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 Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ]
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MessageSujet: Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ]   Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ] EmptyJeu 15 Nov - 1:56:22

Quiconque connaissait notre aventurier savait qu'un estomac sans fond était sa marque de commerce, une partie intégrante de sa personne, ce qui était sa grande faiblesse. Tout comme notre Ron national, pas bien rares étaient les fois où il pensait avec son estomac. Il n'est qu'un homme, après tout. Et cette fois encore, son frère aîné avait réussi à l'entraîner dans une de ses manigances, usant de sa légère naïveté &, surtout, de son penchant pour la ripaille.


« C'est simple : tu descends au sous-sol, tu prends la porte à droite après l'escalier, tu t'approches du tableau aux fruits et tu chatouilles la poire. T'as pas plus simple, vieux.
- Euh... tu peux répéter, je -
- Allez, vas-y !
- Mais tu peux y aller, toi,
protesta Melvin en reculant d'un pas, tu sais où c'est, ces cuisines à la noix. »

Andy soupira. Il n'avait vraiment rien compris.

« Melv', je ne peux pas traîner aux cachots. J'ai des ennemis, là-bas. Et puis, quoi de mieux qu'un bel inconnu pour aller quérir ce que je demande au paradis de la nourriture ? »

Il avait toujours eu de la difficulté à refuser quoi que ce soit à son frère, et c'est en voyant le moue d'hésitation que portait le jeune Gryffondor qu'Andy sût qu'il avait gagné. Son sourire se fit éclatant, son épaule se posa sur celle de son frère, la serrant du bout des doigts. Pour une fois, son araignée n'y traînait pas. Il finit par ébourriffer la tignasse du cadet d'un geste affectueux, avant de se reculer lui-même d'un pas ou deux.

« Allez, j'compte sur toi. »




Et là, il était ébahi. La bouche un peu entrouverte, les deux mains ballantes de chaque côté de son corps élancé, les yeux qui couraient partout. Il semblait ne pas avoir assez d'yeux pour tout voir. Ils n'avaient pas d'elfes chez eux, donc voir ces créatures était incroyablement... magique ? Sans parler de la taille de ces cuisines ; le paradis, pour un gamin comme lui ! Quatre tables étaient disposées, mais il avait bougrement hâte de savoir à quoi elles servaient. Surtout après le miracle de la nourriture apparaissant sur la table, au banquet de bienvenue... Tranquillement, comme s'il n'osait pas faire de bruits, Melvin avança de quelques pas, dégageant la porte de sa personne. Un feu ronflait dans la cheminée à l'extrémité de la pièce et des elfes s'activaient à nettoyer les divers couverts utilisés au précédent repas. Son frère était un vrai fou, de ne pas vouloir venir ici ! Il reprit prise sur lui-même, replaçant ses cheveux comme pour se replacer les esprits. Timidement, il fit un signe à un elfe de maison, qui s'approcha de lui d'une démarche un brin pompeuse.

« Euh, bonjour... vous n'auriez pas de la... de la poudre d'amandes ? »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Sous ses verts yeux étonnés, les elfes s'activèrent pour recueillir pilon & mortier, amandes & tamis, pour faire cette damnée poudre d'amandes dont il ne connaissait pas l'utilisation. Son frère allait sûrement l'utiliser à une étrange fin, comme la plupart des choses qu'il se plaisait à faire. À vrai dire, la légalité n'était pas vraiment dans les cordes d'Andy Olsten, il devait se l'avouer. Pendant que les elfes s'affairait à la préparation de la précieuse poudre, le jeune Gryffondor se permit de marcher un peu plus loin, allant observer les hauts fourneaux de la pièce, les armoires qui n'avaient pas de fin, les comptoirs à perte de vue.
C'était décidé, il voulait mourir ici.
Lors de sa contemplation de la salle des merveilles, il n'entendait malheureusement pas la porte se rouvrir en un cliquement discret, puis les pas d'une personne inconnue. Il était distrait, c'était bien connu.
Surprise surprise ?
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MessageSujet: Re: Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ]   Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ] EmptyVen 16 Nov - 19:23:22

Comme la plupart des troisièmes années, Mathias avait eu une journée éprouvante. Lui-même sortait du cours de Divination, la seule option qu'il ne partageait pas avec son meilleur ami William. Le professeur Trelawney avait beau l'intriguer, et il avait beau faire des prévisions intéressantes, il n'empêchait que le poids de toute la journée pesait sur les épaules du jeune Préfet. Exténué, il ne pensait qu'à s'allonger un moment, peut-être même un long moment...si ce n'était ce fichu exercice d'Arithmancie qu'il lui fallait absolument rendre le lendemain... Heureusement, il n'était pas très long, si ses souvenirs étaient bons.

En descendant la tour où s'était déroulé son cours, Mathias se dit qu'après tout, il pouvait très bien aller dîner avant de faire son devoir. Un ventre affamé n'était pas vraiment une bonne chose pour travailler efficacement. Une fois ses affaires posées dans son dortoir, le jeune Serdaigle redescendit les marches pour se diriger vers la Grande Salle, où les élèves commençaient à affluer. Alors qu'il allait passer le seuil de la plus grande pièce du château, Mathias remarqua un Gryffondor plutôt jeune qui se dirigeait vers les cachots. Une fois le couloir traversé, il tourna à droite, et disparut du champ de vision du jeune Serdaigle. Celui-ci n'était cependant pas dupe. Il savait très bien où menait ce passage: au fameux tableau qui conduisait aux cuisines de Poudlard, où Kael l'avait emmené il y avait deux ans de cela. Depuis, Mathias avait été nommé Préfet: il savait maintenant que ces cuisines étaient interdites aux élèves. Qu'il le sache ou pas, le Gryffondor allait enfreindre une règle. Et c'était précisément ce genre d'effraction que les Préfets devaient empêcher. Discrètement, le jeune Serdaigle se détourna de la Grande Salle pour se rendre à son tour dans les cuisines.

Le petit Gryffondor était ébahi devant la grandeur des cuisines. Mathias pouvait très bien le comprendre, il avait eu exactement la même impression lorsqu'il les avait vues pour la première fois, et même aujourd'hui, après deux ans, il ne pouvait s'empêcher d'être impressionné. Mais la véritable raison de sa visite lui revint en mémoire... Se plaçant juste derrière le Gryffondor, Mathias croisa les bras, l'air sévère. Il tapait du pied, pour se faire remarquer sans qu'il ait à prononcer un mot. L'insigne de Préfet parlerait d'elle-même.
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MessageSujet: Re: Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ]   Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ] EmptyVen 16 Nov - 22:07:49

Après quelques secondes, il perçut un bruit bien juste derrière lui, un bruit qui le fit se retourner pour voir ce qui se passait. Il y avait un garçon, derrière lui. Un garçon qui le regardait avec les sourcils légèrement froncés, tappant du pied avec sûrement l'intention qu'il le remarque. Chose faite, d'ailleurs. Ses yeux vifs tombèrent sur l'insigne de Préfet, fièrement affiché sur son torse, et il pâlit légèrement... avant de rougir furieusement, ses joues devenant de la vive couleur des pivoines bien mûres. Les pivoines ne mûrissent pas, inutile de me le rappeler.

« Euuuuuuh... »

Si si, il avait bien pensé à sa réponse. Plutôt nerveux sur le coup, son frère l'avait sans doute envoyé dans un guet-appens, il paniqua légèrement et les paroles fusèrent hors de sa biuche à la vitesse grand V.

« C'EST PAS MOI !, c'est Andy qui m'a envoyé car il voulait pas et il disait qu'on allait le tuer et là je sais que c'est un piège, que je suis persécuté par mon frère et je sais même pas ce qu'il veut faire avec ça et-et-et je savais pas que c'était interdit si ce l'était il me l'aurait dit, ou pas car il fait jamais rien de permis, mais j'l'aurais su et pourquoi f... »

Le Gryffondor venait de perdre ce qui lui restait de souffle, le visage maintenant complètement rouge, épuisé et surtout, de plus en plus gêné. Sa tirade se termina donc doucement, alors que ses yeux descendaient sur ses chaussures, peu assuré. Habituellement, il ne se souciait que peu de ses choses, mais se faire punir dès sa deuxième journée à Poudlard... non, ce n'était pas bien du tout.

« J'm'excuse ? »

D'accord, il ne faisait pas crédible du tout. Il savait qu'il allait sûrement revenir là, peu importe l'avertissement, et l'étincelle de malice dans ses prunelles avait de quoi convaincre de cela... en plus du léger sourire qu'il ne pouvait retenir. Le précédent moment de drame avait fait sa part, celui-ci défaisait tout. Un elfe, bien soudainement, s'avança vers lui et lui remit en main un pot de verre, fermé par un couvercle de liège, contenant une bonne portion de poudre d'amandes. Surpris, ou horrifié, il regarda le Préfet et s'empara vivement du pot, le mettant dans son dos avec un large sourire, remerciant l'elfe d'un petit signe de tête. Ça y était, il était dans les fientes d'hibou jusqu'au cou. Son visage ne perdit pas de son rouge, alors que ses yeux s'arrondissaient légèrement.
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MessageSujet: Re: Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ]   Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ] EmptySam 17 Nov - 20:33:21

Une toute petite part de l'esprit de Mathias, la plus orgueilleuse, riait de la pathétique situation dans laquelle s'était retrouvé le petit Gryffondor. Petit de taille, par rapport à Mathias qui était grand, à présent, et aussi sûrement d'âge, les deux allant souvent ensemble. Il devait être en première année, car Mathias connaissait au moins de vue la plupart des élève de la génération de deuxièmes années. Après avoir partagé plusieurs cours, c'était normal. Or, ce Gryffondor n'éveillait aucun souvenir dans la mémoire, pourtant bonne, du jeune Serdaigle. Un nouveau, donc, par déduction. Un nouveau qui balança toutes les excuses qu'il pouvait trouver pour se justifier. C'était sans compter sur le pauvre anglais de Mathias, qui ne comprit pas la moitié de ce que lui dit le jeune garçon. L'air sévère du Préfet laissa rapidement place à un trouble légèrement visible sur le visage d'habitude serein du Serdaigle.

Heu... Plus...lent, s'il-te-plaît... dit Mathias d'un ton hésitant au fort accent Français, à la fois gêné par la vitesse où le coupable débitait sa défense, et par le fait de reconnaître son handicap linguistique devant un première année. Il perdait beaucoup de crédibilité, pour le coup...

Mais après tout, les supposées excuses étaient-elles vraiment valables? Mathias reprit de l'aplomb, il était Préfet, après tout, et le règlement était le règlement.


Pas...cinq points...pour Gryffondor... Et maintenant, va dîner, si tu es faim.

Les sourcils à présent largement froncés, Mathias remarqua alors seulement un elfe de maison, qui était venu apporter quelque chose au Gryffondor. Si la famille Deinan était trop pauvre pour bénéficier de l'aide d'un elfe, il n'empêchait que Mathias connaissait l'existence de ces créatures aux pouvoirs extraordinaires. Cette fois-ci, le jeune Serdaigle haussa un sourcil, plongeant ses yeux marrons sévères dans le regard apeuré du légitime coupable, qui devait à présent quelques explications au représentant de l'ordre qu'était devenu Mathias.
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MessageSujet: Re: Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ]   Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ] EmptyDim 1 Juin - 4:42:54

hrp : zorry, i had some problem with my computer xD



Inutile de vous dire que quand le préfet lui demanda de parler plus lentement, il s'arrêta en clignant comiquement des yeux. Comment ça, plus lentement ? Il ne comprenait pas ? Autre clignement des yeux, légère interrogation dans le regard. Attendez, il ne comprend pas. Le Gryffondor, petit par rapport à Mathias mais grand pour son âge, cligna dernière fois des yeux, avant d'ouvrir la bouche sous l'injustice que le Serdaigle venait de prononcer.

« Mais je ! Je voulais paaaas, et je suis pas faim - non, j'ai pas faim, je veux dire ! C'est pas ma fauuuuute. »

Il plaidait de façon bien peu convaincante, son côté "drama queen" remontant de façon frappante. L'air scandalisé, l'incompréhension dans les yeux... tout ce qui lui donnait l'âme d'un acteur. Mais il perdait toute crédibilité tout de même, surtout après que l'elfe lui aille emporté le petit pot de poudre d'amandes. Et que le Préfet le fixait avec sévérité. Melvin pinça les lèvres légèrement, bafouillant pour lui-même. Que pouvait-il bien dire, comme excuse ? Dire la vérité - évidente, car il mentait trop mal ? Quoique, vu que l'autre semblait ne pas trop bien parler anglais, il pourrait toujours jouer là-dessus... non, ce serait malhonnête. Et il était pas malhonnête, lui. Un haussement d'épaules maladroit, un petit signe avec sa main, comme pour dire que ce n'était rien, un rougissement qui revient de façon vive, alternant avec une blancheur gênée.

« Mon frère voulait pas venir, alors il m'a envoyé, mais je sais pas pourquoi il veut ça, je jure ! »

Il avait dit ça sans remords, se rappelant le sourire satisfait d'Andy quand il avait accepté de se rendre aux cuisines à sa place. Cet imbécile avait réussi à l'attraper... encore une fois. La vengeance est douce au coeur du sorcier. Il hocha affirmativement la tête, comme pour appuyer ses dires, ses cheveux fous retombant ses yeux.
Génial. On aurait dit Méduse.
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MessageSujet: Re: Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ]   Vidons les futailles, à nous la ripaille [ Libre ] Empty

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