Naola, adossée contre un mur du Hall, regardait sa montre. Il lui restait 15 minutes avant le cours d’Astronomie. Elle décida de se mettre en route jusqu’à la tour. Il paraissait que toutes les années y participaient.

L’astronomie…Ah…L’observation des étoiles lumineuses dans le ciel noir…La première fois qu’elle avait fait cette remarque à la maison, Paul avait éclaté de rire. Il avait dit qu’effectivement, on observait les étoiles en cours d’astronomie mais il fallait aussi noter les coordonnées et tout plein de choses encore. Il avait ajouté avant de sortir de la pièce que cela se rapprochait des maths. Naola soupira. Oui, jamais elle ne se libérerait de cette matière pleine de chiffres.

Elle leva la tête, réveillée de sa rêverie. Elle était presque arrivée. Elle n’avait qu’à monter les quelques marches qui la séparaient. Tiens, la porte était déjà ouverte. Apparemment, des élèves étaient déjà arrivés. Naola jeta un coup d’œil à sa montre. Non, le cours ne commençait que dans 5 minutes. Parfait. Elle poussa la porte.

- Bonjour Professeur.

Elle alla s’asseoir au deuxième rang, cette fois contre le mur, lâcha son sac par terre. Une journée de cours entière pour finir par regarder les étoiles. Elle espérait qu’ils pourraient regarder. Enfin, bon, elle n’avait jamais aimé les cours d’introduction. Les profs (que ce soit en primaire moldu ou ici) mettaient une heure voire deux à expliquer le programme puis le fonctionnement du programme et enfin, leur opinion concernant ce satané programme.

Naola, elle, trouvait que ces introductions ne servaient à rien car ce qui doit arriver arrivera et que chaque leçon devra être apprise, quelque soit le PROGRAMME…Bref, Naola préférait dormir dans ces cours d’introductions plutôt que de les écouter…Sauf s’ils étaient intéressants…

Un jour, elle avait connu quelqu’un qui apprenait par cœur le sommaire des livres. Elle avait évidemment ri en voyant l’acte puis avait ouvert de grands yeux au fil des deux heures où son « amie » apprenait les 2 pages de sommaire…

Naola regarda autour d’elle. Deux élèves étaient arrivés. Puis elle regarda le tableau. Le système solaire…Hum…on aurait surement à observer les planètes de toute façon.

L'emploi du temps n'avait pas changé cette année, et Lucy avait toujours cours d'astronomie le mercredi en dernière heure de la journée. La petite aurait préféré avoir une heure de libre à la place, mais l'astronomie n'était pas une matière rébarbative, d'ailleurs, comment aurait-elle pu se plaindre après avoir passé toute son après-midi en compagnie de plantes ? Finalement, cette heure sauvait sa journée de cours. Histoire de la Magie et Botanique, il y avait de quoi fuir ! Et puis, si jamais ce cours d'Astronomie se révélait être ennuyeux à mourir, c'était plutôt un avantage; dans le noir, personne ne la verrait s'endormir. Elle s'était forcée à courir des serres jusqu'à la tour d'astronomie afin d'arriver à l'heure, et ses efforts furent récompensés puisqu'elle y parvint.

Lorsque la troisième année poussa la porte, des mèches blondes s'échappaient de sa queue de cheval, son visage avait pris une teinte rouge semblable aux tomates qu'Hagrid faisait pousser aux côtés de ses citrouilles, et avait un mal fou à reprendre son souffle. Elle n'avait plus de jambes, et était littéralement assommée de fatigue; elle qui était plutôt endurant avait bien du mal à redémarrer l'année. Elle n'avait guère eut besoin de faire fonctionner ses petits méninges durant les vacances, et la reprise avait été aussi brutale que douloureuse. Car contrairement à ce que l'on pourrait penser, réfléchir aussi pouvait être fatiguant; et malgré sa bonne condition sportive, la poursuiveuse des Serdaigle était complètement à plat. La veille, elle n'avait même pas pris la peine de se mettre en pyjama; elle s'était laissée tomber sur son lit et avait sombré dans un profond sommeil. Mais dès qu'elle aurait repris le rythme scolaire, tout irait mieux. A commencer par régler son réveil à une heure légèrement plus matinale que midi.

- Bonsoir professeur, articula-t-elle lorsqu'elle parvint à parler sans se reprendre pour respirer.

Elle fila ensuite prendre place à un bureau, non loin de celui de la petite Serdaigle de première année qu'elle avait déjà remarquée le premier jour, lors du cours de Rogue, pour sa présence. Une fois installée, l'Aiglonne observa le décor de la pièce, attardant son regard sur les posters des dieux Grecs surtout. Après tout, les Romains n'avaient -ils pas seulement repris ces divinités, en se contentant de changer leurs noms et quelques uns de leurs attributs ? Ainsi, Zeus devenait Jupiter... Lucy avait toujours trouvé les civilisations antiques fascinantes, et la mythologie était une part intégrante de la vie de ces époques lointaines.

Lorsque la Bleue et Bronze eut fini de détailler la classe, elle s'intéressa de plus près au professeur elle-même. Celle-ci était vêtue d'une robe noire, très classique, mais était en revanche, affublée de nombreux bijoux, très colorés. C'était un style comme on dit. Pour sa part, Pinpin aimait beaucoup les couleurs flash superposées au noir, mais elle trouvait certains des bijoux de Sinistra un peu trop... clinquants à son goût. Mais elle n'avait pas l'air méchante. Un peu tête en l'air aussi peut-être ? Enfin, elle n'était pas la mieux placée pour critiquer les gens de ce point de vue là...

En attendant que le cours commence, Lucy jeta un oeil au-dehors; la nuit tombait doucement, et certaines étoiles commençaient déjà à briller dans le ciel, alors même qu'Hélios n'avait pas terminé sa course, emportant le soleil dans le sillage de son char. Les étoiles... on pouvait les comparer à ce que l'on voulait, vers luisants collées sur une toile bleue, ou grands rois du passés veillant sur nous, elles ne perdaient rien de leur éclat lorsqu'elles illuminaient l'ombre.

* Allez ma fille, le dernier ! C'est le dernier ! *

La journée avait été éreintante, et Ally devait bien se l’avouer, elle imaginait la vie à Poudlard beaucoup plus reposante. A entendre ses aînés, elle s’était imaginé l’endroit comme un grand centre de vacances, où les cours occupaient minoritairement leur temps. La réalité était tout autre, et elle n’avait pas même eut encore le temps de vadrouiller paisiblement dans les couloirs du château. Quel gâchis. Elle s’était cependant convaincu que ce rythme était dû à la rentrée, et que l’allure ralentirait ces prochaines semaines, ou bien elle prendrait simplement le pli, et s’habituerait aux heures de cours fatigantes, aux devoirs, aux lever tôt et aux coucher tard.

La gryffondor n’avait aucune idée de la direction à prendre. Le château avait plusieurs tours, et ce n’est qu’avec l’aide d’un quatrième année qu’elle su où se rendre. Elle n’y allait pas avec le même entrain qu’elle avait eut pour se rendre à son premier cours de botanique. L’astronomie… C’était barbant, point final. Et si son professeur n’y mettait pas du sien, elle le savait, elle passerait son temps à regarder ailleurs. Etre dans la lune, pensait elle, ne lui vaudrait pas une heure de retenue, compte tenu des circonstances…

Prenant son courage à deux mains, et son sac aussi, tant qu’à faire, elle entreprit de monter les nombreuses marches qui menaient jusqu’à l’endroit où se déroulait son cours. Si elle n’y prenait pas garde, et si elle ne se dépêchait pas, elle arriverait en retard c’était certain.

C’est donc essoufflée qu’elle parvint à sa salle de classe.

Une fois encore, toutes les années avaient été mêlées, et Ally ne s’en étonna pas ; Ce n’était pas la première fois. Et elle était certaine qu’en se sachant seulement entourée de premier année la prochaine fois, elle trouverait la situation deux fois plus originale qu’en s’asseyant à côté d’une septième année. Ce qu’elle fit, après avoir posé ses affaires à côté d’elle.

Elle avait un peu d’avance, et en connaissance de cause, elle se permit d’enfouir son visage un moment entre ses bras, histoire de se remettre un moment de sa journée et de son ascension jusqu’ici. Le repos d’la guerrière quoi.

Clic, clac, clic, clac… Tel était le son que produisait le son des talons de la préfète de Serpentard quand ils heurtaient le sol de pierre des escaliers de la tour d’astronomie. Cette montée interminable avait d’ailleurs en partie contribué au désintéressement de la blonde pour cette matière. Car en plus d’être éprouvant jusqu’à en perdre le souffle, ce parcours du combattant faisait transpirer la Serpentarde. Grâce à un déodorant sorcier très efficace, Précieuse parvenait à enlever toute odeur éventuelle de transpiration. Cependant, elle ne pouvait pas éviter que quelques mèches blondes s’humidifient et se collent contre son front, transformant sa coiffure en un grand n’importe quoi. Bref, ce fut une Précieuse d’humeur maussade qui entra dans la petite pièce nouvellement décorée.

En entrant elle reconnu Morgan qu’elle avait déjà croisé en cours de DCFM. Elle lui fit un petit clin d’œil mais décida de le laisser tranquille. Son regard s’attarda alors sur un Gryffondor – un certain Lucas si sa mémoire n’était pas défaillante – qui venait de poser son téléscope à côté de la fenêtre. De SA fenêtre. Depuis qu’elle était à Poudlard, elle s’était toujours assise près de cette fenêtre qui offrait les meilleures vues sur les étoiles.

*Il a cru que c’était la fête ou quoi ?*

Précieuse salua rapidement la professeur - qui ressemblait d’ailleurs plus à un sapin de Noël qu’à un prof digne de ce nom - et alla se placer près de la fenêtre où le garçon avait mis son télescope. Elle s’accouda à la fenêtre, l’air de rien puis attrapa le télescope et le poussa contre le mur. Après avoir repoussé l’instrument, elle attrapa un dossier de chaise et la plaça pile sous la fenêtre. Elle s’assit aussitôt dessus pour être certaine de ne pas se la faire piquer.

Terra avait eue une journée des plus chargées de toute la semaine. Histoire de la magie en matinée avec un peu de Botanique en après-midi. Fort heureusement, elle était libre à 10 heures. Que faire pendant ce temps et cela jusqu'à 15 heures ... ? Autant fallait-il se détendre et s'avancer dans les devoirs, comme la jeune Poufsouffle avait habitude de faire. Elle s'était installée dans la salle commune des Poufsouffle, au coin du feu. Il y faisait chaud et bon vivre.

Pendant tout son temps libre Terra n'avait pas quittée la salle commune sinon, pour aller manger un morceau à midi. Après avoir fini la plupart de ses devoirs, il était l'heure d'assister au premier cours de Botanique de l'année. Un cours qui serait .... très vert ! Malheureusement pour la jeune Poufsouffle, il se révéla qu'elle n'avait pas la main verte. Elle rencontra aussi le professeur Chourave pour la première fois, directrice des Poufsouffle. A la fin du cours, Terra avait seulement vingt minutes de détente avant d'aller étudier l'astronomie avec Aurora Sinistra ... quel nom ! Espèreront que cela n'afflue pas son caractère ....

DINGGG....

C'est l'heure ou tous les cours finissent, mais également l'heure ou le cours d'Astronomie commence. Le soir. Dans deux heures ils iraient tous manger et se reposer de cette dure journée, dans une salle commune douillette et chaude ! Mais avant cela ... Il fallait grimper les quelques centaines de marches de l'escalier qui permettait de se rendre en astronomie !

* L'avantage des moldus, c'est sûrement
l'invention des ascenseurs ! * pensa t-elle.

Plus qu'une dizaine de marche et c'était bon !! La trappe du cours d'Astronomie était en vue !!! Deux mètres, un mètre .... Youppie !! Mission accomplie pour Terra. Aujourd'hui elle était arrivée en avance au cours d'Astronomie. Bien que la salle fut déjà bien remplie. Elle vit Ally avec une autre fille en sa compagnie. Elle n'hésita pas, et se dirigea vers son amie de Gryffondor. Elle chercha alors des yeux le professeur. Ou était-il ? Hum .... sûrement elle ! Lorsque Ally passa devant cette jeune femme, aux nombreux colliers et bracelets, elle dit un simple :

" Bonsoir "

Terra avait su que c'était le professeur, car contrairement aux élèves elle n'avait pas une cape qui portait une couleur soit verte, rouge, jaune ou bleu. Elle se posa près d'Ally.

" Salut !! Ca fait longtemps que tu es ici ?
Alors t'es journée comment vont-elles ? "

Terra attendit une réponse, en constant que le cours n'avait toujours pas
commencer, et s'attarderait sûrement. Autant papoter en attendant ! hé hé.

L'astronomie... William aimait bien ce cours un peu inhabituel, beaucoup moins formel que ce qui se passait plus bas dans le château. Au sommet de la tour d'astronomie, à la nuit tombée, l'atmosphère invitait plus à la rêverie qu'à l'étude... Le préfet des Lions y était d'ailleurs parfois venu seul, pour le seul plaisir d'observer les étoiles. Au fil des leçons d'astronomie, il avait commencé à s'intéresser vraiment au ciel- mais à la façon d'un Moldu ; s'il observait les constellations et les étoiles, c'était avant tout par curiosité, pas pour l'usage magique de ces connaissances. Pendant les vacances, il avait impressionné sa soeur- sans mal- en lui montrant les constellations que tout élève de première année de Poudlard devait connaître sous peine de passer pour un demeuré. N'empêche, Susan l'avait trouvé très calé. Pour une fois qu'elle lui reconnaissait une quelconque supériorité, il n'avait pas boudé son plaisir, d'ailleurs.
Ce mercredi soir, il quitta la tour de Gryffondor en se demandant vaguement ce qu'ils allaient faire. Il avait consulté ses manuels de potions, sortilèges, défense contre les forces du mal, mais pas les autres, et ignorait donc tout du programme. Son télescope sous le bras, il monta lentement les marches qui menaient à la classe d'astronomie ; l'expérience lui avait appris qu'il fallait se ménager pour arriver là-haut avec deux poumons en état de marche. Un élève de première année le dépassa vers la quinzième marche, mais le préfet de Gryffondor le retrouva, essoufflé, avant la centième. Il lui jeta un regard d'ancien combattant et poursuivit son ascension, d'un train de sénateur.
Arrivé au sommet de la tour, William fut un peu déçu en voyant que les élèves de toutes les années étaient rassemblés. Il n'aimait guère ces cours communs- en général, on perdait du temps à expliquer des tas de choses aux plus jeunes, et ça ne servait à rien. Il se consola en se disant que c'était l'occasion de retrouver quelques connaissances- notamment cette chère Précieuse McLane, qui avait apparemment déjà commencé à faire des siennes. William ne s'attarda pas à regarder dans sa direction et, après avoir dûment salué l'enseignante, se dirigea plutôt vers Page et Ally. Il avait quelques instants pour bavarder avant le début du cours, aussi s'arrêta-t-il à la hauteur des deux Lionnes pour demander à mi-voix :

-Qu'est-ce qu'elle a, la pauvre Cudacier ? elle a pas l'air contente... qu'est-ce que vous lui avez fait, vermine ?

Il adressa un regard complice à Page qui, autant que lui-même, aurait été ravie de pousser la blonde par-dessus l'appui de la fenêtre. "Vermine" était l'insulte favorite d'Ombrage, la chère Ombrage que la Miss McLane avait suivie si allègrement l'année précédente. Le rouquin avait dit le mot assez fort pour que la blonde l'entende, et n'ignore pas qu'il parlait d'elle.

Observant avec une attention dira-t-on distraite les posters décorant la salle où se déroulait le cours d'Astronomie une nouvelle pensée saugrenue, idiote et typiquement Eskarinienne traversa l'esprit fatigué de la fillette. * Hum... Il doit faire chaud chez les dieux. * En effet, les représentations des divinités étaient toutes du genre plutôt déshabillées et Esk' était loin de se douter que, en des temps antiques, les Grecs comme les Romains avaient plus qu'aux dieux un véritable culte au corps humain. Quoiqu'il en fut elle finit par se lasser des courbes généreuses et autres corps d'Apollon pour... bailler.

* Un cours avec les grands... Génial... Toujours en train d'embêter les p'tits... Z'ont rien dans le citron... Fais toi p'tite ma grande et s'il y en a un qui te dit quelque chose, tu sais ce que t'as à faire. * L'esprit agile et mesquin de la brunette se tordit en une caricature d'un sourire qu'arborait les méchants vraiment méchant dans les films ou les gentils sont vraiment gentils : Un sourire dingue. Celui d'Eskarina n'était toutefois que mental et je doute que ses lèvres puissent être un jour suffisamment souple et grande pour se parer de ce genre de grimace sinistre. Tout cela pour vous dire que, en ce début de soirée, la dose quotidienne d'énergie d'Eskarina rivalisait de bassesse avec celle de sa patience, fatiguée la gamine était plus irritable qu'à l'accoutumée et son passe-temps favori, à savoir râler, prenait une tournure des plus détestable. Elle jeta son sac sur la table et en commença un déballage dans les règles de l'art.

Le cours serait pénible, elle n'en doutait pas.

La veille :
"Oh noooooon !" Avait déclaré ce matin là la Serdaigle quand elle avait appris que son cours d'astronomie du mardi soir avait été décalé au lendemain pour être groupé avec les petits !

"Ils en font exprès, j'en ai mare moi de devoir aller en cours avec les premières années, comment on va faire pour avancer notre programme d'ASPICs nous, si dès le début de l'année, tous les profs s'amusent à nous regrouper avec les plus jeunes ??? C'est intolérable !"
Les années n'avaient jamais commencé de cette manière jusqu'à maintenant ! Cette année, Dumbledore devait être bien fatigué, ou il avait trop bu pendant les vacances, au choix... Mais il faisait n'importe quoi. Mettre Rogue en prof de DCFM, autoriser les cours communs entre toutes les années... Que réservait-il encore à l'avenir ? L'alcool autorisé dans les salles communes ? Les couvre-feux annulés ? Qu'allait devenir cette école si le directeur ne la dirigeait plus convenablement ? Et même si Neoki avait été nommée préfète en chef, elle n'avait aucun pouvoir contre ça... Pauvre d'elle Elle n'aurait pas le choix, il faudrait bien qu'elle dure.

Le jour J à l'heure H moins 10 mn :
Et voilà, le soleil se couchait. Il était bien temps d'aller grimper les marches de la tour qui mèneraient en salle d'astronomie. Ces marches qui, avec celles pour mener en tour de divination, étaient perçues comme un vrai calvaire pour n'importe quel élève. Ah ça, on ne leur faisait pas faire de sport à Poudlard, à part en vol sur balai. Non à part ça, il n'y avait aucune heure de sport, contrairement aux écoles moldues. Mais à côté de ça, il y avait ces marches... A elles toutes seules, elles valaient bien deux heures de sport intensif, c'était certain ! Il fallait bien ça pour perdre toutes les calories ingérées pendant les repas succulents que leur servaient les elfes de maison. A l'âge de Neoki, on prenait soin de sa ligne. Et finalement même si c'était un calvaire, la montée des marches du Festival de Canne, c'était un mal nécessaire.

C'est une fois de plus en sueur que la sixième année pénétra dans la salle d'astronomie. Il y avait déjà des élèves, pour la plupart très jeunes, bien entendu... Et le sujet du cours porterait sur le système solaire, comme c'était inscrit sur le tableau. Il ne faisait aucun doute que la préfète en chef allait s'ennuyer. Le professeur Sinistra leur avait déjà tout appris du système solaire... Depuis la première année, Neoki en savait déjà un paquet de choses et elle avait même eu de nombreuses questions sur le sujet à son B.U.S.E. d'astronomie. D'ailleurs, elle avait obtenu un O dans cette matière, alors si elle ne savait pas déjà tout, elle pourrait sauter d'une des fenêtres de la Tour.

Ainsi, la jeune fille n'avait qu'une hâte : que le cours se termine au plus vite et que le prochain en plus petit comité commence.

"Bonjour Professeur." dit tout de même Neoki avant de prendre place à une table. Elle ne prit même pas la peine de sortir de parchemin ou de plume. Elle n'aurait sans doute aucune note à prendre étant donné qu'elle connaissait déjà tout...

Mercredi soir, pas si tard que ça…

Fabula gravissait les marches une à une, tranquillement, le regard vide et un sourire en coin. Après un été dont elle avait presque profité, elle avait retrouvé Poudlard, ses couloirs labyrinthiques qui ne lui seront jamais totalement familiers, ses habitants permanents plus ou moins accueillants vis-à-vis de ces locataires qui se suivent au fil des siècles et se ressemblent, et puis les lieux stratégiques : la Grande Salle, leur Tour, le terrain de Quidditch. Avec un plus cette année, mais un plus qui faisait qu’elle se sentait enfin chez elle dans ce vieux château mité de partout : Tobias venait lui aussi de commencer sa scolarité de sorcier.*

Ainsi perdue dans ses pensées, Fabula gravissait les marches, une à une, de la plus haute tour, qui menait à la plus haute salle. Du moins, c’est ce qu’elle espérait. Saviez-vous qu’il y avait quatre tours à Poudlard, et que la seule que connaissait Fabula était celle à l’ouest, où logeait les Serdaigle ? Le calcul était vite fait : cela lui laissait une chance sur trois à chaque fois de ne pas se tromper (ou deux chances sur trois de se tromper, comme vous voulez). Car Fabula était brillante, certes, mais l’orientation n’était pas une matière enseignée à Poudlard. Par conséquence, elle n’en avait aucune notion. C’était seulement arrivée en haut d’une tour qu’elle avait choisie suivant le hasard ou le destin, selon votre croyance, qu’elle se rendait compte si le chemin emprunté était le bon. Autant dire qu’elle avait fait quelques allers-retours comme ça, durant sa 1ère année, et qu’elle avait dû accuser quelques retards en cours d’Astronomie (mon excuse pour le reste de ma scolarité, trop forte )

Etait-ce de la chance, une intuition, ou finissait-elle réellement par s’approprier les lieux ? Toujours était-il qu’après avoir gravi une à une les marches de la plus haute tour pour aller à la plus haute salle (au cas où vous ne liriez qu’une ligne sur deux, au moins maintenant vous êtes sûr de situer l’action), elle reconnut la trappe familière qui menait au cours d’Astronomie. Et pourtant, il y avait déjà du monde… Des Serdaigle, bien sûr, des Gryffondor, beaucoup, des Serpentard, aussi, et même des Poufsouffle. Tout ce petit monde bourdonnait allègrement pendant que leur professeur, assise derrière son bureau, semblait rassembler ses dernières forces pour affronter cette horde cruelle et impitoyable.

- Bonjour professeur, dit-elle presque dans un murmure en souriant calmement, j’espère que vous avez passé de bonnes vacances.

N’avait-elle pas fait des progrès durant ces vacances ? Non seulement son sourire était plus beau – et plus faux – que jamais, mais en plus elle était désormais capable d’aligner plusieurs mots après « bonjour ». Elle se retourna et erra entre les pupitres pour se trouver une place. Il y avait vraiment beaucoup de monde, et proportionnellement moins de chaises libres. Fabula croisa Page, une conscrite de Gryffondor fraîchement nommée préfète. Elle ne connaissait pas vraiment cette rouquine, mais avait fini par l’apprécier plus ou moins, influencée par tous les bruits qu’elle avait entendu courir sur elle. La petite semblait avoir du caractère. Enfin, et surtout, elle était désormais préfète. Lorsqu’elle eut réussi à accrocher son regard, elle pointa son insigne de l’index puis leva le pouce en souriant, signe de félicitations silencieuses, avant de continuer sa quête. Non loin d’elle, cette fille de Serpentard, Précieuse, semblait déjà faire des siennes. Un peu plus loin, Fabula reconnu la tignasse blonde de Lucy, installée près d’une petite nouvelle. Et enfin, au détour d’un bosquet d’insignes de préfet, elle aperçut Elza. Son devoir l’appelait. Si personne n’était là pour surveiller la fillette, qu’allait-il se passer ? Le 1er année sur lequel elle semblait avoir jeté son dévolu pouvait-il faire le poids ? Quant à Page, elle semblait déjà bien assez occupée avec Précieuse.

- Salut.

Ce qui était bien avec Elza, c’était qu’on n’avait pas besoin de s’embarrasser de faux-semblants. Mieux valait les éviter d’ailleurs. Fabula n’avait jamais compris pourquoi les autres – du moins ceux qui la connaissait – disait d’elle qu’elle les mettait mal-à-l’aise. Au contraire c'était peut-être une des personnes avec qui elle se sentait le plus à l’aise, et le plus elle-même (ça fait beaucoup d’ « elle »…). Elle sortit ses affaires après avoir adressé un bref signe de tête au garçon à qui Elza semblait parler. Parchemins, encre, plume… Plume. Tiens, elle n’avait pas encore croisé l’ Autre cette année. Avec un peu de chance, peut-être était-il mort.


*Au cas où certains se demanderaient pourquoi je leur bassine les oreilles avec ce Tobias depuis la 1ère année, je précise que j’ai une fiche de famille sur le feu (depuis la 1ère année xD).

« Naaaaaaan je veux pas y aller j’ai diiiiis !!! »

A force de crier dans les couloirs Lellia allait réellement finir par se faire remarquer, surtout qu’elle était toute seule et se parlait à elle-même de toute évidence, mais cela ne semblait pas la gêner. Au contraire, elle traînait remarquablement bien des pieds et faisait des détours depuis 5 bonnes minutes en espérant rencontrer quelqu’un qui lui proposerait de sécher ce foutu cours. Non parce qu’autant être clair, si Lellia n’avait pratiquement pas mis les pieds en cours l’année dernière ce n’était pas pour se rattraper cette année, cependant à la fin de l’année il y avait des examens, des examens important qu’elle ne pouvait décemment pas louper ! Elle n’allait quand même pas redoubler pour se retrouver avec des gamins immatures ? C’était totalement hors de question, par conséquent soit elle devait trouver une façon de tricher pour la fin de l’année, soit elle essayait de remettre la main sur sa motivation passée.

Et c’est bien évidemment parce qu’elle avait choisi la seconde solution qu’elle se retrouvait à présent en train de hurler toutes les 2 minutes qu’elle ne voulait pas y aller, comme si quelqu’un allait venir pour lui dire qu’elle pouvait aller retrouver son lit dès maintenant. Elle rêvait les yeux ouverts la petite….heu enfin la petite qui était maintenant grande. Chose plutôt étrange puisqu’elle n’était décidemment pas habituée à faire partie de ceux que les plus jeunes évitaient afin d’éviter tout problème. Mais c’était une situation plutôt agréable dont elle profitait pleinement, surtout que les nouveaux ne savaient pas encore qui elle était et si tout se passait comme à son arrivée, les potins allaient bon train.

« Tsss en plus on a pas idée de faire un cours dans une tour, ils veulent vraiment nous inciter à ne plus mettre les pieds en astronomie ! »

Et malheureusement, comme toutes les bonnes choses ont une fin, elle dû s’arrêter de parler afin de rentrer dans cette maudite salle, en effet, malgré toute la mauvaise volonté du monde, elle avait fini par arriver à bon port à l’heure. Elle passa le pas de la porte en soupirant et s’avança à longues enjambées avant de saluer le professeur et de s’asseoir. Ne se rendant que trop tard qu’elle s’était assise juste à côté de Cudacier !!!! Etouffant un juron ainsi qu’une grimace, elle s’amusa rapidement de la situation, après tout qu’elle meilleure solution pour rester éveillée que d’être juste à côté d’une personne qu’on déteste cordialement ? La jeune Gryffondor se retourna alors vers sa voisine et lui fit un sourire gracieux avant de déglutir, zut, comment Dumbledore avait il pu juger bon de la nommer préfète ? Etait il réellement aussi fou que certains le disaient ? Apparemment oui ! Surtout qu’avec un tel écusson cette espèce de singe à moumoute blonde pouvait lui enlever des points ! On a vraiment pas idée de se mettre dans une telle situation ! D’un autre côté, si Lellia le jouait bien, elle pourrait agacer comme il se devait la Serpentarde sans perdre pour autant de points, tout ce qu’elle avait à faire étant de restée polie et ironique, un véritable jeu d’enfant en somme ! La 5ème année sortie alors ses affaires et se retourna pour voir le reste de la classe, saluant d’un sourire discret les quelques visages qu’elle connaissait avant de se reconcentrer sur Miss Barbie 2 de QI.

« Salut McLane, j’espère que tu as passé de bonnes vacances ? Et toutes mes félicitations pour ton petit écusson, c’était dûment mérité, surtout avec ce qui s’est passé l’année dernière et cette chère Ombrage… »

Ce qui s’était passé ? A vrai dire elle n’en savait fichtrement rien, elle s’était uniquement concentrée sur le Quidditch et elle n’avait entendu que quelques bruits de couloirs sans importance, cependant il fallait bien que son plan commence quelque part….

Comme le vilain petit canard ne semblait pas spécialement pressé de répondre à la question aussi relativement aimable que légitime exprimée par sa presque voisine, celle-ci retourna au mâchouillage en règle de la plume volée -songeant que peut-être, le corrosif de la salive dissoudrait ce graal dans quelques années- et à la contemplation neutre des dieux antiques. Dégoulinante de graisse, l'Aphrodite. Etrange conception de la beauté.. Adonis était nettement plus appétissant, bien qu'un peu gras également. Et oui, vous avez bien lu: appétissant. Mais, me direz-vous, si une gamine de douze ans pense à ce genre de choses, qu'est-ce que cela va donner lorsqu'elle en aura dix-sept ? Où va le monde, il n'y a plus d'enfants, essuyez vos pieds avant d'entrer, de mon temps ça ne se faisait pas.. et si vous êtes un peu sain d'esprit (ce dont, vu les personnes néammoins respectables présentes sur ce forum, je doute fortement) vous me direz-vous surtout d'aller me coucher au lieu d'écrire des conneries pareilles. Et vous aurez à moitié raison, parce que premièrement, c'est vrai, deuxièmement, c'est faux. Elza en effet n'était pas incongrûment en avance pour son âge, elle était juste anthropophage. Aspirante anthropophage en auto-formation, pour être exacte. Certes, ce cours étoilé avait lieu après dîner, mais la fillette aussi bornée face à une table qu'à des êtres vivants avait décidé de ne rien ingérer ce soir-là, pour la simple et bonne raison qu'elle exécrait le bacon et qu'il y en avait justement eu en entrée, ce qui ne l'empêchait d'habitude pas de se nourrir fort abondamment et avec une discrétion discutable, comme une sauvageonne qu'elle était -et également pour faire grincer des dents de potentiels voisins. Cette privation avait néammoins eu un autre point de départ, celui d'exposer à une poufsouffle un peu trop crédule les bienfaits de l'ascétisme sur la concentration psychologique. Et oui, lorsqu'on joue un rôle, autant le tenir jusqu'au bout. Bon, la jaune et noir, si naïve et onzagénaire soit-elle, n'avait pas vraiment paru gober cette histoire mal accentuée par le peu de crédibilité dont s'encombrait sa conteuse. En revanche, elle avait paru trouver en ce déni volontaire des besoins de son corps une explication suffisante à la santé mentale de son aînée. Donc, la vert et argent contemplait les quelques os saillants d'Adonis, dieu romain de la sculpture et du pâté en croûte -à partir d'aujourd'hui du moins- en songeant que les ronger devait être une activité digne des plus hauts intérêts. Ce que le cours n'était pour le moment pas. A bien y réfléchir, le fait qu'il n'aie pas commencé y était peut-être pour quelque chose.

Elle leva la tête lorsqu'un « bam » plutôt discret vint ravaler l'os à moelle d'Adonis au rang de fantasme presque -agorie. « Bam » égale bruit d'un sac de cours qu'on dépose sur une chaise adjacente. « Bam » léger égale personne assez effacée pour ne pas balancer ses affaires sur le bureau avec un claironnant « la place est liibre ? » Quel était l'inconscient qui osait ? « Salut » encore plus neutre que le sien plus longues mèches brunes égale Fabula Aegis. Vérification rapide: gagné. Apparemment, un téléscope au moins survivrait une année de plus; pas jouable avec la bleue et bronze dans les parages. Comme de juste, Elza ne répondit pas à la vague politesse mais lui jeta un regard noir (pas à la politesse, hein) autant pour lui signifier qu'elle n'était pas spécialement la bienvenue que pour lui rappeler de ne pas trop abolir les limites. L'été lui avait un peu fait oublier sa fameuse distance de sécurité, mais les habitudes ont la vie dure.. pourtant, la présence de Fabula s'avérait bien moins désagréable que celle de tout autre élève. De tout autre élève qu'on peut moyennement faire tourner en bourrique, évidemment. En fait, la serdaigle agaçait un peu la petite asiatique pour son masque de neutralité impassible qui la protégeait plus ou moins des velléités de malveillance gratuite qu'on pouvait nourrir à son égard; la fillette n'éprouvait même pas de plaisir mesquin à jouer les schizophrènes face à elle -saboter un peu son travail à l'occasion était amplement suffisant- peut-être parce que ses efforts ne seraient pas récompensés d'une expression peu amène ou d'yeux de merlan frit. L'avantage avec Fabula étant qu'aucune conversation n'était obligatoire, aucun éclat possible de par la trop grande incompatibilité de leurs caractères. Mouais. C'était une raison suffisante pour ne pas tenter de la faire fuir à grand renforts de petits bruits énervants ou pseudos-paroles futiles: vu l'étonnant peuplement de la salle qui serait bientôt comble, peu de gens pourraient demeurer assis seuls. Autant ne pas se coltiner le passionnant voisinage d'une vieille pouffy ou d'un petit gryffondor. Dans leur seul et unique intérêt, bien sûr.

- Qu'Adonis veille sur toi, baîlla la vert-argent à l'adresse de sa camarade en accordant un bref regard au poster déjà élimé.

Puis, voyant le noyau de gryffondors qui se formait au rang juste au-devant, la fillette ne put se retenir, lorsque la rouquine en cherchant peut-être un de ses collègues du regard ou en admirant les posters, croisa brièvement son regard, de susurrer un doucereux:

- Salut, Page.

Il faut bien être un minimum polie, dans la vie de tous les jours.

Élèves

Serpentard :

Morgan Khorante
Précieuse McLane
Elza Midnell
Alison Basley

Gryffondor :

Lucas Dansange
Ally Mackenzy
Page McHenry
William J Craig
Eskarina Falahenn
Lellia Windfall

Poufsouffle :

Terra Pearl
Appoline Dalagny

Serdaigle :

Lucy Duncan
Naola Mitchell
Even Summerbee
Neoki Ewora
Fabula Aegis
***


Aurora ne pouvait pas retenir son petit rire. Il y avait un avantage à être dans la classe de cours la plus haute. Il était tellement divertissant de voir tous les élèves lui dire bonjour avec cet air découragé et essoufflé. Il était encore plus doôle de les voir s’allonger de tout leur long sur les bureaux, une habitude qu’elle ne souhaitait pas voir Durant les cours. Elle salua tous les élèves d’un simple signe de tête. Elle tenta une originalité et répondit à Fabula qu’elle avait effectivemnet passé de bonnes vacances.

Plusieurs élèves contemplaient les posters intrigués, Aurora l’espérait.

Elle commenca le cours avec l’introduction. Peu importe ce que les gens disaient, Aurora trouvait cette partie de cours inutile. Les élèves n’avaient qu’a assister à tous les cours pour savoir le plan final du cours...enfin le Directeur le voulait et comme elle ne voulait pas s’attirer la foudre de Dumbledore elle le faisait religieusement, à chaque année.

Bonjour, je suis Aurora Sinistra. Comme vouss l’avez vu si vous savez bien lire, j’enseigne l’astronomie et et non l’astrologie cette.... « science ».

Le plan du cours est simple. Nous voyons : Mercure, Vénus et la Lune aujourd’hui, au prochain cours, on voit ; Mars, Jupiter, Saturne et pour finir ; Uranus, Neptune et Pluton même si le monde Moldue et le monde Magique se sont accordés sur le tire exacte de Pluton qui n’est plus une planète. Nous la verrons tout de même, car même si son titre a été révoqué, ses pouvoir magiques sont bien réels.

Les règles sont simples, la particapation active vous fera gagner 5 points, le respect est de mise. Un TP mal fait ou un devoir baclé entraine la note de 0. Par contre si les travaux et devoirs sont bien fait, il y aura une note et des points pour votre maison. Si quelqu’un enfreint le règlement de l’école et/ou les miens, il se verra enlver des points jusqu’a concurence de 10. Je vous demande aussi d’éviter de parler lorsque je parle ou que l’un de vos collègue le fait déjà. Mainteant que l’introduction est faite, nous passons au cours d’aujourds’hui. Il y aura un peu de théorie (duré approximative : 30 minutes) et de la pratique....en équipe. Ceux a qui j’ai deja enseingé sauront que j’aime les travaux d’équipe. La duré du TP est d’environ 20 minutes.

Lorsque les élèves se regardèrent pour se trouver un partenair de travail, Aurora freina leur élan.

Oh, attention, les équipes, je les choisi...et je vous les dirai lorsque le moment sera venu.

Le cours en soi maintenant.

D’abord, le système solaire compte huit planète. Je ne vous demanderai pas de les nommer puisque je l’ai fait il y de cela 2 minutes pour ce qui écoutaient.

J’ai cependant des questions pour vous.

1) D’apres vous, pourquoi Pluton n’est plus une plnète.
2) Certaines planètes ont des noms de Dieux qui leur sont rattachés, selon vous pourquoi les peuples anciens faisaient-ils cela?

Aurora attendit les réponses et poursuivti son cours.

***

Mercure est la planète la plus proche du soleil. Elle est la plus petite du système solaire. Chaque année terreste équivaut à 88 jours sur Mercure.

Les propriétés physiques de Mercure ne sont pas trop importantes, vous devez cependant retenir que il est plus facile de voir la planète juste avant le lever et après le coucher du Soleil. De plus, Les dieux se rapportant à cette planète sont Appollon lorsqu’on peut la voir à l’aube et Hermes lorsqu’elle es t visible au crépuscule. Le fait qu’elle est deux dieux est expliqué par le fait que les dens d’autrefois croyaient que Mercure était deux planètes, l’une a l’aube et l’autre au crépuscule et ce n’est que plus tard qu’ils se rendirent compte que c’était le même astre.

Pour de ce qui est des ses propriétés magiques, comme toutes les planètes elle en a beaucoup.

elle les écrivit au tableau

Citation :

Le type de sort: Soins, Vols, intelligence
Le Jour : Mardi
La Couleur : Jaune
Animal : Serpent
L’oiseau :Hibou
Métal : Mercure
La pierre précieuse : Opal
Le bois : Noyer

***

Vénus a une année plus proche de la notre avec 277 jour par année. Une caractéristique intéressante de Vénus c’est qu’elle présente des phase comme la lune et c’est d’aillerus ce qui permis à un sorcier reconnu d’affirmer que la Terre tournait autour du soleil.

« On l'appelle aussi l'« étoile du berger », car elle peut être visible dans le ciel du matin, avant le lever du Soleil ou dans le ciel du soir, après le coucher de notre étoile. »

Le symbole représentant Vénus, vous le savez représente aussi le sexe féminnin pour la biologie moldue. Mais, peu de gens savent que la pentagramme est aussi rattacher à cette planète. Vénus a longtemps été considérer comme la soeur de la Terre a cause de leur ressemblance physique.

Citation :

Sort : Les sorts concerants les relations interpersonnels,
Couleur : Vert
Jour : Vendredi
Animal : licorne
L’oiseau : Cygne
Métal : cuivre
Pierre précisuese : Emeraude
Plante : Rose
Bois : olivier

***

La Lune et notre satelite naturel. J’entends par satelite naturel : un objet qui tourne autour d’uine planète et qui n’ait évidement pas d’origine humaine. SI vous regardez la Lune par un ciel dégagé le soir, vous observez assez facilement que la Lune a des phases. De plus, même sans téléscope, on peut voir le relief de Lune. Par contre, On voit toujours le même coté de la Lune. Les astronome n’ont pu voir la face caché de la Lune que grace à des instrumenets moldus.

Artémis est la Déesse qui s’y rattache.

Citation :

Symbolique de la Lune [modifier]
• Une des apparitions de la nouvelle lune marque pour les musulmans le début du mois de jeûne dénommé Ramadan. Lorsque la Lune est en direction du Soleil, elle est très difficilement observable de la Terre car le Soleil éclaire l'atmosphère et n'illumine pas la face que la Lune présente à la terre : la Lune n'est visible qu'au coucher du Soleil lorsque l'observateur n'est plus ébloui par la clarté du ciel. C'est cette apparition que les musulmans surveillent pour décider du début du Ramadan.
• La Genèse désigne la Lune lors de la création du nom de petit luminaire. Sa création, ainsi que celle du Soleil, est postérieure à celle de la Lumière.
• La Lune, passive, est constamment opposée au soleil, actif. Ils représentent, entre autres, l'élément femelle (la lune) et l'élément mâle (Le soleil). Cependant, en allemand on dit littéralement « La soleil » (die Sonne) et « Le lune » (der Mond).
• On peut aussi la comparer à Jean le Baptiste dont le prologue de l'évangile de Jean dit qu'il n'est pas la Lumière mais qu'il lui rend témoignage.
• La Lune est la dix-huitième carte du tarot de Marseille.
• La Lune figure sur de nombreux blasons et certains drapeaux
• La Lune figure également sur des drapeaux et blasons sous forme de croissant où elle évoque l'empire ottoman. Le croissant figure sur plusieurs drapeaux de pays musulmans à travers le monde sous diverses formes dont la Turquie, la Tunisie, l'Algérie, la Mauritanie, l'Azerbaïdjan, l'Ouzbékistan, le Pakistan, la république turque de Chypre du Nord.
• La Lune joue un rôle important dans les calendriers lunaires et donc dans la notion de semaine qui, elle, n'a pas de signification lunaire. Le découpage du mois lunaire en quatre semaines existait dans le calendrier judaïque et a été mis en place par l'empereur romain Constantin Ier. Auparavant les Romains utilisaient des décades pour découper leurs mois en trois décades. Les changements de calendriers viennent de la difficulté de concilier la périodicité de la Lune « luminaire de la nuit » à la périodicité du Soleil de par la rotation de la Terre sur elle-même et autour du soleil.

Citation :

Sort : métamorphose, protection, concilliation
Couleur : Argent
Jour : Lundi
Animal : dauphin, lièvre
Métal : Argent
Pierre précieuse : Quartz
Bois : Saule
Plante : Lis

Donc, vous l’aurez deviné, la Lune est l’un des astres ayant le plus de symboliques. Il est normal apres tout puisque c’est l’astre que les gens de l’antiquité pouvaient facilement observer.

***

Bon, le TP. Vous vous demandez probablement tous ce que sera le TP. Et bien, chaque équipe aura à obserser la Lune avec un téléscope.

A ces mots, des téléscopes déjà montés apparurent à chaque fenetre.

Vous devrez indiquer les mers principales de la Lune sur ce graphique. J’inscris votre devoir au tableau et il et à remettre pour dans une semaine. J’oubliais, les équipes !!! c’est simple, pas de même maison ensemble, des équipes de deux s’il vous plait. Si vous n’avez jamais touché un téléscope, je vous suggère de vous mettre avec quelqu’un qui l’a déjà fait. Vous pouvez vous aider de votre manuel page 80.

Graphique à remplir




P. 80

Citation :

Devoir : Détailler le phénomène d’éclispe, partielle, totale, lunaire, solaire.

Vous pouvez trouvez les réponses aux pages 90-94 de votre manuel.

À remettre le 5 aout

[je m'excuse du long post qui ne vous laisse pas beacoup de liberté de RP]

soucre: Wikipédia

De nombreux élèves étaient arrivés. Une remarque d’une Poufsouffle fit sourire Naola. Précieuse…Elle avait souvent rencontré cette fille dans les couloirs sans vraiment avoir l’envie de lui parler.

- Ouais mais bon, les apparences sont trompeuses comme on dit. Faut se méfier. Ça reste une Serpentard.

Le sourire de Naola était sympathique et dans sa voix, il n’y avait aucune trace de malice ou autre. Pourtant, elle n’aurait jamais parlé comme ça avant. Plus les jours passaient à Poudlard et plus la timidité de Naola s’envolait. La prof parla. La petite Serdaigle reporta son attention sur le cours.

Naola semblait apprécier cette enseignante. Une introduction concise et précise. Elle sourit. Dès que la prof parla de TP, Naola s’inquiéta un peu. A part quelques élèves dont elle connaissait le prénom et certains qui n’étaient pas là, la petite Serdaigle ne savait pas avec qui elle serait.

A un moment, elle voulait demander à Lucy, même si elle ne la connaissait pas très bien. Puis, l’enseignante dit que les élèves ne devaient pas être de la même maison. Alors là, ça se compliquait. A moins que la Poufsouffle l’accepte de le faire avec elle ?

Bref, peu importe, elle lui demanderait après. Aux questions du professeur, elle leva la main. Paul lui avait dit les réponses quelques mois plus tôt. D’un signe de tête, l’enseignante lui donna la parole.

- Pluton n’est plus vraiment considéré comme une planète car elle est formée de glace, contrairement aux autres qui sont formées de roches ou de gaz. Elle est également plus petite que les autres planètes et la plus éloignée du système solaire. Et…euh…les peuples anciens ont nommé les planètes avec des noms de dieux…Parce que les planètes étaient plus importantes que les étoiles et les Dieux étaient plus importants…

Réponse naïve digne d’une petite de 11 ans. Pff. Naola savait la réponse mais ne parvenait pas à l’expliquer. Elle ne savait pas pourquoi. Naola attendit la réponse de l’enseignante.

[Edit : HJ : Waa la solidarité entre Serdaigle...c'est merveilleux, evan --']

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Evan avait soigneusement pris des notes sur tout ce que le professeur disait. Mieux ne valait rien oublier... Ce cours prenait finalement des allures positives. Ce qui à première vue s'annonçait être un cours assez compliqué se révéla être d'un grande simplicité, du moins avec des notions abordables. Ne restait plus qu'à apprendre tout ça bien au chaud dans la salle commune.

Au fur et à mesure qu'Evan prenait note, le garçon ne pouvait s'empêcher d'observer la jeune serpentard. Il est vrai que le regard méprisant qu'elle semblait aborder fièrement gâchait légèrement la beauté de ses traits... Quelle honte, lui, un serdaigle, se rabaissant à épier une serpy seulement pour ses beaux yeux....

Alors que le serdaigle finissait laborieusement d'écrire le cours, le professeur posa sa première question. C'est alors qu'une naine de 50 cm de haut leva précipitamment la main, l'air résolument demeuré selon Evan. Il faut dire que le garçon, avec ces quelques centimètres de plus, n'était pas en bonne position pour critiquer... mais sa mauvaise humeur de la veille n'était toujours pas parti et son entourage devait malheureusement s'en accommoder. La réponse fut assez claire, mais le garçon ne put s'empêcher de lancer à la fillette un regard de dégout lorsqu'elle marmonna du grand n'importe quoi à la deuxième réponse... Evan tenta alors sa chance, lui, fervent admirateur des civilisation anciennes qui l'avaient depuis toujours passionné et pris la parole:

"Les anciens peuples donnaient les noms des planètes en fonction de leur caractéristiques correspondantes aux noms de leurs divinités. Ainsi, Mercure se vit attribuer ce nom du fait que cette planète se déplace très vite (étant donné qu'elle est petite d'après vos dires). En effet, le dieu Mercure, Hermès chez les grecs, était le dieu du commerce et avait la faculté grâce à ses souliers ailés de se déplacer à grande vitesse. Cela s'applique par exemple aussi à Mars qui, étant rouge, rappelait la couleur fétiche du dieu de la guerre Arès, couleur du sang."

Un sourire de satisfaction se dessina sur le visage d'Evan. Enfin une question à laquelle le garçon avait, selon lui, bien répondu. C'est ainsi qu'il attendit les remarques du professeur d'un air confiant.

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