Horrible, cette vieille blouse qu'il fallait porter pour les travaux pratiques dans la serre. Déjà, à Poudlard, James détestait cet accoutrement ; au moins, à cette époque, la blouse lui appartenait-elle... mais ici, à l'UMA, il avait la désagréable impression que des générations d'étudiants avaient porté cette guenille avant lui. Le cursus de Langue-de-Plomb choisi par le jeune homme ne comportait pas de cours obligatoire de Plantes guérisseuses ; par simple curiosité, James avait demandé l'autorisation d'assister au cours, puis au TP du professeur Bachelard.
Les mandragores. Du déjà vu pour le jeune homme qui se rappelait bien ses années d'études au sein de la maison Serdaigle. Bien entendu, le cours était plus détaillé à l'université, et le TP probablement plus ardu, mais James n'avait pu s'empêcher d'être un peu déçu. Lui qui espérait découvrir de nouvelles plantes...
Les mandragores étaient posées sur une table, au centre de la serre ; une fois de plus, le jeune Kirkby remarqua que ces plantes n'avaient pas l'air de grand-chose, ce qui était assez étonnant vu leurs multiples pouvoirs.
Leurs pouvoirs... justement, Bachelard demandait aux étudiants de parler des vertus de la mandragore. Tout d'abord, James n'osa pas parler ; il n'était pas là, comme certains autres, dans le cadre d'un cours obligatoire ou même d'une option, et il songeait qu'il valait mieux laisser la parole aux autres ; mais personne ne se décidant, le jeune homme estima qu'il pouvait brûler la politesse, et il fit à mi-voix :

-La Mandragore est utilisée, en particulier, pour ramener à leur état d'origine les victimes de métamorphoses ou de pétrification.

Il avait parlé comme dans le vague, sans regarder personne ; à vrai dire, il se sentait un peu mal à l'aise, il avait l'impression de revenir à l'école. Parmi les autres étudiants, il n'était pas à sa place ; il avait l'impression d'être plus mûr que ces jeunes gens sans préoccupations, et il répugnait à se mêler à eux.

En entrant dans la salle, Jeremy imita le premier garçon à l'air ténébreux qui était arrivé avant lui et attrapa une des blouses. Il s'en fichait complètement d'avoir pris la plus sale ou la plus trouée. Il n’était pas venu dans ce cours pour participer à un défilé de mode. Et qu'importe qu'elle ait été portée par un ou cinquante étudiants avec lui, c'était déjà sympa de la part de l'université d'en fournir gratuitement. En effet, la blouse que Jeremy avait à Poudlard avait tellement rétréci au lavage qu'il n'arrivait plus à rentrer dedans. Il était donc arrivé à l'UMA les mains dans les poches sans le moindre matériel. L'autre garçon ne semblait pas de cette avis vu la tête déconfite qu'il affichait. Jeremy avait plusieurs fois croisé ce garçon dans les couloirs et il le trouvait assez louche. Bref, ce n'était pas le genre de mec avec qui il irait sympathiser.

Jeremy salua le père Bachelard et alla examiner d'un peu plus près les mandragores qui se trouvaient dans les pots. Il tenta d'en toucher une mais se ravisa au dernier moment, ne sachant plus très bien si elle pouvait le mordre ou non. Mieux vaut être trop prudent que pas assez. Et voilà que le professeur posait ses premières questions. Ouf, ce n'était que des rappels du dernier cours. Après avoir laissé le mec étrange parler, Jeremy leva la main dans le but d'étaler sa science.

« La mandragore est aussi un sédatif puissant. Elle apaise, permet une relaxation et une réduction de l'anxiété. Elle est de plus un hallucinogène. Elle peut servir à créer des rêves ou des cauchemars artificiels. Enfin elle peut être utilisée pour les sérums de vérité et dans les filtres d'amour. »

C'était plus facile quand la fille de Bachelard n'était pas encore arrivée...

Bachelard dans un enthousiasme pseudo-naturel, fut heureux de voir des plus en plus d'élèves à son cours, pour commencer il décida donc de les récompenser, pour leur participation:

- Très bien, vu que ceci doit être pris comme un devoir, je ne vous mets pas de points de présence cependant j'adore trois points pour chacun de vous suite à votre apprentissage du cours. James vote blouse ne vous boudine t'elle pas de trop?

Suite à cette remise de points pour bonnes peines, Bachelard constata que tous les élèves n'étaient pas encore présents et décida donc malgré tout de continuer son cours:

- J'aimerai avoir votre avis sur l'intérêt de faire un tel travail pratique? Je me passerais des remarques sans intérêts du genre pour voir la plante ou pour nous embêter avec tes contrôles.

Arrivée la première [HP: Je peux pas non plus tjs etre en retard que diable!] Elanor était allée se positionner devant un des établis et avait ressortis ses notes qu'elle lisait pour se remémorer le cours auquel elle n'avait pas vraiment participé. Le professeur posa alors sa première question. PErdue dans ses notes, elle ne vit pas les autres étudiants qui étaient arrivés et sursauta lorsqu'elle entendit le première élève prendre la parole. Précipitamment, elle rangea ses feuilles dans son sac et sortie son matériel. Elle jeta un regard louche à la mandragore.

Il est important de faire de la pratique car c'est beaucoup plus objectifs que d'avoir seulement des cours théoriques où on ne peut qu'imaginer la plante. Il est donc essentiel, étant donné notre futur profession, d'avoir un contact avec les différentes plantes que nous allons utiliser plus tard dans notre vie professionnelle.

Elanor espéra avoir satisfait le professeur par sa réponse et attendit sagement que les autres étudiants se soient exprimés.

Discrètement, elle fit glisser les notes de Jérèm' jusqu'à son établis en le remerciant du bout des lèvres pour ne pas déranger la classe. Ses notes lui avaient sauvé la vie et leur précision avait permis à Elanor de ne pas perdre le fil du cours. Elle se promit de lui rendre un service à son tour s'il en avait besoin.

Bachelard après un peu d'attente fit heureux de voir sa classe au grand complet. Il regarda si tout le monde avait l'air prêts, chacun avait sa blouse, sa baguette sur sa table ou à la main. Bachelard avait à disposition sur une étagère plusieurs caches oreilles d'une couleur vert fuchsia. Bachelard se déplaça de son bureau vers ses étagères et y prit un livre. Il le feuilleta quelques instants, et tomba sur une page, où était indiqué les précautions à prendre lors de l'usage et du prélèvement de la Mandragore. Bachelard commença donc par lire à ses élèves cette page afin de les éclairer:

- D'abord, pensez bien à faire votre devoir sur la mandragore et à me le rendre, enfin cette obligation s'adresse uniquement aux élèves de la formation médicomagie, pour les autres c'est uniquement si vous avez du temps. Bien, je vais à présent vous lire dans le manuel des travaux pratiques en cours de Botanique, une page qui concerne ce travail pratique. D'abord, les précautions à prendre son de ne jamais faire seul ce prélèvement, sous peine de ne pouvoir contrôler le cri de la mandragore et donc de ne pouvoir vous sauvez la vie. Ensuite, il est conseillé de porter un casque de protection pour plus de sécurité. Pour le début, vous en aurez un et ensuite nous utiliserons des sortilèges pour clamer ses jeunes plantes. Enfin, la baguette est indispensable pour toutes opérations sur une mandragore.

Bachelard ferma le livre, les élèves semblaient encore écouter les paroles du papy. Bachelard posa son livre sur son bureau, et se dirigea vers la table où se situait les pots avec les mandragores:

- Pour ceux qui ont fait le devoir, pour le moment seule Eleona me la rendu, vous avez surement fait des recherches sur le prélèvement d'une mandragore, enfin d'une racine, je vous demande donc de mettre vos recherches et mes conseils à exécution. A présent, vous allez vous déplacer un par un, pour venir chercher un pot. Pas de bataille il y en aura pour tout le monde, une fois tous prêts faites moi un signe. Prenez les amndragores, les plus vives, celle qui ont de belles feuilles, ensuite sortez votre baguette, votre blouse et vos outils... Une fois, que vous aurez tous votre pot, nous allons commencer.

Avant de se lever pour commencer la phase pratique du TP, Carl fit un brin de "ménage" sur sa paillasse, qui était recouvert d'un fourmilleument d'objets aussi volumineux qu'inutile dans le cadre de ces travaux pratique. Il remit ainsi dans son sac divers objets tels qu'un rapeltout, diverses plumes pour écrires, une montres plus ou moins à l'heure et divers autres babioles qui auraient fait la joie de nombreux brocanteurs moldues.

*Le papy, (désolé prof, c'est vous même qui vous vous appellez comme cela ) à dit un par un, j'attend que l'autre ait fini et j'y vais.*

Pensat Carl alors qu'il regardait d'un oeil vague l'autre élève choisir sa mandragore. Il n'avait pas briller pour la partie oral et il comptait bien, ou du moins il espérait, en vérité il aurait aimé se ratrapper sur la partie pratique. Des que l'autres élève eu finit de choisir une mandragore, Carl se levat, mit ses caches oreilles (le genre de cache oreille qui fait que même si vous avez bac+10 vous avez quand même l'air d'un benêt) sur la tête et se dirigea d'un pas qu'il voulait assuré vers les pots.
Une mandragore n'a pas comme caractéristique principale d'etre agréable à regarder, mais celle la battaient des reccors, tout n'étaient que plies, feuilles tordues, branches tarabiscotées. Le tout était néanmoins assez harmonieux, si l'on pensse que la laideur peut etre harmonieuse bien sur...

*Je vais en prendre une qui a des feuilles longues et fines, il parait que ce sont les meilleurs.*

Bien sur, les seuls mandragores qu'il trouvit étaient à feuilles courtes et larges, mais faisant contre mauvaise fortune bon coeur, il se décida sur une mandragore assez grosse qu'il ramena sur sa table, il enfila sa blouse et étala sur la table les différents outils de travails qui avaient miraculeusement retrouvés dans sa chambre à l'UMA (jamais rangée en 6 mois.)

*Bon ben moi, je suis pres.*

Carl n'avait plus qu'à attendre les autres, puis le signal du vieux , du papy du prof pour commencer.

Le temps de finir de communiquer à voix basse avec Jérém' et les étudiants étaient déjà en train de se servir de plantes. Elanor attendit sagement son tour puis se dirigea vers le bureau du professeur pour prendre à son tour une Mandragore. Ella vait déjà enfilé ses gants et mis sur ses oreilles les cache-oreilles avant de choisir scrupuleusement sa Mandragore. Elle en prit une petite, avec des jolies feuilles, en fait, c'était la seule qu'elle trouvait jolie, toutes les autres étaient atrocement rabougri et pas à son goût. Elle la souleva, un sourire malicieux sur les lèvres et se retourna. Au passage, elle croisa le regard de Monsieur le Père-Noël qui lui lança un regard encourageant. Elle retourna à sa place en se disant qu'elle aurait préférer recevoir un autre cadeau que celui-ci. Elle failli trébucher contre le sac d'un de ses camarades mais se rattrapa de justesse !

Elle plaça la plante sur son bureau et commença à regarder le "plan d'action" pour approcher cette plante qu'elle n'appréciait pas particuliérement. Elle attendit que les autres se servent et que le professeur donne son feu vert.

[HJ : De retour après une absence prolongée, je m’incruste !]

Lucy Ann était arrivée un peu avant le professeur, histoire de pouvoir trouver une place tranquille dans le fond de la salle et fermer un œil de temps à autre sans que ça se voie trop.
Cette deuxième année à la fac était passée bien trop vite : après une première année remportée haut la main et avec les honneurs, la suite s’était révélée plus… chaotique.

Son père malade, un salaire en moins dans la famille, et donc l’obligation de trouver un boulot en parallèle afin de ne pas être un fardeau supplémentaire pour ses parents qui avaient du mal à joindre les deux bouts… Et servir dans un cybercafé moldu tous les soirs avait une fâcheuse tendance à empiéter sur son temps de sommeil, manque qui se faisait cruellement sentir la journée.

Preuve en était qu’elle ne se souvenait absolument pas d’avoir eu un jour un devoir sur la mandragore à faire, devoir qu’elle n’avait pas rendu et qu’elle ne rendrait pour le coup jamais.
La dernière nuit avait été blanche, et du coup ses neurones avaient décidé de rattraper le sommeil de retard la journée pour se venger. Les paroles du prof se mélangeaient dans un « blablabla habituer à manier des plantes toxiques », « gnagnagna l'intérêt de faire un tel travail pratique », le tout entrecoupé d’une histoire de boudin…

*Hmmm, j’ai du louper un épisode à ce moment là*

Le fait est qu’elle connaissait très certainement les réponses à toutes les questions, mais que pour répondre elle aurait du réfléchir, faire appel à ses connaissances, les mobiliser, en faire des phrases intelligibles, et les énoncer correctement en articulant… Autant d’efforts superflus qui pouvaient être évités en laissant les bons élèves répondre à sa place.

Arriva le moment fatidique de l’action : aller chercher la plante faisant l’objet du tp, et pour ça elle ne pouvait pas compter sur les autres élèves. Elle boutonna sa blouse en se loupant d’un bouton (boutonner lundi avec dimanche, comme aurait dit sa maman), attrapa le premier pot qui lui tomba sous la main, sans prendre la peine de pousser l’observation plus loin que * Ok, ya des feuilles, ça veut dire que le pot est pas vide… Banco, il est pour moi ! * ainsi qu’un cache oreille en simili moumoutte/fourrure pelucheuse marron.

Elle l’enfonça sur sa tête et regagna sa place. Après avoir posé sa plante sur la paillasse, elle entreprit de vérifier qu’elle avait bien tout le matériel, et son regard croisa son reflet dans le dos d’un instrument métallique. Avec ses couettes pas faites à la même hauteur, résultat d’une préparation hâtive, son cache-oreille poilu et sa blouse asymétrique, elle avait l’air de… de … De rien.

*La vache, la dernière fois que j’avais une dégaine pareille, j’avais 3 ans et j’étais partie aux sports d’hiver avec mes parents…*

Sans même tenter de rectifier quoi que ce soit, elle s’avachit mollement sur son siège, attendant les premières instructions.

James avait observé ses camarades à la dérobée tandis qu'ils allaient chercher leurs mandragores ; il n'avait parlé à aucun, pour le moment, mais il venait tout juste d'arriver, après tout... Et comme il n'habitait pas à l'université, il avait peu d'occasions de lier des contacts. Il faudrait rapidement corriger cela ; non par réel besoin de vie sociale, mais plutôt pour sonder les opinions de ces jeunes gens au sujet du Seigneur des Ténèbres. James n'oubliait pas son statut de Mangemort, et la nécessité de recruter de nouveaux partisans ; il en était même plus conscient que jamais, depuis qu'il s'était inscrit à cette université... Tant d'étudiants probablement talentueux, tant de jeunes hommes et de jeunes femmes qui pourraient devenir autant de valeureux petits soldats du Lord...
Bon, les explications... Le jeune Kirkby cessa de regarder ses camarades et consacra son attention à l'enseignant. Prélever la sève de racine de mandragore... drôle d'idée. Il n'avait jamais beaucoup aimé ces plantes- trop agitées à son goût- et préférait de très loin les arbres. L'étude des arbres était peut-être prévue pour plus tard... il faudrait qu'il se renseigne, tiens.
Le jeune homme suivit attentivement toutes les explications du professeur, et songea que tout cela semblait d'une facilité désarmante. Il n'était pas dupe, cependant ; il avait déjà connu cette impression à Poudlard en voyant le professeur Chourave maîtriser avec apparemment un effort très minimal des plantes redoutables. Lorsque venait le tour des élèves, ils comprenaient très vite que l'exercice était bien plus difficile qu'il n'y paraissait.
Le moment était d'ailleurs venu de tester en grandeur nature son talent sur les mandragores. James ajusta son cache-oreilles et, à partir de ce moment, perdit le contact avec ce qui se passait autour de lui.
Sa baguette dans sa main gauche, bien serrée, il se saisit du pot de la plante, et lança le sortilège de Confusion sur la plante. Il avait suffisamment pratiqué ce sort pour être certain du résultat, même sur une plante, chose qu'il n'avait jamais essayée auparavant. D'un geste vif, il sortit la mandragore de son pot, et prononça sans plus tarder la formule du sortilège de Mutisme.

*C'est maintenant que les choses se corsent...* songea le jeune homme, les mâchoires crispées.

Posant sa baguette à côté de lui, il prit son scalpel et entreprit d'ôter la peau fibreuse dont avait parlé l'enseignant. Un peu nerveux, il donna un coup un peu trop vigoureux, et la sève émeraude lui coula sur la main. James récupéra précipitamment sa baguette magique et l'utilisa pour absorber la sève, qu'il déposa dans une coupelle. Ce n'était pas forcément très académique comme méthode, mais il n'avait guère le choix...
Il eut davantage de mal, en revanche, à extraire trente grammes de coeur racinal ; il n'arrivait pas à la dégager suffisamment pour en prélever une quantité satisfaisante. La balance lui indiqua qu'il en avait exactement dix-neuf grammes ; incapable d'en prélever davantage, James abandonna, et préféra soigner la plante, qui semblait encore en vie.
Il n'avait aucune idée du temps qu'il avait passé à travailler sur sa plante ; dans le doute, il jugea plus prudent de ne pas enlever son cache-oreilles, et se redressa pour observer le reste de la classe.

Cela ne pouvait plus durer. Bien sûr, le ciel avait cassé au dessus du château déployant ses forces mystérieuses. Pourquoi avait-elle toujours l'habitude de sortir lorsque les éléments se déchaînent. Pourquoi fallait-il qu'elle lui parle maintenant, pas à un autre moment, non, maintenant. Ne pouvait-elle pas attendre dans le bureau comme tout le monde, pourquoi était-elle comme ça? Il fallait toujours qu'elle gêne les gens, qu'elle les gêne même dans leur travail, pourtant son père ne lui en tiendrait pas compte, non il ne lui dirait rien, car ce qu'elle avait était trop urgent pour attendre. Elle ne pouvait pas non plus attendre sagement dans leur manoir, non, il fallait, elle devait le voir et le lui donnait ce jour là , à cette heure là. La colère gronde dans les entrailles de la terre, il ne faut plus perdre de temps. Si elle était renvoyée, tout serait découvert et elle ne pouvait se permettre de le perdre. C'est pourquoi, elle avait décidé malgrès cette puie qui battait son visage, de sortir et d'aller le voir.

Mizore arriva à l'UMA, le soleil était revenu, seulement au dessus de cette établissement, à croire que le directeur Altaïr avait lancé un sort au ciel pour qu'il fasse toujours beau au dessus de l'Université. Cependant, Mizore ne faisait pas attention à cela, en vérité, elle ne faisait pas attention non plus aux regards des étudiants, qui la regardait passer, telle la foudre, à travers les couloirs. Ils ne la connaissaient pas et se demandaient qui elle était pour se promener ainsi sans crier gare. Pourtant, Mizore savait exactement où elle allait, elle le savait et y allait d'un pas ferme. Quitte à se faire renvoyer de ce lieu à coup de baguette magique et de n'avoir plus le droit d'y remettre les pieds. Elle passa les nombreux couloirs ainsi que l'hémicycle rapidement, et se dirigea à travers les jardins vers les serres de l'UMA. Dans l'une d'elle se trouvait son cher père, professeur ici même des plantes guérisseuses, et à cette heure, il était en train de faire cours.

Mizore se trouvait devant la porte, elle hésita à frapper, finalement, elle entrouvrit la porte doucement, elle vit avec soulagement que les autres élèves étaient en plein travail ou plutôt en plein TP. Mizore sourit de plus belle lorsqu'elle vit qu'ils avaient tout ses caches oreilles, ceci facilitait largement son travail. Ainsi, elle pourrait parler tout à son aise. Son père, la vit et se dirigea vers elle d'un air totalement éberlué. Quel culot avait-elle de venir pendant ses cours? Qu'est-ce qui lui prenait? Toujours dans la porte, juste à l'intérieur de la serre, Mizore lui fit fasse, alors qu'il s'apprêtait à lui parler, elle mit un doigt devant ses lèvres, lui ordonnant de se taire. Avec précaution, elle sortit un mouchoir, en le cachant un peu elle l'ouvrit, à l'intérieur, se trouvait un poignard, il étincellait, son manche en or sertit de diamant éclatait à la lumière du soleil. Pourtant, sa lame rouge se mit elle aussi à briller, comme si elle était habitée d'une force magique. Mizore referma le mouchoir sur la lame et tendit le poignard vers son père. Celui-ci le lui prit, regardant sa fille, cherchant à savoir ce que c'était. Mizore baissa les yeux, elle ne pouvait pas parler ici. Elle dit juste ces quelques mots.

Si je le garde, ce sera trop dangeureux. Au revoir.

Elle se retourna, prête à partir, mais avant, elle remarqué Eleona, sa soeur qui se débattait avec une mandragore, essayant de la faire sortir de son pot. Une autre personne était là, une autre que Mizore connaissait... Elle resta là à la regarder avant de détourner les yeux et de partir, refermant la porte derrière elle. Plus vite encore qu'elle n'était venue, elle sortie de l'UMA à toute vitesse, cherchant à s'éloigner à tout prix de cet objet. Une fois, dehors, elle transplana vite, avant que son autre elle ne prenne le dessus... Et ne retourne chercher l'objet...

[allez, jme motiveuhh !! même si je suis pas encore bien réveillée ^^ en même temps je peux mieux faire mon perso... enfin, à vous de juger]


Tout d'abord je me présente, je suis LE narrateur en titre de miss Rose ou miss Alia. Narrateur omniscient, je sais tout, je vois tout !! ^^ Je vous vois même, vous, derrière votre ordi à lire ce merveilleurs post.

* faut p'tête pas exagérer quand même...*

Ouai bon... Je suis celui ou celle qui vous rapporte tous ses faits et gestes, toutes ses pensées et paroles. C'est MOI qui ait le pouvoir!! Mais laissons place à notre héroïne!

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Lorsque l'on est sorcier ou sorcière, le truc pratique c'est que l'on peut ensorceller toute sorte de chose, ou s'arranger pour éviter les "bourdes" duent aux pannent des engins moldus. Depuis le temps que Rose avait envie de mettre un air de fanfare en guise de réveil par le moyen de la magie, il aurait fallu qu'elle y pense avant !! Parce que, le voisin, comme un idiot, en faisant griller ses tartines de pain, ben il a fait sauter les plombs de l'immeuble (je suis pas sûre qu'il n'y ai eu que le grille-pain mais bon...) alors bah, forcement, le réveil n'a pas fonctionné et voilà que miss Rose était de nouveau en retard...

La douce lumière du soleil vint se poser sur sa chevelure bonbon, elle se sentait bien, là, dans son lit, la peau contre les draps, ne songeant à rien. Plongée dans ses rêves, une petite voix sortie d'on ne sait où.

* tu devais pas te lever ce matin?*

MON COURS

Et oui, la réalité est dure quelque fois... Et c'est en courant que la foudre rose se prépara, elle chopa son uniforme, s'habilla en quatrième vitesse, attrapa son sac de cours et un croissant rassie en guise de petit déjeuner. La jeune femme déboula dans le palier, manque de se tordre le cou en trébuchant dans le haut de l'escalier, déposa des affaires salles chez la concierge et sortit en trombe de l'immeuble. Je crois qu'elle ne courut jamais aussi vite que ce matin-là ! Pourtant pas d'une physionnomie propre au sport ( les gens pensant qu'elle était aneurhéxique ... sa petite taille n'aidant rien) elle arriva à l'UMA en un temps records, plus vite encore que le jour de son rendez-vous avec le directeur.

Malgrè ça, elle arriva quinze minutes après le début des cours. Elle traversa une Université totalement déserte et se dirigea vers les serres de botanique où il y avait normalement son cours, normalement... Il y avait tellement peu de bruit qu'elle ne pu s'empêcher de se poser des questions.

*On est pas dimanche quand même? Nannnn pitié, j'me suis pas levée pour rien *

Aussi, elle fut plus que soulagée, lorsq'elle croisa une autre personne, un peu plus âgé qu'elle, une femme à l'air completement vaporeux, qui passa devant Rose sans la voir à la vitesse du TGV.

* Elle vient de fumer un joint explosif ou quoi?*

La jeune femme arriva à la serre et entra à l'intérieur comme dans un moulin à vent. Elle jeta un oeil à l'intérieur, c'était bon, elle ne s'était pas trompée de cours. Elle alla voir le professeur

*Gniiia, il est pas né d'hier lui !!*

et lui montra sa feuille de "nouvelle élève".

-S'cusez m'sieur, je me suis perdue (ouai mon oeil !). Mais vous savez que j'ai choisi les plantes en option alors si je voulais, j'pourrais pas être là !! Alors soyez gentil pour la première fois !

Le professeur Bachelard la regarda d'un air interloqué. Il n'avait rien entendu vu qu'il avait toujours ses boules quies sur les oreilles. ( un peut grosses d'ailleurs... plutôt des cache-oreilles). Rose remarqua son erreur et s'empara d'un engin qu'elle posa sur sa chevelure rose. Puis, avec un sourire complètement idiot, elle fit style qu'elle était là depuis la saint glinglin et qu'elle avait TOUT suivit au cours et qu'elle ADORAIT les plantes... bien loin de sa pensée réelle... Elle jeta un coup d'oeil sur le papier d'un de ses collègues, qui avait visiblement terminé et se tint informé des instructions.

* Bon, sève, coeur ça devrait pas être trop dure ^^*

La jeune femme se dirigea vers les plantes et choisit la plus grosse, elle se baissa pour la ramasser, mais ne reussi pas à faire un pas avec le pot.

* t'es obèse toi !!*

Wingardium leviosa!

le pot se souleva et Rose le déposa , non sans le renverser sur la paillasse, mettant un peu de terre sur les feuilles de tout le monde.

* Vous en faites pas! c'est le charme de la botanique*

Puis Rose, relevant ses manches et prenant un air inspiré attrapa la plante à la base des feuilles et tira dessus comme un démente. Après des efforts herculéen, elle reussi à extirper la mandragore de son pot. Celle-ci se mit à brailler aussi fort que ses poumons pouvaient contenir d'air. Du moins Rose pensait que les plantes avaient des poumons.

*ben sinon elles font comment pour respirer, banane?:babybanane;: *

Rose, exaspérée pointa sa baguette sur la "chose".

Silentio !

Seulement, elle l'arrêta dans son élan et la malheureuse faillit s'étouffer. Rose la regarda un moment avant de secouer la plante, faisant s'échapper l'air.

Anapneo

La mandragore libérée, elle la regarda d'un air soupçonneux. Elle posa le doigt sur la "bouche" de la plante et lui dit.

-t'as interêt à pas recrier Ok? Kiaaaa, elle m'a mordu le petit doigt !!

CONFUNDO !! Eh eh , j't'ai eu cette fois !!!

Le sortilège claque sur la plante qui ne se débattit plus du tout, complètement sonnée. Rose était plutôt douée pour les sortilèges mais sa nature tête en l'air faisait qu'elle se laissait souvent emporter. Enfin, une fois cette opération terminée, Rose prit le scalpel et entreprit de récupérer le liquide vert. Celui-ci ne tarda pas à couler à flot, vu que Rose lui avait enlevé un peu beaucoup de membrane verte et visqueuse.

*Mince y'a pas un robinet d'arrêt là dessus?*

Elle récupéra tout de même le jus qui finit par arrêter de couler. Rose se mit alors en garde, enfonçant le scalpel dans la racine, elle retira le coeur... Une grosse partie de coeur. Très grosse partie. 45 grammes !! Ouaouhhh !!! Sauf que la pauvre plante, elle n'avait plus vraiment beaucoup de coeur... Rose mit ce qu'elle avait retiré dans les fioles et se tourna vers sa blessée. Une sorte de tige verte dépassée du coeur qu'elle venait d'extraire et gisait sur la table. Rose l'inspecta.

* C'est une artère ça? Eh tit' plante, meurt pas un! sinon j'vais m'fair tuer...*:connerie:

Rose, après avoir réfléchi remit l'espèce d'artère dans la racine du genre "ni vue ni connue", et entreprit de refermer les plaies de la mandragore. Ceci, par contre fut proprement fait et Rose repointa sa baguette sur la plante.

Finite incantatem

Rien ne se passa.

* y s'passe quoi là*

Ben rien justement... En fait la plante était un peu estourbie voir un peu... morte... mais pour l'instant personne ne savait rien, pas même Rose, la criminelle. Celle-ci préférait se taire, plutôt que d'avouer. Elle dirait rien, même sous la torture car pour le vieux fou, un planticide est plus grave qu'un homicide !! Aussi rose, reposa la plante parmis ses congénères sur le sol, et l'enfouissant au milieu des autres, on ne voyait même pas, qu'elle ne bougeait plus. Rose se retourna et regarda la professeur et les autres, un immense sourire sur le visage, du genre "C'est pas moi".

*Z'inquiétez pas, elle est juste endormie m'sieur*

Elle était la deuxième à avoir finie et comme son compatriote, elle regardait les autres, consciencieux, faire leurs travaux.

[ et voilà, la vie est aussi simple qu'une glace à la fraise... (cherche pas, c'est pas drôle)...°.°]

Les neurones de Lucy Ann ne s’étaient toujours pas vraiment connectés depuis son réveil, c’est pourquoi elle avait pris soin de noter toutes les étapes de la manipulation, afin que son parchemin supplée à sa mémoire de poisson rouge.

Son antisèche bien en évidence sur la table, rédigée en gros caractère *dans le genre « mémo spécial noeu-nœud » on fait pas mieux*, elle regarda la plante qu’elle avait ramené sur sa table sans y prêter attention. Son feuillage n’était pas trop abondant, et on voyait quelques feuilles jaunies et ratatinées dans le lot.

*Génial, non seulement tu es qu’à 50% de tes capacités motrices et mentales et en plus il fallu que tu prennes une plante en piteux état… Qu’est ce que tu peux être quiche dès fois !*

Quelques secondes lui furent nécessaires pour trouver le courage d’empoigner la plante et de la sortir de son pot ; elle s’imaginait voir une petite plante chétive et rabougrie, à l’aube de la momification, qui ne résisterait pas aux mauvais traitements que l’étudiante lui ferait subir, et qui s’éteindrait en laissant échapper une immense gerbe de sève verte maculant le mur en formant ces mots : « Lucy Ann m’a tuer ».

Finalement, prenant son courage à deux mains, elle tira un bon coup sur les feuilles, révélant au grand jour une plante certes de petite taille et à la couleur un peu jaunie, mais loin d’être à l’article de la mort… Elle gigotait dans tous les sens, émettant ce que Lucy Ann imaginait être un épouvantable cri strident.
La jeune sorcière leva la plante devant son visage, et la regardant droit dans les yeux/tubercules : Tu peux brailler autant que tu veux, je vais m’en laisser compter par une vulgaire racine !

Elle attrapa ensuite sa baguette de sa main libre, et lança un Confundo sur la mandragore… Echec. Elle continuait de s’agiter de toutes ces forces végétales, bien que Lucy Ann soit sure d’avoir effectué le sort correctement.

*Evidemment, fallait que je tombe sur la casse-bonbon (pour être polie) du groupe*

Confundo ! Deuxième édition CONFUNDO !!! Troisième édition, mais rien à faire, la plante refusait de se tenir à carreau. Excédée, elle décida de changer de tactique et de lancer un sort d’entrave, afin d’immobiliser la bête.

Impedimentum ! avait-elle quasiment crié, comme si l’efficacité du sort augmentait avec l’intensité vocale… Heureusement que tout le monde avait un cache-oreille !

La mandragore se raidit d’un coup, et Lucy Ann put enfin la museler à l’aide d’un silencio.
*Haha, je t’avais dit que j’étais la plus forte !*

Elle entreprit alors sereinement d’éplucher l’écorce pour prélever la sève.
*Si seulement c’était aussi facile pour nous… Hop un petit sort, un scalpel, on gratte un peu la cellulite, sort de soin et hop ! Parée pour le bikini !*

Après avoir « emprunté » le fluide à la plante, Lucy Ann décida de garder son scalpel pour la suite et se dirigea vers les balances pour peser les prélèvements
*Déjà qu’elle n’est pas épaisse, si en plus je lui en prend plus que nécessaire…*

Premier coup de scalpel : 5g
Deuxième coup de scalpel : 12g
Troisième coup de scalpel : Snip !
La racine venait de se « réveiller », comme si le sort ne l’avait immobilisé que partiellement, et avait bougé pendant l’opération, ce qui lui avait valu de se faire amputer d’une bonne portion d’elle-même.

*#@*$§#£*

L’air passablement désespéré, elle tenait dans une main sa racine, et de l’autre sa moitié.
Elle resta fixement dans cette position pendant quelques secondes, puis décida finalement de bouger ; d’un dernier coup de scalpel vigoureux elle atteignit les 29g de cœur racial sans aucun problème puisque la racine bougeait pour le coup beaucoup moins, attrapa une fiole, son prélèvement et les morceaux de plante pour revenir à sa place.
Elle posa les deux morceaux de mandragore d’un air dépité sur sa paillasse.

*Bon, maintenant, un sort de soin… Tu es médicomage, tu dois bien en connaître un !*

Seulement voilà, le peu de sorts de ce type qu’elle connaissait s’adressaient aux animaux et non aux végétaux, elle n’avait jamais envisage la possibilité de soigner une plante…

Attrapant sa baguette, elle rapprocha au mieux les deux morceaux de racine et lança sans conviction un « Reparo mandragore ». Contre toute attente, les deux morceaux se ressoudèrent… Mais la plante ne donnait pas vraiment signe de vie…

Refusant de faire du bouche à bouche à cette chose, Lucy Ann finit par lancer un « Finite Incantatem » pour annuler l’effet des sorts d’entrave et de silence, et la rempote en vitesse.

*Je ne sais pas dans quel était elle est et je ne veux pas savoir !*

Elanor regarda avec des yeux ronds le professeur énoncer la manoeuvre. Elle ne comprit rien de ce qu'il dit étant donné qu'elle avait mis ses caches oreilles. Elle les retira mais le reste lui sembla tellement incompréhensible. Elle se demanda si qqn ne lui avait pas envoyé un sortilège de confusion.

Elle jeta un regard perdu autour d'elle, espérant ne pas être la seule perdue mais visiblement chacun avait compris comment faire. Etant à proximité d'Eleona, elle regarda attentivement chacune de ses manoeuvres pour les recopier à la lettre (je sais je sais c'est pas bien...)

Lorsqu'Eleona en eut fini avec sa plante, Elanor se décida enfin à s'interesser à la sienne qui avait une mine un peu minable il faut quand meme le dire.

Etant assez doué en sortilège, Elanor n'eut pas de peine à calmer sa plante et à la faire taire à coup de sortilège bien maitrisé. Le reste était à venir.

Elle essaya ensuite de s'appliquer à scalper la plante sans lui faire trop de domage, mais malheureusement pour elle, elle se coupa le doigt.

AÏÏÏÏE !!!

Un long filet de sang se mit à couler et tomba dans la coupole au meme moment où la sève de la mandragore se mettait également à couler. Le mélange entre la sève et le sang fit prendre au liquide une couleur assez étrange.

*Oups...:sifle:

Elle lança a nouveau un regard autour d'elle à la recherche d'un peu d'espoir et d'une manière adéquate de récupérer son TP. N'en trouvant aucune, elle soigna son doigt qui commençait à se vider de son sang qui se répendait sur l'établit. Elle retira le coeur de la mandragore puis se souvint avec effroi qu'elle était censée la garder en vie..

*Reoups..

Cette fois-ci Elanor poussa un soupir de desespoir et repoussa la mandragore en regardant les autres étudiants finir leur TP. Elle espérait que ses prélévements lui donnerait quand meme des points..