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 Point de rencontre (prio Eileen et Elza)
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MessageSujet: Point de rencontre (prio Eileen et Elza)   Point de rencontre (prio Eileen et Elza) EmptyDim 6 Avr - 14:53:58

« 5 points ? Ça ne te ressemble pas Shay... D'autant plus qu'il paraît que pas mal d'anciens voit en cette ombrage un personnage intéressant a ranger de notre côté » s'exclama le jeune homme blond avec un sourire amusé, ses mains faisant tournoyer entre ses doigts sa baguette avec lenteur. « Où sont passés tes bonnes résolutions ? ». Si il n'avait pas été a Serpentard, la verte et argent lui aurait probablement fait payer le prix de son insolence et de sa moquerie déplacée. Elle était suffisamment frustrée et énervée, bouillonnant encore de colère contre cette chose qui se nommait professeur. Un simple regard emplie d'un profond dédain répondit a l'acclamation de son camarade tandis qu'elle observait d'un oeil distrait les élégantes armoiries frappées de serpents entrelacées. « En effet mais je n'ai pas l'intention d'attendre sagement que cette bonne femme nous fasse lire des pages entières de bouquins ! Je sais encore le faire toute seule et elle est loin de m'éclairer ! ». Son ton était devenu impérieux, sa douceur âcre et superficielle de nouveau présente tandis la vipère réfléchissait aux évènements passés. Un ministère incompétent pour un professeur don telle savait que sa manière d'enseigner dépassait amplement les limites du vaguement respectable : dans son manque total d'objectivité, la fillette avait du mal a analyser le pourquoi de cette récente nomination.

Dumbledore était un vieillard partiellement idiot et incompétent mais pas au point de placer sous haute directives une institutrices aux fausses attitudes de pédagogue qui ignorait superbement la pratique. Quel intérêt le ministère avait il a ainsi limiter les capacités de futures recrues, pour certaines gouvernementale. A moins d'un crainte idiote d'une pseudo révolution écolière qui ne le concernait en aucun cas, la vipère ne discernait pas les avantages de cette succession perpétuelle de nouveautés des plus stupides. Si Potter était le roi des fabulations mensongères, quel était l'intérêt de clamer l'idiotie de ces préceptes ? Détournant la tête de sa contemplation silencieuse, Shaar reprit d'une voix neutre, pleine de sarcasmes prononcés envers son interlocuteur. « J'ai entendu dire qu'elle t'aimait bien de ton côté, c'est vrai ? ». Son regard s'était fait accusateur. Elle était de ces personnes qui détestaient la contradiction et prenait un malin plaisir a rappeler les élèves en dessous d'elle a leur juste titre et place.

« Bien aimer... C'est un bien grand mot tu sais Shay » répondit le garçon en se tortillant nerveusement sur sa chaise, visiblement désireux de changer de sujet. « Disons que je n'ai pas critiqué ses méthodes et... ». Un sifflement l'interrompit, la vipère posant un doigt malicieux sur ses lèvres pour lui intimer le silence. « Tu n'as pas besoin de te justifier mais je trouve exaspérant ton manque de sens critique ». Un haussement d'épaules salua ses paroles tandis que le garçon sortait de son sac son »manuel avancé de préparation des potions ». Suivant son geste du coin de ses yeux sombres, la demoiselle s'étira sans retenue, un regard en direction des fenêtres enchanté qui baignaient d'un peu de lumière la noirceur du cachot. « Je te laisse a tes... révisions » annonça la vipère avec dédain tandis qu'elle hissait sur son dos son sac vidé de presque tout ses livres. Le manque de clarté et d'opinions de son compagnon l'exaspérait profondément et elle n'avait pas envie de revenir sur ses paroles de peur de se montrer plus critique encore. Bousculant par mégarde deux premières années de gryffondors qui traînaient dans les cachot, Shaar s'éloigna avec nonchalance de la statue qui masquait l'entrée de la salle commune.

Il lui fallut peu de temps pour quitter la grande salle après avoir piquer dans l'un des plats de la table des serdaigles une pomme doucement acidulée qu'elle porta a ses lèvres avec élégance. Sa robe de sorcière aux armoiries de Salazar voletait paresseusement derrière elle, mettant en avant ses formes frêles et sa peau pâle au rythme de la brise au dehors. Le ciel restait dégagé et la chaleur présente, inondant de leur lumière les larges chênes du parc et l'eau miroitante du lac, un peu plus loin. Ignorant de sa superbe deux poufsoufles, la demoiselle esquissa un sourire futile, cinglant, sur son visage en apercevant au loin les uniformes vertes de deux élèves de sa maison et les contours mal définis d'Elza, cette vert et argent de sa maison dont le regard lui avait si plu en cours de sortilège.

« Ravie de voir deux visage de la maison de Salazar »esquissa la vipère, qui malgré son ton ironique se montrait des plus sincères cette fois ci.
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MessageSujet: Re: Point de rencontre (prio Eileen et Elza)   Point de rencontre (prio Eileen et Elza) EmptyMer 9 Avr - 19:45:23

[Puisque on m'invite, je viens avec plaisir = ) Je ne sais pas si tu sais mais Eileen doit répondre en fin de semaine - Et re-merci pour l'avatar, au fait : )]

" Sur mon cou, sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus légère et grave qu'une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton coeur s'émeuve..sans que ton coeur s'émeuve..sans que .. "


Trou.
Elza serra les paupières si fort que les entendre soudain se déchirer dans un bruissement de tissu ne l'eut pas étonnée. Sans que quoi ? Elle se récita de nouveau le couplet; lorsque le dernier vers lui échappa une nouvelle fois, ses sourcils se froncèrent. Lorsque il s'enfuit une troisième fois, ses ongles courts se mirent à labourer la terre. Et quant il fila vers d'autres horizons, elle ouvrit les yeux.
Le ciel roulait calmement à l'infini, doux, lumineux, d'un bleu profond. Une brise presque estivale murmurait, l'épurant de ses eaux. Seuls quelques nuages effilochés erraient dans l'océan d'éther.
Quelque part dans cette harmonie s'éloignaient huit mots trop légers.


Avril était à peine entamé que déjà les jours s'allongeaient, quelques tulipes crevaient la terre gercée et même le temps se faisait plus doux. Les étudiants engourdis par les soirées hivernales passées le nez sur leurs livres lorsque la nuit tombait trop tôt n'attendaient que ce signe pour se déverser par dizaines sur les pelouses du parc, aux bords du lac, à l'orée de la forêt interdite et dans les ruelles du village voisin. Bien sûr, les cinquièmes et septièmes années commençaient leurs révisions et on les croisait plus à la bibliothèque que sous les arbres mais dans l'ensemble, les élèves brusquement libérés restaient assez nombreux pour se piétiner.
Et pourtant aujourd'hui le lac ondoyait paisiblement sans qu'une ride ne vint troubler sa surface sombre. Aujourd'hui, les moineaux pouvaient se poser jusque sur les marches de l'entrée sans qu'un seul sortilège ne vint froisser leurs plumes. Jour de sortie à Pré-au-Lard, jour de tranquillité, avaient depuis longtemps noté les candidats à la paix dans le parc.


" Sur mon cou, sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus légère et grave qu'une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton coeur s'émeuve..sans que ton coeur s'émeuve..sans que.. "


La petite asiatique était allongée dans l'herbe depuis bientôt une heure, étalée de tout son (court) long, les bras en croix. De ses yeux fermés, elle pensait. A quoi ? A tout et à rien. Aux corbeaux. Aux cours désespérément mornes de défense contre les forces du mal. Au manque d'ouverture d'esprit de la plupart de ses camarades. A un grand plat de fruit de la passions entouré de viande à l'origine douteuse. A l'herbe sous ses doigts. Et surtout, à l'utilisation dérivée qu'elle pourrait faire de chaque sort lorsqu'elle les maîtriserait.
Mais un stupide poème moldu qu'elle ne se souvenait pas avoir lu ou entendu s'était approché insidieusement pour lui souffler au creux de l'oreille des mots si beaux qu'elle n'avait pu faire autrement que de les écouter en se les répétant à voix basse.


" Sur mon cou, sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus légère et grave qu'une veuve
Effleure sur mon col, sans que ton coeur.. "


Hell s'assit brutalement, engloba le parc de son regard inexpressif puis se mit à gratter distraitement de sa dent la plus effilée la terre incrustée sous ses ongles. Contrariée. Ca n'était quand même pas une dizaine de sons qui allaient lui échapper ! Ils ne devaient pas être loin.
La petite possédait une mémoire d'ordinateur et ces syllabes trop légères représentaient un rude coup à sa fierté. Elle les chercha vers le ciel, le sol, le lac, l'ensemble..sans les trouver.
Est-ce que cela avait tant d'importance ? Se mettre dans tous ses états pour une stupide poésie..
La magie, voilà tout ce qu'il y avait de vrai et d'intéressant. Le sortilège de transfert par exemple.
Les yeux de la vert-argent s'illuminèrent sans même qu'elle se rende compte de leur lueur à la limite du sadisme. Ses pensées tordues au grain pervers étaient pourtant dénuées de réelle méchanceté..

 " Sur mon cou.. "
Et ces foutus mots qui revenaient ! Ils eurent au moins le mérite de faire sortir la demoiselle de ses songes à temps pour éviter la collision. Elza cessa net de boitiller au hasard et dévisagea peu amènement celle qui lui fesait face et qu'elle n'avait jamais vue. Le blason le plus noble de Poudlard la renseigna bien vite sur la maison de l'inconnue.

" Sur mon cou, sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus légère et grave qu'une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton coeur s'émeuve "


Le "Slytherin" étincelant sur l'insigne de sa camarade semblait l'encourager de son S souple. Frappée, la fillette s'exclama tout haut:

- Laisse tes dents poser leur sourire de loup.

Bien sûr. Cela semblait maintenant si simple. Presque autant transportée qu'une personne qui vient d'entrapercevoir le paradis dans un rayonnement de lumières et de flûtes, elle reprit néammoins une expression neutre en prenant conscience qu'à l'heure actuelle, sa condisciple la rangeait 1) dans la catégorie des tarés finis, 2) dans la catégorie des pouffys, ce qui est encore moins enviable.
Mais avant qu'Elza, raigallardie par sa victoire et prête à inventer inepties et mensonges éhontés n'ait le temps d'esquisser un seul geste, une troisième vipère les rejoignit et leur adressa la parole d'un venin plutôt courtois.
Prise au dépourvu par ces deux situations à gérer de front la petite asiatique improvisa une réponse bancale:


- Visages je ne sais pas, mais langues il paraît.

Pas franchement terrible. Mais qu'importe: Hell se sentait si fière d'avoir piégé huit petits mots qu'elle comptait bien se rattraper au cours de l'échange, si échange il y avait. L'attitude de l'arrivante paraissait aussi peu belliqueuse que peut l'être celle d'une apprentie vipère, mais sait-on jamais. Et puis les joutes orales sont bien plus intéressantes qu'une banale conversation, n'est-ce pas ?
Enfin, on verrait bien.
Estimant qu'elle avait apporté sa précieuse contribution au semblant de trilogue dialogue, la fillette dévisagea sans gêne aucune la brune qui venait de s'exprimer, attendant. Que la troisième dise quelque chose à son tour ? Peut-être bien.


" Sur mon cou, sans armure et sans haine, mon cou
Que ma main plus légère et grave qu'une veuve
Effleure sous mon col, sans que ton coeur s'émeuve
Laisse tes dents poser leur sourire de loup. "
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MessageSujet: Re: Point de rencontre (prio Eileen et Elza)   Point de rencontre (prio Eileen et Elza) EmptySam 19 Avr - 16:09:57

[HJ : excusez-moi, j'aurai dû poster plus tôt! Je vous rejoins à la bourre pour que l'on puisse ensemble... s'amuser Twisted Evil ]

S'insinuant au creux de chaque pas, ondulant avec la brise estivale et calme d'Avril, minaudant et jouant à qui serait le plus grâcieux, avançant sur le rythme de la danse féline... Le seul ronronnement d'un chat peu commode troublait le silence... Némésis, cette rose noire aux éclats d'émeraude, se pavannait grâcieusement, sournoisement, déambulant au coin d'un couloir, errant dans les méandres secrets du château de Poudlard... Aujourd'hui, il n'y avait pas cette foule d'humains qui l'empêchait de savourer sa vie de luxe. Aujourd'hui, jour de sortie à Pré-Au-Lard, le château lui appartenait. C'est comme si le peu d'élèves qui étaient restés l'évitaient, car ils savaient tous que Némésis était le roi. Au lieu de montrer au monde entier son beau pelage noir et de défier de son regard vert quiconque aurait croisé son chemin, le félin s'enfonçait dans les entrailles de ce lieu magique. Il connaissait sa destination, un endroit que seuls les nobles disciples de la maison de Serpentard aimaient, un endroit froid, humide, pas accueillant pour une noise... Les cachots. Il profita qu'une jeune vipère sortit de la Salle Commune de Serpentard pour y entrer. Il monta jusqu'au dortoir des filles (là aussi il était roi, le seul mâle à pouvoir y entrer sans danger), puis se posa sans aucun bruit près d'un lit bien spécial. La petite table de chevet qui contenait les affaires de sa jeune maîtresse était parfaitement bien rangée, son uniforme plié non loin de là, sa baguette posée en biais sur une pile de livres, attendant impatiemment d'être utilisée contre toute chose n'étant pas en accord avec sa détentrice... Aussi élégante que le chat qui l'attendait patiemment, une lisse chevelure d'ébène émergea des draps de soie verte, suivie d'un visage pâle puis de deux mains qui se tortillaient pour se débarrasser des heures languissantes de la nuit passée. Désengourdis, les dix doigts d'une fillette semi-éveillée engagèrent la voie aux deux paumes pour se poser sur le matelas confortable, et ainsi hisser la petite sorcière en position assise. Elle s'étira longuement puis posa son regard déjà glacé par les cachots sur la boule de poils noirs calmement assise au pied de son lit. Lorsqu'elle esquissa un geste pour se lever, le chat se mit au garde à vous. La vipère sourit, puis sortit enfin de ses draps pourtant si chaleureux. Là étaient le contraste : ils étaient chaleureux, pas elle. Une fois levée, elle était déjà tel un serpent en alerte, d'apparence nonchalente mais prête à mordre à chaque instant. Avril... Malheureusement pour son entourage, Eileen avait grandi. Le petit serpent avait atteint sa douzième année d'existance, sa douzième année... Une année de plus pour Eileen, douze de trop pour la plupart de ses camarades. Elle alla se doucher, enfila son uniforme et se dirigea vers la Grande Salle sans mot dire, pour prendre son petit déjeuner et profiter du calme régnant sur l'école. Pas de pique à lancer à ses camarades, rien à faire... Enfin, c'était sans compter sur un gryffondor de première année isolé... Alors que le lionceau tentait d'imposer sa loi comme roi de la jungle, la Vipère défia les règles de la nature en s'imposant bien plus vite et d'une manière bien plus disuasive que ce Bouffondor stupide. Sans un mot, elle le fit taire en plaçant sa baguette juste au niveau de sa gorge, avec un geste vif et précis. Elle le dévisagea, le regard froidement inexpressif... Le lionceau ne répondit rien, et elle passa son chemin. Elle se rendit dans le parc sans avoir émit un seul son depuis qu'elle s'était réveillée, pas de "aah" de soulagement lorsqu'elle s'était étiré, pas de menace, aucun marmonnement fourbe... Rien.

Elle arriva sur le seuil des portes du château, contemplant le calme du parc, fermant ses yeux d'un bleu glacé pour savourer la brise qui avait prit ses mèches noires en compagnes de danse. L'orée de la Forêt Interdite semblait appeler les âmes errantes de quelques élèves aventureux, mais le bon sens d'Eileen lui permit de faire la sourde oreille et de ne pas écouter ce chant si désireux de causer la perte des jeunes sorciers comme elle. Des groupes d'élèves s'étaient formés, très éparses dans cet environnement nettoyé de presque toute vermine... Elle ne vit aucun groupe digne de ce nom, aucun groupe arborant les couleurs de la noble maison de Salazar Serpentard. Ses camarades devaient jouer des mauvais tours, certainement. Elle reprit ses cheveux à la brise en se dirigeant vers le lac, le Lac Noir, si beau, si mystérieux... Longeant la rive, Némésis à quelques mètres d'elle, elle aperçut une silhouette qui faillit la percuter. En une fraction de seconde elle sortit sa baguette et failli lancer un sort, supposer sans danger, mais il ne fallait JAMAIS sous-estimer Eileen Sullivan! Elle évita de faire cette grossière erreur lorsqu'elle vit le blason qui ornait la poitrine de sa camarade de Maison. Elle rangaina sa baguette, sourit et pour la première fois allait parler, lorsqu'une autre petite vipère fit son apparition.


" Oui, cela fait vraiment plaisir de voir que tous les gens de bonne compagnie ne sont pas partis à Pré-Au-Lard... et que les pires ne sont pas là pour nous déranger..."

Une lueur un tantinet sadique éclaira son regard, souligné par un sourire de la même envergure.

"Eileen Sullivan. Enchantée. Aurais-je le plaisir de connaître vos noms, chères comparses?"
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