Colin n'avait pas réussit à fermer l'oeil de la nuit, après tout c'était son premier jour de cour et il ne savait pas très bien comment s'y prendre... pour ce qui était de la théorie et de la pratique il n'avait aucun soucis à se faire, il connaissait très bien son métier, ayant lui-même fait parti d'une grande équipe de quidditch quelques années plus tôt. Pourtant il appréhendait beaucoup plus la façon dont il allait devoir expliquer tout ça: rien de très facile surtout s'il avait affaire avec des élèves idiots. En espérant qu'il tomberait sur une classe d'étudiants sage, Colin ne s'était quand même pas mieux endormit pour autant. Malgré le fait qu'il se soit couché à 21h30 pour être bien en forme (et être sur de ne pas s'endormir trop tard...) 2 heures plus tard il était toujours bien réveillé, se tournant et se retournant sans cesse dans son lit. Il décida alors de lire un peu jusqu'à ce que le sommeil arrive et ne s'endormit qu'à 2heures du matin. A 4h30 il se réveilla de nouveau parce qu'il devait aller aux toilettes et ne réussit plus à s'endormir avant 5h30. Résultat à 7h, il était crevé et des grosses cernes pouvaient se voir sous ses yeux. Il se leva à contre-coeur en se répétant qu'il dormirait plus tôt ce soir. Une boule s'était formé dans son estomac et il se rappela alors son tout premier match de quidditch: après tout ce n'était pas pire, ça l'était même beaucoup moins! A cette pensée il fut tout de suite de meilleur humeur et descendit dans la grande salle avec un grand sourire malgré un léger stress.
Après avoir pris un bon gros-grand déjeuner, Colin retourna dans son bureau chercher un dernier document pour le cour et son balais: un Eclair de feu offert par son équipe lors de sa sortie en vente. Après qu'il se soit un peu recoiffé il descendit dans le parc de l'université et se dirigea dans les vestiaires où il était un peu en avance.

*J'aurais mieux fait de dormir 5 minutes en plus moi!*

Pensa-t-il tout en bayant. Il porta sa main à la bouche plus par réflexe que par politesse étant donné qu'il était seul. Il regarda sa montre, une des nombreuses aiguilles étaient pointés sur "à l'heure, c'est les autres qui sont en retard". Il la rangea dans sa poche d'un air satisfait puis fit les cents pas dans les vestiaires. 2 minutes plus tard il ressortit sa montre, impatient, cette fois l'aiguille était sur "panique pas, ils sont pas si en retard que ça, juste le temps de se laver les dents". Exaspéré cette fois, il fourra sa montre dans sa poche et décida d'aller faire un tour pour se détendre: il était beaucoup trop les nerfs à vifs et si un élève débarquait maintenant, il risquait fortement de tout se prendre dans la tronche...

Colin sentait le vent frais sur son visage et étrangement, cela lui remit tout de suite les iodées en place et il se sentit beaucoup mieux malgré la fatigue qui le martyrisait. Colin adorait vraiment la sensation que lui procurait un balais et ce depuis la première fois qu'il en avait enfourché un à son premier cour de vol. Il n'avait jamais eut la chance enfant de pouvoir monter sur un balais-jouet mais il avait été dans les premiers à réussir à faire obéir son balais! Quel joie il avait eu ce jour là: c'était la première fois qu'il était le plus fort dans une matière et beaucoup d'élèves avaient apprécié la façon dont il volait! Ce qui est étrange c'est qu'au sol Colin n'avait jamais été très doué, d'ailleurs il avait marché assez tard et il ne savait pas faire de patins à glace, de skate-bord ou d'autres sports d'équilibre principalement avec les pieds!
Soudain il entendit quelque chose dans les vestiaires! Colin, fonça en piquet sur le sol, atterrit avec souplesse et se dirigea vers les vestiaires où se trouvait une élève.

Ema avait toujours pris l'habitude d'activer son réveil magique chaque soir avant de s'endormir. Mais ce soir-là, Ema avait vérifié tellement de fois si le réveil fonctionnait bien, qu'il lui jeta à la figure ses boules quiès en lui criant d'une voix aigu : "C'est bon, ne me touches plus maintenant !" Ema se mordit les lèvres, se retourna pour prendre une position confortable et ferma les yeux. Mettre de mauvaise humeur son réveil était bien la dernière chose à faire lorsqu'il fallait se réveiller tôt le lendemain pour commencer son premier cours de l'année ..

Et effectivement, le réveil magique se vengea le lendemain en ne la réveillant pas à l'heure programmée mais bien une demi-heure après. La jeune femme ouvrit les yeux, sans se rendre compte de ce qu'il s'était passé, et se leva. Elle bailla et s'étira en faisant de grands mouvements avec ses bras jusqu'à ce que ces yeux se posent sur l'heure affichée par le réveil. Elle s'interrompit et resta immobile pendant quelques secondes, gardant toujours la même position ridicule d'étirement. Elle fonça vers le réveil et le secoua de tous les côtés, s'attendant à ce qu'il lui dise "Et non ma p'tite, c'était juste une blague !" mais aucun son ne sortit du réveil.

Cherchant à ne pas manquer une seconde de plus, elle courut en dehors du dortoir, renversant au passage une étudiante qui tenait une pile de linge propre, puis revenu sur ses pas, se rendant compte qu'elle ne s'était même pas habillée. Pendant qu'elle retirait son pyjama et s'habillait en tenue de quidditch, elle entendit un lot d'insultes de la part de l'étudiante qu'elle avait renversé. Ni prêtant pas attention, elle se dépêcha de finir de s'habiller en enfilant une chaussette blanche mais elle remarqua alors avec horreur que l'autre chaussette qui devait faire la paire n'était pas à portée de vue. Elle piqua alors, sous les yeux de l'autre étudiante qui continuait toujours de la traiter de tous les noms, une paire de chaussette propre, l'une des seules choses qui restaient encore dans le panier à linge. Un hurlement de fureur raisonna alors dans la pièce, tandis que Ema filait comme un éclair vers la salle où était servis le petit-déjeuner. Certaine que toute l'université avait pu entendre ce cri effroyable, elle éclata de rire et s'installa à table. Ema mangea à toute allure, engouffrant ainsi un petit pain au chocolat et un verre de jus d'orange, avant de partir en direction du terrain de quidditch.

Elle s'arrêta devant les vestiaires pour se maquiller rapidement afin de faire bonne impression. Elle lança alors toutes sortes de sortilèges qu'elle connaissait bien puisqu'elle les effectuait tous les jours. De cette manière, elle dissimula ses petites cernes, se mit un léger trait de crayon sur les yeux et se coiffa d'une tresse africaine magnifiquement réalisée.

Elle ouvrit la porte des vestiaires, son Nimbus 2001 à la main, s'attendant à voir déjà un bon petit groupe de personnes, avides de commencer leur premier cours, mais elle ne trouva personne. Elle se laissa alors tomber de tout son poids sur l'un des bancs, exténuée de s'être autant dépêcher pour rien.

CRAAAAAAAC !

Le banc se brisa et Ema se retrouva parterre avec une écharde plantée dans les fesses.

- Nom d'une gargouille ! s'écria-t-elle en se relevant.

C'est alors qu'elle aperçut un homme plutôt bien bâti à son goût dans l'encadrement de l'autre porte des vestiaires. Elle jeta rapidement un sort pour réparer le banc puis se gratta la tête ridiculement en affichant un sourire gêné.

- Euh .. Salut. J'm'appelle Ema Scott. Le prof est pas encore arrivé ? demanda-t-elle en regardant par-dessus l'épaule de son vrai professeur dont elle ne connaissait pas l'identité.

Ne voyant pas la moindre chose voler dans le terrain, elle reporta son attention sur ce qu'elle croyait être un étudiant, tout comme elle, de première année.

- Dis donc mon grand, t'as fait d'la muscu avant d'venir à l'UMA ou t'as toujours été bâti comme ça ? demanda-t-elle en donnant un léger coup de poing dans ses pectoraux musclés et avec un sourire qui signifiait : "J'rigole, c'est pas la peine de répondre"

[Note: Les pectoraux se situent à la poitrine xD Pas au ventre Mais c'pas grave ^^]

Ema se sentit horriblement gênée. Si elle avait su qu'il s'agissait de son professeur, elle n'aurait jamais osé agir ainsi, par respect et politesse. Lorsqu'il parla de retard, Ema redoubla de honte et sentit ses joues chauffer et devenir rouge.

Mais après tout, c'était une sorte de compliment involontaire qu'elle lui avait fait, elle l'avait ainsi confondu avec un étudiant de première année, autrement dit un étudiant âgé de 18 ans, alors qu'un professeur devait avoir au moins 5 ans de plus ..

Se basant sur cette idée : "Ema, une lotion anti-rides pour ses professeurs" pour ne pas avoir l'air encore plus embarassée, elle hocha la tête en signe de dénégation, tout en regardant ses chaussures, évitant ainsi d'émettre le moindre petit son qui aurait pu se montrer troublé et faible.

Ema se sentit tout de même rassurée quand son professeur lui dit qu'ils allaient faire comme si rien ne s'était passé, car pendant un instant, elle avait réellement pensé qu'il raconterait un jour cette mésaventure à l'un de ces collègues, utilisant ainsi cette petite anecdote pour la ridiculiser, ou bien pire, elle avait pensé qu'elle risquait d'avoir des points en moins pour son comportement.

Elle le suivit en direction du terrain, le balai à la main, et fut très surprise par son clin d'oeil. Au moins, il allait oublier cet incident assez rapidement, ou du moins il ferait tout comme, ce qui aiderait Ema à oublier et à délier sa langue qui l'empêchait de sortir le moindre mot.

Arrivée sur la pelouse, elle remarqua alors que le professeur Belford possédait un Eclair de Feu, le balai le plus rapide qui existait à ce jour. Elle enviait son professeur car elle était déjà montée sur un Eclair de Feu et elle n'avait alors jamais ressentit jusqu'à ce moment là, une pareille sensation. Non seulement le balai était plus rapide, mais il était aussi extrêmement obéissant ce qui permettait d'augmenter la précision du jeu. Ema en rêvait, elle se l'était toujours dit : Lorsqu'elle aurait assez d'argent, elle s'achèterait un Eclair de Feu.

(HJ: désolé pour mes posts qui sont plutôt court... mais je n'ai pas l'habitude, c'est la première fois que je viens sur un forum où les gens posts des super longues réponses^^, je vais essayer de faire un effort mais je promet rien.)

Colin s'avanca sur le terrain puis se rendit compte qu'il avait oublié le coffre dans lequel se trouvaient les différentes balles qui lui serait fort utile pour le jeux. Il se frappa le front puis sortit sa baguette de sa poche, baguette qui était particulièrement claire et souple soit dit en passant, et murmura des paroles incompréhensibles qui n'étaient rien d'autre qu'un simple sortilège d'attraction. Aussitôt un grand coffre en bois fermé à clef vint à lui suivit d'un bac en métal contenant des balles de tennis moldu.
Il sourit à Ema et lui dit:

"Tu occupais quel post à l'école... et tu étais à quel école en fait?"

En disant cela, il supposait qu'elle faisait sans doute partie de l'équipe de son ancienne école, surtout si elle avait un Nimbus 2001, un très bon balais en somme! Et sûrement pas le genre d'objet qu'on offrirait à sa fille juste pour lui faire plaisir, à moins que ses parents le lui aient acheté pour son entrée à l'université ce qui aurait été un peu stupide car un cour en début d'année était justement prévu à l'achat des balais.

"Ah oui au fait, tiens prends ça. C'est toi qui t'entraînes ici, pas moi! Donne moi ton balais si tu veux bien..."

Il lui lança son propre balais et celui-ci atterrit sans problèmes dans la main libre d'Emma: après tout c'était un balais magique!

[Moi aussi au début, j'ai eu du mal à étirer mes posts, mais petit à petit, c'est facilement faisable ^^ Il faut juste un peu plus de temps. PS: Je ne pourrais presque que poster en fin de semaine]

Ema suivit son professeur qui s'avançait sur le terrain. Un sourire coquin se dessina sur le visage d'Ema lorsqu'il s'aperçut qu'il n'avait pas apporté le coffre contenant les balles et qu'il se frappa le front car Ema avait pris, depuis sa plus tendre enfance, l'habitude d'en faire de même à chaque fois qu'il y arrivait d'être négligente ou qu'elle commettait une erreur.

Lorsque le matériel arriva, Ema écarquilla les yeux lorsqu'elle vut des balles, plus petites qu'un souafle mais plus grand qu'un vif d'or, apparaître sous ses yeux. Elle n'avait jamais vu des balles semblables : celles-ci étaient de couleur jaune et légèrement fluorescentes. Mais avant qu'elle n'ait eu le temps de demander à son professeur quelles étaient ces mystérieuses balles, il lui posa une question.

Elle détourna alors son regard interrogateur et vit le professeur lui sourire.

- J'étais poursuiveur .. à Poudlard.

Ema marqua une pause, continua de fixer bêtement son professeur et reprit alors avec un léger sourire :

- Et à ma 7e année d'étude, j'étais capitaine de l'équipe de Serdaigle.

Elle repensa alors à sa dernière année à Poudlard, passée à crier sur des joueurs qui n'écoutaient pas ce qu'elle disait ou qui n'effectuaient pas la combinaison qu'elle avait prévue pour faire gagner son équipe. Outre ces détails, sa dernière année avait sans nuls doutes été la meilleure de sa scolarité car elle avait pu profiter au maximum du quidditch.

Ema fut extrêmement surprise de voir son professeur échanger son balai avec elle, elle qui n'avait encore jamais prêter son propre balai à quelqu'un .. Mais son choix ne fut pas difficile, elle accepta avec un sourire jusqu'aux oreilles mais tout de même avec une expression de surprise, l'échange que lui proposait son professeur. Elle lui tendit son balai, qu'elle chérissait tant, comme si elle s'apprêtait à refiler une paire de chaussettes sales à quelqu'un, puis se depêcha de monter sur l'Eclair de Feu, de peur que Mr Belford ne le lui reprenne.

- Je .. Vraiment .. Merci .. Enfin, vous êtes sûr ? bafouilla Ema en frôlant de ses doigts le manche du balai et en le regardant comme s'il s'agissait d'une tarte aux framboises qu'elle aurait voulu avaler tout entier.

Ema connaissait déjà la réponse, à moins que son professeur ne lui ait fait une blague de très mauvais goût, mais elle en doutait. Elle appréhendait tout de même la réponse mais savait que s'il s'avérait que son professeur reprenne à l'instant son Eclair de Feu, elle lui sauterait au cou en lui criant qu'il ne faut pas jouer avec ses sentiments :sifle:

Eleona se réveilla très tôt ce matin-là. Elle devait passer à l'administration pour récupérer des papiers et finir les inscriptions. Elle arriva donc vers 7h15 devant la porte du secrétariat, mais celui-ci était fermé. Elle attendit donc pendant trois quarts d'heure avant de voir enfin arriver quelqu'un. Excédée par l'attente elle fut plutôt froide et cassante envers cet homme qui n'avait rien fait.
Il lui donna l'emplacement de son lit dans le dortoir, le plan de l'école et surtout son emploi du temps. Horrifiée Eleona vit qu'elle était déjà en retard pour son premier cours de la journée et sûrement le plus passionnant : Vol sur balai.

-Locomotor bagage
Les bagages se soulevèrent du sol et la suivirent. Regardant le plan elle fonça au troisième étage direction les dortoirs pour déposer ses affaires.
Regardant très vite le plan elle prit à droite à la sortie de l'escalier, fonça jusqu'au bout du couloir et ouvrit la porte. Elle resta plantée là sans bouger. Elle venait d'atterrir dans le vestiaire garçon de la piscine. Rougissant, elle s'excusa rapidement avant de prendre la direction opposée en courant.
Enfin elle arriva au dortoir des filles. Cherchant son lit elle le trouva dans un coin près d'une fenêtre donnant sur le parc et le terrain de quidditch. Elle déposa c'est affaire et regarda par la fenêtre et vit deux personnes en train de voler.
Regardant le matériel à prendre, elle fourra tout dans son sac et repartis en courant.
Elle traversa le hall manquant de peu de faire tomber quelqu'un au passage. Puis se dirigea vers le stade. Arrivé dans les vestiaires elle était complètement essoufflée. Un point dans les poumons l'empêchait de prendre une grande bouffé d'air frais alors qu'elle en aurait eu bien besoin. Tout en essayant de reprendre son souffle, elle enfila c'est habit de quidditch, pris son vieux Nimbus 2000 et sortit des vestiaires direction le prof.
Le professeur était un homme jeune et bien battis. Il avait la boîte de balle à ses pieds et regardait ce que faisait l'autre élève.

-Bonjour, je suis désolée pour mon retard. Je suis nouvelle et je devais régler des affaires avec l'administration.

Durant le trajet, elle avait repris son souffle et avait repris sa façade souriante et avenante, mais totalement inexpressive.