irréalité. Perdue dans un monde de rêves, loin de cette triste vérité qui a finit par nous aveugler. Tracer le chemin de sa vie n’est sûrement pas de tout repos.
Certains choisissent de cueillir chaque jour les roses de la vie, profiter pleinement de chaque minute passée, vivre au jour le jour. C’est sûrement gratifiant. Mais encore faut-il en avoir le courage.
Ils passèrent tout près d’un immense arbre, Theo venait souvent ici. Il était éloigné des bruits du parc, peu d’élèves s’engouffraient dans les coins sombres, proches de la forêt interdite. Lorsque l’on avait besoin d’être seul, c’était un excellent endroit. Le Sixième année s’arrêta ici, ils avaient traversé le parc. Il s’adossa à cet immense arbre, puis observa Malicia. Son regard émeraude pétillait, accompagné d’un mince sourire.
- « Je ne suis pas si bavard d’habitude, c’est de ta faute. »
Lança-t-il d’un ton faussement accusateur. |
| | | | - Malicia Fowl
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| | Sujet: Re: L'heure volée [PV Theodore] Sam 18 Oct - 13:16:19 | |
| C'était un de ces instants que la jeune fille appréciait. Un de ces moments simple où profitait de la vie était la seule priorité. Elle se sentait tellement bien. Malicia était elle-même et non pas seulement une studieuse Serdaigle. Elle aimait sentir l'herbe tendre sous ses pieds. Son camarade marchait à côtés d'elle, répondant à ses questions. Elle se demandait comment il parvenait à répondre à toutes ses interrogations. Elle avait l'étrange impression d'être une petite bête curieuse. On lui avait souvent dit que la curiosité était un vilain défaut mais que voulez-vous, la jeune fille ne parvenait pas à se résoudre à se contenter de ce qu'elle savait. Heureusement cela ne semblait guère dérager plus que ça le Serpentard qui se prêtait volontiers au jeu. Elle souriait à Théodore, à elle-même et au reste du monde.
Un écrivain? Comme c'était intéressant. Malicia ne s'attendait pas à une telle réponse. Comme de nombreuses personnes, il voulait écrire son destin. Mais il s'imaginait également en écrivain. La jeune fille était persuadée de n'avoir aucun talent littéraire, même si son imagination était des plus fertile. Elle imaginait toujours milles et une aventures. Mais passer de l'imaginaire à la plume, il y avait là une grande différence Par contre elle adorait lire. Que voulez-vous, elle était née au milieu des livres. Depuis toute petite, la bleue et argent passait son temps libre, un livre à la main, à oublier le monde qui l'entourait. Elle passerait sa vie à rêver si elle le pouvait.
Tu écris alors. J'aimerais bien lire ce que tu écris un jours… En tout cas si tu veux devenir écrivain, moi je pourrais toujours vendre tes livres si je deviens libraire…
Il aimait la vie. Mais qui à leur âge ne l'aimait déjà plus? Certes il y avait des baisse de régime et même la jeune bleue était morose de temps à autre. Mais elle aimait trop la vie. Et puis la jeune fille avait fait une promesse, elle profiterait de cette vie pour deux. Elle n'oubliait jamais sa meilleure amie qui un jour s'était endormie pour toujours.
On aime jamais trop la vie.
Aimer. C'était quelque chose qu'elle voulait absolument découvrir. Pour elle ce n'était qu'un un mot qui n'avait qu'une définition littéraire. Qu'est-ce que c'était que aimer? Elle avait milles fois la réponse mais personne n'avait pu vraiment la renseigner. Mais elle avait le temps, elle était encore si jeune. Aimer ce n'était bon que pour les héros de ses livres qu'elle chérissait. Elle imaginait quelque chose de trop beau, de trop pure… quelque chose de si peu humain. Elle rêvait comme d'habitude, la tête dans les étoiles.
Ainsi il ne comptait pas faire d'études. C'était une façon de voir, tant qu'on a un objectif à poursuivre. Elle rêvait aussi de voyager. Elle voulait tant aller à la rencontre de nouvelle personnes et de nouvelles cultures. Elle voulait toujours plus apprendre. Mais la jeune fille ne partirait pas d'ici. Elle le savait. Elle était bien trop attachée à on Londres. Elle ferait ses études à l'Université et puis elle aurait un poste quelconque du ministère. La vie parfaite.
Elle s'arrêta. Il s'était adossé à un arbre. Elle ne l'avait jamais vu auparavant. Il faut dire que la Serdaigle se promenait principalement du côtés de la forêt interdite comme si le danger l'attirait. Bon d'accord, le danger l'attirait. Elle s'approcha de l'arbre. Il était vraiment immense. Malicia se sentit soudain toute petite. On était si bien ici. Elle était contente d'être ici et d'avoir volée cette belle heure. Elle y reviendrait à l'occasion. Quand elle voudrait être seule. C'était un bel endroit pour penser à tout et à rien. Un magnifique endroit pur rêver.
A sa réflexion, Elle éclata de rire. Son rire était joyeux et spontanée à son image. Alors comme ça il parlait plus que d'ordinaire. Elle sourit. Elle se savait bavarde quand elle était à l'aise sinon elle parlait rarement. Après tout les personnes qui l'ignoraient n'avait pas à connaître son opinion. Mais dés qu'on prenait le temps de lui parler, la jeune fille s'ouvrait.
Je suis contente que tu parles plus que d'habitude. Je dois avoir mauvais influence sur toi alors.
Elle avait le sourire aux lèvres. La Serdaigle laissa son regard se perdre au loin. Le parc s'étendait devant elle. C'était une vue magnifique. Le parc était vide à cette heure. Il était si tranquille. Personne ne viendrait troubler ce moment de calme. Elle leva la tête, observant cet arbre immense.
C'est beau par ici. Je n'avais jamais mis les pieds dans ce coin du parc... |
| | | | | | Sujet: Re: L'heure volée [PV Theodore] Mar 28 Oct - 13:43:18 | |
| La Serdaigle confia à Theodore qu’elle aimerait lire ce qu’il écrivait. Le Vert et Argent n’avait jamais fait lire à personne ses ouvrages. C’était son échappatoire, son moyen efficace de fuir la réalité, de se perdre dans son royaume d’invention. Les mots et les idées ont le pouvoir de changer le monde, il y croyait dur comme fer. L’écriture était une façon de prendre son mal en patience, de s’aérer l’esprit. On pouvait déverser une foule si tenace de sentiments, des vagues de rage. Sans pour autant tout casser autour de nous, s’en prendre aux autres,... Ou encore écrire de doux textes aux notes veloutées. Tout cela sur cahier, mettre sa vie sur papier. Noircir chaque jour une nouvelle page blanche, puis avancer.
Il sourit à la remarque de la fille aux cheveux bleus, puis cette dernière lui dit qu’on n’aimait jamais trop la vie...
Sans doute, cela pouvait se révéler véridique. On pouvait vivre jusqu’à en mourir, s’accrocher avec fougue aux plaisirs vitaux, au monde qui nous entoure. Aussi s’émerveiller, rire aux éclats, partager des moments inoubliables avec autrui, avec la nature, tout notre environnement. Vivre tout simplement, se sentir vivant et en pleine possession de nous même. Vouloir rivaliser avec les terribles forces de la nature, combattre la puissance des volcans, la rudesse des torrents et la vitesse du temps... L’horloge de la vie était pourtant si immaitrisable. Le temps dégageait sur nous, pauvres mortels, une course si acharnée. Même si l’on cherchait par-dessus tout à devenir entièrement maître de notre vie, on ne serait jamais maître du temps. Les galeries temporelles sont si vastes et complexes...
Pour cela, mieux valait profiter du jour présent, pleinement. Essayer de mettre de côté ses soucis et d’aller de l’avant.
- « Je suis d’accord, on ne l’aime jamais trop... »
Ses paroles étaient lointaines, mais si on s’y attardait, on pourrait aisément comprendre le fait que l’héritier Nott était totalement en phase avec les pensées de son interlocutrice.
Cette dernière éclata de rire soudainement, suite aux paroles taquines du Serpentard. C’était bien véridique pourtant, Le Brun aux yeux clairs n’était pas un individu très bavard. Il se contentait du strict minimum en croisant d’autres élèves de l’école. Mais dès lors que la situation s’y prêtait, il se faisait une joie de partager une conversation intéressante. Du moins, il fallait que l’interlocuteur en vaille le coup, ce qui était indubitablement le cas de la bleu et bronze.
Puis elle enchaîna sur la beauté environnante. Il était vrai que Dame nature nous offrait encore un très joli spectacle. L’ambiance était calme, reposante, apaisante. Un tel moment était si agréable au sein d’une école. Pouvoir partager un instant tel que celui-ci avec Malicia enchantait le Sixième année.
- « J’y viens souvent moi. A Poudlard, j’ai toujours été à la recherche d’endroits isolés. Pouvoir être au calme est devenu assez rare ici. Heureusement que quelques endroits demeurent encore inconnus »
Theodore se mit également à observer l’immense arbre. Bon nombre de branches s’y aventuraient. Certaines basses et solides, d’autres en hauteur et frêles. Un alliage parfait de couleurs et de dimensions. La nature était bien faite.
Soudain, une idée traversa l’esprit du jeune homme. Il se réinventait un esprit joueur et légèrement casse-cou. Oui grimper à cet arbre serait plutôt amusant. Il avait repéré une branche solide et assez haut placé pour sans doute avoir vue sur une partie de la forêt interdite. L’accès n’était pas vraiment escarpé, il fallait être un tant soit peu débrouillard et le tour était joué. Il s’appuya donc sur la branche la plus basse, prit son élan et grimpa. Le Vert et Argent solidifia sa position, puis tendit la main vers sa camarade d’excursion, en ajoutant dans un sourire de défi :
- « Tu me rejoins ? » |
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| | Sujet: Re: L'heure volée [PV Theodore] Lun 3 Nov - 14:02:03 | |
| Ainsi le jeune homme aimait les coins isolés. Étrangement, le jeune fille n'était guère étonnée. Elle se sentit alors plus proche de lui. Elle aussi aimait être au calme loin des autres mais la salle commune ou la bibliothèque lui suffisait largement. Bien entendu de temps à autre elle allait hanter les couloirs du château seule. Dans ces moments là la Serdaigle pouvait être elle-même sans se préoccuper des autres. Elle devenait alors égoïste. Elle fit écho à ces paroles. En effet heureusement que de telles endroits existaient sinon où la jeune fille pourrait s'abîmer à la lecture.
Heureusement en effet.
Où que son regard se pose, la paysage lui paraissait magnifique. Elle était heureuse qu'il lui est montré un tel endroit. Elle aimait ce lieu comme le moment qu'elle partageait ce le Serpentard. Elle se sentait bien avec lui, tellement à l'aise et sûre d'elle. Elle ne se sentait pas obligé de faire attention à tout les mots qu'elle prononçait. Elle prit une grande bouffée d'air frais profitant de l'instant. Le vent soufflait joyeusement dans ses longs cheveux. Elle se sentait si vivante.
Elle sentit plus qu'elle ne vit Théodore bougeait. Elle se retourna et vit le jeune homme escaladait l'arbre. La jeune fille l'observa un sourire aux lèvres durant son ascension. Elle n'aurait jamais pensé le voir grimper dans un arbre. Mais après tout pourquoi. C'était même une bonne idée. La Serdaigle n'avait rien d'une casse cou mais elle était attirée par tout ce qui avait un côtés aventureux même si en l'occurrence monté dans un arbre n'était qu'un jeu. De plus la vue devait être jolie d'en haut. Elle lui sourit et répondit aussitôt au défi.
J'arrive!
Elle s'approcha de l'arbre, mis son pied sur une branche basse se donna une impulsion. Elle n'y arriva pas du premier coup. Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas grimpé au arbres. Il était loin ce temps de l'enfance où elle était libre comme l'air. Petite elle allait chercher les nids d'oiseaux dans les chênes de ses grands parents. C'était une époque bénie où elle souciait seulement des découvertes qu'elle pouvait faire. Elle restait alors des heures dans les branches des arbres à observer la nature. Alors qu'elle atteignait une plus grosse branche, sa jupe s'accrocha à des brindilles. Ce n'était vraiment pas pratique de grimper dans une telle tenue. Elle tira fortement sur son vêtement et parvint enfin à arriver à la hauteur de Théodore. Elle s'accrocha à sa main et se hissa.
Dés qu'elle parvint à retrouver son équilibre, la jeune Serdaigle en profita pour remettre ses vêtements en ordre. Elle remarqua alors que sa jupe était trouée. Elle demanderait à un elfe de l'école s'il pourrait la lui réparer. Malicia n'était guère douée en travaux manuels. Et puis ce n'était pas comme si la jeune fille attachait une quelconque importance à ses vêtements Ils étaient justes pratiques et aisément réparables.
Elle s'aventure un peu plus sur la branche, laissant ses jambes se balancer dans le vide. Elle aimait cette sensation de hauteur. Cela lui rappelait le Quidditch. Elle eut soudain envie de voler à nouveau. Cela faisait un moment à présent qu'elle n'était pas monté sur un balai. La Serdaigle se promis de faire un tour incessamment sous peu au stade. Puis elle observa le panorama. Sous ses yeux, elle pouvait voir une grande partie du par et la forêt interdite. Elle laissa son regard s'y perdre. Depuis sa première année, Malicia était attirée par cette forêt. Elle y était même partie en expédition. Mais depuis elle n'était jamais retournée dans ce coin, la peur avait alors freiné pour un temps sa curiosité. Mais peut-être qu'elle y remettrait les pieds bientôt. Il y avait tant de choses à découvrir dans cette belle forêt et cette fois elle aurait sa baguette. Elle se tourna alors vers Théodore, une lueur joyeuse dans les yeux.
Oh! Regarde on voit même la forêt interdite! Il y a vraiment une belle vue… Et puis ça faisait un moment que je n'avais pas grimpé aux arbres. Ça me rappelle quand j'étais petite… Peut-être ne devrait-on jamais quitter le temps béni de l'insouciance et faire de chaque jour une belle aventure... En tout cas c'était une chouette idée.
Ses pieds se balançant légèrement, elle redevenait enfant. Elle se sentait bien loin des taquineries de ses camarades. Et puis pour une fois elle n'était pas toute seule. Elle appréciait pleinement la compagnie du Serpentard qui se trouvait non loin d'elle. C'était une belle journée malgré le temps qui se rafraîchissait. |
| | | | | | Sujet: Re: L'heure volée [PV Theodore] | |
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