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 Dualité (prio)
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MessageSujet: Dualité (prio)   Dualité (prio) EmptyDim 17 Fév - 22:06:09

Noël, temps de réjouissance, de fête, de joie. C'était aussi une période idéale de l'année pour se rassembler en famille. Mais pour Oswald, cela signifiait avant et par-dessus tout des vacances bien méritées. Cependant, cette année, les choses étaient légèrement différentes. En effet, sa mère ,considérant que les notes du serpentard étaient trop basses, avait décidé de le punir en le laissant languir à l'école durant la période des fêtes. Il n'y avait pas de mot pour décrire la frustration qu'avait ressentie le blondinet lorsqu'il avait lu la lettre annonçant cette nouvelle. Mais, est-ce qu'elle croyait vraiment que cela allait le motiver à plus étudier? Et puis, même s'il étudiais vingt-quatre heures sur vingt-quatre, sept jours semaines pour le restant de l'année, il serait peu probable qu'il rattrape tout le retard qu'il avait prit depuis l'automne.

Quelques jours avant Noël, le serpentard avait regardé les autres élèves qui retournaient chez eux durant les vacances. En les voyant savourer leur nouvelle liberté, il se rendit compte à quel point il regrattait de ne pas pouvoir être de ceux qui partaient. Qu'y avait t-il de pire que de passer ses vacances à Poudlard alors qu'on sait que les vacances sont justement faites pour se changer les idées de tout ce qui concerne l'école.

Ainsi, quelques jours plus tard, le soir de Noël était finalement arrivé. Comme à tous les soirs, Oswald descendit à la grande salle pour y prendre son souper. Pour l'occasion, les elfes de maison avaient préparé une panoplie de plats plus délicieux les uns que les autres. Dindes farcies, pâtés de viande, tourtières, boeuf strogonoff et sans oublier la fameuse soupe aux choux. Voyant les mets alignés sur la table, le serpentard s'en était donné à coeur joie, n'épargnant aucun plat de sa gourmandise. Le repas dura plus d'une heure et peu à peu, les quelques élèves quittèrent la salle pour retourner dans leur salle commune. À présent, il ne restait presque plus personne dans l'immense salle à part Oswald. Le garçon s'était tellement empiffré qu'il n'avait plus faim pour le dessert.

Le ventre plein, il s'était accoté sur le bord de la table et attendait. Il ne savait pas ce qu'il attendait, mais il restait tout de même là, à regarder à travers la fenêtre les flocons de neiges qui tombaient tranquillement. Il n'était pas pressé, il n'avait rien à faire, en d'autre mot, il s'ennuyait à mourir. Non seulement tous ses amis étaient partis en vacances, mais la plupart des professeurs aussi, et donc Oswald n'avait plus personne à qui faire de mauvais coup. Même Rusard restait introuvable. Peut-être que même lui fêtait Noël. Ça faisait bizarre d'imaginer le concierge en train de discuter et de s'amuser avec sa famille autour d'un copieux repas. Et dire que de son côté, le serpentard passait son Noël seul, et tout ça à cause d'un stupide relevé de note. Avoir su, il aurait sûrement passé un peu plus de temps à étudier...

Mais, étant donné qu'il n'avait présentement absolument rien à faire, il pouvait toujours pratiquer un peu ses sortilèges. Ce n'était pas bien difficile et c'était plus intéressant que de ne rien faire. Prenant sa baguette, il se mit à faire l'éviter une chandelle qu'il s'amusa à allumer en utiliser le sort d'incendio puis en l'éteignant pour recommencer le processus. Ce n'était pas un passe-temps particulièrement divertissant, mais au moins, ça faisait passer le temps.
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MessageSujet: Re: Dualité (prio)   Dualité (prio) EmptyJeu 15 Mai - 14:26:21

Tandis que certains élèves de Poudlard s’étonnaient que leurs familles ne les invitent pas à passer les fêtes en dehors de l’école, il était une élève qui ne s’en étonnait guère : Maëlyne. Elle était venue à Poudlard sans jamais espérer revoir cette famille qu’elle détestait de toute son âme, et donc il était logique pour elle de ne pas rentrer chez elle pendant ces vacances. Pire que cela, elle ne pensait même pas aller se restaurer ni s’amuser comme elle aurait très bien pu le faire, elle décida de se rendre à la Bibliothèque et d’y rester aussi longtemps qu’elle le pourrait. Mais une fois que les dix neuf heures eurent sonné à la grande horloge, Madame Pince eut tôt fait de la mettre dehors, insistant pour qu’elle se rende dans la grande salle comme tous les autres élèves de son âge. Seulement voilà, Maëlyne n’était pas et ne serait jamais comme tous les élèves de son âge ! Elle était secrète, timide, tellement renfermée sur elle-même que personne ne s’était aperçu du fait qu’elle ne parlait plus du tout depuis de nombreuses années maintenant. En classe, les professeurs remarquaient juste une timidité maladive, tandis que l’infirmière pensait qu’elle avait tout bonnement trop peur des autres pour parler. Cela étant, elle passait pour une solitaire d’un côté, et pour une associable de l’autre…Mais ce que personne n’avait jamais remarqué hormis Peeves, l’esprit frappeur, c’était le fait que la jeune aiglonne n’était pas ce qu’elle paraissait être…Derrière les vêtements masculins aux couleurs de Serdaigle se cachait une jeune fille de bientôt treize ans…Et non pas un jeune garçon comme elle le laissait penser depuis son arrivée à Poudlard. En bref, en plus d’être reléguée aux rangs de ceux qui ne semblent pas supporter les autres, elle serait probablement considérée comme une menteuse hors-pair si jamais son secret profond était révélé au grand jour. Pour une fois, elle pouvait vraiment remercier Peeves d’être un tant soit peu clément et d’avoir décidé de la couvrir sur ce coup là…Parce qu’elle avait beau ne pas être faite en sucre, si jamais on découvrait qu’elle était une fille, elle allait passer les prochaines années prostrée dans sa chambre !

Maëlyne, en ce début de soirée, n’eut d’autre choix que celui d’abdiquer face aux recommandations de Madame Pince, et de se rendre dans la grande salle où il n’y avait heureusement pas énormément de monde. Elle avait toujours ses livres soigneusement placés dans ses mains, les gardant contre elle comme des trésors…Mais en fait, elle les utilisait pour que personne ne remarque le fait qu’elle n’avait pas pu mettre ses bandages entourant sa poitrine qui commençait à grandir depuis plusieurs mois. Elle était hélas à un stade de sa vie où son corps changeait complètement, et elle ne pouvait plus serrer autant ses bandages ni même les mettre tous les jours, sous peine d’avoir de grandes difficultés à respirer. Quoi qu’il en soit, elle se dirigea d’un pas décidé vers la Grande Salle, avant d’avoir le malheur de croiser Peeves juste avant son arrivée à destination…Qui lui souriait d’un air goguenard. Loin de se démonter, elle s’arrêta pour le regarder en face, consciente que s’il décidait de lui faire une farce, elle n’en mènerait pas large…Et d’ailleurs, elle ne fut même pas surprise qu’il lui balance en pleine figure un sceau de peinture bleue, qui trempa complètement son uniforme masculin et qui acheva de lui faire détester cette soirée. Elle demeura un moment figée sur place, ne se rendant même pas compte que ses longs cheveux s’étaient détachés et que c’était donc le premier détail flagrant démontrant sa féminité. Peeves, hilare, disparut aussi rapidement qu’il était arrivé, en laissant seule la pauvre Maëlyne qui ne savait pas si elle devait continuer sa route en étant complètement recouverte de peinture bleue foncée, ou si elle ne ferait pas mieux de s’enfuir tout de suite maintenant jusqu’à sa salle commune, en vue de laver ses vêtements et ses cheveux…Coupant la poire en deux, elle utilisa un sortilège d’eau, non pas pour se mouiller encore davantage mais plutôt pour enlever la plus grosse partie de la peinture. Ceci fait, elle prit la direction de la Grande Salle, passant la porte sans aucune difficulté, et remarquant sans peine que la salle était très peu peuplée à cette heure. Il y avait juste quelques élèves à chaque table de chaque maison, sauf chez les Serdaigle, où il n’y avait qu’un garçon plus accrocheur qu’une sangsue qu’elle n’avait absolument pas envie de croiser…En le voyant, elle s’attabla à la première table venue, sans prendre conscience qu’elle venait de s’asseoir à celle des Serpentard, ennemis jurés des trois autres maisons de Poudlard. D’ailleurs, les deux seules fois où elle avait vraiment été confrontée à des Serpentard, c’était avec un grossier personnage aux cachots, puis avec Samael, elle qui elle était plus ou moins amie, mais dont elle n’avait plus de nouvelle depuis la fin de l’année dernière. Quoi qu’il en soit, elle ne remarqua l’identité de la table en voyant un jeune garçon qui devait être un peu âgé qu’elle jouer à allumer les bougies avec un sort d’incendio. Elle se souvenait l’avoir déjà croisé, mais elle ne se souvenait plus du tout où…Et il valait bien mieux qu’elle ne lui pose pas la question. Elle profita donc que l’emblème de sa maison sur son uniforme soit encore peinturluré à cause de Peeves pour se servir un jus de citrouille, comme de rien était, la tête baissée. Il ne fallait pas qu’on la repère, mais cela allait être difficile, surtout qu’il n’y avait que cet inconnu et elle placés à cette table…


* Mon Dieu, faites qu’il soit assez concentré sur ce qu’il fait pour ne pas me voir…*
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MessageSujet: Re: Dualité (prio)   Dualité (prio) EmptyLun 19 Mai - 2:17:15

Allumé, éteint, allumé, éteint...Rapidement, Oswald se rendit compte à quel point s'était ennuyeux de lancer le sort d'incendio à répétition sur une simple chandelle. En général, il lui était difficile de rester concentré sur une même chose plus que cinq minutes, et lancer des sortilèges n'était pas une exception à la règle. À défaut de trouver quelque chose de mieux à faire, autant aller patienter confortablement assis dans un des nombreux divans qui trônaient dans la salle commune des serpentards. S'apprêtant à quitter la grande salle d'un instant à l'autre, le blondinet remarqua subitement qu'une seconde personne s'était assise à la table des verts et argents. Cheveux long, visage fin, tout portait à croire que c'était une fille malgré les vêtements masculins qu'elle portait. De plus, il était impossible distinguer sa maison d'appartenance selon son blason qui était apparemment recouvert de peinture. Mais comme elle était assise à la table des serpentards, il y avait de forte chance qu'elle soit membre de la-dite maison. De la façon dont elle tenait fermement ses livres contre elle, on pouvait facilement en déduire que c'était sûrement un des 'rats de bibliothèque' qui passent leur vie dans leurs bouquins, comme la plupart des serdaigles d'ailleurs. D'habitude, ce genre de personnes ne sont pas très sociables, mais comme Oswald n'avait personne d'autre à qui parler, c'était toujours mieux que rien. Ne sachant pas comment initier la discussion, le blondinet hésita un instant. Il avait une impression de déjà vu. Maintenant qu'il y pensait plus sérieusement, il avait la certitude qu'il avait déjà vu ce visage quelque part, mais dans ses souvenirs, c'était un jeune garçon de serdaigle. Peut-être l'avait-il croisé dans un couloir ou bien dans une salle de classe, mais pas dans la salle commune selon ses souvenirs.

Même s'ils n'étaient que les deux seuls à la grande table, la fille ne l'avait toujours pas remarqué, ou bien elle ne voulait tout simplement pas le remarquer, ce qui serait assez étonnant de la part d'une serpentarde. La plupart du temps, les filles de la noble maison de serpentard étaient soit bavardes comme des gamines de huit ans, ou bien des fillettes de riches avec un ego démesuré. Or, dans ce cas-ci, il était impossible que ce soit la dernière option, car cela n'expliquait pas pourquoi la fille devant lui était toujours à Poudlard durant les vacances de Noël. Les seuls élèves qui restaient à l'école étaient soit des orphelins ou bien des élèves qui avaient été punis par leurs parents, comme c'était le cas d'Oswald. Finalement, avec toutes ses réflexions, cela faisait un bon cinq minutes que le blondinet, avec son habituel air d'abruti, observait la jeune fille qui buvait gentiment son jus de citrouille. Loin de se douter que son comportement pouvait être perçu comme étant un peu étrange, le jeune adolescent glissa le long du banc adjacent à la table, raccourcissant ainsi peu à peu la distance les séparants jusqu'à ce qu'il soit juste à côté d'elle.


-T'es nouvelle à serpentard? Parce qu'il me semble que je t'avais jamais vu avant...Et t'aurais pas un frère jumeau à serdaigle par hasard?lança-t-il d'un air curieux.

C'était peut-être une façon un peu radicale d'amorcer la conversation, mais Oswald ne voyait pas de raison de se sentir gêner. Après tout, c'était le jour de Noël, et qui serait assez fou pour vouloir être seul en cette soirée? Profitant de l'occasion, le serpentard se servi un verre de jus de citrouille en attendant la réponse de la jeune fille.
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MessageSujet: Re: Dualité (prio)   Dualité (prio) EmptyLun 19 Mai - 8:33:52

C’était un euphémisme de dire que Maëlyne était paniquée…Elle espérait de tout son cœur que l’élève à l’autre bout de la table allait finir par s’en aller sans même la remarquer, mais elle était également certaine qu’avec sa chance habituelle, il allait remarquer sa présence. C’était étrange, elle était pourtant transparente d’après bien des élèves de sa maison, elle ne voyait donc pas pourquoi il en serait autrement aujourd’hui ! Remarquez, elle avait le comportement typique de la personne qui a quelque chose à se reprocher, ou du moins à cacher : Elle serrait nerveusement ses livres de cours contre sa poitrine d’une main, et de l’autre, elle serrait très fort son verre contenant du jus de citrouille. Elle avait la tête baissée et ne se hasardait surtout pas à croiser le regard de quelqu’un, si bien que l’on pouvait aisément deviner qu’elle n’était pas à Serpentard. Elle n’avait pas l’assurance des élèves de cette maison, mais aussi, par-dessus tout, elle ne savait pas se moquer des autres avec autant de détermination et d’aisance. Elle préférait plus volontiers fuir ceux qui osaient s’approcher d’elle plutôt que d’entamer une réelle conversation. Malheureusement pour elle, rester silencieux et attendre que cela se passe n’était pas du goût de son vis-à-vis, qui s’était bien malheureusement rapproché d’elle jusqu’à être vraiment très près…Trop près à son goût d’ailleurs. Elle sursauta presque lorsqu’il engagea de lui-même la conversation, demeurant apeurée comme jamais même si elle le cachait autant qu’elle le pouvait, prenant conscience qu’il devait être bien seul pour aller comme ça vers elle sans même connaître son identité. Maëlyne se maudit d’avoir eu cette pensée, constatant qu’un Serpentard ne peut pas se sentir seul, puisqu’il cherche toujours plus ou moins la solitude…Tous les élèves de cette maison ou presque avaient une fâcheuse tendance à s’attirer les inimitiés des autres élèves, et la jeune fille savait que si elle dévoilait son identité maintenant, elle était fichue pour le reste de la soirée, voire même plus…Disons qu’elle avait mis définitivement une croix sur un réveillon de Noël paisible, et pensait qu’avec un peu de franchise, cette soirée serait sans nul doute moins pénible. Elle saisit donc un morceau de parchemin qui était glissé entre deux bouquins et posa les dits ouvrages sur la table. De toute manière, elle ne pouvait pas sortir maintenant de la Grande Salle, sous peine d’être encore le souffre douleur de Peeves…Il fallait donc qu’elle prouve au Serpentard qu’elle n’était pas aussi creuse et inintéressante qu’elle en avait l’air. Elle sortit une plume de sa poche ainsi qu’un petit flacon d’encre et se mit à griffonner quelque chose sur le parchemin. Il était évident maintenant qu’elle avait l’attitude typique d’une aiglonne, et qu’elle n’avait pour le moment pas la moindre intention de parler à haute voix avec ce Serpentard…Au cas où Peeves serait tenté de l’espionner même dans la Grande Salle.

" Je vais être franche avec toi, je ne suis pas plus à Serpentard que tu n’es à Gryffondor. Je suis à Serdaigle et je n’ai pas de frère. Je ne me souviens pas t’avoir déjà rencontré, mais puisque visiblement tu as rencontré quelqu’un qui me ressemble, je suppose que tu ne m’es pas inconnu. Je me suis attablée ici uniquement parce que Peeves s’amuse à me poursuivre. J’espérais que ma présence ne serait pas remarquée, mais je me suis leurrée et donc, je suppose que je te dois des excuses. Je suppose également que tu ne vas pas souhaiter que je reste une seconde plus attablée ici alors que je ne suis pas de ta maison, n’est-ce pas ? Et puis, après tout, je suppose que j’ai dû interrompre tes essais sur le sortilège d’incendio…Aussi ne me reste-t-il plus qu’à te souhaiter un excellent réveillon. "

Maëlyne avait ensuite tendu le parchemin au jeune garçon en face d’elle, et cela d’une façon un peu timide. Elle ne savait pas comment faire pour cacher la peur qu’elle ressentait, peur qui était due notamment au fait qu’il était à Serpentard, et qu’il pouvait donc très bien s’en prendre à elle. Mais elle ne s’en alla pas tout de suite pour autant. Elle devait le faire, elle savait que c’était plus ou moins une question de vie ou de mort, mais en voyant Peeves apparaître et disparaître dans le mur d’en face juste pour la faire bisquer, elle fut tout bonnement figée sur place. Elle cessa de trembler et fronça les sourcils, cherchant une excellente raison de rester à une table qui n’était pas la sienne, et cela bien qu’il y ait toute la place qu’elle voulait à celle des Serdaigle. Elle n’y pouvait rien, parfois la solitude l’effrayait un peu, quitte à ce que pour la vaincre elle doive faire face à quelqu’un qui allait sûrement se moquer d’elle. Maëlyne avait été franche non ?
Soudainement, alors que l’esprit frappeur responsable de bon nombre de ses tourments s’amusait à apparaître et à disparaître de la Grande Salle, un éclair transperça l’esprit de la jeune aiglonne. Effectivement, elle avait bel et bien vu ce garçon qui était assis juste à côté d’elle, et c’était à la volière, l’un des nombreux soirs pendant lesquels c’était le seul lieu où elle se sentait en sécurité. Alors, dans un geste vif, elle reprit le parchemin des mains du Serpentard, sans lui demander son avis bien entendu et se remit à griffonner quelque chose, un léger sourire aux lèvres. C’était étrange, c’était bien la première fois depuis très longtemps qu’elle n’avait pas eu ce genre d’expression qui était très éloigné du regard triste ou même de la colère qu’elle ressentait souvent…

" C’était quand j’étais en première année, à la volière, un soir…Tu n’arrivais pas à faire un Lumos, et moi j’essayais de me dissimuler pour que tu ne me voies pas. Certes, ça ne fait pas de moi quelqu’un qui te connais, mais au moins je sais où je t’ai déjà vu. On va faire un marché…Si tu veux, je peux te donner des cours de sortilège et ainsi sauver ton ‘honneur’ de Serpentard, et en échange tu me laisses rester ici encore un peu…J’avoue que la perspective d’être encore plus imprégnée de peinture ne m’enchante pas. "


Non seulement Maëlyne ne doutait de rien, mais en plus elle parlait toujours avec ce respect qui faisait d’elle quelqu’un de bien plus mûr et responsable qu’il n’y paraissait…

[Maëlyne ne doute de rien quand même!! niarkhéhé ]
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MessageSujet: Re: Dualité (prio)   Dualité (prio) EmptyLun 26 Mai - 20:09:53

Oswald commençait à avoir un peu peur que la fille devant lui ne meurt d’une crise cardiaque tellement elle paraissait apeurée. Lorsqu’il lui avait parlé, elle avait fait un sursaut qui causa une réaction en chaîne car le blondinet sursauta aussi. C’était assez inusité comme réaction. On aurait dit que la jeune fille venait de voir un fantôme, pourtant Oswald n’était pas vraiment épeurant. Quoiqu’il en soit, elle semblait paniqué et pendant un instant, le serpentard cru qu’elle allait commencer à hurler en s’enfuyant à toute allure d’une seconde à l’autre. Mais il n’en fut rien. Elle se contenta de déposer nerveusement ses livres sur la table. Elle sortit ensuite un bout de papier sur lequel elle écrit quelque chose, pour ensuite tendre le message à Oswald. Intrigué, celui-ci attrapa le bout de papier et commença à lire. En premier lieu, il apprit qu’elle était en faite une serdaigle, ce qui expliquait mieux son comportement étrange. C’est bien connu que tout ceux qui on un ou plusieurs problèmes mentaux se retrouvent soit à serdaigle ou bien à poufsouffle. Cependant, seul les plus timides se retrouvent dans la maison des bleus et bronzes. Puis, en lisant, Oswald apprit qu’elle se faisait persécuter par Peeves et que c’était précisément pour cette raison qu’elle s’était réfugiée dans la grande salle. Bon cela n’expliquait toujours pas pourquoi elle avait décidé de s’asseoir à la table des verts et argents au lieu de prendre place à sa table respective. Si elle espérait qu’elle ne se ferait pas remarquer par le blondinet et bien elle s’était trompée. C’était assez difficile de ne pas la remarquer alors qu’ils étaient les deux seuls assis à cette table.

Alors qu’il poursuivait sa lecture, l’autre jeune fille lui arracha littéralement le bout de papier des mains et recommença à écrire quelque chose. Malgré ce manque flagrant de délicatesse de la part d'une jeune fille, Oswald ne dit rien, se contentant de pousser un soupir. Pourquoi ne pouvait-elle juste pas parler ou lieu de devoir tout écrire? Parce que s'ils passaient la soirée à communiquer de cette façon, soit le blondinet allait perdre patience ou bien la serdaigle allait manquer de papier. En attendant qu’elle finisse son message, Oswald se servit un second verre de jus de citrouille. À l’entrée de la grande salle, il pouvait apercevoir Peeves qui venait jeter des coups d’œil de temps à temps. Le serpentard n’avait jamais eu de problème avec l’esprit frappeur. En fait, étant lui aussi joueur de tour dans ses temps libres, le jeune Smith ne voyait pas pourquoi Peeves s’acharnait sur une pauvre serdaigle timide. Il y avait tant de cible plus intéressante dans Poudlard. Le concierge par exemple ou bien Rogue, Ombrage. Mais les victimes les drôles étaient sans nul doute les poufsouffles, dont la naïveté et la stupidité pouvaient être exploité pour donner des résultats souvent hilarants. Mais il est vrai qu’en cette période des fêtes, il y avait peu d’élèves et donc, peu de choix de martyr pour faire de mauvais coup, ce qui pouvait expliquer en partie pourquoi Peeves avait choisi la serdaigle comme cible.

Ayant fini de rédiger son message, la jeune fille le tendit au serpentard qui commença à lire. Tient, maintenant ça lui revenait à l’esprit. Il se souvenait d’avoir vu cette fille, cependant selon ses souvenirs, ils s’étaient rencontré dans la tour d’astronomie et non dans la volière comme le prétendait la serdaigle. Peut-importe, Oswald ignora ce léger détail et continua sa lecture. Lorsqu’elle mentionna ‘l’honneur’ de serpentard, le blondinet ne pu s’empêcher de sourire. De l’honneur de serpentard, il n’en avait plus beaucoup depuis qu’il faisait des trucs louches avec une certaine gryffondor. De toute façon, faire honneur à sa maison n’était pas le meilleur des prétextes pour pratiquer ses sortilèges. Et puis, c’était Noël, n’y avait-il pas quelque chose de mieux à faire durant cette soirée que d’étudier la sorcellerie?

-Tu sais, j’ai pas vraiment la tête à étudier les sortilèges se soir…mais tu peux quand même rester à la table si tu veux…enfin, tant que tu prennes pas tout le jus de citrouille…Ah et t’es pas obliger de tout écrire ce que tu veux dire, tu peux parler…comme une personne normale, tu vois le genre?
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MessageSujet: Re: Dualité (prio)   Dualité (prio) EmptyVen 6 Juin - 12:27:17

Maëlyne n’avait jamais trop su comment réagir en présence d’un élève de Serpentard. Elle hésitait toujours entre prendre ses jambes à son cou, faire preuve d’une arrogance qui ne lui ressemblait pas pour paraître plus forte qu’elle ne l’était, ou bien garder un silence de marbre en attendant que ça se passe. Cependant, cette fois était différente de toutes les autres, puisque l’élève juste à côté d’elle ne semblait pas correspondre à l’idée qu’elle s’était faite de cette maison avec le temps et l’expérience. Non, il semblait simplement désireux de passer un Noël tranquille, sans avoir l’idée de préparer un quelconque mauvais coup qui serait pourtant digne de sa maison…Et devant cela, l’aiglonne fut quelque peu abasourdie. Déjà qu’elle était terrifiée par Peeves et par le fait qu’elle n’était pas à la bonne table, voilà qu’elle devait faire face à un comportement inattendu de la part d’un Serpentard…Mieux que cela, il ne semblait même pas s’offusquer du fait qu’elle s’adressait à lui par message interposé, enfin si elle en croyait le petit sourire qui s’était dessiné un bref instant sur son visage. Là où il l’étonna bien moins, ce fut lorsqu’il lui répondit de vive voix…Et bien que cela la mettait un peu mal à l’aise, elle s’efforça de sourire à son tour, bien plus timidement, ne pouvant que comprendre l’étrangeté de sa propre réaction : Il n’y avait vraiment qu’une Maëlyne Almarik dans tout Poudlard, une seule élève de Serdaigle qui se déguisait en garçon, ne parlait jamais et écrivait tout ce qu’elle souhaitait exprimer. Mais alors qu’elle aurait pu se glorifier du fait d’être spéciale par rapport aux autres, elle avait la fâcheuse impression de n’être qu’un phénomène de foire, soit quelqu’un qui n’avait vraiment rien de glorieux à offrir. Mais la raison pour laquelle elle avait si peu confiance en elle, tout comme celle qui la poussait à écrire ce qu’elle se trouvait incapable de dire, il fallait qu’elle le garde encore un peu pour elle. Après tout, même si cet élève semblait un tant soit peu différent des autres verts et or, il y avait sans nul doute un semblant de Salazar en lui, et si ça se trouvait il n’allait pas tarder à le lui prouvait en agissant comme un idiot. Oui, en plus d’être d’une timidité maladive, Maëlyne était devenue méfiante depuis sa première année à l’école de sorcellerie, et ce n’était donc pas maintenant qu’elle allait prendre cet élève comme un journal intime et lui raconter tous ses malheurs…Elle préférait milles fois qu’il s’imagine tout seul dans son coin les possibles raisons de son comportement plutôt que de devoir lui mettre les points sur les i…D’ailleurs, à cette pensée, elle reprit le papier entre ses mains et recommença à écrire, imperturbable, comme si le garçon à côté d’elle n’avait rien dit. Faire mine de ne pas entendre ou comprendre les choses, voilà en quoi elle excellait ces derniers temps…

« Je suis désolée, mais je ne peux pas…Comment dire ? Parler comme une personne normale. Je sais que ça va te paraître étrange, bizarre et tout ce que tu veux bien, mais je n’ai pas la moindre envie de parler. Je préfère écrire et être prise pour une folle plutôt que de devoir t’expliquer le pourquoi du comment. Cela dit, merci pour ton invitation…J’avoue que je suis surprise, peu de Serpentard se sont montrés ‘chaleureux’ avec moi. »

Maëlyne ne mettait pas cette politesse exagérée dans ses mots pour rien, elle mettait d’elle-même une distance entre elle et cet inconnu. De toute manière, l’attachement n’avait jamais été son fort, et depuis qu’elle avait subit tous ces drames familiaux, elle se disait que les liens sanguins tout comme les liens affectifs étaient des choses superflues qui ne font que vous ralentir dans la vie. Ainsi, aussi incroyable que cela puisse paraître, elle s’était jurée d’être toujours polie et aimable avec tous ceux qu’elle rencontrerait, aidant ceux dans le besoin autant qu’elle le pourrait, mais se préservant également de tout lien pouvant être crée lors d’une rencontre comme ce soir de réveillon. Elle ne se priva donc pas pour finir son verre de jus de citrouille et ne pas en reprendre, afin de ne pas froisser en plus le Serpentard. Elle leva à nouveau son regard vers Peeves, qui cette fois avait un regard un peu moins défiant, et n’avait plus son habituel sourire narquois : Maëlyne comprit donc qu’il essayait de lui faire comprendre quelque chose. Elle se retourna donc très légèrement pour mieux voir Rusard la chercher du regard dans toute la Grande Salle, dans l’espoir sans doute de lui faire avouer certains évènements dans lesquels elle avait été plongée malgré elle…L’aiglonne le devança en se cachant sous la table des Serpentard, faisant un simple signe au jeune garçon à côté d’elle de ne rien dire à Rusard…En espérant bien qu’il ait compris ce qu’elle lui avait mimé. Rapidement, le concierge de Poudlard parvint jusqu’à la table où elle était cachée, mais il ne dit rien…Il la cherchait toujours des yeux semble-t-il, et Maëlyne fut le témoin d’un acte plus qu’inattendu : Peeves avait volé jusqu’à Rusard avec un gâteau à la crème à la main, gâteau qu’il balança sur la figure du concierge avant de faire signe à la jeune aiglonne de prendre ses jambes à son cou. Cette fois, elle ne pu s’empêcher de s’incliner devant l’esprit frappeur une fois qu’elle fut sortie de sa cachette, mais au lieu de laisser là le Serpentard qui l’avait plus ou moins accueillie à sa table, elle saisit rapidement sa manche pour s’assurer qu’il la suivrait. Enfin, elle se mit à courir en direction des cuisines, lieu que Peeves lui avait indiqué quelques secondes plus tôt, et qu’elle connaissait depuis la fin de sa première année maintenant…Elle ne se souvenait plus le nombre d’heures qu’elle avait pu passer dans ces cuisines en compagnie des Elfes de maison, mais elle se souvenait qu’elles avaient été les heures les plus agréables et exemptes de soucis de sa vie. Elle n’eut donc aucun scrupule à y amener le garçon qu’elle ne connaissait que depuis quelques minutes, pensant qu’il apprécierait ne pas avoir à subir un interrogatoire de la part de Rusard…
Une fois qu’elle fut devant le tableau de la poire, ou plus précisément devant l’entrée des cuisines, elle hésita un moment avant de faire le geste qu’il fallait afin d’entrer dans le lieu. D’une part, elle ne savait pas si le Serpentard en sa compagnie connaissait l’existence de cet endroit, ou bien s’il lui était inconnu…Et d’autre part parce qu’elle avait un peu peur qu’il ne finisse tout bonnement par la prendre pour une folle, comme beaucoup d’autres avant lui. Ce fut pourquoi elle se tourna vers lui un bref instant, avec son habituel sourire triste aux lèvres, guettant comme un signe, une réaction de sa part qui aurait pu l’encourager à continuer. Mais elle ne s’attarda pas à espérer qu’il lui lancerait le regard qu’elle espérait, aussi se dépêcha-t-elle de se tourner de nouveau vers le tableau, caressant la poire au passage afin d’ouvrir la porte d’entrée des cuisines. Ce lieu n’avait pas changé depuis un mois, soit la dernière fois qu’elle y avait mit les pieds. Les Elfes de maison s’activaient avec la même ardeur qu’avant, surtout en ce soir de réveillon de Noël…Et Maëlyne eut un sourire sincère lorsque l’un d’entre eux cessa de travailler pour venir la saluer chaleureusement, lui proposant une part de son gâteau préféré, du pudding. L’aiglonne s’assit à la table habituelle sur laquelle les Elfes installaient juste pour elle des mets les plus délicieux à chacun de ses passages aux cuisines. Mais cette fois, elle n’était pas seule et elle en profita donc pour inviter le Serpentard dont elle ne connaissait même pas le nom à s’asseoir, pensant que ça lui rendrait la pareille puisqu’elle s’était permis de boire un peu de jus de citrouille à sa table quelques instants plus tôt…Mais ce qui était le plus étonnant, ce fut que Maëlyne parla d’elle-même cette fois, n’utilisant plus ni parchemin, ni plume d’oie, ni encre pour s’exprimer : Juste sa voix.


« Je ne suis pas anglaise de naissance, alors les Elfes me préparent toujours du pudding à chaque fois que je viens…Je ne sais pas si tu aimes ça, mais je crois que tu peux leur demander autre chose. Ou s’ils sont trop débordés, je peux préparer quelque chose moi-même, j’ai pris l’habitude depuis l’année dernière. En fait, je crois que la cuisine m’aide à percevoir ce que la perfection est réellement… »

C’était du Maëlyne tout craché…Depuis qu’elle avait retrouvé l’usage de la parole au début de sa deuxième année à Poudlard, elle ne savait pas vraiment comme parler normalement à quelqu’un. Alors, elle se montrait bien trop mature pour son âge et c’était ainsi qu’elle était toujours horriblement seule dans sa vie, sans aucun ami ni confident à qui livrer ses joies, ses peines ou même ses moindres doutes. Ainsi, elle ne se souvenait plus le dernier anniversaire qu’on lui avait souhaité, le dernier cadeau qu’elle avait reçu pour Noël…Elle avait juste en mémoire les derniers mots de sa mère avant que celle-ci ne perde l’esprit. Et il était bien évident que ceux-ci n’étaient pas plein de compassion ni de gentille…Ils étaient à son image : Mauvais, blessants et aussi marquant qu’un poignard chauffé à blanc. Pourtant, ce soir, Maëlyne n’avait pas la moindre envie d’être mélancolique : Quitte à ce que ce Serpentard la prenne pour une folle, autant y aller franchement. Ce fut pourquoi elle se leva de table pour aller chercher deux assiettes, deux fourchettes et deux couteaux afin de les étaler sur la table. Certes, il n’y avait pas de nappe comme dans la Grande Salle mais l’ambiance y était : Les Elfes de maison avaient mit des chandelles un peu partout dans la pièce, et il y avait toujours cette chaleur ambiante que Maëlyne trouvait rassurante. C’était pourquoi, juste ce soir, elle pouvait dire qu’elle souriait sincèrement à quelqu’un depuis la première fois depuis bien longtemps…Tant pis si l’élève inconnu la prenait pour une simple idiote.

« Disons que ça va être un peu mon cadeau de Noël…Je sais, je sais, je ne te connais pas, tu ne me connais pas, mais je n’ai jamais pu faire de cadeau à personne dans ma vie alors…Disons que ce sera mon unique occasion. Ensuite, pour répondre à ta question, je ne peux pas parler normalement. Je n’y arrive pas…Lors de ma première année, ma voix était tout bonnement emprisonnée dans ma gorge, un peu comme tout l’être que j’étais. Certains évènements pendant l’été ont fait que je peux à nouveau m’exprimer, mais cela ne veut pas dire que je le peux ici…En fait, pour être franche, je ne suis même pas sensée être une fille alors…Le garçon que tu as rencontré il y a un an de cela, c’était moi en fait. Mais je ne sais pas si je peux t’expliquer…Avant tout parce que je ne sais pas si je peux avoir confiance en toi. Je te l’ai dis, les Serpentard ne sont pas vraiment chaleureux avec moi…Et je crains que si je t’apprends ce que je suis, tu ne te dépêches d’aller le répéter à qui voudra bien l’entendre. Est-ce que je me trompe ou est-ce que tu es bien comme ça ? »

Maëlyne n’avait pas peur d’être trop bavarde cette fois, et pour cause, elle voulait savoir s’il y avait un espoir qu’au moins un élève de la maison du serpent ne soit pas trop mauvais avec elle. Il ne fallait pas croire, elle voulait bien se livrer, mais elle allait tout de même mettre du temps : On ne met pas un terme à toute une vie de silence comme ça, en un clin d’œil, surtout si on ne connaît pas la personne en face de soi. Mais l’aiglonne n’eut pas le temps de prononcer un seul mot de plus, et pour cause, elle entendit la voix de Rusard résonner dans les cachots, juste à coté de l’entrée des cuisines. Les Elfes commencèrent à paniquer littéralement, tandis que Maëlyne gardait un calme qui ne lui ressemblait pas du tout…Elle fit mine aux Elfes ne rester le plus calme possible et se diriger vers l’autre élève, le prenant à nouveau par le bras en s’excusant d’un regard, avant de le pousser légèrement dans la pièce où les réserves de nourriture étaient placées. Elle referma la porte en lui faisant signe de se taire, en espérant qu’il comprendrait qu’elle ne voulait que l’aider…Dans sa grande innocence, elle ne savait pas qu’en fait, c’était elle qui avait le plus besoin d’aide. Le concierge pénétra bientôt dans l’enceinte des cuisines, et il eut un sourire narquois en voyant l’aiglonne debout, lui faisant face avec un visage non plus souriant mais complètement impassible. Et, avant qu’elle n’ait pu dire le moindre mot, il la saisit violemment par le bras et énonçant, assez fort pour que sa voix résonne dans tout le cachot :

‘ Cette fois, tu ne m’échapperas plus Almarik. Tu vas aller directement chez le professeur Flitwick, alors peut-être seras-tu en mesure de lui expliquer pourquoi tu es déguisé en fille, pourquoi tu es couvert de peinture bleue et pourquoi ta tante a dans l’idée de venir te chercher la semaine prochaine…Tu ne vas pas être déçu de la manœuvre, mon p’tit gars ! ‘

Rusard entraîna Maëlyne en dehors des cuisines, la porte se refermant d’elle-même derrière eux, visiblement triomphant. L’aiglonne aurait pu essayer de s’enfuir tandis qu’ils marchaient dans les cachots, mais elle ne pouvait pas : Déjà qu’elle était dans les ennuis jusqu’au cou, ce n’était pas la peine d’en rajouter !
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